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[RP] L'indiscrétion n'a pas de frontières

Seleina
Monologue intérieur assez récurrent chez la brune qui turbinait pas mal ces temps derniers :

Bon... Y a trois options :

Elle me saute dessus et elle m'élargit le sourire...

Elle s'évanouit et JE lui saute dessus pour la désarmer...

On s'évanouit toutes les deux
?



Elle choisit la quatrième option, celle que son cerveau embrumé n'eut jamais le temps de formaliser parce que sa bouche s'en chargea avant lui : se présenter.


Hep on s'calme... J'suis Seleina... J'sais pas si vous vous souv'nez...

Hum... J'suis procureur ! Oui c'est bien ça...

Enfin j'veux dire... J'suis procureur quoi, alors bon j'risque pas d'vous faire de mal hein ?

Votre fille là... L'est partie chercher de quoi vous soigner. C'est qu'vous avez été bien s'couée...


Immobile, on ne sait jamais, la brune évaluait déjà la distance entre elle et la sortie, au cas où.
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Arestel
Le feu était vif et crépitait dans la cheminée. Mais cette fois ci, il n'accompagnait pas les folles soirées arrosées de la Boulasse, et se contentait simplement et sagement de faire bouillir de l'eau. La tavernière quant à elle, courrait en direction du fond de l'établissement puis tomba nez à nez avec une crinière blonde.
elle reconnut une des servante de la Boulasse, et se souvint des paroles de la petite rouquine : harceler la blonde.


Dites donc Cristal?! Vous faites quoi là?


La blonde se tourna vers sa patronne, l'air perdu.

On m'a demandé de vous cherchez... mais vous n'étiez pas encore là. Alors je cherche les draps pour Dame Seleina.


C'est Sely en haut?!

Elle a une blessée et une gamine avec elle.


Et tu pensais faire quoi ici, planté comme une grenouille à fixer les draps?! Hein?!

La tension avait monté d'un cran. Généralement, lorsque la patronne levait la voix ce n'était pas bon signe.

Je... je...

La blonde ne savait plus où se mettre.

Elle m'a dit de chercher quelqu'un aussi... mais...

Erabal?!

Non... Atyli...

Atlante?!

Oui!!

Arestel vit rouge.

mais qu'est-ce que tu fiche encore ici! Cours... et dépêche toi, va me chercher la petite Atlante! Et dépêche toi, si tu veux pas perdre ton emploi.

La blonde courut aussi vite qu'elle put et un claquement de porte prévint Arestel de son départ. La bourgmestre attrapa deux draps, qu'elle jeta sur une épaule et d'un pas décidé se dirigea vers l'âtre dans la salle principale.
Munie d'un chiffon, elle attrapa la petite marmite en cuivre brûlante et monta à l'étage.
Elle n'eut pas pas besoin de chercher longtemps pour trouver la chambre dont la gamine avait parlé. La porte était encore grande ouverte et une voix en sortait.

L'image se grava dans son esprit. Une femme chancelante, menaçant d'un couteau Seleina.
Arestel déposa sa marmite chaude, et poussa un peu plus la porte pour pénétrer dans la pièce lentement. Elle jeta un coup d'oeil à Sely... quoi qu'il arrivait, Erabal n'allait pas tarder. La venue d'Atlante et de Mahelya ne s'arrangeait guère par contre.

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Poumona
Procureur ... hum... Le visage de la femme lui était familier et cette fonction de procureur associée lui paraissait également cohérente, le cerveau embrumé elle n'arrivait pas à ce souvenir. Une nouvelle fois elle essuya le sang de son visage l'avant bras en était maintenant recouvert. La lame dans sa main à présent tremblait et une seconde femme entra avec des draps et une marmite d'eau. C'est à cet instant qu'elle choisit de répondre à Seleina

Ma.. ma quoi ? Ma fille ? Mais je n'ai pas de fille...

Les yeux brillant de fatigue elle pris sa tête entre ses mains, tentant de retrouver la mémoire sur ce qui avait bien pus ce passer. Des suites de tremblement elle fit tomber son arme,

Ou somme nous ?

Une douleur au ventre fit apparaitre un rictus sur son pale visage. La brunette tenta de se relever sans rammasser son arme. Elle était à présent debout dans un équilibre instable. Ses jambes était comme les branches d'un jeune arbre. Regardant à présent la nouvelle arrivante,


Bonsoir... Qui êtes vous ?


La politesse voudrait qu'elle se présente également, elle balbutia quelques paroles inaudible pour enfin finir par dire,

Moi je suis ... Poumona 'fin Poum'...

Et de regarder à nouveau la procureur,

Ou est Mahelya ?

Avant de s'écrouler au sol.

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Seleina
Ben manquait plus que ça...

Une femme enceinte à qui elle interdirait sûrement de porter quoi que ce soit, une autre affalée comme un sac... Qu'elle allait devoir traîner sur le lit.

Non, y avait mieux comme démarrage en fanfare de bon matin. Qu'avait-elle donc bien pu faire pour mériter ça ?

Manquerait plus que le mioche se réveille pour couronner le tout.



Bon... Allez zou... Non ! Toi tu portes rien... Non j'ai dit rien ! Jésus me truciderait tiens...

Un regard indécis, échangé avec la bourgmestre, un soupir.

J'pourrais la laisser là, elle tombera pas plus bas hein ? Non ? Pfff t'es pas drôle...

6 minutes, soit. 6 minutes pour réussir à déposer la jeune femme sur sa couche.

Le constat était alarmant. Elle manquait d'activité physique...


Satisfaite, elle reporta son attention sur son fardeau, un tantinet de travers, appela la future maman à la rescousse, lui montrant la plaie ouverte sur le front de la belle aux bois dormants.



Dis tu crois qu'il va falloir recoudre ? Bon on va déjà nettoyer...

Après s'être lavé consciencieusement les mains, elle s 'empara de la mini marmite rikiki toute jolie et de quelques linges, et se mit en devoir de nettoyer la plaie, profitant de l'accalmie.
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Arestel
Toi tu portes rien! avait lancé la proc.

C'est ainsi qu'Arestel passa 6 longues minutes à regarder la fougère comtale trainer une dame inconsciente jusqu'à son lit. Adossée au cadre de la porte, les bras croisée, elle décida de lui faire la conversation pour l'encourager.

La petite rousse... Mahelya, elle m'a dit que ta patiente, c'est sa gouvernante. Ou un truc dans le genre. Elle doit être entrain de parler à Erabal en ce moment. Normalement, la blonde idiote qui sert de serveuse ici même, elle devrait si elle oublie pas de marcher, te chercher Atlante.

S'avançant près du lit.

Tes ordres ont été exaucés Chef.

Elle imita Sely en se lavant les mains, et alors que la proc nettoyait la plaie, elle déchira le second drap pour en faire des bandages. Elle regarda la plaie se découvrir une fois les traces de sangs effacés.

coudre?!

Petit haussement de sourcils.

Vu la profondeur de la plaie... c'est sans aucun doute la seule solution pour faire cesser le saignement à long terme.

Jetant un coup d'oeil à la dame inconsciente

Poumona... Tu la connais?!

Puis sans attendre la réponse:

Je dois avoir des restes de mon atelier de tisserand dans la réserve, genre fil et aiguille. Un peu d'alcool fera l'affaire pour éviter que la plaie ne s'aggrave après coup. Et je pense que ca pourrait etre aussi utile à la dame pour la douleur... ça risque de pas être joyeux.

La brune disparut un instant, sans laisser le temps à la proc de réagir. Quelques minutes plus tard, elle revint avec des linges en plus, du fil et une petite aiguille, et sous le bras une bouteille de mirabelle.
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Erabal
Descente de la rue en courant à perdre haleine, il suivait puis dépassa la jeune fille... s'engouffra dans La Boulasse, la taverne... Enfonce presque la porte qui va claquer contre le mur dans un vacarme... de porte qui claque... Il fait le tour de la salle, vide... avise l'escalier qui monte aux chambres... il n'est jamais monté... mais si la dame est blessée alors elle est alitée.

Monte les marches trois à trois, stoppe sur le palier à l'affut d'un bruit, d'une conversation qui lui indiquerait la chambre... deux dames au chevet d'une blessée... au fond du couloir... la porte est ouverte... au moment de rentrer... s'arrête à nouveau, c'est qu'on ne rentre pas comme ça dans la chambre d'une dame... blessée qui plus est... Il se met de côté, face au couloir par lequel il est arrivé et frappe à la porte...

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Mahelya
La Gamine courrait à toute allure, elle qui pensait mener la danse voilà qu'elle se faisait distancer par le Lieutenant blond, du nom d'Erabal qu'on lui avait demandé d'aller chercher. Un tour au post de police qui n'avait duré que quelques minutes des explications incomplètes, embrouillées et débitées à une vitesse folle, et voilà que la Rouquine courrait de nouveau à en perdre haleine. Non de non crénom de non, pour sûr quand elle serait adulte, elle voudrait être grande avec des grandes jambes pour aller plus vite.
L'auberge était en vue, enfin proche, d'ailleurs le lieutenant en franchissait la porte dans un vacarme impressionnant et inattendu qui fit sursauter les tresses rousses et tressaillir son palpitant qui avait bien du mal à se calmer après cette folle nuit.


V'in diouss c'moi qui vais crevée si ça continue comme ça. Et la gamine se frappa le frond, pas de jurons ! c'était pourtant pas faute de lui dire tout le temps, Poumona la première... Poumona, les deux dames avaient surement entreprit de nettoyer sa plaie et si ça se trouve, elles avaient même commencer à la recoudre. Alors que cette idée se formait dans son esprit la gamine entrait à son tour.
Direction les escaliers, le couloir sombre. Et de tomber nez à nez avec la silhouette du Lieutenant qui attendait sur le pallier.
Les petites mimines frappèrent à leur tour la porte ouverte.


Dites ... C'est Mahelya. Le Lieutenant, sieur Erabal est avec moi. Est-ce que nous pouvons entrer ? Poumona n'est pas en posture indécente ?Avant de fixer ses prunelles vertes sur le grand blond et de baisser le ton de sa voix fluette. Dites c'est bien vous ?! Hein ?! Erabal c'est bien votre nom ?! J'pense que oui sinon vous ne seriez pas là...
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Erabal
Citation:
Dites c'est bien vous ?! Hein ?! Erabal c'est bien votre nom ?! J'pense que oui sinon vous ne seriez pas là...


Erabal regarde la jeune demoiselle, essoufflée qui venait d'arriver...et lui répondit d'une voix tout aussi basse...

oui, je suis Erabal, habitant de Limoges, lieutenant de la ville, excusez moi jeune Mahelya, je ne me suis pas présenté, mais vous parliez si vite, avec tant d'affolement, que j'ai cru bon de vous suivre rapidement, réfléchir et agir, les politesses viennent ensuite

inclinant la tête en guise de salut respectueux, petit sourire sympathique, ils attendaient la réponse des deux dames
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Arestel
Arestel avait rempli deux verres à ras bord de Mirabelle. Elle en avait tendu un à Seleina, et tenait l'autre en main.

Je t'interdis de le boire... Je porte pas... tu bois pas! Par contre, nettoie la plait avec. Ca va bruler, ca va même lui faire mal... mais j'ai entendu dire que c'est efficace.

De son côté, Arestel posa le verre sur la petite table et y plongea le long fil et l'aiguille.


Dites ... C'est Mahelya. Le Lieutenant, sieur Erabal est avec moi. Est-ce que nous pouvons entrer ? Poumona n'est pas en posture indécente ?

Elle jeta un coup d'oeil à Poumona et Seleina au dessus de son épaule. Faire entrer l'enfant alors que la nourrice allait se faire coudre le front n'était pas une bonne idée. Elle prit le verre, et le déposa près de Sely.

Je m'occupe de la petite. Je reviens tout de suite.

La bourgmestre se dirigea vers la porte et entrouvrit la porte. Elle se mit sur le pas de la porte qu'elle ferma tout de suite derrière elle.

Bonjour Erabal! Vous avez été rapide tous les deux! Je suis impressionnée. Poumona est encore inconsciente, Sely s'occupe d'elle, mais tu peux entrer Erabal.

Elle se pencha vers la petite.

Par contre toi... tu vas me suivre. Tu as fait un excellent travail, alors en attendant que Dame Seleina finisse de s'occuper de ta nourrice, toi et moi on va manger un petit quelque chose. Tu mérite un peu de repos après cette course folle.
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Mahelya
Dame Arestel vint les rejoindre, fermant la porte derrière elle. Mahelya n'écoutait qu'à moitié ce qu'il se disait, bien trop inquiète pour Poumona. C'est donc machinalement qu'elle opina du chef, secouant par la même ses petites tresses rousse, lorsqu'Arestel lui demanda de l'accompagner laissant ainsi Poumona avec la Dame qui la soignait, le lieutenant de police et Guilhem. La fillette la suivit donc, non sans jeter un regard inquièt à la porte de la chambre devant laquelle Erabal se tenait toujours immobile. Peut-être attendait-il que la fillette soit partie avant d'entrée. Aucun bruit ne filtrait mais l'autre Dame s'occupait d'elle. Tandis qu'elles déscendait les escaliers, un long silence s'installa ce qui était vraiment inhabituel pour la Rouquine.

Est-ce qu'elle va mourrir ? Furent les premiers mots prononcés, une fois dans la taverne. Elle n'attendait pas vraiment de réponse, elle avait juste besoin de prononcer cette hypothèse, Pour ensuite la rejetter. Les émeuraudes dans le vague, elle enchaina Ou est Guilhem, le petit garçon qui dormait là-haut ? Il ne s'est pas réveillé j'espère... Il ne supporterait pas de voir sa maman comme ça ... Poumona est une femme bien vous savez ?... Elle veille sur moi.

La cadance s'était ralentie, la petite n'avait plus à courir partout pour trouver assistance, cependant cela la dérangeait grandement, occupée qu'elle était à galoper ça et là, cela lui donnait vraiment l'impression d'aider Poumona. Mais là elle était à présent assise, bien loin de celle qui l'avait tant de fois veiller quand elle était malade... Impuissante. Inutile. Enfant.

Son ventre se mit à gronder, un bruit sourd qui ne laissait pourtant aucun doute. La Rouquine mourrait de faim, les petites mimines se posèrent sur l'estomac mécontant afin d'éttouffer le bruit de ses entrailles. Peine perdue si vous voulez mon avis...


Dites Madame Arestel, Est-ce que je pourrai avoir un verre de lait ? Et de farfouiller dans ses poches. Oh j'ai de quoi payer sur moi... Enfin je crois... sinon j'ai dans mes affaires... dans la chambre ... là-haut ... Poumona ...
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Arestel
Arestel guida doucement la rouquine vers la pièce principale de la taverne. Une fois dans la pièce, elle lui présenta une chaise pour l'inviter à s'assoire.

L'enfant commença enfin à parler, doucement, plus pour se rassurer que pour avoir de véritable réponse. Arestel lui répondit tout de même:


Elle ne va pas mourrir. C'est une vilaine blessure, très impressionnante quand on la voit comme ça. Mais je doute fort que ça soit suffisant pour causer de tel dommage.


Elle regarda la jeune fille droit dans les yeux.

Tu n'as absolument aucun soucis à te faire. Elle est entre de bonne main. Seleina va la soigner, et Erabal trouvera votre agresseur.

Elle se souvint enfin de l'enfant qui dormait toujours en haut.

Si tu parle du petit garçon en haut, il dort encore et profondément. Ne t'en fais pas, il va bien.


Un grondement sourd se fit entendre. Maudite soit la bourgmestre qui avait proposé à manger à la gamine pou la faire descendre et qui n'avait rien trouvé de mieux que de s'assoir à côté d'elle.
Elle se leva d'un bon et revint quelques minutes à peine, deux grandes tasses fumantes et une assiette avec quelques gateaux.


Un lait chaud pour toi... une tisane pour moi.
commenta-t-elle en déposant les tasses. Et quelque chose de consistant pour tenir au ventre! en présentant les gâteaux.
Ne me parle pas d'argent ! Mange à ta faim, ça me suffira!

Elle regarda Mahelya commencer à grignotter puis enfin se décida à poser quelques questions :

Est-ce que tu veux bien me raconter ce qu'il s'est passé? Est-ce que tu as vu qui a attaqué Poumona?
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Seleina
Kheuf kheuf...

La boulasse qu'elle a dit... Le nécessaire... Ben t'as qu'à croire... Sel faut qu'j'te parle... Ton atelier c'est un vrai foutoir...



C'est une Atalante grommelante qui entra en trombe dans la taverne, affichant un air patibulaire. Avisant la Bourgmestre d'un air revêche, en pleine crise d'adolescence.


'Jour, l'est où la brune que j'lui ramène ses trucs, ses muches que j'ai mis des plombes à trouver ? Et que j'lui dise accessoirement que j'suis pas son boy ? C'est du patois, c'est anglois.

Oh et vous m'en gardez deux parts ?


Lorgnant, avide sur les pâtisseries.
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Arestel
La porte s'ouvrit à nouveau dans un fracas.
Arestel leva les yeux vers Mahelya, l'air légèrement exaspérée par cette habitude que prenaient les gens pressés.
Tout en se disant qu'elle devait faire vérifier les gonds meurtris de la porte, elle se tourna pour répondre à la jeune Atlante.


Elle est à l'étage, au fond du couloir à droite. Erabal est avec elle... et s'il te plait, fait attention en entrant dans la chambre, il y a un enfant qui dort.
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Mahelya
Du lait chaud et des petits gâteaux, la gamine n'en demandait pas tant, mais ne se fit pas prier pour y gouter. La petite mimine droite se lançait déjà sur la patisserie appétissante, avant de l'enfourner dans le gosier de la fillette. Les paupières aux longs cils se fermèrent délacatement, appréciant le goût exquis, petit morceau de paradis, voilà bien longtemps qu'elle n'avait pas manger pareille merveille.
Une nouvelle Dame fit son entrée, bruyament. Dame Arestel lui indiqua où trouver la personne qu'elle demandait. C'était dans la chambre de Poumona...
La Rouquine garda les yeux baissés le temps que la Nouvelle arrivante sorte de la taverne en direction des escaliers...
Puis les prunelles vertes se tournèrent doucement vers Dame Arestel, elle lui avait demandé ce qu'il s'était passé. Il était temps de prendre son temps, de rassembler tous ces souvenirs et de parler, en essayant de ne pas pleurer.


Et bien ... par ou commencer ... Poumona, Guilhem est moi voyageons ensemble depuis pfiou..., nous voulions un nouvel avenir, vivre une nouvelle aventure et c'est le Limousin que nous avons choisi... Petite pause dans le récit, Mahelya se demandait si raconter ça était vraiment important.

Bref. Nous sommes donc arrivés sur cette terre promise par la porte de Guéret. Nous ne nous y sommes arrêté qu'une journée, puis nous avons repris la route, de nuit pour Bourganeuf. Nous préférons voyager la nuit... Enfin je pense que c'est surtout Poumona que le préfère, ainsi Guilhem peut dormir sans demander toutes les deux minutes "quand est-ce qu'on arrive". Cette nuit là... Toussotement de la Gamine génée.

Donc cette nuit là, Poumona et moi-même nous sommes disputées... A vrai dire, je faisais encore un caprice... Les émeuraudes se baissèrent peu fières. Depuis nous n'avons pas réglé ce différent. Sur la route de Bourganeuf à Limoges... Je ... Je voyageait bien devant. Mais j'entendais toujours les pas de la monture de Poumona derrière moi... Jusqu'à ... Jusqu'aux portes de la ville. Là je me suis retournée, le jour n'était pas encore levé et je n'ai vu que des ombres ... Je ne sais combien ils étaient, je n'ai guère vu leur visage. Tout ce que je sais c'est que j'ai lancé ma monture à vive allure dans leur direction, en criant comme une furie, Guilhem m'a bien aidé. J'espèrais leur faire peur, les faire fuire ou attirer l'attention d'une quelconque milice. Un homme nous a rejoint, je ne sais son nom. Ils a cru que Guilhem et moi étions des brigands. Puis il a compris. Nous avons retrouvé Poumona allongée à même le sol. Le sang ... Pause dans le récit, la gamine se remémorait cette image. Un frisson parcourut son dos et les larmes se formaient dans ses yeux affolés. La suite du récit devint plus forte et plus rapide.

Mon Dieu ! ... le sang coulait de son front... Heureusement Guilhem n'a rien vu, je lui avait prétexté un jeu pour qu'il garde les yeux fermés. Mon dieu tout ce sang...

La gamine prit le verre de lait tiède à présent, à force de parler, elle avait la gorge en feu. Un gorgée, et de continuer à parler.
C'est de ma faute pas vrai ? si je ne n'avais pas fait un caprice, on aurait voyagé côte à côte. Et rien de cela ne serait arrivé...

La petite main se ressera sur le verre.
Si seulement je les tenais entre mes mains ! il seraient occis de la lame d'une épée rouillée. Quelques mots prononcés pour elle-même. Qu'elle ne sache pas se servir d'une épée, lui importait peu. La petite main se mit à tremblait, la gamine réalisait seulement la gravité des évènements, un geste un peu brusque pour porté le godet à ses lèvres et le lait se renversa sur la chemise de l'enfant.

Grrrr ! Mais qu'est-ce que je suis maladroite ! une vraie empotée !

Mais avant qu'elle n'ajouta quoi que ce soit, la tache humide sur la chemise blanche prit une teinte rosé. Gné ?!... C'est alors qu'un évènement oublié lui revint à la mémoire. Tirant le morceau de tissus dissimulé, elle regarda Dame Arestel. La tristesse avait fait place à la colère, à la vue de l'éttoffe écarlate.

Je ... je crois que c'est à l'une des ombres ! Je l'ai trouvé sur un buisson juste à l'endroit où ils se sont volatilisés. Je doit le donner au Lieutenant, ce n'est pas grand chose, mais ça pourra certainement l'aide à les retrouver.
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Erabal
Erabal attendait que la jeune demoiselle soit partie avec Arestel, elle se retourne, lui fait un sourire l'encourageant à suivre Arestel en bas... Poumona était entre de bonnes mains, il en était sur...

Seuls les cheveux d'Arestel encore visibles dans l'escalier... Frappe doucement à la porte qu'il ouvre en même temps, n'attendant pas la réponse. Il entre... reste une seconde sur le pas de la porte... quelle blessure... frapper une femme accompagnée d'enfants de la sorte...
pas humain ça... il entre... sourit à Seleina, affairée auprès de la blessée


Bonjour Toi, je suis venu dès que la petite est arrivée au poste de police me quérir... que puis je faire pour t'aider... ?

un bruit de porte qui claque violemment en bas... elle ne tiendra pas le coup..."

besoin de quelque chose, de mains... je vais les laver d'ailleurs...
fouille dans sa besace... sort un petit paquet emballé de tissu... en sort un petit morceau de savon, pose le linge sur un coffre de bois, et avise un pot contenant de l'eau...se dirige vers la cheminée, prend une poignée de cendres, se frotte les mains vigoureusement, puis verse un peu d'eau, frictionne avec le savon... et rince... un peu d'eau par terre... tant pis

Revient au chevet du lit...


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