Tetsuo13
[Dié, le soir de l'enlèvement]
A peine la porte passée, la capuche bien enfoncée sur la tête, Tetsuo agita le bras en direction de son "complice". Ce dernier semblait toutefois avoir du mal à se rappeler les consignes transmises quelques minutes auparavant, et hésita avant de se mettre enfin au galop. A l'abri des regards dans une ruelle voisine de la taverne, Tetsuo regardait la jument de Justine disparaître dans la nuit. Un des hommes présents dans la taverne traversa une fenêtre avec fracas, et sembla baisser les bras aussitôt, constatant que le cheval était déjà hors de portée.
Bien dissimulé dans la ruelle, Tetsuo sourit alors sous sa capuche. Il allait devoir se hâter, mais pour le moment tout se déroulait comme prévu.
Justine assommée, il l'enveloppa dans une couverture qu'il avait dissimulé plus tôt. Croiser un cureton portant une demoiselle en habits colorés, voilà le genre de détails qui n'échapperaient pas au moindre quidam croisé ce soir là. Bien heureusement, personne ne croisa son chemin, aussi le blondinet arriva dans les faubourgs du village et toqua à une porte joliment décorée. Trois coups brefs, puis deux longs... La porte s'entrouvrit alors, une femme invita Tetsuo à entrer, avant de s'écarter en voyant le sang sur le cou de Justine.
Non non, je ne l'ai pas égorgée !
La femme quitta alors la maison et referma la porte derrière elle. Tetsuo porta Justine sur le lit de la pièce où elle serait retenue. Puis il ferma la porte a double tour, se servit un verre de vin, et quitta son étrange déguisement. Retirant le foulard qui entourait sa chevelure blonde, il prit place devant un secrétaire, trempa la plume dans l'encrier, et rédigea un courrier d'une traite.
Chère amie,
N'ayez crainte, la brebis est dans l'enclos. Mis à part une légère plaie et une petite bosse, elle sera bien traitée comme nous en avons convenu. Le berger était là, il a déjà du lancer sa meute à mes trousses.
Je vous écris sous peu, en espérant que de votre côté la situation s'améliore, et que tout ceci portera ses fruits.
Mes amitiés
Il ne signa pas, le message était assez clair. Il regarda alors le pigeon s'envoler, e profita du silence absolu qui régnait alors. Allongé sur le lit, il sombra dans un sommeil lourd. Les ennuis ne faisaient que commencer.
A peine la porte passée, la capuche bien enfoncée sur la tête, Tetsuo agita le bras en direction de son "complice". Ce dernier semblait toutefois avoir du mal à se rappeler les consignes transmises quelques minutes auparavant, et hésita avant de se mettre enfin au galop. A l'abri des regards dans une ruelle voisine de la taverne, Tetsuo regardait la jument de Justine disparaître dans la nuit. Un des hommes présents dans la taverne traversa une fenêtre avec fracas, et sembla baisser les bras aussitôt, constatant que le cheval était déjà hors de portée.
Bien dissimulé dans la ruelle, Tetsuo sourit alors sous sa capuche. Il allait devoir se hâter, mais pour le moment tout se déroulait comme prévu.
Justine assommée, il l'enveloppa dans une couverture qu'il avait dissimulé plus tôt. Croiser un cureton portant une demoiselle en habits colorés, voilà le genre de détails qui n'échapperaient pas au moindre quidam croisé ce soir là. Bien heureusement, personne ne croisa son chemin, aussi le blondinet arriva dans les faubourgs du village et toqua à une porte joliment décorée. Trois coups brefs, puis deux longs... La porte s'entrouvrit alors, une femme invita Tetsuo à entrer, avant de s'écarter en voyant le sang sur le cou de Justine.
Non non, je ne l'ai pas égorgée !
La femme quitta alors la maison et referma la porte derrière elle. Tetsuo porta Justine sur le lit de la pièce où elle serait retenue. Puis il ferma la porte a double tour, se servit un verre de vin, et quitta son étrange déguisement. Retirant le foulard qui entourait sa chevelure blonde, il prit place devant un secrétaire, trempa la plume dans l'encrier, et rédigea un courrier d'une traite.
Chère amie,
N'ayez crainte, la brebis est dans l'enclos. Mis à part une légère plaie et une petite bosse, elle sera bien traitée comme nous en avons convenu. Le berger était là, il a déjà du lancer sa meute à mes trousses.
Je vous écris sous peu, en espérant que de votre côté la situation s'améliore, et que tout ceci portera ses fruits.
Mes amitiés
Il ne signa pas, le message était assez clair. Il regarda alors le pigeon s'envoler, e profita du silence absolu qui régnait alors. Allongé sur le lit, il sombra dans un sommeil lourd. Les ennuis ne faisaient que commencer.