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[RP] Châtiment pour le Gouverneur

Tetsuo13
[Dié, le soir de l'enlèvement]

A peine la porte passée, la capuche bien enfoncée sur la tête, Tetsuo agita le bras en direction de son "complice". Ce dernier semblait toutefois avoir du mal à se rappeler les consignes transmises quelques minutes auparavant, et hésita avant de se mettre enfin au galop. A l'abri des regards dans une ruelle voisine de la taverne, Tetsuo regardait la jument de Justine disparaître dans la nuit. Un des hommes présents dans la taverne traversa une fenêtre avec fracas, et sembla baisser les bras aussitôt, constatant que le cheval était déjà hors de portée.

Bien dissimulé dans la ruelle, Tetsuo sourit alors sous sa capuche. Il allait devoir se hâter, mais pour le moment tout se déroulait comme prévu.
Justine assommée, il l'enveloppa dans une couverture qu'il avait dissimulé plus tôt. Croiser un cureton portant une demoiselle en habits colorés, voilà le genre de détails qui n'échapperaient pas au moindre quidam croisé ce soir là. Bien heureusement, personne ne croisa son chemin, aussi le blondinet arriva dans les faubourgs du village et toqua à une porte joliment décorée. Trois coups brefs, puis deux longs... La porte s'entrouvrit alors, une femme invita Tetsuo à entrer, avant de s'écarter en voyant le sang sur le cou de Justine.

Non non, je ne l'ai pas égorgée !

La femme quitta alors la maison et referma la porte derrière elle. Tetsuo porta Justine sur le lit de la pièce où elle serait retenue. Puis il ferma la porte a double tour, se servit un verre de vin, et quitta son étrange déguisement. Retirant le foulard qui entourait sa chevelure blonde, il prit place devant un secrétaire, trempa la plume dans l'encrier, et rédigea un courrier d'une traite.



Chère amie,

N'ayez crainte, la brebis est dans l'enclos. Mis à part une légère plaie et une petite bosse, elle sera bien traitée comme nous en avons convenu. Le berger était là, il a déjà du lancer sa meute à mes trousses.

Je vous écris sous peu, en espérant que de votre côté la situation s'améliore, et que tout ceci portera ses fruits.

Mes amitiés


Il ne signa pas, le message était assez clair. Il regarda alors le pigeon s'envoler, e profita du silence absolu qui régnait alors. Allongé sur le lit, il sombra dans un sommeil lourd. Les ennuis ne faisaient que commencer.
Asarine
[Quand la surprise laisse place à la détermination...]

Ils étaient tous descendus, l'Ostro bien avant eux, avait préparé les chevaux. Ka trimballait Kalles, il n'était pas encore l'heure de s'occuper de cette affaire là, le plus urgent était de retrouver Justine, sa soeur adorée, la promise de Ka...

Bien qu'elle connaissait bien sa famille maintenant, elle n'avait pas imaginé que son beau-frère puisse être si dur par moment... Pas qu'il était mou ou trop gentil, mais ses réactions l'avait quelques peu surprise, même si au fond, elle ne savait pas ce qu'elle aurait fait elle si elle avait été à sa place....

C'est sur ses réflexions qu'elle monta prestement sur la selle du destrier que l'Ostro lui avait préparé. Elle vérifia que sa besace était bien fixée à la selle, que la dague qu'elle avait glissé dans sa botte était toujours là et attendit les ordres de son beau-frère en scrutant les alentours, ne voulant pas que la moindre des ombres pouvant se cacher aux alentours ne lui échappent. Le regard dur et déterminé qu'elle affichait ne laissait place a aucune interprétation, elle retrouverait sa soeur saine et sauve, quitte à y laisser sa propre vie....

_________________
Ninoua
[Là haut, l'Imprenable]


Les préparatifs de la Chandeleur allaient bon train à Briançon, et déjà les premiers parfums gourmands flottaient dans l'air frais de février. Une troupe de saltimbanques égayaient les rues et la grande place où allaient se dérouler défilés et concours du plus gros mangeur de crêpes.

Dame Ninoua !

La Dame en question se retourna en direction de la voix si reconnaissable de son page et sourit.

Et bien Colin, tu n'es pas déjà en train de chaparder une crêpe près des braseros ?

Mais le jeune garçon ne se laissa pas démonter et lui tendit un rouleau de parchemin en annonçant, le souffle court

Un pigeon a apporté une missive importante, Dame

Léger froncement de sourcils bruns lorsque Ninoua saisi la lettre et brisa la cire imprimée du sceau savinois qu'elle reconnaissait bien.
Au fil de sa lecture, la situation se retournait, telle une crêpe dans sa poêle. Les festivités de la Chandeleur se dérouleront sans elle ; son suzerain l'appelait à ses côtés et elle devait faire vite.


Colin, va préparer les chevaux et la voiture, et attends-nous devant la maison. Et en vitesse je te prie !

La voix de la Dame de Prunières avait perdu son ton enjoué et le palefrenier l'avait bien compris. Il salua d'un mouvement du chef et détala en direction des écuries.
Ninoua, elle, rentrait chez elle, la missive de Ka serrée dans son poing, l'esprit en ébullition.



[Une heure plus tard, au 29 quartier des Niouks]


Une lourde malle descendait les escaliers, portée par Mathilde et Lucie, tandis que la brune terminait la missive qu'elle écrivait, la dernière. Il fallait prévenir Saint-Véran, que des renforts soient envoyés pour protéger Briançon en cas de besoin, prévenir Prunières de l'arrivée imminente des maîtres des lieux, prévenir Savines, mais aussi prévenir Sasilvia qui devrait gérer sans elle les festivités.
Lorsque Lucie revint, Ninoua lui confia la mission d'envoyer les courriers au plus vite, de mettre au courant leur ami commun et de veiller à la tenue des deux maisons jusqu'à leur retour.
Mathilde revint à son tour, portant Artús habillé chaudement pour le voyage, et le déposa dans les bras de sa mère qui le serra tendrement sur son coeur.


C'est une sage décision Dame

Oui. Et vous resterez avec lui

Mais ..!

Il n'y a pas de "mais" Wigeric. Vous resterez à Prunières et veillerez à la sécurité de mon fils, du Savinois et des montagnes. C'est déjà suffisamment difficile de me séparer de lui sans avoir à m'inquiéter pour lui

Bien ... Le lieutenant savait qu'il était inutile d'insister, elle ne changerait pas d'avis. Lagier vous accompagnera en ce cas

Lui aussi pouvait se montrer inflexible. C'était aussi pour ça que Ninoua l'avait choisi. Il était cette raison qui faisait parfois défaut à la brune lorsque l'on touchait à son coeur qu'elle avait sensible.

Partons

Elle garda contre elle son petit prince, son trésor, sa vie depuis de nombreux mois, et puisa en lui la force d'affronter les jours à venir.
Quelques instants plus tard, la petite troupe quittait l'Imprenable cité en direction de Prunières, l'unique étape avant Dié.

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Tetsuo13
[A la cachette, faubourgs de Dié]

Justine était encore complètement dans les vapes, aussi Tetsuo fut prit d'un remord. Il avait promis à son commanditaire de prendre soin de la petite, mais il y était peut être allé un peu fort. Et il y avait cette plaie sous le menton... Il avait pourtant prit toutes les précautions. On appellera ça les risques du métier.

La vieille femme qui le cachait lui avait donné des produits de médicastres. Discrètement, le blondinet s'était donc rendu au chevet de la demoiselle, et avait tout d'abord nettoyé la plaie avec un linge humide avant d'appliquer l'onguent. Puis il avait passé doucement de la pommade sur la bosse. Si on le voyait, lui qui se plaisait à donner l'image d'un homme froid et peu émotif, sa réputation en prendrait un coup !

Il retourna dans la pièce voisine, patientant ce qui sembla durer des heures. De temps à autre, il donnait un coup d'œil à travers le trou de la serrure. Non d'un chien elle semblait aimer dormir ! Un peu plus tard, il entendit Justine crier afin qu'on la laisse sortir. Il ne pu s'empêcher de sourire, comme s'il allait ouvrir la porte et lui dire de s'en aller...

Tetsuo colla alors son oreille contre la porte. Voilà qu'elle chouinait à présent ! Le blond se sentit alors totalement désemparé... Qu'allait-il faire d'une jeune fille de bonne famille, à moitié bigote sur les bords et pleurnicharde avec ça...

Il prit alors une feuille de papier, écrivit quelques lignes, et glissa le mot sous la porte




Ma petite demoiselle,

Avez vous faim ?

Promettez vous de vous tenir sage et d'arrêter de pleurer si j'entre dans votre chambre ?


A peine avait-il glissé le papier sous la porte qu'il regretta son geste... Petite demoiselle ? Vous tenir sage ? VOTRE chambre ??? Le blondinet se demandait vraiment ce qui lui prenait... Il se posa sur la chaise à côté de la porte, attendant une réponse
Justine
Elle tâtonnait les murs, à la recherche d'une brèche prête à être agrandit ou d'autre chose qui lui permettrait de s'échapper, sans faire trop de bruit de crainte d'être entendue. Et surtout elle s'inquiétait d'un fait, qu'on l'ai oubliée là... Sa pire crainte se trouvait être celle là, de se retrouver enfermer, sans air frais, sans eau, sans nourriture. Puis elle tenta de se rassurer, la seule présence de la carafe, du savon, du lit, prouvait qu'on s'occupait de son bien être, si bien être il pouvait y avoir dans de telles conditions.

Un petit bruit furtif la fit se retourner d'un bond ! Une feuille de parchemin glissait sous la porte... Quelqu'un se trouvait donc bien dans la maison ! Après s'être précipitée dessus pour le ramasser, elle le parcourut rapidement puis fronça les sourcils. Peut-être que la personne était muette, pourquoi ne s'était elle pas adressée à Justine au travers de la porte ?

Et vu les mots employés, ce devait être une femme. Quel homme parlerait ainsi, avec tant de délicatesse... Mais elle n'en eu cure, il fallait qu'elle trouve une issue et cette issue lui serait apportée par ce que contenait sa besace.

Justine riait joyeusement, mais en silence, en l'attrapant et en sortit triomphalement son rouleau à pâtisserie ! Haa ! A l'Ost ils avaient voulu la former au maniement de la vouge, prétextant que son rouleau serait une bien piètre arme. Et bien une vouge ne se range pas dans une sacoche ! Il faudra qu'elle leur raconte ça quand elle pourrait rejoindre la garnison de Briançon... Sauvée par son rouleau à pâtisserie !

Elle le garda dans sa main droite, cachée derrière son dos et dit à voix intelligible tout contre la porte...


- Je serai sage ma dame, vous pouvez entrer... et je ne pleure pas...

Après avoir reculer, pour se mettre en position lorsque le battant s'ouvrirait, elle attendit...
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Ninoua
[Entre Prunières et Dié, des cavaliers]


Ils avaient quitté le castel depuis une lieue après avoir installé enfant et gouvernante bien à l'abri des murailles. Les chevaux nourris et abreuvés avaient été équipés de fontes garnies pour le voyage et pour le séjour si particulier qu'il leur faudra faire à Dié. Ou partout où il leur faudra se rendre pour retrouver Justine.

Justine. Comme les chevaux, l'esprit de la brune battait la campagne au galop. Évidement, Ninoua était au courant de la lettre de menaces qu'avait reçu son suzerain. Ce dernier l'avait fait prévenir au plus vite mais elle l'avait rassuré. Flora, Artús et elle étaient à l'abri à Briançon, bien moins vulnérables.
Justine. La brune imaginait le pire comme elle savait si bien le faire. Pourtant le pire était à craindre réellement cette fois-ci ! Qui était le ravisseur ? Avaient-ils quitté la ville ? Était-elle seulement encore vivante ? Autant de questions et de scénarios qui tournoyaient sous ses mèches folles, tout juste retenues par un lien en cuir.

C'est un point mouvant au bout de la route qui la tira de ses pensées ; un cavalier au galop venait à leur rencontre. Le chemin était étroit sur cette portion de route, aussi Ninoua et Lagier ralentirent l'allure de leurs montures. Ce qui ne fut pas le cas de l'étranger qui se rapprochait à un train infernal, comme s'il avait le Sans-Nom aux trousses. Intriguée, la brune le détailla et trouva, à mesure qu'il approchait, une étrange ressemblance entre son destrier et Piquante, la jument de Justine. Mais ce type juché sur la selle, et cette espèce de sac cyan qui ..


Halte !

Mais le cavalier les avait déjà dépassé en trombe et ne faisait pas mine de s'arrêter. Impossible de le laisser filer sans en avoir le coeur net. La ressemblance était trop forte, l'enjeu trop important.
Tirant sur les rênes et donnant des jambes, la Dame de Prunières fit volter sa jument et la lança à la poursuite du cavalier, Lagier dans son sillage. Leurs chevaux étaient plus frais et moins chargés que celui du fuyard ; ils gagnaient du terrain sur lui petit à petit.


Je m'occupe du cavalier, vous du canasson.

L'homme d'armes était sur sa gauche et n'attendait aucune objection, concentré comme elle sur leur proie.
Toujours au galop, ils abordaient le cavalier sur sa dextre. Presque arrivé à sa hauteur, Ninoua vit Lagier se pencher vers lui, lui saisir le pied et le tirer avec force vers le haut. Surpris, l'homme bascula de la selle, déséquilibrant l'animal qui précipita sa chute sur le bas côté. La brune ne vit pas la suite et poursuivit sa course jusqu'à pouvoir attraper la bride de l'équidé emballé qui finit par ralentir la cadence.

Maintenant qu'elle l'avait sous les yeux, aucun doute n'était permis. C'était bien la jument de Justine ! Au petit trot, elle rejoignit Lagier qui maîtrisait le pauvre bougre, un genou entre ses omoplates.


Qui es-tu ? Comment t'es-tu procuré cette monture ?

Mais le misérable s'obstinait à geindre dans l'herbe, sonné par sa chute ou impressionné par ses deux assaillants. Ou les deux

Vous voulez que je le fasse parler Dame ?

On n'a pas le temps. On l'emmène, il parlera à Dié. Trouvez de quoi le ligoter en travers de la selle et remettons-nous en route.

Et, pendant que l'homme s'exécutait, assommant sa victime du pommeau de sa dague pour être tranquille, Ninoua tira son couteau montagnard de son fourreau et le planta dans le sac que transportait Piquante. La toile de jute craqua et révéla son curieux contenu. Des oignons ? Décidément, c'était à n'y rien comprendre.

L'inconnu ficelé à côté des oignons, la brune attacha les rênes de la jument blanche à sa selle et pressa les flancs de sa propre monture, plus perplexe que jamais. Au trot, la petite troupe reprit son chemin vers la ville de la Clairette, semant quelques oignons sur la route.

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Tetsuo13
Tetsuo répondit à Justine à travers la porte

Je... Je ne suis pas une dame, mademoiselle Justine... Je suis celui qui vous a enlevé dans la taverne.

Après un léger silence, il reprit

Si vous promettez de se pas tenter quelque chose d'absurde, je vous apporte à manger et nous pourrons parler de la situation. Si vous avez été blessée hier soir c'est uniquement car les choses ne se sont pas exactement passées comme prévues. Je ne vous veux absolument aucun mal croyez moi...

Il se dirigea alors à pas feutrés contre le mur qui faisait l'angle avec la pièce où Justine était enfermée, observant la demoiselle à travers un judas. Il ne pouvait se risquer à voir la jeune fille s'évader, mais il ne pouvait non plus de permettre de faire de la garderie pour petite grenouille de bénitier...
Ka_devirieux
Tous étaient maintenant en selle, sauf Kalles encore encordé, et Ka donna quelques coups de talons dans les flancs de sa monture afin qu'elle se mette au trot. Les pensées du Fier-Barbe partaient dans tous les sens, essayant de s'imaginer où pouvait bien avoir disparu l'homme.

Aux écuries municipales ! Il a sûrement dû piquer une monture ! Lorsqu'il l'a kidnappée il lui a demandé où il pouvait trouver un cheval...Allons-y!

Il donna alors deux grands coup de talons avant de partir au galop, mais à peine le fît-il qu'un jeune page ducal vint se prostrer devant lui les bras levé, tenant en sa dextre une missive. Votre Grâce votre grâce! Son destrier, surpris, rua alors et Ka tira au mieux sur ses rennes afin de ne pas écrabouiller le malheureux et surtout aussi pour éviter de voler du cul par terre. Les sabots de l'animal retombèrent à ras des pieds de Kalles. Une missive de la plus Haute Importance!

Ka attrapa alors le parchemin, puis le déroula avant de le lire;

Citation:


    A Sa Grasce,
    Le Gouverneur du Lyonnais Dauphiné,

    Sieur Ka,

    Votre dernière missive m'a laissé de marbre. Vous cherchiez à vous protéger derrière un document, alors que le ton de ma première lettre était des plus pacifique envers vous. Ce n'est point aux Dauphinois ou aux Lyonnais que j'en veux, mais bien à vous. Vous qui malgré ma requête où je vous demandais de patienter un peu le temps que des négociations ramènent la paix entre la Savoie et Genève, n'avez point su m'écouter. Vous n'en avez eu cure. Et bien soit.

    Maintenant, Vostre Grasce, dites-moi comment vous prenez la chose alors que votre fiancée a été enlevée ? Voyez-vous la souffrance de perdre un être cher ? Sachez qu'elle sera séquestrée le temps que la douleur que j'ai ressenti à voir mes Compagnons, mes amis se faire massacrer par vos hommes soit la vôtre. Et si vous vous obstinez malgré tout à tenir des paroles aussi odieuses que dans vos courriers précédents, savez-vous ce que l'on m'a conseillé ? De demander à sieur Tetsuo qu'il m'envoie une phalange de votre douce promise, éventuellement une oreille, il parait que cela se fait chez les barbares. Alors ne me poussez point à en arriver à de telles horreurs, je ne le souhaite point.

    Souffrez sieur, vous qui n'avez point su entendre ma demande en temps voulu. Par vostre faute, à cause de vostre obstination, de vostre esprit étroit, une innocente, chère à vostre coeur, paye vos erreurs.

    Faict en Helvétie,
    le 4ème jour de février de l'an 1459,
    Capitaine Cameliane.


Son sang ne fît à nouveau qu'un tour! Que voulaient-ils? Quels étaient leurs buts? Quel était donc cette façon pernicieuse de se venger...Vert de rage, il serra le parchemin dans son poing et le lança rageur au sol ! Puis se ravisant voyant sa soeur, il lança; L'ostro ramasse ça et montre le à Asarine... Il se laissa alors lui-même glisser jusqu'au sol et trépigna regardant le sol...Retirant deux autres parchemins de sa veste et commentant la lecture lorsqu'Asa eu le papier en main; Elle fait suite au premier courrier que j'avais reçu plutôt et de ma réponse... Il baissa alors la tête...devait-il se sentir quelque part coupable de tout cela?
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Justine
Son rouleau à pâtisserie caché dans son dos, elle attendait lorsque la personne lui répondit...

Yeux ébahis, elle s'exclama :

- Ha mais vous êtes un homme ! C'est vous qui m'avez... ! SALETE ! VIL BANDIT ! FAQUIN ! SORTEZ MOI DE LA OU JE HURLE ! Mon fiancé vous fera occir ! Mais d'abord il vous fera écarteler ! Eventrer ! Il donnera vos tripes aux corbeaux ! Il vous mettra sur le bûcher aussi ! Il vous crèvera les yeux ! Il donnera vos pieds à lécher à des chèvres !


Et il lui demandait de promettre... promettre... comment pouvait elle promettre quoi que ce soit dans cette situation... Elle pesta un peu intérieurement. Il lui parlait de nourriture, mais pour l'heure son estomac ne grouillait pas plus que ça tant son esprit se trouvait préoccupé. Elle réfléchit à toute allure, se retourna et camoufla son rouleau sous l'édredon, puis revint vers la porte...


- Je vous préviens, que si vous osez quelques familiarités avec moi, c'est moi qui vous ferai toutes ces choses là ! Entrez ! Je vous y autorise !
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Asarine
[Toujours à cheval...sur le départ]

Asa suivait la scène, soupirant, elle n'avait qu'une hâte s'était de partir à la recherche de sa soeur... Ils n'étaient pas encore partis avec tout ces contretemps. Elle jeta un oeil à Ka quand il lut la missive de la plus haute importance...

Elle vit son visage se décomposer, la colère s'afficher et suivit du regard le papier froissé s'écraser au sol.

Intriguée, elle se laissa glisser de sa selle et s'approcha de l'Ostro qui ramassait le message, elle lui prit des mains quand il lui tendit et commença sa lecture...A son tour, la colère durcit ses traits d'ordinaire si fins, calmes et posés. Elle reporta son attention sur Ka, qui semblait vraiment souffrir de cette situation. Elle s'approcha de lui, le message toujours à la main et posa sa main libre sur son épaule pour l'assurer de son soutien.


Ka, ne t'en fait pas, quoique tu es répondu à leur premier courrier, tu n'as pas à t'en vouloir tu sais, ils t'ont menacé, ils n'auraient pas dû s'en prendre à toi et encore moins à Justine... Nous leur ferons payer au centuple la moindre blessure, le moindre irrespect envers Justine. Nous allons la retrouver et leur faire regretter de s'être attaqué aux Devirieux

Asa avait prononcé ses dernières paroles sans sourciller, le bleu azur plein de douceur de ses yeux avait laissé place a un bleu toujours aussi bleu, mais bien plus dur....
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Tetsuo13
Tetsuo fit tourner la clé dans la serrure. Pas celle de la chambre de Justine, celle de la pièce voisine, elle aussi dépourvue de fenêtre et qui donnait sur les escaliers menant à l'étage inférieur. Puis il cacha la clé en question en lieu sûr. Seule la vieille possédait un double, elle lui avait tout expliqué dans les moindres détails.

Il prépara alors un petit déjeuner à sa captive. Une pomme, deux tranches de pain beurré avec de la compote de figue, et une tisane de serpolet, déposant le tout sur un plateau de bois.

La tisane était brûlante, aussi il décida d'attendre quelques minutes afin que la demoiselle de s'ébouillante pas la langue. Quoi que elle semblait l'avoir bien pendue, et cela aurait été un bon moyen de la réduire au silence.

Tetsuo reprit alors la plume...




Sire Gouverneur,

Comme je vous l'ai promis, votre fiancée est bien traitée. Elle n'a eu à subir que de superficielles blessures, dues au comportement trop chevaleresques de vos amis hier soir.

Mes revendications vous seront communiquées sous peu. Mais vous pouvez dors et déjà rappeler vos troupes parties massacrer des femmes et des hommes épris de liberté en Savoie. Comprenez que leur volonté n'est point celle de Rome, et encore moins celle de l'Empire ou du Royaume de France.

Si tel n'était pas le cas, je pourrais très bien couper l'annulaire de votre promise, ce qui avouez le serait bien embêtant pour lui passer une alliance.

Au plaisir de lire votre réponse positive


Il plia le parchemin, le noua dans un morceau de ficelle, et fit couler un peu de cire, avant de faire glisser le courrier sous la porte. La vieille était rusée, elle saurait faire parvenir la missive en toute discrétion.

S'emparant du plateau, le blond fit alors tourner le loquet de la porte retenant Justine.


J'entre, mademoiselle Justine. Et pas de farce !
Ewen..
[Au même moment, à Dié.]

Son père se trouvait à Dié, sa mère également, et donc Ewen aussi, forcément. Il avait pris cette manie de suivre le paternel, peut-être parce que d' un côté il l' admirait, mais qu' il aurait aussi aimé passer un peu plus de temps avec lui. En effet, rares étaient les fois où le jeune homme osait déranger Hardryan pendant son travail, et du travail, faut dire qu' il en avait.
C' est donc une journée des plus banales qui s' écoula, le blondin avait comme toujours un peu de mal à trouver sa place en cette ville qu' il jugeait des plus morose. Mais il devait se faire une raison, il allait rester là un bon moment, et devrait donc se résoudre à quitter ses appartements de temps en temps.

Quoique, banale, jusqu' à se faire transmettre une missive, signée de l' oncle en personne !


- C' est un désastre, Tante Justine est en danger ! s' exclama-t-il, depuis sa chambre, après avoir parcourue rapidement la lettre.

Pris de panique il bondit du rebord de son lit, s' empara du premier veston qui tomba sous sa main, de sa cape ainsi que de son épée qu' il passa à sa ceinture. Voilà bien la première fois qu' il pourrait trouver prétexte pour s' en servir, même s' il était sans doute le plus médiocre des épéistes Dauphinois, faute de n' avoir jamais pris la moindre leçon.
Pas le temps de faire seller son cheval, ni de faire prévenir un cocher, c' est donc au pas de course que le garçon se rendrait à l' Hôtel de son oncle, qu' il ruinerait ses souliers contre les pavés et qu' il arriverait décoiffé, les joues rougies par le froid.

Ainsi, après une bonne dizaine de minutes de course, le petit Devirieux fit son apparition devant les appartements Fier-Barbesques, Ka étant justement présent, en compagnie d' Asarine, autre tante de la famille, et une sorte de garde du corps, assez rustre en apparence :


- Ma Tante ! Messire... Mon oncle, vous m' avez fait demander ? lui demanda le blond, entre deux respiration saccadées.
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Justine
Pas de farce.

Pourtant ses méninges tournaient à vive allure... Elle ne pouvait se résoudre à rester enfermée ici, son fiancé devant être mort d'inquiétude. Jetant un oeil vers l'édredon juste à quelques pas d'elle, elle se recula un peu, tint ses mains croisées sur son ventre et entendit la chevillette s'actionner.

Alors elle découvrit à la lueur des chandelles le vrai visage de son agresseur. Elle s'attendait à un rustre, un sale bonhomme, pire que l'Ostrogoth, mais pas du tout du tout... Se présenta devant elle un jeune homme dont des mèches blondes dépassaient du foulard noir, avec un visage presque avenant, mais cependant à l'expression durcit, sans nul sourire, tenant un plateau qu'il déposa rapidement sur la table tout en ne la lâchant pas du regard.

Bon, soit elle sautait sur son rouleau à pâtisserie, soit elle attrapait la chaise et lui fichait un grand coup sur la tête... Elle se mordit doucement la joue intérieure du côté droit - oui elle est droitière - évaluant les chances de réussite. Il semblait bien trop fort pour elle, était bien plus grand aussi et aurait largement le temps de parer le coup. Ô bonté divine... Que faire...

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Kalles
Il en était un que l'on n'avait plus entendu depuis un petit moment et pour cause, il était filé. En effet, le dit Kalles avait profité de la confusion qui régnait alentour pour défaire le noeud qui le reliait au destrier. Il dissimula alors le second noeud de la corde qui retenait ses mains ensembles sous ses hardes et s'éloigna d'un pas assuré à la suite d'un serviteur.

Le dit serviteur entra dans le cellier de la maisonnée ou il perdit soudainement connaissance après que la corde susnommée fut appliquée non sans violence sur sa gorge, une main de chaque coté de la tête un peu comme on l'aurait fait d'une corde de piano si ceux ci avaient déjà étés inventés. Il le laissa alors évanoui, trancha ses liens à l'aide d'un couteau récupéré dans sa poche et lui ôta ses habits afin de les revêtir lui même, enfonçant un large chapeau sur son crâne pour dissimuler quelque peu son visage.

Il sortit alors alors du cellier tête baissée et avança prestement vers la sortie marmonnant une chanson pour se redonner du courage:


*Dans notre ville est venu
Un fameux joueur de luth.
Il a mis sur sa boutique,
Pour attirer la pratique :
A l’auberge de l’écu,
On apprend à jouer de l’épinette,
A l’auberge de l’écu,
On apprend à jouer du ...


*Aucune idée de l'auteur.
--L_ostrogoth


L'ostrogoth était sur son cheval, tenant la corde qui enserraient les poignets de Kalles entre ses mains en même temps que les rennes de son cheval. Il lança un regard au prisonnier quand Ka manqua de partir, se disant qu'il devrait galoper le gars, mais Ka fût alors interrompu par un courrier...

Le bourru grommela, pas trop fort. Puis Ka commença à raconter tout pleins d'histoires dont lui n'avait aucune idée à Asarine. Il soupira et leva les yeux au ciel, se réajustant sur sa selle, prêt à attendre un moment.

Le jeune Ewen arriva alors, L'Ostro le salua, et grogna à nouveau légèrement de n'avoir rien en retour à l'exception d'un regard. Un nouveau soupir, z'allaient sûrement encore discutailler un moment alors il se prostra encore un peu plus. A un moment, Ka s'exclama envers lui et il se secoua le bidon afin de lui obéir;


K: "L'Ostro ! Va chercher un cheval pour Ewen
L'Ostro; "Oui"

IL se retourna alors et regarda derrière lui pour réveiller l'autre qui devait sûrement s'être à moitié endormi aussi. Et là...stupeur et effroi ! Il n'était plus là et c'était une corde dans le vide qu'il tira jusqu'à lui... Ka n'avait rien vu...ouf trop concentré dans ses explications... Il descendit de son cheval et partit à triple vitesse en direction des écuries, avant de s'arrêter derrière le coin du bâtiment et souffla, panique! quoi faire! Où avait-il filé ce guguss! Comment aurait réfléchi Ka ...? Le type voulait entrer...Il voulait piquer un truc? Il lui fallait vite retourner voir dans le bâtiment..Mais la seule porte c'était la porte d'entrée ... Et ils causaient là devant... Le cellier !!! Vite il fallait faire le tour du bâtiment....

Hops au trot...fallait faire tout le tour du bâtiment... la transpiration dégoulinait sur ses tempes. En arrivant près du cellier il croisa alors un homme habillé comme un page mais au chapeau un peu trop grand, qui chantonnait...
Oh toi ! Tu as pas vu un gars qui pisse un peu l'sang et habillé comme un vagabond dans l'coin? Il devait filer comme un lapin ou chercher à se planquer..
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