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[RP] Châtiment pour le Gouverneur

Justine
- Me *hic* boucher les na *hic* rines tout en bu *hic* vant de l' *hic* eau ?? Ha ? *hic* et ça *hic* votre as *hic* tuce ? On m'a *hic* appris surtout à *hic* lever le *hic* bras en l'air tout en *hic* buvant ! *hic*

Elle n'eut pas le temps d'avaler le liquide qu'il lui présentait que déjà il sortait et la surprise de son annonce lui coupa net son hoquet ! Libre ! Il l'a libérait !

Bouche bée, elle contempla la porte, ou du moins ce que l'on pouvait apercevoir au delà. Une autre pièce, un escalier plus loin. Elle se pencha légèrement sur le côté, n'apercevant plus l'homme. Alors, elle se hâta de récupérer son rouleau à pâtisserie, le fourra à la va vite ainsi que sa gourde dans sa besace, en espérant qu'il ne change pas d'avis et sortit de la pièce, sans aucun regard et encore moins de regrets. Qu'avait-elle donc pu dire qui avait fait changer le vent en sa faveur ? Son regard lorsqu'elle eut fini de parler s'était mué en une sorte de pitié, presqu'avec attendrissement. Elle dévala les marches quatre à quatre, enfin trois à trois, son 36 ne lui permettait pas d'enjamber autant de marches à la fois contrairement au 44 de son Kadamour.

A l'étage du dessous elle fit une très courte pause, son regard enrobant d'un coup la pièce un peu crasseuse qui tenait lieu de salle de séjour, de cuisine, de chambre à coucher, d'abris de bois, de cellier, de grange, d'étable. Un mouton bêla dans un coin, attaché près de sa mangeoire, et une envie soudaine la prit.

Elle se jeta presque sur lui, défit le noeud de la corde, le tira et sortit aussitôt dans la rue. La lumière des rayons flamboyants lui firent papillonner des yeux, un coup d'oeil à droite, un autre à gauche, et suivant son instinct remonta la ruelle vers le Nord, trainant derrière elle l'animal qui fleurait bon la mouise tout fraîche tout en lui parlant à voix assez basse.


- Toi aussi tu seras libre bientôt mon petit. Je te ferai un grand enclos, un abri, et tu pourras respirer au grand air chaque jour que Notre Créateur te permettra de vivre. Aller, viens, nous devons retrouver mon Promis...

Elle marcha ainsi un long moment, affamée, mais de cela elle en avait l'us jusqu'à arriver sur une place où trônait une fontaine. Après avoir laisser le mouton étancher sa soif, elle s'y assit sur le rebord, sans prendre garde au fait que sa jupe sur son fondement absorbait le trop plein d'eau qui débordait de la grande vasque. Le soleil presque couchant faisait danser les silhouettes des gens qui se rentraient chez eux avant le crépuscule. Elle resta là un moment, pour se remettre des ses émois et penser à ces évènements vécus malgré elle.
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Ka_devirieux
Le Devirieux emmena donc le groupe qu'il menait vers le Nord. L'ascension de la crête dont il avait parlé quelques peu auparavant aurait pu paraître plus qu'aisée pour un montagnard tel que lui, mais la fatigue, le manque de sommeil et de nourriture qui les épuisaient rendaient bien plus difficile cette exercice. Heureusement, chaque petit arrêt pour faire des recherches dans les villages leur permettaient de se rassasier en eau à chaque arrêt. Une fois grimpé la haut, la descente ne fût pas pour autant plus facile. Lancez les chevaux dans une pente si raide aurait juste suffit à ce qu'ils se cassent une patte. Ils durent donc descendre de monture et entamer la descente à pied, les animaux à la longe, en veillant eux-mêmes à ne pas se tordre une cheville dans l'exercice. Cela leur prit en tout et pour deux bonnes heures pour faire une distance d'à peine quelques lieues. Maintenant descendu, Fier-Barbe emmena son groupe jusqu'au centre du village, et entendait les soupirs et les râles des personnes qui étaient avec lui et que la fatigue gagnait aussi. Il se retourna vers eux pour voir leur visage, et leur dit; Après celui-ci nous irons nous reposer les amis...Sinon ce sera nous qu'il faudra rechercher.. Et à ces mots, sa vue frappa sur une chevelure blonde qui se tenait non loin de la fontaine vers laquelle il se dirigeait en premier, accompagnée d'un...D'un mouton... Là, les talons du Devirieux frappèrent les flancs de son destrier qui démarra pour le dernier sprint. Plus il se rapprochait et plus il distinguait la silhouette et les traits de Justine. Avant d'arriver à sa hauteur, il tourna la tête et hurla à l'attention de ses compagnons; C'est elle!
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Ninoua
Ils avaient inspecté le moindre recoin des faubourgs, le moindre brin d'herbe des chemins reliant Dié aux villages alentours. Tous étaient harassés, cavaliers et montures, et pourtant il ne fallait pas mollir. Ninoua devinait l'angoisse qui étreignait le coeur du montagnard et qui tirait leurs traits à tous. Même son estomac était trop noué pour grogner sa faim. Depuis combien de temps n'avait-elle rien avalé sinon l'eau froide d'une fontaine. La poussière des chemins lui piquait les yeux autant que la fatigue, elle qui avait fait la route depuis Briançon sans s'accorder de repos.

Maintenant Marignarc ! Traversons le col directement nous n'avons pas le temps de le contourner! En route!

Et la Dame de Prunières de presser les flancs de sa jument pour la pousser à la suite de la monture du Fier Barbe.
Le village se trouvait de l'autre côté de la crête qui se dressait devant leurs yeux. Mais l'amour ne déplaçait-il pas les montagnes ? La troupe s'engagea donc dans la longue ascension du col. Ninoua gardait un oeil sur son suzerain, soucieuse, et lui passa sa gourde d'eau lorsque la sienne fut tarie.
Au sommet de la crête, Marignarc leur apparu. Le chemin se fit si escarpé qu'ils durent mettre pied à terre. La jeune femme avait les jambes en coton d'avoir chevauché si longtemps et manqua plusieurs fois glisser sur un pierrier vicieux.

Arrivés au bout de leur périple, ils entrèrent dans la bourgade à cheval. Les yeux bleus de la Briançonnaise reprirent leur ballet, scrutant chaque ruelle à la recherche de Justine, quand soudain, Ka élança son destrier au galop. Elle l'imita sans comprendre ce qu'il avait vu quand il se retourna pour s'écrier


C'est elle!

Le coeur de la brune se gonfla de joie mais son esprit éreinté ne céda au soulagement qu'un bref instant. Justine. Seule. C'était presque trop beau pour être vrai ! Et si c'était un piège ?

Ka ! Attends !

Mais c'était trop tard, rien ne pouvait plus arrêter la course du barbu. Ninoua talonna sa jument et dépassa son suzerain, les yeux braqués sur les maisons alentours, les fenêtres, les toits, guettant la moindre pointe de flèche, le plus petit signe qui signifierait l'embuscade. Elle connaissait les menaces qui pesaient sur son suzerain, et Justine faisait assurément l'appât idéal. Pendant que Ka sautait au bas de sa monture pour serrer sa promise dans ses bras, la montagnarde stoppa sa jument devant eux, comme un rempart face a une éventuelle attaque, tous ses sens en alerte.
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Justine
Un grand cri la fit sursauter, elle faillit lâcher la corde dont l'une des extrémités retenait le mouton, ce qu'elle fit finalement pour enlacer son tendre qui se ruait sur elle. Le baiser fut fou fou fou, de mémoire de mouton on avait jamais vu telles embrassades ! Puis en riant elle se recula un peu, fit un tour sur elle-même, bras toujours levés, sans avoir nullement conscience que presque toutes ses épaisseurs de jupons sur son fondement était trempés

- Je vais bien mon tendre ! Voyez !

Elle récupéra le bout de l'attache de l'animal au sol puis se tourna vers Ninoua qui semblait fort inquiète, alla l'embrasser aussi et s'adressa aux deux...


- Il m'a libérée, l'homme là... celui qui m'a enlevée... je vous raconterai, mais tout va bien maintenant, et puis je ramène un mouton, il faudra lui donner un nom, et on ne le mangera pas hein, promettez-le moi Kadamour ! C'est un rescapé, comme moi...
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Ka_devirieux
Après la cavalcade jusqu'à elle, c'est à peine si Ka n'avait pas sauté en bas de sa monture pour attraper Justine dans ses bras et ensuite lui rouler une de ces pelles d'enfer. Il ne serait pas abusé de nommer cela carrément une "tracto-pelle" vu qu'il la souleva de par son etreinte. Il la relacha alors lorsque Ninoua les eurent rejoint, et admira sa douce, saine et sauve.

Pardi mais il vous a relaché dans une fontaine vous êtes trempée! A ces mots il retira son mantel pour lui passer autour de la taille. Puis il lorgna le mouton. Ne pas le manger ..D'accord mais nous pouvons utiliser sa laine tout de même... Puis il réfléchit quelques instants; Et si nous l'appelions Québabe?
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Justine
- Ha ?

Elle se retourna sur son fessier et admira la teinte plus foncée de la jupe du dessus...

- Ha oui... toute mouillée... Pas grave ça sèchera vite avec ces chaleurs là !

Elle apprécia le geste qu'il fit pour la cacher de son habit et le remercia d'un autre baiser tout tendre cette fois-ci et lui répondit


- Le tondre, oui bien sûr, je vous tricoterai des moufles et une toque pour cette hiver mon Tendre, ainsi que des pantoufles chaudes. Et une écharpe pour l'Ostrogoth aussi.


Elle réfléchit quelques instant sur le nom qu'il venait de proposer pour leur mouton...


- Québabe... très joli, ça me plait, et me fait penser que j'ai grand faim, je ne sais pas pourquoi...

Après s'être blottie contre son promis, une autre question lui vint à l'esprit...

- Dites-moi mon Kadamour, auriez-vous récupérer ma jument ? Elle était à l'auberge avant que ce bandit ne m'enlève... Ho et promettez-moi autre chose ! Que nous ferons payer cet acte horrible à cette barbare helvète ! Celle qui a commandité tout ça ! Cette femme est tout simplement monstrueuse, sans coeur, sans foy, ni loy !
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Ka_devirieux
Votre jument !? Aheuuuuuu... Je n'y ai pas vraiment pensé à vrai dire...nous n'avons pas dormi depuis que votre disparition...Mais nous la retrouverons! Quant à cette hérétique ne vous inquiétez guère...Ma promesse était de lui trouer la peau si quelconque malheur vous arrivait..Son poing se serrait à ces mots et j'irai jusqu'au confins de l’Helvétie quand nous le pourrons pour tenir cette parole...

Mais en attendant rentrons! Nous nous arrêterons dans la première auberge que nous trouverons pour nous reposer car nous en avons grand besoin...


A ces mots il tira sur les rennes de sa monture pour la rapprocher, et monta sur son dos en tendant la main à Justine pour l'aider à se hisser. Tout en grommelant dans sa barbe

Et nous irons prier à Saint-Antoine pour que mon vœu soit exaucé; que ces hérétiques attrapent la gale et des petits bras pour ne pas pouvoir se gratter !
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