[RP] Le Pom, il peut pas s'empêcher de couper du bois

Cmmjd

Ayant repris la route, Camille ne pouvait s'empêcher de méditer sur les propos d'Pom ...
"un grand travail pour toi" qu'il avait dit .. Mhm .. Tss ! Comme si c'était son genre d'être feignante, nah mais oh ! Elle en avait coupé du bois elle aussi .. souvent .. parfois .. il y a quelque temps .. ! Eh elle le faisait super bien en plus ! Mhm ..

Ainsi, pOur rétablir la vérité dans l'esprit de Pom elle l'interrompit dans sa chanson - désolée - et commença à dire, pensant à l'immense arbre qu'il fallait couper, le temps que cela mettrait s'ils n'étaient que deux, et donc le temps qui s'écoulerait avant qu'elle puisse goûter "les autres produits locaux": Tu sais Pom .. au pire, je peux finir la gourde, comme ça on aura plus rien à porter et euh .. vous aidez à couper du bois .. avec .. mhm .. mon épée ! Ou sinon, je peux, toujours dans l'éventualité où je nous soulage de la gourde, vous relayez avec vos haches quand vous êtes un peu fatiguée .. Passke tu sais, je coupe super bien du bois .. enfin .. du moins j'en ai déjà coupé ! finit-elle avec un grand sourire avant d'ajouter Et euh .. dites les hommes, on va encore marcher longtemps comme cha ?
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Pomdunor

Wil continuait à avancer, sans détourner son regard. Soit il savait vraiment où ils se rendaient et s'y dirigeait directement soit il était complétement perdu mais ne désirait nullement le laisser paraitre. De toute façon, Pom ne pouvait que lui faire confiance, il le suivait donc sans hésitation.

A ses côtés, Camille semblait donner des signes d'impatience. Faut dire que sa chevelure commençait à être vraiment désordonnée, ses mèches châtains ne cessant de voltiger devant ses yeux.

Alors que la jeune fille lui tendait la gourde, Pom s'en saisit, presque machinalement, c'est vrai que marcher ça donne soif, d'ailleurs tout donne soif mais cette excuse lui plaisait bien pour le moment et but la dernière gorgée. Quoi, la dernière gorgée, déjà alors que Wil et lui-même n'avaient fait qu'y effleurer leurs lèvres. Il regarda Camille, amusé plus que suspicieux.

D'accord Camille, te donner la gourde pour qu'elle reste sous ta responsabilité n'est certainement pas à la mesure de tes talents. Tu veux couper du bois, soit ! Tu vas nous montrer que la belle épée en acier trempée qui pend à ton ceinturon, cette épée si rutilante, n'est pas qu'un simple jouet d'apparat et que tu sais la manier avec puissance et précision. On te laissera l'honneur d'entamer l'arbre, histoire de... heuhhh... voir tes capacités.

Par contre, moi, je peux pas te dire jusqu'où qu'on va, seul Wil le sait et il est tellement concentré sur la piste que rien ne semble le distraire, pour le moment.

Il regarda l'apiculteur, interrogatif car il commençait quand même à douter du don d'orientation de Wil.
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Wilus

Wilus avait fini de rêver puis repris ces esprit en se demandant où Pom avait trouvé cette boisson ...

Il se disait qu'il avait prit une bouteille d'eau vie de poire qu'il sortira plus tard car Pom risquerait de tomber le nez dedans et de ne plus savoir couper le gros chêne qu'il avait repéré il y'a peu..

Oh vous trainez !

Avancez plus vite au lieux de discutailler comme des donzelles !

Wilus se mit à rire puis continua d'avancer le torse gonflé montrant que pour un vieil homme il avait encore bien du courage.

C'est en arrivant prêt d'une boulot qui l'avait pris soin de marqué avec un morceau de tissu pour se repérer , qu'il aperçois le gros chêne devant lui.

Avec un rire moqueur , il montra un jeune chêne à Pom

Ca ira pour le couper celui-la? Tu ne risque pas de te fatiguer? Il se mit à rire

Il reprit son sérieux puis lui montra le gros chêne plus loin

Je te taquinais mon ami , allons y , on va l'abattre après j'vous offre à boire !

Cmmjd

Boudieu .. montrer mes capacités .. mais dans quoi j'me suis encore embarquée moi ... fiou .. ! Inquiète, la jeune femme regardait autour d'elle, cherchant un moyen de se défiler, l'air de rien, et d'échapper ainsi au ridicule qui allait bientôt la couvrir. Bin vi, c'est qu'elle ne s'était jamais servie de son épée la pauvre - mise à part pour "pourfendre" des araignées et ainsi sauver la vie de nombreuses personnes - et elle se demandait donc comment elle allait pouvoir faire bonne figure.

Pis vala que le vieux Wilus trouvait qu'ils avançaient pas assez vite !! Comment voulait-il qu'elle avance plus ? Qui pouvait avoir envie de se couvrir de honte, une nouvelle fois ? Pas elle, ça lui arrivait bien trop souvent ces derniers temps .. !!

Peut-être pouvait-elle faire semblant d'avoir perdu son épée .. La jeter dans un des buissons qu'elle apercevait à une petite distance ..
Mais arrivée près du fameux buissons alors qu'elle tentait de détacher discrètement la ceinture elle remarqua que POm était en train de l'observer, sourit donc légèrement en rosissant, puis dit en marmonnant : C'pas c'que tu crois hein .. ça me serrait juste un peu trop .. hem

Et tandis qu'elle mentait aussi mal que possible, Wilus s'arrêta en pointant d'abord un tit truc tout ridicule .. un tit asticot d'arbre .. et se moqua gentiment de POm, ce qui ne put que la faire sourire en lui faisait oublier pendant un court instant que bientôt, ce serait d'elle qu'on se moquerait .. Fiou elle était pas pressée .. et son sang ne fit qu'un tour quand elle vit le monstre qu'il fallait réellement abattre ..

Mais .. mais ! il est trop ... beau pour qu'on le tue le pauvre ! Z'avez pas pitié, bande de sauvages sans cœur ? s'exclama t-elle dans une dernière tentative pour échapper à la honte.

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Pomdunor

Non mais, v'la qu'il dit qu'on traîne !

C'est point vrai, Wil, on traîne pas, on organise le travail. On prévoit l'avenir, on prépare le terrain, on répartit les tâches. Si c'est ça ce que t'appelles discutailler ! Tiens, je suis sur que même tes abeilles elles discutent en butinant.

N'empêche qu'ils accélèrent un peu l'allure, histoire de pas mécontenter le vieux. Les vieux, c'est que ça a des habitudes, des manies même, faut pas les perturber sinon ils deviennent ronchons, comme dirait Chpiot.

Qu'est-ce qu'elle a Camille à zieuter les buissons ? P'tète que le cidre lui fait de l'effet. Bin vi, v'la qu'elle commence à détacher sa ceinture. Je m'en va regarder ailleurs, je voudrais point la déranger.

Mais non, la jeune fille stoppa son geste et donna une excuse, excuse qui étonna un peu le rouquin.

Mais non, Camille, tu bedonnes pas encore, tu pourras encore boire beaucoup de bière !

Pi v'la Wilus qui pile net, face à un énorme buisson.

Cré nom, le voila qui se met à blaguer. Ou alors il est fou. Tout ce voyage pour ça ?

Il commençait à sortir sa dague, la hache ou la scie auraient servi à rien quand Wil reprit son sérieux et montra un chêne, un énorme chêne a la ramure respectable, au tronc bien droit. Une vraie usine à planches, un régal pour les charpentiers.

Il allait se précipiter quand le cœur de Camille se mit à battre si fort qu'elle en cria.

Mah non, Camille, ça n'est qu'un arbre. D'accord il est beau, il est grand mais il ne peut pas faire de mal. A moins que...

T'as peut-être raison, vaudrait mieux s'en assurer. Wil et moi, on va faire le tour de la clairière pour vérifier que nul ne risque quoi que ce soit quand il choiera. Pourrait y avoir des amoureux, des lapins ou des sangliers qui se reposent sous son ombre.

De ton côté, avec ton épée, commence à l'entailler de toutes tes forces. N'aies pas peur de faire du bruit, faut en faire sortir les écureuils, les oiseaux et sa Dryade.

Il commença à farfouiller dans les fourrés, observant du coin de l'œil Camille.
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Cmmjd

Vala, le moment fatidique était arrivé, il lui fallait assassiner le pauvre arbre qui lui avait rien fait .. Elle s'approcha donc doucement du grand chêne, trainant presque des pieds tandis que Wil et Pom étaient partis chacun de leur côté fouiller les alentours ..

Arrivée devant l'arbre, elle leva la tête impressionnée par sa taille, commença par détacher cette fois ci complètement la ceinture qui tenait le fourreau dans lequel était rangée son épée, puis posa le tout au sol, se disant que ce serait plus pratique de grimper à l'arbre pour en chasser les z'oiseaux et les écureuils ainsi .. Cependant, la brunette s'apperçut rapidement après quelques tentatives ratées qu'il n'y avait pas assez de prise sur cette arbre pour grimper .. et soupira en voyant les écureuils la zieuter de manière perplexe.

Allez, allez oust !! dit-elle en faisant de grand geste avec ses bras Faut pas restez là ! oust oust !! je veux poa vous faire de mal moi .. ajouta t-elle plus bas.

Haussant les épaules l'air de dire "bin tant pis, si vous voulez poa m'écouter hein" - le disant sûrement d'ailleurs à voix haute - la jeune femme ramassa son épée et l'empoigna des deux mains ..

Retenant sa respiration et fermant les yeux, elle la releva et frappa de toute sa - petite - force contre le gros chêne. Rouvrant les yeux, elle sourit de voir que son épée était encore entière et que le chêne était un peu entaillé. Contente, elle recommença ainsi une dizaine de fois - ou du moins c'est ce dont elle eut l'impression - , y mettant à chaque fois toute sa force jusqu'à ce que son épée reste coincée dans le tronc.

Arf ! mais euuuh ! rend moi mon épée e'spèce de méchant chêne !! Grogna t-elle en tirant de toute ses forces pour retirer son épée de là.

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Pomdunor

Wilus s'étant dirigé vers le nord-est, Pom prit donc celle du nord-ouest et commença à battre les fourrés avec son grand bâton, un bâton qu'il avait usiné lui-même, une de ses premières œuvres de charpentier. Une souris prit le large en silence, si silencieusement que Pom ne la vit pas. Ce qui attira son œil fut plutôt la grosse laie qui le regardait d'un air mauvais.

Cré nom, j'espère qu'il n'y a point de marcassins ! Il cessa tout mouvement et regarda le gros cochon sauvage droit dans les yeux, épreuve d'intimidation dans laquelle Pom était sur de perdre.

Boiiiiiingggg !

Ça y est, Camille a commencé à cogner sur le vieux chêne pensa Pom.

Ce bruit inhabituel qui se répéta plusieurs fois déstabilisa la femelle sanglier qui détourna son regard en direction du bruit.

Quand retentit Arf ! mais euuuh ! rend moi mon épée e'spèce de méchant chêne !! , la grosse bête fut prise d'une peur incommensurable et s'enfuit à toute vitesse dans le sous-bois. Pom courut immédiatement en direction de Camille, se demandant ce qui se passait. Voyant la demoiselle essayant de récupérer sa lame brillante, le rouquin la prit par les épaules et l'aida dans sa démarche, tirant de toutes ses forces.

Et ce qui devait arriver arriva. Pom tomba à la renverse, amortissant la chute de Camille qui lui tomba dessus, lâchant l'épée qui s'envola haut dans le ciel.
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Cmmjd

Arrrrf grr grrr s'greugneugneu tu vas céder maudite épée ! pestait à mi-voix la jeune femme qui s'acharnait à tirer son épée, et qui commençait à fatiguer quand une POm vint à son renfort.

Elle sourit, se disant qu'à deux, ils devraient y arriver plus facilement, et en effet, ce fut beaucoup plus facile, puisqu'après un temps qu'elle estima relativement court, l'épée fut libérée et, pris par surprise, ils tombèrent tout deux en arrière, arf !

Le pire, c'est que la brunette s'écroula sur le Pom, et grimaça, espérant ne pas l'avoir écrasé, ou pire assommé, bien qu'elle ne fasse pas partie - et de loin - de la catégorie poids lourd. Euh, ça va P.. ne put-elle achever. En effet, bien que la jeune femme eût adoré pouvoir s'assurer dès lors de l'état de son matelas, une chose plus grave les menaçait : son épée, qui, après avoir pris son envol dans les airs, retombait de manière inquiétante vers eux. ArF ! roule Pom, vite ! dit-elle avec précipitation roulant sur le côté en le tirant de suite après par la manche.

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Pomdunor

L'épée était partie bien haut, bien droit, dans le ciel, telle une fusée. mais comme la pomme qui tombe du pommier, la loi de la pesanteur ne tarda pas à agir sur la lame affilée. Lentement, elle ralentit puis s'arrêta comme hésitante puis, semblant s'intéresser à la brunette et au rouquin allongés sur le sol, modifia sa trajectoire et les prit pour cible.

Écoutant Camille, Pom roula sur le côté d'autant qu'elle le poussait avec vigueur. Ils roulèrent quelques secondes avant de se retrouver côte à côte, bras dessus bras dessous, ayant soulevé tant de feuilles autour d'eux qu'ils en eurent la vue brouillée.

Et justement, l'épée retombante choisit cet endroit pour prendre contact avec le sol. Frôlant les peaux des deux jeunes gens, l'épée traversa le tissu des manches, la gauche pour Camille, la droite pour Pom et s'enfonça jusqu'à la garde dans la terre humifère. Camille et Pom étaient cloués au sol par une imitation d'Excalibur.

Pom, après avoir vainement tenté d'approcher sa main gauche du pommeau de l'épée, regarda la jeune fille et lui dit :

Ton épée est encore coincée, ça lui arrive souvent ? En tout cas, si t'arrives pas à la bouger, je crois que nous allons devoir attendre le retour de Wil ou nous préparer à regarder longtemps les nuages défiler dans le ciel.
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Wilus

Wilus était parti examiner les alentours que soudain il aperçu un attroupement d'abeille qu'il décida de se poser un moment pour regarder.

On était quand Février que wilus se demandait pour qu'elle raison les abeilles étaient déjà de retour , peut être que la saison était précoce et il décida de s'attarder pour observer ce phénomène tout en oubliant Pom et Camille ...

Cmmjd

La jeune femme pensait les avoir "sauvé" quand elle eut la désagréable surprise de voir l'épée tomber près d'eux, trop près, et les toucher presque - les touchant d'ailleurs en un sens, puisque leur vêtement en furent transpersés. Son cœur battit très fort, et il lui fallut d'abord reprendre ses esprits avant de sourire en entendant Pom.

Si ça lui arrive souvent .. Fiou ! J'en sais rien moi mais en tout cas aujourd'hui .. elle m'en veut.. Hem .. bin on a eut chaud en tout cas dit -elle se demandant comment elle allait bien pouvoir enlever son épée, elle, si même Pom n'avait pas réussit ! Elle le regarda Boa, il va bien finir par revenir Wilus .. Pis elle ajouta plus bas Et c'est sympathique de regarder les nuages ..
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Pomdunor

Pom regardait Camille, essayant de lire dans son regard jusqu'au fond de son esprit. Elle était allongée près de lui, entravée, m'enfin son bras prisonnier frôlant le sien empêchait la jeune fille de bouger à sa guise. Elle qui aimait tant le mouvement, elle se retrouvait immobilisée.

Pom trouvait étrange son fatalisme, inhabituel, contraire à la nature de la demoiselle.

Bin vi, il va bientôt revenir, le gars Wil. On va pas essayer de se débattre, c'est que les vêtements ça coute cher, je voudrais point abimer ma manche et je connais point de bonne couturière dans le coin. Une excellente cuisinière, une adorable tavernière, de charmantes compagnes de boisson, il y en a à Compiègne. Mais une couturière, cré nom, j'en vois point.

Écoutant les conseils de Camille, il dirigea son regard vers les cieux, le soleil n'était pas encore à son zénith mais était déjà resplendissant dans cet azur parsemé de moutons blancs.

Dis Camille, sais-tu s'il y a des loups dans cette forêt ?

Près de lui, sa sacoche ornée d'un loup et d'un agneau lui avait fait venir cette question. Si les moutons étaient dans le ciel, où pouvait bien être le loup ?
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Cmmjd

Camille écoutait Pom parler, s'disant que si y'en avait des gens qui tissaient, deux femmes déjà de sa connaissance, mais bon sûrement que Pom avait pas eu la chance de les rencontrer.

Mais quand ce dernier lui demanda s'il y avait des loups dans la forêt, la jeune femme se crispa légèrement euh .. non, pourquoi voudrais tu qu'il y ait des loups .. dit la jeune femme en regardant anxieusement autour d'elle, et tentant de se calmer en se souvenant de ce que lui avait raconter Pupuce il y avait longteeeeeeeeeeemps .. C'pas méchant hein les loups de toute façon .. au pire si on en croise un .. j'espère juste qu'il va pas croire qu'on est mort .. ou qu'il aura pas faim .. ou du moins qu'il aura plus peur que nous .. Dis j'fais peur hein Pom ? j'fais peur hein ? enchainait la brunette presque sans respirer - pas qu'elle soit inquiète bien sûr, elle n'a jamais peur la Camille, jamais jamais. C'est bien pour cela d'ailleurs quand voyant les fourrés remuer elle regarda Pom paniquée puis s'acharna sur l'épée pour la faire céder, s'épuisant dessus en ne lachant pas des yeux les fourrés.

C'est alors qu'un bruit énorme se fit entendre et qu'une laie gigantesque se tint devant eux, les fixant de son regard vil.

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Pomdunor

C'est alors qu'un bruit énorme se fit entendre et qu'une laie gigantesque se tint devant eux, les fixant de son regard vil.

Plus la peine de penser à des risques imaginaires, de jouer à se faire des peurs intenses. Il n'était plus temps, un monstre se tenait face à eux. Que pouvait don c désirer cette grosse bête. Était-ce leur odeur qui la dérangeait, faisaient-ils trop de bruit ? Peu importe, le temps urgeait, la bébête piétinait la terre prête à foncer.

De son bras libre, Pom attrapa sa besace, réussit à l'ouvrir et en sortit une ...

Je ne vois que ceci comme solution. Elle est surement idiote mais rien d'autre ne me vient à l'esprit. Si ceci échoue, nous sommes bons pour rejoindre les moutons blancs qui paissent paisiblement dans le ciel.

... pomme, bien mure. De ses dents Pom en arracha un morceau et enfonça le reste sur le pommeau de l'épée qui les retenait prisonniers. Une prière vint à l'esprit du rouquin.

Cré nom, une POMme posée sur un POMmeau d'épée par la main de POM, c'est un signe de Christos. Ari est avec nous.

Puis il attrapa le bout du fruit qu'il avait en bouche et le jeta en direction de la grosse cochonne sauvage.

Tiens, tite bête, voila de quoi te sustenter.

Restait à espérer que l'odeur de la pomme détourna son attention de Camille et Pom, allongés de chaque coté.
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Cmmjd

Citation:

Tiens, tite bête, voila de quoi te sustenter.

dixit le Pom. La jeune femme, elle, leva un sourcil se disant tite bête tite bête, faut le dire trèèès trèèès vite, mais ne lâcha pas la grosse bête des yeux, observant sa réaction face à la pomme que le roux venait de lui lancer.

Pendant quelques minutes, la brunette pensa que la solution de Pom était la bonne. En effet, la laie se mit à renifler le bout d'pomme, semblant les oublier par la même occasion. Malheureusement pour eux deux, le morceau fut mis en bouche, avalé, sûrement digéré dans le même moment, et la laie se remit à les fixer, s'avançant doucement - comme intriguée - vers eux.

Camille lâcha donc des yeux le monstre sur patte pendant quelques secondes pour tourner la tête vers Pom Euh .. Tu .. n'aurais pas d'autres pommes sur toi ? Comme .. beaucoup de pommes ?? Histoire de la nourrir et .. de l'assommer si possible !! demanda-t-elle avec espoir.
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Le Pom, il peut pas s'empêcher de couper du bois

Pomdunor

C'est qu'il est toujours matinal, le gars Pom. Y en a qu'aime bien leur lit mais pas lui. C'est qu'il a un peu mal au dos et que le matin il ne tient plus en position allongée.

Une 'tite soupe aux choux dans le ventre, un peu de cidre dans la gourde, la scie attachée à la ceinture et la hache à la main, il s'en allait sifflotant vers la grande forêt. Il sifflotait mais dans sa petite tête il ne pouvait se détacher d'une certaine pensée.

Personne lui en avait voulu mais après que les vapeurs aient quitté son esprit, il se rendait compte qu'il aurait pu agir différemment. Mais c'est toujours ainsi qu'on pense avec un peu de recul. Sur le moment, on se rend pas compte et on trouve pas la meilleure solution.

Et personne n'avait pensé à déplacer la table ! Voilà la réflexion qui avait mis le bon Pom dans cet état ce matin.

Cré nom, c'est point possible, quel bêtat que je fais ! C'était pourtant point compliqué. L'a bin raison la mère Chpiot.

Il est vrai que dans le feu de l'action, il n'avait pas vu d'autre solution que celle qu'il avait mise en œuvre. D'autant que Camille le soutenait du regard et de la parole. Pi elle avait toujours soif, la fillette. Fallait agir vite sinon ç'aurait été la crise.

Donc il se dirigeait vers la forêt, la hache en main. Fallait trouver un beau chêne, un chêne solide capable de faire de belles planches. Il se mit à la recherche de cette plante rare.
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Wilus

Wilus qui était prêt de ces ruches entendit des branches craqués , il aperçu un grand gaillard approcher des abeilles qui gardées le secteur.

C'est dans un élan que Wilus couru vers l'homme et le stopa.

éh messire ! Bien le bonjour !

N'avancé plus Messire, vous risquiez de vous faire piquer, mes abeilles surveillent l'entrée des ruches et c'est un moment primodiale en cette saison , elles s'accouplent pour la saison du soleil.

Il regarda l'homme attentif et se souvenu qu'il avait rencontré en taverne ce matin..

Que vous améne t'il par ici messire Pomdunor ?

Pomdunor

Pom avançait lentement, il observait les arbres avec attention, les uns après les autres, de bas juqu'en haut.

Cré nom, c'est quoi toutes ces bestioles qui me tournent autour ?

Il agitait la main, essayant d'éloigner les abeilles au vol bourdonnant qui s'approchaient trop près de son visage.

Quand soudain un bonhomme, tout de blanc vêtu, s'approcha de lui et le héla. Pom le reconnut, l'ayant rencontré il y a peu en taverne. Il avait d'ailleurs eu avec lui une conversation intéressante sur la vie des abeilles !

Bien le bonjour, messire Wilus ! Bin je suis à la recherche d'un beau chêne à abattre. Faut que je répare la table de la taverne municipale sinon y en une qui va me tirer les oreilles.

Il chassa une fois de plus une de ces mouches dorées qui semblaient aimer son odeur.

Je serais donc sur vos terres ? M'enfin, vos terres, plutôt celles de la Reine des abeilles et de ses sbires aux dards acérés. C'est ici qu'elles auraient élu domicile ?

Il se dit que s'il y avait des abeilles il est possible qu'il y ait du miel. Une dame récemment l'avait traité d'ours mal léché. Et les ours ça aime le miel !

P'tète que vous pourriez me montrer comment qu'elles font leur miel, ces bestioles !
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Wilus

Il regarda l'homme tout en souriant puis ramassa quelques brindilles et du bois sec .

Je vais vous faire découvrir la vie de mes abeilles mais je dois avant tout allumer un feu pour les enfumer .

Elles se calment quand elles sont pris par le fumée , j'ai découvert cela il y a peu et elles ne peuvent point piquer .

Aprés avoir allumé le feu feu , les abeilles semblaient être plus calme et disparaissaient au delà des ruches.

Venez avec moi messire , approchons nous lentement nous allons leur rendre une petite visite.

J'ai pris cet endroit pour la raison que j'ai trouvé une reine qui sortait du sol , j'ai pris soin de fabriquer ces ruches qui vont permettre à la colonie de produire du miel dans peu de temps...

Il ouvra une ruche délicatement puis se tourna vers le messire qui semblait apprécier la vie de ces bestioles comme il disait...

Regardez !
Pour l'instant elles se nourrissent de miel car c'est l'hiver et ça sera plus interessant quand les beaux jours reviendront

Prenez donc ce pot de miel , vous gouterez comme il est éxélent .

Pomdunor

Bon, voyons à se protéger le museau.

Pom cueillit une plante sauvage à la feuille impressionnante et commença à s'en servir comme d'un éventail, inquiet malgré les fumigations de Wilus. Cependant, les abeilles semblaient se calmer et voltigeaient moins souvent devant son visage.

Quand Wil ouvrit la ruche, le rouquin se pencha avec prudence, maintenant bien fermement la feuille devant son visage tout en regardant avec attention.

Comme ceci est étrange ! Mais que sont donc tous ces petits trous serrés les uns contre les autres ? On dirait une mosaïque, une cathédrale. Vos bestioles sont vraiment des artistes. Je serais cependant étonné que vous me disiez qu'elles ont fait cette merveille en l'honneur de Christos. A quoi cela peut-il bien leur servir ?
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Wilus

En regardant l'homme se couvrir le visage avec une feuille , Wilus ne pouvait se retenir de sourire.

Les abeilles qui gardaient la ruche étaient déjà disparus dans la forêt mais il savait qu'elles ne tarderaient pas a revenir pour reprendre leur rôle de Gardienne.

Messire, ce que je peux vous dire de mes recherches sur les abeilles sont encore flou .

Néanmoins , j'ai appris qu'il y avait différente abeilles.

La reine, c'est la mère de toutes les abeilles, elle assure le bon déroulement et la vie de la colonie. Elle est en quelque sorte notre Reine qui dirige nos terres...

Nous trouvons les ouvrières ,elles s' occupent de leur souveraine: la lèchent, la nettoient et la nourrissent .

Il cessa de parler un instant pour sortir sa pipe , il commença à tirer une bouffée puis continua...

Ce que vous regardez je les nome les magasinières. elles peuvent soit effectuer la transformation du nectar en miel soit avoir un rôle de gardiennes. Le nectar leur est apporté par les butineuses au retour des champs.

De plus, grâce au travail des ouvrières qui l'aspirent puis le recrachent, le nectar, ainsi mêlé à de la salive et des subtances inconnus, est prêt à être ensuite rangé dans des alvéoles spéciales. Il va se transformer en miel.
L'hiver venu, les abeilles puiseront dans ces réserves pour s'alimenter.

Il se tourna vers l'homme tout en lui disant

Nous devrions nous éloigner , les gardiennes vont revenir protéger le Château .

Pomdunor

Tout en suçant son doigt qu'il avait trempé dans le miel, il n'avait pas de cuillère sur lui, Pom écoutait avec attention les explications de l'apiculteur. Ces petites bêtes qui volaient dans tous les sens (d'ailleurs, gouter du miel si prêt d'elles ne devait pas être une bonne idée, elles semblaient vouloir embrasser affectueusement le rouquin désormais) semblaient presque intelligentes. Individuellement, elles paraissaient faibles mais collectivement leurs dards venimeux pouvaient mettre à mal la plupart de leurs prédateurs. Un peu comme la race humaine.

Ah, vous pensez qu'il y a du danger ! Bin si vous le dites, exilons-nous avant que les militaires reviennent.

Pom commença à marcher pour quitter l'emplacement des ruches tout en surveillant ses arrières.

Dites moi, Wil. Vous semblez bien connaître le coin. Savez-vous où je pourrais trouver une futaie susceptible de me fournir un beau chêne, un chêne dont le bois serait propice à la menuiserie ?

Il hésita puis continua.

Puis vous me semblez bien bâti vous aussi. Peut-être pourriez-vous m'aider dans ma tâche. Deux bucherons valent mieux qu'un et après nous pourront continuer nos causettes auprès d'une bonne bouteille.

Souriant, il poursuivit.

Et si ça se trouve, le bruit de nos cognées creusant le tronc de l'arbre attirera quelques donzelles en mal d'aventures et de conversations...
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Wilus

wilus terminait d'éteindre le feu puis suivi l'homme en s'éloignant des ruches..

Je ne me suis pas aventuré très loin dans cette immense forêt , je suis arrivé il y 'a peu ici.

En réfléchissant , Wilus se souvenu que son Ami Robin abattait de gros arbres pas très loin d'ici.

Je connais un endroit vers le nord , un ami y coupe du bois depuis plusieurs jours.Nous pouvons nous y rendre et trouver ce fameux arbre qui me serait utile si vous ne souhaitez pas le prendre en entier.

Il regarda l'homme en souriant

Et votre invitation pour boire votre breuvage ne sera point de refus.

Il montra du doigt la direction à prendre et les deux hommes s'enfilaient dans la forêt à la recherche de cet arbre

Pomdunor

Alors mon gars, allons y vers cet endroit où se trouve votre ami.

Tout en marchant, il réfléchissait. La tête de Wilus, il lui semblait bien l'avoir déjà aperçue lors d'un de ses précédents voyages. Et maintenant il remarquait cette hache qui pendait à la ceinture de l'homme en blanc.

Ça y est, je pense savoir, j'ai du le croiser dans une taverne de Sainte.

Maintenant qu'il avait résolu cet épineux problème, il avança l'esprit plus serein et commença à siffloter. Puis il se mit à chanter.

C’est la chanson
Des bûcherons,
Sciant,
Cognant,
Suant,
Soufflant.

Hardi, les gars !
Sur le coteau,
Ça n’est pas tous les jours dimanche !
Hardi, tirez fort sur le manche !
Faut bien gagner quelques rondelles
Et la besogne n’attend pas :
Nous, on n’est pas des aristos,
Nous, on fait pas dans la dentelle.

Il regarda Wilus, se demandant s'il allait reprendre avec lui. Il continua.

C’est la chanson
Des bûcherons,
Sciant,
Cognant,
Suant,
Soufflant.

Par tous les temps
Au fond du bois,
Qu’il pleuve, qu’il gèle ou qu’il vente,
D’un paletot on se contente ;
Et, s’il nous faut courber l’échine,
Et s’il nous faut serrer les dents,
C’est pas devant Monsieur François :
On n’est pas de ceux qui s’inclinent.

C’est la chanson
Des bûcherons,
Sciant,
Cognant,
Suant,
Soufflant.

Le soir fourbus,
Pas le temps, non,
De débiter mainte tirade,
Pas de temps pour la sérénade,
Avec Fanchon ou bien Linette,
On chante son bonheur menu :
Nos belles à nous, sous l’édredon,
Valent toutes leurs musiquettes.

C’est la chanson
Des bûcherons,
Sciant,
Cognant,
Suant,
Soufflant.

Mais de ce chêne où ce sapin
Qu’on vient d’abattre et qu’on ébranche,
Ne fera-t-on pas quatre planches
Quand trop usés, nous ne serons
Plus bons qu’à nous y allonger ?
Ultime écho, dernier refrain
De la chanson des bûcherons.
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La jeune femme se promenait dans la forêt de Compiègne comme à son habitude - bon, peut-être plus en été qu'en plein hiver, mais bon - afin de profiter de son début de journée avant de filer travailler .. D'ailleurs elle ne savait trop que faire aujourd'hui, n'ayant pas de hache, et la mairie n'en prêtant plus non plus, elle était bien embêtée pour couper du bois .. Après tout .. j'peux bien me reposer une journée .. je le mérite après avoir porté taaaaaaaant de sac de farines hier !! D'ailleurs je mériterais aussi à boire .. fiou ..

Ainsi pensant, le brunette continuait à avancer, sans trop savoir où elle se dirigeait, quand elle entendit du bruit .. ou plutôt deux voix d'hommes. Curieuse, elle décida de s'approcher, aperçut Pom et Wilus, et décida donc de les écouter - oui, c'est mal, et ?

"après nous pourront continuer nos causettes auprès d'une bonne bouteille."

Voilà qui devenait plus intéressant !! Elle sourit, et en les voyant reprendre la route, se mit à les suivre, plus ou moins discrètement, chantonnant ce que chantait le Pom, espérant pouvoir avoir le droit de boire, elle aussi.

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Pomdunor

Alors que Pom faisait retentir sa chanson, il lui semblait que la forêt devenait magique. Une douce mélodie semblait l'accompagner, rythmant ses paroles au gré du vent. Ceci ne pouvait être que l'œuvre de fées ou de dryades, êtres oh combien mystérieux que nul humain ne pouvait voir. Simplement parfois avaient-ils la chance de les entendre.

Pom n'osait se retourner, il se sentait suivi, presque traqué. Lui, d'habitude si téméraire, sentait tout le poids des mystères de la forêt champenoise tomber sur ses larges épaules. Ah ! Si il avait été dans sa forêt orléanaise, il aurait su ce qui se passait, là-bas il était chez lui. Mais ici tout était étrange et étranger, peut-être que l'influence de l'Artois si proche augmentait les différences.

Puis tout d'un coup, tout mystère disparut. Le vent avait tourné et désormais Eole lui apportait une fragrance qu'il avait pris l'habitude de sentir ces derniers jours. Un mélange subtil de houblon et de blé écrasé, avec une légère touche d'il ne savait quoi, peut-être une épice d'un pays lointain. il se doutait que la personne qui avait ce parfum si particulier ne pouvait être loin.

Wil, je crois que nous devrions nous reposer quelques instants. Nous avons assez marché et mon gosier est assoiffé. Je t'ai promis de gouter une bonne bouteille après l'effort mais je pense que nous pouvons devancer cet instant. Arrêtons nous et trinquons.

Il sortit sa gourde et la tendit à son nouvel ami.
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Camille suivait les deux hommes, contente de découvrir une fois encore la forêt de Compiègne .. Il faut dire qu'elle l'aimait cette forêt, s'y sentant libre et paisible, capable d'oublier tout ce qui pouvait lui ôter son sourire des lèvres.

Elle flânait donc tranquillement quand Pom s'arrêta d'un coup, dit quelque chose à Wilus - ce qu'elle ne put entendre, et sortit .. Non?! une gourde!
Était-elle pleine d'eau ? La jeune femme ne voulut y croire et sans y faire attention, attirée sans doute par l'objet tant chéri, oublia sa "discrétion" et se mit à découvert.

Boa .. maintenant .. c'trop tard, autant y aller, l'air de rien La brunette s'avança donc vers eux en prenant un air .. hem .. naturel au possible, et leur fit un graaaand sourire
OOh ! ça alors !! Pom, Wilus ! Mais que faites vous donc ici ? dit elle alors qu'elle voyait fort bien la hache que tenait POm..

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Alors que Pom reprenait la gourde que Wilus lui rendait tout en se rendant compte qu'il était passé du vouvoiement au tutoiement avec le brave apiculteur, il entendit des bruissements derrière lui aussitôt suivis par une voix qui les apostrophait.

J'en étais sur, dès qu'il y a matière à boire, elle ne manque pas à l'appel pensa-t-il alors qu'un grand sourire traversait son visage.

'jour Camille ! Tu te promènes seule dans les bois ? Viens donc te joindre à nous et boire un peu de ce cidre de chez moi. Pi ensuite, tu pourras nous aider à couper un chêne.

Il montra sa hache ainsi que celle de Wil.

Dommage que tu n'aies pas de hache toi aussi ! Mais je suis certain que tu trouveras de quoi te rendre utile. Suffisamment pour mériter le petit en-cas que l'on fera après l'effort.

Il lui tendit la gourde.

Mais avant, faut se donner des forces. Bois donc un coup, Camille !
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La jeune femme écoutait le Pom parler, les yeux pétillants de joie par moment, une moue plus perplexe à d'autres.. C'est qu'il attendait d'elle qu'elle participe ! Fiou .. ça devenait dur par ici de boire .. Arf mais de boire du cidre tout d'même .. C'est qu'elle adorait cela la Camille depuis qu'elle en avait goûté après un match de soule. Il s'agissait donc d'un dilemme pour la brune : boire et travailler, ou ne pas travailler et donc finir sa journée sans .. sans avoir goûté le sûrement délicieux breuvage..

C'est alors que Pom, dans un geste de tentation ignoble, lui tendit la gourde. Que faire à présent ? Elle ne pouvait décemment la refuser. Sans autre choix, elle la prit donc, en lui souriant, vaincue.

Après une gorgée elle ne put s'empêcher de pousser un long soupire de contentement et regarda Pom en se demandant si elle devait réellement rendre la gourde..

Mhm, puis-je ? interrogea t-elle avec de grands yeux suppliants et un tit sourire. Après tout, je peux me rendre utile en tenant la gourde de ces messieurs .. nan ?

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C'est quand la gourde quitta ses mains pour celles de Camille que Pom se rendit compte de son erreur. Une erreur grossière, digne d'un amateur, que dis-je, d'un débutant. S'il ne connaissait pas la jeune fille, il aurait été excusé. Mais il la connaissait, combien d'heures en taverne avait-il passé en sa compagnie, combien de tonneaux de bière l'avait-il vu vider ? On savait où ça commençait, on ne savait où ça s'arrêterait.

Mais la gourde avait changé de mains, Camille la tenait désormais. Quand les hommes le reverraient-ils ce précieux contenant ? Autant faire bonne mine, maintenant que le mal était fait.

Bien sur, Camille. Tu peux parfaitement gouter à ce cidre que j'ai produit de mes mains. J'ai gaulé, j'ai pressé, j'ai entonné ce produit de la pomme tout seul, comme un grand que je suis pour réaliser ce nectar que je pense, tu ne manqueras pas d'apprécier.

Ses lèvres se fendirent d'un immense sourire en pensant à Camille servant de porte-gourde alors que les hommes sueraient à la tâche.

T'as bin raison, rien que le fait de tenir la gourde à notre disposition sera un grand travail pour toi. Si nous arrivons à accomplir notre œuvre, faire tomber un chêne centenaire et le débiter en plusieurs dizaines de stères, nous pourrons continuer la dégustation de mes produits locaux.

Il tendit le doigt en direction de son sac décoré du loup et de l'agneau.

Elle a l'air de rien, cette besace mais elle est presque magique.

Il se releva alors, passa cette sacoche sur les épaules et invita ses amis à poursuivre.

Wil prit la tête du cortège, toujours vêtu de blanc, impressionnant ce blanc immaculé dans cette forêt aux tons hivernaux, suivi par Pom qui se remit à chantonner et par Camille, la gourde à la main.
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Wilus

Il reprit son sérieux puis lui montra le gros chêne plus loin

Je te taquinais mon ami , allons y , on va l'abattre après j'vous offre à boire !

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Wilus

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Citation:

Tiens, tite bête, voila de quoi te sustenter.

Pomdunor

Pom entendait Camille. Camille qui lui demandait s'il n'avait pas d'autres pommes dans sa besace. Bien sur que oui, il y avait de quoi remplir une grande tarte. Et il en avait deux autres dans la main. Mais Pom n'avait nulle envie de répondre, ce n'était pas le moment.

Il observait la laie qui avançait vers eux, l'air intriguée. Surtout ne pas bouger, ne pas respirer, ne plus se faire remarquer. Il espérait que Camille cesserait de parler et comprendrait.

La laie avançait, le mufle vrombissant, devenant de seconde en seconde plus grosse, plus immense, plus impressionnante. Les deux jeunes gens pouvaient désormais sentir son haleine chaude au dessus de leurs visages. Elle était sur eux.

Mais elle ne semblait pas intéressée par les deux humains, faibles créatures allongées sur le sol. Son regard passait entre eux et fixait le pommeau de l'épée fichée en terre sur lequel était enfoncée l'autre partie de la pomme.

C'était cette pomme qui attirait désormais l'attention de l'animal. Elle approchait, du museau tâtait le fruit, le soupesait puis d'un coup d'un seul elle l'avala, en même temps que le pommeau.

Et l'épée sortit de terre, libérant les manches de Camille et Pom, leur donnant à nouveau toute liberté dans leurs mouvements.

Pom se leva brusquement, criant en même temps Camille, vas-y, maintenant, c'est le moment, cours et grimpe dans un arbre ou fuis le plus loin possible ! Commençant sa course, il jeta les deux pommes qu'il tenait devant la laie, espérant que ces deux fruits détourneraient son attention une nouvelle fois.
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Après quelques minutes à attendre de voir quel sort l'attendait, la brune fut bien surprise en voyant comment la situation évolua. En quelques secondes, POm était debout et se mettait à déguerpir, l'enjoignant de faire de même.

Pestant légèrement la jeune femme regarda autour d'elle se demandant où aller .. Pis, voyant un arbre possédant des branches basses, elle courut vers lui, s'aidant de ses branches pour grimper dans les hauteurs. S'avançant sur une des branches qui semblait solide pour mieux voir, elle chercha des yeux Wilus, et POm, se demandant où qu'c'est qu'ils avaient filé. Ne voyant toujours rien et voulant remédier à cela, Camille s'avança encore un peu plus. Et ce qui devait arriver, arriva, la branche céda à moitié, laissant la jeune femme suspendue, les pieds dans l'vide. Arf .. c'pas mon jour .. tout ça pour boire ! Tss c'm'apprendra greugneugnait-elle tout en essayant de bouger le moins possible et se demandant combien de temps cette maudite branche allait encore tenir.

Pis faut dire qu'elle mangeait vite la grosse bête et qu'à la manière dont elle s'était rapprochée de l'arbre ça avait l'air de drôlement l'amuser une cruche suspendue à une branche ou ptet qu'elle pensait voir une pomme - pomme qui allait bientôt tomber d'son arbre. fiou .. et avec Wilus et POm de disparut .. suis fichue moi. pensa-t-elle avec un petit soupire.

Elle n'osait trop bouger mais se demandait cependant combien qu'il pouvait y avoir d'elle jusqu'au sol, se disant de toute façon que si la branche cédait elle rejoignait le monstre en bas .. Quelle idée d'être montée dans un arbre ! Elle aurait du le savoir pourtant avec le temps que la hauteur s'était pas pour elle.. ce n'était pas comme si elle n'était jamais tombée d'un truc en bois, comme une poutre.

Réfléchissant de son mieux, la brunette - ou blonde peut-être pour le coup - ne voyait vraiment pas quoi faire. Cherchant à se débarrasser d'un problème à la fois, la jeune femme entreprit donc premièrement de faire déguerpir le léviathan-terrestre-à-pattes-mangeur de pomme en dessous d'elle. Pour cela, elle se mit en quête d'un bruit pouvant faire fuir la bête. Mais quel bruit ? C'est bien simple, la jeune inconsciente se mit à imiter tout ce qu'elle connaissait : de la vache au coq, en passant par le mouton et le chat. Ah, elle n'oublia pas de pousser en grognement pour le moins "terrifiant" ce qui ne manqua pas de faire prendre les pattes à son coup à la bestiole. Héhé ! ça c'était fait .. Restait plus qu'à descendre de là .. sans rien c'casser..

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Pomdunor

Juste après avoir lancé les deux pommes devant la grosse bête, Pom attrapa sa besace et commença à s'enfuir, d'abord mettre ses fesses à l'abri. Pas qu'il soit pas courageux le Pom mais les femmes et les enfants d'abord, on voyait ça que dans les contes. P'tète qu'un jour il montera sur un grand cheval blanc, portant fièrement l'armure et tenant fermement son épée à deux mains. Mais ce jour n'était pas encore arrivé, fallait faire preuve de patience.

Donc le gars Pom, il partait droit devant, un seul but : une cachette. Mais au bout de quelques enjambées, il se rendit compte qu'il était seul. Le monstre ne l'avait pas suivi et Camille avait pris une autre direction. Il se retourna et vit la laie toujours sous le chêne, semblant désemparée.

Qu'est ce que cette bestiole elle peut avoir ?

Pas téméraire mais curieux comme une donzelle, le rouquin. Il aimait bien savoir le pourquoi des choses, un sanglier s'attardant sous un chêne, p'tète qu'il y avait de la truffe dans le coin. Et la truffe, p'tète que Chpiot, la meilleure cuisinière à l'est de Montargis, en aurait l'utilité. Et le remercierait.

Il décida de voir ce que faisait la bébête et tout doucement s'approcha du grand chêne.

Cré nom, c'est quoi toute cette ménagerie là-haut ? Des cocoricos, des miaous, des béééeeééés, des meuhhhhs, pas normal tout ça.

Il en était à ces réflexions quand il s'aperçut que la laie avait changé l'objet de son intérêt. C'était lui qu'elle fixait à nouveau.

Nonnnnnn ! Pourquoi suis-je revenu ? V'la que je vais devoir recourir pensa-t-il en se demandant quelle direction prendre.

La laie commença à avancer sans hésitation, lentement mais surement. Pom n'osa se retourner et recula doucement, pas après pas. Il prit une pomme dans la main, prêt à s'en servir comme l'arme ultime. La laie s'approchait, Pom reculait toujours jusqu'à... ce qu'il fasse un faux pas et tombe à la renverse.

Il était allongé sur le dos, la pomme à la main, la tête du sanglier juste devant ses yeux.

Et la pomme disparut de la main de Pom, disparaissant dans les entrailles de la bête. Celle-ci regarda Pom, comme pour lui dire :

Tu peux m'en donner une autre, l'humain ?
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La jeune femme était toujours accrochée au bout de sa branche, mais elle commençait à avoir mal aux mains et à drôlement fatiguer. Si elle avait éliminé le premier problème, restait le second : la hauteur.

Et ça, la brunette ne voyait pas comment la mesurer exactement - les estimations n'étant vraiment pas son truc - et ce qu'elle pouvait voir lui semblait, relativement du moins, haut. Se faisait t-on mal en tombant de cette hauteur là ? Et puis, dans quelle mesure était-il possible de se faire mal ? La jeune femme grimaça légèrement, ses bras commençant réellement à lui faire mal, et n'osant pas bouger pour ne pas faire craquer définitivement la branche qui lui semblait tenir difficilement.

Piouf .. et cette fois-ci y'aura personne pour te rattraper dans ses bras, pas de frère costaud et rassurant, juste ta propre bêtise et solitude. C'triste hein ? pensa-t-elle avec un petit sourire légèrement nostalgique, mais elle continua tentant de se convaincre elle même qu'elle avait plus b'soin de personne. Puis tu es une grande fille à présent .. ça va bientôt faire un an qu'tu te débrouilles - presque ( bin vi les calins de chpi, pis aussi de Pupuce et Robin à présent, sont nécessaires, encore) - toute seule, tu vas pas flancher maintenant hein ! Allez ! tu regardes autour d'toi et tu me trouves une solution, .. et rapidement !

S'obéissant sagement, la jeune femme regarda autour d'elle, réfléchissant en même temps .. une branche là .. une autre là .. Et la voilà qui s'imaginait se balançant pour atteindre l'autre branche, pis en équilibriste, sauter ensuite de branche en branche, tel un écureuil léger et habile, jusqu'à atteindre - enfin - le sol. Malheureusement, Camille n'était pas un écureuil.

Fallait-il trouver une autre solution ? sûrement. Cependant, en entendant sa branche craquer, la jeune femme n'eut pas d'autres solutions et s'élança en tentant de s'orienter vers la branche en question et qui était en contrebas. Avec une grimace, la jeune femme réussit à s'y rattraper de justesse - pour une durée bien trop courte à son goût - avant de chuter tout simplement vers le sol. Arf, voilà c'est fini .. (non non, ce n'est pas inspiré, du tout)

Et PaTaTrac la brunette heurta le sol. Heureusement pour elle, un lit de mousse épaisse l'avait recueillie en amortissant légèrement sa chute, et sa tête avait évité - bien que de peu - une des grosses racines au sol. Étourdie, et ayant du mal à concevoir sa chance, elle resta allongée un moment.

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Pom s'agenouilla devant la laie, tendant sa main dans laquelle se trouvait une nouvelle pomme. Étrange sensation, alors qu'il était mort de trouille quelques minutes plus tôt et qu'il trouvait le museau du fauve bien impressionnant, v'la le bon Pom qui se met en tête de l'apprivoiser.

La gueule s'approchait de la main de Pom, le sanglier hésitant cependant, l'odeur de l'homme ne lui était pas des plus agréables. Mais le souvenir du gout de la pomme et la faim qui se faisait sentir en cette fin d'hiver la fit oser un pas de plus et attrapa le fruit que Pom lâcha promptement.

Tout d'un coup, des bruissements se firent entendre dans le feuillage du chêne ; imperturbable, la laie continuait à dévorer inlassablement les pommes que lui tendait le rouquin. Un grand fracas retentit alors, des branches cassées, un hurlement suivi d'un silence pesant, la bête continuait son festin alors que Camille gisait à quelques mètres, allongée sur la mousse humide après une chute d'une dizaine de mètres, freinée bien heureusement par les branchages qui s'entrecroisaient.

Pom déposa quelques fruits près de la laie et tout en continuant à la surveiller, s'approcha lentement de Camille. Il lui chuchota :

Camille, douce Camille, respire donc ceci.

Et, ce disant, il lui mettait sous le nez une fiole entrouverte, une fiole dont s'échappait une puissante odeur de calva. Tout en essuyant une larme de sang qui coulait doucement sur la joue de la brunette.
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Quelques minutes, ou bien secondes après - Camille n'ayant pu estimer le temps réel écoulé - une Pom se tint au dessus d'elle lui faisant respirer une douce chose, si douce, qu'elle eut envie d'en téter un peu. M'enfin, ce n'était pas le moment, et elle se contenta d'inspirer doucement comme il lui avait demandé si gentiment -cette manière de faire ayant eut le mérite de ne pas réveiller l'esprit de contradiction de la jeune femme.

Puis tandis qu'il retirait la fiole - grâce à laquelle la brunette n'avait plus aucune envie de rester allongée là sous l'arbre, sans rien faire - il lui effleura doucement la peau, comme s'il en essuyait quelque chose. La brunette eut un air étonné, n'ayant pas eut l'impression de pleurer .. Mince alors, si elle commençait à pleurer sans raison, c'était le début de la fin. Puis, elle vit la couleur rouge sur les doigts de Pom, et se toucha simultanément le front, à la racine de ses cheveux, là où une légère douleur pointait sous forme de picotements. Regardant sa main et constatant qu'elle avait pris la même légère coloration que celle de Pom, elle comprit qu'elle s'était - une fois de plus - égratignée. Fiou ! Mais quelle empotée ! Elle avait du s'érafler contre l'une des racines auxquelles elle avait tenté de se rattraper. Heureusement, vu l'endroit où semblait située la petit blessure, elle n'aurait pas besoin de chapeau - ses cheveux suffisant - et cela la ravie.

Elle se redressa doucement, ses longs cheveux bruns emmêlés et entremêlés de brindilles et de feuilles. Commençant par vouloir en enlever, elle abandonna bien vite, et regarda Pom qui se tenait toujours à côté.

Tu penses qu'on doit encore couper du bois .. aujourd'hui ? lui demanda-t-elle en se disant qu'il fallait qu'elle se motive drôlement pour être capable d'aider après une si grosse frousse.

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Ouf ! pensa Pom, voyant Camille réagir à l'odeur de l'alcool que Pom lui faisait sentir. Mais elle devait être encore étourdie, sinon la fiole aurait déjà changé de mains depuis longtemps.

Citation:

Tu penses qu'on doit encore couper du bois .. aujourd'hui ?

Adorable Camille, toujours fidèle à ses idées.

Mais non, Camille. Je pense qu'Ari nous a suffisamment fait comprendre qu'aujourd'hui est une journée dédiée à l'amour. Cet arbre est trop beau pour être coupé, Wil est retourné à ses reines, ton épée s'est rebellée, la laie s'est éprise de pommes et je suis là près de toi. Je n'ai plus envie de couper du bois.

Le rouquin s'assit près de la brunette, la tête en arrière, les coudes sur le sol, le regard dirigé vers le ciel.

Continuons à compter les nuages du ciel en savourant de temps en temps un peu de ce nectar de pomme.

Près d'eux, la laie s'était allongée, son flanc s'offrant au soleil.
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En entendant Pom, la jeune femme fut rassurée. En effet, elle avait beau vouloir sans cesse faire bonne figure, elle se demandait comment elle aurait pu faire, cette fois-ci. Pom avait pas tort, après tant d'obstacles, ils avaient bien droit de se reposer un peu.

Elle sourit donc, se demandant quelle heure il pouvait bien être, puis réalisa qu'elle s'en fichait en un sens, ayant été drôlement calmé par ce qu'il venait de se passer. La laie, elle, ne semblait plus leur vouloir de mal, et Camille eut presque envie de la caresser - presque.

Levant les yeux au ciel, elle se mit à rêvasser en regardant les nuages, voyant dans leurs formes toute sortes de choses. Pis, rassurée et apaisée, elle ferma les yeux et posa doucement sa tête sur Pom - commençant à la trouver trop lourde - et s'assoupit presque instantanément, se laissant aller à ses rêveries, encore assez consciente pour sentir la douceur de la brise, et les rayons sur soleil filtrant à travers les branchages, sur sa peau.

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[RP] Le Pom, il peut pas s'empêcher de couper du bois