Pomdunor
Pom entendait Camille. Camille qui lui demandait s'il n'avait pas d'autres pommes dans sa besace. Bien sur que oui, il y avait de quoi remplir une grande tarte. Et il en avait deux autres dans la main. Mais Pom n'avait nulle envie de répondre, ce n'était pas le moment.
Il observait la laie qui avançait vers eux, l'air intriguée. Surtout ne pas bouger, ne pas respirer, ne plus se faire remarquer. Il espérait que Camille cesserait de parler et comprendrait.
La laie avançait, le mufle vrombissant, devenant de seconde en seconde plus grosse, plus immense, plus impressionnante. Les deux jeunes gens pouvaient désormais sentir son haleine chaude au dessus de leurs visages. Elle était sur eux.
Mais elle ne semblait pas intéressée par les deux humains, faibles créatures allongées sur le sol. Son regard passait entre eux et fixait le pommeau de l'épée fichée en terre sur lequel était enfoncée l'autre partie de la pomme.
C'était cette pomme qui attirait désormais l'attention de l'animal. Elle approchait, du museau tâtait le fruit, le soupesait puis d'un coup d'un seul elle l'avala, en même temps que le pommeau.
Et l'épée sortit de terre, libérant les manches de Camille et Pom, leur donnant à nouveau toute liberté dans leurs mouvements.
Pom se leva brusquement, criant en même temps Camille, vas-y, maintenant, c'est le moment, cours et grimpe dans un arbre ou fuis le plus loin possible ! Commençant sa course, il jeta les deux pommes qu'il tenait devant la laie, espérant que ces deux fruits détourneraient son attention une nouvelle fois.
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Délégué territorial d'Orléans sur la France Orientale
Il observait la laie qui avançait vers eux, l'air intriguée. Surtout ne pas bouger, ne pas respirer, ne plus se faire remarquer. Il espérait que Camille cesserait de parler et comprendrait.
La laie avançait, le mufle vrombissant, devenant de seconde en seconde plus grosse, plus immense, plus impressionnante. Les deux jeunes gens pouvaient désormais sentir son haleine chaude au dessus de leurs visages. Elle était sur eux.
Mais elle ne semblait pas intéressée par les deux humains, faibles créatures allongées sur le sol. Son regard passait entre eux et fixait le pommeau de l'épée fichée en terre sur lequel était enfoncée l'autre partie de la pomme.
C'était cette pomme qui attirait désormais l'attention de l'animal. Elle approchait, du museau tâtait le fruit, le soupesait puis d'un coup d'un seul elle l'avala, en même temps que le pommeau.
Et l'épée sortit de terre, libérant les manches de Camille et Pom, leur donnant à nouveau toute liberté dans leurs mouvements.
Pom se leva brusquement, criant en même temps Camille, vas-y, maintenant, c'est le moment, cours et grimpe dans un arbre ou fuis le plus loin possible ! Commençant sa course, il jeta les deux pommes qu'il tenait devant la laie, espérant que ces deux fruits détourneraient son attention une nouvelle fois.
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Délégué territorial d'Orléans sur la France Orientale