Ygerne
[Et jamais ne reviens
]
Un conte de fée
Ygerne avait toujours vécu un peu comme dans un conte de fée
Petite, elle avait écouté ces histoires quon lui racontait : des pauvres filles devenues princesses. Dernière dune grande famille, elle navait jamais rien eu dextraordinaire : aucun talent, trop maigre pour être vraiment belle, pas plus intelligente que ça. Ses parents ne savaient pas quoi faire de cette gamine et la jeunette sétait retrouvée bien trop jeune, seule sur les routes.
Miséreuse, orpheline, elle vivait avec lespoir de jours meilleurs, lespoir de croiser un jour un prince charmant.
Sans le sous, sans abris, elle navait pas été toujours sage. Ces quelques coups déclats lui apportèrent bien trop souvent souffrances et blessures. Le rêve de richesse et de gloire restait inaccessible, après tout la petite nétait pas de nature violente, elle avait donc décidé de tourner la page, de retourner dans le droit chemin
se faire engager dans une famille bien.
Cétait son conte de fée à elle
se sortir de cette misère et prouver quelle était capable, elle aussi, de construire quelques choses
Et, une fois nest pas coutume, la chance lui avait souri. Erwelyn lui avait offert un travail, sa confiance, une vie, de la joie, un anniversaire, des poulaines roses et un poney. Elle lui avait offert une vie de princesse, une vie de rêve dans le beau monde, une vie de chambrière
un monde un peu irréel. Lamour avait tapé aux portes de son cur, un troubadour suivait ses pas. Elle avait gagné une famille : des gosses impossibles mais adorables. Son conte de fée à elle
Les difficultés dantan vite oubliée, on se laisse porter par ce rêve en imaginant que plus rien, jamais, ne pourra le ternir. Et pourtant
. Et pourtant on apprend à ses dépend que tout se paie et le passé resurgit parfois
Départ dAngoulême : ville récemment décédée. Même pas peur ! Quand on est poney, on voit la vie en rose.
Doux galops des sabots qui foulent le sol. Insouciance dune équipée joyeuse et chantante. Les routes du Périgord ont-elles déjà connu pareil chevauchée ? On en doute ! une dizaine de poney sur les routes
même le canard, rebaptisé Howard par une Erwelyn déjantée, nageant tranquillement dans son étang, se demande si sa vision de tout ce rose est bien réel et si lon a pas trop abusé sur lalgue sniffée.
Bref ça galope et lon ne sinquiète de rien quand, aux portes de Périgueux, un comité daccueil nous attend. Une rouquine innocente simagine déjà que lon fête le retour des poneys à la maison
que la bière coulera à flot.. Quil y a aura du homard à midi.
Cest quils sont bien équipés sur leurs chevaux et armés ces hommes et femmes là. Lenvie de montrer quon est beau, fort et riche
On sort lartillerie lourde pour fêter le renouveau !
- Bonjour ! cest gentil de venir nous voir.
- Y a des brigands qui rodent, Angoulême est menacée.
- Angoulême ?
On se dit quils sont un peu fou.. qui menacerait une ville morte ?
Mais pourquoi sinquiéter ? On est beau, on est gentil, on est tout en rose.. Sauf que..
Des vieux parchemins trainent parfois et ce quon imaginait oublié, passé ou effacé
refait surface.
- Vous là, rouquine
descendez du poney.
Karyl
[Sur la route vers Périgueux]
« Cest pas ça que jai dit hein ! Mais toi tu es de la fille alors il faut que tu aimes les jolies robes et que tu fais les trucs des bonnes manières! Et comme moi je suis du garçon et que en plus maintenant jai un peu les gros muscles et ben cest moi qui doit faire avec lépée, cest tout ! Alors il faut que tu mobéis quand on fait la route parce que cest moi qui fait la protection et pas toi ! »
Juché sur sa petite jument blanche, Karyl entendait bien clarifier la situation face à une Alycianne toujours aussi désireuse de devenir un jour une dame-chevalier. Après tout, il avait rejoint le clan des poneys pour la protéger et nul ne pouvait contester que depuis Sémur, il avait fait un travail absolument remarquable. A croire que sa seule présence avait suffit à dissuader les brigands de sen prendre aux filles. Si bien quau fil des jours, le petit garçon en était venu à la conclusion des plus logiques : Il était à présent un guerrier farouche et redouté. A tel pour quil racontait à qui voulait lentendre que sa mère elle-même ne le reconnaitrait pas tant il avait changé. Persuadé de cet état de fait, il ne manquait plus quune chose : En convaincre les filles et surtout Alycianne!
« En plus moi maintenant jai du baudrier et du couteau et de la fronde et je sais faire avec hein ! Alors si un bandit il nous attaque il faut que tu restes derrière moi ou que tu vas te cacher dans les buissons en attendant que moi je me occupe de lui fait son compte. Mais si tu veux, tu as un peu le droit de regarder comment je fais bien comme quand on fait lentrainement. »
Omettant plus ou moins volontairement quune licorneuse avait rejoint leurs rangs, le petit blond entendait bien se porter en seul défenseur de leur petite troupe rose. Heureux comme un poisson dans leau, il navait quune hâte montrer à sa mère ce quil était devenu. Il se voyait déjà arriver à Craon en paradant et lui expliquer ainsi quau colosse toute la route quil avait faite. Ils en seraient fiers et impressionnés, il était un homme à présent ! Tout à ses rêves de retrouvailles, le gamin nécoutait plus du tout ce que sa voisine pouvait lui rétorquer. Lui, sourire béat au coin des lèvres, se perdait à imaginer le visage rayonnant de sa mère dont les yeux trahissait une fierté inavouée. Il se voyait déjà arpenter de nouveau les chemins avec elle tel deux égaux unis par la soif daventure et de voyages. Lenfant en rêvait, il voulait tant que sa mère soit fière de lui
Surprit par le changement de direction soudain de sa jument qui profita de sa rêverie pour tenter une opération « broutage », le gamin reprit brutalement pied dans la réalité. Légèrement hagard, il regarda tout autour de lui comme si une troupe de brigands allaient les encercler. Mais non, laprès-midi était des plus calmes, le soleil brillait dans un ciel dégagé de nuage et seul le froid encore vif de ce début dannée rappelait que cétait encore lhiver. Reprenant ses esprits, le petit homme reprit alors :
«De toute façon cest moi le protecteur. Alors il faut tu arrêtes de parler parce que tu me fais la déconcentration ! Moi il faut que je garde le regard à l'aguet et les oreilles à laffut des bruits hein ! j'ai pas trop le temps pour les trucs de fille! »
Voilà, tout était de la faute dAlycianne ! Excuse certes foireuse mais qui convenait parfaitement au petit blond qui navait aucune envie dadmettre un égarement passager. Quand on est du fier aventurier super fort et protecteur de filles, on fait pas de la pensée ! Reprenant alors tout son sérieux, le gamin fit mine de guetter les alentours prenant un air grave dans lespoir évident que sa « fiancée » najoute rien.
Peu à peu cependant, le gamin commença à ressentir une gêne, de celles des plus gênantes lorsque lon se trouve sur le dos dun cheval qui nous rappelle à chaque foulée combien cela nous gêne. Tenter doublier ne servant à rien, restait alors à trouver une excuse pour séclipser très discrètement quelques instants. «Euh... Faut que je vais faire du truc important mais je reviens tout de suite ! » Lança karyl en désespoir de cause alors quil se tortillait sur sa selle. Plus le temps dattendre la moindre réponse, le gamin bifurqua dans un petit chemin de terre, descendit de cheval et sempressa deffectuer sa « mission importante »un nouveau sourire béat au coin des lèvres lorsque non loin de là des éclats de voix se firent entendre.
Sortant de son buisson pour voir ce quil se passait, le gosse découvrit alors une bande de soldats qui venait darrêter le groupe de poneys. Des soldats, avec de belles armures, de belles épées, de beaux casques, des soldats du PA à en croire leur étendard. Et le sourire du gamin se fit plus large encore. Il navait encore jamais vus autant de soldats dun seul coup, des guerriers, des hommes forts, des biens en plus ! Surement quils patrouillaient pour attraper les méchants et peut-être même quils accepteraient de les accompagner jusquà Périgueux. Ravi, le petit blond se voyait déjà les harceler de questions le long du chemin et essayer de faire promettre à chacun de lentrainer à lépée. Il pourrait même leur montrer ce quil savait faire
Cest alors quun « tilt » se fit dans lesprit du gosse. Merdum, il était le protecteur et avait laissé les filles toutes seules ! Ils avaient bien choisi leur moment pour venir eux, quest ce quils allaient penser de lui maintenant? Et Alycianne ? Remontant en vitesse sur sa petite jument, lesprit du môme tournait à cent à lheure
Comment allait-il montrer aux soldats quil savait bien défendre les filles ? Et lidée de génie lui vint. Dégainant son épée de bois, il lança son équidé aux gallos vers les soldats en criant : Cest moi qui fait la bagarre, je défends les filles !
Quoi de mieux quune démonstration de ses talents pour impressionner les soldats et montrer quil savait faire
.
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un simple gamin des rues...
Ygerne
Mais
y a des vérités pour une gamine un peu rêveuse qui jamais ne sont démenties : un conte de fée ça fini toujours bien.
Forte de cette vérité vraie, elle ne redoutait rien, se croyant intouchable sur ces terres périgourdines.
- Zavez pas besoin de tenir comme ça cette pauvre bête. Je descends.
Et de descendre pour faire face à ces militaires, sourire innocent aux lèvres.
- Si cest un problème de laissez-passer, jvoyage avec Dame Erwelyn, jsuis sa chambrière.
- Vous êtes bien Ygerne ?
- Oui cest bien moi
mais vous cherchez quoi dans vos papiers
? jai gagné quelques choses ?
-
.
- Ah je sais ! Cest Aimbaud qui me fait une farce ! Il veut quon avance le duel
-
.
- Dites vous voulez que je vous aide à chercher dans vos parchemins vous semblez un peu
- Ygerne ! Vous êtes recherchée pour avoir fuit Orléans après la prise du château blablabla
Et cest à ce moment là que lon devient blanche. Coup dil honteux à son employeuse, elle ne le sait pas, jamais Ygerne navait parlé de son passé un peu sombre. Une marque dans son dos la démange, souvenir de ce passé houleux, marque de brigand. Elle a peur maintenant
peur de perdre la confiance dune duchesse, peur de perdre son travail. Mais les contes de fée se terminent toujours bien. Non ?
- Mais ça doit être une erreur
jai été jugée et ça remonte à si longtemps
vous.. vous ne pouvez pas.
- Ygerne, veuillez nous suivre, vous êtes en état darrestation.
- Mais je vous promets que jai payé mes dettes
Sauf quon oublie bien trop souvent quun militaire est choisi pour sa capacité à suivre les ordres mais non pas pour ses qualités de réflexion.
Alors la rouquine panique, se débat. Elle ne veut pas payer encore, elle ne veut pas perdre tout
Une main puissante se ressert sur ce bras si frêle. Prise bien trop violente qui lui arrache un cri, une nouvelle marque zébrera son corps, quand
- Cest moi qui fait la bagarre, je défends les filles !
Le fer jaillit, un bruit reconnaissable
Mais non dun hérétique ! Cest un enfant !
Mais un militaire cest bête comme ses pieds et ça ne réalise pas quil sagit dun enfant plein de vie qui ne demande quà samuser. Lépée est levée prête à accueillir le bois dun jouet. Non
Alors Ygerne dun coup de pied dans la virilité de lhomme bien trop fort, qui, jusque là, la maintenait, se dégage et court en direction du petit garçonnet quelle aime comme un frère.
- Karylll nooooooon !
Il doit vivre avec ses rêves et ses espoirs, elle doit le protéger de lidiotie des hommes de pouvoir, préserver son innocence. Elle la promis.
Rheanne
[Aller, sourit !! Arrête de faire la gueule !! Cest pas une marche funèbre que je sache
Quoique
]
Quand on reçoit une invitation, il est très impoli de refuser
Et ça peut devenir un drame si ladite invitation provient des Poneys Roses eux-mêmes. Enfin, des Poneys, disons dune Poney. Et depuis le temps que Rheanne devait rejoindre son amie, alors quelle sétait trouvée à proximité, elle navait pu trouver dans sa conscience le repos et lalibi infaillible pour ne pas tirer un peu plus vers le Sud. Alors direction Angoulême
Et en plus de retrouver Lynette, elle savait quelle y croiserait Karyl. Le gamin lui avait même envoyer de la missive pour réclamer de ses nouvelles. Et plutôt que de lui répondre, elle avait décidé de lui répondre en personne en prenant la route dès le lendemain, abandonnant ainsi Alethea et son époux les laissant ainsi sinstaller tranquillement.
La brune après avoir aidé aux achats pour le château de lîle dYeu, à la remise en état des lieux angoissait à la simple idée de devoir jouer les potiches ou les gardes chandelles aux côtés de la cousine
Alors autant dire que linvitation à Angoulême tombait à pic
Après avoir quitté lîle, elle reprit la route avec son éternelle carriole Erka et son canasson. Les badauds trouvaient toujours étrange quune personne ait pu baptiser sa carriole et point sa bestiole. Mais pour qui connait la Rheanne, ce nest pas si étonnant
Direction Angoulême. Le voyage sétait bien passée, la raclure équine étant apparemment des plus dociles. Arrivée à bon port, elle fut accueillie comme il se devait par une Lynette complètement excitée. Un voyage, une compagnie, des tonneaux, Bergerac
Et hop aussitôt arrivée, il lui fallait déjà repartir.
Et les retrouvailles des deux amies, vous demanderez-vous ? Et bien, pas grand-chose à dire sauf que la Rheanne prétextant les préparatifs de voyage et leffervescence ambiante navait pas pipé mot. Mal de gorge ? Grippe naissante ? Rien de tout cela. La cause de son mutisme était la vue dune proéminence plus que prononcée dans le ventre de la dépeignée.
Rheanne se sentait proche dErwelyn et était soufflée de constater que son amie avait omis quelques détails sur sa vie. Déjà quelle avait appris tardivement ses fiançailles avec le Vaxichou et déjà à lépoque, elle avait eu du mal à le digérer, mais là, là
cétait le pompon !!!
Alors, cétait une Rheanne vexée et boudeuse qui avait pris la suite de la cavalerie. Elle avait tout de même pris la parole non sans jeter un regard noir à luf surprise pour proposer les services dErka pour faciliter le rapatriement des tonneaux.
Seule dans sa carriole, elle fermait la marche silencieusement souriant parfois aux discours interminables de Karyl qui ne souffrait aucune remarque de sa jeune compagne. Drôle de compagnie que celle là.
Un jeune homme valeureux préoccupé par une mission personnelle puis le mouvement est arrêté quelques instants daprès. Rheanne maugréait
La future pondeuse était prise elle aussi dune envie pressante ?? Mais ça commençait à brayer là devant et elle aimait pas bien ça la Rheanne. Alors elle quitta son air boudeur pour en prendre un autre un peu plus inquiet
Et comme elle ne pouvait voir grand-chose doù elle était, elle décida davancer son équipage.
Arrivée sur le devant de la scène, vision pétrifiante
toute la compagnie fait face à
quoi ? Rien que ça ? Toute une armée !! Rien que pour eux ?! Nayant pas eu les explications de début dhistoire, Rheanne arriva comme une fleur, euh non un cheveux dans la soupe, une mouche dans la confiture
Un accueil des autorités ? Oui mais pas de celui quon espère quand on est étranger
Il était pas là lorchestre de bienvenu, les petits fours et les chopes à trinquer vous promettant mille plaisirs. Non là, il ny avait rien dautre que des soldats menée par une grande brune
Elle descendit de sa carriole et prit son épée par sûreté. Ce brouhaha ne devait être quun simple échauffement des sangs, un trop plein dalcool des soldats qui ne devaient pas avoir décuvé de la veille
Puis un cri masculin mais jeune. Trop jeune. Et là, elle vit une furie blonde courir et les sangs de la brune semballèrent
ça sentait pas bon là, ah non pas bon du tout
pire que de la sueur de poney
KARYYYLLLL !!!!!!
Mais le gosse ne lentendit pas et fonçait déjà vers son honneur
Quel naïf !!! Cela ne ferait que précipiter les choses et gâchait toutes chances de faire entendre raison à cette troupe de soldats, si tant que cela fut possible.
Finissant les quelques mètres en courant épée à la main, elle dégagea celle-ci bien vite de son fourreau et se posta au plus près de la scène
Cela suffit !!!! Lâchez ces gamins !!! Ils sont sous la protection de la Licorne !!!
Prenant à partie quelques soldats qui semblaient hésiter.
Bon sang, vous ne savez pas ce que ça signifie ?! Vous voulez vous mettre un Ordre Royal à dos ?!
Sacs à vin sur pattes !!! Lâchez ces gosses où vous devrez en répondre !!
Déjà, la jeune écuyère fière dun duel honorablement gagné mais si vierge de lexpérience de vrais combats semblaient prête à en découdre. Pas question dentrainement ou de factice, là il en allait de la vie elle-même. Et pas de la sienne mais de celle dinnocents. Ce qui était le principe de base de lOrdre auquel elle avait prêté serment.
Elle sentait le combat inévitable et sengagea dans la partie en attaquant le premier soldat à portée, épée étincelante frappée aux armes de la Licorne
KARYL !!!!!! POUR LA LICORNE !!!!!
Elle se dit que ce « cri de guerre » donnerait le courage nécessaire au gamin pour ne pas jouer les intrépides et se ranger à son côté.
Astorius
[sur les remparts
avec Gadzelle]
Il n'était pas familier de l'exercice, plus habitué à hanter les bibliothèques et l'Université qu'à faire le kek sur les remparts mais finalement c'était pas si mal que ça de prendre l'air
il n'avait pas hésité longtemps avant d'accepter de monter faire le guet
rha lala son sens du devoir le perdrait un jour
il s'était dit aussi qu'ils n'avaient pas du bien le regarder avant de lui demander de jouer les gros bras
parce que de gros bras, c'est justement de ça dont il manquait cruellement
On lui avait expliqué, après avoir renoncé à lui fournir une épée qu'il était bien incapable de soulever qu'il suffisait de battre des bras en poussant des cris gutturaux pour éloigner la plupart des gens mal intentionnés
certes
et puis, et puis
et puis y'avait Gadzelle
qu'est belle comme un soleil !!!
de passer ainsi les journées en sa compagnie était un ravissement
Il l'avait prise pour une jeune écervelée la première fois qu'il l'avait rencontré
et c'est quelque chose qu'elle savait faire à merveille mais leurs longues conversations en haut des remparts lui avait fait découvrir les autres facettes du personnage
Lui qui craignait par dessus tout lasser les gens par ses histoires et ses sermons, il avait trouvé en la jeune fille une interlocutrice qui savait écouter ce qui n'était pas donné à tout le monde.
Sous des abords enjoués et gais, il lui avait semblé que la brunette cachait certaine trsitesse, certain désarroi mais il n'avait pas osé la questionner sur le sujet
Les journée s'écoulaient donc ainsi
les yeux fatigués à force de scruter l'horizon et la forêt toute proche,. à se laisser bercer des coups de haches des bucherons alentours
quand tout à coup !!!!!
Gadzelle affolée a écrit:Astorius... Vous avez entendu ? A votre avis, ce sont des combats ? Étrange... On ne dirait pas qu'ils soient dirigés contre la mairie ou le château... Trop loin pour ça.
Effectivement, des bruits étranges dans un lieu inhabituel
des heurts
des cris, des invectives
un bruit de lutte
Gad indécise a écrit:Je ne sais... Je ne sais si l'on doit aller voir... ou rester là
.
Il ne savait que faire
c'était peut être un piège
une diversion
les éloigner du Chateau pour mieux les contourner ensuite
(oui il était tombé un jour à la bibliothèque sur un traité de tactique militaire
on ne la lui faisait pas le coup de la diversion
)
C'est peut être pas très prudent de quitter nos positions
d'autant que faire le singe en haut des remparts pour éloigner l'intrus, il le sentait encore pas trop mal
se faufiler dans les taillis et les buissons au risque de se faire égorger par le premier brigand venu
beaucoup moins
On ferait peut être mieux de rester là
les soldats de notre armée sont bien en bas, non ?
Il peuvent bien se débrouiller non ?
Une grimace pour toute réponse
apparemment la confiance en l'armée à leurs pieds ne semblait pas de mise
et soudain un cri strident
Citation:
Karylll nooooooon !
une voix de femme
vraisemblablement très jeune
vraisemblablement en péril venait de s'élever au dessus du brouhaha
Euh
je crois qu'il faut aller voir
ça n'a pas l'air de se passer bien du tout là bas