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[RP]Les cadeaux sont comme les Muses : (...)*

Breiz24
[(...)Ils aiment les chants alternés] *

Elle avait eu vent du retour de la Princesse – car princesse² elle serait toujours – en ses terres bourguignonnes.
Aussi se mit-elle à l’ouvrage. Car oui, écrire une lettre pour une princesse, ça ne se fait pas en dis secondes. Elle avait un instant observé ses mouflets jouant avec leur nourrice et la fille de cette dernière, puis avait chassé tout le monde vers la chambre d’enfants. Puis elle avait sorti vélin, plume, et encrier, qu’elle posa sur le petit écritoire.
Et, enfin, elle se tourna vers le coffre de cèdre qui attendait, patiemment, dans un coin éloigné du feu. Elle l’ouvrit, frôla son contenu du bout des doigts, sans le toucher, pour ne pas l’abimer. Et le referma soigneusement.

Il était temps de se mettre à écrire.


Citation:
A sa Grâce Armoria de Mortain,
    Sémur,
        Votre Altesse,


      La nouvelle de votre retour en vos terres a déjà, vous ne l’ignorez surement point, fait le tour du Duché.
      J’espère que la présente vous trouvera sereinement réinstallée en votre domaine, et chaleureusement entourée de vos proches.
      Si je me permets de vous écrire ce jour, c’est pour vous faire part du désir de mon maitre de vous offrir un présent. Les désirs de mon maitre étant des ordres et ne souffrant aucune attente, votre cadeau n’attend plus que vous m’accordiez la permission de venir vous le présenter, au jour et à l’heure de votre choix.

      Dans cette attente,
      Je vous prie de bien vouloir accepter l’expression de mes salutations les plus dévouées.

      Breiz Edwinson,
      Apprentie de Maitre Attia des Juli.


André Chamson
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Armoria
Armoria, en Bourgogne, c'est un poisson hors de l'eau. Au début, ça fait un changement, mais rapidement, on manque d'air, on étouffe, on dépérit... Et une fois l'élément vital retrouvé, on frétille, on se redécouvre une activité : on revit.

Alors, oui, effectivement, il y avait une sorte de ruée sur l'or quand elle rentrait, mais ce n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire. Pour elle, cela signifiait : "je suis chez moi".

Oh, une lettre de Breiz !


Citation:


Le bon jour, Breiz,

Votre maître, n'est-ce point cette personne dont vous m'aviez écrit qu'elle était en procès ? D'ailleurs, avec la distance, le temps de préparer réponse, j'ai appris que l'affaire était jugée, j'en suis navrée. Quoiqu'il en soit, elle travaille fort bien, au vu du défilé au Louvre, même si je l'ai sentie peu à son aise là-bas.

Qu'elle se rassure, mon domaine est bien plus simple et intime : du reste, elle aura l'occasion de s'en apercevoir quand vous viendrez me rendre visite pour ce dont vous me parlez dans votre missive.

Cordialement,
AdM

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Breiz24
Action, réaction, questions, réponses, et tout le tremblement. Une nouvelle fois les mouflets sont chassés, une nouvelle fois vélin, plume, encre et écritoire installés.

Citation:


    Votre Altesse,


Je vous avais en effet écrit au sujet de mon maitre et du traitement indigne dont elle a eu a souffrir. J'ignorais alors que vous étiez déjà sur les chemins de la guerre contre les hérétiques genevois, pardonnez mon outrecuidance.

C'est d'ailleurs en raison de cette affaire dont j'ai eu l'heur de vous parler que c'est moi qui suis chargée de vous remettre le présent de mon maitre. En effet, Maitre Attia des Juli, couturière royale, a été condamnée à de la prison ferme ainsi qu'à trois mois de bannissement, pour défaut de laissez passer... Alors qu'elle se trouvait dans l'incapacité physique d'écrire.

Je suis donc actuellement dépositaire du cadeau qu'elle souhaite vous faire, et vous l'apporterai au jour de votre choix.

Très sincèrement,
Breiz Edwinson
Apprentie de Maitre Attia des Juli.

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Breiz24
Pas de réponse. Et pas de réponse. La rouquine se demandait si son message était bien parvenu à la blonde altesse, ou bien si elle avait bien compris le message princier. Allez savoir. Elle n’était pas bien familière de ce genre de situation, la rouquine. Et puis finalement, il faut bien prendre une décision.

Berthe ! Berthe, dites à Gontrand de faire atteler le coche. Oui, le coche Berthe, faites pas cette tête là ! J’dois me rendre à Saulieu, je vais pas chevaucher avec le coffre sous le bras ! Nous prendrons le coche armorié.

Parce que ouais, étant donné que c’est son fils le titulaire du fief et qu’à deux ans et demi on gère pas encore top bien les finances, la dirigeante en chef de Dracy-lès-Couches, c’est Breiz.
Les chevaux sont donc attelés, le cadeau chargé dans le coche – et non pas sur, ni à l’arrière, tant la rouquine craint pour son précieux contenu ! – et pendant ce temps là, la rouquine se vêt lentement, choisissant avec grand soin sa tenue. Elle opta finalement pour une des siennes, une robe à la mode anglaise parmi ses tout premiers ouvrages. Il s’agissait de ne pas faire d’ombre à la princesse… ni à l’objet de sa venue.

Elle laissa ensuite ses enfants à leur nourrice et à la gouvernante du domaine, aka Berthe. Et fouette cocher, enfin Gontrand, direction Saulieu, parce que normalement, c’est là que vit Armoria quand elle est dans le coin. Nous passerons sur le voyage – on se fait toujours chier, en voyage, c’est bien connu ! – et la rouquine finit par se retrouver devant les grilles.


Bonjour. Je souhaite rencontrer son Altesse. Elle est prévenue de ma venue, voyez.

Elle tendit au planton de service le courrier reçu. Après tout, ça devait être un sésame suffisant… si la princesse était chez elle.

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Armoria
Il avait la vie belle, le Gustave. Parce qu'il avait perdu le bas de la jambe quand Persan avait tenté d'envahir Ménessaire pour capturer Loreleï, la patronne lui avait trouvé un bon p'tit boulot, bien pépère. "Mon bon Gustave, puisque tu ne peux plus travailler tes champs dans ces conditions, tu vivras dans la cahute auprès de mes grilles, et tu feras le gardien."

Ah ça, ouais, pépère, le Gustave. Enfin... Ces dernières années, toujours. Et pour cause, hein : elle n'était jamais là, la patronne, ou alors pas souvent, et elle repartait toujours en coup de vent. Aussi était-il l'un des rares, à Saulieu, à ne pas trop se réjouir de la démission de la princesse. Bon, il y avait eu la croisade, ça lui avait fait un sursis... Mais la croisade, elle en était revenue, et vu qu'elle râlait tout le temps de ne pas pouvoir mener à bien ses projets bourguignons, ça voulait dire qu'elle allait tâcher de rester dans le coin.

Et par conséquent, qu'elle recevrait des visites.

Et que lui, le Gustave, aurait de nouveau à ouvrir les grilles régulièrement.

Ah ben tiens, justement, une voiture ! Il se saisit du courrier et le porta à son visage, non pas parce qu'il savait lire, et était à même de reconnaître l'écriture, mais parce qu'il aimait cette odeur sucrée. Et puis, pas besoin de savoir lire, hein : un sceau, ça servait à reconnaître le courrier. En tout cas, celui de la patronne.


J'vois ben. 'Pouvez entrer, y'a qu'à suiv' l'allée, c'est celle eud'Ménessaire, a va tout dré au châtieau. Y'a ben la Joséphine qui baguenaude dans l'coin, a vous r'cevra.

Et il clopina jusqu'à la grille, l'ouvrant tout grande pour laisser le passage au coche.

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Breiz24
Euh… ouais… Merci, mon brave !

Quoi, c’est pas comme ça qu’il faut dire ? Raaah, si elle avait su elle aurait obligé Berthe à venir. Berthe n’était pas au service de Breiz, elle était au service de Dracy, elle savait donc comment se comporter dans ce genre de situation où noblesse était de mise. A défaut, elle laissa Gontrand gérer. Après tout, c’était le fils ainé de Berthe, il devait bien en savoir presque autant que sa mère.

Et de fait, le coche s’avança, à allure réduite, en direction du château. La rouquine, oubliant un instant ses manières – si, si elle en a parfois ! – se pencha à la fenêtre pour observer le domaine.


Bordel, z’avez vu Gondrand comme c’est beau ?


Oui, Madame. Ne dites pas « bordel » quand vous serez face à la Princesse, Madame, et rentrez dans le coche.

Quand je vous dis qu’il savait mieux qu’elle, hein !

Elle obtempéra donc, laissant les rideaux grand ouverts, pour observer du mieux qu’elle le pouvait.
Arrivés devant les marches menant à l’entrée, elle laissa Gontrand l’aider à descendre, et lui fit signe de se charger du précieux coffre de cèdre. A celle qui semblait baguenauder, et conséquemment être la dénommée Joséphine, elle réclama :


Bonjour. Je suis attendue par son Altesse, j’apporte un présent de la part de Maitre Attia des Juli. Breiz Edwinson, c’mon nom.

Elle aurait du laisser Gondrand parler. Ouep, elle aurait du.

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Armoria
Joséphine était là, en effet. Elle aurait mis une sacrée bonne tape sur le crâne de Gustave, si elle l'avait entendu dire qu'elle baguenaudait ! Baguenauder mon fût, oui... Elle travaillait, elle. Entre l'auberge et la cuisine pour SA duchesse qui était enfin rentrée au bercail, elle n'avait pas trop de ses quatre membres. Elle regarda la voiture s'approcher, et vit une couronne seigneuriale surplomber le blason. Parfait, pas besoin de salamalecs.

Bien l'bonjour, Dame. Si vous voulez bien m'suivre, j'vas vous annoncer. Non, Robert, fit-elle d'un ton important au valet qui arrivait, ayant entendu la voiture. J'vas l'faire, eurtourne donc servir la Princesse.

Et Joséphine de guider Breiz jusqu'au petit salon, lui indiquant au passage que sa maîtresse allait arriver dans un instant.
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Breiz24
Et bah, c’est grand ici !

Voilà en gros un résumé des pensés de la rouquine, qui boitillait derrière la Joséphine. Surement aussi celles de Gontrand qui certes ne boitillait pas, mais se coltinait un coffre en cèdre bien rempli, à la remorque après l’intendante de Dracy.

Elle hoche la tête quand Joséphine indiqua que la princesse allait arriver, et elle patienta, observant autour d’elle. Serait-il mal vu de se rapprocher de la cheminée histoire de chauffer un peu sa cuisse gauche au feu, faisant taire la vieille douleur – merci Arquian – ou pas ? Dans le doute, elle s’abstint, mais elle regardait les flammes ronfler avec une envie certaine.

Léger raclement de gorge derrière elle.


Oui, Gontrand, posez. Pas sur un tapis, juste, pour rien abimer.

Et de nouveau, le regard argenté se balade dans la pièce, observant tout ce qu’elle peut.

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Armoria
Armoria n'était somme toute pas excessivement coquette, cependant, entendre de nouveau le froufrou de ses robes le long des couloirs était l'un de ces plaisirs typiquement féminins qu'elle retrouvait après des périodes martiales.

Elle, donc, froufroutait, pour se rendre au petit salon. Elle trouva sa visiteuse debout dans la pièce, et d'ailleurs, apprécia de voir qu'elle l'avait attendue pour prendre place. Pas léger, sourire avenant : la blonde altesse rayonnait d'être revenue chez elle.


Le bonjour, dame Breiz, comment vous portez-vous ? Prenez donc place.

Pas un regard vers le coffre : la curiosité, par définition, était féminine, mais assez peu polie. Et Armoria, bien que de petite naissance, avait à cœur de tenir son rang. En revanche, elle venait de désigner à sa visiteuse le fauteuil, devant la cheminée, face à celui où elle-même venait de s'assoir.
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Breiz24
Hiii ! La voilà !

La rouquine ne sursaute pas, mais tout de même, elle est vaguement impressionnée. Parce que si boire des canon à la taverne avec Armoria, ou même, la voir manquer de se faire enlever par un seigneur de Dracy fraichement ennobli (pas Gauvain, son peyre !), c’est une chose, c’en est une autre de pénétrer sur son domaine.
Elle sourit, s’incline, surement trop légèrement mais d’un part, le protocole elle y connait pas grand-chose, d’autre part, elle s’en cogne comme de ses premières chausses, et surtout, elle peut pas faire plus, après ça pique dans la cuisse gauche.


Votre Altesse.

Elle saisit l’opportunité offerte, et clopine jusqu’au fauteuil, ou elle s’installe avec un soulagement dissimulé du mieux qu’elle le peut sous un sourire.

Je me porte bien, je vous remercie. Et vous-même ? La chasse au lion a été fructueuse parait-il…

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Armoria
Un regard vers le valet suffit : il servit le corton à la robe d'ambre, posant les hanaps sur la table basse, à portée de main, ainsi que le pichet, puis retourna à sa place, dans un coin de la pièce. Il aurait fallu un second regard pour lui signifier la nécessité de sortir.

La chasse au lionceau a été fructueuse, si-fait, mais nous savons tous que ce n'est pas une fin : il y a la saison du lion comme il y a celle du cerf. Ce qui change, c'est le gibier, ainsi que Celui pour qui l'on chasse...

A ces mots, elle se signa discrètement.


Mais en effet, j'ai ramené trois crânes, quelques doigts pour l'enfançon de la duchesse, ainsi que le majeur droit de sanctus.

Prenant son verre, elle le leva.

Je bois à la Bourgogne !
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Breiz24
Des doigts, pour un enfant ? Quelle drôle d’idée !
Enfin, son fils à elle avait bien une misère d’argent – à laquelle elle ne le laissait pas encore toucher, pas folle non plus – et quelques tonneaux de vin où il avait déjà maintes fois barboté. A chaque famille ses traditions.
Elle tiqua légèrement à « duchesse » et se reprit bien vite. Elle n’aimait pas cette femme, elle ne l’aimait pas. Mais si Armoria l’appréciait, après tout… Ca pouvait être amusant.
D’ailleurs, en parlant de ça, il serait peut être temps… Ah non, d’abord on boit ! Elle se saisit délicatement de son verre, et le leva à son tour.


A la Bourgogne et à vous, son éternel emblème.

Et en plus, elle était sincère. On l’avait éduquée comme ça, allez savoir qui, allez savoir pour quoi. Un jour son peyre, le lendemain son mari. Elle savait que le Pi avait profondément respecté la Princesse, et son respect à elle découlait de là, sans la connaitre réellement.

L’on m’avait souvent parlé de ce cru, mais jamais encore je n’avais eu l’heur de le goûter.

La robe du vin est observée avec gourmandise, sourire en coin, et œillade vers Gontrand pour qu’il approche le coffre. Sauf que bon. Avec lui, ça marche moins bien.

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Armoria
Un rire clair s'éleva dans la pièce ; dans l'âtre, comme en écho, une bûche se rompit, libérant une dansante compagnie d'étincelles.

Eternelle... Doux Christos, si mes ennemis vous entendent, ils iront de ce pas faire un pèlerinage à genoux pour conjurer votre avis !

Elle reprit une gorgée de vin.

Remercions le grand Charlemagne d'avoir donné son nom à ce breuvage... Remercions surtout Dieu de l'avoir donné à Saulieu.

Et enfin, comme si elle venait juste de s'apercevoir de sa présence, elle accorda un regard au coffre.

Je vous écoute... Pour savoir ce qui me vaut un présent, et aussi - je suppose - pour le voir.
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Breiz24
Œillade plus affirmée vers le domestique, qui finit par comprendre qu’il doit approcher le lourd coffre de cèdre, et s’exécute.

Merci, Gontrand.

Ca se fait peut être pas de remercier ses serviteurs, mais il ne faut tout de même pas trop en demander à la rouquine, qui, si elle apprécie les voyages en coche, parfois, n’en demeure pas moins une roturière, bourgeoise vivant aux crochets de son fils.

Elle sourit et se lève, ouvrant elle-même la malle de bois précieux.


Maitre Attia des Juli a été touchée de l'attention qui a été la votre alors que je vous sollicitais. Quand bien même vous n'avez pas eu le temps de répondre, elle est convaincue que si ce n'étaient vos occupations vous l'auriez volontiers aidée. Et plus simplement, étant femme à vivre sur les chemins, elle sait combien l’on aime revêtir des vêtements féminins au retour de campagne.

Elle sourit, et commença à s'affairer à déplier la tenue, l’étalant sur le fauteuil qu’elle occupait précédemment, se méfiant des crépitements du feu qui auraient pu s’en prendre à la soie.

Voici...

Elle recula d’un pas, s’écartant pour que l’altesse puisse observer la tenue.





Comme vous le voyez, il s’agit d’une robe à la plus récente mode anglaise. La robe de dessus est de taffetas de soie – la notre nous est fournie directement des lointains pays d’Orient- bordée de soie du même pourpre damassé d’or. La robe de dessous est un damas de soie beige et d’argent. Vous verrez que le vertugadin est armé du bambou le plus léger, afin qu’il ne vous soit pas trop pénible à porter et n’abime pas vôtre peau. La guimpe quant à elle est de mousseline de soie, tout comme les poignets. Les bijoux sont de perle et d’or. Le colorant utilisé est la garance, principalement. Mon Maitre espère que son présent saura vous ravir.

Un demi sourire en coin est bien vite réprimé. Elle sait, elle que la robe est splendide, mais elle sait aussi qu’elle aime Attia aveuglément, et qu’une princesse saurait peut être ne pas trouver la tenue à son goût. Aussi attend-elle son jugement avec appréhension.

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Armoria
Elle eut un sourire en voyant la robe, se levant pour mieux la regarder.

En tout cas, elle a été bien renseignée pour la couleur...

Parce que la chose était connue, même si quasiment personne n'en savait la raison : Armoria avait cessé, à la disparition d'Asterius, de porter le bleu royal, pour ne plus arborer que le bordeaux qu'il affectionnait. Sa main caressa l'étoffe.

Il aimera m'y voir, j'en suis sûre, murmura-t-elle pour elle-même. Elle se reprit aussitôt : c'est de la belle ouvrage, à n'en point douter. Gageons que je l'étrennerai pour ce voyage à Rome que je dois faire sous peu. Vous remercierez votre maître pour moi ?
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