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[RP] Le cadastre de Mascon

Sebelia
Connaissez vous le vieil adage qui dit que les jours se suivent mais ne se ressemblent point... Moui... C'est en pleine réflexion que Maxou trouva la brunette, menton appuyé sous ses mains jointes, les deux coudes posés sur le comptoir de l'Avenir. Un vieux morceau de charpie entre ses doigts laissait supputer que la jeune femme venait assurément d'astiquer la large surface de bois. Dans la carrière de la vie, le bon et le mauvais se débusquaient alternativement.

Sebelia sursauta et se redressa promptement. Effleurant du regard le mâconnais qui venait d'entrer, la jeune femme esquissa un franc sourire.


Quelle surprise Maxou !

Il y a un bon moment que nos chemins ne s'étaient croisés ! Tu as l'air de bien te porter. Comment vont les affaires ?


La bella quitta le comptoir nonchalamment un pichet de vin dans une main et deux chopes dans l'autre invitant d'un geste du menton le boulanger à s'installer à une tablée.

L'Orée du bois... La propriété cadastrée numéro 3 est un bon choix. J'ai pris moi mesme demeure au 1, nous serons doncques voisins. Je vais rédiger ton titre de propriété sur le champ.
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Et maintenant que vais je faire de tout ce temps que sera ma vie, de tous ces gens qui m'indiffèrent...
Maxou230
Maxou arriva autour de la tablée avec Seb.

Moi? Bah mon four chauffe la, j'ai mit du bois pour faire chauffer le four et enfourner du pain.
J'ai de quoi faire environ 70 miches la. Et toi alors? Voisin? Super.


Maxou prit une choppe et buva tranquillement ca choppe
Suzine
bojour je suis Suzine je viens m installer depuis peu puis ja avoir le numéro 10 s il vouplait
Sebelia
Une lueur malicieuse au fond du regard, Sebelia avait porté la chope à ses lèvres puis avait émis un claquement de langue évocateur laissant subodorer de la qualité du vin qui rinçait son gosier sec. Elle reposa doucement la chopine sur la table et s'adossa confortablement contre le dosseret de son siège, les jambes croisées et légèrement relevées maintenues ainsy par ses mains jointes.

Je suis fort aise de savoir que tu apprécies mon voisinage...

Quant à moy j'ai choisi de reprendre le chemin de l'université où j'étudie les sciences militaires. Mon échoppe est quelque peu à l'abandon mais je ne refuse pas les commandes de ceux qui ont besoin d'outils ou de barques quand elles me sont adressées poliment. Je suis tavernière icelieu à l'Avenir mais mon patron David se trouvant au monastère, les futs sont presque vides et les stocks de pain ont également fondu comme neige au soleil. J'essaie de palier à ces manques en faisant commerce par mes propres moyens, et en proposant animation, joutes verbales et discussion en ma compagnie.


Sebelia émit un gloussement entendu qui se transforma en un rire cristallin.

La porte venait de s'ouvrir sur une inconnue. Les prunelles de la bella se posèrent sur la damoiselle qui s'était approchée et se présentait succinctement devant eux.


Bien le bon jour Suzine. Je suis Sebelia et je vous souhaite la bienvenue dans notre belle ville. Entendu pour le numéro 10. Je rédige de suite votre acte de propriété. Votre voisin le plus proche sera le sieur Karty. Alea jacta est !

La brunette tourna sept fois sa langue dans sa bouche avant de rajouter.

Décidément, le quartier de l'Orée du bois est le plus demandé...
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Et maintenant que vais je faire de tout ce temps que sera ma vie, de tous ces gens qui m'indiffèrent...
Guigui2301
guigui entra dans la salle .

Bonjour Bonjour , pui-je avoir la 2 s'il vous plait ? Pas tres loin de la riviere et du bourg !

merci
Kaelroa
Kael était complètement rincé de cette journée ... il rentrait chez lui, et c'est alors que dans la noirceur pure de cette nuit de février, il vit une petite lumière paraitre d'une fenêtre, qu'était-ce donc ? Il ne connaissait pas trop ce quartier... il passait toujours par la place du marcher d'habitude et pour qui pour quoi, il changea son habitude ce soir la ... Bizarre dites-vous ?

Alors d'une indiscrétion folle, il sera rappela malgré son court séjour à l'armée de quelques leçons de discrétion... Il s'approcha doucement le long du mur de cette étrange bâtiment... il leva la tête et aperçu un panneau désignant une taverne ... Alors il continua son aventure jusqu'à arriver à une assez grande fenêtre... il pencha la tête discrètement et vit Sebelia près d'un panneau...
Après quelques secondes de réflexion... il se décida à entrer ...


Bonsoir Sebelia... désolé de l'heure...
Il regarda le tableau et comprit aussitôt qu'il s'agissait du cadastre de Mâcon ...

Oh c'est le cadastre... Mais... comment on fait pour ceux qui habitent hors des murs ?
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Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement. La bible, Apocalypse 21.6
Sebelia
Sous l'ombrage d'un biau cerisier elle avait passé tout l'été. Au souvenir de son ventre gonflé par la chair sucrée et croquante du fruit rouge, Sebelia émit un petite moue boudeuse qui disparut vistement au profit d'un sourire gourmand. La jeune femme avait récupéré les noyaux de cerise qu'elle avait fait bouillir dans un chaudron d'eau additionnée de vinaigre. Elle les avait égouttés et rincés avant de les frotter entre ses mains s'assurant qu'il ne resta plus de pulpe, puis elle les avait fait sécher sur un carré de coton sous les rayons de l'astre solaire.

Les doigts de la bella se refermèrent sur une poignée de noyaux qu'elle introduisit dans le petit pochon de tissu dont elle noua les lacets. Elle leva son fondement du siège sur lequel elle avait pris racine; s'approcha de l'astre de la cheminée et glissait le dict sachet dans la cendre chaude quand un homme passa la porte de l'Avenir. Un jeune homme que Sebelia avait déjà rencontré dans les rues de Mâcon. Un nouveau villageois qui mandait une maisonnée, une asme perdue dans les méandres de la Bourgogne.

La brunette esquissa un sourire de bienvenue.


Bien le bon soir Guigui ! Je rédige ton acte de propriété de suite si tu m'accordes quelques instants.

La vénitienne se redressa prestement en se frottant les mains. Elle fit quelques pas, s'installa derrière le comptoir où son nécessaire à calligraphie était soigneusement posé, laissa courir sa plume sur un parchemin vierge qui finit par se couvrir de sa plus jolie écriture. Nouveau grincement de porte. Nouvelle visite en la personne d'un maistre tisserand. Sebelia inclina poliment du chef et lui adressa un franc sourire.

Bien le bon soir Kaël. J'ai quelques insomnies depuis...

Les prunelles claires s'embrumèrent. Elle expira un profond soupir avant de porter un regard vide sur le mâconnais.

Peu importe... Ne sois point désolé de me trouver si tard en ces lieux.

Le jeune homme observait depuis un moment la broderie quand il lui posa question.

Si fait il s'agit du cadastre de Mascon. Il n'est point définitif... modulable dans le temps. La plupart des villageois préfèrent vivre à l'intérieur de la vieille ville par sécurité sans nul doute et je n'ai pas référencé suffisamment les maisons qui pourraient se trouver en dehors des murs d'enceinte. Je subodore que tu souhaites vivre loin de toute agitation. Où doncques se porterait ton choix ?
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Et maintenant que vais je faire de tout ce temps que sera ma vie, de tous ces gens qui m'indiffèrent...
Karty
Karty se promenait en ville , puis passait devant le bureau de la dame Sebelia
Me souvenait que j'avait euh chaud au oreille dans cette salle
Karty poussa doucement la porte grinçante est rentra dans le bureau cherchent du regard la dame


Oh bonjour sebelia je suis ici par euh hasard sa vas bien ? Moi oui je suis très content de m'as demeure en plus a se que je voit on n'est le quoi le plus populaire , j'avait euh une voisine qui c'étais installé a coté de m'as demeure
m'est très correcte
Je suis venue aussi pour voir si vous avez pas re écorché m'on nom hein
karty le disait avec un grand sourire[/i]

karty attendait de voir qu'elle lui montre sont affiche , il l'avait des yeux concentré et reste bien près de la porte du bureau
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Sebelia
Du bout des doigts elle dégagea le petit coussin des cendres encore chaudes. Il n'y aurait point de nouvelle flambée la nuit était trop avancée et elle devait fermer l'établissement pour rejoindre sa maisonnée si elle ne voulait point inquiéter son aisné. Yvon lui laissait toute liberté certes mais elle ne voulait point en abuser. Elle se redressa prestement quittant la position inconfortable dans laquelle elle se trouvait ce qui lui arracha un gémissement de douleur. Le gémissement mourut sur ses lèvres au profit d'une vilaine grimace qui déforma ses traits l'espace d'un instant.

Sebelia fit volte face et s'avança vers le comptoir où une chopine de tisane fumante dégageait les effluves de la reine des prés. La jeune femme trempa ses lèvres dans la boisson sucrée par le miel qu'elle sirota à petites gorgées. Puis soulevant le bas de sa camisole elle glissa sur ses reins la bouillotte composée des noyaux de cerises. Une chaleur bienfaisante irradia le bas de son dos et les traits de son visage s'adoucirent, c'est alors que son regard fut attiré par une missive dont la calligraphie ne lui était point inconnue. Sourcils froncés, la belle émit un grognement avant de la décacheter.

Parcourant rapidement la lettre de ses yeux plissés, Sebelia esquissa un sourire satisfait sur son biau minois. Karty présentait des excuses. Certes elles avaient tardé mais le geste était important et la mâconnaise en reconnaissait toute la valeur. Elle plia soigneusement le vélin pour se diriger vers la porte lorsqu'elle se retrouva au bec à bec avec son auteur. Déstabilisée un court instant, elle se recula et se composa un visage de circonstance.


'soir Karty...

Le hasard dis tu ? Hum...


La mine dubitative s'effaça au profit d'un sourire en coin, la brunette l'observait à travers ses longs cils.

Va tutto bene. Je viens de prendre connaissance de la lettre que tu m'as adressée et j'accepte tes excuses. Pis à ta décharge tu venais d'arriver en ville...


Retour à l'instant présent.

Je suis fort aise de savoir que ta maisonnée te satisfasse grandement.

Sebelia jeta un œil par dessus l'épaule du bourguignon, finirait elle par rentrer chez elle ce soir ? Lui tournant le dos, ses pas la guidèrent alors derrière le comptoir où elle sortit un registre avant de revenir vers le brunet.

Si tu veux prendre la peine de vérifier. J'ai effectué la correction. En douterais tu ?

Une lueur étrange étincela au fond de ses prunelles quand elle lui tendit le livre.
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Et maintenant que vais je faire de tout ce temps que sera ma vie, de tous ces gens qui m'indiffèrent...
Karty


Oui je veut bien regardé tu est capable de tous

Karty ouvrais le livre en assez bonne états , tournais la couverture pour cherché la page ou il est affiché
Puis il trouvait la page , Karty regardait bien sa ligne


A oui très bien merci M'on nom est très bien écrit Sébelia

Karty lui sourit et renfermait le livre , pour lui glissé sur le bureau de bois et lui rendre .

Oh tu est bien installé quand même dans se bureau hein , m'est un peut déserté tu devrait moins caressait la manche de t'as hache peut être

Karty lui avec un sourire de malice

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Gwendohermio
Gwendo écoutait sans parler dans son coin.
La rupture avec cédric lui était pénible presque insupportable mais elle s'accrochée comme elle pouvait.
Le teint blème, les yeux rouges pleins de larmes, la jeune fille était l'ombre d'elle-même, presque invisible dans le décor.

Elle regarda encore la tapisserie faite par sébélia et fixa du regard l'emplacement 20. Cet emplacement lui semblait parfait, ni trop prêt de la ville ni trop loin.


Sébélia, je pourrait être à l'emplacement 20 s'il te plait?

Gwendo essayait de noyer son chagrin dans l'alcool, assez discretement pour que personne ne le remarque.
Sebelia
Capable de tout assurément elle l'était. En pensée, par action, ou par omission à l'image de ces mères qui au péril de leur vie protégeraient leur enfant ou leur portée. Capable du pire comme du meilleur. La jeune femme n'avait point poursuivi la discussion. Trop lasse sans doute par une journée interminable où le temps égrenait ses heures monotones. Karty avait ouvert le registre et le parcourait prestement du regard. Le verdict fut enfin rendu et un sourire apparut aux coins de ses lèvres. Caresser le manche de sa hache... hum... Elle rougit et s'éclaircit la gorge.

Si la menuaille cherche bon accueil, je lui indiquerai le bon chemin. Je n'ai point besoin de mes armes pour impressionner qui que ce soit Karty. J'effraie certes au premier abord, et peu m'en chaut, car seuls l'avis de ceux qui me connaissent vraiment à de l'importance à mes yeux. Je peux toutefois me montrer affable et faire figure aimable, mais personne ne m'obligera à faire preuve d'hypocrisie. Je dis ouvertement ce que je pense que cela plaise ou non. Je ne cherche point querelle mais j'exècre les menteries.

Sebelia couvrit ses épaules de sa mince pelisse et jeta un dernier regard sur la taverne. Gwen n'avait pas bougé. La jeune femme traversait une période difficile depuis sa rupture. Qui mieux que la bella pouvait comprendre ce que ressentait sa mie ? Elle éprouva un élan de tendresse vers la silhouette repliée sur elle-mesme, qu'elle controsla difficilement. Elle avança d'un pas puis s'immobilisa à nouveau. Ses émeraudes tournées vers la broderie, Gwendo avait choisi l'emplacement de sa maisonnée. Opinant du chef en signe d'acquiescement, Sebelia lui répondit fixant les chopines presque vides qui s'alignaient devant la bourguignonne.

Je m'en occupe de suite ma mie. Tu seras bien installée dans le quartier des portes de Cluny. Il se fait tard Gwendo nous devrions rentrer après et si tu le permets je vais te raccompagner.
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Et maintenant que vais je faire de tout ce temps que sera ma vie, de tous ces gens qui m'indiffèrent...
Gwendohermio
Gwendo entra dans la batisse.
Son sourire était de retour .... et l'amour aussi.
Elle regarda la tapisserie et vis son nom dans le terrain qu'elle avait choisit.
La brunette souria à nouveau et ce dit que celui qu'elle aimait devait lui aussi choisir un emplacement.
Elle se dit qu'elle devait lui en parler.


Elle s'asseya près du comptoir et ecriva quelques notes de musique en attendant.
Rakham
Rakham passai devant le bureau de sébélia puis entra se souvenant de ce qui lui avait dis ses amies.
Il vit sa belle à l'intérieur.


Bonjour ma belle, comment vas-tu ? Je viens pour avoir un terrain, j'aimerais bien le 22, pour être proche de toi.

Il sourit à sa belle puis s'assit, en attendant...
Gwendohermio
Gwendo leva la tête et vit rakham qui entrait.
Elle rangea ses feuilles et alla embrasser son aimé.
Elle passa ses bras autour de son cou et lui sourit.


Bonjour toi!
je vais toujours bien quand tu es là. Et toi, comment vas-tu?
hum... l'emplacement 22 tu dis?
oui, comme ça tu pourra me raccompagner chaque soir.
Je suis sure que sébé sera ravie de te donner cet emplacement
.

Gwendo l'embrassa tendrement et l'amena près d'une table pour boire une bière et parler ensemble.
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