[RP] BELSA D'UCHI (lire l'intro avant de poster)

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S'en était de trop...On apprenait partout que Belsa mettait désormais fin a ses jours...Quelle désolation.Qu'ont fait les Uchi'jin pour mériter ce sort?N'y a-t-il donc plus aucun honneur en ce monde?Non seulement Belsa quittait ce monde,mais son compagnon de vie,Guyhom avait décider d'en faire de même!Sacrilège,que font les Otomo'jin?Cette fois,le seigneur tenta en vain de réprimer sa rage,frappant sur toute les poutres qui croisa son chemin alors qu'il faisait les 100 pas dans son bureau.Retournant derrière son bureau,s'accoudant sur le dit bureau,il prit une position pensive,ahhhh comment défaire ces couards...Malheureusement,il avait autre chose a faire,œuvrer pour Uchi tel que promis.Les Otomo'jin attendraient.
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Par un soir glacial, comme il était coutume d'en voir sur les chemins gelés dans la rase campagne de ce qui restait d'Uchi, plus qu'une simple rumeur parvint jusqu'aux oreilles de Kesta, et c'est ainsi qu'il l'avait appris :

Au beau milieu de leur campement, en pleine chasse aux nuisibles, celui que le Daishou surnommait sa tite souris vint le trouver, avec un air désemparé comme Kesta ne lui en avait encore jamais vu... Et pourtant, tite souris lui en avait rapporté par le passé, des choses franchement pas drôles de Kyushu. Se les remémorer laisserait assez de temps pour permettre aux gai-jins du pays auto-proclamé "du milieu" de bâtir une seconde muraille, peut-être même encore plus grande que la première.

Intriguant donc, cet air arboré par l'espionne. Léger frisson transis de froid et mêlé sûrement aussi d'une certaine appréhension lui parcouru le corps, il plissa le nez, fronça les sourcils et ses yeux se rétrécirent, au point de devenir à peine ouverts. Lui qui n'attendait que d'en terminer avec son mandat pour mieux se mettre en retraite de toutes l'agitation hypocrite qui entourait le monde dans lequel il se sentait de plus en plus prisonnier s'attendait à ce que cela se complique un peu davantage, alors qu'on ne lui avait pas encore dit le moindre mot...

-Konban'wa mon Daishou Kesta... Pas chaud cette nuit hein ?
-Konban'wa, allez droit aux faits je vous prie, vous trouverez de quoi vous réchauffer en vous servant à boire, faîtes donc.
-Haï, Domô arigatô Daishou. Et bien.. Je voulais vous annoncer des nouvelles de Belsa Dono...

Malgré l'invitation qu'il avait fait de la tête pour l'inviter à poursuivre, devant le lourd silence qui s'installait, il comprit que les nouvelles n'étaient sans doute pas bonnes... Kesta se dit à se moment là que sûrement Belsa n'était PAS BIEN DU TOUT... Ces termes semblaient résonner dans son esprit, mais s'attendait-il réellement au pire ?

-Elle est morte par seppeku Daishou Kesta, dans la plus grande dignité et fidèle à ses convictions jusqu'au bout.
-Je vois... je suis persuadé que les kami sauront l'accepter dans l'Autre Monde, avec le respect dû à une guerrière de son rang....

Habituellement de marbre et stoïque, il ne dérogea pas tout à fait à cette règle. Même quand rien n'allait comme ça devrait aller, il n'était pas très doué quand il s'agissait d'être trop expressif, il n'ajouta donc pas le moindre mot. A force de rétrécir, ces yeux étaient devenus maintenant totalement clos. Il songeait qu'en réalité que cette fin tragique laisserait des traces. Bien plus qu'une simple Nakatsu jin, c'est tout un symbole - et ho combien important était ce symbole - qui venait de s'éteindre.

Il savait que les problèmes de conscience n'avaient jamais vraiment étouffé les représentants du Daimyo d'Otomo, bien trop aveuglés par leur haine pour la plupart. Nul doute qu'ils n'auraient aucune difficulté à regarder leur reflet en s'auto-félicitant pour tous les exploits qu'ils avaient accomplis, même si c'était parfois très moche. Au point que le Nippon devait aujourd'hui perdre Belsa qui elle aussi avait du le comprendre, peut être que cela l'aura décidé à tirer sa révérence. Sans avoir eu la chance d'avoir l'honneur de bien la connaître, il avait comme beaucoup admiré son courage...
En murmurant plus pour lui même que pour sa taupe, il conclut sans réouvrir les yeux

-Une grande guerrière s'en est allée. Mais notre honneur à tous, est de poursuivre son combat qui lui, ne fait que commencer.

Après s'être éclairci la voix et le visage un peu plus réveillé, il ordonna d'être seul un moment, voulant réfléchir à beaucoup de choses...

-Arigatô, j'aimerai me retrouver seul un moment, nous partirons poursuivre notre route dès cette nuit.
-Haï Daishou Kesta, je passe le message à nos troupes...
-Mata-ne
-Mata-ne

Une nouvelle fois enfermé dans la solitude, ce qui au passage ne le gênait pas vraiment, il se remit alors à penser... Qui en Uchi allait être capable de poursuivre ? Il n'était sûr que d'une seule chose : le combat continuera, avec ou sans Belsa, ça continuera.
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消極的 ..
Mon drapeau blanc est toujours au sale.

Lorsqu’elle entendit la terrible nouvelle de la mort de Belsa, Kiriki en fut toute remuée... Ce n’était ni une amie, ni une vieille connaissance mais elle avait appris à connaître la shomin de Nakatsu durant une période difficile et dramatique de son histoire...

Arrivée avec une troupe de défenseurs pour prêter main forte aux habitants de l’autre île, elle avait tout de suite constatée l’immense générosité et le pouvoir rassembleur qui animaient cette petite bonne femme ! Elle semblait avoir la capacité d’être partout à la fois : se battant comme une forcenée sur les remparts, encourageant les blessés qui reposaient dans son hôtel qu’elle avait converti en maison de soins, distribuant des vivres en gargote, gérant le sô à travers les allées et venues des marchands, des armées ennemies ou des traîtres. C’était une battante Belsa ! Une conquérante !

Kiriki n’était pas surprise de la voir résister, de ne pas baisser les bras et de vouloir coûte que coûte arracher ce pieu empoisonné du coeur de son village.

Elle a été jugée, condamnée et humiliée, mais jamais elle n’a baissé la tête, jamais elle ne s’est agenouillée devant les oppresseurs otomiens. Plutôt mourir a-t-elle dû se dire, et finalement, devant le manque de vigueur et l’indifférence du peuple, la petite nippone au grand courage a confié son coeur et son âme au Grand Dragon afin que le souffle de celui-ci apaise ses larmes et son désespoir...

Apercevant Zakakawa debout sur la véranda, pieds nus sur les lamelles de bois et regard tourné vers l'astre du jour, Kiriki approche doucement près de lui et se tient debout, à sa gauche, d’abord les yeux baissés, n’essayant même pas de cacher ses larmes...

Puis, lorsque le soleil fait resplendir ses premières lueurs à l’horizon, elle relève bravement la tête et les yeux encore mouillés, adresse un sourire à la lumière orangée de plus en plus brillante « Belsa... » murmure-t-elle... ce n’est pas fini... nous sommes là... nous nous battrons...nous nous battrons pour toi Belsa...

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Kiriki
Les fleurs ferment leur coeur avec leurs pétales
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