Enguerrand.
Ce jour était tout particulier, le Roy de France en personne, accompagné de toute sa Cour faisaient le tour du royaume et étaient attendus à Lyon. Cet évènement unique et mémorable soulevait les foules et depuis des jours, on ne parlait que de cela dans les salons mondains, les tavernes et les couloirs du Lyonnois et du Dauphinois. Impossible de ne pas s'y présenter. Pourtant Enguerrand n'était pas aussi enthousiaste que les autres et encore moins qu'Aliénor qui serait certainement au premier rang pour se montrer et prendre un bain de foule, chose qu'elle adorait plus que tout. Son frère lui n'avait pas ce trait de caractère, il aimait peu la compagnie et les bousculades, les mondanités lui faisaient horreur, autant que certains gens que l'on peut y croiser. Malheureusement -ou heureusement selon le point de vue- il était l'héritier d'une lignée dauphinoise et son rang de Vicomte l'obligeait à assister à telle cérémonie, que penserait les gens sinon ? et 'Dauphiné' en tête !
Il était toutefois parti tôt de Maubec ce matin là mais la marée humaine avait envahi la capitale des Gaules, déjà. Tous, paysans, artisans, érudits, nobles se pressaient pour apercevoir le Roy. Impossible de se frayer un chemin parmi ce monde. Une autre occasion se présentera certainement, l'important était que quelqu'un l'est vu pour pouvoir attester de sa présence. Il n'y avait qu'un piètre intérêt à voir défiler un carrosse à Lyon, fusse-t-il un cortège royal.
Mais alors qu'il s'apprêtait à rebrousser chemin, une litière frappée des armes de France ralentie, se détachant légèrement du reste de la troupe. Peu de monde semblait s'y prêter attention tellement occuper à se battre bec et ongles pour croire entrevoir Sa Majesté probablement. Le rideau se leva et un visage passa par la fenêtre. Le jeune poursuivant d'armes en resta bouche bée. Elle était certes plus jeune que lui mais elle était d'une beauté éblouissante, son allure trahissait quelque peu sa haute noblesse mais pour autant impossible de dire qui elle était. Elle s'adressait à un homme mais impossible d'ouïr ce qu'elle disait ni le son de sa voix mais le garçon la devina sublime.
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A Aristote mon âme, mon cur aux dames, ma vie au roy, l'honneur à moi.
Il était toutefois parti tôt de Maubec ce matin là mais la marée humaine avait envahi la capitale des Gaules, déjà. Tous, paysans, artisans, érudits, nobles se pressaient pour apercevoir le Roy. Impossible de se frayer un chemin parmi ce monde. Une autre occasion se présentera certainement, l'important était que quelqu'un l'est vu pour pouvoir attester de sa présence. Il n'y avait qu'un piètre intérêt à voir défiler un carrosse à Lyon, fusse-t-il un cortège royal.
Mais alors qu'il s'apprêtait à rebrousser chemin, une litière frappée des armes de France ralentie, se détachant légèrement du reste de la troupe. Peu de monde semblait s'y prêter attention tellement occuper à se battre bec et ongles pour croire entrevoir Sa Majesté probablement. Le rideau se leva et un visage passa par la fenêtre. Le jeune poursuivant d'armes en resta bouche bée. Elle était certes plus jeune que lui mais elle était d'une beauté éblouissante, son allure trahissait quelque peu sa haute noblesse mais pour autant impossible de dire qui elle était. Elle s'adressait à un homme mais impossible d'ouïr ce qu'elle disait ni le son de sa voix mais le garçon la devina sublime.
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A Aristote mon âme, mon cur aux dames, ma vie au roy, l'honneur à moi.