Zalina
Champagne, Bourgogne, Lyonnais Dauphiné. Le voyage se poursuivait sans souci particulier. A peine quelques retardataires de ci de là. Mais aucune attaque ni risque quelconque. Une petite promenade de santé… de sept mois. La Peste Licorneuse en était presque à espérer une tentative de quelques brigands histoire de ne pas rouiller ou s’endormir en route. Mais rien.
Les routes se ressemblaient toutes, les villes aussi après tant d’années sur les routes. Elle continuait à avancer, en espérant que le prochain tournant, la prochaine dune, la prochaine ville lui réservaient une surprise.
Au coté d’Ethan, fier porte étendard de la Licorne en l’absence du Porte étendard officiel de l’Ordre, Zalina ne put retenir un bâillement en arrivant en vue des remparts.
Elle préférait chevaucher que voyager en voiture. Mais ses articulations auraient appréciées un peu de repos. Ne pouvant faire quelques pas à coté de sa monture, la jeune femme déchaussa ses étriers et s’étira.
Un petit dépoussiérage du dos de la main avant d’arriver aux portes de la ville et déjà Ethan donnait les instructions.
À trente pieds de la porte, nous allons nous ranger à droite et laisser passage au Roy, afin qu’il pénètre en tête des troupes dans la cité.
Pas déçue de prendre la queue du convoi et d’échapper aux premiers rangs pour le discourt de bienvenu.
Un craquement des cervicales histoire de ne pas tomber endormie et elle se mit en position.
MarieAlice fut la première à les dépasser. La Peste la salua d’un hochement de tête puis reporta son attention sur les environs. Ce fut ensuite les coches qui passèrent devant eux mais Zalina ne prêta pas attention au Roy. Son regard se contenta d’observer le nombre de gardes qui l’entourait et leur équipement. Bien suffisant pour qu’elle puisse se rassurer et dormir tranquille cette nuit. Ou plutôt qu’elle parte à la recherche de ce cher Argael pour récupérer son précieux Génépi, et accessoirement quelques nougats.
Il fallait aussi qu’elle trouve Cyrian de France. Le Premier Ecuyer de France avait dut le faire venir de Vincennes. Il lui avait dit qu’elle pourrait le récupérer à Lyon. L’étalon de la Princesse ne devait donc pas être loin, en espérant qu’il n’y ait eu aucun problème en route…
Perdue dans ses réflexions et bercée par les mouvements de sa monture, elle ne se rendit qu’à peine compte qu’ils étaient déjà devant les portes de la Capitale. La foule s’était déplacée en masse pour accueillir Sa Majesté, Ses Altesses et la Cour. Les gardes avaient été déployés en conséquence.
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Les routes se ressemblaient toutes, les villes aussi après tant d’années sur les routes. Elle continuait à avancer, en espérant que le prochain tournant, la prochaine dune, la prochaine ville lui réservaient une surprise.
Au coté d’Ethan, fier porte étendard de la Licorne en l’absence du Porte étendard officiel de l’Ordre, Zalina ne put retenir un bâillement en arrivant en vue des remparts.
Elle préférait chevaucher que voyager en voiture. Mais ses articulations auraient appréciées un peu de repos. Ne pouvant faire quelques pas à coté de sa monture, la jeune femme déchaussa ses étriers et s’étira.
Un petit dépoussiérage du dos de la main avant d’arriver aux portes de la ville et déjà Ethan donnait les instructions.
À trente pieds de la porte, nous allons nous ranger à droite et laisser passage au Roy, afin qu’il pénètre en tête des troupes dans la cité.
Pas déçue de prendre la queue du convoi et d’échapper aux premiers rangs pour le discourt de bienvenu.
Un craquement des cervicales histoire de ne pas tomber endormie et elle se mit en position.
MarieAlice fut la première à les dépasser. La Peste la salua d’un hochement de tête puis reporta son attention sur les environs. Ce fut ensuite les coches qui passèrent devant eux mais Zalina ne prêta pas attention au Roy. Son regard se contenta d’observer le nombre de gardes qui l’entourait et leur équipement. Bien suffisant pour qu’elle puisse se rassurer et dormir tranquille cette nuit. Ou plutôt qu’elle parte à la recherche de ce cher Argael pour récupérer son précieux Génépi, et accessoirement quelques nougats.
Il fallait aussi qu’elle trouve Cyrian de France. Le Premier Ecuyer de France avait dut le faire venir de Vincennes. Il lui avait dit qu’elle pourrait le récupérer à Lyon. L’étalon de la Princesse ne devait donc pas être loin, en espérant qu’il n’y ait eu aucun problème en route…
Perdue dans ses réflexions et bercée par les mouvements de sa monture, elle ne se rendit qu’à peine compte qu’ils étaient déjà devant les portes de la Capitale. La foule s’était déplacée en masse pour accueillir Sa Majesté, Ses Altesses et la Cour. Les gardes avaient été déployés en conséquence.
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Mais enfin...Il est vrai que j'avais mes torts !
En deuil de la Reyne
