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[RP] église Sainte Lucie

Lotx
Lotx soupira. Quand on était curé on en entendait souvent des déclarations de foi tartinesques, comme si le baptisé se sentait obligé de prouver quoi que ce soit. C'était totalement faux, évidemment, et fondamentalement, le gamin s'en fichait éperdument de la vérité de l'engagement de ses fidèles. La chose n'avait qu'un intérêt strictement dogmatique empêchant un péquin d'invalider ses sacrements à l'avenir. Un peu comme lorsqu'un procureur suit la procédure, c'est embêtant, inutile mais obligatoire.
S'il était, en revanche, un passage bien plus important, bien plus amusant et bien moins dogmatique, c'était en revanche celui qui allait suivre. Il se retourna alors et ouvrit son tonneau dans lequel il ponctionna deux choppes bien remplies. Il les tendit alors à ses baptisés.


A présent, buvez!
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Villon
Villon prit la choppe que lui remit le Père Lotx et la bu.
Pattricia
Je grimace et me penche à nouveau vers la Grande pour lui murmurer
- Espèce de radine rancunière va ! Avoue tout de même que t'étais pas bien fine dans cette position ! Pis d'abord j'ai soif moi !

Lotx distribue les chopes aux baptisés et m'ignore complètement à croire que je suis là juste pour le décors...
- Heu... Padré... Pssssss !!! Je fais quoi moi ? Je bois pas ? Je parle pas ? Je fais rien ?
Puis plus bas
- Steu plait soit sympa, offre moi au moins à boireuuuu !

Regard implorant, papillonnement des cils, décolleté plongeant... Punaise si ça ça marche pas, là je vois pas...
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Lotx
Tandis que le baptisé buvait sa choppe, faisant monter à Lotx une énorme envie d'hurler "il est des nôôôôôôôôôtreuh, y vas s'faire baptiser comme les z'auuuuuutreuh!", Patbis décida de faire réveiller en lui le trucmachinchosiste enfoui.

Ah ben nan. Un témoin pendant un baptême y sert à rien, juste y rogarde et y fait coucou à son filleul pendant l'sacrement. Nan, là où l'témoin sert c'est pour quand l'baptisé va devoir prouver à l'un d'ces clercs paperassiers qu'il a bien été baptisé! Étant donné qu'il aura pas d'certificat d'baptême vu qu'il est très probable qu'y payera pas l'évêque pour ça... aheum...

Levant l'index.

Néanmoins, ma charité trucmachinchosiste m'interdit de laisser une personne dans la soif et la sobriété, surtout dans la maison du Grand Machin... alors... ben... prendez une choppe et communiez avec nous!
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Pattricia
Je ne me le fais pas dire deux fois, et file jusqu'au fut pour me servir
- Merci Padré, la déshydratation me guettait !

Je reviens sagement à ma place pour assister à la fin des baptêmes...
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Brygh_ailean
He ! Ca, c'était ma chope, bordel...
Ouais, bon quand il s'agissait de picoler, les trucmachinchosistes se trouvaient toujours en conflit de priorité. Ce qui prouvait qu'ils étaient de bon aristotéliciens en même temps, toujours à chercher à se rapprocher à la vitesse grand V du sacré.

Padre, j'en veux une plus grande qu'elle... Dabeurre, parce que techniquement, j'ai beaucoup plus de volume à baptiser...

On avait parler de profession de foie, nan, pas de bonne foi. Pas tout mélanger non plus hein ! Une chose à la fois.

Euh, sauf qu'elle vit qu'ils n'étaient pas tous seuls comme trois poiv... bons aristotéliciens habituels, mais que Villon était là aussi et que ptêt il n'avait pas connaissance des pratiques très particulières de certaines personnes.

Rosissant quelque peu :

Padré, mon godet, siouplé...
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Lotx
Le jeune curé lança un regard un peu torve à Bryn. Tsss, la notion de hiérarchie en matière de religion se perdait ma bonne dame.

Ah nan, ah nan! J'suis archiprêtre diocésain moua d'abord 'fin techniquement parlant pas tellement pasque pas nommé et que ça existe pas m'enfin le titre en jette hein? Alors l'est normal que la mienne soit plus grosse que la vôtre d'abord! De choppe hein? Pour l'reste j'irais pas vérifier hein?

Dans un froncement de sourcils il récupéra le godet qu'il plongea dans le tonneau.

Voilà, maintonant vous buvez épicétou!

Et vous faites pas suer avait-il failli rajouter. Seulement, il savait que la précision ne changerait pas grand chose à la suite des évènements.
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Brygh_ailean
S'attendant à une vinasse de qualité moyenne, vu que d'habitude l'archimachin se réserve les meilleures cuvées, la grande fût néanmoins très éprouvée à la tentative de bioudage cul sec de bonne pratiquante qu'elle était, quand elle réalisa qu'il s'agissait de la mirabelle de la Sainte Boulasse :

keûûûh Rheûûûû bôôôrk

'tain, raide vraiment raide... la mirabelle de baptême.
Mais il n'en fallait pas moins à la mule dressée à réagir à n'importe quelle borborygme -- bucal ou intestinal dabeurre -- pour pousser le coude de sa maitresse pendant qu'elle perdait le reste de son larynx, pharinx, oesophage, totalement cramés par la mirabelle... Et ce qui devait arriver arriva car les voies du seigneur sont impénétrables mais souvent les règles de la physique très prévisibles...

Le reste du contenu de la chope alla directement jaillir sur la robe de bure de l'archimachin, que la mule, en bonne aristotélicienne qu'elle était aussi, alla lécher instamment.

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Lotx
Au début Lotx avait trouvé charmant le petit bruit du fond des entrailles de Bryn. Il s'était dit que c'était marrant et qu'on aurait dit qu'elle allait dégobiller. Et puis, lorsqu'elle lui prouva que les apparences n'étaient pas toujours trompeuses en recouvrant sa magnifique et presque neuve robe de bure d'un mélange hétéroclite de liqueur et de glaviots (amis de la poésie, bonjour), la chose lui sembla, étrangement, bien moins charmante...
Repoussant l'âne d'un large mouvement de bras, le garçonnet remua alors faiblement les lèvres pour psalmodier quelques inaudibles paroles sensées "foudroyer sur place la personne fixée du regard". Malheureusement, ses notions en matière de démonisme et de sorcellerie ne devaient pas être assez développées, sans doute manquait-il de pratique... Qu'importe il en resterait aux méthodes traditionnelles.


Veuillez m'excusez un instant, j'dois aller prép... aheum... chercher l'eau bénite...

Joignant l'acte à la parole il disparut alors dans la sacristie en prenant grand soin de camoufler l'envie d'éviscérer qui l'étrennait. Isolé, il fit couler de l'eau d'un broc dans deux petits calices et ouvrit sa besace fourre-tout pour en sortir une poudre grisâtre qu'il déversa dans l'un des calices. C'était un mélange de diverses plantes de sa composition dont toutes avaient la particularité d'être agressives pour la peau et de provoquer irritations et démangeaisons.
C'est qu'en sus des arts du Mâlin, le garçonnet apprenait également les différentes manières d'utiliser les plantes toxiques à des fins malveillantes. Une sorte de lubie que de chercher un moyen de réduire quelques personnes de son entourage au silence sans qu'il en soit inquiété (nan vous n'aurez pas de noms!). En tout cas il allait pouvoir tester son dosage. Revenant dans la salle d'office, il versa le calice non souillé sur le crâne de Villon puis apposa ses mains.

J'vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Se tournant vers Bryn il lui versa alors la solution d'eau bénite -tiens au fait avait-il pensé à la bénir?- et de poudre urticante. Puis, plus qu'une apposition des mains c'est un véritable massage crânien qu'il lui offrit, c'est qu'il fallait le lui faire pénétrer le liquide!

J'vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Il se recula aussitôt pour se rincer abondamment les mains à l'alcool histoire de ne pas souffrir de son propre subterfuge et offrit alors un air ravi à l'assemblée.

Eh ben voilà, z'êtes baptisés!



[HRP: Désolé pour l'encart mais c'est pour dire que Lotx quitte Sarlat IG ce soir, au cas où vous vouliez réagir donc, dès demain vous parlerez à un mur...]
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Villon
Villon remercia le Père Lotx, salua Bryn et se dirigea enfin vers Pat et lui dit:

"Merci de m'avoir marrainé Pat," Il lui sourit et sortit de l'église Sainte Lucie.
Thrandhuil
Thrandhuil était bloqué à Sarlat. C'est tout naturellement qu'il vint à l'Eglise pour s'y reccueillir, et remercier le Très Haut de lui avoir laissé la Vie.
Malgré la douleur, il resta près de deux heures, agenouillé, à prier.

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Milady
Le lac... de toute sa vie c'est la première fois qu'elle s'arrêtait pour pêcher. Ah, on lui avait vanté les mérites de cette activité mais rien à faire, trop gourmande, elle avait passé tout son temps dans des vergers à cueillir de quoi faire des tartes, des confitures, des compotes...

Cependant depuis qu'elle était arrivée à Sarlat, elle avait passé tout son temps à se consacrer à cette nouvelle activité. Aussi, lorsque allongée sous un arbre, au bord de l'eau, attendant qu'un poisson morde, elle avait reçu un pigeon l'informant que le prêtre de Marseille était arrivé et qu'ils pouvaient repartir, elle avait décidé de rester encore un peu dans la nature.

Bien évidemment, elle s'était endormie... et au matin, bien qu'ayant la joie de découvrir deux poissons dans ses filets, un sentiment étrange l'envahit. Et s'ils étaient partis sans elle ?

Mila erra alors dans la ville plusieurs heures, regardant à travers les vitres des tavernes et auberges, cherchant dans les moindres coin d'ombres des rues, derrière chaque arbre sans les trouver. Elle finit par se sentir essoufflée et dû s'appuyer contre un mur de pierre pour ne pas tomber en sentant des bouffées de chaleur et sa tête tourner.

Sa grossesse n'aidait en rien dans ses recherches, d'autant qu'elle n'en était pas au début et qu'à présent son ventre ne pouvait être caché. Voyager allait devenir difficile... Et tous ces cauchemars qu'elle faisait depuis qu'elle attendait cet enfant... Et où étaient-ils ? Où était-il lui ?

Elle leva ses yeux et s'aperçut que la pierre sur laquelle elle était appuyée n'était autre que celle des murs de l'église de la ville. Était-ce un signe ?

S'avançant lentement, une main sur son ventre, elle pénétra les lieux quelque peu impressionnée. Depuis son départ de Provence, elle ne savait où en était sa foi... La fraicheur des lieux lui permit de se ressaisir bien qu'elle ne vit pas le curé de Marseille agenouillé non loin. Elle resta immobile à l'entrée n'osant avancé ; ses yeux baissés comme une enfant ne sachant pas trop si elle allait se faire réprimander. Avait-elle le droit d'entrer dans un lieu saint avec un bâtard dans son ventre ?
Thrandhuil
Relevant enfin la tête, Thrandhuil aperçut Mila, hésitante, dans l'entrée...
Péniblement, il se releva, et se dirigea vers la jeune femme.


Viens. Entre.
Allons nous assoir là bas, au fond, sur le banc près de la sacristie.


Il lui pris le bras, mais Mila dût s'apercevoir que c'était pour le soutenir, lui. Et, tout en marchant tout doucement, il demanda:

Comment va le bébé?

Et, levant les yeux vers la nef:

Dieu, que je ne regrette pas le choix de ton hiomme de te laisser dormir. Si tu savais ce qu'on a subit...
Milady
Dieu existait elle en était certaine. Il n'y avait que lui pour amener ses pas jusqu'à cette église où le curé était... Elle aurait pu ouvrir la bouche l'air surpris car, pendant une demi seconde elle le fut mais ; elle sourit en levant ses yeux vers l'autel et observa le prêtre qui venait vers elle...

Étrange démarche... mais...

Que s'était-il donc passé ?

Elle entendit la question sur l'enfant qu'elle portait mais n'y prêta nulle attention. Ses yeux s'embuaient. Il était bien mal en point... Et où était l'être aimé ? Pourquoi n'était-il pas avec le curé ? avec elle ?

Ces questions elle ne pouvait les poser comme en taverne, comme chez elle en parlant vite, fort, la panique visible... Non, ce lieu l'invitait au calme, à murmurer..
.

Que... que vous est-il arrivé ?
demanda t-elle doucement, puis n'y tenant plus, ne pouvant retenir la question qui lui brûlait les lèvres... Où est-il ?

Elle tenait le bras qu'il lui avait tendu fermement, d'une part pour le soutenir, il semblait si faible, mais aussi parce qu'elle était nerveuse et s'y accrochait comme agrippée à lui...

La laisser dormir... l'homme qu'elle aimait avait donc décidé de l'abandonner près du lac et de prendre la route sans elle... non c'était impossible et elle ne savait pas comment il se portait, elle n'avait pas le droit d'être en colère, de lui en vouloir surtout pas dans une église...

Elle s'arrêta, proche à présent de la sacristie où ils se dirigeaient. Elle leva les yeux vers le prêtre et n'avançait plus. Elle attendait des réponses...
Thrandhuil
Il est vivant.

L'essentiel était dit.

Bon, je vais te raconter: samedi, il est venu me trouver, pour me dire qu'on partait. Il était tard, il préférait voyager de nuit. Mais à peine avait-on passé de quelques lieues l'enceinte de Sarlat, qu'on a entendu un grondement sourd qui se rapprochait rapidement. Une armée à fondu sur nous, sans prévenir, l'épée au clair, et ils ont taillé et tranché. Kika a bien tenté de me défendre, mais face à une armée, il ne pouvait pas grand chose. Quant à moi, la violence me répugne, je n'ai même pas tenté de me défendre. J'ai été blessé, une large entaille à la cuisse gauche, puis percé par trois fois au corps, par le même soldat qui s'est acharné sur moi.
Puis les soldats sont repartis comme ils sont venus, sans un mot, nous laissant pour morts sur le bord du chemin.
Je me suis mis à prier le Très Haut. Ton homme, tout ensanglanté, a rampé vers moi et m'a fait un garrot à la jambe, d'où le sang coulait à flot. Il s'est lui-même bandé l'abdomen, avant de tomber évanoui. J'étais moi même dans les vapes, mais j'ai continué à prier.
Après un moment, une lueur a percé l'obscurité. Un signe, ai-je pensé. L'astre Solaire, le Paradis, ça y est, c'est notre tour...
Mais une ombre est venue s'interposer, s'approchant de nous et nous cachant le soleil.
C'était un âne. Kika et moi avons réussi à nous hisser sur son dos, et la brave bête nous a ramené jusqu'à la ville.
Ton homme a tout donné pour me sauver la vie, mais maintenant il gît presque sans force dans l'étable où nous avons attéri. Je crois qu'il vivra, mais il passe son temps à dormir, et n'a que très peu de moments d'éveil.
Lorsque je l'ai quitté ce matin pour venir ici, il parlait dans son sommeil. Il parlait de toi.
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