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[RP] église Sainte Lucie

Thrandhuil
Du fond de la sacristie, alors qu'il mettait le vin de messe à chambrer, le curé demanda d'une voix forte:
Ca te dirait, une messe pour toi tout seul, Michel?
Michel_de_cheynac
Le curé est parti au fond de sa sacristie...je ne bouge pas,pas franchement a l'aise dans cet endroit...

Ca te dirait, une messe pour toi tout seul, Michel?

Souriant a la phrase du padré,je m'approche de la sacristie...rapidement ...

-Ca serait bien trop d'honneur pour moi,padré...je ne sais même pas si je suis encore croyant alors...
J'ai fait l'effort de venir...pour voir...
beaucoup de monde réclame un curé a Sarlat;et quand il y en a un,les sarladais ne viennent pas a la messe...tristes gens...


Allez...donnez-moi l'envie de rester...
Pattricia
J'étais perturbée par cette histoire, je ne savais pas trop que penser, fallait aussi que je me projette dans l'avenir et que je pense à la réaction des enfants si... Arf ! c'est dingue, j'arrive même pas à le dire en pensées ! Y'a des fois je me comprends pas du tout.

Réalisant soudain où je me trouvais alors que la messe allait commencer, je me lève, m'époussette et reprends la montée des marches jusqu'à la porte. Petit moment d'arrêt, d'incertitude sur le trouble qui m'habite et tentative de zenitudinage... Bon... tu l'aimes... il t'aime... le problème il est où en fait ? Parce que comme il était pas très "curé" tu t'étais dit que vous vivriez toujours comme ça ? Parce que ça te fait l'impression qu'on veut t'emprisonner ? Parce que les enfants va falloir leurs expliquer ? Parce que t'a pas capté que son changement intérieur était profond ? Parce que t'es pas sure que si ça avait été un autre curé il en aurait eu envie ? Bon... peut-être tout ça à la fois... c'est vrai que quand on met tout bout à bout ça fait pas mal de raisons d'être chamboulée, mais y'a qu'une question à laquelle tu devras répondre ma belle... Est-ce que je suis prête ?

En tout cas je ne suis pas prête à répondre à cette question dans l'instant et c'est dans un grand chambardement intérieur que je pénètre dans Sainte-Lucie...
Je suis éblouie, un peu à côté de mes chausses, et au lieu de rejoindre Michel comme il se doit, je me dirige vers le seul lieu qui puisse m'apaiser dans cette bâtisse, mon pilier près des cierges, le rituel de la flamme et le recueillement pour arriver à la paix...

_________________
Ladina
Ladina entra dans l'église. La jeune Wittelsbach s'approcha de l'Autel. Un sourire sur les lèvres, dans sa main serrée le médaillon de Diacre qu'elle n'avait plus désormais le droit de porter. Elle s'inclina légèrement, récitat à voie basse le crédo et la confession.

Mon Dieu j'y suis presque. Encore quelque jours, et je suis arrivée, que faire Mon Dieu ?

La fanatique du Très Haut resta encore quelques minutes, puis pris le chemin de la sortie.
Thrandhuil
Le curé avait eu une lueur d'espoir en voyant entrer une Dame... mais non, elle était repartie après un court reccueillement.
Tant pis.


Michel, puisque je n'ai même pas un enfant de coeur, tu vas devoir m'assister. Comme ça, en même temps, je t'expliquerai comment ça marche.
Tiens, passe cette robe blanche d'enfant de Coeur.


(peut-être un peu étroite pour ses larges épaules... mais le curé ne lui avait pas laissé le choix!)

Hum, ça te va à ravir!

Du coin de l'oeil, le curé guettait Pat, qui se cachait derrière le pillier près des cierges... pour l'instant, elle semblait en plein recueillement, et n'avait rien vu. Michel ne semblait pas l'avoir remarquée...

Tu te places là, à ma droite. Près? Alors on commence.

Place devant l'autel, le père Thrandhuil s'adressa à l'Eglise vide, d'une voix forte.

Tout d'abord, mes enfants, je vous remercie de l'accueil que vous m'avez donné pour mon arrivée à Sarlat.
Je vous remercie également d'être venus si nombreux assister à cette Messe.


Et tout bas, à Michel:
Il faut toujours remercier ceux qui viennent à la messe. Sinon, ils ne viennent plus, après...


Puis, reprenant plus fort encore
Pour commencer, je vous propose d'entonner avec moi (ou silencieusement, dans votre tête) le credo Aristotellicien. Par cet acte, vous affirmez avec moi votre foi dans les valeurs que nous ont apportés Aristote et Christos.

Le Credo, c'est un peu le résumé de ce qui porte les Valeurs de l'Eglise. Ca fait partie des trucs qu'on étudie en pastorale.

    Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
    Créateur du Ciel et de la Terre,
    Des Enfers et du Paradis,
    Juge de notre âme à l'heure de la mort.

    Et en Aristote, son prophète,
    Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
    Envoyé pour enseigner la sagesse
    Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

    Je crois aussi en Christos,
    Né de Maria et de Giosep.
    Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
    C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
    Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
    Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

    Je crois en l'Action Divine;
    En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
    En la communion des Saints;
    En la rémission des péchés;
    En la Vie Eternelle.


Là, les fidèles présents sont cencés répéter le Credo.
Tu peux essayer de répéter ce que tu as retenu, si tu veux.
Vonafred
Léger détour par la mairie avant de se rendre en l'église de Sarlat qu'il avait fort délaissé ces derniers temps.

Arrivé sous le porche , des voix...Une messe ...Miracle !
Le Baron pénétra sous la nef en silence, le Prélat officiait assisté ô grand luxe, d'un enfant de coeur.

Le Dublith sagenouilla dans le fond de l'église et à voix basse joignit sa prière à celle de l'officiant.



_________________
Pattricia
L'apaisement me gagne petit à petit, l'encens remplit son œuvre, mes muscles se détendent. Je ne m'étais même pas rendue compte à quel point j'étais crispée, faut que j'arrête de paniquer, de m'inquiéter, de me sous-estimer... Sur ce dernier point, il y avait peu d'espoir, mais il valait la peine que je me batte contre mes démons intérieurs.

Je quitte mon pilier, un peu honteuse de toujours me cacher comme ça et je vois sidérée Michel, en robe d'enfant de cœur, bedeau, officiant, enfin bref en tenue religieuse au côté de Thran.
Sous le regard inquisiteur de ce dernier je m'approche et m'installe au premier rang, histoire de soutenir Michel dans son nouveau cheminement et Thran face à cette église vide.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.


Surprise d'entendre une voix derrière moi, je me retourne et aperçois Von assis plus loin, en train de prier. Oui évidemment, qui d'autre... Nous sommes déjà si peu à fréquenter Sainte Lucie

Voyant comme une sorte de signe à la situation, je souris...
_________________
Michel_de_cheynac
Michel, puisque je n'ai même pas un enfant de coeur, tu vas devoir m'assister. Comme ça, en même temps, je t'expliquerai comment ça marche.
Tiens, passe cette robe blanche d'enfant de Coeur.


'tain...c'est pas vrai...enfant de choeur...il m'a eu la...

Et tout bas, à Michel:
Il faut toujours remercier ceux qui viennent à la messe. Sinon, ils ne viennent plus, après...


-heu...padré,c'est gentil de me dire ça,mais j'ai pas l'intention de prendre la place...faut pas confondre...

Là, les fidèles présents sont cencés répéter le Credo.
Tu peux essayer de répéter ce que tu as retenu, si tu veux


-mouais..ben j'vais faire ce que j'me souviens hein...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort


Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés


Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut
.


Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle
.


finalement...je m'en souviens...
Thrandhuil
pas mal du tout! Quand tu auras fait ta pastorale, en plus tu comprendras ce que tu viens de réciter!!

Le curé s'adressa à nouveau à ses nombreux fidèles.

Il se trouve qu'en fouillant dans une bibliothèque universitaire, je suis tombé sur un écrit d'Aristote, qui servira d'introduction au sermont de ce jour.

Michel va nous en faire lecture.


Thrandhuil
Aristote a écrit:
Un homme ivre de vin tombe en avant parce qu'il sent la tête lourde, mais un homme ivre de bière tombe en arrière parce qu'il est proprement assommé.


Pourquoi Aristote ne nous conseille-t-il pas de boire un peu des deux pour retrouver notre centre de gravité ?

Le père Thrandhuil scruta la foule, pour voir l'effet de sa pertinente question. Puis il repris la parole.

Mes enfants, je vais maintenant vous lire un extrait des saintes écritures, que certains d'entre-vous connaissent sans doute déjà.
    Ressentant le besoin impérieux de prêcher pour sa foi, Sainte Boulasse se fit ordonner secrètement prêtre en 582 , en dépit des interdictions et consciente des risques mais sure de suivre les desseins divins. Ne pouvant devenir curée, elle ouvrit une taverne « au bon croyant » où elle fit des conversions et donna des cours de catéchisme, et même dit-on, elle y aurait baptisé des croyants avec l'aide et le soutien du curé de Mâcon. On se souviendra longtemps de son action charitable envers les vagabonds et de l’organisation de ses quiz religieux en taverne avec ses lots de bière à gagner.

    Après avoir converti la plupart des habitants de Mâcon, Boulasse ressentit le besoin de voyager et de propager le message d’Aristote. Elle dirigea ses pas et son chariot plein de pains et de vin vers le pays alamand voisin, dans le SERG actuel, pour les initier au repas de l’amitié aristotélicienne.

    Cependant les habitants furent moins réceptifs à sa prédication et elle se trouva face à un roi cruel et païen, Childehald, qui refusa de renier les faux dieux de ses pères. Ne se décourageant pas, la sainte prêcha en public, construisit la première église à Cologne et voulut créer une taverne pour faciliter sa sainte tâche missionnaire.

    Mais Childehald ne l’entendit pas ainsi et prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud. Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes-côtes de Beaune qu’il restait.
    Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple.
    Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Seigneur et de rejoindre le soleil.


Ainsi donc, en vérité je vous le dis, in vino veritas...

Ahum.

J'espère que ce passage de la vie de Sainte Boulasse sera pour vous, (comme pour moi), source de méditation. Sainte Boulasse était adepte du vin, et non de la bière, et de ce fait, cette Femme, toujours, allait de l'avant.

Voilà pourquoi, entre autre, l'Eglise ne prêche pas le juste équilibre entre la bière et le vin: parce que ça conduit à l'immobilisme, et en plus ça rend malade.


Le père Thrandhuil marqua à ce moment un long silence, et baissa la tête pour encourager ses fidèles à la méditation, avant les travaux pratiques.

Pour la fin, je vous demande de garder ça pour vous, car j'ai pillé un peu la cave où Monseigneur Odoacre avait caché des bouteilles à lui...

Le temps de la réflexion était passé.

Maintenant, à l'action: en l'honneur de Sainte Boulasse, qui nous a accompagnés durant cette messe, je vous invite maintenant à venir partager le pain, mais surtout le vin.
Je vous invite d'autant plus à en profiter que j'ai entendu, la nuit dernière, des bruits sourds venant du sol et une sorte de miaulement: ça faisait Mahau...Miahau..., et je crains un peu pour la cave de l'église...



Comme nous disait si bien Sainte Boulasse, «C’est pas parce que la communion est gratuite, qu’il faut se moquer des fidèles et distribuer du picrate» ! Je vous invite donc à venir célébrer l'amitié aristotélicienne autour de ces bouteilles de vin de l'Abbaye de Flavigny, que Monseigneur Odoacre a dû oublier dans un coin de la cave (qu'il avait dû piquer aux moines grégoriens), et que j'ai retrouvées en faisant le ménage.


Allez en paix, mes enfants.
Frah
Frah passa devant l’église, elle y entra doucement, elle ne voulait que personne ne la croise…

Posant ses mains sur son ventre qui s’arrondissait, elle se signa et s’installa à une place au fond, dans un coin bien sombre…
Elle ne voulait surtout pas déranger et depuis longtemps, elle avait été privé de pourvoir prier ici, entrer dans cette église.
Mais le lieu n’avait pas trop d’importance, elle priait souvent, tout les jours que Aristote fait…

Mais le souvenir de cette église, son Baptême, son mariage devant le très haut….
Une larme se mit a couler sur sa joue…pas une larme de joie , mais bien de tristesse…

_________________
*La confiance est une chose rare....*
Vonafred
Le sourire aux lèvres, le Baron dégusta la Sainte lecture.
Sans cérémonie il s'approcha à l'invitation du Prélat...
Les Crus du vieux Grec étaient réputés...
Une Comtesse de ses amies entra discretement...Tournant la tête, le Dublith lui sourit.Elle était la tristesse incarnée...Il la laissa trouver la paix et se concentra sur l'offre du Pater...

-Avec joie mon Père...
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Pattricia
La messe s'était passée de manière fort agréable, il était dommage de ne plus avoir de tels prêtres en Périgord.

La religion disparaissait petit à petit par manque de représentants charismatiques et attachants.
Quel gâchis...

Je laisse Michel et Thran finir de ranger et vais m'assoir au soleil sur les marches du parvis. Qu'allons-nous devenir...
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Brygh_ailean
[Jour J, H moins quelques heures... Croyez que c'est facile vous avec une clepsydre d'être précis ? Vous me voyez avec mes deux coupelles de sable, écrire "Ils s'étaient donné rendez-vous à quatorze zéro zéro" ? Bah non... Alors respect pour les narrateurs, siouplé.]

L'Eglise de Sarlat, dans les premières lueurs matinales, ne volait rien à la sainte dont elle portait le nom. Elle était auréolée de cette douce lumière rosée, qui lui conférait un éclat particulier de l'extérieur déjà et explosait dès la porte passée, grâce au travail extraordinaire de ses magiciens qu'étaient les maystres verriers. La grande en avait rencontré plusieurs dans la cité du Marco, ces artisans imprégnés de l'Amour du Très Haut, prêts à mettre tout leur savoir pour en glorifier la présence en chaque lieu. Des génies, des laborieux, des artistes... qui a force de manier le plomb en devenaient aussi des fous. L'incontournable Jaune de Naples, le couteux Smalt, la Guède de ses ancêtres... C'est étrange comme ce matin, tout ses noms qui ne servaient à rien lui revenaient à la mémoire. Elle tendit la main pour attaper un rai de lumière aux douceurs sanguines, fit jouer ses doigts comme dans une chevelure... Sourire. Rien de plus beau, rien de plus simple, rien de plus insensé. Justement.

Elle avança doucement dans l'allée centrale, profitant de chaque pas, inspirant profondément pour laisser l'atmosphère du lieu l'envahir. Arrivée, devant l'autel, elle fit lentement glisser sa canne pour s'agenouiller. Elle ne baissa pas le visage en un signe de faux recueillement. Non. Elle le releva plutôt, pour laisser la lumière accomplir son oeuvre.


Seigneur je t’en prie… Fais-moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne
Seigneur je t’en prie… Fais que je sois à la hauteur de ma tâche
Seigneur je t’en prie… Fais que je vive dans la dignité
Seigneur je t’en prie… Fais-moi grandir dans ton amour
Seigneur je t’en prie… Accueil mes ancêtres, ma famille et mes amis partis à ta rencontre.
Seigneur je t’en prie… Exauce mes prières.


Le silence emplit alors l'Eglise. Le silence violent, puissant, réconfortant et tendre à la fois. Bryn respira le silence et la lumière. Une larme de joie coula le long de sa joue tandis que le sourire se dessinait sur ses lèvres.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, créateur du ciel et de la Terre, des enfers et du paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort. Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.


Nouveau soupir, nouveau sourire.

Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver. il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Christos, alias Conchobar dans leurs légendes d'avant, chez eux, les chiens de païens. Néanmoins, mieux valait garder ce souvenir enfoui très profondément. Comme les autres.

Je crois en l'action Divine, en la Sainte Eglise aristotélicienne romaine, une et indivisible, en la communion des saints, en la rémission des péchés en la vie éternelle.

Envie de rester là, de ne pas se redresser. Pourtant elle remonta doucement sa canne et s'en servit pour se relever doucement. Après une longue inspiration destinée à ne jamais oublier, elle se retourna et quitta les lieux. La journée allait être longue, très longue.
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Vinsrom
Vinsom alla faire un tour dans l'église après avoir laborieusement travaillé dans le champ de Dormeur. Il avait passé deux jours ici à aider le curé Oroch, et il avait beaucoup apprécié la sérénité du lieu bien que trop peu fréquenté.
Il entra donc et alla s'asseoir pour réciter une prière que le père lui avait apprise.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
Amen...
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