Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 16, 17, 18, ..., 67, 68, 69   >   >>

[RP] église Sainte Lucie

Brygh_ailean
Ouais, c'est vrai... C'était quoi cette fente alors, dans le mur... Eurf. On risquait de se prendre très prochainement le clocher sur le coin du museau... Mieux valait parler bas et ne pas taper du pied.

Je parle toujours de la même... La ribaude qui se pose en victime...

Rien à rajouter hormis un soupir.

Je vais vous laisser, mon père. Sinon, je crains que le vide ne m'aspire... Je vous invite à passer me voir au Phare si vous le souhaitez... La vue n'est pas aussi large qu'ici, mais le spectacle de la nature est pour le moins saisissant.
_________________
Thrandhuil
mmm... ça me tente bien. Je te suis jusqu'à ton phare, pendant que Michel prépare l'Eglise pour la messe (balai, serpillère...).

et tout en descendant à la suite de la grande

Je me demande pourquoi tu te mines avec cette Dame. Ne peux-tu simplement l'ignorer?
Brygh_ailean
C'est vous qui avez cité son nom le premier mon père, je n'ai fait que vous répondre... ignorer l'infamie, c'est si complaire également. Mais soit, si je savais qu'elle ne peut continuer à nuire, je l'ignorerais bien volontiers.

Saluant le prêtre.

Je retourne donc chez moi... J'aurais plaisir à vous y recevoir... Pour discuter vins, champignons et poissons qui sont mes réelles passions. A bientôt padre Thrand.

La grande sortit par la porte trop basse, reprit la nef et quitta bientôt Ste Lucie, dont elle aurait adoré connaître la légende. Tout vient à point à qui sait attendre, disait-on... On en disait des choses sans effet, en effet.
_________________
Alexiane.
Je rentra dans l'église de Sarlat pour la première fois. Je venais me recueillir comme je devais le faire. Je m'avança et fis une genuflexion et me mis sur le banc à côté à genoux.

Mon Dieu, pardonnes moi mes péchés, je sais que je devrais venir te voir plus souvent, mais je viens d'emmenager et je ne connais pas grand monde, juste une personne ici.

Je continuas à prier sans parler pendant un bon moment.

Je me leva et sortis du banc en fesant une génuflexion et sortis de l'Eglise.
Michel_de_cheynac
heu,padré..pour le ménage,tu verras avec ta boniche!

déja,je ne suis pas la pour ça et en plus,le comté me demande alors je vous laisse! non mais!


je plante la le père-non sans avoir fait une prière pour mes proches- et rejoins Pat a la maison vite fait pour voir enfin les enfants...avant de repartir...
Pattricia
Vi mais voilà, elle est pas à la maison Pat !
Elle vérifie que l'escorte du Comte est au complet, que l'Aide de Camp de sa Grandeur à bien transmis son ordre de départ, elle embrasse les enfants et les fait diner, fait un sourire d'excuse à Mélie qu'elle abandonne encore avec les enfants, promet évidemment qu'elle fera attention à elle.
Comme si elle allait pouvoir dire aux méchants, tu me laisses te tuer hein mais surtout tu me blesses pas, j'ai promis à Mélie ! pffffff
Elle avait filé avec son paquetage -comprendre bouteilles, saucissons, cabécous et autres friandises- le plus rapidement possible après avoir couché les enfants, raconté une histoire qui fait peur et chanté une petite comptine pour les assoupir.

[Changement de cadre...]

Après avoir attendu en vain de croiser Bryn avant son départ sur le ponton de Sarlat, je me rends à l'église, me rapprocher d'Aristote en ces temps incertains était somme toute naturel...

Après avoir monter les marches du parvis, j'entre dans la pénombre salvatrice de cette église que j'aime tant. Une jeune femme prie, je fais ma génuflexion et file silencieusement vers mon pilier, les cierges, etc...

Je reste là, agenouillée, priant le Très Haut pour qu'il protège notre Périgord chéri, mes amis, les autres, les miens...

_________________
Franckshinatra
Il avait fallu peu de temps au maigre blond, pour reprendre son bâton de pèlerin... Un maire neuf, une demande...e t le voici à nouveau propulsé sur cette scène si désolée ! Une fois devant le grand portail, le prélat éthéré fit ce qu'on attendait de lui, ici... et entra !

Par le Très Haut ! Que ces édifices étaient en paix avec ce monde ! Que toute cette majesté sans fioriture avait le sens d'une humanité si grande ! les mains diaphanes du maigre blond se frottèrent, comme pour activer à nouveau un feu qui pourtant ne cessa jamais de bruler.

Alors, sur de l'aval municipal, voici qu'un ersatz humain, mais au cœur
plein d'un monde plus ample que celui dans lequel il évoluait, se saisit de la cloche.

DONNNNG ! DOOONNNNGG ! DOOOOOOOOONNNNNG !!!

La carcasse sans poids du blond s'éleva comme par magie, et son sourire, la haut, dans le clocher, avant qu'il ne redescende , avait la marque du Saint Esprit !
Franckshinatra
Le temps de revêtir le seul effet dont il était fier, cette chasuble blanche, et l'étole offerte par la Sainte Abbesse, le maigre blond revint dans le chœur. Le visage aux traits fins et délicats était en joie, malgré la souffrance rester debout.
Il espérait que l'annonce sonore aurait un effet sur les attentes des paroissiens.
Lui, il était prêt !

Franckshinatra
Les fidèles avaient sans doute pris de mauvaises habitudes... Ou alors, ils n'avaient pas eu l'information du maire. Qu'importait, à vrai dire. Le maigre blond était tout à son retour, et alluma l'encensoir, comme pour retrouver les odeurs de Périgueux. Il traça dans les airs, avec une élégance folle, les traits d'une vierge qu'un pieux capitaine lui avait confié, naguère.
Puis il reposa l'encensoir, dans un bruit métallique qui résonnait encore alors qu'il mettait les deux genoux en terre, fac à l'autel un peu poussiéreux.

Seigneur, accepte avec Grâce le retour d'un fils qui avait perdu son chemin. Donne lui la force de redonner à cette Église le lustre passé, et de rendre l'occasion à chacun de retrouver la paix en ce lieu !

Le prélat éthéré se mit en prière, mains jointes, et yeux fermés. Sa ferveur n'avait pas été altéré par ses errances monastiques, et l'ascèse qu'il aimait s'imposer lui avait donné une force insoupçonnable.
Brygh_ailean
Les cloches avaient de nouveau sonné. Ca devenait presque une habitude, cette réhabilitation des lieux désertés. Après la cathédrale, voilà sainte lucie qui reprenait vie. Pourtant, ce ne pouvait être Thrand à l'origine de cette messe dominicale. Elle avait quitté les lieux avec le prêtre et de verre en verre, elle était à peu près sûre que le marseillais n'était pas en état de célébrer quoi que ce soit ce matin.

Entrant donc par curiosité autant que par dévotion dans l'édifice, elle ne pût retenir un cri du coeur en voyant le berger des âmes officier :


Père Frank ! Vous êtes reviendu !

Sauf que forcément, quand on braille comme un viau dans une église, ça fait immanquablement ça :

Père Frank ! Père Frank ! Père Frank !
Vous êtes... Vous êtes... Vous êtes...
reviendu ! reviendu ! reviendu !


N'empêche qu'elle eut fort envie à ce moment d'aller serrer fort l'elfe blond dans ses bras, autant pour elle que pour Pat qui allait hurler d'avoir raté cette messe et ce retour. Naan... C'était une mauvaise idée : épais comme il était et elle qui ne maitrisait sa force que sur le manche de sa varlope, elle risquait de le casser en deux. Elle était depuis trop peu de temps baptisée pour risquer d'éjà l'excommunication pour brisage intempestif de prêtre.
_________________
Franckshinatra
A peine avait-il plongé dans les méandres de ses prières que le corps en filigrane du blond fit un bond, au point de se retrouver debout ! Se tournant, pour vérifier de la source invasive, il lâcha un soupir de joie et se précipita, en faisant claquer ses sandales, vers Bryn.

Par toutes mes étoles ! Ma fille brune !

Le prélat élancé ouvrit ses bras et se jeta sur elle, sans aucune pudeur. Seul l'animait la joie de revoir un visage connu, et le bonheur d'être a nouveau à l'office ! Toutefois l'étreinte ne dura que peu, et fort chastement. Le blond offrit son plus beau sourire : celui d'une vierge antique !

Arsitote, ma fille, est plaisant , n'est ce pas ?

Malgré lui, il jeta un coup d'œil derrière, pour voir si une autre femme suivait... non... tant pis... IL en avait déjà une, et non des moindres ! Il leva une main, avec élégance, et apposa une bénédiction sur le front de la brune Bryn...

Qu'il veille sur vous, comme naguère et qu'il nous guide tous, vers demain !
Brygh_ailean
Han ! Pfff !

Voilà le seul bruit qui put sortir de la gorge de la grande, estomaquée par l'accueil chaleureux, fraternel et sincère du prélat quoique plus brutal qu'elle ne l'aurait imaginé.

Aristote, ma fille, est plaisant , n'est ce pas ?

Que dire ? Le boulanger en face du parvis était très plaisant également, surtout lorsqu'il enfournait torse nu. De là à dire qu'Aristote… La brune chassa rapidement ces idées polissonnes de son esprit car ce n'était certainement pas la comparaison à laquelle s'attendait le père Frank. Aussi se contenta-t-elle de lui rendre son sourire, tout aussi antique certes, quoi que moins virginal.

Qu'il veille sur vous, comme naguère et qu'il nous guide tous, vers demain !

Tandis que le prêtre officiait auprès d'elle, un courant d'air chaud vint l'enceindre alors même que l'effleurement des doigts sur son front lui apporta comme une fraicheur stellaire qui envahit son visage puis son esprit, menant avec elle, une bienheureuse langueur. Comme le torse nu du boulanger lui parut loin, loin, loin…

Emue, elle ferma doucement les yeux et s'agenouilla dans le recueillement. Avec le père Thrand, elle avait reconnu l'esprit du prophète, dans la raison et la sagesse. Avec le père Frank, elle découvrait la foi en le Très Haut, dans l'irraisonnable et l'apaisement de l'âme.


Qu'il en soit ainsi, mon Père.

Elle sourit devant une révélation : à force de manquer de curés, Sarlat disposait d'une richesse peut commune. Celle de bénéficier de plusieurs excellents serviteurs du Seigneur au lieu de se contenter d'un seul serviteur de l'Eglise. Une nouvelle richesse dans l'escarcelle de la ville, mais qui en était vraiment conscient ?
_________________
Franckshinatra
La bénédiction faite, le maigre prélat fit s'asseoir la brune fidèle sur le premier rang. Toute façon, aucun noble, ce matin ! Ils ne se battraient donc pas pour la meilleure place...

MA fille, je m'apprêtais à déclamer l'office dominical. Il sera dit spécialement pour vous...

Il se garda de poursuivre sa phrase, bien qu'il pensait le faire. Mais après tout, cela suffisait, et il songeait au repas qui l'attendait. IL se redressa de toute sa grandeur, et ne réussi qu'à enfouir un peu sa tête dans la chasuble. L'ajustant à nouveau, il toussa nu peu, et se lança , pour cette célébration d'un retour.

Mes enfants, fidèles Sarladais, nous sommes réunis en ce jour pour rendre gloire à notre existence. Comme souvent, et je pense l'avoir déjà dit ici même en d'autres temps, la vie nous demande de choisir un chemin, mais au delà de notre choix se trouve la lumière du Très Haut.

Certes, certains ça et là se sont convaincus qu'ils avaient la main sur leur destin, mais n'est-ce pas une manière de fuir ? Comme se contenter d'une mèche dans une huile rance, au lieu de prendre le cierge de la Pâque ?

En vérité, mes enfants, la vie et le Très Haut ne font qu'un. et chaque inspiration qu'il nous souffle, fait de nous des hommes redevables. A nous, tous autant que nous sommes, vous comme moi, d'être humblement reconnaissant et de toujours remercier le Créateur de faire notre vie si riche...

Les yeux du maigre diacre s'étaient fermés, et cette supplique prononcée avec douce ferveur, accentua encore sa conviction. IL resta ainsi un instant, le temps de peser l'immense portée de tout ceci. Choisir sa route, sans jamais renoncer à remercier le Très Haut... Jamais ! et toujours s'en montrer digne...
Puis il ouvrit les yeux et d'un geste plein de grâce, il leva une main vers les bancs.

Maintenant, mes enfants, je vous invite à remercier le Très Haut pour sa générosité. Faites le comme vous l'entendez, sans vous figer sur des habitudes. Votre prière doit être la vôtre !

Et le blond émacié de joindre le geste à la parole. IL se tourna vers l'autel, et baissa la tête, priant avec ferveur, sans prononcer un mot.
Brygh_ailean
Elle prit place silencieusement, tout étonné de se retrouver ainsi sur les sièges plutôt que les bans, écoutant attentivement les paroles du prêtre éthéré qui galvanisaient la foule... enfin si l'on peut dire, dans ce comté si peu pratiquant.

Lorsque le père Frank se tourna vers les fidèles pour les inviter à la plus libre des prières, elle se remémora son credo personnel et toutes les raisons qu'elle avait depuis peu de louer le seigneur. Certes, son compagnon n'était toujours pas sorti de chez les moines, mais elle vivait avec son absence, plutôt que sans lui ; certes, elle avait été dégoûtée de la mièvrerie idiote, des dirigeants plus pourris qu'un plat de cèpes contaminé par une amanite, mais elle ne quittait plus le PA par dégoût mais avec espoir ; certes, elle se sentait toujours aussi isolée parmi les lâches, mais elle n'était plus seule. Une prière lui revint du fin fond de sa mémoire. L'avait elle apprise enfant ? Peut-être. En captivité ? Sans doute. A l'heure d'un nouveau départ, les paroles prirent une autre signification. Aujourd'hui son moyen à elle de remercier le Très Haut serait de prier pour les âmes égarées qui avait parsemé son chemin ses derniers mois.


Ô Saint Arnvald, tant que tu as vécu parmi nous
Tu as été l’avocat des pauvres,
Le magistrat impartial, sévère mais juste,
La Providence de tous les justiciables ;
Écoute aujourd’hui notre prière.

Obtiens nous d’aimer la justice comme tu l’as aimée.
Fais que nous sachions défendre nos droits,
En cherchant avant tout la réconciliation et la paix.
Pour que justice soit rendue dans l’amour aristotélicien,
Sans indulgence pour la culpabilité d’un ami ou d’un puissant.

Guide nous sur la chemin parsemé d’embûches de l’intégrité,
Capable de résister à l’attrait du pouvoir et des richesses,
Respectueux de la parole donnée et de l’idéal d’honneur chevaleresque,
Protège nous de la tentation de la facilité et de la créature sans nom.

Toi, le modèle du prélat humble,
Qui parcourais nos campagnes en quête de vérité
Bouleversant les foules par le feu de ta parole
Et le rayonnement de ta vie,
Obtiens à notre pays les hommes vrais dont il a besoin.

Saint Arnvald le justicier, priez pour nous,
Aide nous à concilier l’idéal du juste milieu aristotélicien
Avec ton exemple de quête de Justice, de Vérité et d’Intégrité.


Envahie par la paix, elle entonna alors le credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.


Une fois terminée, elle remercia enfin le Seigneur d'avoir su la faire attendre. Attendre pour faire un choix, attendre une nouvelle voie, attendre la sérennité, attendre même que le Père Frank soit revenu pour profiter quelques instants de sa présence avant de quitter Sarlat.
_________________
Franckshinatra
Le temps que tous, donc deux, fassent leur prières, et le blond religieux retrouva sa place dans ce monde réel, devant une brune qui avait sans doute prié avec intensité. Il lui adressa un sourire sincère et paternel, d'autant plus déçu qu'elle ne fut que la seule fleur de son auditoire, malgré les promesse d'un maire.

Ma fille, afin de sceller le pacte qui vous lie au Très Haut, et d'asseoir la communion de manière franche entre le Créateur et ses brebis, je vous propose de vous approcher et de partager le pain et le vin.

et bien sur, il ne sera pas utile de mentionner que je suis depuis peu, le boulanger du Très Haut !


Les mains fines, presque frêles, du blond saisirent un plat dans lequel était disposé des morceaux d'un pain visiblement frais. Il en tendit à la brune dévote, et versa ensuite un peu de vin. Pour elle, en tout cas, car il s'était toujours réservé le droit de boire un lait que personne n'aimait ici : le plus gras et épais... celui qui sentait le mouton ! Mais serait bu avec tout la reconnaissance pour la bête qui fit don de son... corps... pour permettre à un homme simple de sourire en buvant !
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 16, 17, 18, ..., 67, 68, 69   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)