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[RP] église Sainte Lucie

Brygh_ailean
Diantre, le boulanger torse nu... naan : Ce ne pouvait être père Frank !

Un peu décontenancée, la grande mangea le pain et prit le calice pour y humecter ses lèvres dans le vin. Avec tout ce qu'elle avait sifflé comme vin de messe avec le père Thrand, impossible de boire davantage. Déjà surprenant que le père Frank ait pu en trouver.

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Franckshinatra
Le blond sans épaisseur but et mangea, en bonne compagnie et ce fut une moustache de lait sous le nez qu'il rendit sa fidèle fidèle à ses occupations.

Ma fille, Je suis certain que nous aurons tout loisir de nous retrouver, ailleurs que dans un lieu consacré. Sans doute... Mais pour l'heure, je ne voudrais vous imposer de rester plus qu'il ne convienne. Je sais la nature de votre... vivacité !

La main veinée de bleu du diacre se leva, et dans un signe de croix lent, il bénit la semaine à venir de la brune Bryn.

Que la vision d'Aristote vous aide à entendre l'indicible, ma fille ! Ite missa est !
Brygh_ailean
La brune salua le père en s'inclinant légèrement.

Que le Très Haut vous entende, père Frank. Je quitte Sarlat dans la semaine. C'était donc ma dernière messe ici. Que vos jours soient longs, mon père, et emplis de Sa lumière.

Hésitant encore une fois à lui faire l'accolade, elle ne put se résoudre à ne pas sceller son émotion dans ce geste chaleureux puis un peu honteuse de se débordement, quitta la nef.
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Franckshinatra
La semaine passa bien trop vite... Une messe en catastrophe, la réfection d'une sacristie, et quelques mots avec de vieilles connaissances, et voilà qu'il fallait appeler à nouveaux les fidèles. L'aube à peine enfilée et l'étole jetée sur les épaules, le maigre diacre se lança vers la lourde corde. Ses mains, pourtant si menues, redoublaient de force quand il s'agissait de faire rugir cette cloche dans tout Sarlat.

DooOOOooonnnng ! DOOOOOooonnnng !! DOOoooOOOong !!!

et toujours ce frisson irrésistible, un fois le chant entamé... IL aurait bien temps ensuite de mettre en place les pastorales tant attendues. L'heure, ce matin, était à la prière et la joie de se retrouver devant le Très Haut, lui-même impatient de voir qui allait venir, ce matin !
Diuran
Les tocsins résonnaient dans tout le bourg.

Le son des cloches rappela au jeune homme que l'appel de la spiritualité était certes une démarche personnelle mais qu'il lui fallait poser acte aux paroles. La messe dominicale lui paru donc naturellement l'occasion de venir à la rencontre du Père Franckshinatra.

Il espérait que ce dernier aurait la bonté d'âme de bien vouloir lui accorder un entretien après l'office pour guider ses pas sur le chemin de la foy.

C'est donc avec une certaine émotion qu'ils pénétra dans le Saint Edifice. Un rayon de soleil vint transpercer les vitraux de l'église, offrant à la nef un spectacle saisissant de pâles couleurs.

Le jeune homme mit genou à terre et se signa. Il alla prendre place sur un banc, attendant patiemment l'heure de la communion.
Gadzelle
"DooOOOooonnnng ! DOOOOOooonnnng !! DOOoooOOOong !!!"

Avait-elle entendu en sortant de taverne. Fort étonnée d'entendre pour la seconde fois en si peu de temps des cloches sonner dans le Périgord alors qu'elle pensait le comté déserté par l'Église, Gadzelle se rendit rapidement à Sainte Lucie. Après tout ses 3 semaines de voyage ne lui avaient guère permis de se rendre à l'église, autant saluer le retour dans son comté par un geste pieux.

A peine entrée dans l'édifice religieux qu'elle reconnut ou cru reconnaître la chevelure immaculée qui s'y tenait. Dépassant Diuran qu'elle venait de quitter en taverne, la jeune femme alla s'assoir au second rang, pressée de pouvoir discuter avec le blond diacre de son retour en ces lieux.

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[En réfection...]
Franckshinatra
Attendant le dernier moment, au cas où d'autres fidèles se seraient dit "tiens, pourquoi pas rendre grâce ?", le blond éthéré regardait son audience. Un volontaire pour entrer dans la plus grande des Familles, et une ancienne connaissance. Un sourire s'afficha sur son visage, et décidant que plus personne ne viendrait, où ferait en sorte de prendre la charrette en marche, le maigre diacre commença son office.
Une main se leva, presque théâtrale, mais avec douceur. L'index fin et blanc pointait le ciel.

Mes enfants, une fois de plus, nous sommes réunis pour entendre une voix. certains penseront sans doute que la mienne sera la bonne, mais je ne suis qu'un porte-voix.

En vérité, nous avons une tache plus grande : entendre enfin LA voix ! Mais comment, allez vous penser ?
Commencez donc par vous interroger sur la raison d'un office...
Demandez vous pourquoi le Très Haut investit un simple homme, comme vous, de cette mission d'éveil...
Puisez au fond de votre cœur les raisons qui nous poussent à vouloir entendre une parole de paix...

Car, il faut bien entendre que vous êtes seuls responsables de ce qui advient ici... et là ! OUi, mes enfants ! VOUS, fidèles et croyants, futurs baptisés et vétérans du très Haut, vous êtes les premiers soldats de notre Seigneur.

Bien sur, il serait facile pour un curé de venir faire l'article, mais n'en avez vous pas vu passer ? Et qu'en est-il ressorti ?

La voix faible et angélique du diacre avait assumé sa force virile. Oui, bon.. Mais dans l'élan de son prêche, le blond arrivait à transcender sa simple condition !

Que la plupart de oreilles restent mutilées... Trop d'infirmes demandent que l'on s'occupent d'eux ! Alors, mes enfants, je vous le demande : Sommes nous donc si peu présent, si peu soucieux de notre prochain, pour ignorer sa souffrance ? Sommes nous donc si fatigué, que nous ne puissions prendre un peu de temps pour un sourire ? Nos genoux sont-ils à ce point fainéants qu'ils ne daignent pas plier dans la paix de Dieu ?

Non ! Non ! Car je sais les cœurs de Sarlat !

La main fine de l'orateur retomba doucement et se frappa le coeur, lentement, tête baissé, et yeux fermés. Puis, ouvrant les bras, il poursuivit.

Alors, prions, mes enfants ! Prions comme nous savons le faire, vous et moi... Prions selon le mode qui vous convient, qui vous plait, qui vous fera effet, sans considération d'un rituel figé ! Seul votre prière sincère sera entendue...

Et le diacre de se tourner vers l'autel, et de mettre deux genoux en terre, mains jointes, et prière fervente, quoique silencieuse.
Gadzelle
Sa longue retraite n'avait en rien altéré la foi et la capacité du blond à s'adresser aux fidèles. Concentrée sur ses paroles, ses pensées prirent le chemin de l'église, de plus en plus absente du comté. En taverne, les gens trouvaient même de plus en plus souvent étranges ses propos aristotéliciens... Comme si c'était elle la plus bizarre. Certes, elle n'était toujours pas baptisée, mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait! Juste le temps.

Lorsque le frère leur conseilla de prier, elle ferma ses yeux, cherchant en vain une prière toute prête dans sa mémoire. Les rouages rouillés de ses souvenirs étaient trop grippés, les mots souvent prononcés dans son enfance ne voulurent pas venir. Qu'à cela ne tienne, la prière n'était pas affaire de mot mais de cœur. C'est en pensant à cela que le prêche du diacre fit son chemin dans son esprit.
Trop de gens tendaient la main vers les autres, attente silencieuse d'une aide trop souvent demandée et rarement offerte. Elle remercia intérieurement le très haut de leur avoir ramené Franck... Cet homme était une bénédiction à lui seul.

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[En réfection...]
Franckshinatra
Chacun ayant fait comme il l'entendait, le maigre blond se redressa et fit face, à nouveau. Les bras ouverts, en signe de paix, et affichant un sourire angélique, il prit de nouveau la parole.

Le Très Haut vous invite, maintenant, à vous avancer. Partageons, en frères et sœurs, le repas de la Foi !

un pichet de vin fut posé sur l'autel, ainsi que des miches encore craquantes. Le blond, berger des hommes, était devenu boulanger des ventres... Il passa le pain à chacun, et offrit un verre de vin, se réservant un lait riche, épais et odorant.

Diuran
A la fin de son sermon le prêtre invita les fidèles à prier. Selon le mode qui leur convenait.

C'est ce que fit Diuran, en silence. Ses pensées allèrent à son aimée qui traversait une pénible épreuve. Il souhaita ardemment que le Très Haut fut pour elle un soutien bienveillant, qu'il lui apporta réconfort et sérénité.

Il resta un long moment, les yeux clos, à communier. C'est à peine s'il entendit le Père Franck les inviter à le rejoindre, près de l'autel, partager avec lui le repas de la Foy.

Il se redressa et vint à la rencontre du prêtre.
Franckshinatra
Le jeune futur baptisé s'était avancé, mais n'osait pas faire plus... Le blond prit donc de parcourir le reste de la distance le séparant de lui, un verre de vin à la main. Tendant le dit verre au jeune homme, il dit dans un sourire.

Heureux de vous voir en ce lieu, mon fils. Tenez. Partageons cet instant comme le faisaient avant nous nos pères... Et profitons en pour discuter un peu... De manière informelle, voulez vous ?

Une pince - en fit deux doigts fins et blancs - attrapa une miette de pain, qui se tenait assez négligemment sur le bord de l'assiette.

J'imagine que votre volonté de faire corps avec notre Église est bien réelle ?
Diuran
Le prêtre s'approcha du jeune homme, lui tendant une coupe de vin.

Heureux de vous voir en ce lieu, mon fils. Tenez. Partageons cet instant comme le faisaient avant nous nos pères... Et profitons en pour discuter un peu... De manière informelle, voulez vous ?

Diuran saisit la coupe et humecta légèrement ses lèvres du breuvage. Père Franck tenait à s'assurer de sa volonté de s'unir à la communauté des fidèles de la Sainte Eglise.

Bonjour mon Père, je suis heureux que nous puissions enfin avoir cette discussion. En effet, ma volonté de rejoindre la grande famille Aristotélicienne est on ne peut plus réelle.
C'est un équilibre qui manque à ma vie pourtant simple mais que je souhaite heureuse. Sans être baptisé, il y aura toujours ce manque.

Alors je pense que le temps est venu pour moi de franchir le pas qui me conduira sur les sages chemins de la Foy. Puissiez-vous en être mon guide.
Franckshinatra
Le blond diacre adressa un sourire sincère au fils en devenir...

Cher mon fils, je suis à votre service ! J'ai devant nous le pouvoir de vous introduire. Ho, de la plus belle manière, rassurez vous ! Je vous engage, si vous en avez un besoin violent, à venir me voir, en ma sacristie restaurée...

trouverez vous ?

Le diacre inclina le chef, avec douceur, pour engager l'homme à poursuivre dans la voie qu'il avait choisi...
Franckshinatra
Ce matin encore, le blond leva la main pour saisir la corde épaisse. La cloche, la haut, ne bougeait que peu, mais à chaque fois qu'elle retentissait, le religieux sentait son cœur s'envoler de paix et de joie mêlées. IL fallait que ce matin soit une fois de plus un matin extra-ordinaire !

DOooOOoOOOOOONGG ! BLooooOOnNNNGGG ! BBllOoOoOOnnnG !!
Jolius
Jolius arriva devant la porte de l'Eglise Sainte Lucie, il était impardonnable, il ne prenait pas le temps d'aller prier

Il entra, la tête basse, gêné de ne pas remplir ses devoirs aristotéliciens


Bonjour mon Père, je viens assister à votre messe dominicale et me receuillir pour prier Aristote

Jolius s'agenouilla et se prépara à écouter le discours du Père Fanck
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