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[RP] église Sainte Lucie

Franckshinatra
Et le premier fut le maire... Un sourire éclaira le pâle visage du diacre.

Entrez, je vous en prie ! Nous sommes ici pour trouver les réponses qui nous manquent, à nous hommes de cette terre... Gageons que nous la trouverons ensemble.

Le maigre blond attendit encore un peu, au cas où il faudrait sortir les petites chaises qui s'entassaient dans le fond de l'église, et qui prenaient une poussière bien réelle, bien que divine en quelque sorte...
Luaine
Les cloches de l'église tintinnabulaient dans les environs de la ville pour rappeler aux fidèles qu'il était l'heure de la communion et du prêche. Il était temps de se rendre un peu dans le lieu saint afin d'écouter et essayer de moissonner quelques bonnes paroles et un peu de sagesse qui lui faisait défaut.

Un châle sur la tête, elle pénétra dans la bâtisse. Blondin était là....

La travée centrale fut traversée après avoir tremper ses doigts dans le bénitier pour se signer. Quelques bancs un peu déserts sur le devant furent investis peu à peu. La brune prit place et fit un salut de tête au père. Elle se tourna vers son voisin pour s'apercevoir qu'il s'agissait du bourgmestre de la ville.

Bonjour Jolius. Vous venez vous repentir...

Elle lui sourit.
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Franckshinatra
Bon... Il fallait se rendre à l'évidence que les draps étaient trop lourds, pour la plupart ! Mais le blond ne s'en faisait plus des montagnes. chacun savait toujours annoncer de grands projets. Et tous savaient toujours prouver ce qu'ils étaient, au final... Un raclement de gorge, et le prélat ouvrit les bras, un peu antique, avant d'annoncer son prêche.

Enfants du Périgord, que la voix du Très Haut passe ces minables murailles ! Et qu'elle résonne au delà , à toucher ceux qui ne daignent pas ouvrir leur cœur !

Curieusement, la voix si fluette du blond se faisait plus forte... Plus profonde... Plus... grande, quoi !

Car sachez-le, mes enfants, la vie est à ce point si futile, qu'elle vous joue un tour qui peut-être sera le dernier !

Avez vous donc envie, dans votre langueur si humaine, de devenir un autre homme ? Un autre femme ? Car si c'est le cas, alors, ne réveillez personne !

La guerre qui sournoisement s'avance saura vous réveiller... Mais sans doute trop tard ! Et là ? qui viendra réclamer justice ? Qui osera venir pleurer, en se signant ?

Le maigre corps semblait pris d'une force encore bien peu maitrisée... Mais le doigt vindicatif ne prêtait pas à confusion.

Mais il est vrai que chacun mérite selon son... engagement ! Alors, quoi qu'il en soit, mes enfants, si les mots peuvent tromper un homme, n'oubliez jamais que le Très Haut, lui, est la conscience même, et que votre "intelligence"... c'est la sienne !

Et le prélat, fatigué de cette saillie verbale, de baisser la tête, en fermant les yeux...
Jolius
Jolius vit entrer Dame Luaine et la salua d'un signe de tête

Il écouta le Père Franck entamer son prêche avec une grande intensité, se mettant à prier à la fin du prêche, se promettant de venir plus souvent écouter la voix de la foi repésentée par le Père Franck

Après plusieurs prières, Jolius se leva et se dirigea vers le Père Franck


Mon Père, tenez, je vous ai apporté un peu de la boisson que vous adorez!

Cela ne pardonnera pas mes oublis de venir vous entendre dire la messe, mais c'est avec plaisir que je l'offre à l'aumônier des Armées Comtales


Jolius sortit de sa besace, un pot, bien fermé, rempli de lait de brebis bien gras et le tendit au Père Franck

Jolius, se recula et dit au Père Franck et à Dame Luaine :


Je vous retrouve tout à l'heure au diner organisé par notre Chancellier

Jolius sortit de l'église et fila à son bureau, il avait encore son bilan hebdomadaire à préparer
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Franckshinatra
Comme à son habitude, le maigre religieux avait laissé ses enfants prier comme il le souhaitaient eux mêmes. Il n'avait jamais eu la prétention d'imposer "LA" prière, sachant entendre la diversités de cœur de ce royaume... Chacun saurait trouver ses mots propres pour remercier ce dieu qui les faisaient vivant et debout !

Aussi, au moment où il allait inviter l'audience à s'avancer, pour le partage dominical des fruits du labeur de la Foy, le maire, courtoisement tendit un pot.

Cher fils, je tiens cet hommage pour marque de votre respect envers moi, et donc du Très Haut dont j'ose me faire le porte voix, parfois...

Les mains blanches et fines du diacre prirent le pot, et renifla comme sans pouvoir résister davantage au régal qu'il gardait bien à l'abri. Il le posa avec soin et offrit à son tour, la communion si tant importante, pendant ces jours sombres où al guerre réclamait le sang des pauvres de ce royaume...

Mais avant que vous ne partiez, et avec nous tous, présents de corps, comme ceux que nous avons dans le cœur, je vous invite à boire et manger, en cette famille qu'Aristote nous a laissé en modèle !

Que la Lumière divine ouvre la voie dans ces ténèbres si prompts à vouloir nous encercler !

et tout souriant, comme rafraichi par cette dominicale bénédiction, le blond offrit de sa propre main et à chacun de quoi faire la paix, au moins le temps de le faire croire, en l'intérieur de ses doutes et ses colères.

Jolius
Jolius se retourna en entendant le Père Franck

Oh je suis impardonnable d'avoir oublié de partager la communion, excusez moi, mais des affaires me tracassent
Je suis bien heureux que mon modeste présent vous fasse plaisir


Jolius prit des mains du diacre les Mets proposer et les dégusta lentement en priant en Aristote

Merci mon Père, je dois y aller maintenant, malheureusement, le travail n'attend pas
A tout à l'heure, je pense que nous allons pouvoir discuter ensemble

Jolius, en se prosternant une dernière fois sortit de l'église, saluant Dame Luaine en passant la lourde porte
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Luaine
Le prêche dominical fut donné par le prélat. Sa voix résonna dans l'enceinte de la bâtisse comme une onde pénètre les chairs. Les fidèles écoutaient Blondin comme le messie.
Sourcils froncés, la brune se demandait toujours comment interpréter les paroles du prêche.
Chaque personne devait ressentir la prière comme sienne. Comme si il était seul en tête à tête avec l'homme d'église. Luaine chercha dans les paroles ce qui pourrait lui servir....


sachez-le, mes enfants, la vie est à ce point si futile, qu'elle vous joue un tour qui peut-être sera le dernier !

....Le dernier? Il annonçait une apocalypse?
paroles peu rassurantes.


Avez vous donc envie, dans votre langueur si humaine, de devenir un autre homme ? Un autre femme ? Car si c'est le cas, alors, ne réveillez personne !

Faudrait dormir avec quelqu'un pour le réveiller!!! Il en avait de bonne.

Blondin continua solennellement puis il proposa le pain et le vin de la fin de messe.
Luaine se leva et vint communier.
Jolius prit congés et s'en alla prestement.


A plus tard Messire Jolius.

Un repas très spécial devait être donné le soir même en chancellerie.
La brune s'approcha du prélat échalas.


Merci pour cette instructrice messe (Ouff pas facile à dire).
Je reviendrais tantôt mon Père. Il est bon de venir nourrir son âme le jour de la messe.

Elle s'inclina respectueusement.

A ce soir mon Père...Merci encore.

La travée centrale fut traversée jusqu'à la lourde porte. Après la messe dominicale, il y avait les mendiants dominicaux. Luaine se devait vu son statut de faire l'obole et tendit quelques pièces aux mains levées puis rentra.
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Samsara
Elle poussa la lourde porte du lieu saint...entra doucement dans la demeure du Tout Puissant regardant sans prêter attention à si il y avait d'autres villageois ou pas...tête baissée elle releva ses bras pour enlever le capuchon lui couvrant la tête, relevant un peu la tête se rendit compte que cela faisait bien longtemps qu'elle n'était venue se recueillir, Cyle avait tant voyagé, tant parcourut le royaume qu'il lui fallait retrouver le seigneur pour lui raconter ses aventures dans d'autres villes ainsi que ses mésaventures et pas des moindres.

Mais le plus important était de lui demander la force et le courage sans oublier la patience, l'homme de son cœur était parti précipitamment en guerre...la jeune femme n'avait même pas pu lui dire au revoir, tout cela la rendait certes triste mais lui amenait colère ! La guerre était la chose qu'elle détestait le plus ! Des innocents y perdaient la vie simplement parce qu'un tel ou tel le décidait...et là, là c'était carrément sa moitié qui allait au front, risquer sa vie pour bonne ou mauvaise cause cela lui importait peu à Cyle...se qui comptait c'était que le Tout Puissant le lui ramene sains et sauf !

Se glissant tranquillement entre les bancs face à l'autel se signa et s'agenouilla les mains jointes...Cyle pria, elle pria pour elle et pour tous ceux qui lui étaient cher à son cœur, dieu merci bientôt arriverait sa meilleur amie, une sœur pour elle la sacré Feyrak...cela lui mettrais de baume au cœur et certainement aurait moins l'esprit occupé par l'absence de son amour...

Relevant un peu la tête fixa du regard un cierge, sa flamme dansait par petit mouvement lorsqu'un petit vent passant sous la porte venait la contourner...sans attendre elle entama le Credo...

Je crois en Dieu
Le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de la mort

Cyle fit silence un instant...elle avait du mal a se souvenir de la prière, mais peu importait elle y mettait tout son cœur en pensant très fort à que le seigneur l'entende...continua...

Je crois aussi en Christos...
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut


Je crois en l'Action Divine

...et...hum... ah oui...

En la Sainte Église Aristotélicienne
En la communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.



Une fois sa prière terminée, ses yeux regardait tantôt vers la porte, tantôt d'un coter et d'autre de l'édifice...il y avait un peu plus loin des personnes parlant...mais ne les connaissant pas resta sagement assise pensant à lui et ceux qu'elle aimait.
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Opale
Premier arrêt : l'église Sainte Lucie.

Opale resta plusieurs minutes à admirer l'édifice.
L'église était toujours aussi belle.
En marchant le long de la nef, Opale repensa aux différents offices tenues par sa grande amie SednaX. D'autres curés ou diacres avaient rempli de rôle depuis.
La brune de Sainte Alvère trouva une place et pria silencieusement à la mémoire de son époux. C'était ici qu'ils s'étaient faits baptiser , qu'ils s'étaient mariés, qu'ils avait fait baptiser leur fille aînée.
C'était ici aussi, qu'ils avaient partagé de grandes joies avec des amis, et qu'ils avaient dit adieux à à certains d'entre eux.

Opale ferma les yeux et loua Aristote. Les mot squi sortaient de ses lèvres étaient à peine audibles.


Puis, elle se leva et remonta l'allée. Elle décida d'aller revoir le lac.

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Pattricia
Après avoir déposé Mélie et les enfants au moulin, et avant d'aller là où je me sentais le mieux au monde, je prends la direction du parvis de Sainte-Lucie. Une fois les marches montées, je pousse la porte et entre. Une odeur d'encens flotte dans l'air, quelques cierges sont allumés.

J'avance dans la pénombre de cette nuit dont la froidure annonce un hiver rude et vais m'assoir près de mon pilier habituel.
Habituel... Rien n'est habituel en ce moment... Espérons que Franck n'a pas changé d'avis, être ailleurs me fera le plus grand bien...

Je prie, je pense à tous mes projets, nos projets, à tout ce qui apparemment ne sera jamais... Encore quelques jours et je sera enfin libre.

Je finis par me lever et pars à la rencontre du seul endroit capable de m'aider un peu.
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Franckshinatra
Ce matin de dimanche, le blond était vêtu de blanc... Les nuits passées à suivre les militaires n'avaient laissées que peu de traces sur son maigre corps, et son visage. Pourtant, dans le soleil dominicale, il semblait souffrir, malgré son sourire habituel et sa visible bonhomie.
Venant de sonner les cloches, il ouvrit en grand le portail de l'église, afin d'accueillir les fidèles fidèles... Et cela faisant profiter de la chaleur que répandait l'astre paradisiaque sur sa peau laiteuse.

DOOONNNNG !! DOoOoOooOOOONNG !!! DOOOOOoonnNNNG !!!

L'office, ce jour, serait offert à ceux à qui personne ne pensait...
Samsara
La jeune Clèves baladait son regard d'un mur à l'autre de l'église, elle poussait des soupirs inlassablement dans le silence qui régnait dans le lieu saint...Ses mains posées sur ses genoux réfléchissait à une multitudes de choses, depuis sont retour à Sarlat elle avait rencontrés des tas de nouvelles personnes, dames, demoiselles ou messires...même l'amour était venu s'installer dans son cœur qui était resté fermé bien longtemps. Un amour sincère et fort...

Fixant les cierges sur l'autel se releva un peu pour s'agenouiller devant celui-ci...joignant ses mains baissa la tête en posant ses lèvres sur celles-ci, Cyle avait reçu une missive de son amie Pat, jadis avant de quitter Sarlat elle l'avait côtoyer...c'était une jeune femme pleine de vie, amusante et au caractère bien trempé. Un sourire se dessina sur ses lèvres en se remémorant l'élection de miss Sarlat à l'époque, la rebelle avait remporté le titre, si seulement Pat était là pour reparler de ce bon vieux temps...mais non ! Non son amie était loin et de plus très souffrante d'après la lettre que celle-ci lui avait fait parvenir par un messager.

Cyle ne pouvait rien faire pour elle, pour son amie qui se débattait entre la vie et la mort...seulement prier...prier pour elle, pour qu'elle reste en vie et revienne à Sarlat au plus vite.


Relevant un peu la tête pria dans un murmure...

Seigneur, toi le tout puissant...aider mon amie, aider Pat je vous supplie, ne laisser pas la nuit et la faucheuse s'emparer d'elle...je crois en toi seigneur, ne permets pas qu'un tel malheur se produise, je m'en remets a ta volonté divine...sauve là, aide là...ramène là vers ceux qui l'aiment...

Poussant un nouveau soupire fini part...

Je te promets ô seigneur de venir chaque dimanche t'allumer un cierge, prier dans ta demeure pour te prouver ma foi...mais écoute ma demande, laisse la vie à mon amie...Amen...

Reprenant place sur le banc elle resta dans le silence, quand d'un coup retentit le clocher, dans un léger sursaut Cyle tourna la tête vers la lumière aveuglante qui envahi la maison du seigneur...devant la porte d'entrée se tenait un homme vêtu de blanc...certainement le curé pensa la rebelle. Elle ne le connaissait pas et ne c'était même pas aperçue de son arrivée submergée par sa prière a Dieu...l'église était désertique pour un dimanche ensoleillé..aucun fidèle ne passait encore la grande porte de bois, mais que faisaient les villageois...
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Luaine
Les cloches tintèrent pour rappeler à l'ordre les fidèles. Pas de bataille en perspective et du temps libre, alors la brune posa sur sa tête un châle brodé de couleur sombre à peine entrée dans l'église. Les femmes n'étaient elles pas toutes des pécheresses?

Elle trempa ses doigts dans le bénitier incrusté dans l'épais mur de pierre à l'entrée du lieu saint et se signa devant l'autel en pliant un genou en signe de dévotion.
Ses pas résonnèrent dans l'enceinte.
Dans les rayons d'un soleil d'automne, qui frappaient en oblique dans les vitraux, dansaient une poussière doré qui rajoutait au lieu une puissance mystique.

Quelques fidèles étaient amassés sur les bancs attendant le prêche dominical. Un prie-dieu vide fut vite occupé par le fessier de la bretonne.
Le visage aussi beau qu'un marbre grec, elle se recueillit un instant dans le silence pénétrant.
Les yeux fermés, les mains en supplique, elle priait le très haut. Ses prières se ressemblaient bien souvent. Elles se rapportaient à sa défunte mère.
Luaine priait pour tout ceux qu'elle connaissait aussi, avec plus ou moins de ferveur selon son attachement.

Le silence monacal, l'odeur de l'encens et les bougies qui vacillaient sous les légers courant d'air, lui donnait une force étrange. Luaine se sentait bien, en communion.
Malgré cette sensation, elle sentait son coeur lourd bien souvent. Comme si le lieu la forçait à extirper sa tristesse de son coeur et à lui donner à la place, la force de se battre et d'avancer.

Elle releva ses prunelles vertes sur l'autel.

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Jolius
Jolius arriva, une fois de plus, en retard pour entendre la parole de la foi en Aristote sortir de la bouche de l'aumonier des armées

Il vit les deux fidèles, qu'il connaissait, en train de prier, il les salua d'un signe de tête

Excusez moi, mon Père pour ce retard, je suis inexcusable !!

Jolius se mit à genoux et commença à prier, attendant le sermon de l'aumonier

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Gadzelle
DOOONNNNG !! DOoOoOooOOOONNG !!! DOOOOOoonnNNNG !!!

Zut!

La brune était gênée. Dans une ruelle non loin de l'église, elle venait d'entendre les cloches annonçant la messe. La honte lui laissant deux traces rouges flagrantes sur les joues, elle réfléchissait à un moyen de se faire pardonner. Elle avait promit à Bryn qu'elle irait à la messe ce dimanche. Ayant bien fait les choses, Gadzelle n'avait pas précisé que ce ne serait surement pas la sienne, vu qu'elle devait voyager en fin de semaine... La voilà donc à Sarlat, à peine entrée dans la ville, sans auberge attitrée, le hongre et la charrette qui la suivaient de près et l'envie d'aller suivre la messe et saluer Franck. Oui, oui, l'envie réelle, pas uniquement pour honorer sa promesse! L'esprit faisant tourner ses rouages à grande vitesse, elle se rendit devant la bâtisse sacrée.

Pssst toi là! Oui, toi le gamin, viens voir par là!
Quoi encore?
Arrête de te curer le nez, et réponds à ma question. Est-ce que ça te tente de te faire 2 écus facilement?
2 écus? Ouaip! Vous v'lez quoi?
20 deniers pour toi maintenant et le reste quand j'aurais terminé ce que je dois faire. Tu comptais aller à la messe?

Ricanement railleur. Nan, j'attends la fin dehors pour recevoir l'aumône de tous les bigots qui s'y rendent.
Prière muette pour ne pas s'énerver : Ne t'énerve pas, il n'en vaut pas la peine et n'a surement que cette aumône pour manger... Ne t'énerve pas!
Alors on peut s'arranger, tu me gardes le hongre et la charrette et tu auras le reste après la messe.
Hé, qu'esse qui m'prouve que vous z'allez vraiment me donner les écus et heu...
le calcul était trop long pour lui... le reste après la messe?
Si je me rends à la messe c'est que je suis une honnête croyante, tu penses vraiment que je tromperais un enfant le jour du Seigneur? Et je te signale que c'est moi qui doit craindre que tu ne partes avec le contenu de la cariole.
Ça s'tient... Vendu!


Un sourire sadique aux lèvres, elle se pencha d'un mouvement vif vers lui :
Si tu tentes ne serait-ce qu'un coup bas, je te retrouve et je t'écorche vif. Ensuite je donne ta viande à bâfrer aux cochons. Jour du Seigneur ou pas...
Lorsqu'elle se redressa, nulle trace du rictus dangereux qu'il avait pu voir, et la jeune femme le laissa sur la place, 20 deniers dans la main et le bouche toujours béante de surprise.


Enfin elle pénétrait dans le lieu saint, prenant garde à ne pas déranger les pieuses prières des personnes s'y trouvant déjà. D'un signe de tête silencieux elle salua le maire et se plaça près de lui. Respectant le recueillement des fidèles présents, la brune ne put s'empêcher tout de même de chercher Franck du regard. La vue de celui ci la calma, elle put enfin atteindre l'état serein qu'elle cherchait à obtenir en entrant dans l'église.
Les yeux à demi clos, ses pensées se tournèrent vers tous ses amis décédés, et plus particulièrement à la meilleure d'entre tous, celle qui était morte en couche.

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[En réfection...]
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