Franckshinatra
Les fidèles fidèles arrivant, le maigre blond ouvrit les bras, offrant un regard à chacun d'entre eux : la jeune femme, le maire et la brune amie... Entre autres inconnus et discrets paroissiens qui suivaient de loin, dans l'ombre de leur indolence...
Ce dimanche, mes enfants, le Très Haut vous remercie...
Cette fois, la voix n'était pas aussi souple qu'à l'ordinaire, et les traits du prélat n'avait que le sourire qu'il affichait pour donner espoir. La pause, que d'aucuns prirent pour théâtrale n'en était rien ! L'attention des coutumiers de ses prêche se rendraient sans doute compte qu'il y avait plus d'émotion que de manigance...
Oui, je vous le dis... Merci !
La folie des hommes, qui ne peut être que le plaisir des simples, semble céder la place à la grandeur des curs ! Aussi, mes enfants, ne vous perdez pas en conjecture, et priez que le bon sens aristotélicien reprenne sa place de guide !
Priez ! Priez pour ces inconnus qui sont tombés dans les bras de la facilité !
Priez pour les anonymes qui ont suivi la Foy, malgré les douleurs certaines et la faim même...
Priez, oui... Priez, je vous le demande, pour tous ceux qui travaillent à amender ce monde égoïste, sans en demander un retour quelconque !
Priez, enfants choisis d'Aristote, pour ceux qui n'ont pas eu cette chance !
La voix vacilla un peu, et la mâchoire du blond se serra un instant, le temps de déglutir ... Un hochement de tête plus tard, il reprit, avec une ferveur épidermique.
Priez pour ces vies qui n'ont eu aucune chance de briller au soleil du Très Haut, et qui laisse une matrice meurtrie ! Priez pour que la vie ne quitte pas les fidèles curs, les défenseurs d'une Foy juste...Les...
Une fois de plus, le maigre aumônier dut cesser son homélie. Il eut craint, un instant, que son genou plie, au risque qu'on le prenne pour un de ces prophètes en souffrance. Mais il se reprit, et se frappa doucement la poitrine, de ses deux mins jointes.
Priez avec vérité et humilité, que les curs aimés trouvent le chemin de la paix malgré les remparts dressés par des livres...
Prions pour tous... Prions pour nous !
Cette fois, il baissa la tète. Sa mèche blonde en fit autant, comme si son poids facilita la génuflexion sincère. Il était pour chacun de faire ses choix, comme chaque dimanche... Lui, pria avec intensité troublante, murmurant plus que d'ordinaire. Tremblant plus qu'à l'accoutumée. 0 ses genoux, quelques gouttes s'éclatèrent sur la dalle froide bien qu'ensoleillée...
Ce dimanche, mes enfants, le Très Haut vous remercie...
Cette fois, la voix n'était pas aussi souple qu'à l'ordinaire, et les traits du prélat n'avait que le sourire qu'il affichait pour donner espoir. La pause, que d'aucuns prirent pour théâtrale n'en était rien ! L'attention des coutumiers de ses prêche se rendraient sans doute compte qu'il y avait plus d'émotion que de manigance...
Oui, je vous le dis... Merci !
La folie des hommes, qui ne peut être que le plaisir des simples, semble céder la place à la grandeur des curs ! Aussi, mes enfants, ne vous perdez pas en conjecture, et priez que le bon sens aristotélicien reprenne sa place de guide !
Priez ! Priez pour ces inconnus qui sont tombés dans les bras de la facilité !
Priez pour les anonymes qui ont suivi la Foy, malgré les douleurs certaines et la faim même...
Priez, oui... Priez, je vous le demande, pour tous ceux qui travaillent à amender ce monde égoïste, sans en demander un retour quelconque !
Priez, enfants choisis d'Aristote, pour ceux qui n'ont pas eu cette chance !
La voix vacilla un peu, et la mâchoire du blond se serra un instant, le temps de déglutir ... Un hochement de tête plus tard, il reprit, avec une ferveur épidermique.
Priez pour ces vies qui n'ont eu aucune chance de briller au soleil du Très Haut, et qui laisse une matrice meurtrie ! Priez pour que la vie ne quitte pas les fidèles curs, les défenseurs d'une Foy juste...Les...
Une fois de plus, le maigre aumônier dut cesser son homélie. Il eut craint, un instant, que son genou plie, au risque qu'on le prenne pour un de ces prophètes en souffrance. Mais il se reprit, et se frappa doucement la poitrine, de ses deux mins jointes.
Priez avec vérité et humilité, que les curs aimés trouvent le chemin de la paix malgré les remparts dressés par des livres...
Prions pour tous... Prions pour nous !
Cette fois, il baissa la tète. Sa mèche blonde en fit autant, comme si son poids facilita la génuflexion sincère. Il était pour chacun de faire ses choix, comme chaque dimanche... Lui, pria avec intensité troublante, murmurant plus que d'ordinaire. Tremblant plus qu'à l'accoutumée. 0 ses genoux, quelques gouttes s'éclatèrent sur la dalle froide bien qu'ensoleillée...