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[RP] église Sainte Lucie

Franckshinatra
Un sourire convenu, digne d'un tableau flamand, le blond s'avança vers l'assemblée des fidèles. certains faisaient dignes figures, réservant leur don pour un après, d'autres braillaient comme des vaches qui descendaient des alpages...
Mais l'important était, au final, qu'ils soient là, tous qu'ils soient !

mes enfants, ce moment de silence était un appel... Mais vous l'aviez compris, je me doute !

Le blond aumônier s'inclina avec soin, avant de reprendre.

Vous savez tous, désormais, que mes prêches sont le reflet de ce que vous êtes. Et ce matin, je voulais vous laisser réfléchir... Avez vous fait en sorte de concevoir les raisons de votre présence, ici ?

Vous ! Pourquoi fermer les yeux, alors que rien n'est encore dit ? et vous ? Pourquoi plier le genou ici, alors que le Très Haut est en tout temps présent ?

Le doigt du blond passait d'un fidèle à l'autre.

Non, mes enfants ! La vérité n'est jamais dans la feinte d'un corps sans matière ! NON !

Réveillez vos âmes, et engagez vous dans cette lumière qui est parfois aveuglante, mais qui une fois acceptée, est la seule réponse à vos maux !


et le blond se signa avec force, et adressa un signe à chacun... oui, chacun !
Moliere01
Molière, homme de guerre et de lettres et aimant croiser l'épée et les mots, se hâte d'aller dans la Maison de Dieu comme à ses habitudes en arrivant dans une nouvelle ville.

Jean de Metz qui fut le compagnon d'arme de Jeanne d'Arc dit la Pucelle d'Orléans, lui donnât gout à la prière dans les lieux sacrés quand ils revenaient vainqueurs des champs de batailles jonchés de soldats sans vie ou mutilés par les combats.
Souvent il l'avait suivit dans ces batailles en restant sous sa protection, Molière étant alors jeune et sans expérience et messire Jean, hardi et vaillant soldat du Dauphin de France "mais maintenant aux ordres de l'Arc" comme il lui plaisait de dire.

Le jeune marquis sourit en pensant à ce temps passé, quand il partit un jour du mois de may rejoindre les troupes aux frontières barbares. Il laissât alors une douce damoiselle qui l'attendit et qui devint sa compagne à son retour.... Tellement d'années se sont écoulées depuis.

Jeanne d'Arc la Pucelle d'Orléans et Sainte Catherine.
**

Un chapelet aux perles de bois usées glisse entre ses doigts quand il récite le Credo puis s'agenouillant devant Sainte Catherine il prie pour l'unité du Royaume de France, pour ses amis bien-aimés ainsi que pour sa compagne et ses enfants.
Franckshinatra
Ce dimanche avait un parfum différent... Non que l'air fut responsable de ce changement, et pourtant, il avait pour le blond une odeur bien désagréable. Aussi, comme il fallait annoncer une fois de plus l'office aux fidèles, si tant nombreux, qu'il renonça à tirer l'épais cordage. Non, la cloxhe resterait muette, ce dimanche ! Le prélat avait déjà choisi de rendre hommage, à sa façon, à celle qui avait fait de lui un religieux sans religiosité, un homme de Dieu et non d'Eglise... bref, un penseur, plutot qu'un suiveur.
Sur le parvis, ce matin donc, apparut un homme aussi maigre que la vie d'un paysan, et qui portait une corne à la bouche, afin d'y souffler ce qui lui restait de vie.

BROoOOOouuUUUUUUU ! BRUUUUOouOOOUUUUUU !!!!

Ce jour, sans doute aussi, Périgueux sonnait de même...
Pattricia
En retard comme toujours, mais entre la veillée tardive avec les enfants et ma prospection matinale du lac, difficile d'être à l'heure à la messe. C'est donc en marchant le plus vite possible que je me rends à Sainte-Lucie. La montée des marches faite quatre à quatre, je pousse la porte un peu vigoureusement et me précipite à l'intérieur.

Clooong !!!

Rentrant la tête dans les épaules et faisant un petit sourire d'excuses au visages agacés qui se retourne vers moi, je me signe et file me planquer vite fait derrière mon pilier près des cierges.
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Aleen_de_pastre
Aleen, nouvellement arrivée, se rendit à l'église afin d'y faire ses dévotions, l'office était commencé, elle se fit le plus discrète possible.

La jeune femme était en proie à une vive émotion, elle venait de tout quitter pour essayer de reconstruire une semblant de vie.

Elle pria Aristote pour qu'il lui donne le courage de continuer.

Crédo in unum deum, patrem omnipoténtem Factorem caeli et terrae.....
Franckshinatra
Et ce matin, les sarladais allaient-ils saisir leur dernière chance de faire la paix avec le Très Haut ? Le blond n'en savait fichtre rien, Et pourtant, c'était plein d'allant qu'il s'avança sur le parvis de cette église qui le vampirisait. De son arrivée à ce matin même, il en avait vu des personnages... Il en avait entendus, des mots... Il en avait senti, des pincements de cœur... Et même parfois il avait eu droit à la haine de certains. Et pourtant...

Et pourtant, le visage crayeux du prélat arborait un sourire sincère et plein de résolution. Aussi, comme il leva la corne de Périgueux, pour ne jamais oublier qui l'avait conduit jusqu'à ce matin, et qu'il souffla dedans avec ferveur, les âmes ne pourraient pas se cacher derrière leurs oreilles sales, où sous leurs draps lascifs... Non, ils assumeraient, cette fois, leurs choix !

BROoOOOouuUUUUUUU ! BRUUUUOouOOOUUUUUU !!!!

De retour devant l'autel, la brindille humaine lissa sa belle chasuble blanche, et vérifia que son étole ne jurait pas avec l'ensemble de ce qu'il souhaitait lumineux.
Jolius
Jolius, occupé à faire son bilan dominical, entendit au loin un bruit qui lui semblait connu

Ah c'est l'heure de la messe, le Père Franck va encore me gronder, je suis en retard

Il rangea vite fait ses documents et sortit de son bureau en courant, en arrivant devant le parvis de l'Eglise, il distribua quelques pains aux mains tendues des nécessiteux

Jolius pénétra dans l'Eglise, salua le Père Franck d'un sourire, prit sa place habituelle et se mit à prier

Que Aristote nous protège, nous pardonne nos péchés, nous pardonne nos absences en cette Eglise

Jolius continu à prier en silence
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Pattricia
Vi ben elle avait mal dormi et elle avait froid, pis en plus elle l'avait loupé au petit déjeuner... Bon, en résumé, je suis, comme souvent il faut bien le dire, d'une humeur de chien ! Pour quelqu'un qui préfère les loups rien d'anormal me direz-vous, ben si, je devrais pas.
Je suis de retour dans mon village, j'ai retrouvé mes amours, mes amis, mes em...


Tss...

Enfilant plusieurs épaisseurs tellement j'étais transie, je m'enveloppe dans ma cape et entreprends le long chemin jusqu'à l'église.

Si jamais les villageois ne se montrent pas je crains le pire ! Franck m'a semblé tellement désabusé hier.

Continuant de parler toute seule, y'avait belle lurette que ça ne choquait plus personne au village, j'avance, invectivant le temps, le manque de temps, la température, le peu de température, la mine dans laquelle j'avais cassé tous mes beaux ongles, les hommes parce que c'est trop facile et que ça fait du bien, la Guyenne parce que c'est trop bon d'invectiver la Guyenne, etc...

Évidemment, quelques voyageurs et jeunes arrivants risquaient de me prendre pour une folle, mais sincèrement je n'en n'avais que faire, j'avais déjà eu tellement de réputations... Enfin arrivée sur la place de l'église, je grimpe les marches du parvis, me pare d'une mine modeste et recueillie et rentre dans la maison de Dieu.

Le moins qu'on puisse dire c'est qui y'avait pas foule, mais Jo voulant se faire bien voir pour sûr était déjà là. Je me signe, génuflexion de rigueur et file vers mon banc habituel près des cierges et d'un pilier...

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Franckshinatra
La mèche du blond fila vers le sol, ravie de suivre le mouvement de salut de son "propriétaire", à l'endroit de ceux qui venaient prier, en ce dimanche de plus... Mais une fois redressé, le blond ci-dessus cité replaça d'autorité cette insultante libertaire capillaire ! Et pourtant... Elle sans doute la seule compagne qui suivait sans mot dire ses allers et venues.

Il adressa un sourire aimable au maire de cette ville endormie spirituellement et, se tournant vers la grande ouverture, sourit un peu encore : la Bis venait d'entrer et venait de faire craquer la rotule de son genou gauche... Elle était sans doute la seule réelle fidèle dans son genre !

La sandale impatiente, le blond fit entendre cette semelle de cuir frapper le sol froid de l'église. Bah... Après tout... Certains pouvaient encore imaginer pouvoir sauver leurs maigres pelisses en faisant semblant d'être pieux...
Franckshinatra
Peine perdue. Si la patience était une compétence dont il disposait, le maigre religieux n'en avait pas moins un cœur simple. Un sourire un peu forcé s'afficha sur son visage, et heureusement que les premiers bancs étaient vides, sinon d'aucuns auraient entendu le soupir infime et pourtant déchirant... Mais pour le moment, il garda son sourire, et s'avança vers le maire et invita la discrète archère à quitter son pilier et à s'avancer.

Mes enfants, force et de constater que la messe est dite avant même d'avoir eu lieu !

Debout face à ses deux ouailles, le blond les regardaient d'un regard encore plus métallique que d'ordinaire, dans lequel on lisait sa fatigue. Il poursuivit, affichant néanmoins un sourire paternel.

Je ne ferai pas de sermon, ce matin... Vous savez déjà ce que le Très Haut pense, à vrai dire, et je n'ai pas l'intention de vous assommer d'un discours qui s'adresse à ceux qui sont absents.

Les fainéants de l'âme, les feignants de la Foy... Vous voyez, mes enfants, ce n'est pas tant le manque de Foy que ce Comté démontre chaque jour au plus haut niveau, mais ce que ces charlatans osent prétendre pour y arriver !

Un hochement de tête, comme la ponctuation inévitable d'un constat navrant, et un autre sourire.

Demander le baptême... Demander une union devant le Très Haut... Mais pour quoi donc ? Imaginent-ils être ainsi en règle sans contrepartie ? Et entre nous, imaginez vous qu'une oie, affublée d'une couronne, puisse aussitôt se transformer en princesse ?

Cette fois, un petit gloussement désabusé se fit entendre...

Bien sur que non ! Alors cette terre perdue finira par obtenir ce qu'elle réclame ! D'ailleurs, ma fille, tu dois te souvenir de ces pleureurs qui maudissaient notre évêque, n'est-ce pas ? Haaa, ça, où sont-ils donc, maintenant qu'ils peuvent venir prier librement ? Il y a pourtant la place, ici... Et il y a eu un berger bénévole qui croyait avoir entendu des fidèles pleurer que les offices étaient inexistants !

Le visage lunaire de l'aumonier se fit plus pâle, d'un coup. Le genou vacilla un peu, et il dut poser une main sur une des belles chaises réservées aux nobles. Il reprit son souffle, yeux fermés. Sa poitrine semblait vouloir s'ouvrir... Elle allait se rompre ! Mais il n'en montrait qu'une insistance à rester debout avant de se redresser, d'ouvrir les yeux et d'offrir un regard usé à ses paroissiens.

Allons... Soyez assurés que ma bénédiction vous est acquise... Si vous voulez bien, nous partagerons ensemble le pain et le vin. Et cette fois, mon fils, je ferai honneur non à vos retards, mais à votre rigueur dans vos arrivées en ce lieu !

Un dernier sourire sincère à ce fils qui avait au moins le tact de faire ce qu'il devait, sans montrer ce qu'il pensait au fond.
Pattricia
A l'invitation de Franck, je m'approche et l'écoute. Tout de suite me vient à l'esprit la description que m'avait faite mon frère de ces voyages en orient, de ce qu'il appelait le désert. C'était beau, cela pouvait également être enivrant, mais surtout, lorsque l'on était pas fait pour, cela rendait fou. Je me rappelais également de cette expression "prêcher dans le désert" et je me rendis compte, qu'au milieu d'un village toujours à râler pour des choses importantes certes, mais également des futilités, tout ce qu'ils allaient gagner c'est une église vide.

Inconsciemment, je haussais les épaules, pour moi la seule chose qui ressortait de tout ça c'est que j'allais perdre Franck... encore... Fallait-il que je sois attachée à cette terre pour supporter ses éternels gâchis et défaillances. Je partais ce soir, je le regardais et espérais juste qu'il serait toujours là quand je reviendrais.

Je ne dis mots aux paroles de Franck, je n'ai plus envie de parler de toute manière, les gens me déçoivent et j'en ai encore trop bavé cette année pour devoir encore prendre en considérations leurs petits soucis mesquins et égoïstes, j'allais faire comme eux, me concentrer sur mon espace vital et me fermer au reste.
Et mon espace vital, ce sont mes enfants, mon sang, ma joie, mes terreurs....

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Franckshinatra
Pat restait silencieuse... Le blond ne comprenait pas pourquoi. Avait-il dit des âneries ? Voulait-elle une vraie messe ? Il y en aurait d'autre, cela dit ! Mais avec qui ? On chuchotait de plus en plus fort que le nouvel évêque arrivait. Certes, il prenait son temps, mais avec ses malles, un curé... Que demandait donc le peuple ? Un sourire souleva les lèvres de l'aumônier, alors qu'il imaginait encore un ersatz de prêtre, comme celui qui faisait défaut depuis des mois, ici... Mais bon !
Pattricia
Le pain... le vin... remarque j'avais un petit creux, mais je ne pensais pas que Franck l'entendait de cette manière. J'aurais bien sorti la brioche de ma besace et le petit vin pétillant que j'avais piqué dans je ne sais quelle cave, mais peut-être cela aurait il été un crime de lèse Aristote...

Je pensais encore à tout ce que j'avais à faire avant de partir, j'étais là sans être là, un peu ici, un peu ailleurs. J'aurais aimé me vider la tête en fait, mais j'étais sensée être en plein acte de foi et ma foi en ce moment...

Renonçant à être absente, mais ne voyant pas trop quoi dire, je me contente de sourire et de murmurer un


- Bien volontiers mon père...
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Franckshinatra
Il n'en fallut pas davantage pour que le prélat sautille dans ses sandales, l'œil à nouveau heureux. Le pain chaud du matin, celui-là qu'il destinait toujours à la communion, craqua rapidement entre ses doigts, et une odeur simplissime, et pourtant irrésistible, emplit la nef.

Mes enfants, quand le Très Haut se met à notre hauteur, en revêtant des habits si humbles que ceux de cette miche, je me demande encore comment font ceux qui semblent s'en soucier comme d'une guigne pour résister !

Chaque nuit, le blond, entre deux lectures complexes, aller suer dans son pétrin. Voir la pâte monter et se changer en joie comestible, voir la Pat sourire, voir les pattes se tendre avec envie, voilà qui satisfaisait le coeur d'un blond sensible...
Le vin coula enfin dans les verres en terre cuite. Toujours préparé pour qu'il soit au gout de tous, le blond aimait à servir ce qui annonçait la Grande Rédemption...

Que le Très Haut fasse de cette communion un moment inoubliable, et que le sacrifice de son fils ne soit pas une simple anecdote !
Jolius
Jolius, n'ayant pas entendu les cloches sonner ce matin, arriva à l'église et ouvrit les portes

Il s'avança dans l'Eglise, il n'y faisait pas chaud, mais il n'était pas là pour cela

Il vint s'asseoir à la droite de l'autel et se mit à prier, récitant sa foi Aristolicienne

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