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[RP] église Sainte Lucie

Franckshinatra
Comme le blond attendait, ce matin, sans aucun espoir qu'il doive repousser la foule massive,et faire mettre des demie-barriques sur le parvis pour que les plus faibles puissent tout de même suivre l'office en tout confort, il rêvassait, contre l'autel. L'ouverture de la porte le tira de ses songes, et le maire par la même occasion.

Mon fils ? Vous avez oublié quelque chose ?

Le maigre religieux s'avança vers lui, souriant, et lui tendant un bras. Il trouverait bien que faire de ce tentacule, le maire !
Jolius
Jolius sursauta en reconnaissant la voix du Père Franck, pris dans ses prières, il ne l'avait pas entendu arriver

Mon Père, je pense que oui, j'essayai de retrouver l'humilité en priant


Jolius regarda le bras tendu vers lui, il prit la min et lui la serra dans un geste amical

Mon Père, je suis suis à votre écoute pour entendre la parole d'Aristote qui jaillira de votre bouche, je ne suis pas le meilleur des fidèles, j'en suis conscient, mais j'essaye d'aider mon prochain du mieux que je peux et surtout dans le respect

Jolius regarda le Père Franck s'apprêter à délivrer son sermon dominical


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Franckshinatra
Ce matin, le blond était prêt ! Prêt à offrir sa joie, prêt à offrir sa foy ! Quelle belle journée s'offrait à lui, malgré les pleurs du ciel... Mais la confiance du maigre religieux dans le Très Haut était inébranlable, et ce n'étaient quelques larmes qui allait l'attrister.

POOOONnnnnNNnNnNNn ! PPO ppo ppo PPOOO PPOOOOO... PO POOO !!!!

Même son souffle, dans cette curieuse corne, celle-là même qui annonçait que l'office allait se dérouler, comme chaque dimanche, avait une malice toute emplie de joie... Sans attendre les premiers fidèles, le blond fit demi-tour, et fila en gambadant, tout sourire, vers l'autel.
Jolius
Jolius entendit au loin les cloches de l'Eglise résonner plus fort que d'habitude

Un blanc manteau de neige recouvrait la ville et les champs aux alentours rendant le bruit des cloches avec un tintement plus joli encore dans ce silence du à ce tapis de neige

Il prit la direction de l'église, arrivant devant le parvis il distribua des miches de pains bien chaudes et de la tisane bouillante aux nécessiteux qui attendaient comme chaque dimanche

Il rentra dans l'église, vit le Père Franck qui s'affairait autour de l'Autel, préparant sans doute son sermon dominical, il le salua d'un sourire et vint prendre sa place habituelle

Jolius s'agenouilla et commença à prier

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Nat
La messe ! Evénement à ne louper sous aucun prétexte. En bon aristotélicien qu'il était, Nathanaël, même s'il venait d'arriver, ne devait pas louper la messe. Ce serait contraire à heu... A ses principes, en gros.
Ne sachant pas vraiment l'heure, il flâna dans les rues enneigées de Sarlat en attendant que les cloches sonnes. Ce qui, bien évidemment, arriva. Il se dirigea donc tout naturellement vers l'Eglise et y entra. Le curé était en train de se préparer, et quelques personnes étaient d'ores et déjà présentes.

Nathanaël se placa sur le côté, mais pas trop près. Les premiers rangs ne lui sciaient guère.
Zelie.
Zélie qui avait encore veillé tard, se lève à l'heure où le soleil nous privait de toute ombre.. Yeux bouffis, cheveux décoiffés.. c'est ainsi qu'elle descend en taverne boire une bonne tisane.

Mouarf la journée commençait bien.. Un blondinet de rencontré plutôt aimable et drôle.. ça change, et une prédiction prometteuse. Seul hic le maire qui la rappelle à l'ordre.. la messe!! Elle aurait préféré oublier.. mais.. si cela pouvait boucler le clapet du blondinet sans couenne.

Elle boit sa tisane en vitesse, enfile sa cape et se dirige d'un pas pas très empressé vers l' Eglise.. elle était en retard mais qu'importe, mieux vaut tard que pas du tout..

Elle arrive sur le parvis de l'Eglise, saisit la grosse poignée en fer et la pousse non sans mal.. dans un grincement pénible à entendre.. et tente d'entrer discrétement mais cette fichue porte en avait apparement décidé autrement.. oui elle grinçait.. mais à peine est elle entrée que sa main délicate ne peut retenir le poids de la porte qui se referme dans un claquement des plus sonore..

" Tudieu c'plus dur d'entrer dans une église que dans une taverne" marmonne t'elle.

Erf elle qui pensait filer s'installer sans encombre, sans même qu'on remarque son retard.. c'était fichu..

Il n'y avait pas grand monde mais elle ne put empêcher son visage de virer du pâle à l'ecarlate en passant par le rose bonbon..

Elle se hâte vers un siège à l'abri des regards et attend l'office du Père Franck.
Pattricia
Oui pas de doute, elle était maso ! Non seulement elle venait de se supporter la mère sup pendant quatre jours, mais en plus il fallait qu'elle aille à la messe à peine rentrée de cette fichue retraite.

Y'avait d'l'ouaille, c'était déjà ça... Nan parce que bon supporter l'humeur du blond depuis quelques semaines c'était pas une sinécure, donc si y'avait des âmes perdues qui venaient à confesse, ça serait autant de soupe à la grimace en moins à la maison...

Attachant ma jument à l'anneau prévu à cet effet, me voilà une fois de plus en train de monter quatre à quatre les marches du parvis, non pas que je sois pressée, mais faut dire que ça pèle dehors !

Je me faufile entre les différentes ouailles en question et fonce droit sur mon coin de banc, plus ou moins vautrée contre le pilier, un air de profonde dévotion plaqué sur le visage, yeux baissé et pieds gelés recroquevillés dans mes bottes.
Punaise de punaise ! Faudra que je demande à Jolius de me les fourrer, ça caille trop maintenant !!!

Forte de cette pensée, je jette un regard en coin vers le blond, arborant un petit sourire qui a tout sauf de l'humilité...
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Vonafred
Le Dublith fit un Le Baron de retour à Sarlat se rendit en ce lieu qu’il affectionnait plus que tout.
Discret, il s'agenouilla dans le fond de la nef et dit ses grâces.



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Franckshinatra
Il ne fallut pas davantage que cette odeur caractéristique, si tant inimitable, pour que le maigre aumônier se mette à sourire, avant de prononcer son homélie. Le vent, qui s'engouffrait par le portail ouvert rapidement, porta jusqu'aux sens du blond les parfums de la vie : le musc d'une peau trop sollicitée, l'acidité d'un acier peu rutilant, la chaleur des quelques pièces de cuir qui soulageaient le corps des morsures métalliques... Le beau teuton ! Mais bon... il était tout de même plus que temps de rendre hommage au Très Haut et à ses créatures !

Alors, levant un doigt vers la voute arquée, et laissant ainsi tomber la manche de sa chasuble de manière très étudiée, le blond entonna son prêche d'un ton fort. Sa voix si douce avait une vigueur qui détonnait un peu, comme s'il avait trouvé une énergie plus affirmée.

Car, en vérité, que viens-tu chercher dans ces murs ?

Il aimait les premières phrases déroutantes ! Mais il n'en montra rien et poursuivit, comme s'il fut sénateur calabrais.

Un peu de chaleur ? tu te trompes... Elle se trouve dans les cœurs de tes voisins !

Un peu de réconfort ? tu te trompes... "IL" te trouvera au delà de ces murs, et à tout moment !

Un peu de reconnaissance ? tu te trompes... Ici, nul ne brille par sa présence !

Baissant sa main encore levée, dans un mouvement assez vif, le prélat fit en sorte que sa tête aussi suive le mouvement. La mèche, qui n'en demandait pas tant, dressa un rideau blond devant les traits fins de religieux. Relevant un peu le visage, le blond scruta chacun des fidèles présents, et il poursuivit, d'une voix soufflée... Douce...

Mais s'il est une bonne chose, c'est que LUI, ne se trompe jamais ! Celui qui guide les pas de notre humanité est toujours là, derrière toi, à attendre le moment pour t'aider à avancer. Car ne vous trompez plus, mes enfants... Ne vous trompez plus !

Ces murs ne sont qu'une illusion ! Comment oser croire qu'ils puissent contenir la grandeur du Très Haut ? Et qu'il suffirait de venir plier le genou, une fois de temps en temps ? Pour se dédouaner ?

Croire et faire croire sont des principes antinomiques ! Et si vous pouvez faire croire à vos amis que vous avez la Foy, si vous pouvez même vous persuader que vous en êtes dépositaire pour vous même, nul ne peut imaginer duper le Créateur !

Alors, oui, le moment viendra de quitter la table... Pour nous tous... C'est inéluctable ! Et il nous demandera de régler ce que nous avons consommer ! Mais aurons-nous de quoi payer ? Je vous engage à réfléchir à ce moment ultime, où il ne sera pas possible de demander un répit pour trouver le compte.

Il faut donc ne pas consommer sans en être conscient, et peser la véritable portée de cet engagement qui fait de vous des enfants d'Aristote, et du même coup, les garnements du Très Haut ! Et le devoir d'un enfant et de rendre fier un père indulgent, et de chercher au delà de sa vision cintrée la réponse à cet hommage !

Le dernier mot termina dans la déglutition bien sèche ! Pffffiuuu ! Quel talent !
Villa07




Bonsoir Mon Pére;

j'aurais besoin de vous pour me baptiser prompement si possible.
j'ai beaucoup de travail en cours au même temps.
Pourriez vous me faire part de votre procedure habituel svp?
Zelie.
La quille se mord la lèvre pour ne pas rire.. en le voyant et en l'entendant. V'là qu'il se prenait pour un volatile prêt à s'envoler. Et puis faudrait savoir, on vient.. on vient pas..

Il nous reproche de ne pas venir.. et quand on vient il nous demande c'qu'on fout là. La blonde se dit que décidément la spiritualité n'est pas faite pour elle, ça doit sûrement être un truc un peu trop subtile pour sa caboche de blondinette. Elle l'avait déjà compris que sa spiritualité était
ailleurs..

Bon c'est pas qu'elle perdait son temps.. mais l'or n'allait pas s'soulever tout seul hein.. pis peut être qu'elle rencontrerait le Trés-Haut dans les tunnels les plus avancés de la mine, paraît qu'il est partout, elle f'ra gaffe maintenant quand elle consommera, de quoi devenir parano c't'affaire. Flippant!! Sûre qu'il se rince l'oeil ce canaillou d'Trés-Haut. Maintenant qu'elle sait ça elle se f'ra coquette même pour aller aux latrines la friponne.

Zélie se lève, sourit au Père, se retient de lever l'doigt pour poser une question.. et s'dirige discrétement vers la sortie, que dis-je, l'issue de secours.
Aleen_de_pastre
En ce dimanche dès l'aube, avant de se rendre à la mine Aleen alla faire ses dévotions, elle ne pourrait assister à l'office dominical, elle resta discrètement au fond de la nef et dit le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Elle se signa, alluma un cierge en demandant à Aristote d'éclairer les âmes égarées puis s'en alla aussi discrètement qu'elle était venue
Jolius
Jolius, comme tous les dimanches matins, prit le chemin de l'Eglise Sainte Lucie

Il faisait très froid ce matin, mais l'envie de prier le tenait au coeur

Il arriva devant le parvis et fut désolé devant le nombre de nécessiteux qui grandissait sans cesse, il prit son panier et distribua des pains tous chauds

Il poussa la grande porte et pénétra dans l'allée, allant vers sa place habituelle, il faisait un peu moins froid que dehors, il pensa qu'il faudrait fournir gracieusement un peu de bois au Père Franck pour chauffer la maison d'Aristote

Il s'agenouilla et se mit à prier en silence, implorant qu'un monde meilleur arrive, que chacun retrouve la foi et pense au bonheur des autres au lieu de faire l'égoïste dans son coin

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Luaine
Sarlat un beau dimanche en ce mois de la nativité. Les fêtes se préparaient doucement mais surement. Un pied posé à terre qu'un sourire s'affichait. Luaine retrouvait enfin la ville. Un lien secret et presque charnel l'attachait à cette ville.
Elle faussa compagnie au petit groupe pour venir flâner dans les ruelles et retourner à l'imposante bâtisse de la ville. Le point d'orgue dominical, était toujours très prisée par les fidèles et les mendiants. Le père Franck officiait avec tellement de fougue et de passion que son église était souvent pleine. Il fallait presque en venir à coup d'épaule pour se frayer un chemin vers les rangs les plus près de l'autel pour avoir l'honneur de le voir.

Une main douce et diaphane appuya contre la lourde porte de bois et Luaine pénétra à l'intérieur de l'église. Le bout de ses doigts furent immergés dans l'eau bénite puis elle se signa en regardant l'autel et les icônes.

les églises avaient sur la brune une attraction fascinante. Elle s'y sentait en paix. Comme si ces soucis devenaient aussi léger d'une brise, toujours présents mais supportables.

Elle marcha en regardant le confessionnal et ses lattis usés par les péchés puis tourna la tête droit devant pour voir le père. Elle était sincèrement heureuse de le revoir. Leurs rapports étaient en demi teintes mais qu'importe, elle le portait dans son coeur débordant de varech.

L'odeur des encensoirs la rassurait comme une odeur d'enfance où l'on aime s'y replonger. Une place était libre vers les bancs de devant, une aubaine. La brune s'y glissa sans bruit et vit devant, le bourgmestre, son ami.
Il semblait perdu dans ses pieuses pensées quand elle avança sa tête vers son oreille.


Bonjour très cher Bourgmestre. Vous accepterez de faire l'aumône d'un coup à boire en taverne à une pauvre fille esseulée?

Elle se rassit le dos droit sur le prie Dieu en souriant, attendant les premières prières pour poser ses genoux et joindre ses mains en attendant la fin de la messe et le panis coelestis.

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Pattricia
Pourquoi les cloches n'avaient-elles pas sonné ? Où était-il ? Que ce passait-Il ?
J'en étais là de mes questions pendant que je courrais vers Sainte-Lucie. Inquiète, j'essayais de comprendre pourquoi l'office n'était pas encore commencé, pourquoi les fidèles étaient tous à se retrouver sur le parvis de l'église sans pour autant que leur présence n'ait été sollicitée.

J'étais montée jusqu'à sa chambre, j'avais frappé, entrouverts la porte, personne !
A la cuisine, il y avait bien les miches de pain tièdes habituelles mais pas de trace de lui.
Je monte quatre à quatre à mon habitude les marches du parvis pour arriver à la hauteur de Jolius et Luaine. Je les salue et, une fois n'est pas coutume, vais m'assoir près d'eux.
Nerveuse, incapable de me raisonner quand il s'agissait de lui, je tourne mon visage de manière obsessionnelle vers le fond de la sacristie, guettant son arrivée dans le saint des saints.


- Mais bon sang que fait-il ???
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