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[RP] église Sainte Lucie

Luaine
Et PAF....le regard en coin implorant était là sur le minois de la Sorianne. Luaine était une femme et donc plus sensible à ce genre de petit truc. Evidemment si c'était un homme, il aurait fallu la jouer gros bourrin et dire ouvertement "restez avec moi".
Mais les femmes étaient plus subtiles, toute en nuances. Elles sentaient les choses à l'avance comme un sixième sens.

La brune écouta l'histoire de Sorianne tous pavillons en avant. A ce stade, elle devait vraiment être sujette à un maléfice quelconque. Elle qui pensait ne pas être vernis, devait corriger son optique.
Du coup, elle se rassit à côté de la possédée. Ca ne devait pas être contagieux et elle lui prit la main avec compassion.
Sorianne se sentait gênée et Luaine lui fit un sourire un peu triste mais avec beaucoup de compréhension.


Je ne pense pas que vous êtes maudite juste que vous manquez de chance...Et pas qu'un peu. Mais tout peut s'arranger.

Elle n'avait pas très bien comprit le passage où il y avait un tombeau à son nom. Une personne avait du mourir quand même?

Il faut juste avertir votre fiancé que vous êtes vivante ici.

Elle se tourna pour voir la tête de l'Evêque.
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P27kw
Monseigneur Lyonis écouta attentivement Sorianne et en écoutant son histoire il se rendit compte qu'elle n'avait point eu de chance en amour et au niveau du mariage, peut-être que le Très-Haut voulait tester son amour ?

Après la fin de ses péripéties, la Chancelière lui dit qu'elle n'était point maudite et concernant cela l'évêque était d'accord, il dit alors à Sorianne d'une voix réconfortante.


En effet je rejoins la théorie de Son Excellence. A mon avis vous n'êtes point maudite, mais le Très-Haut a voulu tester vostre amour, voir s'il allait tenir avec toutes ces épreuves, on peut également supputer qu'il ait voulu voir si vous continuerez à faire vostre chemin sur la vertu.
Sorianne
La So eut un sourire reconnaissant à l'égard de Luaine. Elle sentait qu'elle pourrait l'apprécier cette demoiselle! Ou Dame, après tout, elle n'en savait rien... Mais à y penser bien trop longtemps la brune avait réussi à se convaincre. Pour elle, elle était maudite, trop de malchance, à ce point, pas possible...

Je ne sais pas où il est, c'est bien ça le hic. Je suis retournée là où nous étions, mais il avait dit à ma soeur qu'il partait faire le tour du Royaume... Du coup, je n'ai aucune idée de comment le retrouver... Il peut être n'importe où... Pour ça que je suis là! Je m'étais dit qu'il reviendrait aux sources, mais je crois que je me suis trompée... Pas grave, je continuerai à le chercher, je mettrai la main dessus, c'est sûr...

Toujours optimiste et confiante, sisi, il le fallait bien. Sinon c'était la défaite directe et autant ne pas se casser le trognon à chercher partout. Ils ne pouvaient que se croiser, c'était sûr... Un jour ou l'autre...

Oh, et je ne sais même pas s'il croirait le courrier qu'il recevrait disant que je suis là, puisqu'il a lui même organisé mes funérailles... Il est sûr que je suis morte. Elle eut un léger rire jaune. C'est malheureux...

L'évêque finit par lui répondre, et le début de sa phrase la laissa coite. Son Excellence? De qui donc il causait? Les yeux ronds, elle l'observa comme s'il voyait quelqu'un qu'elle même ne voyait pas, avant que cela fasse tilt dans sa petite tête de kinder... Et elle regarda Luaine les yeux tout aussi ronds. Han si elle avait su... La So s'empourpra, et finit d'écouter ce qu'il avait à répondre... Mais la réponse ne lui convint pas du tout... C'est boudeuse qu'elle répondit.

Comment peut-il tester quelque chose en le détruisant? Je n'appelle pas ça tester moi... Même pas une mise à l'épreuve... Et comment veut-il que je suive les chemins de la vertu s'il ne fait que m'en éloigner? Je veux les suivre et vivre ailleurs que dans le péché. Pourquoi les autres arrivent à vivre heureux à deux, et mariés! Alors qu'il faudrait que je me batte pour ne serait-ce qu'arriver entière, moi ou mon promis, le jour du mariage? Non non, je suis sûre que quelqu'un m'a maudit. Ce n'est pas possible autrement.

Elle était un brin têtue... Une vraie tête de mule, et quand elle avait un truc en tête, elle ne l'avait pas ailleurs. Un de ses quelques défauts... Le regard vert de la So glissa vers Luaine... Un sourire curieux au coins des lèvres.

Votre Excellence?

Pas très au fait des termes à employer parmis la haute sphère, malgré que Col ait essayé de lui inculquer le "vivre noblement", elle n'arrivait pas vraiment à savoir à quoi cela correspondait. Puis n'était-ce pas elle qui avait sorti une de ses boulettes monstres lors d'une soirée entre gens de la haute? Ca avait eut le mérite de faire parler et de la faire rire... Après coup...

A quoi cela correspond comme fonction?
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Luaine
La jeune brune semblait ne pas perdre vraiment l'espoir....L'espoir qui nourrissait nos pensées les plus folles, l'espoir d'un demain meilleur, l'espoir que la vie était belle, l'espoir qui faisait vivre et avancer.
La vie à deux, le mariage étaient des choses inconnues pour Luaine. Elle aurait aimé lui dire qu'elle avait déjà eu de la chance d'aimer et d'être aimer mais elle préféra la laisser dans ses méditations sur le tout puissant et son test surement absurde.
Elle n'avait jamais trop compris pourquoi on devait éprouver l'amour ou la force ou la foi.


Excellence...Oui je suis chancelière du Périgord-Angoumois. Surement plus pour longtemps.

Elle lui sourit.
Quel nom pompeux pour dire qu'elle essayait juste de montrer le rayonnement du PA à travers les autres provinces.
Luaine ne devait s'attarder plus que de raison. Son voyage devait se préparer.

Sorianne, je crois au destin. Si jusqu'ici vous n'avez pas pu vous marier c'est qu'il devait en être ainsi et si votre fiancé est bien l'homme de votre vie, alors vous réussirez. L'amour est plus fort que tout et peut transporter des montagnes. L'amour guidera ses pas vers vous ou vous vers lui. Soyez confiante. c'est l'amour qui nous anime sinon nous sommes des coquilles de noix vides. Vous réussirez....

Elle la regarda comme on regardait une amie.

Je vais devoir vous laisser. Un voyage m'attends et je dois tout préparer. J'espère que nos chemins se croiseront de nouveau un jour peut être.
Je vous souhaite de réussir dans votre quête et que vous trouverez le bonheur dont chacune à droit.

Elle fit un salut au prélat et serra chaleureusement la main de Sorianne une dernière fois.

Adieu. Qu'Aristote vous garde sous sa protection.
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Sorianne
C'est fou comme des paroles pouvaient faire chaud au coeur. En tous cas, la demoiselle avait su trouver les justes mots, et la So qui était déjà confiante, ne le fut que plus. Cela faisait un bien fou d'entendre de telles paroles, surtout qu'elle n'avait jamais fait part de tout ce qui la tracassait à personne, si ce n'est sa petite soeur. Peut-être s'était-elle trop coupé du monde? Sans aucuns doutes... Il allait vraiment falloir qu'elle ressorte rencontrer les gens. Ce fut un grand sourire qui accueillit ces paroles, et la brune fut carrément déçue d'entendre ensuite que Luaine devait filer.

J'espère également que nous nous recroiserons! Et dans des circonstances moins... Bizarres.

La So en était toute amusée, pas tous les jours qu'on pouvait rencontrer quelqu'un sur fond de malédiction...

Bon voyage à vous, prenez garde sur les routes, et... Lorsque nous nous reverrons, je vous raconterai la suite!

Par contre comment se passait un exorcisme?! Allez savoir! De gros cierges noirs, des capes et des capuches cachant les visages des participants, brr, elle en avait un tableau assez monstrueux à vrai dire... Mieux valait en rire, du coup c'est amusée qu'elle continua.

Si je suis toujours entière!

OH!!!

Sorianne se leva en catastrophe et s'excusa rapidement auprès de l'évêque, avant de rejoindre la chancelière.

Il s'appelle Colhomban. Colhomban d'Eusebius... Si vous le voyez, croisez, ou entendez parler de lui, est-ce que vous pourriez...?

Elle était génée de demander de l'aide en plus, mais c'était l'occasion révée...

Me prévenir? Ou aller le trouver?
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Luaine
Certaines fois des gens croisés votre vie. Des inconnus, des passants mais on sentait que quelque chose se nouait.
Peut être qu'en d'autres temps, elles seraient devenues des amies. Surement même.
Une petite voix dans sa tête, non qu'elle soit en mode schizo, lui disait qu'elles se reverraient. Une question de temps sans doute.

Peu sociable et légèrement sauvage, Luaine, qui se liait peu, avait senti une vraie sympathie pour la maudite. Peu de personne pouvait se targuer d'être un ami de la brune, tout au plus une connaissance....

Elle avait tourné les talons quand Sorianne lui lança un nom à la volée.

Colhomban d'Eusebius

Luaine essaya de répéter ce nom dans sa tête quelques fois pour elle même, pour le graver dans sa mémoire. Elle aurait été heureuse de pouvoir le rencontrer et faire que leur histoire continue.

Je vous promets que si il m'est donné de le rencontrer, je lui dirais que vous êtes bien vivante et pleine santé. Je vous en fait la promesse solennelle.

Parole d'homme ou plutôt parole de femme. Certaines personnes lancaient des promesses comme on lance un bonjour mais pas la brune. Luaine était une personne de confiance et de parole, comme on en rencontre peu.
Elle avait quelques défauts notoires mais pas celui là. Un large sourire et un salut de tête plein de bienveillance furent lancés vers la jeune femme.


Je souhaite que nos routes se croisent à nouveau et connaitre la suite de votre histoire.

Un coup d'oeil vers le prélat et Luaine s'en alla.
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Sorianne
C'est confiante comme rarement qu'elle prit les paroles de Luaine. Le sourire entendu, elle la regarda s'en aller, le coeur gros quand même, et finit par retourner lentement auprès de l'évêque dont elle avait oublié le nom. Rhoo, quelle blonde parfois! Par contre, elle avait bien un nom en tête, parce qu'elle en avait déjà entendu parler... Odoaaaaaaacre...

Monseigneur, je suis sûre qu'il me faut voir un exorciste...

On est buté ou on l'est po hein...
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P27kw
Elle était tétue mais bon si elle croyait réellement qu'enne avait besoin d'en voir un, telle était sa volonté.

Très bien ma fille il faudra vous rendre alors icilieu les exorcistes vous accueilleront
Sorianne
La So prit le vélin tendu et regarda ce qui y était noté. Elle s'imaginait déjà l'antre que c'était et cela la fit déglutir quelque peu. Dire qu'elle ne pensait en voir qu'un, là elle allait se rendre au milieu de tout le groupe. un peu moins sûre d'elle pour le coup...

Hum... Est-ce que vous les connaissez?
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P27kw
Mgr Lyonis vit de suite que Sorianne était devenue un peu mal à l'aise

Personnellement non je les connais pas sinon je n'ais pas eu le loisir de les cotoyer non plus mais bon ce sont des Clercs donc il ne faut point vous inquiéter pour cela.
Sorianne
Bon, eh bien elle allait aller voir d'elle même, ce sera l'occasion d'avoir une surprise... Elle sourit à l'évêque et serra un peu sa cape contre elle. Fallait sortir maintenant, et peut-être commencer à préparer le départ.

Merci beaucoup Monseigneur. Je vais vous laissez, surtout s'il faut que vous prépariez un baptême! Excusez moi de vous avoir prit un peu de temps.

Elle le salua, remit la capuche sur ses cheveux sombres, et s'en alla, après un dernier regard reconnaissant.
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Franckshinatra
Le petit matin était à peine en place, que la silhouette émaciée du blond promu flânait avec excitation dans les rues encore endormies de Sarlat... Sainte Lucie, le voilà ! Et quelle belle journée pour célébrer cette Foy si tant brulante en lui. et oui : il faisait moins froid, et d'une, et surtout, il était de nouveau chez lui... et plus encore, il avait retrouvé sa chambrine - sa cellule, comme il aimait à l'appeler - rue de Lac.

Les sandales semblaient ne pas toucher le sol, tant la foulée du religieux était svelte et volontaire. Et quand il gravit les marches de l'église, pour s'engouffrer dans la nef, direction sa petite chapelle Sainte Nathalène, un fidèle endormi aurait pu entendre comme un rire léger de jeune damoiseau découvrant pur la première fois ce qu'était un bain en compagnie !

Mais vite ! Vite, mon cœur... Il termina sa course en glissant avec dextérité, puis enfila sa chasuble, et posa un baiser sur l'étole avec laquelle tout avait commencé, à Périgueux, grâce à la Sainte Abbesse. resplendissant, fort de sa nouvelle charge, il saisit la corne de Périgueux, et s'avança sur le parvis... Une inspiration digne d'un carpeau, et le son jaillit, avec la force d'un éternuement divin !

POoOoOOOooonN ! PPOOOOOoooOOoOooOOOONNN !

La messe, enfin, serait dite à nouveau, et mettrait un terme aux sourires simplistes des hermétiques. Mais plus que tout, le blond reprenait sa place de berger... et elles allaient en avoir, ses brebis !
Franckshinatra
Les fidèles sortaient peu à peu de leur torpeur dominicale. Le vent doux pour la saison les avaient tout de même incité à la prudence, et certains n'avaient pas oser braver la nature, malgré le besoin d'une Foy sincère.
Qu'à cela ne puisse tenir, le vicaire était devant l'autel, face à ses ouailles, vérifiant que le banc de la Noblesse était propre. C'était qu'il allait y avoir une couronne, ce matin..; Si, si... elle avait promis !

Le visage du blond était souriant. Sa tenue impeccable amplifiait un peu cette plénitude qu'il dégageait, ce matin. Et pourtant, ses douleurs n'en étaient pas moins vives. Sa mâchoire lançait, ça et là, quelques attaques bien senties. Ce qui donnait à son gros orteil gauche l'air de danser la volte ! Mais il n'y remarqueraient rien, sans doute... Ils étaient venus pour la messe !

Et il était prêt !
Franckshinatra
Le clocher allait bientôt sonner midi, et il tardait encore... l'idée, sans doute, que ceux qui promettaient avaient une réelle parole... Mais cette fois, il ne se formalisa pas, conscient de l'état délabré de l'exercice. Il s'éclaircit donc la gorge, une fois le froissement des robes et des mantels éteints, une fois les chuchotis de la congrégation étouffés. Les bras du maigre prélat s'ouvrirent, comme pour embrasser d'un geste la foule.

Mes enfants, mon cœur est en joie,ce matin. Et nous avons tous au moins une raison de nous réjouir, car la vérité est toujours bonne à dire.

Bonne accroche, il ne restait plus qu'à laisser son talent et sa ferveur s'exprimer.

Mes enfants seront toujours ma considération. Alors, les voir grandir, mourir... Mon cœur d'homme se serre parfois, je l'avoue. Mais quelle chaleur que d'avoir aussi celui d'un aristotélicien ! Car comment ne pas comprendre que derrière ces aléas, tant joyeux que douloureux, se dessine toujours le doigt du Très Haut ?

Nous avons tous, chers enfants, éprouvé ces sentiments, au moment où notre solidité de croyant prêtait le flanc aux assauts sournois de ceux qui envient notre lumière. Mais toujours cette lumière nous est apparue, immaculée et si belle ! Alors qu'il s'agisse de départ, bénévole ou contraint, qu'il s'agisse d'un retour inopiné, ou attendu avec impatience, chacun est en mesure de peser un instant sur l'importance de chaque action.


Le blond fit une pause, sans quitter l'audience des yeux. Il observait ces regards attentifs... le temps sans doute de digérer ces quelques idées.

Pour ma part, il semble que le Très Haut ait voulu mon retour, ici même. J'avais cru, oui, un instant, que ma mission était vaine et que la montagne à gravir était trop abrupte pour mes brebis. Mais ma sottise m'éclata au visage lorsque mes chairs furent malmenées par des innocents de l'âme.

Et le blond de lever une main vers la voute de l'église. Le ton est fervent, cette fois... mais sans sur jouer...

Les brebis se moquent bien, en vérité du chemin pris, et ce malgré les pierres qui blessent les sabots, malgré les herbes maigres et brulées par un soleil nerveux, ou un frimas lunaire... C'est le berger qui doit passer devant, et montrer la voie. C'est lui, le guide, celui qui appréhende le premier la difficulté de l'itinéraire. C'est donc à lui de protéger son troupeau au mieux de sa conviction !

Et alors seulement, les brebis auront confiance... Alors seulement, elles suivront le guide... Car au bout du chemin, qu'importe l'austérité du campement pour la nuit. il leur donnera toujours un peu de chaleur et de vérité, et ce à jamais !

La main fine du blond retomba et saisit l'autre, pour les joindre en prière. Les yeux étaient fermés, désormais, et sans doute que les premiers rangs pouvaient distinguer qu'il bougeait un peu les lèvres... et que son gros orteil dansait encore...
Pattricia
Elle était entrée pendant qu'il préparait ses accessoires.
Après une génuflexion face à l'allée centrale, elle se dirige du côté des cierges comme à son habitude, loin des belles robes et des murmures en tout genre. Avançant dans la pénombre en boitillant, la Vindicative finit par atteindre le banc derrière le pilier et s'y assied en grimaçant.

C'est que son esprit n'est pas vraiment au recueillement, certains bruits étaient venus à ses oreilles et elle commençait franchement à en avoir plus qu'assez de ce qu'elle apprenait. Voilà qu'après avoir accusé Coucou de vouloir coucher avec elle, il a quelques mois de ça au château, Cerise avait cautionné une plainte contre le jeune homme pour à priori, une raison plus que fallacieuse. Et voilà que maintenant, un homme qui avait plutôt brillé par son absence pendant des mois, prétendait être le chevalier servant de la Comtesse et se permettait d'insulter les absents en taverne après s'être targué d'être quelqu'un de franc... Et on ne parlait pas des sous-entendus injurieux à son encontre, la môme au loup en avait vu d'autres et le pauvre décoloré ne risquait pas d'avoir le moindre poids face à elle.

Ce qui la mettait hors d'elle, était de voir son village envahi par des j'en foutres, inspecteurs des travaux finis et qui de toute façon se barreraient bientôt une fois leur merdier déposé devant les portes des justes. Arrivée là de ses réflexions, Pat manque d'éclater de rire, dans les bruissements et murmures des arrivants, se retenant à temps, elle baisse la tête le temps de reprendre son calme.
J'ai intérêt à retrouver la paix sinon je vais avoir droit à un sermon du Blond, heureusement que je suis presque cachée derrière ce pilier. Comme il est loin le temps des plaisirs et des joies, c'était avant la naissance des enfants, si loin...
Une vague de nostalgie la submerge d'un coup, repensant à ces tavernes pleines de débats en tous genres, jeux intelligents et plus idiots parfois, les enterrements de vie de jeune fille complètement délirants, les Sarladaises dansant sur les tables, les chansons, les poèmes et les rires. Mais les soirées où les esprits pouvaient à la fois s'élever et les corps s'enivrer étaient bien loin. Si tu savais comme les soirées dans ta taverne me manque Roxy... Qui se souvient encore du rampe au tonneau... Qui se rappelle des défis les plus dingues ? Soupire "patochien" et redressement du buste, elle n'était pas là pour pleurnicher, mais pour se recueillir et communier.
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