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[RP] église Sainte Lucie

Aleen_de_pastre
Aleen se retourna entendant un léger, bruit, Jolius sur la pointe de ses poulaines arrivait, il semblait apprécier le sermon, elle lui fit un sourire.

Elle continua d'écouter le Père Franck, une certaine agitation la fit se retourner encore une fois, la jeune femme cacha un sourire derrière sa main,

C'était Pattricia accompagnée de deux enfants, les siens sans doute, Pattricia ah il fallait la connaître, pas méchante femme, dévouée pour le Comté, mais caractère de cochon !

Aleen leur fit un petit signe le père achevait son sermon, elle réfléchissait à ses paroles pleines de bon sens.
Franckshinatra
Le silence qui suivait le prêche fut brisé par des chuchotis, des plissements de drap, des grincements de cuir... Le blond décala la tête, sur le côté pour mieux appréhender la cause de ce chahut bien singulier à l'heure du recueillement. L'envie de sourire fut forte, une foi la source identifiée, mais le maigre officiant n'en fit rien. Il se contenta de placer un doigt autoritaire devant ses lèvres et envoya un angélique chhhhhhh vers l'archer.

Certain, cette fois, d'avoir à nouveau l'attention de tous - et toutes ! - le vicaire de Sarlat s'avança une fois de plus. Il grava les deux marches qui se tenait entre l'autel et le premier rang de bancs, et attrapa le panier aux belles miches. Sans mot dire, il rompit le pain en morceaux tels que même le pire des gorets aurait eu du mal à manger salement. Et, souriant, il s'avança dans la travée centrale.

Mes enfants, cette fois ci, c'est moi, qui vient à vous... La communion n'en sera que plus significative, n'est-ce pas ?

Quelques bouches s'ouvraient déjà, d'autres préféraient tendre la main... Mais tous eurent droit à un morceau encore tiède du four, et un hochement de tête entendu. Il était comme ça, le blond. Impossible de prédire ses gestes... encore moins ses mots... Et alors, bien malin était celui qui aurait pu imaginer connaitre son cœur ! En attendant, le fagot replaçait sa mèche, à chaque fois qu'il se redressait pour saisir un autre morceau. Jusqu'à offrir les morceaux avec la plus belle croute, aux enfants qui ne le quittaient pas de yeux, collés à une mère bien ... Non, il n'avait pas le droit de penser cela... ce qui le fit sourire encore plus et chuchoter à la petite Lucie.

Appréciez aujourd'hui le pain de la vie et de la générosité, ma fille... Un jour vous serez en mesure de faire par vous même, et ce jour-là, sans doute, regretterez vous ces moments d'une enfance qui fuit si vite...

et le blond s'en retourna pour servir le vin doux...

Aleen_de_pastre
Le père Franck, pencha légèrement la tête sur le côté, pour connaitre la source du bruit, il mit un doigt sur sa bouche lançant un gracieux chhhh

le silence revenu de sa voix angélique annonça la communion

Mes enfants, cette fois ci, c'est moi, qui vient à vous... La communion n'en sera que plus significative, n'est-ce pas ?

Il s'avança à travers les travées, et distribua le pain avec une infinie douceur, lorsque vint son tour Aleen ouvrit la bouche pour recevoir la communion, prit le pain qu'il lui déposa sur la langue, ferma les yeux et pria intensément pour le comté.
Franckshinatra
La petite pluie du matin avait rendu le lever de soleil moins chaleureux que souhaité. Dehors, la brebis semblait s'en moquer, de même que la laie. tous les deux se contentaient d'observer une corneille, aux prises avec le cadavre d'un lièvre. Le blond, lui, avait d'autres soucis, et notamment celui d'être prêt pour l'office dominical.

Laissant ses compagnons devant leur observation, le vicaire de Sarlat se dirigea vers Saint Lucie, et en ouvrit grand la double porte. L'air humide de l'extérieur se mêla un instant à celui de l'intérieur. Mais cela ne déplut pas au fagot. Il aimait les odeurs de la nature !

Il entreprit néanmoins de faire flamber quelques buches, dans les deux braseros sis sur les côtés, et sentait monter une température plus agréable, et cette odeur significative d'un intrus résineux, dans ce stock fait de chêne. La fumée bleutée qui montait en était la preuve irréfutable. Le blond souriait de cette surprise absolument sans aucun intérêt pour quiconque sinon lui...
Franckshinatra
Avec une telle horloge interne, le vicaire aux cheveux presque blanc aurait pu être un pigeon... Voyant sa précision, grâce à un soleil pourtant voilé, il se mit à souffler avec force, et joie, dans la Corne de Périgueux, annonçant ainsi l'heure de l'office, et avec elle, la possibilité d'une rémission des péchés hebdomadaires pour nombre de sarladais.

POoOoooOOooOOOOOONN !! PON PON pOOOooOOOOoonNN !
Franckshinatra
Le moment venu, comme tous les dimanches, bien peu avaient eu le courage de se sortir les tisons du fondements, histoire de voir à quoi ressemblait un dimanche plein d'instruction. Mais le blond vicaire savait depuis longtemps à qui il avait affaire ! Il accueillit donc les quelques mendigots tout juste propre, qui feraient au moins office de combler un peu les bancs du fond. Puis, levant une main, tel les empereurs de jadis, il clama, d'une voix cristalline, et néanmoins puissante.

Alléluia, enfants du Périgord ! Alléluia !

Le sourire en grande largeur du blond était sans équivoque...

Une fois encore, vous faites la preuve de la grandeur de votre terre. et que dire, vous autres, enfants choisis, d'être les fidèles sujets d'une Comtesse qui sait plier le genou, devant son Seigneur !

Vous êtes, à n'en pas douter, le sel de cette... terre !

Le fagot humain, et non moins vicaire, se signa, arborant un sourire indulgent. Le geste était lent, emprunt d'une certaine tristesse noble et élégante.

Et un bonheur n'arrivant jamais seul, je suis le témoin d'une résurgence fervente, qui fait déjà l'envie chez nos voisins. Mais ne croyez pas, mes enfants, que votre piété, et encore moins la ferveur de votre Foy, vous préservent de rendre grâce au Très Haut. Car, je vous le dis, il est bien celui qui vous donne l'impression d'être autre chose qu'un tas putride et nauséabond !

Oui, mes enfants, chers sarladais, vous avez été choisi du très Haut ! et votre dévotion en est appréciée directement ! Car, nul ne saurait se masquer - avec la discrétion connue des grands charitables qui n'aiment guère être pris en flagrant délit de charité - derrière masque, plume ou... couronne !

Non, il est temps, enfants si tant volontaires à dispenser la parole du Très Haut, de vous montrer enfin, dans sa lumière !

Le blond était aux anges, une fois de plus... La facilité avec laquelle il dispensait son sermon, sans qu'aucun ne puisse jamais se prévaloir d'avoir été montrer comme un paria, était un réel don ! Mais il faisait preuve d'humilité... Comme toujours...
Jolius
En arrivant sur le parvis de l'Eglise Sainte Lucie, Jolius vit que le nombre d'affamés avait encore augmenté

Grrr cette situation actuelle ne pouvait pas durer les villageois allaient dépérir si cela continuait

Il distribua des miches de pains, des sacs de maïs et de la tisane bien chaude, regardant le sourire des enfants devant la nourriture

Il entra dans l'Eglise après avoir poussé la lourde porte, la referma.

Il s'avança lentement, les fidèles étaient là, silencieux, Jolius prit place et écouta avec attention le Père Franck

Jolius sourit aux paroles du Père, il avait comme toujours raison, les Périgourdins oubliaient trop souvent que la Foy rassemblait et que l'Union fait la force

A la fin du sermon, après un sourire en direction du Vicaire, il s'agenouilla et se mit à prier, espérant en secret que les paroles du Père pénétrerait dans toutes les têtes du Comté
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Franckshinatra
Le brave religieux, malgré sa fragilité osseuse, aimait ce moment puissant, où la prière faisait trembler les fondations les plus prétentieuses. et les mains jointes, il avait une ferveur rare de leurs jours. Aussi, quand la prière fut close, et chacun eut le temps de rendre grâce au Très Haut, selon son cœur, le vicaire sourit à son assemblée, tout en rompant le pain.

Je vous invite, maintenant, à vous avancer. Une fois encore, nous partagerons ce qui fait de notre vie l'ossature pleine et entière.

Le pain, symbole du travail et de la nourriture du cœur... Et ce vin, qui au delà du martyre du raisin - pressé, écrasé, opprimé - en sort grandi !

Prions, mes enfants, et en communion, pour que ces exemples ne nous quitte jamais !

et le blond, alliant le geste au mot, descendit dans la traverse et partagea lui-même, et avec chacun, le pain et le vin.

Jolius
Jolius s'étant levé dès les premiers rayons du soleil, qui étai magnifique ce matin décida d'aller faire ses ablutions au Lac

Il parti d'un pas joyeux, et en arrivant fit sa toilette dans l'eau encore fraîche

Puis il prit la direction de l'Eglise, il était de bonne heure, mais il entra d'un pas décidé et prit sa place habituelle

Dans un silence total, il se mit à genoux, puis pria pour les pauvres angoumoisins, attaqués par les brigands depuis plusieurs jours maintenant, afin qu'Aristote leur vienne en aide

Il se recueillit en attendant les fidèles qui ne devraient plus tarder maintenant

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Rose.mn
N'ayant pas fermé l'oeil, elle a marché toute la nuit de Cahors afin d'arriver à Sarlat, la mauvaise nouvelle l'avait assommée, tout ce qu'elle voulait était de rentrer chez elle...

Un pas après un autre... Un calme extraordinaire. Une légère brise. C'était un temps idéal pour marcher. Pouvoir respirer de l'air frais.. Sentir le vent caresser son visage, et sentir ses cheveux virevolter effleurant agréablement sa peau.

Elle avait tellement marché, elle ne s'était pas rendue compte qu'elle était alors arrivée.
Elle leva les yeux vers le bâtiment, et sourit en coin. C'était la première fois qu'elle allait entrer dans une église, mais elle avait ce sentiment étrange.. Elle avait besoin de lumière.

Elle poussa la lourde porte de l'église et fut soulagée à la vue de la grande salle toute vide.. elle alla chercher un cierge, ses yeux s'habituèrent peu à peu à la pénombre, l'intérieur était magnifique, et bien fleuri et l'odeur de la cire était agréable.

Elle alluma le cierge, et se mit à genoux, elle ne connaissait aucune prière, pendant quelques minutes elle a prié de ses propres mots en silence avant de se lever et de quitter les lieux, le coeur un tout petit peu moins vide qu'à son entrée. Elle a pu prier à sa mémoire et faire ses promesses..
Franckshinatra
Comme il s'en voulait d'être si indulgent... autant avec les hérétiques qui ne se cachaient plus, qu'avec les pintades qui faisaient semblant d'être idiotes, pour mieux cacher leur incapacité humaine ! Mais si les nouvelles listes, une au moins, avaient le don d'agacer le blond, son œil au beurre noir causé par une truie sans douceur était pour l'heure son seul souci !

Cette laie du diable avait réussi à lui faire rater un office, et il ne comptait pas qu'elle puisse remettre le couvert ! Elle beuglait... elle beuglait... enfermée dans la cave de la sacristie. Mais cette fois, le maigre prélat ne se laisserait plus malmener par des femelles sans respect !
Ce fut donc d'une sandale svelte, et d'un bâton de pèlerin léger comme le sceptre romain que le vicaire s'apprêtait à rendre son office dominical. Le lieu était propre... Les braséros ne demandaient qu'une flamme pour dispenser la chaleur nécessaire au confort des ouailles... Bref, tout semblait ,cette fois, sous contrôle ecclésiastique !
Franckshinatra
Cette fois ci, ce fut la cloche de Sainte Lucie en personne qui annonça la messe. Le maigre vicaire n'avait pas eu le temps d'astiquer la corne de Périgueux. Et donc, plutôt que de donner le signal d'un office sans tache avec un instrument qui lui en avait quelques unes, il se tourna vers le moyen le plus courant dans le royaume.

Il agrippa la corde et se laissa tomber de tout son poids. Enfin... du peu de leste qu'il avait. Mais à force de persévérance, la cloche se mit à osciller. Lentement, d'abord, puis le mouvement s'amplifia, pour finir par donner enfin le son lourd et rassurant d'une énorme masse de bronze, comme si ke très Haut en personne s'éclaircissait la gorge !

DOOONNG ! DOOOOONNGG !! DOOOOOOOOONNNNNNNGGGGG !!!
Jolius
Jolius était en train de ranger ses livres de comptes en ce matin du mois de mars un peu pluvieux
Il entendit les cloches de l'Eglise, se prépara rapidement, prit la cruche pleine de lait bien onctueux et partit en sifflotant vers l'Eglise

Arrivé devant le parvis, il fit la distribution dominicale de pains, tisane bien chaude et de maïs, puis il entra en poussant la lourde porte

Il s'avança ver l'Autel, alla déposer la cruche de lait près de la sacristie et vint s'asseoir à sa place habituelle, saluant d'un sourire les habitants présents

Il s'agenouilla, se mettant à prier en attendant le début de l'Office du Père Franck
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Franckshinatra
Dans son aube immaculée, et orné de sa belle étole carmine, le vicaire s'avança, souriant vers son audience. Il y avait dans sa voix, pour qui le connaissait - c'est à dire personne - cette petite fêlure qui signifiait parfois une lassitude. Mais le maigre fagot s'appuyait toujours de prime abord sur la Foy qui chauffait son cœur, plutôt que sur ses ressentis par trop humains.

Soyez, mes enfants, les bienvenus dans la Maison de la Vie. Nostre hôte, le très Haut, nous invite aujourd'hui à faire chair en sa compagnie !

La mèche indomptable se tenait calme, pour l'instant, ce qui donna au vicaire l'envie de pousser un peu plus avant son exaltation. Ce qu'il fit en levant l'index vers la voute, pointant la clef centrale.

Et au menu, aujourd'hui, les plats sont à la hauteur du Cuisinier Majeur :

Pour entamer ce partage, nous commencerons avec une mise en foy épicée avec un soin divin. Le sourire de la rencontre, et la main amie du Guide !

A suivre, un morceau de choix, tout en douceur : la grue rôtie sur un lit de baies rouges, à savoir un vol au vent sans farce, signifiant la vacuité qui ne doit être un modèle de vertu !

Pour laisser le temps à nos estomacs de faire le lien, un simple bouillon, fait avec un soin paternel : racines et tubercules... Certes peu élaboré,voyez -y pourtant la source même de notre vie, le commencement de la simplicité, dans l'humilité !

Enfin, en guise de remerciements, le céleste marmiton nous offre un matefaim au miel, qui laissera sur nos lèvres la douceur et l'amour du partage.

Le blond était en joie, à nouveau. Cette parabole avait au moins le mérite d'être applicable , même chez les hérétiques...

Voilà, mes enfants, un repas digne d'être honoré ! Et pour honorer dans sa grande largeur, je vous engage à ne pas avaler sans réfléchir, ni bâfrer comme le font les jeunes gorets devant une bouillie de maïs.

Non. Nous aurons tous le soin - le bon ton - de déguster lentement chaque action, de ne rien laisser de côté, et de rendre grâce à chaque ingestion !

Le blond vicaire sourit et ouvrit les bras.

Et rendre grâce commence ici même, en pliant le genou devant le Très Haut, afin de remercier ses bontés et sa volonté de nous instruire ! Seigneur, entend tes enfants rassasiés grâce à toi !

Ses points finaux étaient souvent digne des plus beaux discours... Il ne se priva pas de remercier, en son cœur, Aristote pour lui avoir insuffler le gout des mots ! Et laissant le temps à chacun de prier selon sa conscience, et adressant une prière à celles et ceux qui méritaient pourtant moins que le maigre chien qui chaparde un coq, le blond se tut, fervent.
Jolius
Jolius releva la tête à l'arrivée de son ami le Père Franck

Après lui avoir fait un sourire de bienvenue, il écouta les belles paroles sorties de la bouche du Vicaire avec tellement de ferveur

Il se mit à rêver que tout le PA écoutait ce sermon et que cela pouvait changer bien des choses, ah !!! si seulement cela se produisait

A la fin du discours, il se mit à prier Aristote, attendant le partage du pain avec son frêle ami
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