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[RP] église Sainte Lucie

Pattricia
La Vindicative et sa tribu s'était préparée aux aurores. Faut dire que la jeune femme en avait plus qu'assez d'arriver en retard à la messe, alors maintenant qu'elle était rentrée, elle avait bien l'intention de reprendre les bonnes habitudes... enfin celles d'avant...

La petite famille grimpe les marches du parvis et passe la grande porte de bois ouvragée. Ils sont les premiers... Même Franck n'est pas visible...
J'ai dû arriver vraiment trop tôt cette fois...

Après avoir vérifié que tout le monde était bien installé, la jeune femme s'agenouille et se recueille...
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Franckshinatra
Ce matin, le vicaire officiel resta en tenue de ville - une chasuble sans grande blancheur, et une étole discrète. Il prit place comme un paroissien ordinaire, sur un banc...
Pas de cloche... Pas de trompe... Juste une prière pour que le vorace ne détruise pas tout ce qu'il avait entamé...

Assis, bras croisé, le blond était déjà en prière.
Jolius
Jolius se leva de bonne heure se dimanche, il se lava, s'habilla et sortit en prenant la direction du centre du village

En Arrivant devant l'Eglise, l'aube pointait à peine, il entra en poussant la lourde porte, et avança prendre sa place habituelle

Il salua d'un regard Pat, et un jeune homme qu'il ne reconnaissait point

Il prit sa place, s'agenouilla et se mit à prier

Il avait la cervelle bien embrouillée en ce moment, il avait vraiment besoin de se receuillir

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Edouard.
Edouard arriva alors à l'église , il vit que deux personnes était déjà arriver et s'empressa de les saluer , il envoya alors un frère pour sonner les cloches le temps qu'il préparait la messe de ce matin . Les cloches sonnaient et elle se firent entendre jusqu'à l'autre bout de la ville



«Mes chers enfants, je suis heureux de vous accueillir aujourd'hui en la maison du Seigneur pour partager la parole de Dieu.Je suis le nouveau Vicaire de Sarlat .
Je vous invite à prendre place, je vais bientôt débuter la cérémonie.


Nous allons commencer par la prière de pardon, ensemble, nous demanderons à Dieu de nous pardonner nos péchés. Confessons nous.


J'invite également celles et ceux qui désireraient aller plus loin dans leur repentir à me rejoindre au confessionnal après la cérémonie.»

Maintenant prions et déclarons notre amour de Dieu. en récitant le Crédo


Prions quelques instants...

Le sermon d'aujourd'hui portera sur la facilité qui, à travers les habitudes, nous mène droit à l'acédie. Ecoutez les mots du Livre des Vertus, lorsque les hommes se multiplient et développent de plus en plus science et technique, se nourrisant de plus en plus aisément.

Citation:
Citation:
Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.
Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire.
Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte. Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie.



Avec l'habitude, les hommes ont cédé à la facilité et, bien qu'ils aient abbatu de nombreuses barrières et accompli de grandes choses, ils se sont détournés lentement du but de leur existence. Sans personne pour les remettre sur le droit chemin, ils se livraient totalement à leur soif d'oisiveté et cela les mena à leur fin.

Il faut toujours se garder d'écouter les voix de la paresse et de l'hybris scientifique. Prenez soin de garder à l'esprit le vrai sens de nos vies et de ne jamais vous éloigner de l'amour de Dieu que nous tâchons de partager ensemble.

Ainsi, vous pouviez avoir la sensation que les distances étaient réduites, de pouvoir communiquer par la pensée à des lieues de distances. Les voyages en cheval à grande vitesse permettaient de relier Mâcon à La Rochelle en quelques heures. Mais comment mieux prouver son attachement à un ami qu'en se déplaçant pour assister à ses épousailles ou à son baptême ? Comment mieux se faire connaître de ses voisins qu'en allant dans leur ville, les rejoindre et partager leur quotidien ? Mes enfants, acceptez avec bienveillance tout changement qui nous éloigne de la facilité car il nous montre la voie de la vertu.

Mes amis, communions maintenant, que les baptisés viennent me rejoindre pour partager le pain.



Je vous souhaite maintenant une agréable semaine en vous donnant à tous rendez vous dimanche prochain pour la messe de Père Franck

Allez en paix et dans l'amour de Dieu.
















Jolius
Jolius vit arriver Messire Edouard qui s'apprêtait à dire la messe

Il se signa, se releva et sortit de l'Eglise sans un mot, un regard triste envers le Père Franck

Il sortit avant le début de la messe et fila se recueillir à Sainte Nathalène

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Pattricia
Interloquée, la Vindicative cherche du regard Franck. Un nouveau Vicaire avait pris place et la jeune femme ne savait quoi penser. Regardant le dos du Blond, immobile en prière, Pat essayait de comprendre ce qui se passait. Floris avait le regard des mauvais jours et se tournait déjà vers sa mère pour lui demander des explications. La môme au loup pose le doigt sur ses lèvres dans un signe de silence impératif et baisse la tête, essayant de calmer son cerveau en ébullition.

Punaise mais c'est quoi ce bordel ! Rester calme, ne rien montrer aux enfants, et essayer de prier. Tout doux, pas le moment de faire un esclandre...
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Cerise
La Comtesse était de retour sur Sarlat, son village natal. Elle ne resterait que trois jours, pour dire au revoir à tous ses amis. Elle avait décidé de déménager, l'air de Sarlat devenait irrespirable, sans compter sur certains énergumènes qui y vivaient.

Elle déambulait dans les ruelles du village, en repensant qu'aux bons souvenirs, qu'à ses amis de toujours qu'elle allait devoir laisser ici.

Elle arriva non loin devant l'église de Sarlat, cela faisait un moment qu'elle n'avait pu y venir, vu qu'elle défendait Périgueux, puis Angoulême. Heureusement que les Chapelles Privées étaient là, elle put faire tous les jours ses prières matinales. Mais là, en l'église de Sarlat, elle avaient vécus tant de belles choses en ce lieu...

Elle poussa les portes et avança près de l'autel, là elle alluma un cierge, et se tourna pour prendre place sur un banc.
Elle joignit ses mains en baissant la tête, et fit quelques prières, pour toutes les personnes qui comptaient pour elle, pour tous ceux qui avaient quitter ce monde, pour tous ceux qui se battaient près de Namaycush.

Quelques minutes, elle se signa, inspira un grand coup avant de se lever. Elle essuya ses larmes tombantes sur ses joues, et repartit aussi discrètement que son arrivée....

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~ En Deuil de son Époux ~
Edouard.
Edouard arriva alors en la bonne église de Sarlat , il devait faire les préparatifs pour la messe de demain , celle de Père Franck ,il ne voulait pas être rejeté par tout le monde ; il vit alors la comtesse , assis en train de prier .
Il laissa alors Sa grandeur faire ceci tranquillement et se faufila discrètement derrière l'autel . Il prépara donc le pain et le vin , le Livre des Vertus .
Franckshinatra
Le maigre, tout à ses lectures, et tentant avec presque désespoir d'inculquer le grec à sa laie - car la brebis, elle, préférait le latin - entendit la grand porte s'ouvrir et un remue ménage se faire... Allons bon ! Le blond s'attendait à tout, sauf à un chapardeur ! Il saisit donc son bâton de pèlerin, et après avoir embrassé l'huitre qui l'ornait, il s'élança sans peur vers le pilleur de tronc !

Crois tu trouver le Très Haut dans le...

Bouche réduite à silence, et bâton levé, le blond ne savait plus quoi dire. Et encore moins faire. Il n'allait tout de même pas fendre le crane de l'autre idiot de pseudo vicaire ! Non... Non... et NON ! Il baissa donc son ba^ton, en signe de "paix", et annonça, d'une voix sans chaleur.

et bien... En voilà des manières ! Mais je vais donc vous venir en aide...car visiblement, il vous en faut ! Alors écoutez bien, mon fils !

Le maigre fagot insista sur le dernier mot... presque ravi, mais sans en montrer une once.

Ici, c'est une église ! et elle est sous la responsabilité du prêtre qui lui a été attribué. donc... Parlons peu... Soit vous êtes le vicaire, et vous seul vous chargerez de l'office à venir... Soit vous n'êtes plus vicaire, et alors, j’exige vos excuses, pour cet outrage aux saints attributs !

Le maigre religieux en avait assez de se faire manipuler par ceux qui n'avaient aucune conscience de ce qu'ils faisaient ! et cet histrion grotesque était l'emblème rêvé de tous les histrions grotesques... Tant pis pour lui.

Alors ? Que dites vous ? Que Monseigneur a accepté votre démission ? Que vous maintenez votre position ? Parlez, ici, et maintenant, mon fils, car nous aurons, vous comme moi, à faire demain !
Franckshinatra
Le porte parole de tant de chapelles restant muet - pour une fois - le blond fit demi-tour sans plus attendre. car ce matin, la messe serait dite par lui, mais pas ici..; et pas tant que l'usurpateur n'aurait pas fait acte de contrition publique.

Les paroissiens fidèles, eux, trouveraient bien, à l'ouïe, la direction de la petite grotte qui servirait à faire tampon, le temps que tout revienne dans l'ordre.
Hector_
La rencontre la veille, dans une taverne de la ville, avec le père Franckschinatra avait un peu perturbé le jeune soldat. Il se rendait compte qu'il n'avait pas mit les pieds dans une église depuis de nombreuses années...Zélie voulait l'accompagner une fois, mais le dimanche même, il se retrouvait tout seul, elle avait préféré faire grimpette sur les murs de Périgueux...

Il n'était pas un bon aristotélicien, et depuis la veille, il pensait que la poisse qu'il avait depuis un moment, était du à cela. il voulait donc se confesser.

Il se pointa donc dans l'Eglise à l'heure des confessions, heure qu'on lui avait indiquée et dont il n'était pas certain... Mais il ne savait même pas comment se passait une confession...Il s'arrêta donc au milieu de l'Eglise, observant s'il y avait de la présence, peu à l'aise.
Franckshinatra
En transit... Loin de celui qui concerne les intestins, le maigre religieux en finissait à peine en sa grotte à prière, qu'il devait redescendre à toute vitesse, pour notifier pleinement, sur le grand portail sud, que les messes seraient dites, tant que l'usurpateur n'aurait pas fait amende publique - mais on pouvait toujours rêver ! - à la grotte, justement !

Mais alors qu'il allait fermer le grand portail, il vit un fier soldat... tout penaud. Il s'avança vers lui, le reconnaissant sans peine.

Mon fils, voici une surprise... et le Très Haut sait que je suis difficile à surprendre !

Il poursuivit son avance vers le militaire, sans pompe particulière, arborant juste un sourire sincère. Un homme qui entrait ici, de son plein gré devait être en quête... et donc, à préserver ! S'inclinant avec révérence, le maigre fagot poursuivit.

Que puis-je pour la soldatesque, mon fils ?
Hector_
Le jeune soldat resta planté dans l'Eglise en attendant que la silhouette blonde du père Franck arrive à sa rencontre, il se contenta donc de le regarder venir, souriant. Celui-ci devait probablement faire moitié du poids d'Hector. Mais il avait un charisme certain, différent.

Mon fils, voici une surprise... et le Très Haut sait que je suis difficile à surprendre !

Je suis surpris moi même mon père. Je crains beaucoup ces lieux, m'y sentant comme... impuissant.

Alors qu'il parlait, il parcourait du regard les lieux.

Que puis-je pour la soldatesque, mon fils ?

On m'a dit que c'était à cette heure qu'on pouvait se confesser. J'ai la poisse mon père, je pense que c'est du à mes pêchers, si nombreux...Et mes nuits sont perturbées par les esprits des personnes à qui j'ai pris la vie.

J'ai besoin de votre aide.
Franckshinatra
Le maigre religieux écouta le militaire avec attention. Son visage, pour une fois, n'avait pas le sourire qu'il réservait aux piètres repentants. Non... Il lui sembla - en espérant que non à tort - que le soldat était réellement en souffrance.

Commençons par apprendre, mon fils, qu'il n'est pas d’heure pour la confession. Il est de mon devoir, sinon de mon honneur, d'entendre la confession à tout moment !

Mais je m'étonne... pardonnez moi... vous avez tout l'air d'être une enfant convenable, n'est-ce pas ? Bon, je sais... Il est venu à mes oreilles des saillies de votre part qui m'ont fait sourire. Mais, mon fils, ce jour vous apparaissez dans une lumière qui vous honore, justement !

Qui serais-je, donc, si je ne vous aidais pas à trouver cette lumière qui vous manque ?

Le blond tendit une main sincère vers le fils pénitent et la posa sur son épaule, bien solide et bâtie.

Mon fils, si confession il doit être, elle se fera dans la sacristie... mon bureau, en somme ! Trouverez vous ? et aurons nous enfin l'occasion d'échanger des propos qui feront à la fois paix et lumière ?

le sourire offert, pour conclure l'offre, avait la radiance d'un soleil.
Hector_
Hector écoutait le religieux avec une attention extrême, sans un mot, droit, avec la tête légèrement penchée vers l'avant pour pouvoir fixer le regard de son interlocuteur. Il était peu habitué à demander de l'aide, tellement l'orgueil était développé chez lui. Mais aujourd'hui, il était persuadé d'avoir la poisse et qu'elle était due aux multitudes de péchés qu'il avait commit. Et contre ça, son épée n'y pouvait rien.

Enfant convenable il n'était pas, il se pensait fait pour tuer, et prenant même plaisir à démontrer qu'il était le meilleur dans cet exercice. Il avait développé ces facultés à l'extrême en en oubliant d'autres en chemin. Celles qui lui faisait défaut aujourd'hui dans les choix qu'il avait à faire et qui le rongeaient sans cesse de l'intérieur. Colosse aux pieds d'argile...

Il acquiesçait aux questions du religieux qui ne demandait pas réponse.


Mon fils, si confession il doit être, elle se fera dans la sacristie... mon bureau, en somme ! Trouverez vous ? et aurons nous enfin l'occasion d'échanger des propos qui feront à la fois paix et lumière ?

Alors que celui-ci lui mit une main rassurante sur son épaule et déploya un large sourire, le soldat répondit de sa voix grave au ton déterminé.

Oui mon père, c'est ce que je souhaite. Je trouverai la sacristie.

La main droite posée sur son pectoral opposé, il se courba légèrement pour saluer le père Franck, voir même le remercier.

A bientôt mon père.

Léger sourire avant de prendre la direction de la sortie de l'Eglise. Toujours aussi pensif, mais cette fois convaincu d'avoir trouvé le moyen de résoudre ses problèmes: la religion.
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