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[RP] église Sainte Lucie

Godgaby
Il avance il avance mais il reçoit toujours du courrier sur l'état de son diocèse. Le dernier qu'il a reçut lui a fait quelque peu perdre son calme. Mais bon, quand un obscure préfet annonce qu'il prend la direction d'une de vos paroisse, c'est une réaction normal.

Quoi qu'il en soit il avait besoin d'un peu de recueillement et alla donc trouver l'église de la ville où son groupe était de passage.

Il entra et alla prendre place sur un des bancs, regardant dans un premier temps la construction. Il aimait bien essayer de noter les différences entre les régions ou un détail admirable de l'architecture.

Elle était belle. Il s'y sentait bien. C'était bon signe. Il s'agenouilla alors et ferma les yeux.


Je sais que je t'ai ennuyé il y a quelques jours seulement mais que veux tu. C'est un sale temps en ce moment, même pour tes serviteurs Seigneur. Enfin ceux qu'ils y a encore. Non pas que je me plaigne, je suis assez bien lotit et j'ai deux nouveaux diacre en formation. Mais deux départs de curé dans le même temps, c'est tout de même un coup dur.

Il souffla un coup.

Si jamais Tu trouves le temps, quelques renforts ne serait pas de refus. Tes fidèles ont aussi besoin d'office In Gratibus.

Il se releva et épousseta. Encore une magnifique prière pas très habituelle, mais le jour où il fera quelque chose de normal, c'est qu'il sera mort et qu'il n'aura plus son mot à dire.

Allez hop, maintenant aux putes. Doit bien y avoir un bordel dans cette ville.

_________________
enfin je crois.
Chancelier de France, Evêque de Bazas, Duc d'Espelette, Comte de Manhay, Vicomte de Leglise, Baron de St Jean de Luz et Seigneur de
Savigny.
Franckshinatra
Une fois n'étant jamais coutume, le blond religieux allait planter un document pour un de ses paroissiens. Charge à lui de venir en prendre possession, et aux autres de venir prendre connaissance de cette nouvelle âme aristotélicienne.

Citation:
Moi, le Père Franck,

En ma qualité de curé de Sarlat,

Confirme le baptême de Lorelei, notre fille aimée, en notre cité de Sarlat,
en le septième jour de Septembre 1459 ;

Confirme que parrainage fut réel, de la part de dame Lubna et de moi-même ;

Confirme qu'elle peut désormais jouir de tous droits et devoirs qui s'appliquent aux aristotéliciens ;

Faict en Sarlat,
le sept septembre 1459



Le blond se recula un peu, pour vérifier que tout était parfait.
Lubna
Elle déposa en l'église de sa ville natale... La même église ou elle avait été baptisé
--Mariette_


La bonne entra se dirigeant tout droit vers l'autel, elle avait le pas lourd qui résonnait dans la demeure sainte. Rarement la Mariette venait pousser la porte de l’église, mais n’ayant pas labeur à faire à l’auberge, ni recommandations ou ordres de ses maitres la bonne femme parti demander au seigneur un peu d’aide pour trouver chausse a son pied. Mariette en avait ras la culotte d’attendre sur les bons vouloir du dégarni de Sigis, celui là lui promettait des tas de belles choses mais elle n’envoyait jamais la couleur, elle en finirait vieille édentée à attendre qu'il l'épousailles. La bonne regarde une fois de sa gauche, de sa droite, personne ! L’église était dépeuplée, pas âme qui vive et encore moins morte ! Même pas de cureton pour qu’elle puisse confesser ses péchés, du moins une partie car si la bonne venait à délier sa langue de trop, pour sûr que le porteur de soutane en tomberait à la renverse à lui prendre une attaque.

La fermière de pure souche s'avança vers le premier banc, remontant ses attributs dignement regardant un sourcil levé la tête d’un saint vers le haut de l’autel


- La mazette d’là cornevache, v’là qu’té pô l’tout beau l’saint, l’seigneur pardonne moué d’mes causailles, j’me viendre a l’confesse, mais v’là qu’l’curton l’est l’point là ! J’va t’dire l’quoi qu’il m’en viendre a l’caboche.

Elle se signa toujours le fessier aisément posé sur le banc oubliant la demeure sainte, laissant aller un peu haut ses phrases, portant ses mains devant ses miches en supplications a ses demandes

- L’seigneur j’m’en va t’dire j’me fondre sous l’jupon moué, il m’faut un m’sire l’pipe d’bois, un vrai t’y voit-il pô ! J’me l’veut l’même qu’l’bêllatre d’patron ! T’il pô pas m’faire s’plaisir l’seigneur ? La Mariette t’va t’ramener d’là bonne bouteille d’cave de m’dame Cyle pour toué qu’ti m’réalise l’vœu l’bordel d’là braie.

Mariette scella ses lèvres se relevant du banc, l’espoir reprenant son cœur après sa longue et franche prière en vers le puissant.

Cerise
Il était rare que Cerise vienne en l'Église de Sarlat, préférant le côté paisible et calme de sa Chapelle au Domaine de Lanquais.

Cerise entra dans l'Eglise de Sarlat, le cœur lourd. Elle s'avança vers l'Autel, d'un pas léger, ou le calme régnait, elle n'y voyait personne et dans un sens tant mieux, elle n'avait pas le cœur à voir du monde.

Enfin si peut être son ami de toujours, depuis presque deux ans, devenu maintenant l'évêque du Périgord Angoumois, Monseigneur Lyonis, mais elle fit le tour de l'église avec son regard et non il n'était point la pour qu'elle se confesse, et lui apporte réconfort.

Elle posa ses deux genoux au sol en joignant ses mains. Elle fit d'abord une prière pour le Grand prévôt de France, le Sieur Althiof qui venait de mettre fin à ses fonction, il fallait que Aristote le protège et le guide dans sa nouvelle vie.

Une fois cette prière faîte en silence elle fit l'autre, celle ou elle aurait aimé voir son ami, Monseigneur Lyonis. Elle serra fort ses mains, ferma les yeux pour retenir ses larmes...

Elle pria de toutes ses forces....


Après quelques minutes, Cerise se signa et se releva. Elle leva la tête vers le haut comme pour lancer un dernier appel à sa prière...
Puis elle repartit aussi discrètement qu'à son arrivée.

_________________
~ En Deuil de son Époux ~
Zoltem
Elle était arrivée à l'aube, dans la discrétion et s'était aussitôt rendue à Ste Lucie. Elle avait un adieu à faire, pour la paix d'une âme, et pour sa paix à elle. La jeune vierge venait dire au revoir à un monde, à l'amie de sa marraine, à l'ancien compagnon de celle-ci, à la vie que la tribu avait connue.

Zol finit sa prière en remerciant le Très Haut de protéger celle-ci pendant ces temps troublés et le supplie de continuer. Une fois ses dévotions terminées, la jeune femme allume un cierge et dépose quelques écus dans le tronc de l'église.

Il ne lui restait que quelques détails à régler et elle pourrait continuer son chemin...
Franckshinatra
Un dimanche, bien après...

Il avait descendu la falaise, avec précaution. Ses sandales étaient sures, mais le sol l'était moins, avec cette eau plus marquée ces derniers temps. Et la roche était d'autant plus pernicieuse, et tentait toujours de faire que le prélat se rompit le cou... Mais il n'en fut rien, ce matin, et la maigre silhouette de Sarlat arriva enfin sur les marches de l'église locale.

Revêtu de sa robe noire, comme il était vêtu encore ici, et après avoir ajusté le nœud de corde qui avait un peu de jeu à cause de la descente périlleuse, le religieux tira enfin la grande corde et fit ainsi sonner, une dernière fois, la cloche sarladaise.


DOOOONNNG !!! DOOOONNNG DOOOONNNNGGGG !

Il allait donner sa dernière messe, ici, et tenterait de trouver, à cette occasion, une continuité. Mais ses pensées ne devaient pas supplanter ce qui devait être en premier lieu : une messe !
Henry_de_silly
Celles qui sonnent quand on naît
Celles qui sonnent quand on meurt
Celles qui sonnent tous les jours toutes les nuits, toutes les heures
Celles qui sonnent quand on prie
Celles qui sonnent quand on pleure
Celles qui sonnent pour le peuple qui se lève de bonne heure

Ces cloches, Henry les entendaient pour la première fois.
D'habitude un souffle dans une corne annonçait le début de l'office.
Premier changement au niveau de l'église de Sarlat ...
Changement qui malheureusement ne serait pas le dernier.

Ces cloches qui sonnent
Pour la fête des Rameaux
Pour la Saint-Abysmo
Pour le jour de Noël et le jour de la Toussaint

Pour l'Annonciation
Pour la Résurrection
Pour la St-Valentin et pour le Vendredi Saint

Pour les célébrations
Et pour les processions
La plus belle c'est celle qu'on appelle la Fête Dieu

Jour de l'an, jour des rois
Jour de Pâques, jour de joie
Jour de la Pentecôte avec ses langues de feu

Pour les confirmations
Et pour les communions
L'Angélus et le glas, dies irae dies illa

Le jour de l'Ascension
Le jour de l'Assomption
Pour tous les hosannas et tous les alléluias ...*


C'était l'heure ...
Délaissant ses tenues cramoisies, Henry se vêtit d'étoffes aux couleurs aubergines.
Ni grenat, ni améthyste ... aubergine.
C'est le pas lourd que l'homme se présenta aux portes de l'Eglise de Sainte-Lucie





* Notre-Dame de Paris : Les Cloches
Franckshinatra
Outre les indigents notoires, et les feignasses qui ne remuaient que le dimanche - ça faisait toujours une sortie - le blond accueillit aussi les vrais fidèles. Ceux qui faisaient dans la discrétion, comme le fils Gerbeau qui passait sa semaine à ricaner l’Église, mais qui venait toujours avec une régularité romaine... Ou comme la fille Lubna... Ou même d'autres enfants au visage inconnu, et d'autres encore au traits plus que familiers... Mais le blond, même ce jour, n'allait pas tenir une liste des fidèles comme il était coutume de faire ailleurs. Non, ici, chacun savait ce qu'il devait à l'Eglise, et il n'était pas besoin d'un blond pour que les menteurs se reconnaissent sans peine.

Il en restait un, pourtant, qui eu droit à une attention très particulière, et toute publique de la part de l'évêque. Le fameux collier était entré, lui aussi, et avait filé droit vers un coin. La nuit avait sans doute été difficile, à en juger par la pliure de son cou. 9a devait lui faire mal, ce tour de cou, pour qu'il ne sourit pas, le jeune diplomate... Le blond s'avança donc vers lui, et planta son regard dans le sien. Puis sa maigre mains e posa sur sa tête et les mots qui furent prononcés ne furent audibles que de gentil collier.

Ferveur, sans doute... concentration, pareil... Grande émotion, à n'en pas douter non plus... Voilà ce que les observateurs auraient pu apercevoir, s'ils n'étaient pas déjà tous à leur prière !

Puis le blond reprit sa place, devant l'autel et frappa deux fois dans ses mains. Deux claquements lents... Pesants, presque... Sur que cela n'augurerait pas une messe lumineuse !

Enfants de Sarlat, ce jour est, comme tout dimanche offert du Très Haut, un jour inédit. et il le sera d'autant plus que je fait office ici même !

et le blond ouvrit, pour la première fois, le Livre des Vertus. Mince, ça ressemblait donc à ça ?
Henry_de_silly
Il est des jours où l'on préfèrait ne croiser personne.
C'était un jour comme celui-ci que vivait Henry.

Entrée rapide et discrète, salutations les plus brèves d'un mouvement du chef et hop, direction le coin pour se recueillir.
Mais c'était sans compter sur la venue du blond prêtre de Sarlat.
Un échange de regards, quelques mots de réconfort, une bénédiction et voici le sourire qui revint aux lèvres du collier.

Un sourire un peu triste certes, mais un sourire vrai.
La rencontre entre ces deux personnes lui rappelait une histoire ...
L'histoire d'un petit homme et d'un gentil renard.

Le petit homme affirmait qu'on ne pouvait connaître que les choses que l'on apprivoise.
Et on ne se faisait pas d'amis autrement qu'en s'apprivoisant.
Malheureusement les hommes passaient plus de temps à s’approprier des choses plutôt qu'à tisser des liens.
Mais ce petit être était différent des autres et apprivoisa le renard, créa des liens avec lui.

Ce petit garçon aurait pu être qu'un simple garçon semblable à tous les autres pour le renard et le renard aurait pu n'être qu'un simple renard semblable à tous les autres pour le jeune homme.
Au final chacun devint un être unique pour l'autre.

Et quand l'heure du départ arriva, ils pleurèrent, mais le renard avait gagné un ami, un jeune homme blond.
Son souvenir restera, à cause de la couleur du blé des champs qui lui rappellerait, l'or de ses cheveux.
C'était le temps qu'ils avaient passé à s'apprivoiser qui fit de leur rencontre une relation unique ...
Au final, le sage avait raison, on ne voyait bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

Henry s'avança dans le sillage du prêtre, et suivit le prélat des yeux.
L'office allait commencer ...
Franckshinatra
Un credo, c'était si convenu. Et le blond en avait fait sa règle monacale : ne jamais donner dans les écrits acceptés sans même les relire ! et Aristote savait que la plupart des fidèles n'avaient pas une réelle conscience de leur foy... Mais bon... On ne demandait pas à un âne de rendre la monnaie, sur une vente !
Cette fois, pourtant, il ferait de l'introduction à son sermon une sorte de rappel. et de son index fin, il put... Lentement... Posément.

"Les humains s’étaient tant abandonnés au péché que Dieu avait décidé de les punir. Mais la plupart d’entre eux ne comprenaient pas en quoi ils avaient fauté, tant avait été grand leur abandon au vice. Ils avaient tellement pris goût aux plaisirs de la vie qu’ils tremblaient à l’idée de la quitter. Nombre d’entre eux décidèrent alors de fuir la présence de celui qui aurait pu leur rappeler leur grandes fautes."

Le blond avait pris un peu de liberté avec le texte, mais ce qui comptait n'en était pas travesti ! et refermant le saint livre, il regarda chacun, avant de reprendre.

L'abandon... voilà bien le mal de notre temps. Certaines le montrent en ricanant des vérités arrangeantes, et se vautrent ensuite dans les bras de ce qu'elles montraient comme "moi ? Jamais !"... D'autres fuient simplement, sans aucune honte ni explications. et bien entendu, une fois encore en totale mépris de ces "honorables " règles qu'elles même brandissaient comme des furies mandatées par Aristote lui-même.

Il en est même qui ont osé réclamer le soin de jeunes âmes, pour les lâcher comme on lâche une pêche dans un champ, pour se nettoyer le fondement avec ses serments.

Mais , mes enfants, ne vous trompez pas, comme se trompent ces gens sans grand talent : le Très Haut, lui, n'est pas aussi crédule que nous, et il n'est personne qui puisse s'amuser de sa grande indulgence. Aussi, pesez bien vos actes, avant de venir pleurer un pardon. et N'oubliez jamais que tout acte reste à jamais inscrit dans les mémoires ! et que rien - ni parole, ni contr'acte - ne lavera les bassesses de ceux qui en sont coupables.

et comme cet office sera le dernier, je crains, de ma lumineuse vision, je vous engage à ne pas rater l'occasion de vous amender. Quant aux autres, qu'ils poursuivent leur mascarade. Leurs sourires comme leurs masques ne sont pas de ces remparts qui trompent les âmes pures.

Prions, donc, pour ces tristes vies... Un jour, sans doute trop tard, mais jamais assez pour le Très Haut, elles se souviendront du sens de certains mots, à commencer par "honneur".

Le blond se signa, en fermant les yeux. Il n'avait le rôle, ici, de donner dans les patronymes, et il laissa chacun faire son introspection.
Dariane
Dariane rentra dans cette magnifique eglise, elle savait que elle n'etait que de passage mais elle appreciait toujours les lieux d'un calme absolu,
Elle avanca dans l'allée central silencieusement !
elle decouvrit petit a petit les vitraux, elle s'installa en premier rang, s'agenouilla et commenca a prier .... elle recita ainsi ceci ...


Pater noster, qui es in coelis,
Sanctificetur no­men tuum,
Adveniat regnum tuum,
Fiat vo­luntas tua, sicut in cae­lo et in terra.

Panem nostrum quotidianum da nobis hodie.
Et dimit­te nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
Et ne nos inducas in tentatio­nem.
Sed libera nos a malo.

Amen


Puis ceci :

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et Paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

In nominae patris es fili es spiritus sancti

Amen !


Dariane se redressa et se senti mieux !
elle s'en alla silencieusement et referma la porte doucement pour respecter ce lieu saint !

_________________
Celenia
Célénia arriva en l'église Sainte Lucie comme on entre en pèlerinage... le cœur lourd, les yeux embués, elle marchait sur leurs pas... elle avait attendu que le lieu fut désert, que personne ne la voit dans ce moment intime où l'on se confie au Très Haut.
Elle avança doucement, ses lourdes bottes de cavalière claquant sur le pavé rendaient un bruit sourd. Le froissement de sa cape bleu nuit faisait un léger bruit d'air. Il faisait nuit. Seules les bougies éclairaient le lieu.

Célénia alla s'installer devant, sur le premier banc. Des images lui vinrent en tête, des images qui n'étaient pas sa vie. Ils lui avaient raconté tant de fois leurs vies ici, elle connaissait chaque recoin de Sarlat sans y avoir vécu. Elle savait où se cacher la clé pour les bougies, son père lui avait avoué en emprunter parfois quand il rentrait tard de taverne pour se guider dans les rues de Sarlat, venant le lendemain payer son dû.

Ici avaient eu lieu des années de Bonheur, ici avait eu lieu l'enterrement de ce père tant chéri, ici avait eu lieu le chagrin de sa mère anéantie, ici avait eu lieu le baptême de sa mère quelques années plus tard quand elle avait pardonné au Très Haut de lui avoir ôté à la fois son amour et son enfant le second. Chaque pierre devait savoir tout ce que Célénia n'avait pu voir...

Elle qui voulait tant se tenir debout, faire bonne figure, être la digne fille de... laissa éclater un sanglot dans ce lieu de prières et de recueillement qui lui rappelait tant le couvent où elle avait grandi, qui lui rappelait tant des années de Bonheur... Elle se mit à pleurer de ne pas entendre au loin la voix de ses parents lui dire de venir vers eux, que le temps de prier était fini... Qu'il est dur d'avoir ce vide dans le cœur, le vide d'être seule...

Quand la vie avait quitté son père à la Sainte Piété où il était venu finir ses jours au côté de sa fille, elle avait pensé que sa mère, toujours serait là...
Parfois elle la sentait encore ici, parfois elle se disait qu'on ne revient pas de là bas...

Elle n'avait pas même une tombe à fleurir... le corps de son père avait disparu le jour même de l'enterrement... quant à sa mère, envolée en place publique....

Elle déposa religieusement son bouquet de perce-neiges. Elle ferma les yeux et demanda au Très Haut de veiller sur ses compagnons, de protéger le Merveilleux et de lui donner la force de combattre, de ne pas reculer, de mourir pour son comté.

Elle se releva, sortit son épée de son fourreau et apposa sur le pommeau quelques gouttes d'eau bénite. Elle la rangea, se signa puis sortit dans un léger claquement métallique, elle ferma la porte doucement, remonta sur son cheval et partit au galop.
Guillaume.
Depuis plusieurs semaines déjà, le petit homme avait pris la route le séparant à son duché d'attache. Si tout s’était bien passé jusqu'à lors, c'est une fois devant les portes de la ville, que baissant sa garde, un brigand profita de l'occasion pour lui arracher l'ensemble de son butin. Mais des possessions, il en avait peu. Ainsi avait-il appris à vivre.

C'est donc dans ce contexte, que Guillaume pénétra dans l'église de Sarlat. Petit, simple garçon de huit ans, il n’était vêtu que de sa robe de moine, de bure simple, et de ses chausses de cuir trouées. Évidemment, loin d’être l'idéale pour un hiver qui se précisait au fil des jours. Mais le gamin était tellement persuadé d'être protégé par le Très Haut, que rien ni personne n'aurait pu seulement lui faire changer sa tenue. À ses côtés, un garde qui préféra resté aux portes de l’église, et son assistant qui savait l'aider continuellement et avec grande fidélité dans ses tâches quotidiennes.

Le garçon s’avança au plus prêt de l'autel et, s'agenouillant, récita ses prières à faible voix ce qui fut conclu par une longue période de méditation. Ici, il retrouverait le bonheur un temps. Ici, il pourrait critiquer ses mauvaises pensées sur le brigand qui l'avait volé. Ici, il était en paix.

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Faites une teinture imaginaire de l'avatar. En vrai, il est blond.
P27kw
Lyonis qui faisait le tour de la ville vit au loin dans l'église un jeune garçon en habit de moine il était assez surprit, il se dirigea vers lui puis en lui souriant puis dit alors.

Bonjour à toi, comment tu t'appel ?
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