Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 41, 42, 43, ..., 67, 68, 69   >   >>

[RP] église Sainte Lucie

Azalniole
aza venais prier ici en chantansd le chant

Rendons grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accordes-nous la victoire!

Déploies Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du sans nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice acceptes-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant

_________________
--Pere_blaise


Un Dimanche de Mars, …

C’est par un des ces Dimanches pluvieux dont le mois de mars a le secret que le père Blaise s’engouffra dans la sacristie, la bure trempée. Profitant de l’opportunité, deux enfants de chœur entrèrent à sa suite.

Aucun signe de vie de la satanée diaconesse fantôme au nom de fleur dont il avait vaguement entendu parler, surement trop occupé à faire des ronds de jambes au castel
.
- Encore une qui, quand elle se met à genoux,…ça ne doit pas être QUE pour prier.
- Vous dites mon Père ? demanda un des enfants
- Hein ? ….euhraclement de gorgeje dis que les vieux vont avoir du mal à se mettre a genoux pour prier…Rhumatisme…toussa …avec cette pluie en plusil grimacePréparez vous donc !!
- Oui mon père…
Le tonsuré finit de passer sa chasuble, et pose un pied sur un des tabourets de la pièce pour resserrer d’un cran la lanière d’une de ses sandales. C’est qu’il ne s’agirait pas de se vautrer devant l’autel ou en montant en chaire faire le prêche du jour.
Regardant les deux enfants

- Dites les enfants…j’vous préviens, je compte sur vous pour les chœurs !!
- Voui mon père…
- Et pas d’intervalles païens ou autres fantaisies hein….
- Voui mon père…

Une fois parés des habits rituels, le moine et les deux gamins pénétrèrent dans l’Eglise, et exécutèrent une rapide génuflexion devant l’autel.
Le père Blaise s’empressa d’aller ouvrir les porte de l’église en grand, pour accueillir les fidèles tandis que les deux gamins, motivés par une légère calotte sur le crane allèrent de leur coté, sonner les cloches

- Et mettez-y un peu d’entrain !!!...leur cria-t-il.
- Ben on sonne normalement là !!
- C’est à dire ?
- Bah ….entre le Glas et le Tocsin mon Père …

Pardonnes leur, ils ne savent pas ce qu’ils font, pensa le tonsuré, glissant ses mains dans ses manches, debout sur le parvis….
--Pere_blaise


Allez hop !

Le tonsuré, une fois les fidèles installés, si possible confortablement, monte en chaires, son exemplaire (très) personnel du livre des vertus sous le bras. Avec moult précautions il installe celui-ci sur un lutrin et, se tournant vers les paroissiens, il met les bras en croix
:
- Je crois en Lui, et comme lui c’est moi,…Je crois en moi. Alléluia !! prononce-t-il solennellementMes enfants, mes amis, mes frères, bienvenus dans la maison de celui qui vous accueil aujourd’hui, …il lève les yeux au cielen ces temps perturbés, et incertains, puisse la lumière divine éclairer votre chemin.
Il tape des mains.
- Bien !! Nous allons commencer pour chanter notre foi…il ouvre le livre de chantsNous allons reprendre tous en chœur le psaume 46 Bis alinéa 13 paragraphe 8:« Le Très Haut guide mes pas, j’espère qu’il sait où il va »petit raclement de gorge, et :

Le Très Hauuuuut ♪♪ guuuiiiiiiiiiiiddeeuuuuuuuu ♪mes pââââs
J’espère qu’il ♪♪ saaaaaaiiiiiiiit où il ♪♪ vâââââââââa
Si jeeeeeeuuu ♪♪ tiens droit daaaaaaans mes ♪♪booOOOOooottes
C’est grââââââââce ♪♪ au vieil Ariiiiiiiistoteeee
J’aaaaaaaiiiiiiii de la veine…..
AAAAAAAmmmmmen


Il laisse planer un silence relatif, entre les toussotements et autres légers bruits liés aux mouvements des paroissiens et, reprenant une voix de circonstances, il reprend:
- Mes amis,…mes enfants…mes frères….il embrasse l’assemblée du regardj’aimerais aujourd’hui vous parler de Kyren….
- Eusaias !! dit un paroissien levant la main.
Le moine plisse le front:

- …Kyren ? Kyren !!...pas « Qui règne ? »il joint les mains, et levant les yeux au cielAri, pourquoi moi ? qu’est ce que je t’ai fais ? des boulet pareils ....il regarde les paroissiensKY-REN donc...Créatrice de la première garde périscopi…épiscopale le père Blaise appuie ses mains sur le rebord de la chaireCette jeune femme, après une enfance tourmentée, comme nombreux d’entre vous, pris un jour la route vivant d’aumônes…Un jour, elle entra dans une grande basiliqueil fronce le front...et le premier qui me dit qu’il en fait pousser aussi, je l’avoine a coups de cierges !!....personne ne bouge, il continuUn jour donc, dans cette basilique elle fit une rencontre qui allait changer sa vie : Christos….Christos en personne !! Namé vous imaginez un peu ?!...le moine est tout excité a l ‘idéeEt en plus, celui-ci envoi un de ses sbi…de ses apôtres chercher de quoi la nourrir….. il temporise un peubien sûre, elle ne sait pas que c’est lui, hein…mais quand même, ‘faut pas la prendre pour une cruche non plus la Kyren. Alors lorsque l’autre revient avec sa galette et son petit pot de beurre…
- Vous mélangez tout mon père lui souffle un enfant de chœur.
- …Bref, …quand l’autre revient, il lui demande de se présenter. Et là, la jeune femme tend ses mains fines vers Christos…et chantonne, le regardant dans les yeux « Kyren….je m’appelle Kyren….je suis un disciple, commmeeeeeeeeeu les aaaaaauuutres.. »
- P’tain il débloque grave le curémurmure l’enfant de Chœur à son binôme.
- Toi !! le père Blaise le pointe du doigtJ’t'ais entendu chenapan !! En pénitence, tu iras astiquer le goupillon de l’Evêque…regardant les fidèles….Bien, la morale de cette histoire, a cause de ce p’tit….il montre l’enfant...je la sais plus. Fin du prêche ! Nous allons entamer le dernier chant…et si certains veulent parler, je serais à votre écoute une fois la messe finie.

Le père Blaise descend alors de la chaire, et vient devant l’autel, encadrer par les deux enfants de chœur. Il s’empare alors d’une main d’un grand candélabre, qu’il bascule et tandis que son autre bras fait de grands moulinets, il entonne, se déhanchant en cadence:

Oui ♪ vous pauvres pécheurs ♪♪ sans même le savoir
De tous les ♪ hommes, vous êtes ♪♪ les plus veinards !!
Vous ♪♪ avez-ez-ez
(di bi di bi di bi di)
Foi en ♪ Ari-istote
(di bi di bi di bi di)
Et si ♪♪ elle est parfaite ♪
Vous chant’rez ♪ à tue-tête
Woah !! ♪ Be bop a Lula
(Beeeee bop a Lula)
(*)

Il finit dans une posture “Elviesque” avant de se relever, époussetant sa chasuble et lance :
- Et pieux Dimanche a tous mes agneaux !!!!

(*) Très librement inspiré de “ dactylo rock » des Chaussettes Noires
--Pere_blaise


Ah quelle chance, c’est aujourd’hui Dimanche !!

Les cloches sonnaient à la volée, cherchant à tirer les fidèles de leur crise de foi, en ce pluvieux Dimanche matin. Le ciel était gris et les ruelles de la ville ressemblaient plus à un bourbier géant qu’autre Chose,
Le moine pestait debout dans l’embrasure de la double porte de chêne de l’église. Déjà qu’il n ‘était pas facile d’attirer les fidèles hors de chez eux par beau temps, les faire sortir par un temps pareil relèverait du miracle.
Au dernier « dong !», celui qui arrive juste après le dernier « ding ! » il remonta la nef, remerciant d’un signe de tête les discrets courageux venus jusqu’ici, et fit une rapide génuflexion devant l’autel.
En levant les yeux au ciel, il murmura
:
- Y’a pas foule aujourd’hui Ari…
- Je sais Blaise…chercherais-tu a te défiler ?
- Y’a des baffes qui se perdent !!
- Je t’ai déjà dis que tes mains sont faites pour prier Blaise…
Le moine regarde le bout de ses sandales…
- Les mains, d’accord….il relève les yeuxmais les pieds ?
- Voyons Blaise !!....
- S’cusez moi « patron » dit-il, fléchissant les genoux une nouvelle fois avant de monter en chaire.

Le père Blaise donc, comme il aimait à le faire de temps en temps s’apprêtait à officier pour la messe dominicale. Il avait comme d’habitude, revêtu une chasuble blanche par dessus sa bure de toile grossière, et une étole d’un mauve délavé pendait sur ses épaules...
La voix du moine résonna dans la nef
:
- Mes amis mes enfants, mes frères, Bienvenue dans la maison de celui qui vous accueille aujourd’huiIl met les bras en croix : Je croix en lui, …et comme lui c’est moi : Je croix en moi !! Alléluia !!...il regarde l’assemblée, ou ce qui est sensé en être uneAujourd’hui je vous dispense du Credo : Si vous êtes là, c’est que vous croyez sinon autant aller a la chasse aux escargots ! Par contre, il lève un doigt….avant tout de choses, j’aimerais que vous, fidèles croyant de Sarlat encouragiez par le chant, celle brille par son absence…reprenez après moi tous en cœur sinon, pas de boogie-woogie ce soir !!.....trois ? quatre :

Si tu veux ♪♪faire not’ bonheur
Marguerite, ♪♪Margueriteeeuuu
Situ ♪veux, faire not’♪ bonheur
Marguerite fais♪ ton labeur !!
(*)…….Allez hop ! Oan more time !! Comme on disait dans les tavernes du Plakathon !!

Il laisse les paroissiens, ‘fin ceux qui le veulent reprendre en chœur ce joyeux refrain, tandis que lui cherche dans le livre des vertus le prêche de ce Dimanche qu’il avait choisit.
- Mes enfants aujourd’hui nous allons…’fin je vais vous parler de l’âmeIl les regarde, l’œil méfiantet le premier qui me coupe, aura à faire a moi !!...Le père Blaise toussote avant de reprendre posant une main sur le livre des vertus : …les textes nous enseignent que tous, ici, avons deux âmes…Anima d’un coté, et Animus de l’autre…mais que seul « Animus » celle qui en fait est à l’image de dieu est éternelle, et c’est celle-ci qui compte ! devant la rangée d’œil de merlan frits qui le regarde il n’est pas sur du tout d’être clairP’tain les bouletsIl tapote la page du livre des vertus, se pince l’arête du nez, et souffle un grand coup. …pour faire simple : On va dire que Anima, c’est vous entant qu’être de chaire et que Animus, c’est vous…c’est votre cœur, votre foi…mouais, dis comme ça on se croirait a un cours de la faculté de médicine. Il reprend, montrant le cielAutant le patron se fout complètement de votre Anima ou de ce que vous en faites : c’est pour ça qu’il ne déclenche pas un déluge chaque fois que vous allez cultiver votre ivrognerie au Amazones ou ailleursil élève un peu la voixPar contre, si Animus est sensé être à l’image du Très Haut, z’avez plutôt intérêt a en prendre soin sinon je vous promets que ça va barder pour votre matricule le jour où vous serez face a lui !!...il fait un sourire angéliquepour ça, nous avons toute une gamme de produits de beauté qui vous permettrons de garder une âme aussi pure et rose que la bure de notre Evêque : Baptême...Confession…extrême-onction…office dominical…il les regarde…en gros faites comme si l’Eglise était les étuves no mixte de votre âme et nous autres homme d ‘Eglise, les gardiens des vestiaires qui distribuons des rations de saponaires….ceci clôturera ce prêche.

Il descend de la chaire, et vient se placer au pied de l’autel.
- Mes enfants, avant de vous laisser regagner vos pénates et vaquer a vos diverses occupations, nous allons comme chaque dimanche reprendre en chœur un psaume afin de louer le Très Haut et le remercier de sa patience…prenez la page 57 du missel devant vous…c’est celle ou y’a pas de dessins et chantons

On est tous les ♪enfants d’Ari, ♪mêmeuuuu moOOOAAAaa
Qu’on soit béni ♪ ou qu’on soit maudit, on est çaAAAa
Tout’ les bonn’ sœurs et tous les voleur ♪
Tout’ les brebis ♪et tous les bandits
On est tous les ♪ enfants d’Ariiiiiiiiiiiiiii

On est tous les ♪enfants d’Ari, ♪même mooOUUUAAAaaaa
Qu’on soit béni ou ♪♪ qu’on soit maudit…on est çaAAAaaa
Avec les saints et ♪ les Assassins
Les femmes du monde et puis les putains
On est tous ♪ les enfants d’Arrrrriiiiiiiiii ♪
(*)

Libérant les fidèles, il leur dit, se tenant devant l’autel les mains sur les hanches :
- Et n’oubliez pas, il lève les yeux au plafondlui et moi sommes a votre écoute besoins …allez hop ! Ite missa est !!!...


En rouge, la voix d'Ari...
(*) Inspiré de la chanson du même nom.
(*) Presque comme « on ira tous au paradis » de Polnareff
Orthon
C'était dimanche et enfin le soleil baignait de ses doux rayons la bonne ville de Sarlat. Les oiseaux chantaient et le moral ne s'en trouvait que mieux après ces mois de grisaille.

Orthon se dirigea vers l'église et franchit les portes du lieu saint. Il se signa et récita le crédo.

Citation:
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Puis il s'assit devant le choeur tout en regardant les quelques cierges aux flammes vacillantes. Quelques vers lui vinrent en tête.

Citation:
Joli cierge

Brûle joli cierge
Eclaire moi
Que ta lueur me montre la voie.

Brûle joli cierge
Ta flamme danse devant mes yeux
Et je repense à mes aïeux.

Brûle joli cierge
Témoins de mes joies et de mes peines
Devant toi, je n'ai plus de pensées hautaines.

Brûle joli cierge
Pareil à un phare dans la nuit
Tu guides le pèlerin que je suis.

Brûle joli cierge
dans le silence d'une cathédrale
alors que m'appelle une pierre sépulcrale.

Eteins-toi joli cierge
Ta mission est finie
car je suis à la fin de ma vie.

Brule joli cierge, encore
Nous sommes morts hier
et pourtant avec les prières
Tous deux sommes présents, encore.


Orthon joignit ses mains devant son visage et pria pour un comté fort et craint.
_________________
Meygena
Ce matin, tout le monde devait se lever sans aucune excuse.

Hija mia c'est dimanche....

Justement mueve tu culo !

Vive et filant d'un bout à l'autre de la maisonnette, Meygena préparait à la fois le déjeuner, lavait Erwan, remuait son père, faisait téter le bébé, servait à manger à son père puis poussa le padre dehors, son enfant dans les bras, fermant la porte à double tour avec un regard menaçant envers son père qui faisait l'enfant. Il faisait froid mais qu'il vente, qu'il grêle ou qu'il pleuve, la jeune femme n'aurait pas renoncé à sortir. Ils traversèrent le champs de Mey, regagnèrent les remparts de la ville, se dirigèrent en son sein puis franchirent les portes de l'Eglise. Meygena et son père firent le signe de croix , s'avancèrent jusqu'à l'autel où ils s'inclinèrent, puis partirent s’asseoir au premier rang.
Le père Blaise était déjà là, en état d’excitation. Quand on ne connaissait pas le personnage, ça pouvait être surprenant...



- Mes amis mes enfants, mes frères, Bienvenue dans la maison de celui qui vous accueille aujourd’hui… Je croix en lui, …et comme lui c’est moi : Je croix en moi !! Alléluia !!...il regarde l’assemblée, ou ce qui est sensé en être une…Aujourd’hui je vous dispense du Credo : Si vous êtes là, c’est que vous croyez sinon autant aller a la chasse aux escargots ! Par contre, il lève un doigt….avant tout de choses, j’aimerais que vous, fidèles croyant de Sarlat encouragiez par le chant, celle brille par son absence…reprenez après moi tous en cœur sinon, pas de boogie-woogie ce soir !!.....trois ? quatre :

Si tu veux ♪♪faire not’ bonheur
Marguerite, ♪♪Margueriteeeuuu
Situ ♪veux, faire not’♪ bonheur
Marguerite fais♪ ton labeur !!


Hum... les Leòn se regardèrent assez surpris. Marguerite ? c'est qui ça ? Ils firent bonne figure et chantèrent comme ils pouvaient à défaut de ne pas connaitre ni l'air ni la chanson. Plus tard, le prête continua les attaques en expliquant la différence entre Anima et Animus, s'énervant au passage devant l'air ahuri que certains croyants affichaient. Bon y a pas que des lumières à Sarlat hein... Pour conclure il acheva son discours sur des sermons où Animus doit être représentative de la parole de dieu et pour cela il fallait se baptiser, se confesser etc... A la fin du prêche il reprit une chanson à l'air dynamique, dont on ne savait si elle avait été composée et interprété par l'artiste Blaise où si elle était réellement extraite du fameux missel que les Leòn n'osaient ouvrir histoire de montrer au curé qu'ils avaient une entière confiance en lui.
A la fin, Meygena s'occupa de faire la quête, déposa les quelques écus devant l'autel avant de s'agenouiller devant le père Blaise puis la petite famille reprit la direction de la casa dans les champs.
Si tous les dimanches étaient comme celui-ci, la messe promettait de ne jamais être ennuyeuse !
--Pere_blaise


« …C’est aujourd’hui dimancheeeeuuu, tiens mon joli manant...
Voici des Rosses blancheeeeuuus, toi qui les aime tant… »


Au dernier son de cloches le tonsuré était déjà devant l’autel, attendant que les derniers fidèles finissent de s’installer ; Il se tourna et fit une rapide génuflexion. L’office dominical pouvait commencer, même si malgré l’arrivée du printemps, les marguerites semblaient fleurir un peu partout :…sauf dans la nef.
Une sorte de micro climat, sans doute


Bref, le père Blaise monte en chaire, regardant les paroissiens un sourire paternel aux lèvres et commence d’une voix solennelle
- Mes amis,…mes enfants,…mes frères,…Bienvenus dans la maison de celui qui vous accueille aujourd’huiIl met les bras en croixJe crois en lui, et comme lui c’est moi : Je crois en moi…Alléluia !! Il les regarde un instant Louons tous ensemble le très haut avant le prêcheil montre le misselpage 132, …chapitre Neuf, … alinéa trois, … tiret Six...il fait un léger signe de la main

Oh♪ oh oh oh…
Oh oh oh ♪♪oh
Oh ♪ oh oh ♪ oh who who oh

Apres ♪ l’samedi
J’ai rendez-vous ♪♪sur le parvis
Je vais ♪ à Ari, yooooo !! ♪
Ce ♪ jeune héros
Il prend ♪ ma main
Et les ♪ cloches font♪ plus de bruit
Que toutes ♪ les cymbales
Du ♪ carnaval

Oh♪ oh oh oh…
Oh♪ oh oh ♪♪ oh
Oh ♪ oh oh ♪ oh who who oh
(*)

Le tonsure après avoir éclusé un ciboire de vin de messe, ben oui, chanter, ça assèche un peu la gorge, ouvre le livre des vertus et commence le prêche du jour :
- Epître,…épître et collégrammemurmura-t-ilah ! voilà !...il s’éclaircie la voix d’un léger toussotementLa saison printanière nous prouve la renaissance de la nature sous le souffle divin, aussi nous parlerons aujourd’hui de la naissance de Christosil pose ses deux mains sur la rambarde de la chaireChristos donc, fils de Maria et Giosepil se frotte le mentonc’étaient des braves gens ces deux, là…sinon, ‘pensez bien que le Très Haut aurait choisi d’autre heinil grimacejamais un pas de travers, toujours contents,…honnêtes,…droits,…intègres,…il grimace…pas trop porté sur « la chose » : Le contraire de certains de nos …pardon …de VOS dirigeants quoiil marque une pauseEt un jour, nous disent les saintes écritures,…un cavalier vient annoncer a Maria que le Très Haut l’avait choisi pour qu’elle enfante le messie, …celui qui portera au monde la parole divine et qu’elle le nommerait « Jeshua »il lève un doigt, voulant attirer l’attention des fidèlesen vérité je vous le dis, c’est l’inverse qui c’est passer : La pauvre Maria dont c’était le premier enfant à bien accoucher d’un petit garçon , mais jamais, Ô grand jamais c’est le cavalier qui lui imposa le nom de l’enfant !!...il soupireVoici ce que les écritures n’enseignent pas: En ce temps là, en Judée, la coutume voulait que les hommes n’assistent pas à l’enfantement. Aussi une fois que Maria eut démoul….accoucher, Giosep se porta a son chevet, et inquiet pour sa femme demanda : « Maria…cela ne fut pas trop dur ? » ce a quoi, la brave répondit « Ho si mon époux,…je suais, je suais »…Et Giosep sous le coup de l’émotion et n’ayant pas compris lui dit… « Jeshua, quel beau prénom, nous le nommerons ainsi.. »

Il regarde la nef, et les visages incrédules tournés vers lui. Il descend de la chaire et va se placer devant l’autel :
- Louons une dernière fois notre sauveur avec ce psaume que je vous demande de reprendre en chœur….il bat la mesure avec un doigttrois ? …quatre :

Le vent ♪dans tes cheveux♪ looooongs
Le soleil a ♪ l’horizon
Quelques ♪ mots d’une ♪ chanson
Que t’es beau, ♪ t’es beau ARIIIIIIIIII

Un oiseau ♪qui fait la roue
Sur un arbre déjà roux ♪
Et mon ♪ cri par dessus tout
Que t’es beau, t’es ♪ beau ARIIIIIIIIII
(**)

- Ce sera tout pour aujourd’hui…Ite missa est, pax vobiscum etc.…etc. ….il fait un vague signe de bénédictionAllez en paix, je ne vous hais point !!

(*) Plus que librement adapté de “ Je vais a Rio” de C. François
(*) Pareil, mais avec « C’est beau la vie » de J. Ferrat
Jessienigma
*La jeune femme n'était pas sortie depuis un long moment, tout du moins pas en cherchant la compagnie de quiconque, mais revoir Arth avait été une source de confort même si ce dernier ne se rendait pas forcément compte que le calme qui l'entourait pouvait être bénéfique. En sortant de la taverne, elle s'était dirigée d'un pas sûr vers l'église, toutes ses pensées tournées vers ce qu'elle avait à faire.

Depuis qu'elle avait appris la nouvelle par missive, elle n'avait pas eu l'occasion de dormir beaucoup mais avait dû rester forte pour Nathanaël et Karine et elle n'avait demandé au vieil Edouardo de garder les deux enfants qu'à contrecœur pour pouvoir bénéficier d'un peu de temps pour retrouver quelques amis et passer à l'église.

Elle entra dans cette dernière quelques peu tremblantes et s'agenouilla un instant à l'entrée avant de se diriger vers le fond, de prendre un cierge et de l'allumer avant de s'installer en génuflexion pour prier. Elle n'avait pas vérifié encore si le Père Blaise était dans les environs ou non, trop préoccupée pour y penser sur le moment même. Doucement, sans s'en apercevoir, elle se mit à murmurer à mi-voix, laissant une chaleur humide envahir ses joues.*


Dieu tout puissant, prends soin de l'âme d'Ademar. Tu l'as rappelé à toi si tôt, tellement trop tôt. J'aurais voulu pour lui qu'il n'aie qu'une vie emplie de bonheur et de miséricorde. Il a été ton bras armé contre ce roi de pacotille que tu n'as pas désigné et a toujours fait preuve de la vertu la plus immense en respectant ton nom. Tout jusqu'à la plus petite de ses actions était dans le respect de ce que tu nous as enseigné. Donne-moi la force de lui ressembler dans son courage, sa vertu et sa bienveillance. Donne-moi la force de garder pour lui un amour plus pur que celui dont j'ai fait preuve à son égard par le passé et qui m'a amené à le perdre.

Ademar... très cher Ademar... La perte de toi est la plus mauvaise chose qui aurait pu arriver à tes proches ... tes amis, mais aussi ta ville, pour laquelle tu as voulu œuvrer dans le bien, même si elle ne l'a pas compris. Je ne t'oublierai jamais et tu resteras toujours vivant sur cette terre tant que j'y serai présente, car la flamme que tu es ne s'éteindra jamais dans mon cœur et sans mes pensées. Tu resteras à jamais la personne la plus intègre et le meilleur homme que j'aie pu connaître...


*La lèvre tremblante, elle finit par se relever, après avoir continué encore à prier avec une voix de plus en plus faible. De longues trainées sillonnaient ses joues mais dans on regard, une détermination sans faille semblait être apparue, transformant quelque peu le visage encore juvénile en celui d'une femme qui sait ce qu'elle veut.

Regardant autour d'elle, elle se mit en quête du Père Blaise.*
--Souffredoul
Il était temps de publier les bans disait le message, et évidemment il s'exécute par ce matin déjà très chaud. L'homme ne comprenait rien à ceux qui l'entourait, voir élire un maire qui vivait sur le dos du PA depuis des mois puisqu'il ne payait pas ses impôts ne gênait personne, être élu grâce à la peur des ignorants après tant de beaux discours toutes ces années ne le gênait pas non plus. Petit à petit le vrai visage de certain apparaissait au grand jour et ça donnait juste envie de se saouler tellement c'était moche.

Ils sont devenus fous...

Continuant de marmonner sur la co..... du monde, Souffre affiche les bans comme la coutume l'imposait. Il trouvait le papelard pas terrible, mais vu qu'il avait été rédigé à la va-vit e sur les routes, fallait pas attendre de miracle non plus.

Marguerite_de_silly
La jeune femme avait vu une autre publication de ban, elle prit son parchemin et l'afficha au coté de l'autre annonce



Citation:

PUBLICATION DES BANS


Messire Davelord,
et Dame Marguerite,


S'uniront devant le Très-Haut en date du 27 Juillet 1461

En la Cathédrale de Périgueux (http://archeveche-bordo-rr.conceptforum.net/f33-cathedrale-de-périgueux )

Le Mariage sera célébré par l'éveque Monseigneur Maximinus.

Le Marié aura pour témoin Dame Carophélie Lord Dubois, tandis que
la Mariée aura pour témoin le Vicomte Henry de Silly.


Une fois unis, les mariés éliront résidence à Sarlat.


Fait le 10 Juillet 1461, par Monseigneur Maximinus, Evêque de Poitiers, pour valoir ce que de droit.

Pattricia
[Quand les dés sont jetés... Sarlat veille du jour J !]



La rousse avait renvoyé dans ses pénates le vilain ours, comprenez au Domaine de Cosnac et, elle-même, avait pris ses quartiers aux Mures, envoyant toute la maisonnée non vitale au Domaine de La Force. Lutter contre Mini-Chieuse qui voulait absolument voir sa robe avait été au-dessus de ses forces, elle avait donc chassé la fratrie avec autorisation de revenir uniquement aux marches du parvis de Sainte-Lucie, et endimanchés comme il se doit. Etait-ce utile de préciser qu'évidemment le fiancé n'avait pas trop bien pris la chose, mais elle n'avait pas fléchi, pas question de déroger à la coutume qui voulait que les mariés ne se voient pas depuis la veille du grand jour.

Soyons honnête, ce que Patt voulait surtout, c'était avoir la paix, ne pas entendre geindre du temps encore trop long à attendre, ou du dernier cancan en vogue en PA, tout ce qu'elle voulait c'est se ressourcer et vivre cet évènement comme la jeune fille qu'elle n'était plus, aussi niaisement que cela lui ferait du bien et surtout avec ses fameuses étoiles dans les yeux que toute jeune fiancée est sensé avoir.

La môme au loup avait perdu par deux fois son innocence, la première dans la violence la plus ignoble, la deuxième en découvrant ce qu'un homme pouvait dire, et surtout à quel point il pouvait mentir, pour arriver à ses fins. Alors en cette veille du jour "J", elle espérait juste se replonger dans ses premiers émois et retrouver ses illusions perdues.

Assise devant son coffre à trésors, elle manipule chaque objet, laissant chacun l'ensevelir sous une montagnes de souvenirs.

_________________
Argawaen, incarné par Pattricia
[Il parait qu'il doit se marier...]

Comme le veut la tradition, les mariés étaient séparés jusqu'au moment fatidique, et le vieil homme en était satisfait, désormais lavé de toute obligation militaire, du moins pour le moment, il prenait enfin le temps de savourer l'instant.
Argawaen s'était donc retranché à Cosnac, ses gens attendant patiemment sa traversée afin de le féliciter. Surtout qu'aujourd'hui il avait combattu le feu à leurs côtés...

Après cet évènement le Dehuit de Malemort retourna dans sa place-forte et alla prendre un bon bain, histoire de se laver et de se détendre un maximum avant le jour " J ". Demain serait le décapage complet, le barbier, sa tenue de mariage, l'angoisse, l'empressement, la peur, l'envie, tout un mélange de sensations à la fois positives et négatives...
Fermant les yeux il se remémorait son premier mariage, et il espérait que celui-ci serait inoubliable, et cent fois mieux... La seule chose qui le chagrinait était qu'il n'y aurait certainement pas ses enfants, ni sa soeur... L'après-cérémonie risquait d'être un peu triste pour lui... Il y aurait ses amis, mais il aurait aimé partager ce moment avec sa famille également.

Pour l'heure il se contentait de profiter d'un peu de calme...
Musartine, incarné par Pattricia
clop clop clop clop

Vague immitation d'un cheval au galop.
Diomède pour ceux qui ne le connaissent pas.
Faisons les présentations : Diomède est un étalon fougueux, nourri à la viande, pour manger les ennemis. Longue histoire.


Raaaaaaaaaaaaaaah

ah non ! gagné !


Ca c'est Muse.
Nouvelles présentations : Muse, c'est ... comment vous la décrire ... Muse quoi.
On sait jamais trop de quelle humeur elle est. Bonne ou mauvaise, ça revient au-même : tornade agitée. La seule chose qui change, c'est le ton de ses provocations. Non, pas vraiment le ton, la façon de provoquer.
Prévention utile : elle est d'excellente humeur.
Muse est ce que l'on peut courament appeler une quiche en équitation. Tout y passe : elle tombe, elle s'agrippe comme une débutante, et elle se plante de chemin. Oui, parce que Muse est aussi une quiche en géographie. Notons tout de même que récemment Luc a reconnu ses progrès en la matière "elle ne confond plus 10 et 30 lieues".


Arga t'es gentil, mais la prochaine fois, faut me mettre un plan. T'as même pas mis où était Sarlat ... avec un nom pareil comment je trouve moi ?

Muse étudie les cartes. Ca tombe bien, en ce moment, elle ne fait que ça.

Pas en Artois, pas en Lorraine ... pas en Pologne ...
...


gonflement de joues, elle souffle d'un coup, comme une enfant. Le premier qui dit que Muse est vieille, c'est duel sur un noeud. Elle écoutera même pas la suite. Vous êtes prévenu.

bon hop Diomède, chez lui. Tu sais où c'est hein ? non ... ben ... par là quoi.De tavernes en tavernes, de ville en ville, elle arrive.
Pas seule non plus. Il y a les autres. Le reste de l'armada. Mais la chaleur les rends discrets ... discrétion typiquement genevoise, entendons nous bien.

Voilà l'entrée du domaine. Présentation d'usage au garde. Regard noir au garde. Question de principe. Faut dire qu'à force d'envoyer paître tout ce qui ressemble de près ou de loin à un nobliaud et toute cette engeance, elle a perdu l'habitude de ces étiquettes qui la fatiguent au plus haut point.

Vêtue de sa houpellande rouge - celle qu'elle met pour la guerre, faut suivre - arbalète dans le dos, épée à la ceinture, dague ... ah ça, vous ne savez pas où elle est. C'est donc joyeusement qu'elle fait savoir sa présence, en dépit du protocole. Le personnel fera sa syncope s'il veut, elle n'en a cure.


ARGAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAa

CHUI LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA


tain c'est grand chez lui.
mon Feu, tu crois qu'il m'entend ?
Argawaen, incarné par Pattricia
[Cosnac, toujours]

Lui aspirait à un peu de calme, voilà qu'on vint l'avertir qu'une espèce de sauvage était devant la place-forte et qu'elle beuglait son nom à tout va.
Haussant un sourcil le vieil homme s'appuya sur son bureau afin de s'aider à se lever et prit son épée. Il la cala sur son épaule et suivit le garde qui l'avait prévenu.
Qui cela pouvait être, un paysan mécontent ? Une chèvre assassinée ? Que de questions sans réponses !


Elle ressemble à quoi cette folle ?
- Euh... Je n'ai pas eu le temps de l'observer, mais en tout cas elle est bien armée !

L'homme commençait à avoir une petite idée de qui cela pouvait être... Cahuete ? Oh non ne lui dite pas que... Muse !!!
Il accélérait le pas, s'empressant de rejoindre l'entrée.
Le vieil homme reconnu la silhouette de loin, sans se faire prier il l'attira à lui afin de la prendre dans ses bras.


Hé ma vieille carne ! Tu n'as pas changée d'un pouce ! Toujours aussi répugnante !

Il lui tapota l'épaule et se recula, s'attendant à une réponse si... Civilisée de sa part..

La route fut bonne ? Que deviens-tu ? Raconte moi tout ! Et mon filleul ?!
Musartine, incarné par Pattricia
Salve la mocheté ! on dirait un vieux grabataire !

Sourire amusé, embrassade rendue, chaleureusement.

oui oui la route fut bonne. Limite ennuyeuse. On n'a pas éclaté d'armée à nous seuls ...

dit donc, c'est coquet chez toi, ça gêne pas si on prend un ou deux meubles pour notre moulin ? hein ?
Non ça gêne pas, super ! Voilà comment Muse régle ses soucis en ce moment. Bon, peut-être qu'il faudra quand même écouter la réponse, on sait jamais. Sourire innocent quand même, au cas où.

hmmmm

sinon ... tu veux vraiment que je te raconte tout ?
T'es sur qu'il n'y a pas des trucs que tu préférerais ne pas savoir ?
Genève est tombée aux mains des impériaux, ça tu dois le savoir. Alors on combat. On a affamé les occupants. Et on a coupé un maximum de ravitaillements. On combat quoi.


bref instant de réflexion, changement de sujet, Muse en forme, c'est on saute du coq à l'âne.

Bo ...
Toujours pas de nouvelles ...
...


Instant de silence. Elle ne dira pas qu'i lfaut se faire une raison, pas son genre à Muse. Sujet tabou, elle change de sujet, encore.

Sinon, chui réformée. Tu le sais, je te l'ai écrit.
Ah au fait ! Voici Luc.


et de le désigner alors ...hmmmm il étudie le mobilier ... là bas ... ahummm

Luc est réformé aussi. Tu reconnais la sica.
Sourire de toutes ses dents. Tu voulais des nouvelles ? ben t'en as.

Et toi ? quoi de neuf ?
et c'est quoi cette idée de mariage ? t'as reçu un coup sur la tête ? une fois l'erreur, ça t'as pas suffit ?
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 41, 42, 43, ..., 67, 68, 69   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)