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[RP] église Sainte Lucie

Germaine, incarné par Pattricia
Comme un cheveu sur la soupe...

Germaine suit. De loin. Maugrée car elle est là contre son gré. Aucun agrément en vue à cette prochaine entrevue.
De loin, parce qu'elle monte un âne vicieux, qui tombe en bandaison comme une vierge tomberait en pâmoison devant tout homme suffisamment membré.

Un calvaire.

En plus, elle ne le connaît même pas, le gugusse qui doit se marier.

Mais j' le connais pô ton bonhomme, kèce que j'y foutrais à sa noce? hein? a-t-elle demandé à Tartine.

On s'en fout, c'est ça qui est drôle!
Nobliaud aristotélicien, qui a eu la mauvaise idée de m'inviter à son mariage
Voulait que je sois témoin en plus !
Mais hérétique, ça marche pas pour être témoin, et je sais même pas qui est la mariée.

Pfff! va falloir supporter les cur'tonneries sans moufter ! Commet que j' vais faire, moi? J'vais quand même pas m' fourrer un panais cuit dans la bouche pour pas que j' cause nan?

La teigne a rigolé, et Germaine s'est pliée à sa demande, se promettant de lui foutre la honte devant ce mystérieux ami.

Évidemment, comme cet abruti d'âne a jeté son dévolu sur un jeune campagnard, juste avant d'arriver, il a fallu que Germaine le taquine de sa badine jusqu'à ce qu'il accepte de repartir.

Et c'est particulièrement énervée qu'elle fait son entrée en scène, longtemps après Muse, devant la baraque de.... elle ne sait plus qui. S'annonce au garde qui la regarde d'un air totalement abruti.


Kèce t'as, toi? J'suis Germaine Landru. J' suis avec Tartine, la folledingue qu'est rentrée juste avant. J' suis une invitée d' marque, j' te f' rai dire. Alors, tu m' laisses rentrer, pis tu vas bichonner mon âne.

Regarde le loufiat.


Et y tourne surtout pas l' dos!

Et, ni une ni deux, la voilà qui pénètre un noble intérieur. Juste à temps pour entendre le gars dire à Tartine qu'elle est toujours aussi répugnante.

Du coup, elle sort son sourire narquois et attend la suite, curieuse et ragaillardie. L'est p'têt' pas aussi tartignole que j' l'imaginais, l' vieux!
Musartine, incarné par Pattricia
Muse se retourne. Sourire en coin.

Ah Arga ! voici Gertrude ! ancienne avoyère de Genève.
Réformée aussi. Elle râle tout le temps, faut pas s'inquiéter.


Puis à Germaine, chuchottant à peine.

Essaye de voler des candélabres pendant le credo, sont tous toujours très ... très ... ils ferment les yeux quoi. Ca sera le bon moment.

Germaine, voici Argawaen de Malemort dehuit ... ou le contraire ... Argawaen Dehuit de Malemort. Y a d'autres trucs après, mais j'ai jamais fait l'effort de mémoriser quoi. je l'appelle Arga, c'est bien plus simple.

Se retournant à nouveau vers Arga, le plus innocement du monde.

Je t'ai dit que je venais avec l'armada au fait ? on est en guerre tu comprends ... on ne peut pas vraiment se disperser ... déjà qu'ici c'est pas l'Empire ...

...

T'as pas des agréments à nous donner par hasard ? Germaine a pas fini de râler sinon ...
Hersent, incarné par Pattricia
[Champagne, au calme à Maizières]

Missive surprise reçue au pigeonnier de Maizières, l'Ar Sparfel décacheta le sceau avec vivacité et eut un sourire radieux quand elle en lut le contenu: un mariage: elle était invitée au mariage de la Cap' des GR!!! La terrible et flamboyante Patt!

Tout à son étonnement et à sa joie, elle dut relire plusieurs fois pour que la date s'imprime dans sa cervelle: mais, mais, la date approchait plus qu'à grands pas! Et elle avait peu de temps pour s'organiser: les enfants??? Ils se reposaient donc ils resteraient à Maizières avec Florine et Corbin. Son compagnon??? Il était tellement occupé avec ses copies d'étudiants de Belrupt qu'il n'aurait pas le loisir de l'accompagner jusqu'à Périgueux.

Elle ferait donc le voyage seule et devrait se contenter de ce qu'elle avait en garde-robe car pas le temps de se faire faire une tenue pour la circonstance aux DO, l'atelier était submergé par les commandes.

Elle choisit une tenue, verte et or, fit remplir une malle de voyage et ordonna de préparer le carrosse, la distance était telle qu'elle arriverait à Périgueux juste pour ne pas rater le début de la cérémonie.

Après les recommandations d'usage, elle prit la route, en compagnie de Jehan son écuyer et cocher.


[Des jours plus tard, sous une chaleur suffocante]

Le voyage sur les routes sèches et cahoteuses du Royaume avait achevé de moudre le dos de l'Ar Sparfel qui regrettait amèrement son frison Korrigan.
Enfin, les toits et le clocher de la cathédrale de Périgueux apparurent, un soupir de contentement lui échappa: le calvaire prendrait bientôt fin. Elle espérait que le pigeon envoyé à une des auberge de la ville aura fait son office et qu'une chambre confortable avec baquet d'eau chaude l'attendait.


[Dans la chambre de l'auberge]

Mmmmmmm, plongée dans le baquet préparé par les aubergistes, elle soupirait d'aise et barbotait, s'imprégnant des senteurs de fleurs d'oranger, elle se délasse et se décrasse des poussières du voyage infernal.
Enfin séchée et talquée d'une poudre à la lavande, l'Ar Sparfel, Chevalier du Guet Royal, appelle une servante pour qu'elle l'aide à s'habiller et se coiffer.


Ma fille, faites attention à la robe, elle est fragile. Dépliez-la doucement afin de ne pas en froisser les délicates broderies.

La jeune fille sort de la malle la robe du Chevalier du Guet et l'étale sur le lit, elle l'aide cette dernière à s'en vêtir et peu de temps après, une Hersent est transformée en jolie jeune femme, dont la noblesse de l'allure, de la tenue et du port de tête, la rend féminine au plus haut point.

C'est certain, Patt' la Cap' des GR aura du mal à la reconnaître... comme Hersent aura du mal à reconnaître cette femme énergique dans sa robe d'épousée. Mais, comme Patt' sera la plus radieuse et la plus belle femme de l'assemblée, Hersent n'aura guère de mal à la repérer.

La jeune servante coiffe longuement la chevelure de jais du Chevalier du Guet, puis elle dispose les perles avec art, entrelacées dans les mèches rebelles.
Hersent, tout de vert et or vêtue , quitte l'auberge, escortée par Jehan, pour se rendre sur le parvis de la cathédrale où s'empressent les nombreux invités.


[Jour J...Sur le parvis de la cathédrale, perdue au milieu de tant d'inconnus]

Hersent se fraya un passage pour attendre l'arrivée du cortège de la mariée. Pour le moment, elle ne croisait aucune personne connue et souriait à écouter les accents du sud du royaume, les accents de cette langue d'oc qui l'étonnait toujours.
argawaen, incarné par Pattricia
Voilà que la pièce de théâtre débutait, entre Germaine qui semblait particulièrement rustre et vieille fille, Musartine qui faisait preuve d'une telle délicatesse, et lui, fidèle à lui-même, oursonesque...
Il souriait plus ou moins aux diverses interventions et prit une grande inspiration avant de prendre la parole.


Hé bien comme tu le sais je vais me marier, et je me doutais déjà de ta réaction... Certes j'ai échoué une fois, mais je ne compte pas gâcher cette nouvelle chance. Comprends moi mon amie, je suis vieux, j'ai pratiquement déposé les armes, j'aspire à une vie plus noble, une vie plus saine... Je te sais fougueuse, brigande, acharnée, mais je n'ai plus envie de jouer avec le feu... Désormais je veux penser un peu à moi et à ceux auxquels je tiens.

Marquant une pause il reprit.

Nous ne serons jamais d'accord sur le sujet de toute façon.

L'homme se décala sur le côté afin de les inviter à se rendre dans le hall.

Luc ! On vous attends ! Bougez !

Croisant ses mains derrière son dos le vieil homme devançait la marche et tournait la tête afin de leur parler.

Et pour te répondre Muse, pas d'agrément, ton armada si tu veux, ça fera de l'animation, mais sage... Je sais que vous autres, barbares helvètes n'avaient aucun sens du mot " civilisé ".

Un sourire en coin se dessinait sur son visage et il poussa les grandes portes qui donnaient sur le hall. L'homme leur fit face et écarta les bras afin de présenter la pièce.

Bienvenue dans ma modeste demeure, Germaine, oh douce et mélodieuse Germaine, vos quartiers vous serons préparés, Muse, je vais avoir besoin de tes conseils avisés pour une fois. Je dois être présentable pour mon mariage. On est partit ?
musartine, incarné par Pattricia
Brigande ? Môôôaaaaaa ???
meuh non ...
la réputation que tu me fais là ! vraiment ! c'est du n'importe quoi !


Sourire innocent, limite faux cul, disons le franchement.
Puis, plus sérieusement...


Mais soyons honnêtes Arga.
Ni l'âge, ni la sagesse, ni quoi que ce soit ne font du mariage la noblesse. Tu le sais aussi bien que moi. La noblesse, ce n'est pas vos blasons.
Ce n'est pas le mariage qui fait le respect de l'autre, ou son amour ... tout cela est bien ailleurs...
Fin bref ... c'est ton choix, pas le mien.


Sourire chaleureux cette fois-ci, sans aucune hypocrisie. Oui, Muse sait faire, surtout avec les vieux amis. Et respecter les choix aussi.

fichtre ! il court déjà. Muse attrape Luc par la manche, et pendant le sermon :
Mauvais moment à passer, le sermon d'usage, faut faire semblant d'entendre et d'être d'accord.

Eternelle contestataire, elle lâche néanmoins le Nan mais sage, t'abuses ! et je te ferais remarquer que les pays sous développés, c'est pas nous, mais vous hein ! c'est pas nous qui avons des marchés de pauvres !Non mais ! Il va pas commencer celui-là !

Arrivés dans le hall, elle regarde. Y a pas à dire, il sait vivre Arga.


coquet ... décidément coquet ...

et euh ... oui oui on est parti ...

dans quelle galère je me suis encore fourrée moi ... "présentable pour mon mariage" ...


La femme jette alors un coup d'oeil vite fait à sa propre tenue. L’époussette par réflexe. Inspire, et le suit ...
argawaen, incarné par Pattricia
Toujours fidèle à elle-même la Muse, le vieil homme secouait la tête doucement et lui fit suivre de le suivre.
Le Dehuit de Malemort la conduisit jusque dans ses quartiers, il allait avoir d'un oeil extérieur et féminin, il aurait bien demandé à Aarhon mais cela aurait été du rapide... " Ouais... Ca va, ça passe... "
Le maître des lieux entra dans ses appartements et vit les servantes à la tâche. Une petite plateforme surélevée avait été mise en place et il se dirigea dessus.


Bien, que l'on m'apporte ma tenue de mariage, je me dois d'être impeccable !

S'habillant et se faisant aider pour enlever les plis, à mettre son veston, sa cape, son épée de cérémonie, l'homme était prêt après plusieurs minutes de dur labeur !

Le barbier s'occupera de tailler ma barbe demain, même chose pour la coupe de cheveux. Alors mon amie, comment me trouves-tu ? Elle est loin l'époque où je traînais en armure n'est-ce pas?

Il souriait amusé et espérait bien que la brigande soit sincère dans ses paroles, il n'en doutait pas forcément, mais il ne savait jamais sur quel pied danser avec elle...
luae, incarné par Pattricia
[Au bord du lac de Sarlat]

Luae avait renoncée depuis déjà quelques temps à espérer remonter à son chalet sur la colline. La chaleur et sa grossesse qui n’en finissait plus avait eu raison d’elle et de son énergie . Seul la fraicheur du lac arrivait à l’apaiser et à lui faire supporter tous ça. Elle avait monter un petit campement de fortune avec des affaires qu’elle avait minutieusement préparée il y a de cela déjà un moment, quand elle en était encore capable.

Barbotant tranquillement dans le lac, elle vit arriver comme une furie Vindict. Un grand sourire aux lèvres apparu sur son visage, Patt avait réussi à convaincre cette tête de mule de bien venir au lac et non au chalet pour lui apporter son faire part.

Elle sortie doucement de l’eau laissant apparaitre petit à petit son corps déformée par la grossesse. Fort heureusement, son campement était bien caché de tous regard indiscret. Elle s’approcha doucement de la buse, car elle l’a savait peu amicale .Elle récupéra le parchemin. Elle n’osa même pas penser la caresser pour l’a remercié sinon elle pouvais dire adieu à ses doigts. Elle avait déjà donnée .

La buse s’envola et reparti aussi sec. Elle devait en avoir du travail la pauvre vu tous le monde qu’il y aura. Elle déplia le parchemin et le parcourra rapidement.

Satanée église, mais et moi je dois les retrouver ou. Elle aurait pu me préciser pour moi . directement au lac ou après la cérémonie. Je crois que je vais faire au plus facile, Le lac. Toute façon ils devront tous y aller. L’essentiel c’est que la rousse me voit accoutrée à son mariage.

Elle replia la lettre soigneusement et la rangea.

[Au matin du mariage]

Fort heureusement, Luae toujours dans sa prévoyance, avait transporté sa tenue discrètement à la taverne de Mari . Sa robe enfin plutôt sa camisole l’attendait déjà depuis un moment enfermée dans une chambre.

Elle se traina tôt le matin jusqu’aux Amazones. Elle remercia Mari sur le chemin de l’avoir nommée tavernière le temps de son absence, Les amazones lui servaient de repli souvent pour se reposer. Surement que la rousse se doutait comment cela finirait. Elle devra la remercier à son retour. Elle se dirigea vers la dite chambre et l’ouvrit laissant apparaitre sa somptueuse robe que Dame Valerianne lui avait cousu.
Tellement somptueuse que la mariée en avait été jalouse et avait demandée à la couturière de pas faire de prouesse dessus. Madame craignait que je lui fasse de l’ombre.

Bah voyons. De l’ombre ça c’est certain vais t’en faire de l'ombre avec mon ventre Patt . Mais nullement parce que je serais plus belle que toi.

Luae éclata de rire en imaginant la tête de Patt si elle l’entendrait parler. Puis soupira longuement. Comment allez t'elle bien pouvoir faire pour l’enfiler. Valérianne l’avait ajusté plusieurs fois à cause des multiples changements de date du mariage. Elle avait pris la peine de faire des ouvertures et des attaches faciles.

Elle se déshabilla .Puis tenta de l’enfiler, ceci était plutôt facile, mais vient le problème les attaches au dos. Elle essaya de se contorsionner comme elle le pouvait mais impossible elle y arrivait pas .

Bon sens. Patt va me tuer si je viens pas accoutrer moi.


Elle laissa tomber la robe au sol et renfila rapidement sa tenue de maréchal.

Pas le choix. J’ai besoin d’aide. Essayons de trouver Belli ou Plume.

Elle se faufila dehors ou le soleil commençait à grimper dans le ciel puis se dirigea au plus près. La maison des nouveaux tourtereaux.
germaine, incarné par Pattricia
Douce et mélodieuse... si ça c'est pas du foutage de gueule, j' m' y connais pas! marmonne Germaine entre ses dents.

Mais elle a promis, elle se tient à carreau et, se fendant d'une irrévérencieuse révérence, la ponctuant d'une tape sur ses fesses plates, sourit et remercie son hôte.


Que Deos vous aie sous sa bonne garde, Mon Saigneur Argahouahaine! j'crois que j'vais m' faire une beauté avant d' vous r'joind'. J' suis d' très bon conseil en matière vestimentationnelle, j' peux vous l'assurer!

Sourire de coin.

Faut avouer, c'est classe chez vous. ajoute-t-elle avant de prendre possession de ses quartiers, disposant ici et là quelques pièges afin de débusquer les indiscrets qui voudraient la mater dans son plus simple appareil.
Sybille, incarné par Pattricia
[Quelques jours avant le mariage]

Sybille releva son courrier comme à l'accoutumé. Elle s'attendait à quelques demandes de laisser passer, une autre lettre du nouveau procureur du Poitou et là, un pli très enluminé...

Elle le décacheta curieuse. Ses sourcils se levèrent : Un mariage ! Celui de Patt !
Par la fenêtre, elle jeta un regard vers le moulin qui était maintenant réparé. Les prochains sacs de grains attendront. Il n'était pas question de rater ce mariage. Merci Patt ! Il y a si peu d'occasions de s'amuser et en plus maintenant qu'elle avait quitté la connétablie...

Ne restez plus qu'à se rendre à Sarlat. Elle se dit qu'elle trouverait bien une robe en la capitale du comté et par cette chaleur...

[Arrivée à Sarlat, jour du mariage]

Sybille avait trouvé une robe des plus simples : bleue pour aller avec ses cheveux noirs.


Elle se mis en route rapidement, ne voulant pas faire attendre les mariés, bah qui commenceraient de toute façon sans elle, mais c'était simplement une forme de politesse et de respect. Pour une fois elle s'était faite conduire en charette pour ne pas salir le bas de sa robe...
Gourry, incarné par Pattricia
[Dans la maisonnée du Poney rose]

Il y avait pas si longtemps qu´il avait ré-emménagé à Castillon et on pouvait dire qu´il avait rapidement prit ses marques.Quoique,il y avait des choses qui avaient quand même changer.Mais bon.
Donc ce matin là,s´affairant à ranger ses dernières affaires,quelqu´un toqua à sa porte.Il se retourna surpris.


Toc!Toc!Toc!Quesque j´vous avais dit?

Vouiiiiii?J´arriiiiiiiiveuh!

Et c´est d´un pas lourd qu´il arriva jusqu´à la porte et l´ouvra.

-Voui?Quesque je peux faire pour vous?Qui vous êtes?Quesque vous voulez?
-Excusez-moi,je suis bien chez Messire Gourry dict "Doudou amour" ou bien encore "le chauve Poney rose",ou encore "Gourrynet"?
-C´est moi qu´ais posé en prem´s les questions hein!Mais voui,c´est bien moi,qui me demande?
-Et bien je vous porte une missive qui vous est destinée.Je me présente,Prépuss et il vous faudrait juste une signature faisant office d´avis de réception.
-Bah,ca doit être vachement beaucoup important si j´dois même laisser une empreinte dis donc!Z´êtes romain?Ca sonne bizarre votre nom nan?
-Euh...disons que Père avait crié ce nom à ma naissance il paraît donc,il m´a baptisé comme ca.
-Et vous le vivez bien?
-...
-Ca veut dire nan?
-Vous me faites cette signature?
-Ah voui,voilà!Ca va comme ca?
-Merci,c´est parfait,je vous souhaite une bonne journée Messire Gourry.
-Merci,tout pareil z´à vous.


Il adressa un coucou de main au bonhomme,rentra chez lui puis s´assied pour lire cette fameuse lettre.Et oh surprise.

HAN!Patouchinouninouninette se marie!!!En plus,c´est même pas avec moi!Crotte!Vais enfin faire connaissance avec son mari.
Il a intérêt à être plus que bien lui!


Il attrapa la bouteille posée sur la table,s´envoya quelques gouttes dans le gosier,la reposa et se leva.
Il prit une petite feuille et énuméra tout ce qu´il devait faire aujourd´hui.


Aloreuh...Manger...Préparer les habits que je mettrais demain...Manger....Sieste...Aller au lavoir pour être tout propre....Boire un coup en taverne....Chercher un cadeau pour les futurs mariés....Manger....J´crois que c´est tout!Allez hop!J´ai rien oublié!

[Journée J]


Il sentait bon,Il était bien habillé du moins mieux qu´à l´accoutumée et il était prêt à partir sur le dos de Varicelle,son fidèle poney.

Bien Varicelle,nous pouvons y aller!Allons direction Sarlat!On va aux mûres!On va pas les cueillir hein,c´est plutôt là qu´habite Pattouchinoninette,c´est pas la saison t´facon des mûres...Quoique...Faudrait que je demande.Aheum!Youhouuuu!On y va!

Et c´est au galop..Enfin au petit trop que le chauve et son poney prirent la route.
Pattricia
[Les Mures, veille du jour J]





Le premier objet qu'elle sort du coffre est le parchemin vieilli et tâché où sont spécifiés ses origines et les noms de ses parents. Quelle jeune femme ne souhaiterait pas que ce soit son père qui la conduise à l'autel... Mais la rousse savait que pour elle, rien de cela ne serait possible, pas de père aux yeux humides qui présente son bras, pas de mère toute excitée qui lisse le bas de sa robe, pas de sœur rosissant qui lui présenterait son bouquet et pas de frère, le sourcil froncé, qui donnerait ses dernières recommandations au fiancé. Non rien de tout cela...

C'est ensuite un bouquet de fleurs séchées qu'elle sort, un bouquet qui avait été plus ou moins piétiné par un prêtre tyrannique, et offert par son premier amant/amour, celui qui lui avait révélé le meilleur comme le pire de lui-même... et d'elle-même sans doute... D'ici deux jours elle allait devoir dire à la fratrie qui il était, car cet homme était leur géniteur et elle avait promis que pour leurs dix ans, ils sauraient tout... "enfin... pas tout non plus, y'a des limites à l'honnêteté."

Puis on regard se pose sur le mur de sa chambre, celui où se trouvent ses armes. Un léger sourire, un peu triste, éclaire doucement son visage quand ses jades glissent sur l’épée de la Fée du Périgord, et sur celle de sa Ninou, pour enfin terminer leur parcours sur une épée, magnifique. La lame est fine, légère et étincelante, dessus est gravé une rose. La garde joliment dessinée, est agréable à tenir. Cette épée est la dernière arme qu’on lui ait offerte, et paradoxalement la plus précieuse à ses yeux, ce cadeau étant de sa Roussette…

Mais elle serre les mâchoires et recommence à fouiller dans le coffret pour en sortir un autre parchemin, celui-là est couvert de sa propre écriture, un poème qu’elle avait offert à son premier amoureux, mais pas amant. Leur amour avait été plus une amourette d’adolescence et s’était transformé en une profonde amitié, jamais trahie. La preuve, ils œuvraient désormais côte à côte pour le bien du Comté. Cette trouvaille ramène un doux sourire sur son visage au bord des larmes il y a encore quelques secondes.

Patt range à nouveau le tout dans le coffret. « Il est temps… »
Après une petite inspiration, elle se dirige vers le mur au-dessus de la cheminée, toujours dans la chambre, tire un tabouret, y grimpe et décroche un bouquet de roses séchées pendu là depuis plusieurs années. Pendant qu’elle retourne vers sa malle aux trésors, elle souffle dessus pour en retirer un peu de poussière, puis elle le dépose avec les autres objets.


Tu as été le premier grand amour de ma vie d’adulte et j’ai cru toutes ces années que tu serais le seul. Je sais que tout ce temps qui m’a séparée de toi tu as veillé sur nous. Désormais je te libère, un autre va prendre ce rôle à cœur et je te sais assez généreux pour être heureux pour moi. Adieu Michel… Il est temps pour moi d’écrire un nouveau chapitre de ma vie.

La main se pose sur le couvercle et le rabaisse, les souvenirs existeront toujours, mais désormais une nouvelle existence prend naissance.

Mari quand arrives-tu ? Je ne veux pas passer ma dernière nuit de célibataire seule !!!

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musartine, incarné par Pattricia
[Cosnac]

Dans la pièce attenante, Muse attend.
Muse n'aime pas attendre.

Muse fait les 100 pas.
Dans un sens, puis dans l'autre.

C'est long d'attendre. C'est monotone.
Soupir.


Mais qu'est-ce qu'il fou ?

reprise des 100 pas.
Puis Muse pose le regard sur ce qui l'entoure.


Y a des draps de soie non chez toi ? Nan j'dis ça parce que chez nous, il parait qu'on a eut un petit soucis

...


le signal est donné, Muse va donc faire l'inspectrice des travaux. Elle est là pour ça après tout, elle ne va pas s'en priver.

et ton barbier, tu le payes double tarif nan vu le boulot ?

sourire amusé, puis Muse fait le tour, silencieuse.
Elle tire un coin du veston.
Replace la lavandière.


t'as jamais appris à t'habiller ?

Qu'il ne s'avise pas de faire remarquer que comme à son habitude, elle traine cheveux aux vents, houppelande enfilée sans aucune préoccupation de sa tenue, et nus pieds.

Elle s'éloigne, à nouveau silencieuse.


L'épée, c'est bien.

A nouveau, elle fait le tour.

J'aime bien la couleur des bottes aussi. Esquisse d'un sourire, comme à l'évocation d'un vieux souvenir.

Puis, elle se pose face à lui.


bon, si j'ai bien compris, la tenue de combat, c'est non ...

Mais la tenue de camouflage, tu y a songé ? Pour un mariage, ça peut le faire hein ...


Sourire en coin, regard taquin, et sans plus bouger, elle l'observe, ne rajoutant plus rien.
candyce..., incarné par Pattricia
[ Le Mans avant le jour "J"]

La levée de Ban venait de prendre fin et Candyce préparait ses affaires pour un retour sur Laval. Elle n'y resterait pas longtemps, elle avait prit gout aux voyages et tous ces jours passés inutilement à se tourner la pouces dans l'attente d'un éventuel départ pour le front, commençaient à lui donnaient des fourmis dans les jambes...

Quand le pigeon se posa à côté d'elle, elle se dit que ça devait être encore un ordre ou un contre ordre. Elle ouvrit le pli machinalement prête à le jeter dans le feu. Mais à peine avait elle commençait sa lecture que son coeur fit un bond... Patt !!... Aussitôt le visage souriant de la "vindicative" s'imposa à son esprit. Elle allait se marier et invitait Candyce à se joindre à la cérémonie.

Les souvenirs remontèrent à sa mémoire et la brune en avait la gorge serrée. Elle ne l'avait pas oublié, tout comme Candyce n'avait rien oublié de sa vie en Périgord. Elle sourit et prit la plume aussitôt pour lui répondre que ça serait un réel plaisir d'assister à ce grand jour.

Ses affaires en ordre, elle sella Mistral sans perdre un instant, la route serait longue. Elle jeta son sac en travers de la selle et flatta l'encolure du bel étalon...

En route mon beau !! Direction Sarlat !! Tu connais la route n'est ce pas!!

bayard1, incarné par Pattricia
[Castillon, dans une taverne, un vieux couple, avant le jour J, mais pas beaucoup ...]

Bon, ça y est? on va pouvoir rentrer? T'as ta dose? Bouge, j'en ai marre, j'va encore devoir te porter jusqu'à la maison!

Haaaannn hiiiiiiihaaaaaaannn

J'veux rien savoir, t'vas encore faire des conn'ries et j'va encore me faire engueuler pasque t'es assez malin pour dire c'est d'ma faute, alors on bouge.

Bayard allait attraper le licol de l'âne affalé devant une bassine de bière quand un pigeon se pose, lecture difficile parce que le courrier est long et écrit avec des mots pas faciles pour Bayard.
Haussement de sourcil, regarde l'âne, relit le courrier encore pour être sûr.
Repose le vélin sur la table, se masse les tempes, reprend le vélin et relit.

Diantre fichtre de corne de bique à poil, l'âne, on bouge, la connétab' s'marie et on en est.

Haaaaaannn?

Si que ch'te dis, et je sais c'pu la Connétab', mais quand même qu'c'est la Connétab', et pis m'emmerde pas, allez hop faut qu'on rentr' qu'on s'prépare qu'on soyyye présentab', bouge ch'te dis.


Et l'âne de se mettre en route péniblement, mais décidé, qui dit mariage, dit beuveries, c'est obligatoire.
lena..., incarné par Pattricia
[Le matin du jour d’avant le jour J]

Naaaaath ! Réveille-touaaaaaaa ! Alleeeeeez !

Lena commençait à perdre patience. C’était toujours la même chose à la veille d’un départ : les gosses chialaient, les malles n’étaient pas prêtes et Môsieur Nathaniell prenait tout son temps. Comme si Lena disposait d’un temps illimité devant elle ! Pas que le mariage c’était le lendemain, mais presque.

Bon v’commencez à m’agacer là ! T’sais quoi ? J’prends ta fille, j’te laisse ton autre fille et j’me barre.

Aussitôt dit, aussitôt fait. L’Archi-Truc ordonna à Madge, ou Jeanne, de mettre sa malle dans la charrette. Cette dernière s’exécuta et tourna les talons.

Hep hep hep ! V’z’allez où co’ça ? J’besoin d’vous ‘vec moi. V’pensiez tout d’même pas qu’j’allais les marier avec un chiard dans les bras nan ?

Et de regarder le bébé en souriant.

Maman t’aimes.

Important de le préciser, vu comme elle parlait de sa toute dernière progéniture.

Vous avez 5 minutes pour prendre des affaires J… euh… ‘fin, vous quoi. Allez, dépêchez-vous.

Et cinq minutes plus tard, les deux femmes partirent. Lena eut un pincement au cœur à l’idée de laisser son mari et sa fille aussi longtemps. Longtemps étant deux jours grand maximum. M’enfin ! Elle ne s’était jamais éloignée d’eux plus de quelques heures. Pas de son aînée, en tout cas. Non et puis loin de son mari, la brune avait du mal à croire en l’amour. Pour elle, le mariage ne présageait rien de bon. Ce n’était pas synonyme de bonheur et de « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Pas de happy ending. Juste une atroce souffrance parce que l’être cher finit par partir loin et avec une autre. Pessimiste l’Archi-Truc ? Pensez-vous !

[Le jour J]

La brunette arriva quelques heures avant le mariage. Elle profita de ce cours laps de temps pour se reposer à l’auberge municipale et pour s’occuper de son enfant qu’elle confia à sa servante l’heure venue. Et hop elle se dirigea vers l’Eglise, n’oubliant pas de se perdre deux-trois fois au passage. Une fois arrivée, elle fit les préparatifs et attendit les futurs mariés et les invités.
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