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[RP] église Sainte Lucie

Luae
Luae grinça des dents en l’entendant parler. Elle se moquait d’elle mais elle avait trop besoin de son aide. Sans elle pas de robe et si pas de robe, je peux dire adieu à mon amitié avec patt et surtout à ma future sage-femme. Elle fit donc semblant de ne pas remarquer les pointes de moqueries et secoua la tête vivement.

Oui Belli. J’ai beau me tordre dans tous les sens j’y arrive pas. Pourtant Valeryane avait fait ca bien. Mais avec tous ces changements dates et ben voila. J’y arrive plus maintenant.

Et si je l’a porte pas j’en connais une qui va me tuer.


Luae se dépêcha comme elle pu et alla se changer vite fait dans la pièce d’à coté revenant avec la robe à moitié mise et grande ouverte dans le dos.
Elle tourna la dos à Belli pour qu’elle puisse faire la sale besogne.

Luae prit une grande expiration pour vider au maximum ses poumons et cria :

Dépêche-toi vite de fermer cette robe avant que je doive de nouveau respirer. Et essaye de ne pas trop la serrer non plus.
Et pense au bébé.


Belli empoigna les lacets et fit de son mieux pour les resserrer doucement. Luae essaya de reprendre son souffle doucement en reprenant quelques couleurs. Elle posa ses mains sur son ventre essayant de sentir le bébé. Il semblait être à son aise vu les coups de pieds qu’il continuait de lui donner.

Elle se retourna et embrassa belli .

Merci ma belle sans toi. J’avais j'y serais arrivé.
Tu m’imaginais arriver à son mariage avec la robe à moitié mise. C’est certain que j’aurais fait le spectacle.


Luae regarda belli et lui fit un grand sourire.

Ah mais je vois que tu porte une magnifique robe. Elle va bien avec ton teint. Djull va être émerveillé en te voyant. Si seulement Pout pouvais me voir.


Luae eu un pincement au cœur et sa voix se fit triste. Mais elle se reprit et continua.

M’enfin, ce n’est pas grave. J’ai décidée d’être forte pour le bébé. Bon je file je ne veux pas t’embêter plus et le temps que j’aille jusqu’au lac.

Luae se retourna avant de franchir le pas de porte .

Ah si juste une chose Belli. S’il te plait embrasse la mariée pour moi à l’église et dit lui que je l’attends au lac avec hâte pour fêter ça. Même si j’ai pas droit d’en profiter.


Luae ronchonna en pensant à tous l’alcool qu’elle ne pourrait pas boire. Pas grave elle se vengerait sur la nourriture. Ça le bébé ne pourrait que l’apprécier. Luae repartit en tenant cette fois ci sa tenue de maréchal sous le bras .

[Autour du lac ... ]

Elle se rendit à son campement au lac en essayant de faire attention à sa robe. Mais fort heureusement le soleil était au rendez vous et le sol sec. Elle jeta ses vêtements puis attrapa une corde.
En robe mais pas sans défense, tel était sa devise même enceinte elle dérogerais pas à la règle. Patt viendra pas vérifier de toute façon, elle aura bien d'autre chose en tête. Elle essaya de s’attacher sa dague à sa cuisse de façon à ce qu’elle ne l’a ne gêne pas. Puis se coiffa et fixa la couronne de fleur qu’elle s’était faite.

S’approchant du lac doucement pour ne pas tomber, elle observa son reflet dans le miroir que lui offrait l’eau. Elle soupira.

Vraiment je ne suis pas faite pour porter des robes. Mais bon j’aurais fait du mieux que je pouvais.


Elle entreprit une petite marche pour arriver jusqu’au lieu dit ou la fête se déroulerait.
Elle vit beaucoup de personnes affairés et resta donc en retrait dans l’ombre en s’asseyant sur une branche qui trainait. Elle ne voulais pas déranger toutes ces personnes et les inquiéter en voyant arriver déjà une invité .
_________________
Hersent, incarné par Pattricia
[Toujours près du parvis de l'église, Jour J]

Hersent avait fini par trouver un banc à l'ombre, l'attente était longue pour ceux qui avaient hâte de voir la mariée sortir de son carrosse.
Elle s'assoupit un peu, dodelinant de la tête, sans pour autant choir dans l'herbe.
De loin en loin, le brouhaha des voix la berçait.
Ricco, incarné par Pattricia
[Jour J]

Ricco avait choisi pour cet office de ne pas mettre la tenue de la garde royale, non il s'habillerait simplement de chausses vertes, d'une chemise rouge et de son mantel un peu usé jaune... comme trop peu souvent il avait envie de le faire. Le seul bijou qu'il arborait, était ce collier avec un petit pendentif qui représentait un lys en saphir.

En voulant entrer dans l'église, il vit une tête qu'il connaissait assise sur un banc à l'ombre. S'en approchant, il remarqua vite que la dame commençait à somnoler. Arrivé à hauteur du banc
- Dame Hersent ! Vous ici ! Quel plaisir de vous revoir en dehors de Paris ou dans de funeste circonstance.

- Comment allez-vous ?
Luaine, incarné par Pattricia
Le voyage entre Alençon et Sarlat fut interminable. Le soleil plombait chaque acre de terre, le rendant presque stérile tant les rayons étaient brûlants. Dans le carrosse la chaleur était presque étouffante et la brune n'avait qu'une envie, faire le chemin, habillée d'une simple chemise mais l'étiquette voulait qu'une Duchesse ne voyage pas en bras de chemise.

La canicule trop présente, obligea la Duchesse à laisser sa progéniture sur Alençon. Elle n'aimait pas laisser sa marmaille mais les températures bien trop hautes, seraient surement un danger pour amener deux enfants de sept ans et un nourrisson de huit mois dans une telle expédition.
Ils restèrent donc en domaine royal avec leurs domestiques et sous la surveillance de la mesnie von Strass.

Quelques jours au frais sur les terres poitevines que le couple possédait, fit le plus grand bien à la brune qui en profita pour régler quelques affaires d'intendance. Le fief se trouvait miraculeusement entre Alençon et Sarlat, un point de chute parfait. Il restait tout de même quatre jours de voyage avant d'arriver sur Sarlat....

Heimdal et Luaine, s'arrêtèrent à une demi lieue de la ville, dans une charmante hostellerie. Ils seraient ainsi frais et dispo pour le mariage qui avait lieu le lendemain. Il n'était pas question que la brune se présente au mariage de la vindicte comme une romanichelle.
Après une bonne nuit et un bain dans un baquet, elle se prépara.
Une résille de perle vint emprisonner sa longue chevelure ébène en chignon et une robe couleur lie de vin aux galons de brocart jaune vint habiller la von strass. Une ceinture en cordelette et ornée de pierres grenat venait souligner sa taille fine, enfin retrouvée après de long mois depuis sa grossesse.

Le Premier Secrétaire d'Etat était déjà prêt alors qu'il attendait son épouse, qui mettait les dernières touches à sa tenue.
Quand il la vit, il sourit....C'était tout ce qu'elle attendait comme à chaque fois, lui plaire à lui. Luaine l'embrassa tendrement.


Nous pouvons y aller mon cher époux mais tu es très élégant aussi....
Mariceleste_
[Matin du jour J, toujours aux Mûres....]

Elles avaient passées la nuit a papoter, surtout Mari qui racontait son voyage, elles garder les yeux essayaient a garder les ouvert mais la fatigue les avaient gagnées et tombèrent de sommeil, Mari et Zeline sur la table et Patt avait eut le temps d'aller dans ça chambre.

A l'aube elles fût réveillées par Patt qui faisait des vas et viens dans la cuisine avec des seau d'eau, La Rouquine et Mini-Rouquine immergeaient de leur sommeil pendant que Patt préparait le petit déjeuner......


- P'tain c'est le grand jour Patt vite faut se dépêcher et Mariette qui n'es pas encore la avec nos tenue , si elle arrive en retard elle va m'entendre, Pour l'heure prenons un bon petit dèj ça nous ferra du bien.

Elles s'installa a la table pour prendre leur petit déjeuner quand on frappe a la porte de la cuisine Mari se leva et alla ouvrir car Patt était occupée, c'était Mariette avec les tenues.

- Mariette enfin tu es la, c'est pas trop tôt heinnn mais je suis contente de te voir.
- Mari calme toi.... on dirait que c'est toi qui te mari là.... tu n'es pas en retard, c'est encore très tôt, alors prend le temps pour le ptit dèj.
- D'accord mais faut se dépêcher quand même.

Tout le monde prend son petit déjeuné tranquillement puis commence a s’éparpiller dans la maison entre la salle d'eau et la chambre pour se préparer. Toilette puis habillage des filles, c'est le moment le plus long, Mari était dans la chambre de Patt, sa robe était posée sur le lit elle fait glisser ça main sur le tissus et sourit. Mariette était là avec elle pour l'aider a s'habiller et le coiffer.
Robe passé et coiffure réalisée soigneusement, elle était magnifique dans ça robe bleu et fin prête aussi, elle s’admira devant le miroir.


- C'est bien la première fois que je me trouve superbe, j(suis fière de moi et j'ai choisi une couleur qui me vas a ravir, quand pense tu Mariette ?

- Je dois dire que tu es magnifique ça te vas très bien, tu vas faire des jalouse.

Elles se regarder dan sle miroir et se mit a rire.


- Bon maintenant je vais rejoindre notre futur mariée pour l'aider a s'habiller et se coiffer, toi Mariette tu vas aider Zeline a se préparer et on se rejoins dans la salon.

Tout le monde aller être près et on aller pouvoir partir pour l'église Sainte Lucie.
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hersent, incarné par Pattricia
[Parvis de l'église Jour J]

Une voix connue la fit sursauter: Messire Ricco!!! Quel diablotin ce GR quand il s'y mettait, au moins avait-il eu la bonne idée de la sortir de sa torpeur.

Misère, Messire Ricco, un peu plus et je tombais du banc.

Elle lui fit un grand sourire:

Ravie de vous retrouver à Sarlat et ce pour une occasion bien joyeuse: la mariage de votre Capitaine! Ce n'est pas rien!
Le voyage depuis la Champagne m'a un peu fatiguée, la chaleur m'endort un peu, du coup j'ai hâte d'être au frais dans l'église.


Elle tapota la pierre du banc près d'elle:

Venez vous asseoir, nous passerons le temps à papoter des histoires de GPF et de Curia en attendant l'arrivée des époux.

Elle fit signe à Jehan, jamais très loin, d'apporter de quoi boire:

Une tisane froide, ça vous dit?
Marie...., incarné par Pattricia
La petite marie arriva en courant au mirage de papa en plus c était pas facile dans la grosse robe bouffante qu elle détestait porter mais elle était bien obligée pour l occasion et pour papa .Elle avit donc aussi revetu un postiche des macarons sur les cotes !
le tout donnais ca :

La petite marie arruva dans l eglise et hural : PAPA !
puis elle vit tous les invites se retourner sur elle du coup elle alla discrètement s assoir devant et sourit a son papa malgré une petite dent en moins Elle avait evidemment revetu un chale sr sa cicatrice au cou
Lubna, incarné par Pattricia
[Dans la distillerie]

Habillée d'une robe légère par ce temps chaud il fallait maintenant qu'elle monte se changer pour le mariage de la rousse et son ours!

Elle sortit de la distillerie puis se rendit dans sa maison de Sarlat

Son époux alité ne sortait plus de sa chambre... Des mois qu'elle ne partageait plus le lit conjugal et avait fait construire entre la distillerie et la maison une dépendance.

La chaleur accablante épuisait ses dernières forces de son époux

Elle donna des consignes à sa dame de Compagnie

Faites lui boire de l'eau toutes les heures en mon absence

Puis se rendit dans son cabinet afin d'ajuster une robe de circonstance pour le jour

Deux heures plus tard elle était prête et à pied qu'elle se rendit en l’Église de Sainte Lucie
--Melie
[Domaine de La Force jour J...]



- Bon ma p'tite, vous veillez à ce que le jeune Cantor n'ait pas de bottes aux pieds et pas d'armes sur lui.
- Heu... d'armes ?
- Oui ma fille d'armes ! Faut que je vous l'épelle ?
- Nan mais vous fâchez pas Demoiselle Mélie, c'est juste que une arme chez un garçon de 10 ans...
- Il veut être un grand combattant plus tard et il voue une grande admiration à la carrière de son futur beau-père, alors bon, vous faites ce que je vous dis sans discuter et vous arrêtez de me faire perdre mon temps à me couper dans mes instructions.
- ...
- Bon j'en étais où ? Ah oui... Pour Lucie, vérifiez qu'elle n'aille pas tenter de se mettre du rose sur les lèvres ou que sais-je encore, cette gamine se prend pour la Reyne de France et surtout pour une adulte. Elle n'aura le droit qu'à une couronne de fleurs rien d'autres entendu ?
- Oui oui...
- Les garçons doivent être revêtus tous les deux de leurs tenues aux armes des La Canéda, bleues et argent, des chausses et éventuellement un couvre-chef, rien de plus, pas de bijoux, pas d'armes, pas de bottes !


Par cette matinée estivale qui aurait dû être des plus douces, la pauvre Linette écoute l'intendante du domaine lui donner ses instructions dès l'aube, et se décompose au fur et à mesure du flot d'informations sous lequel la Narbonnaise est en train de l'ensevelir.

- Une dernière chose, vous me mettrez votre tenue du dimanche et vous accompagnerez les enfants dans le coche. Vous veillerez à ce qu'ils ne se froissent pas, que Lucie garde ses mains propres car elle va tenir la traîne de sa mère. Surtout que tout le monde soit prêt sur les marches du parvis de Ste Lucie quand le carrosse de Madame arrivera.

Laissant la jeune lingère bombardée nounou/femme de chambre pour l'occasion, la tête pleine et la mine légèrement crispée, Mélie quitte le palier de l'étage des appartements familiaux pour dévaler le grand escalier Renaissance du château. Elle fait signe à Souffre pour lui signifier son départ et enfourche sa monture déjà sellée à son intention. Talonnant sans ménagement son cheval, la brune sort en trombe de la grande cour, poursuivie par son escorte quelque peu prise au dépourvue...


[Quelques heures plus tard le même jour, Sarlat...]


Chez les La Canéda, on avait un profond respect pour les animaux, qu'ils soient domestiqués, ou qu'ils soient chassés et mangés, mais la pauvre monture qui s'arrête en eau dans la cour des Mûres, refuge de la tribu à Sarlat, pourrait bien témoigner que sa cavalière l'avait poussée jusqu'au bout de ses forces afin d'être arrivée à temps pour aider la rousse.

Un palefrenier prend en charge l'animal et l'échevelée entre en trombe par l'arrière cour dans la demeure bourgeoise. Le vestibule se voit affublé d'une paire de bottes jetée à la va-vite, la cape loupe la patère mais restera ainsi un bon moment, et les escaliers craquent sous une Mélie survoltée qui grimpe quatre à quatre les marches pour s’engouffrer dans sa chambre, et se ruer dans le petit boudoir attenant. Tout sourire, mais essoufflée, elle admire la robe de la future mariée, planquée là depuis des mois à l'insu de tous, ainsi que sa propre robe, couleur bleu et argent, pour rendre hommage à cette famille qui est devenue la sienne depuis toutes ces années.

La Narbonnaise attrape la robe de Patt avec délicatesse, quitte le boudoir, sort de la chambre, redescend les escaliers avec prudence "manquerait plus que je me gaufre et que je déchire la robe...", traverse le salon et entre dans la chambre de la rousse.


- J'suis arrivée, j'dépose la robe sur le lit et j'retourne chercher la traîne et les accessoires !
- Ahh Mélie !!! J'prends mon bain, je suis contente d'entendre le son de ta voix, j'ai quasi terminé !


La brune sourit, elle connait son amie quand elle est dans son cabinet de toilette. Celle-ci allait se rincer minutieusement, s'oindre d'huile d'Orient et ensuite seulement, elle se pointerait pour enfiler dessous et robe. Mélie sait qu'elle a le temps. C'est alors qu'elle va pour traverser à nouveau le salon, que du bruit se fait entendre dans la chambre d'à côté, celle de la petite Jade exilée à Cosnac le temps des festivités. Elle s'approche de la porte, l’entrouvre

Mari ! Zeline !!! Vous êtes arrivées à temps ! C'est merveilleux ! Wow ! Quelles robes ! Et Zeline comme tu as grandi, une vraie jeune fille !

Embrassades et retrouvailles sont à l'honneur, mais il y avait du boulot encore...

- Tu viens avec moi Mari, je dois encore prendre la traîne, et tous les accessoires ?

N'attendant pas sa réponse car elle la connait d'avance, la nounou file en direction de l'étage et de sa propre chambre histoire de ne pas perdre de temps...
kayte, incarné par Pattricia
Cousons-nous la bouche
Sinon nous servirons d'amuse bouche,
A des Aristotéliciens,
Qui ne sont d'ailleurs pas miens.
Que faire, que dire ?
Pour ne point les faire rire.
Jaune certes.
Quelle galipette !
Que le Déos me pardonne,
De ne point participer à l Aumône .
Douce Chaperonne,
Qui bougonne, comme une bonbonne.
Point de robe pour un mariage,
Qui commence toujours sans nuage,
Et finit souvent avec des ombrages.

Plan de guerre ! Il fallait se venger ! On lui avait pas dit qu'ils étaient tous invité à un mariage....
Il fallait qu'elle aille à la rencontre de sa Chaperonnée. Kayte, fut horrifié de trouver Germaine dans un état de borgnattitude.
C'était quoi cette bande de fou, échappés de l'asile. Bien évidemment Kayte en remis une couche...


-Pas touche au cureton ! Faut d'abord qu'il me dise où est sa gnôle, pour que je le dévalise !
Sérieux, personne ne sait qu'ils ont la meilleure gnôle ces culs bénis ? Y a qu'moi qui suis au courant ?
Secouant la tête d'exaspération avec un "ttttttt" . Il font les pauvrettes, mais ils sont plus riche que le Roy lui même. A coté le Roy est un clochard ! J'suis sérieuse, hein !

Quel Amour, quel Piétée, quel Altruisme, quel merveilleuse femme était-elle !

- Vous croyez qu'on a le temps ? Car j'ai pas décrottée mes bottes. Au pire j'pourrais l'faire la bas, ils ont des espèces de... Elle fit le geste pour mimer une vasque. Vous savez là où ils mettent de l'eau là ?!!!! De l'eau Bénédicte !
Pattricia
[Même jour, même lieu, une demi-heure plus tard...]



En tenue plus que légère, Patt observe la meute de femelles en train de s'agiter autour d'elle comme détachée. Elle se laisse faire, sage comme une image, ailleurs... Bizarrement, elle est sereine, apaisée et s'étonne à chaque seconde de ne pas trouver sa bague et sa magnifique opale à son doigt, ne pouvant s'empêcher de caresser l'endroit où elle se trouve d'ordinaire. Elle avait refuser de porter un anneau, pour elle sa bague de fiançailles ferait une parfaite bague de mariage, elle n'avait jamais été bijoux de toutes façons.

Pendant qu'on lui tire le bras ou encore lui arrache à moitié la tête en lui passant un vêtement, la fiancée se remémore les deux demandes en mariage de l'ours. La première alors qu'elle était encore Capitaine de la Garde Royale, que la guerre faisait rage et qu'ils n'étaient pas sûrs de pouvoir vivre l'un près de l'autre un jour. La deuxième, la plus inattendue, un matin en taverne, alors qu'elle avait plusieurs de ses amis les plus chers autour d'elle, qu'Argawaen avait emménagé récemment, il avait posé genoux à terre sans crier gare et lui avait refait sa demande. On aurait entendu une mouche voler tellement toutes les personnes présentes étaient sous le choc, y compris la mariée d'ailleurs. Alors elle avait accepté pour la deuxième fois, émue... Mais le présent reprit ses droits.


- Aïeuh !!!!
- Fait pas ta chochotte...
- Nan mais que tu fixes l'anneau avec le voile d'accord, mais évite mon cuir chevelu s'il te plait !
- Oups ! Pardon... Excès de zèle...
- Mélie... je t'aime de tout mon coeur mais là c'est bon, pas une épingle de plus ça suffit !


Quand la vindicative hausse le ton, soit on rigole, soit on file droit, et là en l'occurrence, pas question de la mettre en rogne le jour de son mariage. Donc les filles cessent immédiatement de s'agiter et la future mariée se regarde dans le miroir, un sourire niais sur le visage.

Les filles... je vais me marier...

C'est alors que

Toc!Toc!Toc!!!!
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Argawaen
[Cosnac, sur le départ]

Le futur marié était fin prêt, il allait être temps de prendre la route, mais tout d'abord il fallait rameuter ses hommes et la troupe de Muse.
Le vieil homme se rendit dans la Cour, ses hommes étaient à côté de leur monture, Aarhon terminait quelques détails, et le carrosse pour Muse et compagnie était avancé. Lui ? Et bien comme tout bon soldat, il serait en tête, sur sa monture blanche, sauf que cela risquait de ne pas se passer comme prévu...


Aarhon : - Seigneur ! Votre tenue de marié ! N'allez pas la froisser !
C'est mon mariage mon ami, je fais ce qui me plais...
Aarhon : - J'insiste... Montez dans le carrosse avec vos amis.
Garde : Si je puis me permettre Seigneur, Aarhon a raison.
Vous n'allez pas tous vous y mettre non ? Et ma belle monture blanche ? Laissez moi être César ! Monture que son neveu Octave lui avait offert en Gaule !
Aarhon : - Cesar est mort...
Toi tu ne vas pas tarder à le rejoindre si tu continues...
Aarhon : Evidemment...

Secouant la tête il attendit donc que Muse, Germaine et Luc arrivent afin qu'ils puissent prendre place dans le carrosse, et puis après tout, autant être raisonnable... Autant ne pas abîmer sa tenue de mariage...

Aarhon, prends la tête, je vais suivre tes conseils pour une fois. Je veux les couleurs hautes ! Visibles et fièrement au vent !

Il regardait son homme de main prendre la monture blanche qui lui était destinée et fit une légère moue, après tout, il pouvait bien laisser cet honneur à son vieil ami...

Aarhon : - Allez les filles ! En selle !
Garde 1 : Te la pètes pas Aarhon, tu restes un idiot
Garde 2 : Haha ! Il a prit du grade le Aarhon !
Aarhon : - Fermez là ! Allez exécution !
Garde 3 : Vous avez entendu les gars ? Notre nounou a parlée !
Aarhon : - Grrrrr....

L'avantage, c'est qu'avec ces gugusses là il était plus que protégé...

MUSE ! GERMAINE ! LUC ! ON VOUS ATTENDS !!!!
_________________
germaine, incarné par Pattricia
C'est toute émotionnée que Germaine arrive, en compagnie de ses potes, devant le carosse. Quelques larmichettes perlent même au coin de son œil gauche, légèrement irrité par les aiguilles piquées dans la paupière.

Mazette, c'est du lusque ! J'ai jamais posé mon popotin dans un carosse, moi !

Elle se tient bien raide, genre balai dans le séant, parce que Muse lui a rabâché qu'il fallait bien se tenir, comme si Germaine se conduisait habituellement comme la dernière des ribaudes...

Bonjour, Argahouaine ! Z'êtes tout joli tout endimanché, ça vous rajeunit, même que...

Elle se tait soudain, avant de commettre un impair, tire sur sa robe noire, tripatouille le triskell qu'elle porte en pendentif, sourit, essuie une larme qui risque de détruire son savant maquillage puis, à bout d'idées, grimpe sans plus attendre dans le carosse et s'installe avant tout le monde.

Sont un peu durs les sièges, quand même, finit-elle par marmonner en s'éventant.
L'éventail de combat bien entendu, on ne sait jamais, dans une assemblée pareille...
musartine, incarné par Pattricia
MUSE ! GERMAINE ! LUC ! ON VOUS ATTENDS !!!!

Oui ben on est là hein !
et y a même Kayte ! tu te souviens d'elle au moins ?


Muse, toujours aussi espiègle quand elle est de bonne humeur, sourit de toutes ses dents.

Elle joue les Chaperonnes, parait que je suis pas toujours très discrète ... j'sais pas pourquoi elle s'est mit un truc pareil en tête.

Tirant Luc par la manche, faudrait pas qu'il rate la fête, elle ne tarde pas à monter dans le carosse.

Ouaip mon Fada, on se rapproche du plan. Ca serait bien aussi de repérer les familles les plus riches ... au cas où on peut dénicher une rançon. Scrat devrait pouvoir nous servir à quelque chose s'il se fait pas trop discret.

Sourire innocent à Argawaen.

Ca va Arga ? pas trop nerveux ? faut pas hein ! on sera sages comme des images ! tu me connais !

Changement de sujet, toujours aussi rapide, Muse, experte en "je saute du coq à l'âne", cette fois-ci, elle s'adresse à Germaine.

Ben nous Gertrude, on a une calèche ! mais on la laisse au moulin, ça fait pas très professionnel. Je l'ai eue quand Léa m'a envoyé à Fribernbourg enquiquiner les marmottes.

Moment de se la pêter un peu, une calèche, c'est fait pour ça.

Dis voir Arga ... t'avais pas l'intention d'y aller à dos de canasson ? hein ?

Une fois montée dans le carrosse, elle jette un oeil noir à Germaine.

Pousses toi ! tu prends toute la place !

Et à nouveau au futur jeune vieux marié :

Et sinon, c'est qui la mariée ? elle a une bonne dot ? C'est pas une pleurnicheuse au moins ? hein ?
zoltem, incarné par Pattricia
[Devant les Mûres, derrière l'homme au poney]



La brune qui arrive à pied avec un baluchon miteux est un paradoxe. Maigre comme un clou, aimable comme une porte de prison, vierge et fière de l'être, haïssant toute forme de fornication et d'alcoolisme -notez que pour elle être alcoolique c'est boire de l'alcool, que ce soit un dé à coudre ou un jéroboam, elle en a rien à cirer, et pourtant la rousse pouvait lui demander n'importe quoi elle s'exécutait immédiatement.

Dans son esprit étriqué, vous faites forcément partie de la lie de la société cherchez pas. Ses yeux clairs plutôt hypnotiques posent sur le monde dans son ensemble un regard méprisant et la moue est dégoûtée du levé jusqu'au couché. Allez savoir, elle fait sans doute la gueule même en dormant, sauf que personne n'est vivant pour en témoigner.

Zoltema, dicte Zoltem, arrive donc juste après Gourry et son poney à la porte des Mûres. "C'est quoi encore ça ? Laissez-moi deviner, un poney, donc un alcoolique. J'parie qu'il est tellement bourré qu'il a pas su trouver le bordel ce c... !" Et de s'approcher avec sa tronche des mauvais jours -comprenez de tous les jours en fait.


B'jour, vous êtes perdu ? Pour aller au lupanar c'était tout droit, fallait pas tourner à gauche mon gars. Allez circulez, ici vous êtes chez les La Canéda !

Sans plus de manières, elle dépasse le pauvre Gourry et ouvre la porte.

Marraiiiine j'suis lààààààà !!!!
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