[RP] église Sainte Lucie

--Menthe.duvalfleuri

Son arrivée fut une des plus impromptues, rencontré auparavant à Montpellier, l 'homme qui se faisait appeler l 'ours lui avait dit de vive voix qu 'il la haïssait...Allez y comprendre quelques chose...

Quelques temps temps après leur rencontre, elle reçut un faire part de sa dame , pour la convier à leur mariage. Voilà ce qui arrive quand on est une personnalité appréciée, même des plus grincheux

Une rencontre basée sur la haine, pas mal pour se présenter à un mariage, mais ne fallait il pas sous entendre apprécier, quand il disait haïr ? Sa future épouse une femme adorable, elle l 'avait apprécié dès que leurs regards se sont croisés. Elle n 'aime pas les femmes en règle générale, mais celle-ci, une femme au caractère bien trempé qui sort de la norme sans airs faussement noble, elle adore !

Perdue dans ses réflexions chemin faisant, sa monture Belfesses, stoppa devant le parvis à croire que la bête connaissait les lieux, pourtant la dame n 'était jamais venue à Sarlat en compagnie de sa jument, d 'une main douce elle caressa l 'encolure de son amie, puis lui adressa quelques mots doux pour la rassurer.

Magnifiquement parée de ses atours de fêtes, la femme s 'approche de la foule rassemblée devant l 'église et ses alentours. D 'une nature discrète et de sucroit n 'aimant pas la foule, elle se faufila entre les personnes, afin d 'accéder à l'entrée, puis se plaça silencieusement sur un banc près de l 'allée, pour ne rien perdre de ce mariage qui s 'annonçait grandiose.

Mariceleste_

[ Jour J toujours au Mûres, départ vers Sainte Lucie....]

Ça y toute la maisonnée est prête, même la futur mariée, magnifique dans sa robe..
Tout le monde prend place dans les coches dans la joie et la bonne humeur, le grand jour tant attendu de tous est enfin arrivé. Seules quelques minutes les séparent encore du début de la cérémonie.

Le convoi s'élance sur le chemin qui mène à la porte de la route de Périgueux et entre dans Sarlat pour prendre le chemin de l’Église Sainte Lucie. Patt en profite pour donner ses dernières instructions, dans le premier coche à Mari et Doudou, pendant que Zol, Zeline, Melie et Mariette suivent dans le deuxième.

Mari se plonge dans ses souvenirs de tout ce quelle avait vécu avec Patt et sourit rien que d'y penser.
Quelques larmes coulent discrètement sur ses joues, mais ce sont des larmes de joie, et tournant légèrement la tête pour ne pas être vue, ne voulant pas entendre Patt râler, surtout le jour de son mariage...
Elle essuie ses yeux avec le revers de sa main et sourit a Patt.

- C'est juste une poussière dans l'oeil !

Et de sourire de toutes ses dents...

- Regarde nous sommes presque arrivés !
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--Zeline_la_fille_de_mari

Assise aux côtés de Mariette, l 'adolescente tenait sa nourrice par la main, tant d 'émotions pour ce mariage d 'amour chargé l 'air de joie euphorique.

Son regard suivait le chemin qu 'elle connaissait par coeur, pour se diriger vers l 'église Saint Lucie. Un bref coup d 'oeil fut échangé avec sa mère, avant de monter dans le coche, qui apparemment était émue de voir Patt, sa tante, heureuse de se marier avec l 'homme que la vindicative aimait depuis fort longtemps.

Zel ne comprenait rien aux histoires d 'amour, pour ne pas avoir connu jusqu 'à ce jour un garçon qui l 'aurait fait craquer au point de l 'épouser. Pfffff...pas pour elle ces niaiseries, le jour où elle sera amoureuse les poules auront des dents et c 'est vraiment peu dire.

Ma chère mère ..si tu savais tout ce que je t 'aime jamais un homme me séparera de toi, tu m 'as trop aimé, choyée durant mon enfance, je ne vois que toi au travers de mes sentiments. Notre famille s' agrandit, dorénavant elle sera le tout de ma vie.

gourry, incarné par Pattricia

Tout était aller très vite une fois arrivé aux Mûres.Distribution de coucou de mains et câlin à Patt avant de rejoindre la calèche une fois que toutes les dames étaient prêtes.

Et une fois dedans,il prenait les informations et les directives que Patt leur adressa à Mari et lui.On s´était cru à l´armée mais au moins,tout était carré.Ca le changeait pas mal.

Donc-euh!Je résume!Tu te tiendras à mon bras et moi,je te ramènes à l´hôtel...Aheum l´autel bien sûr!Hoquet tout est bien entré dans ma tête!Mais une fois que je t´y dépose,j´me mets où?Je sors de l´église?Y a une place ou je dois poser mes fesses?

Oui,fallait bien qu´il ait des questions,sinon ca serait pas Gourry.Il enchaîna.

Ca fera bizarre tout de même de rencontrer ton futur mari qu´au moment ou y va te garder pour la vie.
J´pourrais pas y mettre mon véto maintenant,ca fait trop tard...Quoique.J´plaisante hein!

Il tourna un instant la tête pour voir le paysage et la dirigea à nouveau vers Patt.

On approche,on approche!

plumenoire, incarné par Pattricia

Plume se mit à rire doucement en entendant Sybille.

Allons, pas de dame avec moi s'il vous plait .... D'ailleurs, vous pouvez me tutoyer ...

Lui sourit doucement.

Pour tout te dire ... Pardon ... vous dire,

Lui sourit gênée

Je ne connais pas grand monde ... et ma robe me gêne terriblement !

Elle éclate d'un doux rire

Je n'ai pas l'habitude de ce genre de ... festivité et d'accoutrement ... Mais ...

La brune se penche à l'oreille de Sybille : Je dois avouer que j'ai une certaine fierté ... et que je ne l'avouerais surtout pas devant l'ours que je suis mal à l'aise ... d'où mon "assurance" ...
Elle lui fit un clin d'œil complice.

Peut-être devrions nous nous asseoir et profiter de la cérémonie ... qu'en pensez-vous ?

sybille, incarné par Pattricia

Sybille sourit en retour.

Vous... Tu as raison, allons nous asseoir, surtout que la chaleur de cette journée d'été commence à se faire sentir !

Elle souleva quelques peu le bord de sa robe bleue.

Pour ma part, la robe n'est pas non plus mon habit usuel. C'est fort peu pratique pour monter la garde ou effectuer tous ces allers retours entre Périgueux et Angoulême.

Gravissant les marches, elle poursuivit.

Alors, ce nouveau conseil ? Comment t'y sens -tu ?

Tandis qu'elle parlait, elle ne cessait d'observer autour d'elle les invités.

rosalinde, incarné par Pattricia

Être invitée à un mariage par Lynette, c'était pas un peu la classe internationale du monde entier ? Comme la Jeneffe lui avait si gentiment demandé (supplié, à genoux, avec des larmes et des menaces de suicide), la Rose, la seule, l'unique, ou pas, avait accepté de l'accompagner au fin fond du Périgord, contrée lointaine dans laquelle elle n'avait jamais fichu un orteil jusqu'à ce jour. Et c'était nul le Périgord, parce que 1) il faisait chaud, 2) comme l'avait justement fait observer la Duchesse, tout cela manquait de statue de poney. D'ailleurs, à sa remarque, Rose répondit :

- Vous savez quoi, Lynette ? Je demanderai à Nicolas de faire ériger une statue de vous sur le dos d'un poney, une statue toute en or ! Et je sais déjà où la mettre, ce sera place des Pyramides* à Paris. Dixi.

Et alors que le coche s'arrêtait devant l'église, la Corleone se mit à parler d'une surprise qu'elle lui réservait. Curieuse, la Rose vêtue de rose pour l'occasion faillit s'enquérir de la nature de cette surprise, mais finalement tint sa langue, ce n'était plus le temps de bavasser... Il lui semblait que déjà bien du monde se ruait vers l'intérieur de l'église... Si vite ? Seraient-elles en retard ? Impossible, enfin, on a jamais vu une Pink Lady se pointer à la bourre.

Non non.

Ce sont les horloges des autres qui avancent.

- J'espère qu'ils n'ont pas eu la bonne idée de commencer avant l'heure, hein !

La porte s'ouvre et hop elle se rue hors du coche, pour galamment offrir sa main à Lynette, histoire de l'aider dans sa descente. Après tout, aujourd'hui, elle serait son cavalier.

[*Braves gens, on vous a menti ! Ce n'est pas une statue de Jeanne d'Arc qui se trouve en ce moment même sur cette place !
Et puis j'm'excuse pour l'anachronisme hein, c'était pour que tout le monde comprenne et tout et tout.]

milo, incarné par Pattricia

[ Quand le hasard peut parfois bien faire les choses... ou pas. ]

Certes au fond de lui, il souhaitait assister au mariage de Patt , elle qui attendait ce moment depuis très longtemps mais jamais elle ne lui aurait accordé cette faveur, jamais elle n'aurait accepté qu'il vienne, pas forcément pour elle mais surtout pour son futur époux.

Il devait revenir à Sarlat pour reprendre ses affaires pas pour assister à ces noces et pourtant...

Milo était en Armagnac depuis quelques temps maintenant, allant même prendre part à la défense d'Auch contre les envahisseurs royalistes et c'est pendant ces combats qu'il fit la connaissance d'une jolie brune et pas n'importe laquelle, celle surnommait... La Volcan.

Les deux se trouvèrent très vite des atomes crochus et se trouvèrent aussi une histoire et des connaissances communes... Argawaen pour elle et Pattricia pour lui...Ils en avaient d'ailleurs bien rit, se demandant si c'était possible, non mais vous y croyez vous ? combien y avait il de chance pour que ça arrive et non ce n'est pas fait exprès.

C'est ainsi que le "pénible" arrivait au dit lieu et il y avait du monde, des visages inconnus et connus , il serait ravi de revoir certaines personnes mais pour d'autres par contre ... un peu voir même beaucoup moins.
Revoir les enfants de Patt était un plaisir , c'est qu'ils devaient avoir bien grandit depuis le temps même si ce plaisir ne serait pas partagé, il faut dire qu'il n'avait pas laissé de bons souvenirs aux Mûres.

Le fait qu'il y ait du monde était une chance, il allait peut être pouvoir passer inaperçu... il scrutait les personnes présentes à la recherche de Val.
Il aurait bien prit un clairon pour l'appeler mais le coté discrétion serait juste un peu foiré... non pas qu'il avait peur de l'ours c'était surtout qu'il ne voulait pas gâcher la fête de Patt.

--_lucie

[Est-ce la robe qui fait voir rouge ?... jour J la suite...]

Les mauves étaient en train de virer au violet, Mini-Chieuse commence à trouver la jeune Linette franchement pénible. Non seulement elle ne peut pas faire des saluts de Reyne au "peuple" que les coches croisent, mais en plus elle peut même pas passer la tête et montrer sa nouvelle coiffure et le haut de sa jolie robe.

Mais la jeune fille qui n'a que quelques années de plus qu'elle ne semble pas être impressionnée par ses airs de princesse. A ce moment là, la chipie déteste foncièrement la jeune lingère qui se retrouve à jouer les nounous de fortune. Mais déjà l'excitation du grand jour reprend ses droits quand le cortège arrive enfin sur la place de l'église et s'arrête juste devant le parvis bondé de monde, sauf que...

- Nan mais ça s'peut pas !!!!
- Quoi encore ?
- Lucie... nous fait pas remarquer, c'est pas toi qui doit attirer les regards aujourd'hui.

Mais la petite fille sait qu'elle doit immédiatement agir, elle sait pas trop comment et cherche du regard LA personne qui pourra sans doute désamorcer le drame à venir. "Ouf elle est là !!!!" Bousculant sans aucune forme de procès le valet qui installe le marchepied, elle retrousse le bas de sa robe et saute en bas du coche, échappant de justesse aux différentes mains qui tentent de l'agripper et fonce de toute la vitesse de ses petites jambes en direction d'une brunette.

Essoufflée... elle s'arrête, tire sur la main de la jeune fille qui cause avec une autre fille et la force à s'abaisser pour qu'elle puisse lui parler tout bas.

- Plume !!! ... Faut qu'tu interviennes sinon va y'avoir des morts j't'en supplie !!!

Forcément... dit comme ça... Lucie pense même plus à sa jolie robe, elle pense pas non plus qu'elle est pas sensée savoir certaines choses, que les histoires de grands les enfants sont pas dans la confidence, qu'elle va sans doute avoir quelques explications à donner plus tard. Non elle s'en fiche en fait, sur le moment, tout ce qui compte, c'est qu'il faut empêcher que son futur papa finisse en prison pour meurtre, voire pire, prisonnier du bourreau si ça s'trouve et que le mariage de sa maman pourrait ne jamais avoir lieu. Toujours sur le même ton de la confidence...

- Le Milo est là !!! Faut pas que futur beau-papa le voit, tu dois intervenir Plume, seule toi tu peux !!!!

Les mauves de la petite sont à la fois suppliants et écarquillés de terreurs, mais déjà les bras de la "michante" Linette la saisissent.

- Je vous prie d'excuser la petite Damoiselle, elle est toute excitée par le mariage de sa mère. C'est si émotif à cet âge là...

Évidemment la nounou de remplacement ne peut savoir qu'un drame est en train de se mettre en place si personne ne fait très vite ce qu'il faut pour que l'ours et l'ex ne se croisent surtout pas...

argawaen, incarné par Pattricia

L'homme de main de sa future épouse vint à lui, lui demandant l'autorisation de faire entrer les invités dans l'église. Le vieil homme inclina le visage doucement et commençait à grimper les dernières marches du parvis, main tenant celle de sa fille Cassandre.
Le Dehuit de Malemort entra donc dans le lieu où la cérémonie allait avoir lieu et se dirigea doucement vers l'autel.
Il fut prit d'une étrange sensation au ventre, il respira un bon coup et souriait légèrement à sa fille.

Argawaen conduisit sa fille aux premiers rangs et lui désigna sa place, elle était à côté de l'allée, bien en face de l'autel, il ne voulait pas qu'elle en perde une miette, et quelque part, cela lui donnait un peu de force.
Ce n'était pas une épreuve insurmontable, au contraire, c'était le jour où il scellerait son destin à la femme qu'il aime. Leur histoire fut compliquée, passionnée, mouvementée, et aujourd'hui était la concrétisation de deux ans de dur labeur...

Le futur marié se plaça donc devant l'autel, se tourna et fit face à l'entrée de l'église, il avait hâte de voir Pattricia arriver, il avait hâte de pouvoir l'admirer, il avait hâte d'enfin l'épouser...
Argawaen posa sa main sur le pommeau de son épée, les doigts bougeant, signe de son stress, mais un stress positif.
Il attendait que les invités entrent tous, et que la cérémonie débute enfin...

alex41, incarné par Pattricia

Un soleil de plomb, si lumineux...

Un pigeon blanc, ou bien un colombe, l'avait pas d'énorme connaissance en volatiles. L'important ce devait être le parchemin qu'il avait accroché à la patte. Il pensa "Une missive, qui c'est encore qu'm'envois un parchemin, qu'est ce que j'ai encore fait de mal. Dépliant petit a petit le parchemin, déchiffrant les quelques lignes soigneusement écrites. Une invitation de mariage, moi, qu'ais-je bien pu faire pour mériter tel privilège.
Se mêlant un sentiment de grande joie, d'anxiété et d'interrogations, espérant qu'il ne fut pas invité pour décrotter les souliers des autres invités.
Enfin, il n'allait pas s'y rendre dans un tel accoutrement, il repassa en sa demeure prit des vêtements propres avant de courir vers l'église.

L'invité de la dernière minute, oui enfin celui qui n'arrive jamais en avance se pointa devant l'église les portes étaient encore ouverte, les invités entraient encore, l'était peut être pas si en retard que cela, et ça le rassurait. Observant l'immense foule présente, commençant à saluer les personnes qu'il croisait. Il s'assied au fond de la cathédrale profitant de la cérémonie.

rotule_baccard, incarné par Pattricia

Arriver sur le devant du parvis de l’édifice religieux, Rotule soulève contre lui la petite Emelyne pour faciliter la monter des marches, et de son bras libre il en profite pour soutenir son aimée, don son agilité a la marche se trouve limité vue l’énorme ventre qui témoigne que l’enfantement est proche.

Sur la place relevée de l’église, alors que le va et vient des inviter ne cesse de croître, Elisa est accueilli par son cousin …

Sans mots toujours son bras en soutien revenu au dos de la Malemort, le Baccard écoute puis sourit aux mots de celui qui est d’après ce qu’il eu entendu avant même cette première rencontre d’être surnommé « l’ours ».

Honneur partagé, et c’est avec grand plaisir que je découvre un peu plus les membres familiaux de ma douce, et de pouvoir être présent avec elle pour assister à la communions de votre mariage.

Plusieurs fois Tule avait demandé a son amour de faire une copie de l’arbre généalogique de sa famille, car pour le Baccard il avait souvent du mal à savoir qui était qui tant celle-ci était grande.

Laissant Elisa s’entretenir quelques instants avec celui qui ce jour était au centre de toutes les attentions, lui s’amusait a biser le petit front de la petite puce qui de ses petites mimines potelées agrippait sa peluche. Curieuse de tout ce qu’elle pouvait découvrir elle exprima hoooo lulu lulu lulu en tendant les bras et battant des pieds dans le vide pour pouvoir s’approché d’un cierge dont elle voulait souffler la flamme …

Mais pas le temps de laisser la petite s’adonner à son plaisir de gonfler les joues et souffler pour en éteindre la flamme, quand une voix qu’il reconnu fit relever un sourcil à l’Impatient !

Se retournant toujours en maintenant sa petite princesse dans les bras, il sourit voyant qu’il n’avait pas rêvé en reconnaissant la voix de Muse…

Mordiable ! Muse ! Si je m’attendais a te croiser icelieu, au vue de sa tenue il n’était pas dure de comprendre qu’elle était également convié a la cérémonie… Comment vas-tu ? Comment va ta fille ? T 'a t'elle accompagnée ?

Muse voici Emelyne, une grande princesse d’un an et demi et sa maman Elisa De Malemort ma merveilleuse fiancée. Exprima Rotule tout sourire en présentant Muse à Elisa. ha ça oui si il ne s’attendait pas a croiser Muse au Mariage du cousin de sa fiancée…

plumenoire, incarné par Pattricia

La brune se mit à rire doucement.

Il est certain que c’est très inconfortable … Je les déteste cordialement mais bon … Si j’étais venue en uniforme les mariés m’auraient tué.

Plume sourit et suivit Sybille.

Le conseil … Hé bien …. Il est presque tout aussi mouvementé que le dernier. Pas pour les mêmes raisons mais bon … C’est toujours intéressant je trouve. Et dit moi, la vie à Angoulême, comment est-elle ? Je n’avais pas pu m’y attarder lorsque j’étais venue …

Les deux maréchales étaient arrivées a la porte de l’église lorsqu’une main saisi la sienne. Surprise, Plume observe la très jeune fille, et se retrouve à s’accroupir, ou du moins se baisser du mieux qu’elle peut pour écouter l’enfant.

Plume !!! ... Faut qu'tu interviennes sinon va y'avoir des morts j't'en supplie !!!

La brune regarde la jeune fille, surprise. Des morts ? Erf, même pendant un mariage il lui fallait aller à la prévôté ?

Mais …

Pas le temps de parler, la brune, déjà Lucie continue.

Le Milo est là !!! Faut pas que futur beau-papa le voit, tu dois intervenir Plume, seule toi tu peux !!!!

Les prunelles de la brune s’éclairent au nom de l’homme. Première réaction de Plume …. La joie !
Il est la ? Mais c’est génial ! j’suis trop contente de pouvoir le revoir et puis Il est venu ! je croyais qu’il plaisantait juste moi ! Ce sera amusant un mari….
Maintenant, la brune réalise, l’horreur se peint sur ses traits et c’est une flopée de jurons qui passe les lèvres de la jeune fille. Que vient-il faire ici ?! Arga va le tuer !
Des morts, ça oui, il va y en avoir si elle n’agit pas. Plusieurs personnes la foudroient du regard, mais la louve s’en fiche.
Son regard croise celui de l’enfant. Troisième réaction : pourquoi moi ? Saurait elle que …. ?
Des bras enlèvent l’enfant ….

Je vous prie d'excuser la petite Damoiselle, elle est toute excitée par le mariage de sa mère. C'est si émotif à cet âge là...

Euh …. Oui …. Surement, enfin …

La louve hoche la tête en direction de l’enfant.

Où ?

Mais déjà elle le repère dans la foule, il cherche surement quelqu’un. L’ours leur passe devant avec sa fille … L’aurait-il vu ? Non visiblement pas … Et Souffre et Aarhon qui commencent à faire rentrer les invités … D’un bloc Plume se tourne vers Sybille essayant de rester calme.

Cas de force majeur, je dois t’abandonner. Si l’ours … Pardon le marié cherche à sortir de l’église, tu l’en empêche ! Ordre expresse du prévôt ! Est-ce bien clair ?

Oué pour une fois que ça sert …

Fait ce que tu veux mais qu’il ne sorte pas. Et … garde moi une place s'il te plait !

Elle s’efforce de sourire, mais son regard est inquiet, tourné vers l’ex. S’ils se voient, ils se tueront.
Elle ne le sait que trop bien … et Prévôt ou pas Prévôt, il faudrait toute la maréchaussée pour les arrêter, et elle n’avait aucune envie de devoir appeler les maréchaux présent à l’aide ...
Remontant sa robe, la louve dévale les escaliers, bousculant tout le monde sur son passage. Il faut qu’elle le retrouve. Vite.

Plume est déjà en train de calculer le temps qu’il lui faudrait pour déchirer le bas de sa robe, attraper sa dague et s’interposer en cas de conflit. Elle n’aurait pas le temps.
Là ! Il regarde autour de lui, ne s’attendant surement pas à prendre une brune en robe, lancée a plaine vitesse dans les bras. Elle le sert contre lui un moment, l’empêchant de tomber, reprenant son souffle, puis s’écarte pour lui mettre une gifle magistrale et lui faire une grosse bise.

Mi….

Puis un ton plus bas …

Milo ! Tu es un imbécile d’être venu ici ! Si Arga te trouve il va nous tuer …

Oui … Nous. Pour la brune il est hors de question de ne pas s’interposer entre ses deux hommes qu’elle adore, même si cela signifie y laisser la vie.
Plume attrapa ensuite la main du brun et l’entraina en vitesse loin de la place bondée, dans une ruelle, non loin. Il ne fallait pas que les hommes de mains leur tombe dessus, sinon Arga et Patt’ seraient prévenus. Sa poigne, bien que petite comparée à celle du brun, ne souffrait d’aucune contradiction. Si certains pouvaient s’étonner de cette scène, d’autre pouvaient rire, Plume s’en fichait.

Qu’est-ce que tu fiche ici ?! En a tu assez de cette vie au point de venir mourir ici ?! C’est du suicide ! Tu ne peux pas assister au mariage ! Comment peux-tu faire ça ? C’est le plus beau jour de leur vie ! Si tu ne le fait pas pour Arga, fait le pour Patt’ …. !

Sa voix était grave, mais son sourire prouvait qu’elle était heureuse de le revoir tout de même…

Et puis c'est pas ce que j'appelle être sous les jupons de ta dame comme tu avais dit ! Puis tu vas me faire rater la cérémonie !

Et une petite touche d’humour et de ralerie.

Erwelyn, incarné par Pattricia

Le regard de la duchesse s'était éclairé, forcément. Sa peut-être future belle-fille, du moins elle l'espérait parce qu'elle savait que les deux fricotaient depuis quelque temps et qu'en plus elle appréciait on ne peut plus Rosa, avait donné LA réponse que la poney rose attendait, et même encore plus mieux.

Vous êtes for-mi-da-ble ma chériie ! Je trouve votre idée sublime, à soumettre au Roy dès que nous le reverrons !

A peine eut-elle posé une poulaine au sol qu'elle reconnut le son de la voix de l'ours et surtout, le sujet de l'invective. La hérose du Maine chopa Rosa par la main, la main si galamment tendue pas la jeune fille pour l'aider à descendre du carrosse, et se dirigea droit vers l'auteur qui osait faire du zèle sur sa poire.

Que nenni, vil ours limousin ! Vous savez aussi bien que moi que la poire reste la boisson indétrônable du royaume tout entier. M'enfin...

Et hop, un sourire de Lynette.

Vu que c'est jour de fête et de votre mariage qui plus est, je vous donne raison pour la journée. Je ne saurais gâcher une telle fête ! Recevez mes félicitations d'ailleurs. Et permettez-moi de vous présenter Rosa, une jeune fille fraiche comme les roses et qui m'a fait le plaisir et l'honneur de m'accompagner jusqu'en Périgord pour ce jour si important. Rosa, je vous présente Argavaven, le futur marié !

Prénom prononcé à la sauce poney rose, œuf course. Avant que de le laisser filer à des choses beaucoup plus importantes que babiller avec une amie, comme aller dire oui à sa future épouse par exemple, Maine se mit sur la pointe des pieds et chuchota quelques mots à son oreille, entendus de lui seul.

Qui aurait cru que nous nous serions revus en de telles circonstances ? Je vous ai en tout cas ramené votre présent, celui que je vous promets depuis des mois. Nous nous retrouverons après la cérémonie !

Un clin d’œil clôtura sa phrase et elle laissa le futur marié vaquer à ses occupations. D'ailleurs, l'on venait déjà le chercher pour entrer dans l'édifice. La duchesse se tourna alors vers Rosa, à qui elle donna à nouveau son bras, avant de se diriger tranquillement à l'intérieur de l'église.

Alors Rosa, vous étiez déjà viendue en Périgord ? Et vous aimez le rose comment ? Et vous pensez que vous reviendrez en Maine un jour ? Et pensez-vous qu'on peut teindre de l'or en rose, pour la statue ?

santreize, incarné par Pattricia

La brunette se faufila parmi les convives, slalomant parfois au dernier moment pour éviter un coude. C'était pas son rendez vous favoris, les épousailles. Il y avait du monde, beaucoup de monde. Ptêtre un peu trop pour la campagnarde qu'elle était.

Elle avait revêtu une énième fois sa jupe rouge, seul vêtement un peu propret et élégant qu'elle possédait. Ses préoccupations du moment étaient loin des mondanités qui se jouaient là, mais elle avait promis de venir.
Rien ne comptait... juste ça. Être là.

Elle se glissa dans l'édifice, et choisit le coté gauche de l'église pour s'installer. Elle lança un sourire et fit un bref geste de la main au marié, ne sachant même pas s'il la verrait. Il avait bien d'autres soucis en tête à ce moment là.
L'heure était intense. Celle de la montée céleste de l'élue !

En silence, elle se dirigea vers un banc, puis, tournée à demi vers la porte d'entrée, elle attendit patiemment.

église Sainte Lucie

P27kw

Lyonis arriva en l'église sainte lucie afin d'officier la messe dominicale, elle était particulière car il s'agissait de rendre honneur à Mgr Aurélien entre la vie et la mort.

Il alla à son autel et attendit les fidèles.

Orthon

Orthon entra en l'église Sainte-Lucie. Après s'être signé devant le coeur, il reconnut une ancienne connaissance qu'il avait connu du temps où il était enfant. L'évêque préparait l'autel.

Monseigneur Lyonis, je suis Orthon de Bergerac et je profite de ma venue à Sarlat pour vous saluer. Je ne sais combien de temps je resterai mais je tiens à écouter la messe dominicale qui me donnera la force et le réconfort devant les épreuves.
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Arthanagor

Au nom du Père…

- C’est noir...
- je sais…’paraît que c’est pour mieux voir la lumière...
- N’empêche que c’est drôlement noir…heureusement qu’il y a des bougies...
- Des cierges …on dit des cierges...
- Ben il devrait en mettre plus
Il tient le gamin par la main, et l’approche du bénitier où le nessien trempe rapidement le bout des doigts avant de se signer furtivement.
- On va manger quoi ?
- Hein ?
- Ben…tu te laves les mains comme avant de manger
- Je ne me lave pas les mains !!!...je …erf…il porte le gamin le menant à hauteur pour qu’il fasse de même.
- C’est froid…
- Et alors ? t’es pas là pour prendre un bain ?
- Pis y’a pô d’linge pour essuyer ses mains après…

P’tain mais quelle idée lui a pris de venir a l’église avec son fils. Il repose le gamin au sol, et d’une main ferme l’invite à : 1°) la fermer….2°) se tenir a carreaux
Ils marchent, remontant la nef. Le gamin prêt à se dévisser le cou pour regarder les vitraux… Le nessien lui indique un prie-Dieu et le fait agenouiller ;
- Et la maintenant je fais quoi ?
- Là ?...il faut demander pardon aux Très Haut
- Pourquoi ? J’ai rien fait moi ?!
- T’en sais rien !! y’a que lui qui sait...
- Ha ?!... le gamin regarde l’autel devant lui…pardon m’sieur.
Arth lève les yeux au ciel… et grommèle.
- Pas comme ça !! graine d’hérét….erf, juste à temps hein ? répètes après moi:
- Je confesse à dieu tout puissant
- Je confesse à dieu tout puissant
- A tous les saints
- A tous les saints
- Et a vous aussi mes amis
- Et a vous aussi mes amis
- Parce que j’ai beaucoup péché
- Parce que j’ai beaucoup péché
- En pensée, en parole, en action
- En pensée, en parole, en action
- Je supplie tous les saints
- Je supplie tous les saints
- Et vous les amis de prier le créateur pour moi
- Et vous les amis de prier le créateur pour moi
- Que le très haut nous accorde le pardon
- Que le très haut nous accorde le pardon
- L’absolution et la rémission de nos péchés
- L’absolution et la rémission de nos péchés

Regard incrédule du gamin
- C’est tout ?
- Ben oui
- On rentre alors ?
- Oui, on rentre…
Et le gamin de s’en aller, pas mécontent, tandis que le père se recueillait encore, envoyant quelques messages en pensées que le vent porterait peut être….
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Arthanagor

Non de d….
Est-ce bien les cloches de la ville qui résonnent là ?
Alors qu’il venait de vendre le fruit de sa pêche, l’Highlander leva les yeux en direction du clocher de Ste Lucie. Ce n’était pas une illusion, un phénomène acoustique.
L’office était donné en ce jour…

A peine les écus empochés le Nessien se dirige vers le saint bâtiment. Peu de fidèle sur le parvis de l’église. Tant mieux, au moins il est sur d’avoir de la place.et il ne passera la messe debout appuyé contre une colonne de la nef, pour une fois.
Arth pousse la lourde porte de chêne qui se referme bruyamment en résonnant. On repassera pour la discrétion.
Il marche remontant l’allée entre les prie dieu et s’agenouille pieusement dans la troisième rangée avant l’autel et se recueil récitant un confiteor.

- Tha mi ag aideachadh do Dhia uile-chumhachdach, Do na Naoimh uile, agus dhùibhse,`Athair, Gu’n do pheacaich mi gu trom le m’smoaintean, Le m’ bhriathran, is lem’ ghniomhannan, Le m’ choire fhéin, le m’ mhór choire fhéin. Air an aobhar sin tha mi a’ guidhe Air na Naoimh uile, agus oirbhse ‘Athair Ùirnuigh a dheanamh ris an Tighearna ar Dia air mo shon. (*)

Arth laisse ses pensées vagabonder un instant à travers les airs.
Profitant du calme et de la sérénité de l’endroit.

Traduction
(*) Confiteor Aristotelicien en Gaélique Ecossais.

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P27kw

Il était temps de comencer la messe

Mes enfants, je suis heureux de vous voir en ce saint lieu pour la messe dominicale.

Car nous sommes des hommes, nous commettons des péchés à des degrés différents bien entendu, et selon les interprétations de tel ou tel fidèle. Cependant ce qu'il semble important de garder à l'esprit est que chaque écart si petit qu'il soit est important et il est pour cela indéniable de se confesser. Je vous invite donc à le faire tous ensemble.

Lyonis était heureux que chacun mette du sien à réciter la prière, il continua donc la cérémonie

Mes frères, nous devons à présent réciter la prière la plus connue des fidèles le Credo.

P27kw

Lyonis dans le but de pallier le manque de curé, décida d'afficher une annonce à la cathédrale de périgueux et ainsi que dans toutes les églises du diocèse.

Citation:

nous Monseigneur Lyonis d'Appérault en nostre qualité d'évêque de périgueux,

en vu de pallier le manque de curé et de messes dans tout le diocèse, à partir de Dimanche prochain, j'invite tous les fidèles du diocèse à se rendre à la cathédrale de périgueux afin de célébrer la première messe en cette édifice.

Puisse le Très-Haut vous éclairer,
Mgr Lyonis

P27kw

Citation:

L'église a besoin de vous !

Vous souhaitez servir une noble cause ?

Vous souhaitez servir le plus grand nombre ?

Alors n'hésitez plus, contactez vostre évêque (p27kw) et devenez un représentant du Très-Haut.

Brygh_ailean

Citation:

Monseigneur,

Je vous trouve légèrement impudent de remettre en cause l'absence de curés alors que vous n'avez eu de cesse d'handicaper leur accession aux charges d'une cure.

Je suis et reste diacre. Je peux me charger de Sarlat si vous le voulez. Bien à vous.

Mac.

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Kettricken

Pour une première messe, Ket avait trouvé ça pas mal du tout. Elle avait répéter les mots dans son coin, en chuchotant.
A présent que c'était fini, elle s'éclipsa discrètement pour aller voir son précieux champs.

Pattricia

La messe se terminait et l’Évêque présenta des excuses pour ses absences répétées depuis des mois.
La rousse hoche la tête plus par politesse que parce qu'elle est convaincue.
La messe était enfin terminée, la môme au loup donne l'ordre de marche en se levant la première, et après un salut appuyé en direction du religieux, elle entraine la tribu dans son sillage.
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Lucydiane

Lucy se promenait au hasard des rues de Sarlat et tomba inévitablement sur son église. Elle la regarda un moment, le regard plus perdu dans le vide qu'en contemplation de l'architecture. Elle se sentait perdue dans cette ville, seule dans sa vie. Tourmentée par les courriers qu'elle avait reçus, pas en danger, non, pas encore, du moins elle l'esperait.
C'est cette dernière impression qui la poussa à gravir les marches du parvis et à pousser de son épaule la lourde porte de l'édifice. Elle y pénétra lentement. Ces pas, bien qu'ils fussent légers, résonnaient et semblaient se projeter d'un mur à l'autre. Elle choisit le dernier banc et s'y installa. Elle resta pensive de longues minutes. Elle avait été enseignée aux choses de la religion quand elle était au couvent, mais pas baptisée pour autant.
Elle serra les mains l'une contre l'autre, croisa les doigts. Elle l'avait vu faire tant de fois par les nonnes que ce geste était devenu un reflexe. Puis elle pria, de ces prières qu'on lui avait apprises. Elle les récita plus qu'elle ne les prononça. Puis, à la fin elle rajouta.

Très haut, je ne sais pas où je vais, je ne sais pas qui ou quoi m'attend, je ne sais pas dans quelle ville, je ne sais pas si on me veut du bien, ou du mal, mais toi tu le sais. Je t'en supplie Très Haut, je m'en remets à toi et à ta bonté divine. Protège moi, fais moi rencontrer les bonnes personnes, éclaire mon esprit, guide moi sur le chemin que tu as choisi pour moi. Et si ma destinée est de mourir, fais que ce soit pour toi.

Elle resta là encore un long moment, sans penser, sans voir, sans entendre. Puis le résonnement des cloches appelant les fidèles aux vêpres la fit revenir à sa triste réalité. Elle se leva, et reprit le chemin de la sortie, saluant poliment au passage les croyants qui arrivaient déjà.

P27kw

Comme dimanche dernier Lyonis se rendit à l'église pour se préparer pour officier la messe dominicale, il s'installa et attendit les paroissiens.

Pattricia

Un dimanche comme tous les autres, une fois les triplés sustentés, habillés et inspectés, la vindicative avait donné le signal du départ. C'est que le déplacement de la tribu ressemblait un peu à une procession, entre le personnel de maison et la famille elle-même, pas moins d'une douzaine de personnes arrive à l'église Sainte-Lucie.

La maisonnée s'installe et Patt entraine les enfants dans son sillage sur les chaises hautes sur le côté du cœur. Une fois sa progéniture installée, la rousse salue l’Évêque d'une inclinaison de la tête et s'assied à son tour.
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Pattricia

La tribu se met donc à faire tout pareil que l’Évêque, récitant avec sérieux son crédo.

La rousse ne peut s'empêcher de sourire quand elle entend les voix fluettes des triplés réciter avec concentration leur prière...

Mais quand l’Évêque y va de son laïus, la vindicative en elle ne peut s'empêcher de tiquer, c'est que pour donner de son temps, il était plutôt avar le bonhomme.
Elle se demande soudain si l'homme d'église n'est pas du genre "fait ce que je dis mais surtout pas ce que je fais"...
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P27kw

Bien mes enfants, pour finir cette messe, je vais vous inviter tous à communier et à prendre et manger le pain de la réconciliation

Lyonis était heureux que cette messe se soit bien passé, il avait un dernier mot à adresser aux fidèles.

Mes filles, mes fils, pour terminer je voulais vous présenter mes excuses pour mes absences, j'ai eu des soucis de famille et j'ai du aller me recueillir auprès d'eux, je m'en excuse encore.

Je vous remercie de vostre présence et je vous dis à dimanche prochain.
AMEN

HRP: J'avais des soucis de connexion et en plus je suis parti en camp 10 jours donc désolé en tout cas et merci de votre compréhension

P27kw

Lyonis était heureux que chacun mette du sien à réciter la prière, il continua donc la cérémonie

Mes frères, nous devons à présent réciter la prière la plus connue des fidèles le Credo.

Je vais à présent vous présenter une prière faite par Miguaël, archange du don de soi pour se protéger contre la créature sans nom.

Citation:

« Ô Dieu Très-Haut,
Père de l’humanité
Et Toute-Puissance divine,
Ferme mes oreilles
Aux tentations
Et ouvre mes yeux
A l’amour sans fin que tu me donnes,
Que je puisse donner à ceux qui doivent recevoir,
Aimer ceux qui doivent l’être,
En sachant toujours,
Que si je n’étais pas là,
Quelqu’un d’autre serait là pour le faire
Car c’est Toi qui parle par ma bouche
Et qui œuvre par mes mains.
…
Pardonne à mon frère et à tous les autres
Ils ne savent pas ce qu’Ils font. »

Cette prière était en fait une requête au Très-Haut pour se faire pardonner du manque du don de soi chez les hommes. De plus cette prière résume en quelques mots ce qu'est et ce qu'on attend exactement du don de soi. Ce qui était ingénieux pour lui, il faut en effet donner à ceux qui doivent recevoir, en somme ceux qui sont en plus grande difficulté, et aimer ceux qui doivent l'être, on pense en premier lieu aux personnes sans famille ou sans attache.
Ce qui est important de marquer ici avec le don de soi c'est que l'on peut croire que quand on donne on ne reçoit rien en retour mais au contraire, on reçoit encore plus que ce qu'on a reçu par telle ou telle forme.

Kettricken

Ket entra timidement dans l'église et se faufila dans un coin, espérant qu'on ne la verrait pas.
Elle observait les personnes présentes.

P27kw

Lyonis voyait que la salle se remplissait il était à présent temps de commencer la cérémonie.

Mes enfants, je suis heureux de vous voir en ce saint lieu pour la messe dominicale.

Car nous sommes des hommes, nous commettons des péchés à des degrés différents bien entendu, et selon les interprétations de tel ou tel fidèle. Cependant ce qu'il semble important de garder à l'esprit est que chaque écart si petit qu'il soit est important et il est pour cela indéniable de se confesser. Je vous invite donc à le faire tous ensemble.

P27kw

Lyonis arriva en l'église sainte lucie afin de procéder à la messe dominicale, il s'installa tranquilement en attendant les fidèles.

Pattricia

La cloche avait sonné l'appel pour la messe dominical, la tribu n'en n'avait pas cru ses oreilles. Ce fut le branlebas de combat, tout le monde s'était fait beau, et la tribu arrive au complet à l'église Ste- Lucie.

Cela lui faisait drôle, maintenant qu'elle était noble, elle n'était plus censée aller se planquer derrière le pilier près des cierges, fini tout ça.
La tribu s'installe donc sur les sièges les plus confortables et attend sagement le début de la messe...
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Brygh_ailean

Arth n'était pas là pour voir ça. Elle était seule à gravir les quelques marches de l'église. Seule avec les enfants, néanmoins : un Sofiene assez effrayé par l'édifice, un Hadrien très attristé par l'enterrement de ses fourmis.

Grosso modo, il tirait tous les trois une tronche de six pieds de long. C'était vraiment une tête pour viendre à la messe, té ! M'enfin ce matin là, z'avaient que celle là, même pas une de r'change. L'curé avait intérêt à être intéressant, parce que sinon... Sinon, rien, disons que c'était juste pour causer quoi.
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Astorius

la jeune fille s'était relevé et l'avait salué… son embarras était visible… elle se tordait les mains et semblait ne pas savoir sur quelle pied danser…
il était urgent d'agir avant que le gène ne devint trop palpable

Bonjour Ma Fille… vous m'avez dit vouloir vous confesser… venez avec moi…

Il la conduisit vers le confessionnal… deux petits bancs qui se faisaient face, séparées par une une claire voie et isolés du reste de l'église par un rideau… ce qui fait qu'une fois que la personne était entrée dans le confessionnal, personne dans l'église ne pouvait la voir ni l'entendre…

Tenez ma Fille entrez de ce coté et asseyez vous… je vais moi même me mettre de l'autre coté… de ce fait nous pourrons converser sans que personne ne nous écoute…
rassurez vous, rien de ce que vous pourrez dire icelieu ne sortira au grand jour… en fait par mes oreilles, c'est au Très haut que vous vous adressez… parlez sans crainte et sans retenue

Alors quel est donc ce terrible secret dont vous souhaitiez faire part au Très haut ??
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curé de Montpellier… et picétou

Jessienigma

*Sans plus rien dire, elle suivit le Père Astorius vers le confessionnal. C'était une première pour elle et elle écoutait les explications du curé en hochant la tête. Elle se posa sur le banc en essayant de remettre ses idées en place. Elle ne savait pas trop par où commencer.*

J'ai ... Je ne sais pas si je vous l'avais dit mon Père, j'ai été fiancée. On a eu une petite dispute et ça a été rompu, mais... il est en route pour Sarlat et je pense qu'il est toujours décidé à me demander ma main ... Mais ... je...

*Elle soupira longuement, s'éventant de sa main, en proie à une grande chaleur et un malaise presque palpable.*

J'ai ... fait quelque chose de mal ... Par rapport à lui ... Je ... J'ai ... succombé à la tentation ... avec un autre... Je compte lui avouer et j'ignore s'il me pardonnera ... Je ne sais pas ... si je peux faire autre chose par rapport à ce que j'ai fait. Je m'en veux ... Par rapport à lui ... à eux d'ailleurs ... Je ne leur veux aucun mal ...
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Jessienigma

*La jeune fille était bien mal à l'aise en se rendant à l’Église Sainte-Lucie pour y retrouver le Père Astorius. Le lieu lui semblait toujours tellement solennel qu'elle en avait presque peur, mais en même temps, elle s'y sentait un peu comme chez elle. C'était quelque chose d'assez étrange et un sentiment nouveau pour la mioche.

Elle entra dans les lieux avec ce mélange de fascination et de peur caractéristique, avec une boule au ventre de ce qu'elle avait à faire. Le Père Astorius n'étant pas encore là, elle en profita pour s'avancer dans l’Église et remettre une bougie pour Monsieur Thomas d'Azayes et Messire Philippe de Plantagenêt cette fois encore, s'agenouillant à même le carrelage pour prier pour les deux défunts hommes.*
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Astorius

Il avait reçu une missive de la part d'une jeune demoiselle désirant se confesser d'une faute qu'elle disait avoir commise… Le barbu l'avait enjoint de se rendre à l'Eglise afin qu'il l'entende en confession…
D'un pas qui se voulait vif, il se rendit donc à la maison du Très Haut. La fraicheur qui y rêgnait faisait contraste avec le temps lourd et moite de dehors…
Il referma la porte avec soin et s'avança dans l'allée. De loin il apreçut une jeune fille agenouillée et qui semblait prier…
Il s'arrêta donc et attendit qu'elle en ai fini de sa conversation avec le Très haut
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curé de Montpellier… et picétou

Jessienigma

*Elle avait entendu le lourd battant de la porte se refermer et avait laissé passer quelques instants avant de se relever, continuant sa prière pour les deux hommes avant de se remettre debout pour s'approcher de l'homme d’Église. Elle le salua d'une courbette, manifestement très mal à l'aise et gauche.*

Bonjour Mon Père... et merci d'avoir répondu si prestement à ma missive.

*Elle avait pris une superbe couleur pivoine et se triturait les mains, ne sachant pas trop ce qu'elle devait faire. ils n'allaient tout de même pas rester là au beau milieu de l’Église ? C'était déjà bien assez difficile pour la jeune fille que pour risquer qu'une oreille trop curieuse puisse risquer de les entendre. Elle regarda le vieil homme avec un regard de détresse, prenant une grande respiration avant de lâcher très vite, comme si sa vie en dépendait...*

Jesaispasdutoutcommentjedoisfaire ...
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Una_agnes

Je souriais, plus par malaise que par conviction de devoir sourire. J'étais un peu perdue. J'étais toujours un peu perdue.

Je voudrais être confirmée dans le baptême, mon père... et pour l'instant, hormis le convent où je vis et le lac où je pêche, je ne connais pas grand lieu où nous pourrions discuter...

J'hésitais à nouveau.

Etes-vous péripatéticien ?
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Astorius

La jeune fille semblait un peu perdu… pour sa part, il était un peu confus d'avoir oublié pourquoi elle lui avait écrit.
heureusement elle ne tarda pas à lui rafraichir la mémoire…

la question qui suivit ne manqua pas de l'étonner…

Vous me demandez si je suis parépatéticien… je serais orgueilleux de l'affirmer… je me contente d'être aristotélicien…
mais si par contre vous désirez que l'on chemine ensemble pour parler, je suis prêt… on pourrait faire le tour du lac, peut être pourriez vous m'indiquer en même temps où sont les coins où il faut pêcher… ?
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curé de Montpellier… et picétou

Jessienigma

*Elle écoutait avec attention, buvant les paroles du Père Astorius, essayant de suivre tout ce qu'il disait. C'était la première fois de sa vie qu'elle entendait le Credo et le Confietor. Si elle n'avait pu les réciter avec tout un chacun, ne les connaissant pas, elle en avait écouté chaque mot, émue et honteuse à la fois.

Elle rouvrit les yeux, se rendant compte que l'église n'était pas particulièrement peuplée mais ça ne l'étonnait pas particulièrement au vu des habitants qu'elle n'avait jamais entendu parler de religion pour la plupart et ce n'était pourtant pas faute d'avoir tenté d'en savoir plus sur le sujet.

Elle avait écouté la lecture du Livre des Vertus avec respect et attention. Elle se sentait petite et ignorante, honteuse aussi de mettre les pieds dans une église pour la première fois. Elle avait pris une superbe couleur pivoine et avait les larmes aux yeux et elle s'était penchée un peu plus en avant, cachant ses joues rouges de sa longue chevelure et son émotion.

Elle laissa passer un moment avant de se lever pour aller saluer le curé et Una, mais les voyant en grande conversation, elle préféra ne pas déranger et sortir discrètement des lieux pour aller réfléchir à ce sermon tout son saoul au pied d'un arbre tout proche.*
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Una_agnes

La messe était dite. Je me levai pour aller communier. En fait, je ne savais pas si j'y avais le droit. En fait, je n'allais pas communier vraiment. J'allais juste voir le prélat. Arrivée près de l'autel, je m'inclinai.
Bonjorn, mon père. Je suis Una. Nous nous sommes écrits... J'aimerais vous voir après l'office, en effet.
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Astorius

La jeune fille qui semblait si émue lors de son sermon, s'avança vers lui…

Citation:

Bonjorn, mon père. Je suis Una. Nous nous sommes écrits... J'aimerais vous voir après l'office, en effet.

Oh, bonjour Ma Fille… oui oui je me souviens… même si… euh… je ne me souviens plus très bien de l'objet de cette correspondance… excusez moi… le grand âge certainement…

si cela vous convient, nous pourrions discourir dans un endroit un peu moins sombre qu'icelieu…
mais je ne connais pas trop Sarlat… dites moi où vous voulez que l'on se retrouve…
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curé de Montpellier… et picétou

Astorius

son sermon avait touché, semble t il, certaines personnes… il aperçu, non loin de Bryn, une jeune fille, le visage inondé de larmes…
il sourit à tout l'auditoire avant d'enchainer…

et quelle illustration de ce qui doit nous unir que le partage du pain et du vin dans l'amitié aristotélicienne…
venez Mes Amis pour partager ce moment de communion…

laissant les personnes s'approcher, il ajouta enfin…

je suis à votre disposition si vous avez quelque question concernant notre religion…
que le Très Haut vous accompagne dans la paix et la joie…
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curé de Montpellier… et picétou

Una_agnes

J'entrai essoufflée. Ce n'était pas le diaphane évêque qui officiait mais un homme d'âge mûr, au sourire accueillant. La commissure de mes lèvres se releva naturellement rien qu'à le regarder. Je rejoignais le banc de la famille discrètement en l'écoutant attentivement : "Astorius"... c'était donc lui ! Je crois que mon sourire s'élargit encore plus. Il était vieux et les vieux ne sont pas un danger. J'entamai le confiteor, confiante :

Tha mi ag aideachadh do Dhia uile-chumhachdach, do na Naoimh uile, agus dhùibhse,`Athair,
Gu’n do pheacaich mi gu trom le m’smoaintean, le m’ bhriathran, is lem’ ghniomhannan, le m’ choire fhéin, le m’ mhór choire fhéin.

Lorsque je relevai la tête, ce fût pour poursuivre avec le credo puis vint l'instant du sermon : L'Amour du prochain... l'Amour inconditionnel pour toutes les créatures. Chaque mot me brûla, là, quelque part, dans ma poitrine. Je sentis mes larmes glisser sur mes joues mais je ne les essuyai pas de crainte d'attirer l'attention. Serais-je jamais capable d'aimer comme le Tout Puissant savait le faire ? Serais-je un seul jour capable d'aimer... tout simplement ? A part Lui, qui pourrait m'aimer, moi ?
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Astorius

après que tous eussent conscienceusement récité le credo, le Barbu s'avança vers le lutrin ou reposait le livre des vertus…
il en feuilleta les pages jusqu'à parvenir à l'extrait qu'il avait choisi…

d'une voix douce, il reprit la parole…

Ecoutons la réponse d'Oane au Très Haut lorsque celui ci, ayant réuni toutes les espèces de la Creation, leur demanda…

Citation:

“Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie?”

Il aurait bien pris une voix plus caverneuse pour parler comme il imaginait que le Très Haut s'exprimait mais il n'osa pas…

voici donc la réponse d'Oane

d'une voix plus posée et plus forte, il commença la lecture…

Citation:

“Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

Sa lecture terminée, il fit une petite pause pour regarder chaque membre de la communauté ici présente puis reprit…

Nous sommes nés de l'Amour du Très Haut. Notre vie est issue de ce don du créateur. Depuis notre enfance, il veille sur nous. Comme les parents veillent sur leurs enfants. Lorsque que nous décidons de dire : Dieu je t’aime car tu as veillé sur moi durant tant d’années, et je t’aimerai car tu seras continuellement auprès de moi, c’est que nous avons décidé de rejoindre et de reconnaître la communauté des enfants de dieu . L'Eglise est notre maison. L’église est la maison de l’amour et de la tolérance. Nous devons chaque jours penser à nos soeurs et nos frères et les aimer.
comment me direz vous ?
Aimer c’est partager. Partageons ce qui est illusoire, comme l’argent. Un ou deux écus pour aider un pauvre estt une belle preuve d’amour.
mais partageons également nos sentiments… ouvrons nous aux autres…
la perte de ces valeurs, la perte de cet amour nous fera revenir à un chemin sans lumière et sans espoir.
Pour éviter cette déchéance nous devons dire oui au Très Haut. Nous devons rentrer dans sa lumière, en se faisant baptiser et en venant à l’église régulièrement. Et surtout en répandant les valeurs d’amour et de partage qu’il nous enseigne. Car n'oubliez pas que l'amour et la seule richesse qui ne peut nous être volée, elle est en nous et pour toujours.
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curé de Montpellier… et picétou

Arthanagor

Réconciliation,…pénitence…Les mots résonnaient encore dans sa tête
Tiens un peu comme les cloches qu’il avait entendu tout a l’heure. Les cloches ?
Y’a de quoi se cogne la tête contre les madriers de la forge...On est Dimanche, c’est la messe.
- Ah merduuumm !!! dit-il en défaisant son tablier de cuir…J’savais que j’oubliais un truc…
Le temps de traverser jusqu’au ponton de la ville de courir jusque sur le parvis….désert?!

Il regarde la lourde porte dont un des battants est ouvert et peste intérieurement. Gagné …Il est en retard, l’office est commencer. Il grimpe les quelques marches et entre …
Toujours aussi lumineux cet endroit. Il voit que c’est Astorius qui joue les maitres de cérémonie…Une bonne chose qu’il soit venu alors, même en retard …Il arrive juste avant le Confiteor, quand il prononce : « …nous repentir de toutes ces mauvaises choses qui se trouve en nous.. »
- J’ai choisi mon jour… c’est pas possible…murmure-t-il en se posant sur le premier banc de la nef a sa portée…..
Puis, s ‘efforçant de se concentrer, il récite le confiteor….Etrange comme ce nom lui fait penser soudain a la liqueur de groseille que la grande lui a fait goûter l’autre matin….et enchaine a l’invitation, par le credo :

Hmhmhmhhmhmhmhmmhuissant,
Hhmhhmhmhmmhmhhmha Terre,
Gnéhhmhhmhmhhmhmhhmhradis,
gnmhmhmhmhhmhhmhhm la mort.
Hmhmhmhhmhmhhmhhmhprophète,
lhmhhmhhmhhmhhmhmhmhaetis,
Hhmhmhhmhhmhh la sagesse
Hmhmhmhmhommes égarés.
GnmnmnmnmnmnmnmnChristos,
GnmgngmngmngmngmngmnGiosep.
GngmgnmgnmgnmgmnheminduParadis.
GnagnagnagnagnagnagnagnousPonce,
Gnagnagnagnagnagnagnnous sauver.
Gnagnagnagnagnagnagnagnagn Très-Haut.
Hmnmnmnmnmn Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle,……AMEN !!
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Brygh_ailean

Arrivée clopin-clopant sur le parvis.

Bon jorn, mon frère, enchanté de vous voir ici. Vous avez trouvé les clés du revestuaire ?

De s'incliner pour embrasser la joue du barbu.

Je m'installe et j'ai hâte de vous écouter... Pour une fois que je vais me taire...

Sourire de circonstance, c'est à dire de bonheur de voir Astorius à nouveau officier.
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Astorius

Tout le monde savait pris place sur les bancs de l'Eglise… il était temps de commencer…
un peu bizarre de voir des têtes inconnues se précipiter à l'église… un peu amusant de voir aussi la surprise des gens en découvrant le visage de leur curé d'un jour…
Un grand sourire à l'arrivée de la Grande… qui semblait une nouvelle fois, avoir fait des folies de son corps…

Bonjour Ma Soeur, je suis heureux moi aussi d'être là aujourd'hui…

Il remonta d'un pas décidé l'allée centrale, s'agenouilla un bref instant devant l'autel avant de se retourner et de faire face à son auditoire…

Mes Biens chers Soeurs, mes biens chers Frères
vous vous étonnez sans doute de voir un nouveau venu officier en ce jour dominical dans votre Eglise…
Je suis le Père Astorius, curé de l'Eglise Saint Front à Périgueux… je suis également vicaire diocésain et, étant de passage dans votre beau village, j'ai pris la liberté d'y célébrer la messe… j'imagine, vous voyant nombreux icelieu, que vous ne m'en tiendrez pas rigueur…
alors aujourd'hui, je vous parlerai de l’Amour, qui est et doit être le pilier de notre foi. De toute la beauté de ce geste que nous devons nous imposer en tant qu’Aristotélicien et Aristotélicienne.
Mais avant de continuer nous allons nous repentir de toutes ces mauvaises choses qui se trouvent en nous, car nous ne pouvons recevoir de saintes paroles ainsi souillées.
Récitons tous ensemble le Confiteor…

il attendit un instant que tous fasses la paix avec sa conscience et le Très Haut puis il reprit…

Nous allons maintenant réciter le Crédo, pilier de notre foy commune…
Je vous prie d'inclure dans vos desseins de prières tous ceux qui souffrent et tous ceux que le Très Haut à rappelé à lui

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curé de Montpellier… et picétou

Emma_de_lignareix

Elle avait entendu les cloches sonner, curieuse elle s'était rendue à l'église et resta un moment sur la porte face au visage nouveau qui lui se trouvait là. Elle n'aimait pas les changements mais peut-être que celui-là on pourrait lui poser des questions et peut-être même qu'elle aurait des réponses ! Ça ce serait vraiment bien et ce serait presque un petit miracle.

Emma se dirigea vers un siège, se signa et s'installa prête à attendre que cela commence, que cela finisse et qu'elle puisse choper le curé.

Jessienigma

*Elle était si discrète dans son petit coin que le curé ne semblait pas l'avoir repérée et elle sursauta elle-même lorsqu'elle entendit les cloches carillonner. Elle resta encore là un moment avant de se glisser sur un siège sans plus de manière, curieuse d'assister à sa première messe, et pressée à la fois de parler au curé. Peut-être même s'agissait-il de celui dont lui avait parlé Brygh.

Elle ferma les yeux et ouvrir grand ses oreilles, pensant encore à Monsieur d'Azayes et à Messire Philippe.*
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Lili_la_corneille

[le quatorzième jour de juin]

Ecrasée du soleil ardent qui avait remplacé les pluies diluviennes, la jeune fille avait trop chaud sous sa cape de voyage. Pourtant, elle ne l'ôtait pas, non plus que sa capuche qui cachait ses cheveux noirs emmêlés d'un voyage nocturne.
Le visage fermé, elle allongeait le pas vers la petite église de Sarlat. Deux mois s'étaient écoulés depuis sa dernière visite, le soir où elle quittait la ville pensant y revenir au plus tôt.

La porte grinça moins qu'à Bergerac, sans doute plus de fidèles, peut-être même un prêtre... Elle fut toutefois heureuse de constater qu'en ce jeudi ensoleillé, personne ne songeait à se rendre à l'église.

Traversant la pénombre vers l'autel de pierre, elle se découvrit la tête et perçut encore plus vivement la fraicheur du lieu . Epuisée soudainement, elle dut s'asseoir sur un banc réservé à un notable de la ville... sourire fugace en pensant à quel point cela pourrait déplaire.

... puis elle leva les yeux vers la lumière traversant un vitrail et se mit à prier.

Très-Haut, prends soin de lui... toi seul peut le faire, il ne l'accepte de personne.

Ses yeux fatigués s'emplirent lentement de larmes, elle ne les retint pas.

Très-Haut, épargne-lui la souffrance... il se meurt...

Un mouvement vif pour s'essuyer les joues, Lili se leva et fit le chemin inverse pour déboucher dans la clarté éblouissante du parvis.
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Jessienigma

[Premier juillet 1460, après un passage à la mine]

*Elle avait passé une trop longue soirée et c'était encore peu dire. Une longue discussion, un bal, puis la comptabilisation de ce qui avait été déniché dans les galeries de la mine durant la semaine... Elle avait cependant enfilé ses braies et sa chemise, propres et nettes, pour se rendre à l'église ce matin-là. Elle n'avait toujours pas pu faire sa pastorale et ne savait pas vraiment prier, ne savait trop comment s'adresser au Très-Haut, mais elle laisserait parler son coeur. Elle prit deux bougies et vint s'agenouiller en plantant les deux cierges, se recueillant en restant à genou sur le sol.*

Très-Haut, la vie a remis entre tes mains tes serviteurs Monsieur Thomas d'Azayes et Messire Philippe de Plantagenêt. Accueille les auprès de toi comme tes fidèles et zélés servants.

Veille également sur Messires Zolgan et William qui s'apprêtent à partir en voyage, sur la jeune Eilidh qui a perdu sa maman et sur mon cher ami Ademar qui oeuvre pour son comté et pour toi.
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Astorius

Puisqu'il était de passage à Sarlat, il lui était venu l'idée de donner une petite messe… drole d'envie pour celui qui n'en donnait plus depuis quelques temps à Périgueux…
Mais bon il faut croire que l'attrait de la nouveauté (et d'un nouveau public) nous pousse à faire de droles de choses…
Il entra dans Sainte Lucie qui semblait bien déserte… s'agenouillant un instant devant l'autel, il se recueillit avec respect avant de faire un petit tour de l'Eglise… tout semblait en ordre…
Il ne lui restait plus qu'à faire sonner les cloches pour appeler les fidèles à la messe…

dong… dong… dong… DONG

Il se plaça ensuite sur le parvis pour attendre les fidèles, en espèrant qu'ils fussent nombreux… ça lui changerait de Périgueux…
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curé de Montpellier… et picétou

P27kw

Lyonis était heureux que chacun mette du sien, il prit alors son livre des vertus et reprit la parole.

Mes enfants, contrairement à traditionnellement je ne vais pas vous lire une partie du Livre des vertus, je souhaiterais savoir ce que vous en connaissez justement de ce livre, donc je vous écoute, je n'attends pas une partie complète, mais des idées ou des concepts que vous connaissez.

Emma_de_lignareix

Un silence pesant s'était abattu sur l'église. On disait l'armée la "Grande muette" mais là ... c'était pire que ce qu'elle avait jamais entendu ou pas entendu d'ailleurs. Fallait dire que l'évêque n'y allait pas de main morte, après des mois sans cérémonie il décidait tout d'un coup de changer la tradition et de poser des questions en plein office, ça avait de quoi déconcerter quand même.

La jeune fille releva la tête, regardant autour d'elle pour savoir qui allait se lancer. Ne voyant personne le faire, elle décida de sauter à l'eau.

Il parle de beaucoup de choses le livre des vertus. Il parle de l'importance de l'amour dans notre vie, nous aimer nous-même mais aussi et surtout nous aimer les uns, les autres. Il dit que nous sommes tous les enfants de l'Homme en Haut. Que notre vie sur terre n'est qu'un passage pour le rejoindre. Qu'il faut savoir faire preuve de compréhension et pardonner aux personnes qui nous ont porté offense. Qu'il faut faire preuve d'humilité aussi. Et encore d'un tas d'autres choses.

Arthanagor

Etrange sentiment au moment de réciter le credo.
Un peu s’il parlait une langue étrangère sans l’avoir apprise…le manque de pratique surement. Sa dernière prière au Très Haut remontait a l’Automne dernier, dans un champ aux environ de La Tremouille, et ressemblait certainement pas a un crédo, mais c’était bien une prière.

L’Ecossais ferme les yeux et murmure le credo original. Celui que Poupounet s’est évertuée à lui faire entrer dans le crâne durant de longues semaines…

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de … erf, c’est quoi déjà leurs noms ?, ah oui ! ....Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

….AMEN

Arth rouvre les yeux, content d’avoir réussi à faire ressortir de sa mémoire quelque chose qu’il croyait avoir oublié…
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P27kw

Il était à présent de réciter le Credo, la prière la plus connue des paroissiens.

Mes enfants, je vous invite à présent à réciter tous ensemble le Credo, nostre chant sacré.

Code:

[img]http://img100.imageshack.us/img100/7923/ban42gsw6.gif[/img]

P27kw

Lyonis était heureux de voir autant de paroissiens dans l'église sainte-lucie, il était temps de commencer la messe

Mes frères, mes soeurs, je suis heureux de vous voir si nombreux pour cette nouvelle messe dominicale.

Nous allons donc commencer cette messe par se confesser mutuellement en récitant cette prière.

Code:

[IMG]http://img543.imageshack.us/img543/8808/confession.png[/IMG]

Audrick

Ce qu'il y avait de bien avec les fins de semaine c'est qu'on pouvait se reposer, profiter un peu du moment comme lors d'une trêve dominicale. Sauf quand sa jumelle entrait dans la chambre et se mettait à parler sans discontinuer. Audrick haussa un sourcil et leva une paupière en l'entendant parler de certificat et de souci. Les deux dans la même phrase ne pouvaient être de bonne augure. Pour la connaitre presque autant qu'elle-même, il savait qu'Emma ne le laisserait pas tranquille tant qu'il ne se serait pas levé et qu'il ne l'aurait pas suivi à l'église. Ce qu'il fit en l'écoutant lui parler de ses journées et des différents travaux qu'elle avait à faire. Elle semblait d'humeur bavarde, faisant les questions et les réponses, alignant les mots comme d'autres alignent les coups et ça lui convenait tout à fait. Il n'était pas du genre contrariant, surtout avec elle. Pourtant il leur faudrait bien parler du seul sujet qu'elle évitait soigneusement depuis quelques jours, William. L'arrivée à l'église ne lui permis pas de le faire, ils entrèrent, se signèrent et s'installèrent dans un coin. Le jeune homme récita sa confession à voix basse.

Emma_de_lignareix

Quand il y avait une messe, fallait aller à l'église ! Profiter de l'occasion, c'était pas tous les jours quand même. La jeune sauvageonne entra dans la chambre et secoua son frère.

Allez ! Hop ! Debout ! On doit y aller. Les cloches sonnent, faut se bouger !

Tournant dans tous les sens, elle attendait qu'il se lève tout en continuant de discuter probablement toute seul à voir le peu de réaction de son "autre".

Puis tu sais, il va falloir qu'on parler avec l'évêque parce qu'on a un souci avec nos certificats de baptême. Parait qu'ils ont pas été enregistrés. On peut pas laisser ça comme ça. Puis moi j'irai à la mine parce que la mine, ça donne bonne mine. Sauf qu'en fait, franchement ça donne pas si bonne mine que ça puisqu'on est enfermé dedans et pas à l'extérieur comme à la carrière. On est tout blanc. Mais faut y aller parce que c'est bon pour le Comté et ce qui est bon pour le Comté ben c'est bon pour ses habitants. Dis ? Tu m'écoutes ?

Manifestement pas trop ... tant pis, il se lève et c'est déjà ça. Ils filent rapidement vers Sainte Lucie, entrent en se signant et vont s'installer dans un coin.

Una_agnes

La cloche avait sonné, je n'étais pas totalement folle, si ?

Mes soeurs ! Messe à Sainte Lucie, tout le monde au parloir ! Nous partons dans deux minutes.

Grognement, mécontement, j'entends : « Mais ma soeur, nous venons de célébrer la messe dans notre chapelle, on va pas y retourner ? » Elles ont raison. Je me tourne vers la mère-prière.

Ma soeur, puis-je y assister ?

Le hochement de tête m'a déjà propulsé jusqu'à l'ordinaire, où j'évacue ma corvée : essuyer vingt écuelles en un tour de main. Les marches filent sous mes pieds, les pavés mal ajustés du parvis, la terre battue de la rue. J'arrive devant l'église, la foule ne se rue pas à l'intérieur. C'est même étonnant de silence et de vide.

J'entre et je suis surprise de la beauté des lieux.
J'entre et je me sens transportée dans cette communion qui s'impose à moi.
J'entre et je vois mère et père, et je suis heureuse comme une enfant.
J'entre et je m'asseois. Le Très Haut protège les MacFadyen. Quelque part, il nous aime comme nous l'aimons.
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Arthanagor

C’était écrit sur la lettre « ….devra participé régulièrement aux messes… »
Et puis il fallait bien commencer un jour, …ou plutôt, tout est un éternel recommencement.
Il traversa la place, fendant la foule qui se pressait devant les étales de marchands de toutes sortes et arriva sur le parvis.
Il leva les yeux devant la façade de l’édifice. Depuis combien de temps n’était-il pas rentré dans une église ?...il chercha dans sa mémoire : …depuis la Bourgogne ? Ça remontait à si loin ? …la vache !!

Il poussa doucement la lourde porte sculptée de chêne.
La pénombre de l’endroit le surpris malgré la lumière que filtraient les vitraux…léger manque d’habitude. La porte claqua derrière lui : Raté pour la discrétion…
Ses yeux s’accoutumèrent vite a l’ambiance et il remonta doucement la nef…peu de personnes étaient présentes encore. Surement entrain de prendre des forces dans les tavernes de la ville.
Le visage de l’Highlander se fendit d’un sourire lorsqu’il reconnu la silhouette de la Sylphide assise près de l’autel.

Arth hâte le pas pour la rejoindre, se fraye un chemin entre les prie-Dieu et autres pose-fesses ecclésiastiques mis a disposition des fidèles et prend place a ses cotés, attendant pieusement le début de l’office….
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Thulr

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En affaire en France.
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Handel i Frankrike nå.

IRL Problem. Veldig opptatt.

P27kw

Lyonis avait préparé une affiche pour la reprise des messes, il espérait que ce renouveau amènerait du monde.

Citation:

Mes enfants,

Dès ce Dimanche 3 Juin, la Messe Dominicale reprendra en l'Eglise Sainte Lucie, je vous y attendrais pour le début de la messe à 10h.

Qu'Aristote vous guide,
Mgr Lyonis

P27kw

Comme annoncé c'était le jour de la messe, Lyonis se rendit donc dans l'église afin de préparer ses affaires et d'attendre les paroissiens.

Brygh_ailean

Les cloches n'avaient pas encore sonné mais le mauvais temps dans la nuit avait fait se coucher la brune escote fort tard, se lever fort tôt. Bientôt ils allaient devoir quitter Sarlat pour cette pénitence que l'église avait choisi de leur imposer.

Elle entra donc dans l'église, alla se poster devant près de l'autel pour se signaler, puis pris une chayère sur le côté comme elle en avait l'habitude.
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Charles_henry.

Will vint a la messe, histoire de se confesser avant le baptême, c'est qu'il en avait des choses a se faire pardonner. Il entra, salua l'évêque puis d'aller s'installer et prier.

P27kw

Lyonis revenait juste de retraite qu'il retourna dans une église et par n'importe laquelle, l'église de sarlat, elle lui avait manqué, mais elle était malheuresement bien vide, même poussiéreuse, il se dit qu'il faudra remettre de l'ordre dans tout cela et pas qu'à Sarlat.

Il s'agit alors sur un banc puis ferma les yeux et médita.

Lili_la_corneille

Poussant la lourde porte, Lili entra dans l'église désertée à cette heure. Longeant les travées, elle s'approcha de l'autel où brûlait un cierge à la flamme vacillante.

Les mains à plat sur la pierre froide, la jeune fille leva les yeux vers la lumière traversant les vitraux et murmura Mais où étais-tu ?Où étais-tu ?

Le froid de la pierre s'insinuait dans le corps de la pauvresse alors qu'elle maintenait ses mains glacées sur l'autel.
Les yeux fermés désormais, livrée au tumulte de son âme, Lili murmurait d'autres paroles inaudibles.

Un grincement de porte, des claquements de bottes sur le pavage... la gueuse quitta rapidement le choeur et fila par un bas-côté évitant de croiser le nouvel entrant.
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Brygh_ailean

Cela fait une éternité que je n'avais pas mis les pieds dans une église, à Ste Lucie plus précisément. Et pourtant c'est ici que j'ai été baptisée. En même temps, aucune raison de venir de si loin, quand l'office se déroule chaque dimanche dans sa propre communauté. Mais tout de même. J'ai besoin là, instamment de prier. J'aurais même besoin de me confesser. Mais comme d'habitude, il n'y a pas de curé, ni de diacre, ni même un sacristain... La dèche. Alors je vais me contenter de réciter... tout haut, en plus. Je ne risque pas de déranger.

Tha mi ag aideachadh do Dhia uile-chumhachdach, Do na Naoimh uile, agus dhùibhse,`Athair, Gu’n do pheacaich mi gu trom le m’smoaintean, Le m’ bhriathran, is lem’ ghniomhannan, Le m’ choire fhéin, le m’ mhór choire fhéin. Air an aobhar sin tha mi a’ guidhe Air na Naoimh uile, agus oirbhse ‘Athair Ùirnuigh a dheanamh ris an Tighearna ar Dia air mo shon.¹

¹ Confiteor aristotélicien en gaëlique d'écosse.
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Carmilla13

La rousse n'était pas particulièrement croyante. Cela venait peut-être des quolibets et autres moqueries qu'elle avait dû subir étant enfant à cause de la couleur de ses cheveux, peut-être aussi du fait qu'elle aimait voir les choses de manière concrète, peut-être de tout autre chose. Pourtant ce matin-là elle se rendit à l'église qui semblait avait besoin d'un bon coup de renouveau. Ayant apporté seaux et linge, elle se mit à l'ouvrage pour un bon nettoyage de printemps.

--Arthur.

Sa mère lui avait raconté la fête de la Pâque. Le premier dimanche qui suivait la pleine lune après l'équinoxe du printemps.
Elle lui avait dit, fête de l'espoir , du renouveau, du triomphe de la liberté.

Elle lui avait dit, aussi que les cloches sonneraient à la volée ce jour là.

C'est pourquoi le louveteau , se hisse ce matin, sur la pointe des pieds, pour pousser la lourde porte de l'église.

Pieds nus parce qu'il a quitté le campement en douce pour venir ici. Il voulait vérifier si sa mère avait dit vrai.
Son chat noir, sur les talons, il traverse l'allée centrale.

Et le voici devant l'autel,un instant songeur.
Il n'appelle plus Aristote. Ce gredin ne lui répond jamais.

Mais il se ballade un instant, regard levé sur la lumière que diffusent les vitraux et soudain..............

Les cloches se mettent à sonner.

Aucun doute, Maman a toujours raison, pour sur......

Thulr

Philippe de Plantagenêt s'en vint à l'église qu'il n'avoyt jamais encor vue exactement en son intérieur que depuys les rangs du fond. Il traversa la nef et s'installa sur un banc dans une des chapelles rayonnantes enveloppé de sa longue cape noyre quy le se faisoyt fondre dans l'édifice sainct où peu de lumière passoyt. Il se mit à réfléchir enfin en un endroict où le calme estoyt de rigueur.

Il resta une heure, peut-estre deux, voire plus ; il n'avoyt plus aucune notion du temps.
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Neige_

Arrivant a Sarlat Neige vit le clocher de l'église , tout naturellement elle si dirigea d'un bon pas .
Poussant la lourde porte en bois elle pénétra dans ce lieu qu'elle affectait tant , c'était son moyen a elle de ce faire pardonner tout ses péchés .
Elle se signa , puis traversant la Nef se rapprocha de l'autel , y alluma un cierge .
S'agenouillant sur le prie-dieu les mains jointes ,elle récita son credo , puis remercia pour ses bonnes œuvres , les âmes charitables qu'elle croisait sur son chemin ...
Elle se signa tout en se relevant , puis sortie de l'enceinte .

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Antinea

Deux heures étaient passées ou Anti avait pu un peu se calmer et etre apaisée par la sanctitude de ce lieu paisible...Elle glissa discrètement une fleur d epavot sous sa langue poru combattreles afres d ela douleur.....

Puis,ayant fais une dernière prière,elle prit ses béquilles,claudqua avec le plus de silence possible vers le tronc du pauvre et y déposa quelques écus,alluma des bougies pour tout ceux et celles à qui elle pensait,et prit la direction de la sortie,tnetant d efiar ele moindr ebruit possible avec ses fichues béquilles.....

Elle cligna,un onstnat de syeux sous l'effet du soleil,puis prabattant sa capuche pris la direction ou elle aviat laissé son cheval pour quitter ce groupe et reparitr vers Castillon,toute seule,demandant à Aristote de l'iader e tla guider en le voyagge du retour.......

Amèrement déçue,elleclaudiqua vers Artaban,et l'enfourcha en se mordant la langue de douleur et d'une amère déception de ocnstater qu'ne fois encore,la cruche et la crétine de service,c'était elle.......

Doucement,elle guida Artaban vers la tavou Clayd était allé l'autre nuit,pour tenter d ele voir une dernière fois et lui dire qu'elle repartait avec ou sans lui....

Jetant un dernier oeil à l'église,elle se mandait pourquoi chez elle ,elle ressentait tant de choses dans son église et que dans celle ci,rien,aucune sensation,rien de rien....Chassant ces droles d'interrogations,elle prit ,pourla derniere fois la direction de la tav,et ensuite entzmer le voyage de retour,ne comptant s'arreter qu'une fois arrivé chez elle,à Castillon,parmis le sisens qui lui manquaient tant......

Antinea

Anti arriva en claudiquant sur ses béquilles dans le suel lieu ou,hormis les bras de son Amour,elle se savait protégée........

Elle avia tlaissé un délai de deux heures àson Amour,et,sous le froid soleil hivernal,pénétra dans l'église ppour prier.....

Elle se signa,et tentant de ne pas faire de bruit avec ses béquilles,prit place sur le premier banc à sa portée,se mordant les lèvres au sang pourne pas hurler d edouleur...Elle étendit sa jambe doulouruese et blessée,ferma un instant les yeux sous la grosse vague de souffrance qui l'envahissait...

Elle joignit les mains et posa son front fievreux...Et commenca aà prier pour tout ceux et celles présents en son coeur,ceux et celles qu'elle aviat croisé en caserne et qu'elle aviat appris à apprécier,meme fugacement,pour otut ceux et celles qui étaient dans la peine....Pour le frère de son Amie Love....,mort subitemment dans la nuit,pour l'Ami de Love...,Cerberus affligé par la perte de son Ami........

Elle récita le crédo qu'elle aviat revisité,car décidemment,elle n'arrivait pas à le retenir en son entier ce bon vieux crédo......Elle pria pour sonClaydou qu'elle aimait tant et bien plus,pour tout ses Amis présnets ici.......

Anti releva le visage,rouge de fievre,et porta son regard fievreux sur le choeur de l'église,fermant le syeux,elle se laissa aller à la paisibilité de ce sacrum sanctum,et repensa aux paroles du médicastre sur sa blessure....l lui avia tfait le nécéssaire pour le voyage de retour en Castillon,ensuite,chez elle,elle ferait le reste.......Et prendrais le repos prescrit jusuq'au 22,date ouelle ré integrerais enfin la caserne et ses cheres fonctiosn qui lui manquaient tant.....

Elle réfléchit à l'negagement de son futur Baptème qu'elle attendait avec tant d'impatience et à ce qu'elle ferait en le futur grace à ce Bapteme.

Anti se perdit en la contemplation des vitraux...Mais elle ne ressentait pas ce que lui apportait son église à Castillon.........Elle referma sesyeux fievreux et respira un peu plus fort pour éviter de tomber dansles limbes sous l'attaque de l'immense douleur fulgurante,elle recommença à prier,tant de personnes iamées loin d'elle,sur le front,sa Sherynne,Bouldebois,Patt qu'elle appréciait grandemmetn bien qu'elle ne l'a connaisse quefort peu,le fils de Gro bienmal en point,totu ses AMis fortbienconnu ou peu,et elle,quiétaità la caserne,bien protégée et ne pouvant pas les iader,juste par des prières.Elle fulminait contre sa propre bêtise de cette blessure stupide quil'empechait d'integrer un moment la COPA pour aller,elle aussi défendre son Comté et rejoindre ses Amis..Et maintennat,avec ce que lui aviat id sle médicastre,ses espoirs s'amenuisaient d'integrer la COPA ou n'importe quelle Sancte Armée apres son Bapteme.

Anti se perdi dans ses prières,se raccrochant au lieu ,à Aristote et les prières pour ne pas sombrer dans l'évanouissement sous les assauts trop répétés de ces fichues douleurs......Elle serrait les dents et se mordiat les lèvres au sang pour ne pas hurler et violer le silence sacré de ce lieu saint...........

Pattricia

Une fois ses retrouvailles au lac effectuées, la vindicative avait naturellement pris le chemin de Sainte-Lucie. Le village se réveille doucement, recouvert de son manteau hivernal, seuls les pas de porte sont déneigés. Le ciel avait été clair toute la nuit, se nappant d'étoile et d'un lumineux clair de lune, le jour lui rend la pareil, le toit du monde est d'azur et les rayons du soleil essayent de réchauffer timidement la température glaciale environnante. Les seuls nuages apparents sont composés de la fumée des cheminées trônant sur les toit des maisons disparates, et la neige commence à fondre, rendant le passage dans les ruelles périlleux, un pique de glace risquant à tout instant de choir du bord des toits.

Patt ne s'en formalise pas, elle a depuis longtemps l'habitude de jongler avec les chutes de neige et de glace tombant des branches des arbres lorsqu'elle voyage, alors ça n'est pas quelques stalactites brillantes comme des diamants qui vont l'effrayer. Elle parcourt donc Sarlat, emmitouflée et méconnaissable sous sa grande capuche en fourrure, croisant des visages connus et d'autres qui ne lui disent rien, souriant de sa mystification et file en direction de la place de l'église.

Grimper le parvis à toute vitesse n'est qu'un jeu d'enfant pour elle, maintenant que le blond sévissait chez les Ponantais, elle espérait bien que Sainte-Lucie avait enfin retrouvé son éclat et que l’Évêque, qui y officiait, lui rendait justice en y donnant la messe chaque dimanche. Les religieux passaient, mais Sainte-Lucie trônait, sublime en haut des marches, nimbée de la légende qui avait encouragé les villageois à lui donner son nom...

La jeune femme tape ses bottes contre la dernière marche et avance sur le parvis en direction de la grande porte ouvragée. Elle la pousse, le bois craque et les gonds font un grondement sourd sous l'effort. Lorsque la môme au loup passe la tête à l'intérieur, une odeur d'encens se diffuse et, à la lueur des cierges allumés, se joint celle du soleil lumineux traversant les vitraux. La rosace surplombant le chœur de l'église, face à l'entrée principale, brille de mille feux comme un trésor des mille et une nuits.

Rabattant sa capuche, la Sarladaise pénètre dans la maison du Très Haut, avançant dans l'allée centrale pour mettre un genou à terre devant l'autel. Le silence est intense, personne n'est encore là, les villageois préférant venir le dimanche pour la messe, peu viennent les autres jours pour le simple plaisir de prier. Instinctivement, une main se pose sur sa médaille d'Aristote qui ne la quitte plus jamais et les émeraudes brillantes de joie se lève vers la rosace éblouissante.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Le visage de Patt, baigné de la lumière du Phébus, est extatique. Dans le silence de Sainte-Lucie, une toison rousse brille de mille feux, des émeraudes scintillent et des carmins s'étirent dans un doux sourire.

Ari... C'est un beau jour pour nous bénir...
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P27kw

Lyonis qui faisait le tour de la ville vit au loin dans l'église un jeune garçon en habit de moine il était assez surprit, il se dirigea vers lui puis en lui souriant puis dit alors.

Bonjour à toi, comment tu t'appel ?

Clealan

Il entra dans l'église accompagné des enfants sauf de la petite dernière qui était restée avec sa mère, elles ne tarderaient pas à les rejoindre, Amandine blottie contre son sein, il s'agenouilla et les enfants firent de même et en choeur ils récitèrent le crédo,

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P27kw

Lyonis décida de se rendre dans l'église de sarlat, en entrant il vit un jeune homme avec des enfants il leur sourit puis dit à l'homme

Bonjour mon fils, elle est bien vide l'église, quel age ont vos enfants ?

Antinea

Arrivée tot ce jour à Sarlat avec son Claydou et ses AMis,Anti alla,après s'être restauré et s'être fait ses soins péniblement, avant d'aller voir ce fameux médicastre pour sa jambe mauvaisment blessée,en l'église de cette ville,laissant son Claydou et ses Amis se reposer duvoyage de Castillon à ici.....

Elle pénétra doucement,tentant de ne point faire de bruit avec ses béquilles,et se mordant la langue pour ne pas hurler de douleur......Elle se signa et s'assit doucement étendant sa jambe blessée sur le coté...Baissant la têste et joignant les mains,elle pria,pria pria pour ses Amis et Amies repartient sur le front,pour ceux et celles dont elle venait d'apprendre le décès définitif,pour ses Amis et Amies,sa Grigri,Henry,Best,son Amelzounouchou qu'elle esperait croiser durant son court séjour en Sarlat,sa Gwen et Spawn ,Carla,son Claydou,mandant à Aristote d'être en présence près de son Amour pour l'aider et l'épauler en les immenses efforts qu'il faisait,pour son Comte que son union nouvelle soit béni des plus hautes faveurs,pour tout ceux et celles qu'elle avait laissé à Casti et ceux et celles ayant besoin d'un coup de pouce du Très Haut......

Elle s'adossa au banc,grimaçant de douleur et se mordant au sang les joues pour ne pas hurler de douleur,ferma les yeux et pensa à son retour chez elle en Casti,à son futur baptême tant attendu,se mandant si elle en était vraiment digne.

Anti tenta de réciter le Crédo,mais n'y arrivait toujours pas,fichu Credo qu'elle n'arrivait pas à retenir en son entier....Et surtout en ce moment ou cette fichue jambe l'a faisait tant souffrir et qu'elle se bourrait de fleur de pavot pour faire la bravache devant tout le monde et ne rien montrer.....Elle récita ce qu'elle se rappelait puis rajouta de son cru à Aristote.....

Se relevant très péniblement,elle claudiqua jusqu'au tronc du pauvre et y glissa quelques écus,mit des bougies,puis se signant,repartit doucement,tentant de ne pas faire de bruit avec ses béquilles,et se mordnat au sang les joues de douleur vers la sortie de l'église dans lequel elle ne retrouvait pas ce qu'elle connaissait de son église de Casti.......

Elle se signa ,adressa une ultime prière et partit dans ce froid matin hivernal voir ce fameux médicastre,sans vraiment d'espoir pour sa jambe...

Guillaume.

Depuis plusieurs semaines déjà, le petit homme avait pris la route le séparant à son duché d'attache. Si tout s’était bien passé jusqu'à lors, c'est une fois devant les portes de la ville, que baissant sa garde, un brigand profita de l'occasion pour lui arracher l'ensemble de son butin. Mais des possessions, il en avait peu. Ainsi avait-il appris à vivre.

C'est donc dans ce contexte, que Guillaume pénétra dans l'église de Sarlat. Petit, simple garçon de huit ans, il n’était vêtu que de sa robe de moine, de bure simple, et de ses chausses de cuir trouées. Évidemment, loin d’être l'idéale pour un hiver qui se précisait au fil des jours. Mais le gamin était tellement persuadé d'être protégé par le Très Haut, que rien ni personne n'aurait pu seulement lui faire changer sa tenue. À ses côtés, un garde qui préféra resté aux portes de l’église, et son assistant qui savait l'aider continuellement et avec grande fidélité dans ses tâches quotidiennes.

Le garçon s’avança au plus prêt de l'autel et, s'agenouillant, récita ses prières à faible voix ce qui fut conclu par une longue période de méditation. Ici, il retrouverait le bonheur un temps. Ici, il pourrait critiquer ses mauvaises pensées sur le brigand qui l'avait volé. Ici, il était en paix.
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Faites une teinture imaginaire de l'avatar. En vrai, il est blond.

Celenia

Célénia arriva en l'église Sainte Lucie comme on entre en pèlerinage... le cœur lourd, les yeux embués, elle marchait sur leurs pas... elle avait attendu que le lieu fut désert, que personne ne la voit dans ce moment intime où l'on se confie au Très Haut.
Elle avança doucement, ses lourdes bottes de cavalière claquant sur le pavé rendaient un bruit sourd. Le froissement de sa cape bleu nuit faisait un léger bruit d'air. Il faisait nuit. Seules les bougies éclairaient le lieu.

Célénia alla s'installer devant, sur le premier banc. Des images lui vinrent en tête, des images qui n'étaient pas sa vie. Ils lui avaient raconté tant de fois leurs vies ici, elle connaissait chaque recoin de Sarlat sans y avoir vécu. Elle savait où se cacher la clé pour les bougies, son père lui avait avoué en emprunter parfois quand il rentrait tard de taverne pour se guider dans les rues de Sarlat, venant le lendemain payer son dû.

Ici avaient eu lieu des années de Bonheur, ici avait eu lieu l'enterrement de ce père tant chéri, ici avait eu lieu le chagrin de sa mère anéantie, ici avait eu lieu le baptême de sa mère quelques années plus tard quand elle avait pardonné au Très Haut de lui avoir ôté à la fois son amour et son enfant le second. Chaque pierre devait savoir tout ce que Célénia n'avait pu voir...

Elle qui voulait tant se tenir debout, faire bonne figure, être la digne fille de... laissa éclater un sanglot dans ce lieu de prières et de recueillement qui lui rappelait tant le couvent où elle avait grandi, qui lui rappelait tant des années de Bonheur... Elle se mit à pleurer de ne pas entendre au loin la voix de ses parents lui dire de venir vers eux, que le temps de prier était fini... Qu'il est dur d'avoir ce vide dans le cœur, le vide d'être seule...

Quand la vie avait quitté son père à la Sainte Piété où il était venu finir ses jours au côté de sa fille, elle avait pensé que sa mère, toujours serait là...
Parfois elle la sentait encore ici, parfois elle se disait qu'on ne revient pas de là bas...

Elle n'avait pas même une tombe à fleurir... le corps de son père avait disparu le jour même de l'enterrement... quant à sa mère, envolée en place publique....

Elle déposa religieusement son bouquet de perce-neiges. Elle ferma les yeux et demanda au Très Haut de veiller sur ses compagnons, de protéger le Merveilleux et de lui donner la force de combattre, de ne pas reculer, de mourir pour son comté.

Elle se releva, sortit son épée de son fourreau et apposa sur le pommeau quelques gouttes d'eau bénite. Elle la rangea, se signa puis sortit dans un léger claquement métallique, elle ferma la porte doucement, remonta sur son cheval et partit au galop.

Dariane

Dariane rentra dans cette magnifique eglise, elle savait que elle n'etait que de passage mais elle appreciait toujours les lieux d'un calme absolu,
Elle avanca dans l'allée central silencieusement !
elle decouvrit petit a petit les vitraux, elle s'installa en premier rang, s'agenouilla et commenca a prier .... elle recita ainsi ceci ...

Pater noster, qui es in coelis,
Sanctificetur nomen tuum,
Adveniat regnum tuum,
Fiat voluntas tua, sicut in caelo et in terra.

Panem nostrum quotidianum da nobis hodie.
Et dimitte nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
Et ne nos inducas in tentationem.
Sed libera nos a malo.

Amen

Puis ceci :

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et Paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

In nominae patris es fili es spiritus sancti

Amen !

Dariane se redressa et se senti mieux !
elle s'en alla silencieusement et referma la porte doucement pour respecter ce lieu saint !
_________________

Franckshinatra

Un credo, c'était si convenu. Et le blond en avait fait sa règle monacale : ne jamais donner dans les écrits acceptés sans même les relire ! et Aristote savait que la plupart des fidèles n'avaient pas une réelle conscience de leur foy... Mais bon... On ne demandait pas à un âne de rendre la monnaie, sur une vente !
Cette fois, pourtant, il ferait de l'introduction à son sermon une sorte de rappel. et de son index fin, il put... Lentement... Posément.

"Les humains s’étaient tant abandonnés au péché que Dieu avait décidé de les punir. Mais la plupart d’entre eux ne comprenaient pas en quoi ils avaient fauté, tant avait été grand leur abandon au vice. Ils avaient tellement pris goût aux plaisirs de la vie qu’ils tremblaient à l’idée de la quitter. Nombre d’entre eux décidèrent alors de fuir la présence de celui qui aurait pu leur rappeler leur grandes fautes."

Le blond avait pris un peu de liberté avec le texte, mais ce qui comptait n'en était pas travesti ! et refermant le saint livre, il regarda chacun, avant de reprendre.

L'abandon... voilà bien le mal de notre temps. Certaines le montrent en ricanant des vérités arrangeantes, et se vautrent ensuite dans les bras de ce qu'elles montraient comme "moi ? Jamais !"... D'autres fuient simplement, sans aucune honte ni explications. et bien entendu, une fois encore en totale mépris de ces "honorables " règles qu'elles même brandissaient comme des furies mandatées par Aristote lui-même.

Il en est même qui ont osé réclamer le soin de jeunes âmes, pour les lâcher comme on lâche une pêche dans un champ, pour se nettoyer le fondement avec ses serments.

Mais , mes enfants, ne vous trompez pas, comme se trompent ces gens sans grand talent : le Très Haut, lui, n'est pas aussi crédule que nous, et il n'est personne qui puisse s'amuser de sa grande indulgence. Aussi, pesez bien vos actes, avant de venir pleurer un pardon. et N'oubliez jamais que tout acte reste à jamais inscrit dans les mémoires ! et que rien - ni parole, ni contr'acte - ne lavera les bassesses de ceux qui en sont coupables.

et comme cet office sera le dernier, je crains, de ma lumineuse vision, je vous engage à ne pas rater l'occasion de vous amender. Quant aux autres, qu'ils poursuivent leur mascarade. Leurs sourires comme leurs masques ne sont pas de ces remparts qui trompent les âmes pures.

Prions, donc, pour ces tristes vies... Un jour, sans doute trop tard, mais jamais assez pour le Très Haut, elles se souviendront du sens de certains mots, à commencer par "honneur".

Le blond se signa, en fermant les yeux. Il n'avait le rôle, ici, de donner dans les patronymes, et il laissa chacun faire son introspection.

Henry_de_silly

Il est des jours où l'on préfèrait ne croiser personne.
C'était un jour comme celui-ci que vivait Henry.

Entrée rapide et discrète, salutations les plus brèves d'un mouvement du chef et hop, direction le coin pour se recueillir.
Mais c'était sans compter sur la venue du blond prêtre de Sarlat.
Un échange de regards, quelques mots de réconfort, une bénédiction et voici le sourire qui revint aux lèvres du collier.

Un sourire un peu triste certes, mais un sourire vrai.
La rencontre entre ces deux personnes lui rappelait une histoire ...
L'histoire d'un petit homme et d'un gentil renard.

Le petit homme affirmait qu'on ne pouvait connaître que les choses que l'on apprivoise.
Et on ne se faisait pas d'amis autrement qu'en s'apprivoisant.
Malheureusement les hommes passaient plus de temps à s’approprier des choses plutôt qu'à tisser des liens.
Mais ce petit être était différent des autres et apprivoisa le renard, créa des liens avec lui.

Ce petit garçon aurait pu être qu'un simple garçon semblable à tous les autres pour le renard et le renard aurait pu n'être qu'un simple renard semblable à tous les autres pour le jeune homme.
Au final chacun devint un être unique pour l'autre.

Et quand l'heure du départ arriva, ils pleurèrent, mais le renard avait gagné un ami, un jeune homme blond.
Son souvenir restera, à cause de la couleur du blé des champs qui lui rappellerait, l'or de ses cheveux.
C'était le temps qu'ils avaient passé à s'apprivoiser qui fit de leur rencontre une relation unique ...
Au final, le sage avait raison, on ne voyait bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.

Henry s'avança dans le sillage du prêtre, et suivit le prélat des yeux.
L'office allait commencer ...

Franckshinatra

Outre les indigents notoires, et les feignasses qui ne remuaient que le dimanche - ça faisait toujours une sortie - le blond accueillit aussi les vrais fidèles. Ceux qui faisaient dans la discrétion, comme le fils Gerbeau qui passait sa semaine à ricaner l’Église, mais qui venait toujours avec une régularité romaine... Ou comme la fille Lubna... Ou même d'autres enfants au visage inconnu, et d'autres encore au traits plus que familiers... Mais le blond, même ce jour, n'allait pas tenir une liste des fidèles comme il était coutume de faire ailleurs. Non, ici, chacun savait ce qu'il devait à l'Eglise, et il n'était pas besoin d'un blond pour que les menteurs se reconnaissent sans peine.

Il en restait un, pourtant, qui eu droit à une attention très particulière, et toute publique de la part de l'évêque. Le fameux collier était entré, lui aussi, et avait filé droit vers un coin. La nuit avait sans doute été difficile, à en juger par la pliure de son cou. 9a devait lui faire mal, ce tour de cou, pour qu'il ne sourit pas, le jeune diplomate... Le blond s'avança donc vers lui, et planta son regard dans le sien. Puis sa maigre mains e posa sur sa tête et les mots qui furent prononcés ne furent audibles que de gentil collier.

Ferveur, sans doute... concentration, pareil... Grande émotion, à n'en pas douter non plus... Voilà ce que les observateurs auraient pu apercevoir, s'ils n'étaient pas déjà tous à leur prière !

Puis le blond reprit sa place, devant l'autel et frappa deux fois dans ses mains. Deux claquements lents... Pesants, presque... Sur que cela n'augurerait pas une messe lumineuse !

Enfants de Sarlat, ce jour est, comme tout dimanche offert du Très Haut, un jour inédit. et il le sera d'autant plus que je fait office ici même !

et le blond ouvrit, pour la première fois, le Livre des Vertus. Mince, ça ressemblait donc à ça ?

Henry_de_silly

Celles qui sonnent quand on naît
Celles qui sonnent quand on meurt
Celles qui sonnent tous les jours toutes les nuits, toutes les heures
Celles qui sonnent quand on prie
Celles qui sonnent quand on pleure
Celles qui sonnent pour le peuple qui se lève de bonne heure

Ces cloches, Henry les entendaient pour la première fois.
D'habitude un souffle dans une corne annonçait le début de l'office.
Premier changement au niveau de l'église de Sarlat ...
Changement qui malheureusement ne serait pas le dernier.

Ces cloches qui sonnent
Pour la fête des Rameaux
Pour la Saint-Abysmo
Pour le jour de Noël et le jour de la Toussaint

Pour l'Annonciation
Pour la Résurrection
Pour la St-Valentin et pour le Vendredi Saint

Pour les célébrations
Et pour les processions
La plus belle c'est celle qu'on appelle la Fête Dieu

Jour de l'an, jour des rois
Jour de Pâques, jour de joie
Jour de la Pentecôte avec ses langues de feu

Pour les confirmations
Et pour les communions
L'Angélus et le glas, dies irae dies illa

Le jour de l'Ascension
Le jour de l'Assomption
Pour tous les hosannas et tous les alléluias ...*

C'était l'heure ...
Délaissant ses tenues cramoisies, Henry se vêtit d'étoffes aux couleurs aubergines.
Ni grenat, ni améthyste ... aubergine.
C'est le pas lourd que l'homme se présenta aux portes de l'Eglise de Sainte-Lucie

* Notre-Dame de Paris : Les Cloches

Franckshinatra

Un dimanche, bien après...

Il avait descendu la falaise, avec précaution. Ses sandales étaient sures, mais le sol l'était moins, avec cette eau plus marquée ces derniers temps. Et la roche était d'autant plus pernicieuse, et tentait toujours de faire que le prélat se rompit le cou... Mais il n'en fut rien, ce matin, et la maigre silhouette de Sarlat arriva enfin sur les marches de l'église locale.

Revêtu de sa robe noire, comme il était vêtu encore ici, et après avoir ajusté le nœud de corde qui avait un peu de jeu à cause de la descente périlleuse, le religieux tira enfin la grande corde et fit ainsi sonner, une dernière fois, la cloche sarladaise.

DOOOONNNG !!! DOOOONNNG DOOOONNNNGGGG !

Il allait donner sa dernière messe, ici, et tenterait de trouver, à cette occasion, une continuité. Mais ses pensées ne devaient pas supplanter ce qui devait être en premier lieu : une messe !

Zoltem

Elle était arrivée à l'aube, dans la discrétion et s'était aussitôt rendue à Ste Lucie. Elle avait un adieu à faire, pour la paix d'une âme, et pour sa paix à elle. La jeune vierge venait dire au revoir à un monde, à l'amie de sa marraine, à l'ancien compagnon de celle-ci, à la vie que la tribu avait connue.

Zol finit sa prière en remerciant le Très Haut de protéger celle-ci pendant ces temps troublés et le supplie de continuer. Une fois ses dévotions terminées, la jeune femme allume un cierge et dépose quelques écus dans le tronc de l'église.

Il ne lui restait que quelques détails à régler et elle pourrait continuer son chemin...

Cerise

Il était rare que Cerise vienne en l'Église de Sarlat, préférant le côté paisible et calme de sa Chapelle au Domaine de Lanquais.

Cerise entra dans l'Eglise de Sarlat, le cœur lourd. Elle s'avança vers l'Autel, d'un pas léger, ou le calme régnait, elle n'y voyait personne et dans un sens tant mieux, elle n'avait pas le cœur à voir du monde.

Enfin si peut être son ami de toujours, depuis presque deux ans, devenu maintenant l'évêque du Périgord Angoumois, Monseigneur Lyonis, mais elle fit le tour de l'église avec son regard et non il n'était point la pour qu'elle se confesse, et lui apporte réconfort.

Elle posa ses deux genoux au sol en joignant ses mains. Elle fit d'abord une prière pour le Grand prévôt de France, le Sieur Althiof qui venait de mettre fin à ses fonction, il fallait que Aristote le protège et le guide dans sa nouvelle vie.

Une fois cette prière faîte en silence elle fit l'autre, celle ou elle aurait aimé voir son ami, Monseigneur Lyonis. Elle serra fort ses mains, ferma les yeux pour retenir ses larmes...

Elle pria de toutes ses forces....

Après quelques minutes, Cerise se signa et se releva. Elle leva la tête vers le haut comme pour lancer un dernier appel à sa prière...
Puis elle repartit aussi discrètement qu'à son arrivée.
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~ En Deuil de son Époux ~

Lubna

Elle déposa en l'église de sa ville natale... La même église ou elle avait été baptisé

--Mariette_

La bonne entra se dirigeant tout droit vers l'autel, elle avait le pas lourd qui résonnait dans la demeure sainte. Rarement la Mariette venait pousser la porte de l’église, mais n’ayant pas labeur à faire à l’auberge, ni recommandations ou ordres de ses maitres la bonne femme parti demander au seigneur un peu d’aide pour trouver chausse a son pied. Mariette en avait ras la culotte d’attendre sur les bons vouloir du dégarni de Sigis, celui là lui promettait des tas de belles choses mais elle n’envoyait jamais la couleur, elle en finirait vieille édentée à attendre qu'il l'épousailles. La bonne regarde une fois de sa gauche, de sa droite, personne ! L’église était dépeuplée, pas âme qui vive et encore moins morte ! Même pas de cureton pour qu’elle puisse confesser ses péchés, du moins une partie car si la bonne venait à délier sa langue de trop, pour sûr que le porteur de soutane en tomberait à la renverse à lui prendre une attaque.

La fermière de pure souche s'avança vers le premier banc, remontant ses attributs dignement regardant un sourcil levé la tête d’un saint vers le haut de l’autel

- La mazette d’là cornevache, v’là qu’té pô l’tout beau l’saint, l’seigneur pardonne moué d’mes causailles, j’me viendre a l’confesse, mais v’là qu’l’curton l’est l’point là ! J’va t’dire l’quoi qu’il m’en viendre a l’caboche.

Elle se signa toujours le fessier aisément posé sur le banc oubliant la demeure sainte, laissant aller un peu haut ses phrases, portant ses mains devant ses miches en supplications a ses demandes

- L’seigneur j’m’en va t’dire j’me fondre sous l’jupon moué, il m’faut un m’sire l’pipe d’bois, un vrai t’y voit-il pô ! J’me l’veut l’même qu’l’bêllatre d’patron ! T’il pô pas m’faire s’plaisir l’seigneur ? La Mariette t’va t’ramener d’là bonne bouteille d’cave de m’dame Cyle pour toué qu’ti m’réalise l’vœu l’bordel d’là braie.

Mariette scella ses lèvres se relevant du banc, l’espoir reprenant son cœur après sa longue et franche prière en vers le puissant.

Lubna

Lubna avait reçu missive de Patt! Son Homme, Le père adoptif de ses enfants avait rejoint Aristote!

Elle entra dans l'église sans faire de bruit allant vers Opale et ses enfants!

Elle ne connaissait pas l'Homme de Patt...et écouta un de ses enfants en parler avec émotion.

Un regard vers les enfants d'Opale ... Perde un Père si jeune! Cela était si affreux. Elle posa sa main sur son ventre et pria Aristote pour que Naves reste toujours à ses cotés... Au cotés de leur enfant qui allait bientôt naitre!
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Pattricia

Elle avait prié, comme tout à chacun, elle avait écouté Marilou avec émotion. La jeune brune lui avait fait un cadeau, celui de son dernier prêche, de sa dernière bénédiction, de son dernier office. Quand les paroles de fin furent prononcées, la môme au loup s'était approché de son amie et l'avait serrée contre elle. Elles s'étaient dit "au revoir" ainsi, sans un mot, ravalant leurs larmes.

Le corps de Michel, sur les dernières instructions de Marilou, fut mené au lac et déposé dans sa barque, décorée par les enfants et où Mélie et Patt avaient déposé au préalable ses affaires personnelles. La vindicative fait signe à Mélie d'y aller et d'y emmener les enfants. Elle reste là... seule près de l'autel à regarder toutes les personnes présentes, gravant dans sa mémoire chaque visage, chaque regard avec émotion.

Après avoir remercié chacun de sa présence d'un signe, d'une étreinte ou d'une pression de la main, la jeune femme prend le portrait de Michel encore posé là, sort et prend la direction du lac pour rejoindre les siens.
Et la meute se remet à hurler...
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Godgaby

Il avance il avance mais il reçoit toujours du courrier sur l'état de son diocèse. Le dernier qu'il a reçut lui a fait quelque peu perdre son calme. Mais bon, quand un obscure préfet annonce qu'il prend la direction d'une de vos paroisse, c'est une réaction normal.

Quoi qu'il en soit il avait besoin d'un peu de recueillement et alla donc trouver l'église de la ville où son groupe était de passage.

Il entra et alla prendre place sur un des bancs, regardant dans un premier temps la construction. Il aimait bien essayer de noter les différences entre les régions ou un détail admirable de l'architecture.

Elle était belle. Il s'y sentait bien. C'était bon signe. Il s'agenouilla alors et ferma les yeux.

Je sais que je t'ai ennuyé il y a quelques jours seulement mais que veux tu. C'est un sale temps en ce moment, même pour tes serviteurs Seigneur. Enfin ceux qu'ils y a encore. Non pas que je me plaigne, je suis assez bien lotit et j'ai deux nouveaux diacre en formation. Mais deux départs de curé dans le même temps, c'est tout de même un coup dur.

Il souffla un coup.

Si jamais Tu trouves le temps, quelques renforts ne serait pas de refus. Tes fidèles ont aussi besoin d'office In Gratibus.

Il se releva et épousseta. Encore une magnifique prière pas très habituelle, mais le jour où il fera quelque chose de normal, c'est qu'il sera mort et qu'il n'aura plus son mot à dire.

Allez hop, maintenant aux putes. Doit bien y avoir un bordel dans cette ville.
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enfin je crois.
Chancelier de France, Evêque de Bazas, Duc d'Espelette, Comte de Manhay, Vicomte de Leglise, Baron de St Jean de Luz et Seigneur de
Savigny.

Franckshinatra

Une fois n'étant jamais coutume, le blond religieux allait planter un document pour un de ses paroissiens. Charge à lui de venir en prendre possession, et aux autres de venir prendre connaissance de cette nouvelle âme aristotélicienne.

Citation:

Moi, le Père Franck,

En ma qualité de curé de Sarlat,

Confirme le baptême de Lorelei, notre fille aimée, en notre cité de Sarlat,
en le septième jour de Septembre 1459 ;

Confirme que parrainage fut réel, de la part de dame Lubna et de moi-même ;

Confirme qu'elle peut désormais jouir de tous droits et devoirs qui s'appliquent aux aristotéliciens ;

Faict en Sarlat,
le sept septembre 1459

Le blond se recula un peu, pour vérifier que tout était parfait.

Marilou133

Marilou laissa tout le monde prier et repris la parole

Aristote et christot,je vous prie de recevoir l'âme de l'enfant Michel.
je vous prie de veiller sur lui et defaire qu'il veille a son tour sur sa famille du par&adis solaire.
accieullez le comme il se doit ,présenter le a notre père le tout puissant.

elle repris sa respiartion et releva son regard sur l'assemble .

je vous demande a tous de veiller sur pattricia et les enfants ,la douleur de la perte d'un être cher est longue a cicatrisé.

nous allons accompagner Michel en sa derniere demeure,allez en paix

marilou se signa et sorti de Sainte Lucie avec une petite pointe de tristesse ,elle allait prendre la route vers d'autre horizon laissant la lumiere des cierges illuminé celieu si chere a son coeur .

elle parti en direction du lac suivie des porteur et de la famille .

Confucius

Ayant reçu une missive de Patt, Confucius avait décidé d'aller rendre hommage à cet homme qu'il ne connaissait pas. Il se rendit à l'église accompagné de Key à qui il laissa le soin de le guider. Il s'assirent tous deux sur un banc, main dans la main, et Confucius écouta silencieusement l'office partageant la peine de la famille de son amie.

Marilou133

marilou écouta émue Floris ,quand le gamin se refugia dasn les bras de sa mère elle regarda l'assemblé et vit Lec sortir discrétement sans bruit,elle vit la douleur dans le regard de pattricia et decida d'arrêtais la le supplice ,elle eclaircie sa voix et repris la parole

nous allons proceder ala bénédiction suivra la priére,marilou s'activa en prenant le calice d'eau benite et benit le corps ,avant de tendre a pattle pillon .

la benediction faite marilou demanda a chacun de prier .

--_cantor

Du moment où ils étaient rentrés à Sarlat, tout avait été de travers. Quand sa mère ne les avait pas rejoints pour les aider à vider le coche, les enfants étaient entrés en trombe par la porte de la cour, chahutant comme à leur habitude, heureux de retrouver le nid de la tribu, Mélie leurs avait intimé le silence un doigt sur la bouche, étrangement silencieuse. Cantor avait immédiatement senti un danger, instinctif comme sa mère, le jeune garçon avait foncé jusqu'à la porte du salon que tout le monde semblait ne pouvoir franchir sans crainte. Quand il était arrivé dans l’embrasure de la porte, il avait vu sa mère prostrée dans un des grands fauteuils devant la cheminée, un parchemin à la main, ses prunelles vertes embuées de larmes, perdues dans un autre monde...

"Mini-moi", comme la môme au loup appelait ce fils si semblable à elle, avait tiré un tabouret jusqu'à elle et lui avait pris délicatement des mains le parchemin, jetant un regard de côté vers son frère qui lui arrivait à lire avec facilité, contrairement à lui. Lucie les avait rejoints et Floris leurs avait lu le contenu à voix basse, s'arrêtant souvent sous le coup de l'émotion, ou encore d'une écriture d'adulte, pas si facile à lire. Ensuite... ils avaient fait corps avec leur mère, comme toujours quand la tribu subissait un coup du sort et le reste c'était déroulé avec et sans eux, comme dans une sorte de brume irréelle.

Floris, toujours plus au fait des offices qu'il aimait vraiment, leurs avaient expliqué que des gens devraient prendre la parole et que maman en serait surement incapable, si ce n'est au prix d'un effort surhumain. Ils s'étaient donc mis d'accord, Floris parlerait pour eux tous...

Pendant que son frère fit son discours, Cantor serra la main de sa mère aussi fort qu'il le pu et pinça ses lèvres, s'interdisant de montrer quelque détresse que ce soit. Il devait être fort, papa lui avait toujours dit qu'il était le bras armé de la maison après sa mère et lui et qu'il devrait toujours protéger la famille. Fort de cette marque de confiance de son père défunt, le petit garçon faisait tout ce qu'il pouvait pour être le brave d'entre les braves.
Il avait conscience, malgré son jeune âge, qu'il était celui qui avait mené la vie la plus dure à Michel. Ses rapports fusionnels avec sa mère l'avaient rendu jaloux et exclusif. Mais la vindicative n'avait pas cédé, pis son frère et sa sœur lui avaient fait la leçon et il avait fait amende honorable. Comme je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt papa... pardonne-moi...

Mais leurs frère les avait fait réviser et c'est de sa jeune voix maladroite qu'il récite sa prière...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine
En la Sainte Église Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible
En la communion des Saints
En la rémission des péchés.

Accueille-le s'il te plait Ari, c'était le meilleur des papas !

Pattricia

Quand Marilou leurs avait demandé de la rejoindre près de l'autel, Patt avait fait levé son petit monde et avait obtempéré. Mais quand Floris s'était porté volontaire pour prendre la parole au nom des triplés, elle avait failli perdre pied. Son cœur s'était serré en les regardant tous les trois, orphelins de père pour la deuxième fois, et quand Floris avait pris la parole, elle s'était souvenu comme si c'était hier...

Elle se souvenait très bien du moment où ils s'étaient retrouvés seuls, où Michel était là, à la regarder, ému au plus haut point que les enfants l'aient enfin adopté et tout était devenu si clair, si évident... Puis elle était tombée enceinte, lui malade, elle avait perdu le bébé, sauvée in extremis par Hiancy et Franck, puis la Savoie et la libération d'Annecy, les Nains, etc... Depuis cela avait été l'enfer qui ne s'était jamais arrêté et qui était devenu sa vie...

Elle ne se rend même pas compte qu'elle est en larmes quand elle serre Floris dans ses bras.

- Merci...

Mais elle ne se sentait pas de laisser le silence s'installer, elle regarde Lec, Jo, les deux seuls présents qui avaient connu Michel personnellement et attend un peu, juste pour voir si ils désirent intervenir, mais elle voit Lec se retirer, elle comprend et ne laisse rien voir... Sachant Jo peu enclin à prendre la parole en public, la môme au loup se décide à intervenir pour arrêter le silence qui risque de s'installer. Elle s'avance... encore indécise de ce qu'elle va bien pouvoir dire...
_________________

--Floris

- Maman s'il te plait...
- Tu... tu veux ?
- Oui...

D'un geste incertain, la vindicative acquiesce en regardant son fils d'un air légèrement dépassé et Floris, du haut de ses 7 ans et demi, se positionne devant l'autel, et après un regard à son frère et sa sœur, il regarde toutes les personnes présentes, ne voyant aucune de ses tatas. Après une prise de respiration lente pour se donner du courage...

Je suis Floris et je suis venu prendre la parole pour vous parler de papa.
D'abord... il était grand et fort, comme tous les papas je suppose, et surtout il aimait ma maman. Quand maman nous l'a présenté, on a pas été très faciles, faut dire qu'on était un peu jaloux.
On avait toujours eu maman pour nous tous seuls et soudain il a fallu la partager, on a pas trop aimé au début...

Pis il est entré dans l'armée, il a déménagé sa forge chez nous, il m'a appris à monter à cheval, à Cantor à aimer la forge et à Lucie, il lui a fait un joli bracelet en métal brillant.
Il a veillé la nuit quand on était malade, il a joué avec nous, 'fin il nous a aimé quoi.

Alors un matin, on est allé le rejoindre pour le petit déjeuner, et on lui a demandé si il voudrait bien être notre papa, et il a dit oui.
Voilà qui il était...

Le gamin trop ému pour continuer retourne trouver refuge dans les bras de sa mère... toute en larmes silencieuses. Elle s’accroupit devant lui et lui murmure un "merci" dans un souffle.

Marilou133

marilou regarda les gens entré sans rien dire ,elle attendit que tous sois assis avant de commencer.

au loin des loups hurler ,les chants la fit fremir ,laissant ces émotions se terrer au fond d'elle ,elle se redressa et s'adressa aux amis de patt qui etait présent pour dire aurevoir a michel.

cher enfants cher frères et soeurs

je suis ici en ce jour pour accompagner le compagnon de pattricia ,dans sa derniére demeure ,celle du paradis solaire.

je n'ai guere l'habitude de le faire sans préparation ,certain me connaisse ,d'autre non ,cela na pas d'importance .

nous sommes tous reunir en cette église pour dire aurevoir a Michel,que son âme soit emenais au paradis solaire ala droite de d'aristote et à la gauche de christo...

personnellement je ne le connaissait pas ,je connait pattricia depuis mon arrivé ici il y a quelque mois .

je demande a ceux qui le veulent qu'il prononce quelque parole pour nous decrire Michel .

que celui ou celle qui veux prendre la parole vienne a mes coté ,

pattricia ,les enfants venez a mes coté ,et je demande aux autres d'unir leurs main ,en ce geste nous serons tous unit dans la douleur mais aussi dans la joie d'accompagner lâme de Michel auprès de nos paires .

fermant les yeux a demi marilou laissa le temps au gens présent de parler.

Jolius

Jolius rentra dans l'Eglise Sainte Lucie, il était venu se recueillir une dernière fois devant la dépouille de Michel qui l'avait bien aidé à es débuts de Maire

Il salua les gens présents et fit un signe de tête à Pat, puis se mit dans un coin de l'Eglise et se mit à Prier Aristote en fermant les yeux
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Hector_

Il n'avait pas trop l'habitude de pénétrer dans une Eglise, et ne connaissait pas vraiment Michel. Mais le jeune homme fit irruption dans l'Eglise, presque qu'à l'heure c'est dire...

Si Pat l'appréciait, c'est qu'il était probablement quelqu'un de bien, de droit. Comme d'habitude il trouva une parois pour s'y adosser.

Sandreen

De cet homme, elle ne connaissait rien, qu'un nom griffonné sur le faire-part reçu ce jour. Elle n'avait croisé ses enfants que rarement, peut-etre lui ressemblaient ils ? Elle ignorait jusqu'à ses traits. Mais de cet homme, elle connaissait la compagne, sa Pattouille, comme elle aimait la nommer gentiment.
Bien sur, Sandreen n'etait pas sans savoir la maladie qui rodait autour de Patt, pourtant elle n'en avait vraiment parlé qu'une fois et pour ne pas tourner le couteau dans une plaie douloureuse, elle evitait soigneusement le sujet.
Aujourd'hui, leur chemin ensemble s'arretait net, aujourd'hui, elle irait auprès d'elle, se recueillir, lui dire que le chemin continuait pour elle et ses enfants, autrement.

Sous des hurlements de loups dans le lointain, elle entra dans l'église, salua silencieusement de la tete toutes les ames venues soutenir leur amie dans ce penible moment. Son regard se posa sur Patt, qui fièrement ne montrait rien de sa peine, elle l'admira un instant, se demandant comment elle, réagirait.

La céremonie venait de débuter, un banc juste à sa droite, elle s'assit et pria
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Lecouillu

Lec qui a pas l’habitude de tout cela rentre sens faire de bruit et se place doucement à coter de oxy qui salue d'un geste de la tête avec un ptit sourire quand même car comme tout le monde le sait la vie va continuée.

Lec cherche du regard sa fillotte pour lui montrer qu'il est belle et bien a c coter dans des moments si douloureux pour elle et toute sa ptit famille.

Lec repense à tout les bon moment passer en taverne avec un ami comme Michel et ne peux que déplorer que la maladie a encore une fois frapper une personne au grand cœur.

Lec qui est vraiment pas a sa place dans un telle endroit se relève et sort sans rien dire .
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Keyfeya

Key avait reçu le faire-part, et elle comprit soudainement l'air peiné de Pat ces derniers jours, elle s'en voulut un peu de sa gaieté, de sa force à la faire parler, elle ressentit beaucoup de peine, que Pat ne lui ai rien dit avant, cependant elle ne pouvait lui en vouloir, elle même ne disait jamais mot, elle vivait ses douleurs en silence, solitaire, elle plia le vélin et le rangea dans sa besace, et elle entra dans la petite Eglise de Sarlat, le visage fermé, elle avait depuis ce mot perdu son beau sourire.

Elle fit quelques pas en avant, et vit Pat et les enfants, et le corps du défunt qu'elle ne connaissait pas, elle s'imagina la douleur qui pouvait étreindre leurs coeurs et pensant qu'il ne s'agissait que de son imagination, ce qui signifiait que ce qu'elle ressentait n'était qu'un pâle reflet comparé à eux.

Elle s'installa sur un banc et pria un moment, elle savait qu'elle ne pourrait rester longtemps, qu'elle devrait reprendre la route.

Elle baissa les yeux et continua ses prières.

Le visage fermé, elle regardait les enfants de Pat, des garçons et de la fillette, elle fut profondément affligée pour eux, qui perdait leur père, leur repère, puis elle posa son regard sur son amie, fière et droite, seul le hurlement d'un loup faisait écho à la douleur.

Lorelei_

J'étais la en silence. Juste une présence. La soutenir en cet instant douloureux. Ma place était à ses cotés même si l'on ne se connaissait pas depuis très longtemps, même si je ne connaissais pas le défunt. Juste être la pour elle, rien d'autre ne comptait à cet instant précis. Soutien silencieux.
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Opale

Opale avait reçu un message de Pattricia, lui expliquant le malheur qui venait de la frapper.
La brune ne se souvenait plus vraiment de l'homme, mais Opale voulait être là, auprès de son amie en ces moments de chagrin.
Elle aida Julian et Ellya à s'habiller en leur expliquant la situation.

- Alors, les enfants de Pat, ils sont comme nous ? Ils n'ont plus de papa ?
- Oui Julian. Tu as tout compris. On y va pour montrer notre soutien.
Vous serez bien calmes ?
- Bien sûr Maman. Pas besoin de nous le dire.
- Je sais Ellya. Je sais que je peux compter sur vous.

Et la famille de Lostanges se rendit à Sainte Lucie avec Hermance.

La cérémonie avait commencé. Opale se signa en entrant et indiqua des places dans l' eglise. Ils s'installèrent en silence.
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Oxyane

La jeune femme était rentrée dans l'église très discrète, après avoir ouvert le message de Patt.Elle jeta un regard a sa marraine.Un simple regard pour lui montrer qu'elle était là,pour elle,pour ses enfants, pour la soutenir.
Elle se mit a genoux, et pria pour le défunt.Puis après avoir jeté un dernier regard a son amie, elle s'en alla,comme elle était arrivée.

Marilou133

Marilou ouvrit les portes et entra suivie de pattricia , de la nourrice et des enfants .
Elle se signa avec l'eau et avanca lentement ,elle avait mis la robe de cerémonie.
Elle se pllaca devant la table de cierges et se retourna vers son amie

"nous sommes en ce lieu a Sainte lucie pour dire aurevoir à Michel,pour lui faire nos adieux dasn la dignité ,pour l'accompagner au paradis solaire" .

émue elle se tut un instant...

Pattricia

Toujours le visage en feu de ses souvenirs "peu chastes", Patt fait un acte de contrition silencieux avant de rentrer dans Sainte-Lucie. Le corps de Michel est posé à la vue de chacun près du cœur, au centre de l'allée principale et un rayon de soleil timide éclair son visage, enfin en paix. Près de l'autel est posé un portrait qu'elle avait fait de lui et son cœur se serre...

Lucie s'est arrêtée, tétanisée à la vue de celui qu'elle considérait comme son père, et qui l'était de fait. Après avoir étreint légèrement les mains de ses fils, elle les quitte pour s'accroupir face à la petite fille dont les larmes et les reniflements ne se retiennent plus. Et dans un murmure...

- J'suis désolée maman...
- Chuut mon cœur, tu n'as pas à être désolée, si tu en ressens le besoin, pleure ma douce.
- Il disait que même si jamais je devenais reyne comme je le voulais ben que c'était pas grave, que je serais toujours sa princesse...
- Et il le pensais... Ça va aller ? On peut continuer vers nos bancs blondinette ?
- hum...

Après un dernier reniflement, la petite fille reprend la main de Mélie et la suit courageusement. Patt prend ses fils par les épaules et les entraine sur les sièges qui les attendent.

"nous sommes en ce lieu a Sainte Lucie pour dire au revoir à Michel, pour lui faire nos adieux dans la dignité, pour l'accompagner au paradis solaire".

La môme au loup entend au loin un hurlement qu'elle reconnaitrait entre tous, dans la sombre forêt du lac, la meute ferait ses adieux à sa façon... Elle les attendait pour le point final à cet adieu et sa tribu serait au rendez-vous.
Mais il n'était pas encore temps...

Les prunelles vertes, foncées à l'extrême, se posent avec douceur et une totale confiance sur Marilou, comme une parole d'esprit à esprit qui lui dirait "tu peux continuer, je ferai face...".
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Pattricia

La première chose que firent les membres des Mures fut d'aller se recueillir à l'église Sainte-Lucie, lieu consacré et cher aux Sarladais pour son histoire et Lucie qui avait sauver le village en son temps.
Ceux qui n'étaient pas du coin, ou encore trop jeunes, pouvaient bien aller ailleurs...
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Bruno

Bruno voulait faire une prière ce matin à la messe dominicale ,pensant que peu être le prètre serait la cette fois ,qui c'est il avait quelque chose d'important a partager avec le très haut aujourd'hui !

Mais au moment ou il voulu ouvrir la grande porte de l'église paf encore porte close en cette matinée dominicale ..

Puis paf comme dans une pensée ,il reçu ce message en pleine figure .

"La messe n'a pas été préparée ! Quel glandouilleur ce curé !

D'accord"

Et repris le chemin de l'orée du bois c'est pas cette fois encore qu'il pourra assister a une messe en notre église Sainte- Lucie pfouuu
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Pattricia

Le rituel est immuable, les pensées embuées de sommeil, mais Patt, Mélie et les enfants viennent prier comme toujours en ce jour consacré au Très Haut.

Tout le monde s'assied et se tait, perdu dans ses prières...
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Aleen_de_pastre

Dimanche ! Aleen se lève tôt, prépare le petit Asfeld, et en compagnie de Barberine va faire ses dévotions dominicales.

Ils arrivent, se signent font leurs dévotions, attendent un peu, Asfeld impatient demande

Quoi qu'on attend maman ?

Elle pose un doigt sur sa bouche, murmure

Chuuut, nous sommes dans une église c'est à dire la maison, c'est la maison d'Aristote et nous attendons que se dise la messe, mais je crois que ce n'est pas encore pour aujourd'hui.

Tu l'as déjà vu Ari.. ara.. enfin lui toi ?

Non mon coeur, il a des représentants partout et même que certains se prennent pour lui ! c'est ce que l'on appelle un péché d'orgueil !

Elle pose la main sur l'épaule de Barberine, lui fit signe de sortir, lui dit tristement

Encore un Dimanche sans office !

P27kw

Toujours un peu fatigué de sa retraite Lyonis revint dans l'Eglise de Sarlat, elle était malheuresement vide, les portes fermées n'encourageaient pas les passants. Il les avait laissé ouverte, il s'avança vers le premier banc puis s'assit, baissa la tête et commença à prier.

Bruno

Décidément ,les jours change ...mais les temps aussi ... ou plutôt les modes !

Quelle folie avait donc de nos jours l'église ,porte close ..Avec cette chaleur faire déplacer les pèlerins dans une grotte en voila une d'idée encore pfiou ..

Faut vraiment être un puritain pour assister à la messe dominicale et surtout pas être une femme enceinte à son risque et péril d'accoucher sur le chemin de la grotte .

l'église veux pas t'elle aujourd'hui ce donner en spectacle ?

Ou bien faire des processions ?

Bah c'est décider j'ai pas l'intention de perdre mon temps à escalader et faire des 100 et des mille pour me rendre dans une grotte ,sous cette chaleur intense ,même pas un brin d'ombre sous cette canicule pfiou ,on ira à la cascade à la place tiens y en a une qui sera ravie

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Leyah

La rouquine avait suivit la Fleur, c'te cuite de la vieille lui donnait un pivert dans le crâne, et pour tout point de repère elle lorgnait les talons de sa coupine pour avancer et éviter de se péter le nez.
Assise dans l'édifice, elle vit Aleen et lui sourit, avant de voir le Sieur Coucou faire de même.
Oreille tendue , la Marquise comprenait un mot sur deux, le reste n'étant que vase dans sa caboche .. bon sang . ne plus boire .. absolument ..
Des gâteaux dans une grotte? l'avait pas tout compris la rousse ... elle secoua la tête et se contenta de se concentrer sur son recueillement dominical
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En cours de conception, ou pas...

Edlweisss

Je m'étais une fois n'est pas coutume levée assez tot ce matin pour aller assister à la messe.
J'aperçue quelques têtes connues que je saluais d'un signe de tête en souriant.
Et surtout restais calme pendant l'office.
Moment de calme et de sérénité bienvenu, la semaine ayant été mouvementée.

Amen ..

Coucou

Coucou était d'humeur fort joyeuse, il avait reçu un parchemin provenant d'une personne de très haute importance. Il passait devant l'église, donnait quelques piecettes aux mendiants et entendu que le père Franck avait retrouvait sa place.

Hooo il n'aimait pas particulièrement le Père Franck mais il avait le mérite comme lui d'aimer les cochonnes.......

Alors prenant son courage à deux mains, il franchissait les grandes portes de ce monument appelé église.

L'air était frais et contrairement a ce qu'il pensait, il n'y avait pas d'anges pour l'accueillir mais plutôt une atmosphère pesante et calme, trop calme pensait il l'orage gronderait surement, un calme comme ça est inhumain même.

Bon au loin dans un coin, il aperçut Aleen et son tiot accompagnés de Barberine, comme eux il se mit a genoux, parait qu'il faut faire comme ça, et priait, oui mais priait qui, priait quoi et à qui surtout.
Quand il avait imploré Aristote de lui ramener Sandreen il ne l'avait pas écouté, il était surement trop occupé et lui si peu important....

Bon le père Franck est absent arfff je ne suis pas rentré ici pour rien
Un peu de calme dans sa tête et demande aux anges ou aux démons de penser un peu à lui dans tout ce tumulte qui envahit Sarlat

murmure

Au nom du Tout Puissant, Aristote, Créateur de tous,

J'invoque ton nom, grand Ange Théliel,

Prince de l'Amour,

Pour faire entrer dans ma vie cette femme désirable,

Et permettre l'épanouissement de notre amour,

De sorte que je me rapproche de l'amour divin,

Source et destinée de mon être.

Sois remercié pour avoir entendu ici mon voeu,

Au nom du Tout Amour. Amen

Il se relève, sait que cela ne sert à rien, s'approche d'Aleen la bise et salut Barberine et le petit

Bonjour Aleen, tu vas bien?
Tu sais que le Père Franck n'officie plus ici mais dans sa grotte ....
Bon je te laisse, je passe chez toi tantôt, prépare tes petits gateaux dont tu as le secret

Petit clin d'oeil à Barberine, il sait que c'est elle la fée du logis, Aleen ne s'occupe jamais de la cuisine

Se retourne et les laisse à leur prière
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Aleen_de_pastre

Aleen ayant entendu la nomination du Père Franck vint se recueillir et remercier Aristote d'avoir su ouvir les yeux à l'Evêque.

elle pénétra dans l'édifice, cela faisait très longtemps qu'elle n'était venue. elle se signa dit le Credo et fit une prière plus personnelle

Aristote faites que notre comté retrouve la paix
Merci d'avoir soufflé à notre Evêque Lyonnis de choisir le Père Franck
donnez à ce dernier la force nécessaire, soutenez le.
Protégez notre P.A.

Amen

Elle se signa et prit le chemin de la sortie après s'être recueillie longuement

Aleen_de_pastre

En ce dimanche matin, c'est toute heureuse qu'Aleen poussa la lourde porte.

Elle déposa un bouquet devant la statue de Maria et se mit dans un petit coin, elle était accompagnée du petit Asfeld et de Barberine.

Elle pria avec grande ferveur en attendant le début de l'office

Marilou133

Puisqu'il faut dire, puisqu'il faut parler de soi
Puisque ton cœur ne brûle plus comme autrefois
Même si l'amour, je crois, ne se dit pas
Mais puisqu'il faut parler alors écoute-moi

Mais je n'ai que mon âme
Pour te parler de toi
Oh juste mon âme
Mon âme et ma voix
Si fragiles flammes
Au bout de mes doigts
Dérisoires armes
Pour parler de toi

Même si tu dis que je fais partie de toi
Que notre histoire nous suivra pas à pas
Je sais tellement que l'amour a ses lois
S'il faut le sauver alors écoute-moi

Mais je n'ai que mon âme
Pour te parler de toi
Oh juste mon âme
Mon âme et ma voix
Et mon corps qui s'enflamme
Au son de ta voix
Je ne suis qu'une femme
Qui t'aime tout bas

Mais que Dieu me damne
Si j'oublie ma voie
Que la vie me condamne
Si tu n'es plus ma loi
Et s'éteint cette flamme
Qui brûle pour toi
Je n'ai que mon âme
Pour parler de toi
Je n'ai que mon âme
Pour parler de toi

Edit : N'oubliez pas de citer les références. Ici paroles inspirées par la chanson de Natasha St Pierre : je n'ai que mon âme.
Merci
{CC}

Lubna

Lubna rentra en l'église de Sainte Lucie..Là même ou en Juin 1455 elle avait était baptisée. Depuis tant de temps s'était écoulé... Tant de voyages tant d'aventures...Et le retour dans sa ville natale ou elle ne connaissait plus grand monde...

Pourtant non loin elle reconnu Pat, elle s'assit derrière sans dire un mot et en silence pria Aristote!
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Marilou133

d'un pas léger elle pénétra dans l'église et se dirigea vers les cierge ,changeant ceux qui était fini elle remis d'autres et les alluma tout en récitant une prière..

elle s'agenouilla devant ,le silence l'apaisa

Pattricia

Toute la famille entre dans Sainte-Lucie pour faire ses dévotions du dimanche. Point n'était besoin d'avoir forcément un prêtre pour être croyant et si quelqu'un faisait l'office ça n'en serait que mieux.

Tout ce petit monde s'installe et commence à prier...
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Isalineardais.

Le chariot tiré par un percheron à la robe blanc sale pommelé s’immobilise à hauteur du parvis de l’église et une silhouette mince, indistincte, en descend.
Elle murmure dans un souffle :
-Je ne serai pas longue, Yanc …

Sa cape serrée autour de son cou, la jeune femme se dirige à pas souples et silencieux vers l’entrée majestueuse, se glisse dans la nef par l’entrebâillement des ventaux de chêne entrouverts.
A l’intérieur : noir absolu !
Sauf la tête de la statue d’Aristote dressée sur son piédestal derrière l’autel, au regard sévère tourné vers les fidèles et qui est éclairée par un rayon de lune …
« Il ne peut pas m’avoir vue » Pense la marchande, inquiète.
Il faut savoir que le regard de la statue d’Aristote engendre systématiquement chez isaline une peur panique incontrôlable qui la fait trembler d’effroi, la pousse à se cacher derrière les colonnes ; ou dans un confessionnal …
Elle retient sa respiration, se mord les doigts, décide enfin qu’IL ne la pas vue puis s’appuie contre le lourd battant en croisant les mains sur sa poitrine, ferme les yeux et baisse la tête.
Elle prie à voix basse.
-Seigneur Aristote, nous quittons ce village aujourd’hui, mon ami Yancugazsciù, sa femme et leurs trois chats, ma fidèle jument Caracole et moi-même … Puisse-Tu nous protéger tous sur les chemins …
Elle se tait mais parce que ses mains y sont et qu’elle le fait souvent, isaline se caresse inconsciemment la poitrine, pince et fait rouler ses tétons entre ses doigts, les paupières closes, continue sa prière :
-Accorde aussi Ta bienveillance et ton soutien aux gens de Sarlat et des autres villages du Périgord, Seigneur Aristote … Je sais ce que c’est quand un château est attaqué … Je l’ai vécu en Armagnac …

Une battue caractérisée claque soudain sur le pavé ; Caracole qui s’impatiente.
Elle reprend conscience de la réalité, du voyage et des risques, des autres qui l’attendent, rouvre les yeux ; le rayon de lune a tourné, reléguant la statue d’Aristote dans l’obscurité.
-Je compte sur toi, Aristote ! Ose-t-elle encore avant de sortir et rejoindre son chariot.

-Alleeez !!! … Huuue, Caracole …
_________________
La langue des Royaumes est l’écriture et on l’entend par les yeux.
(A donc, d’un chuchu chuchoti de taverne ce sera foutu. Parce que la Confiance est perdue.)

Marilou133

marilou fini sa priére et se releva ,puis se dirigea vers ,les cierges ,ou elle en pris un l'allauma et le déposa pour ces amis ici présent ....

elle regarda la lumière illuminé la chapelle et sorti en saluant ces deux amis

a tous ceux présent et ceux qui passerons par Sainte Lucie ,merci de vos priéres

Jolius

Jolius, une fois son bilan de la semaine terminé et affiché au château prit la direction du Lac pour aller nager un peu afin de se délasser

Après s'être séché et rhabillé, il prit la direction de l'Eglise Sainte Lucie

Il monta le perron et poussa doucement la lourde porte afin que les gonds ne fassent pas de bruit

Il pénétra lentement dans l'Eglise, vit Marilou et Pat en train de prier, il vint s'asseoir juste derrière elles et leur fit un sourire

Jolius ferma les yeux et se mit à prier afin que Aristote puisse l'aider dans sa vie
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Marilou133

Marillou entra dans l'église et se signa ,une prière pour le saint père ,,elle avança lentement puis vit Pattricia assise sur un banc ,elle la rejoignit et s'installa a ces cotés.

bonjour pattricia ,puis je me joindre a toi dans la prière ?

sans attendre elle s'assit et joignit ces mains

Pattricia

Elle avait entendu la porte s'ouvrir, une lueur dans la grande allée avait éclairé le sol de pierres débarrassé de sa paille maintenant que les beaux jours étaient là. Le pas était léger, mais décidé, et c'est en reconnaissant le parfum que la Vindicative sait qui vient de s'approcher pour s'assoir à ses côtés.
Elle tient sa tête légèrement penchée vers sa nouvelle voisine et se contente de murmurer un "oui" un peu étouffé. C'est avec un sourire réconforté qu'elle se plonge à nouveau dans la prière près de la Berrichonne.
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Pattricia

[Une semaine plus tard...]

Le monde d'Ari était en deuil, le Pape, père de toute une religion et de ses disciples, avait quitté le monde temporel pour rejoindre sa place près du Très Haut.
Pat était venue, égale à elle-même, se recueillir dans l'église toujours aussi déserte. Assise sur un banc de l'allée centrale, la jeune femme prie en silence...
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Hugues_de_blandin

Voila un certain temps qu'hugues n'était pas entré dans une église. Non pas qu'l ne croyait pas au Très Haut, mais c'est plutot ses hommes d'église qu'il craignait.

Une fois la grose porte franchie il se mit à la recherche du curé.

Mon père, vous êtes là ?

Sa voix raisonna entre les hauts murs.

Puis il se diriga vers la sacristie.

Pattricia

Puisqu'elle n'était plus la bienvenue à la grotte, ce qui épargnait ses belles bottes de toute manière, Pat se rend à Sainte-Lucie, seul lieu consacré par le Très-Haut et sans curé.
Après avoir poussé la lourde porte de bois, la jeune femme entre dans la pénombre et la fraicheur de l'édifice. que d'évènements ont eu lieu ici, tristes ou heureux...

Le temps ferait son œuvre, mais elle devait faire son deuil également à sa manière, dans le seul lieu de culte qu'elle aimait vraiment, le seul endroit qui avait une histoire, gardée religieusement par les Sarladais et qui était lié à jamais au lac et aux villageois.
Un léger sourire éclaire son visage lorsqu'elle s'avance vers l'autel et se souvient de leur enquête avec Psy et Mad, des registres qu'ils avaient retrouvés, de leur satisfaction à avoir fait la lumière sur l'histoire de Sainte-Lucie.

Après sa génuflexion habituelle, la jeune femme s'assied, tout devant et prie pour l'âme de celui qui l'a quittée et qu'elle pleure en secret...
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Gluth_vongluth

Il y'a des jours comme ça où, à la sortie de couvent on..... Heu!.... Comment dire?!...... enfin bref!!!

C'était le mois de Mai
Son ventre était pas bien rond
C'est vrai qu'on l'attendait
On voulait l'appeler pour la boisson

Ce matin-là il faisait peu froid
Il avait rendez-vous près d'l'eau
Et tout en jouant de ses doigts
Il s'disait un p'tit Bordeaux s'ra déjà beau

Reboir un seul blanc de Sarlat
Ça f'sait longtemps qu'il attendait
Le voir resplendir entre ses doigts
C'est le cadeau dont il rêvait
Qu'il ait ce sourire, ce regard
Quand il se lève le matin
Avec l'amour et tout l'espoir
Qu'il a quand il peu enfin s'en offrir un

Et puis on l'a appelé
Et lui bien sur, il a tout quitté
Les sœurs, les moines, les catholiques
Il en revennait pas, c'était magique

Puis le midi était passer
Devant la porte du style gothique
Et comme un fou il attendait
Recomptants les bâtons désinner sur les briques

Reboir un seul blanc de Sarlat
Ça f'sait longtemps qu'il attendait
Le voir resplendir entre ses doigts
C'est le cadeau dont il rêvait
Qu'il ait ce sourire, ce regard
Quand il se lève le matin
Avec l'amour et tout l'espoir
Qu'il a quand il peu enfin s'en offrir un

On lui a tendu un paquet d'langes
Dans lequel ses affaires brillaient
Puis on lui a dit d'une voix étrange
Que c'était tout ce qu'il avait

Tout le monde était très gentil
Et lui ne comprenait pas
Quand son cœur reprennant vie
Et qu'il compris qu'il sortait d'là

Reboir un seul blanc de Sarlat
Ça f'sait longtemps qu'il attendait
Le voir resplendir entre ses doigts
C'est le cadeau dont il rêvait
Qu'il ait ce sourire, ce regard
Quand il se lève le matin
Avec l'amour et tout l'espoir
Qu'il a quand il rêve de s'en offrir un

Ça fait dix semaines qu'il y'avait le vide
Ça fait dix semaines qu'il sentait le rats
Avec des petit hommes à qui il compta les rides
Il se dit qu'il devait à tout pris sortir de là

Personne depuis n'a pris sa place
Le couvent est là pour les envieux
Le lavage fut dur, bien trop vivace
Sainte Lucie la belle se souviendra de ce gueux

Reboir un seul blanc de Sarlat
Ça f'sait longtemps qu'il attendait
Le voir resplendir entre ses doigts
C'est le cadeau dont il rêvait
Qu'il ait ce sourire, ce regard
Quand il se lève le matin
Avec l'amour et tout l'espoir
Qu'il a quand il peu enfin s'en offrir un
_________________

Franckshinatra

... Et comme il finissait son chemin ascensionnel vers la grotte en passant par l'église, il y apposa aussi, une petite affiche.

Citation:

Enfants de Sarlat,

Enfants de Périgord,

Enfants voyageurs,

la maison du Très Haut est ouverte à toutes et tous, et vos prières y seront entendues.
Les offices sont, pour l'heure, et chaque dimanche, donnés dans la grotte qui surplombe la cité.
Vous y entendrez la parole lumineuse de votre serviteur.

Que vos pas ne vous fassent pas choir avant d'arriver !

Père Franck, Vicaire spirituel.

Clealan

Il entra dans l'église, se signa, observa les lieux un peu désert de paroissiens , pas de messe...mais qu'importe, il allait faire ses prières comme chaque dimanche, pour sa Douce, ses enfants, et lui même, il avanca dans l'allée, puis s'agenouilla et se recueillit,

Puis il enchaina sur le crédo

Il resta un petit moment dans ce havre de paix...pensant à ses frères et soeurs...que le très haut vous protège.....
_________________

Franckshinatra

Le maigre religieux écouta le militaire avec attention. Son visage, pour une fois, n'avait pas le sourire qu'il réservait aux piètres repentants. Non... Il lui sembla - en espérant que non à tort - que le soldat était réellement en souffrance.

Commençons par apprendre, mon fils, qu'il n'est pas d’heure pour la confession. Il est de mon devoir, sinon de mon honneur, d'entendre la confession à tout moment !

Mais je m'étonne... pardonnez moi... vous avez tout l'air d'être une enfant convenable, n'est-ce pas ? Bon, je sais... Il est venu à mes oreilles des saillies de votre part qui m'ont fait sourire. Mais, mon fils, ce jour vous apparaissez dans une lumière qui vous honore, justement !

Qui serais-je, donc, si je ne vous aidais pas à trouver cette lumière qui vous manque ?

Le blond tendit une main sincère vers le fils pénitent et la posa sur son épaule, bien solide et bâtie.

Mon fils, si confession il doit être, elle se fera dans la sacristie... mon bureau, en somme ! Trouverez vous ? et aurons nous enfin l'occasion d'échanger des propos qui feront à la fois paix et lumière ?

le sourire offert, pour conclure l'offre, avait la radiance d'un soleil.

Hector_

Hector écoutait le religieux avec une attention extrême, sans un mot, droit, avec la tête légèrement penchée vers l'avant pour pouvoir fixer le regard de son interlocuteur. Il était peu habitué à demander de l'aide, tellement l'orgueil était développé chez lui. Mais aujourd'hui, il était persuadé d'avoir la poisse et qu'elle était due aux multitudes de péchés qu'il avait commit. Et contre ça, son épée n'y pouvait rien.

Enfant convenable il n'était pas, il se pensait fait pour tuer, et prenant même plaisir à démontrer qu'il était le meilleur dans cet exercice. Il avait développé ces facultés à l'extrême en en oubliant d'autres en chemin. Celles qui lui faisait défaut aujourd'hui dans les choix qu'il avait à faire et qui le rongeaient sans cesse de l'intérieur. Colosse aux pieds d'argile...

Il acquiesçait aux questions du religieux qui ne demandait pas réponse.

Mon fils, si confession il doit être, elle se fera dans la sacristie... mon bureau, en somme ! Trouverez vous ? et aurons nous enfin l'occasion d'échanger des propos qui feront à la fois paix et lumière ?

Alors que celui-ci lui mit une main rassurante sur son épaule et déploya un large sourire, le soldat répondit de sa voix grave au ton déterminé.

Oui mon père, c'est ce que je souhaite. Je trouverai la sacristie.

La main droite posée sur son pectoral opposé, il se courba légèrement pour saluer le père Franck, voir même le remercier.

A bientôt mon père.

Léger sourire avant de prendre la direction de la sortie de l'Eglise. Toujours aussi pensif, mais cette fois convaincu d'avoir trouvé le moyen de résoudre ses problèmes: la religion.

Hector_

Le jeune soldat resta planté dans l'Eglise en attendant que la silhouette blonde du père Franck arrive à sa rencontre, il se contenta donc de le regarder venir, souriant. Celui-ci devait probablement faire moitié du poids d'Hector. Mais il avait un charisme certain, différent.

Mon fils, voici une surprise... et le Très Haut sait que je suis difficile à surprendre !

Je suis surpris moi même mon père. Je crains beaucoup ces lieux, m'y sentant comme... impuissant.

Alors qu'il parlait, il parcourait du regard les lieux.

Que puis-je pour la soldatesque, mon fils ?

On m'a dit que c'était à cette heure qu'on pouvait se confesser. J'ai la poisse mon père, je pense que c'est du à mes pêchers, si nombreux...Et mes nuits sont perturbées par les esprits des personnes à qui j'ai pris la vie.

J'ai besoin de votre aide.

Franckshinatra

En transit... Loin de celui qui concerne les intestins, le maigre religieux en finissait à peine en sa grotte à prière, qu'il devait redescendre à toute vitesse, pour notifier pleinement, sur le grand portail sud, que les messes seraient dites, tant que l'usurpateur n'aurait pas fait amende publique - mais on pouvait toujours rêver ! - à la grotte, justement !

Mais alors qu'il allait fermer le grand portail, il vit un fier soldat... tout penaud. Il s'avança vers lui, le reconnaissant sans peine.

Mon fils, voici une surprise... et le Très Haut sait que je suis difficile à surprendre !

Il poursuivit son avance vers le militaire, sans pompe particulière, arborant juste un sourire sincère. Un homme qui entrait ici, de son plein gré devait être en quête... et donc, à préserver ! S'inclinant avec révérence, le maigre fagot poursuivit.

Que puis-je pour la soldatesque, mon fils ?

Franckshinatra

Le porte parole de tant de chapelles restant muet - pour une fois - le blond fit demi-tour sans plus attendre. car ce matin, la messe serait dite par lui, mais pas ici..; et pas tant que l'usurpateur n'aurait pas fait acte de contrition publique.

Les paroissiens fidèles, eux, trouveraient bien, à l'ouïe, la direction de la petite grotte qui servirait à faire tampon, le temps que tout revienne dans l'ordre.

Hector_

La rencontre la veille, dans une taverne de la ville, avec le père Franckschinatra avait un peu perturbé le jeune soldat. Il se rendait compte qu'il n'avait pas mit les pieds dans une église depuis de nombreuses années...Zélie voulait l'accompagner une fois, mais le dimanche même, il se retrouvait tout seul, elle avait préféré faire grimpette sur les murs de Périgueux...

Il n'était pas un bon aristotélicien, et depuis la veille, il pensait que la poisse qu'il avait depuis un moment, était du à cela. il voulait donc se confesser.

Il se pointa donc dans l'Eglise à l'heure des confessions, heure qu'on lui avait indiquée et dont il n'était pas certain... Mais il ne savait même pas comment se passait une confession...Il s'arrêta donc au milieu de l'Eglise, observant s'il y avait de la présence, peu à l'aise.

Edouard.

Edouard arriva alors en la bonne église de Sarlat , il devait faire les préparatifs pour la messe de demain , celle de Père Franck ,il ne voulait pas être rejeté par tout le monde ; il vit alors la comtesse , assis en train de prier .
Il laissa alors Sa grandeur faire ceci tranquillement et se faufila discrètement derrière l'autel . Il prépara donc le pain et le vin , le Livre des Vertus .

Franckshinatra

Le maigre, tout à ses lectures, et tentant avec presque désespoir d'inculquer le grec à sa laie - car la brebis, elle, préférait le latin - entendit la grand porte s'ouvrir et un remue ménage se faire... Allons bon ! Le blond s'attendait à tout, sauf à un chapardeur ! Il saisit donc son bâton de pèlerin, et après avoir embrassé l'huitre qui l'ornait, il s'élança sans peur vers le pilleur de tronc !

Crois tu trouver le Très Haut dans le...

Bouche réduite à silence, et bâton levé, le blond ne savait plus quoi dire. Et encore moins faire. Il n'allait tout de même pas fendre le crane de l'autre idiot de pseudo vicaire ! Non... Non... et NON ! Il baissa donc son ba^ton, en signe de "paix", et annonça, d'une voix sans chaleur.

et bien... En voilà des manières ! Mais je vais donc vous venir en aide...car visiblement, il vous en faut ! Alors écoutez bien, mon fils !

Le maigre fagot insista sur le dernier mot... presque ravi, mais sans en montrer une once.

Ici, c'est une église ! et elle est sous la responsabilité du prêtre qui lui a été attribué. donc... Parlons peu... Soit vous êtes le vicaire, et vous seul vous chargerez de l'office à venir... Soit vous n'êtes plus vicaire, et alors, j’exige vos excuses, pour cet outrage aux saints attributs !

Le maigre religieux en avait assez de se faire manipuler par ceux qui n'avaient aucune conscience de ce qu'ils faisaient ! et cet histrion grotesque était l'emblème rêvé de tous les histrions grotesques... Tant pis pour lui.

Alors ? Que dites vous ? Que Monseigneur a accepté votre démission ? Que vous maintenez votre position ? Parlez, ici, et maintenant, mon fils, car nous aurons, vous comme moi, à faire demain !

Jolius

Jolius vit arriver Messire Edouard qui s'apprêtait à dire la messe

Il se signa, se releva et sortit de l'Eglise sans un mot, un regard triste envers le Père Franck

Il sortit avant le début de la messe et fila se recueillir à Sainte Nathalène

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Pattricia

Interloquée, la Vindicative cherche du regard Franck. Un nouveau Vicaire avait pris place et la jeune femme ne savait quoi penser. Regardant le dos du Blond, immobile en prière, Pat essayait de comprendre ce qui se passait. Floris avait le regard des mauvais jours et se tournait déjà vers sa mère pour lui demander des explications. La môme au loup pose le doigt sur ses lèvres dans un signe de silence impératif et baisse la tête, essayant de calmer son cerveau en ébullition.

Punaise mais c'est quoi ce bordel ! Rester calme, ne rien montrer aux enfants, et essayer de prier. Tout doux, pas le moment de faire un esclandre...
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Cerise

La Comtesse était de retour sur Sarlat, son village natal. Elle ne resterait que trois jours, pour dire au revoir à tous ses amis. Elle avait décidé de déménager, l'air de Sarlat devenait irrespirable, sans compter sur certains énergumènes qui y vivaient.

Elle déambulait dans les ruelles du village, en repensant qu'aux bons souvenirs, qu'à ses amis de toujours qu'elle allait devoir laisser ici.

Elle arriva non loin devant l'église de Sarlat, cela faisait un moment qu'elle n'avait pu y venir, vu qu'elle défendait Périgueux, puis Angoulême. Heureusement que les Chapelles Privées étaient là, elle put faire tous les jours ses prières matinales. Mais là, en l'église de Sarlat, elle avaient vécus tant de belles choses en ce lieu...

Elle poussa les portes et avança près de l'autel, là elle alluma un cierge, et se tourna pour prendre place sur un banc.
Elle joignit ses mains en baissant la tête, et fit quelques prières, pour toutes les personnes qui comptaient pour elle, pour tous ceux qui avaient quitter ce monde, pour tous ceux qui se battaient près de Namaycush.

Quelques minutes, elle se signa, inspira un grand coup avant de se lever. Elle essuya ses larmes tombantes sur ses joues, et repartit aussi discrètement que son arrivée....
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~ En Deuil de son Époux ~

Edouard.

Edouard arriva alors à l'église , il vit que deux personnes était déjà arriver et s'empressa de les saluer , il envoya alors un frère pour sonner les cloches le temps qu'il préparait la messe de ce matin . Les cloches sonnaient et elle se firent entendre jusqu'à l'autre bout de la ville

«Mes chers enfants, je suis heureux de vous accueillir aujourd'hui en la maison du Seigneur pour partager la parole de Dieu.Je suis le nouveau Vicaire de Sarlat .
Je vous invite à prendre place, je vais bientôt débuter la cérémonie.

Nous allons commencer par la prière de pardon, ensemble, nous demanderons à Dieu de nous pardonner nos péchés. Confessons nous.

J'invite également celles et ceux qui désireraient aller plus loin dans leur repentir à me rejoindre au confessionnal après la cérémonie.»

Maintenant prions et déclarons notre amour de Dieu. en récitant le Crédo

Prions quelques instants...

Le sermon d'aujourd'hui portera sur la facilité qui, à travers les habitudes, nous mène droit à l'acédie. Ecoutez les mots du Livre des Vertus, lorsque les hommes se multiplient et développent de plus en plus science et technique, se nourrisant de plus en plus aisément.

Citation:

Citation:

Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.
Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire.
Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte. Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie.

Avec l'habitude, les hommes ont cédé à la facilité et, bien qu'ils aient abbatu de nombreuses barrières et accompli de grandes choses, ils se sont détournés lentement du but de leur existence. Sans personne pour les remettre sur le droit chemin, ils se livraient totalement à leur soif d'oisiveté et cela les mena à leur fin.

Il faut toujours se garder d'écouter les voix de la paresse et de l'hybris scientifique. Prenez soin de garder à l'esprit le vrai sens de nos vies et de ne jamais vous éloigner de l'amour de Dieu que nous tâchons de partager ensemble.

Ainsi, vous pouviez avoir la sensation que les distances étaient réduites, de pouvoir communiquer par la pensée à des lieues de distances. Les voyages en cheval à grande vitesse permettaient de relier Mâcon à La Rochelle en quelques heures. Mais comment mieux prouver son attachement à un ami qu'en se déplaçant pour assister à ses épousailles ou à son baptême ? Comment mieux se faire connaître de ses voisins qu'en allant dans leur ville, les rejoindre et partager leur quotidien ? Mes enfants, acceptez avec bienveillance tout changement qui nous éloigne de la facilité car il nous montre la voie de la vertu.

Mes amis, communions maintenant, que les baptisés viennent me rejoindre pour partager le pain.

Je vous souhaite maintenant une agréable semaine en vous donnant à tous rendez vous dimanche prochain pour la messe de Père Franck

Allez en paix et dans l'amour de Dieu.

Franckshinatra

Ce matin, le vicaire officiel resta en tenue de ville - une chasuble sans grande blancheur, et une étole discrète. Il prit place comme un paroissien ordinaire, sur un banc...
Pas de cloche... Pas de trompe... Juste une prière pour que le vorace ne détruise pas tout ce qu'il avait entamé...

Assis, bras croisé, le blond était déjà en prière.

Jolius

Jolius se leva de bonne heure se dimanche, il se lava, s'habilla et sortit en prenant la direction du centre du village

En Arrivant devant l'Eglise, l'aube pointait à peine, il entra en poussant la lourde porte, et avança prendre sa place habituelle

Il salua d'un regard Pat, et un jeune homme qu'il ne reconnaissait point

Il prit sa place, s'agenouilla et se mit à prier

Il avait la cervelle bien embrouillée en ce moment, il avait vraiment besoin de se receuillir
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Pattricia

La Vindicative et sa tribu s'était préparée aux aurores. Faut dire que la jeune femme en avait plus qu'assez d'arriver en retard à la messe, alors maintenant qu'elle était rentrée, elle avait bien l'intention de reprendre les bonnes habitudes... enfin celles d'avant...

La petite famille grimpe les marches du parvis et passe la grande porte de bois ouvragée. Ils sont les premiers... Même Franck n'est pas visible... J'ai dû arriver vraiment trop tôt cette fois...

Après avoir vérifié que tout le monde était bien installé, la jeune femme s'agenouille et se recueille...
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Franckshinatra

Dans son aube immaculée, et orné de sa belle étole carmine, le vicaire s'avança, souriant vers son audience. Il y avait dans sa voix, pour qui le connaissait - c'est à dire personne - cette petite fêlure qui signifiait parfois une lassitude. Mais le maigre fagot s'appuyait toujours de prime abord sur la Foy qui chauffait son cœur, plutôt que sur ses ressentis par trop humains.

Soyez, mes enfants, les bienvenus dans la Maison de la Vie. Nostre hôte, le très Haut, nous invite aujourd'hui à faire chair en sa compagnie !

La mèche indomptable se tenait calme, pour l'instant, ce qui donna au vicaire l'envie de pousser un peu plus avant son exaltation. Ce qu'il fit en levant l'index vers la voute, pointant la clef centrale.

Et au menu, aujourd'hui, les plats sont à la hauteur du Cuisinier Majeur :

Pour entamer ce partage, nous commencerons avec une mise en foy épicée avec un soin divin. Le sourire de la rencontre, et la main amie du Guide !

A suivre, un morceau de choix, tout en douceur : la grue rôtie sur un lit de baies rouges, à savoir un vol au vent sans farce, signifiant la vacuité qui ne doit être un modèle de vertu !

Pour laisser le temps à nos estomacs de faire le lien, un simple bouillon, fait avec un soin paternel : racines et tubercules... Certes peu élaboré,voyez -y pourtant la source même de notre vie, le commencement de la simplicité, dans l'humilité !

Enfin, en guise de remerciements, le céleste marmiton nous offre un matefaim au miel, qui laissera sur nos lèvres la douceur et l'amour du partage.

Le blond était en joie, à nouveau. Cette parabole avait au moins le mérite d'être applicable , même chez les hérétiques...

Voilà, mes enfants, un repas digne d'être honoré ! Et pour honorer dans sa grande largeur, je vous engage à ne pas avaler sans réfléchir, ni bâfrer comme le font les jeunes gorets devant une bouillie de maïs.

Non. Nous aurons tous le soin - le bon ton - de déguster lentement chaque action, de ne rien laisser de côté, et de rendre grâce à chaque ingestion !

Le blond vicaire sourit et ouvrit les bras.

Et rendre grâce commence ici même, en pliant le genou devant le Très Haut, afin de remercier ses bontés et sa volonté de nous instruire ! Seigneur, entend tes enfants rassasiés grâce à toi !

Ses points finaux étaient souvent digne des plus beaux discours... Il ne se priva pas de remercier, en son cœur, Aristote pour lui avoir insuffler le gout des mots ! Et laissant le temps à chacun de prier selon sa conscience, et adressant une prière à celles et ceux qui méritaient pourtant moins que le maigre chien qui chaparde un coq, le blond se tut, fervent.

Jolius

Jolius releva la tête à l'arrivée de son ami le Père Franck

Après lui avoir fait un sourire de bienvenue, il écouta les belles paroles sorties de la bouche du Vicaire avec tellement de ferveur

Il se mit à rêver que tout le PA écoutait ce sermon et que cela pouvait changer bien des choses, ah !!! si seulement cela se produisait

A la fin du discours, il se mit à prier Aristote, attendant le partage du pain avec son frêle ami
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Jolius

Jolius était en train de ranger ses livres de comptes en ce matin du mois de mars un peu pluvieux
Il entendit les cloches de l'Eglise, se prépara rapidement, prit la cruche pleine de lait bien onctueux et partit en sifflotant vers l'Eglise

Arrivé devant le parvis, il fit la distribution dominicale de pains, tisane bien chaude et de maïs, puis il entra en poussant la lourde porte

Il s'avança ver l'Autel, alla déposer la cruche de lait près de la sacristie et vint s'asseoir à sa place habituelle, saluant d'un sourire les habitants présents

Il s'agenouilla, se mettant à prier en attendant le début de l'Office du Père Franck
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Franckshinatra

Cette fois ci, ce fut la cloche de Sainte Lucie en personne qui annonça la messe. Le maigre vicaire n'avait pas eu le temps d'astiquer la corne de Périgueux. Et donc, plutôt que de donner le signal d'un office sans tache avec un instrument qui lui en avait quelques unes, il se tourna vers le moyen le plus courant dans le royaume.

Il agrippa la corde et se laissa tomber de tout son poids. Enfin... du peu de leste qu'il avait. Mais à force de persévérance, la cloche se mit à osciller. Lentement, d'abord, puis le mouvement s'amplifia, pour finir par donner enfin le son lourd et rassurant d'une énorme masse de bronze, comme si ke très Haut en personne s'éclaircissait la gorge !

DOOONNG ! DOOOOONNGG !! DOOOOOOOOONNNNNNNGGGGG !!!

Jolius

Jolius s'étant levé dès les premiers rayons du soleil, qui étai magnifique ce matin décida d'aller faire ses ablutions au Lac

Il parti d'un pas joyeux, et en arrivant fit sa toilette dans l'eau encore fraîche

Puis il prit la direction de l'Eglise, il était de bonne heure, mais il entra d'un pas décidé et prit sa place habituelle

Dans un silence total, il se mit à genoux, puis pria pour les pauvres angoumoisins, attaqués par les brigands depuis plusieurs jours maintenant, afin qu'Aristote leur vienne en aide

Il se recueillit en attendant les fidèles qui ne devraient plus tarder maintenant

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Rose.mn

N'ayant pas fermé l'oeil, elle a marché toute la nuit de Cahors afin d'arriver à Sarlat, la mauvaise nouvelle l'avait assommée, tout ce qu'elle voulait était de rentrer chez elle...

Un pas après un autre... Un calme extraordinaire. Une légère brise. C'était un temps idéal pour marcher. Pouvoir respirer de l'air frais.. Sentir le vent caresser son visage, et sentir ses cheveux virevolter effleurant agréablement sa peau.

Elle avait tellement marché, elle ne s'était pas rendue compte qu'elle était alors arrivée.
Elle leva les yeux vers le bâtiment, et sourit en coin. C'était la première fois qu'elle allait entrer dans une église, mais elle avait ce sentiment étrange.. Elle avait besoin de lumière.

Elle poussa la lourde porte de l'église et fut soulagée à la vue de la grande salle toute vide.. elle alla chercher un cierge, ses yeux s'habituèrent peu à peu à la pénombre, l'intérieur était magnifique, et bien fleuri et l'odeur de la cire était agréable.

Elle alluma le cierge, et se mit à genoux, elle ne connaissait aucune prière, pendant quelques minutes elle a prié de ses propres mots en silence avant de se lever et de quitter les lieux, le coeur un tout petit peu moins vide qu'à son entrée. Elle a pu prier à sa mémoire et faire ses promesses..

Franckshinatra

Comme il s'en voulait d'être si indulgent... autant avec les hérétiques qui ne se cachaient plus, qu'avec les pintades qui faisaient semblant d'être idiotes, pour mieux cacher leur incapacité humaine ! Mais si les nouvelles listes, une au moins, avaient le don d'agacer le blond, son œil au beurre noir causé par une truie sans douceur était pour l'heure son seul souci !

Cette laie du diable avait réussi à lui faire rater un office, et il ne comptait pas qu'elle puisse remettre le couvert ! Elle beuglait... elle beuglait... enfermée dans la cave de la sacristie. Mais cette fois, le maigre prélat ne se laisserait plus malmener par des femelles sans respect !
Ce fut donc d'une sandale svelte, et d'un bâton de pèlerin léger comme le sceptre romain que le vicaire s'apprêtait à rendre son office dominical. Le lieu était propre... Les braséros ne demandaient qu'une flamme pour dispenser la chaleur nécessaire au confort des ouailles... Bref, tout semblait ,cette fois, sous contrôle ecclésiastique !

Jolius

En arrivant sur le parvis de l'Eglise Sainte Lucie, Jolius vit que le nombre d'affamés avait encore augmenté

Grrr cette situation actuelle ne pouvait pas durer les villageois allaient dépérir si cela continuait

Il distribua des miches de pains, des sacs de maïs et de la tisane bien chaude, regardant le sourire des enfants devant la nourriture

Il entra dans l'Eglise après avoir poussé la lourde porte, la referma.

Il s'avança lentement, les fidèles étaient là, silencieux, Jolius prit place et écouta avec attention le Père Franck

Jolius sourit aux paroles du Père, il avait comme toujours raison, les Périgourdins oubliaient trop souvent que la Foy rassemblait et que l'Union fait la force

A la fin du sermon, après un sourire en direction du Vicaire, il s'agenouilla et se mit à prier, espérant en secret que les paroles du Père pénétrerait dans toutes les têtes du Comté
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Franckshinatra

Le brave religieux, malgré sa fragilité osseuse, aimait ce moment puissant, où la prière faisait trembler les fondations les plus prétentieuses. et les mains jointes, il avait une ferveur rare de leurs jours. Aussi, quand la prière fut close, et chacun eut le temps de rendre grâce au Très Haut, selon son cœur, le vicaire sourit à son assemblée, tout en rompant le pain.

Je vous invite, maintenant, à vous avancer. Une fois encore, nous partagerons ce qui fait de notre vie l'ossature pleine et entière.

Le pain, symbole du travail et de la nourriture du cœur... Et ce vin, qui au delà du martyre du raisin - pressé, écrasé, opprimé - en sort grandi !

Prions, mes enfants, et en communion, pour que ces exemples ne nous quitte jamais !

et le blond, alliant le geste au mot, descendit dans la traverse et partagea lui-même, et avec chacun, le pain et le vin.

Franckshinatra

Le moment venu, comme tous les dimanches, bien peu avaient eu le courage de se sortir les tisons du fondements, histoire de voir à quoi ressemblait un dimanche plein d'instruction. Mais le blond vicaire savait depuis longtemps à qui il avait affaire ! Il accueillit donc les quelques mendigots tout juste propre, qui feraient au moins office de combler un peu les bancs du fond. Puis, levant une main, tel les empereurs de jadis, il clama, d'une voix cristalline, et néanmoins puissante.

Alléluia, enfants du Périgord ! Alléluia !

Le sourire en grande largeur du blond était sans équivoque...

Une fois encore, vous faites la preuve de la grandeur de votre terre. et que dire, vous autres, enfants choisis, d'être les fidèles sujets d'une Comtesse qui sait plier le genou, devant son Seigneur !

Vous êtes, à n'en pas douter, le sel de cette... terre !

Le fagot humain, et non moins vicaire, se signa, arborant un sourire indulgent. Le geste était lent, emprunt d'une certaine tristesse noble et élégante.

Et un bonheur n'arrivant jamais seul, je suis le témoin d'une résurgence fervente, qui fait déjà l'envie chez nos voisins. Mais ne croyez pas, mes enfants, que votre piété, et encore moins la ferveur de votre Foy, vous préservent de rendre grâce au Très Haut. Car, je vous le dis, il est bien celui qui vous donne l'impression d'être autre chose qu'un tas putride et nauséabond !

Oui, mes enfants, chers sarladais, vous avez été choisi du très Haut ! et votre dévotion en est appréciée directement ! Car, nul ne saurait se masquer - avec la discrétion connue des grands charitables qui n'aiment guère être pris en flagrant délit de charité - derrière masque, plume ou... couronne !

Non, il est temps, enfants si tant volontaires à dispenser la parole du Très Haut, de vous montrer enfin, dans sa lumière !

Le blond était aux anges, une fois de plus... La facilité avec laquelle il dispensait son sermon, sans qu'aucun ne puisse jamais se prévaloir d'avoir été montrer comme un paria, était un réel don ! Mais il faisait preuve d'humilité... Comme toujours...

Aleen_de_pastre

Le père Franck, pencha légèrement la tête sur le côté, pour connaitre la source du bruit, il mit un doigt sur sa bouche lançant un gracieux chhhh

le silence revenu de sa voix angélique annonça la communion

Mes enfants, cette fois ci, c'est moi, qui vient à vous... La communion n'en sera que plus significative, n'est-ce pas ?

Il s'avança à travers les travées, et distribua le pain avec une infinie douceur, lorsque vint son tour Aleen ouvrit la bouche pour recevoir la communion, prit le pain qu'il lui déposa sur la langue, ferma les yeux et pria intensément pour le comté.

Franckshinatra

La petite pluie du matin avait rendu le lever de soleil moins chaleureux que souhaité. Dehors, la brebis semblait s'en moquer, de même que la laie. tous les deux se contentaient d'observer une corneille, aux prises avec le cadavre d'un lièvre. Le blond, lui, avait d'autres soucis, et notamment celui d'être prêt pour l'office dominical.

Laissant ses compagnons devant leur observation, le vicaire de Sarlat se dirigea vers Saint Lucie, et en ouvrit grand la double porte. L'air humide de l'extérieur se mêla un instant à celui de l'intérieur. Mais cela ne déplut pas au fagot. Il aimait les odeurs de la nature !

Il entreprit néanmoins de faire flamber quelques buches, dans les deux braseros sis sur les côtés, et sentait monter une température plus agréable, et cette odeur significative d'un intrus résineux, dans ce stock fait de chêne. La fumée bleutée qui montait en était la preuve irréfutable. Le blond souriait de cette surprise absolument sans aucun intérêt pour quiconque sinon lui...

Franckshinatra

Avec une telle horloge interne, le vicaire aux cheveux presque blanc aurait pu être un pigeon... Voyant sa précision, grâce à un soleil pourtant voilé, il se mit à souffler avec force, et joie, dans la Corne de Périgueux, annonçant ainsi l'heure de l'office, et avec elle, la possibilité d'une rémission des péchés hebdomadaires pour nombre de sarladais.

POoOoooOOooOOOOOONN !! PON PON pOOOooOOOOoonNN !

Franckshinatra

Le silence qui suivait le prêche fut brisé par des chuchotis, des plissements de drap, des grincements de cuir... Le blond décala la tête, sur le côté pour mieux appréhender la cause de ce chahut bien singulier à l'heure du recueillement. L'envie de sourire fut forte, une foi la source identifiée, mais le maigre officiant n'en fit rien. Il se contenta de placer un doigt autoritaire devant ses lèvres et envoya un angélique chhhhhhh vers l'archer.

Certain, cette fois, d'avoir à nouveau l'attention de tous - et toutes ! - le vicaire de Sarlat s'avança une fois de plus. Il grava les deux marches qui se tenait entre l'autel et le premier rang de bancs, et attrapa le panier aux belles miches. Sans mot dire, il rompit le pain en morceaux tels que même le pire des gorets aurait eu du mal à manger salement. Et, souriant, il s'avança dans la travée centrale.

Mes enfants, cette fois ci, c'est moi, qui vient à vous... La communion n'en sera que plus significative, n'est-ce pas ?

Quelques bouches s'ouvraient déjà, d'autres préféraient tendre la main... Mais tous eurent droit à un morceau encore tiède du four, et un hochement de tête entendu. Il était comme ça, le blond. Impossible de prédire ses gestes... encore moins ses mots... Et alors, bien malin était celui qui aurait pu imaginer connaitre son cœur ! En attendant, le fagot replaçait sa mèche, à chaque fois qu'il se redressait pour saisir un autre morceau. Jusqu'à offrir les morceaux avec la plus belle croute, aux enfants qui ne le quittaient pas de yeux, collés à une mère bien ... Non, il n'avait pas le droit de penser cela... ce qui le fit sourire encore plus et chuchoter à la petite Lucie.

Appréciez aujourd'hui le pain de la vie et de la générosité, ma fille... Un jour vous serez en mesure de faire par vous même, et ce jour-là, sans doute, regretterez vous ces moments d'une enfance qui fuit si vite...

et le blond s'en retourna pour servir le vin doux...

Pattricia

- Punaise de punaise !!!
- Mais quelle idée aussi ! D'habitude on vient séparément c'est tout de même mieux non !
- Heu... si tu penses que tout le monde va se sentir mieux avec ce genre d'intervention Mélie...

Toussotement enfantin... Punaise il toussote comme moi ! Floris a un truc de sa mère ! Première nouvelle...

- On est en train d'aller à la messe et on est en retard, vous croyez qu'on va devoir faire pénitence. Franck va pas être content...

Regard peu amène de la mère en direction de son fils. Gna gna gna évidemment qu'il sera pas content, j'vais encore en entendre des vertes et des pas mures.

- Tss... Franck est un homme de Dieu, ses premières qualités sont donc la compassion et le pardon.
- Heu... Maman... Tu parles de Franck là...

Toisant à son tour Cantor, la jeune femme tire sans douceur une Lucie boudeuse, les yeux rougis et les lèvres serrées. Tout avait commencé la veille avec cette fugue en forêt. Depuis la Vindicative ne décolérait pas et la gamine n'avait pas arrangé les choses de bon matin en refusant d'aller à la messe arguant qu'elle se sentait souffrante.
Ils sont donc très en retard quand ils grimpent les marches du parvis, passent la porte, se signent et s'installent au fond...
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Aleen_de_pastre

Aleen se retourna entendant un léger, bruit, Jolius sur la pointe de ses poulaines arrivait, il semblait apprécier le sermon, elle lui fit un sourire.

Elle continua d'écouter le Père Franck, une certaine agitation la fit se retourner encore une fois, la jeune femme cacha un sourire derrière sa main,

C'était Pattricia accompagnée de deux enfants, les siens sans doute, Pattricia ah il fallait la connaître, pas méchante femme, dévouée pour le Comté, mais caractère de cochon !

Aleen leur fit un petit signe le père achevait son sermon, elle réfléchissait à ses paroles pleines de bon sens.

Aleen_de_pastre

Aleen écoutait, le prêtre si frèle mais avec un esprit et une intelligence dépassant de beaucoup certaines de nos têtes couronnées.

elle l'écoutait et chaque parole s'insinuait dans son esprit, mais comment montrer la voie à des personnes ne voulant pas comprendre, et étant trop sottes pour penser que cela s'adresse à elles

Croyez vous donc qu'elle fasse selon intelligence humaine ? et que ses canines d'omnivore mâchonne avec intention ce qui peut trainer devant elle ? Non, mes enfants... La pauvre bête n'agit qu'en fonction de son éducation porcine ! Alors pourquoi vouloir tenter de lui apprendre à se tenir debout et manger avec ses ongles bifides ?

La jeune femme manqua s'étouffer, comme ce père là lui plaisait ! elle écoutait la suite

Donner sa chance donner sa chance il en a de bonnes ! si l'autre ne veut pas la saisir ......

Jolius

Plongé dans son travail dominical, Jolius releva la tête lorsqu'il entendit le tintement des cloches de l'Eglise Sainte Lucie

Arf !! Il allait encore être obligé de courir, il n'avait pas encore fini de faire son bilan hebdomadaire, il aligna les chiffres, calcula et posa tout cela dans le registre de son bureau

Il fit une brève toilette, s'habilla et partit en courant vers l'Eglise

Il monta rapidement les marches de l'entrée, s'arrêtant pour distribuer quelques miches de pains aux mains tendus des miséreux de la ville et pénétra dans la nef

il arriva juste au moment ou son ami, le Père Franck, allait débuter son sermon, il prit place rapidement , pas loin de son amie Aleen et écouta attentivement les paroles du Vicaire

Les mots, si puissant du Père, le firent réfléchir, puisse-t-il être écouté de tous !

Après le sermon, Jolius fit un sourire au Père Franck et se mit à prier espérant que la raison reviendrait dans ce comté, que l'amitié remplacerait la haine malheureusement toujours aussi présente
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Aleen_de_pastre

En se dimanche matin, après être passée par la taverne, se rend à l'église, comme à son habitude s'intalle derrière un pilier se signe, et dit le crédo.

Il n'y a pas grand monde pour l'instant, elle se plonge dans ses pensées, demande à Aristote de veiller sur son cher comté.

Franckshinatra

Sans doute faudrait-il songer à rameuter comme la dernière des catins, et jouer à l'outrée en couronne, pour attirer les foules... Mais le blond avait la joie de faire ce qu'il avait choisi de faire, et non de faire semblant d'être efficace, pour mieux masquer ses minables lacunes.
Il offrit à ses ouailles un léger toussotement, donnant ainsi le signal du sermon.

Qu'il est donc si difficile de pénétrer le cœur d'une vie... Combien de fois n'ai-je pas entendu ces propos défaitistes, mes enfants !

Sourire angélique d'un petit tas d'os.

Qu'il est pénible de ne pas avoir la confiance à laquelle on estime avoir droit... Ai-je encore entendu moult fois !

Mais ces assertions sans en elles mêmes si peu convaincantes qu'elles finissent par donner à leur "dicteurs" l'air des plus benêt. Il est donc, mes enfants, de nostre devoir d'Aristotélicien de montrer la route à ceux qui estiment la voir depuis toujours.

Bien sur, bien sur.. Je vous entend fort bien, mais...

Suspension dramatique du discours... LE blond aimait capter son audience. certains de ses coreligionnaires aimait assommer de lectures soporifiques. Mais le vicaire, lui, préférait la vivacité d'une langue In Situ.

Je vous assure que les plus grands désespoirs sont là où ils sont le moins évidents... Prenez par exemple... voyons... une laie !

Croyez vous donc qu'elle fasse selon intelligence humaine ? et que ses canines d'omnivore mâchonne avec intention ce qui peut trainer devant elle ? Non, mes enfants... La pauvre bête n'agit qu'en fonction de son éducation porcine ! Alors pourquoi vouloir tenter de lui apprendre à se tenir debout et manger avec ses ongles bifides ?

Image délicieuse... La pauvre Smith en avait pour son grade... Et d'autres, par la même charitable occasion.

Non, mes enfants... On ne peut tordre le cou impunément à la nature même de la... nature. Donc, il convient dans ces cas compliqués, où le bon sens nous échappe, de ne pas s'acharner. comme un maquignon idiot ! Non... Au contraire...

Aristote nous a appris à voir toujours au delà des obstacles ! et notre devoir de fidèle est de donner sa chance à celui qui saura apprendre.

Alors, je vous le dis, mes enfants, votre devoir , cette semaine, sera de prendre en charge une vie. Qui mérite d'être hissé au dessus de la lice boueuse, car les sabots dont elle fut dotée ne sont que des leurres pour la laisser croire à son indigence la plus malléable.

Mes enfants, le très Haut, dans sa bonté, à ouvert le ciel à son prophète... Faites, avec humilité, œuvre identique pour celui qui mérite !

Le blond vicaire se recula un instant, laissant le temps aux fidèles de comprendre les mots.

Franckshinatra

Un dimanche s'en fut, un autre se profilait... et au milieu, un blond vicaire, déjà habillé de frais. La douce odeur des pains frais du matin se mêlaient à celle du bois qui brulait doucement dans les deux braseros de part et d'autre de l'autel. Assurément le bon maire avait été généreux, il il n'y avait plus raison d'invoquer l'humidité du lieu pour ne pas y pénétrer.

Près à donner de sa Foy à tous ceux qui en manquaient tant, le maigre prélat se mit devant les marches, et souffla dans la corne de Périgueux, pour annoncer l'imminence de l'office dominical.

POoOoOOooOOooOONNN ! POoOoOOooOOooOONNN !!!

Un instant plus tard, il ouvrit ses bras, toujours sur le parvis, et invita les premiers curieux à entrer, comme un pieux saltimbanque.

Ce matin encore, chers enfants, un office épatant ! OUI !
Des mots inédits !!!
Des phrases bouleversantes !
Oui, mes enfants !
Et pour quoi ? Pour rien ! Sinon l'apaisement de vos âmes !

N'est-ce pas incroyable ?

alors, entrez, mes enfants, et seulement - seulement là !- aurez vous le grand honneur de dire "j'y étais" !!!

Une sandale légère lui fit faire demi-tour vers la nef, et il se plaça devant l'autel, prêt... Une fois de plus !

Pattricia

La messe était dite... Essayant de plaquer un air innocent sur sa face renfrognée au naturel, Pat entreprend de remonter l'allée des piliers afin de rejoindre la centrale et communier. Une silhouette attire son œil et deux regards se rencontrent. Saluant de la tête avec un sourire sincère la jeune Aleen, elle continue son chemin et entreprend le périple jusqu'au Blond, parmi les gueux, comme toujours.

Loin devant, sur les bancs des bien nés, elle aperçoit Ysandre, puis Jo ou encore un visage qu'elle n'avait plus croisé depuis bien longtemps, presque dans une autre vie. N'osant faire de signe de la main, Franck ayant toujours la mauvaise habitude de repérer ses inconvenances, la Vindicative avance jusqu'au Blond, affichant un air angélique qui ne tromperait personne, et surtout pas lui et s'agenouille, la bouche légèrement ouverte, comme un oisillon attendant la becquée.

La communion effectuée, la jeune femme se dirige vers la sortie et la lumière de ce dimanche ensoleillé. Clignant des yeux le temps qu'ils s'habituent à la clarté matinale, elle distribue son obole aux nécessiteux et entame la descente des marches du parvis.
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Franckshinatra

En général, le fidèle ne la ramenait jamais, au moment ultime de la communion entre frères... Bien sur, parfois, quelques benêts tentaient de mordre - totalement par inadvertance ! - les doigts de l'officiant, mais ici, personne n'aurait osé tenter le Sans Nom ! Tous savaient que le crime de lèse-vicaire était pire que tout...

Donc la communion se déroula paisiblement, et avec un recueillement digne des plus grandes capitales. et le blond fagot eut plaisir à jeter dans le fond de cette gorge déployée le morceau le plus convoité de ses miches. Mais toute bonne chose ayant une fin, il fallut clore, une fois chacun servi, et se résoudre à laisser les ouailles vaquer à nouveau, jusqu'au dimanche prochain.

Le blond lissa sa chasuble, sur que ses doigts étaient propres, et annonça, l'air enjoué, mais avec retenue.

Ite, mes enfants... Missa est ! et que la résurrection de ce lieu donne idée et envie, outre mesure... Je pardonne déjà vos excès de prières !

descendant de l'estrade de marbre, il gratifia chacun d'un sourire discret, d'un hochement de tête pieux, et pour les quelques volontaires, une bénédiction d'un pouce aimant.

Aleen_de_pastre

Aleen de retour, comme à son habitude alla pour se recueillir tiens ? une messe ! l'église se serait elle dotée d'un prêtre ? Elle pénétra dans l'édifice, resta au fond derrière un pilier. Elle ne pouvait prier sereinement, trop de pensées se bousculaient dans sa tête.

Coucou, son presque frère, était mis en procès, tout ça pour quoi ? Avoir dit ce qu'il pensait ! Mais que devenait Sarlat ? que devenait le Comté ? une dictature ! menée par un despote mal conseillé.

Elle pria dans sa tête.

Aristote je crois qu'elle est possédée, aveuglée par la haine, ramenez la à la raison, pourtant il y a quelques personnes de grande valeur dans son entourage, pas beaucoup certes mais il y en a, inspirez les pour qu'ils se fassent entendre.

Faites qu'elle comprenne qu'un excès d'autoritarisme risque de mettre le Comté à feu et à sang. Protégez notre Comté. Amen

Franckshinatra

Le regard du blond vicaire s'arrêta sur deux fidèles, chacune fort déférentes dans leur devoir dominical. Mais il n'avait pas à en juger outre mesure. Aussi, estimant que la messe allait être dite pour de bon, il se releva, et fit s'avancer les brebis du jour, vers l'autel.

Chers enfants, avant que de vous rendre à vos vies terrestres, nous partagerons la collation consacrée de ce jour faste. que chacun prenne le pain, et le vin, et que tous nous réjouissions de ce nouvel élan, vers un autre dimanche !

Le blond rompit le pain, et donna à qui voulait un morceau encore un peu tiède. quant au vin, il avait fallu ruser, car à l'évidence, les anges s'étaient bien servis ! Fort heureusement, les terres de Saussignac n'étaient pas si loin, et il trainait toujours, par endroit, quelques bouteilles de ce vin d'or que personne ne semblait apprécier en grand. Mais quel régal, avec un pain fait par les soins délicats du maigre vicaire !

Franckshinatra

Le vicaire se redressa, sur de sa prière, et invita ses ouailles à en faire autant.

Ms enfants, à vous de dire, selon vos mots propres, votre Foy. N'ayez pas honte de prier selon votre envie, car seul le Très Haut saura entendre la vérité, et non le conformisme bêlant et sans matière !

Il laissa donc chacun faire selon sa conscience, sans en imposer lui-même. IL alla juste s'asseoir un instant, le temps des dévotions de chacun, mais sans laisser son regard faiblir. Il observait les fidèles, et chacun dans sa contrition.

Pattricia

Nan mais c'était achement bien au début, son sermon était enlevé, on était proche de la "passion de Franck" et hop tout d'un coup voilà qu'il changeait son fusil d'épaule. Première réaction basique chez la Vindicative Nan moi j'veux pas !!! Le souci, connaissant le Blond, c'est que c'était pas négociable, mais si elle commençait à dire tout haut ses prières un peu farfelues, elle voyait plus trop ce que ses rapports avec le Très Haut auraient d'intimes désormais. Plutôt renfrognée, pas du tout satisfaite de la tournure que prenait cette messe, la môme au loup cherche l'échappatoire et comme d'hab trouve... Puisqu'il fallait prier haut, elle sortirait la base et ensuite garderait pour elle sa prière de cœur. Heureusement pour Pat, l'église bourdonnait et son laïus conventionnel ne ressortirait pas trop, suffisait de murmurer et hop ni vu ni connu.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés

Amen

Sa prière était sincère certes, mais ça n'était pas celle planquée au tréfonds d'elle-même. Celle-ci elle l'entonna presque en chantant dans sa tête et son cœur battit à son rythme.
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Sorianne

Quelques jours qu'elle avait quitté l'église de Sarlat avec une adresse en main. Il ne tenait plus qu'à elle de s'y rendre, et vu qu'elle voulait que tout se passe bien pour le jour où ils se retrouveraient, elle n'y manquerait pas!

La demoiselle boiteuse était sur le marché lorsqu'elle entendit l'appel de la messe. Les paroissiens devaient se rendre à l'église. Elle n'avait pas la tenue adéquate, mais peu lui importait. La So s'y rendit donc, montant les marches doucement avant d'entrer s'asseoir sur l'arrière de la Nef.

Elle fut surprise de l'office. Il était étonnant de voir à quel point les messes étaient différentes selon les coins du royaume. Mais la brune était ravie de celle-ci. Du monde était présent, et c'était plutôt réjouissant. Lorsque le prélat se mit à prier, elle même se recueillit.
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Jolius

Entendant les cloches de l'Eglise Sainte Lucie résonner du fond de son bureau à la mairie, Jolius se mit à sourire, le Père Franck était de retour pour faire son office

Il se replongea dans ses comptes, espérant finir son bilan rapidement, faire un brin de toilette et courir pour écouter le sermon du Vicaire et prier Aristote avec joie

Quelques instants plus tard, il rangea ses livres de comptes, alla faire ses ablutions, s'habilla avec des vêtement propres et marcha d'un pas rapide vers l'Eglise

Sur le parvis, il distribua aux nécessiteux des miches de pains, il avait l'impression que le nombre avait encore augmenté.

Il poussa la lourde porte, grrr, elle grinçait toujours, raté, lui qui ne voulait pas se faire remarquer, il s'avança vers l'autel, et pris sa place sur la droite

Il salua d'un sourire, Pat et Dame Ysambre, un signe de tête au Père Franck, qui était plein d'entrain pour officier cette messe et commença à se recueillir et prier
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Ysandre

La nuit enveloppait encore la cité endormie lorsque Bertille vint gratter à l'huis de sa maîtresse.
Sans attendre de réponse, la servante pénétra doucement et sans bruit dans la chambre et ne fut pas surprise de voir Ysandre jà debout, enfilant sa robe de circonstance.

Sans mot dire, Bertille s'en approcha et l'aida à lacer correctement sa cotte avant de lui tendre le surcot.
A Chantôme, tous avaient pour habitude d'accompagner leur maitresse dès laudes, entendre la parole du Très-Haut en la chapelle du castel.
Il en était ainsi également au cours de leurs voyages.

C'est donc tout naturellement, en rencontrant le père Franckshinatra qu'elle lui avait assuré de sa présence au cours de l'office dominical en cette jolie église de Sainte Lucie.

Elle profita de l'arrivée d'un groupe de fidèles endimanché pour s'engouffrer dans l'édifice, flanquée de sa Bertille aux joues rosées tant l'excitation la gagnait de découvrir icelieu de nouveaux visages.

Les deux femmes prirent place non loin de l'autel, guidées par un jeune garçonnet visiblement attaché à cette tâche de placer chacun comme il se doit.

Le prélat entama alors avec fougue sa messe et Ysandre, coite, dizenier en main, se plongea en son écoute aussi attentivement que se peut.
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Pattricia

Elle était entrée pendant qu'il préparait ses accessoires.
Après une génuflexion face à l'allée centrale, elle se dirige du côté des cierges comme à son habitude, loin des belles robes et des murmures en tout genre. Avançant dans la pénombre en boitillant, la Vindicative finit par atteindre le banc derrière le pilier et s'y assied en grimaçant.

C'est que son esprit n'est pas vraiment au recueillement, certains bruits étaient venus à ses oreilles et elle commençait franchement à en avoir plus qu'assez de ce qu'elle apprenait. Voilà qu'après avoir accusé Coucou de vouloir coucher avec elle, il a quelques mois de ça au château, Cerise avait cautionné une plainte contre le jeune homme pour à priori, une raison plus que fallacieuse. Et voilà que maintenant, un homme qui avait plutôt brillé par son absence pendant des mois, prétendait être le chevalier servant de la Comtesse et se permettait d'insulter les absents en taverne après s'être targué d'être quelqu'un de franc... Et on ne parlait pas des sous-entendus injurieux à son encontre, la môme au loup en avait vu d'autres et le pauvre décoloré ne risquait pas d'avoir le moindre poids face à elle.

Ce qui la mettait hors d'elle, était de voir son village envahi par des j'en foutres, inspecteurs des travaux finis et qui de toute façon se barreraient bientôt une fois leur merdier déposé devant les portes des justes. Arrivée là de ses réflexions, Pat manque d'éclater de rire, dans les bruissements et murmures des arrivants, se retenant à temps, elle baisse la tête le temps de reprendre son calme. J'ai intérêt à retrouver la paix sinon je vais avoir droit à un sermon du Blond, heureusement que je suis presque cachée derrière ce pilier. Comme il est loin le temps des plaisirs et des joies, c'était avant la naissance des enfants, si loin...
Une vague de nostalgie la submerge d'un coup, repensant à ces tavernes pleines de débats en tous genres, jeux intelligents et plus idiots parfois, les enterrements de vie de jeune fille complètement délirants, les Sarladaises dansant sur les tables, les chansons, les poèmes et les rires. Mais les soirées où les esprits pouvaient à la fois s'élever et les corps s'enivrer étaient bien loin. Si tu savais comme les soirées dans ta taverne me manque Roxy... Qui se souvient encore du rampe au tonneau... Qui se rappelle des défis les plus dingues ? Soupire "patochien" et redressement du buste, elle n'était pas là pour pleurnicher, mais pour se recueillir et communier.
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Franckshinatra

Le clocher allait bientôt sonner midi, et il tardait encore... l'idée, sans doute, que ceux qui promettaient avaient une réelle parole... Mais cette fois, il ne se formalisa pas, conscient de l'état délabré de l'exercice. Il s'éclaircit donc la gorge, une fois le froissement des robes et des mantels éteints, une fois les chuchotis de la congrégation étouffés. Les bras du maigre prélat s'ouvrirent, comme pour embrasser d'un geste la foule.

Mes enfants, mon cœur est en joie,ce matin. Et nous avons tous au moins une raison de nous réjouir, car la vérité est toujours bonne à dire.

Bonne accroche, il ne restait plus qu'à laisser son talent et sa ferveur s'exprimer.

Mes enfants seront toujours ma considération. Alors, les voir grandir, mourir... Mon cœur d'homme se serre parfois, je l'avoue. Mais quelle chaleur que d'avoir aussi celui d'un aristotélicien ! Car comment ne pas comprendre que derrière ces aléas, tant joyeux que douloureux, se dessine toujours le doigt du Très Haut ?

Nous avons tous, chers enfants, éprouvé ces sentiments, au moment où notre solidité de croyant prêtait le flanc aux assauts sournois de ceux qui envient notre lumière. Mais toujours cette lumière nous est apparue, immaculée et si belle ! Alors qu'il s'agisse de départ, bénévole ou contraint, qu'il s'agisse d'un retour inopiné, ou attendu avec impatience, chacun est en mesure de peser un instant sur l'importance de chaque action.

Le blond fit une pause, sans quitter l'audience des yeux. Il observait ces regards attentifs... le temps sans doute de digérer ces quelques idées.

Pour ma part, il semble que le Très Haut ait voulu mon retour, ici même. J'avais cru, oui, un instant, que ma mission était vaine et que la montagne à gravir était trop abrupte pour mes brebis. Mais ma sottise m'éclata au visage lorsque mes chairs furent malmenées par des innocents de l'âme.

Et le blond de lever une main vers la voute de l'église. Le ton est fervent, cette fois... mais sans sur jouer...

Les brebis se moquent bien, en vérité du chemin pris, et ce malgré les pierres qui blessent les sabots, malgré les herbes maigres et brulées par un soleil nerveux, ou un frimas lunaire... C'est le berger qui doit passer devant, et montrer la voie. C'est lui, le guide, celui qui appréhende le premier la difficulté de l'itinéraire. C'est donc à lui de protéger son troupeau au mieux de sa conviction !

Et alors seulement, les brebis auront confiance... Alors seulement, elles suivront le guide... Car au bout du chemin, qu'importe l'austérité du campement pour la nuit. il leur donnera toujours un peu de chaleur et de vérité, et ce à jamais !

La main fine du blond retomba et saisit l'autre, pour les joindre en prière. Les yeux étaient fermés, désormais, et sans doute que les premiers rangs pouvaient distinguer qu'il bougeait un peu les lèvres... et que son gros orteil dansait encore...

Franckshinatra

Les fidèles sortaient peu à peu de leur torpeur dominicale. Le vent doux pour la saison les avaient tout de même incité à la prudence, et certains n'avaient pas oser braver la nature, malgré le besoin d'une Foy sincère.
Qu'à cela ne puisse tenir, le vicaire était devant l'autel, face à ses ouailles, vérifiant que le banc de la Noblesse était propre. C'était qu'il allait y avoir une couronne, ce matin..; Si, si... elle avait promis !

Le visage du blond était souriant. Sa tenue impeccable amplifiait un peu cette plénitude qu'il dégageait, ce matin. Et pourtant, ses douleurs n'en étaient pas moins vives. Sa mâchoire lançait, ça et là, quelques attaques bien senties. Ce qui donnait à son gros orteil gauche l'air de danser la volte ! Mais il n'y remarqueraient rien, sans doute... Ils étaient venus pour la messe !

Et il était prêt !

Sorianne

La So prit le vélin tendu et regarda ce qui y était noté. Elle s'imaginait déjà l'antre que c'était et cela la fit déglutir quelque peu. Dire qu'elle ne pensait en voir qu'un, là elle allait se rendre au milieu de tout le groupe. un peu moins sûre d'elle pour le coup...

Hum... Est-ce que vous les connaissez?
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Mgr Lyonis vit de suite que Sorianne était devenue un peu mal à l'aise

Personnellement non je les connais pas sinon je n'ais pas eu le loisir de les cotoyer non plus mais bon ce sont des Clercs donc il ne faut point vous inquiéter pour cela.

Sorianne

Bon, eh bien elle allait aller voir d'elle même, ce sera l'occasion d'avoir une surprise... Elle sourit à l'évêque et serra un peu sa cape contre elle. Fallait sortir maintenant, et peut-être commencer à préparer le départ.

Merci beaucoup Monseigneur. Je vais vous laissez, surtout s'il faut que vous prépariez un baptême! Excusez moi de vous avoir prit un peu de temps.

Elle le salua, remit la capuche sur ses cheveux sombres, et s'en alla, après un dernier regard reconnaissant.
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Franckshinatra

Le petit matin était à peine en place, que la silhouette émaciée du blond promu flânait avec excitation dans les rues encore endormies de Sarlat... Sainte Lucie, le voilà ! Et quelle belle journée pour célébrer cette Foy si tant brulante en lui. et oui : il faisait moins froid, et d'une, et surtout, il était de nouveau chez lui... et plus encore, il avait retrouvé sa chambrine - sa cellule, comme il aimait à l'appeler - rue de Lac.

Les sandales semblaient ne pas toucher le sol, tant la foulée du religieux était svelte et volontaire. Et quand il gravit les marches de l'église, pour s'engouffrer dans la nef, direction sa petite chapelle Sainte Nathalène, un fidèle endormi aurait pu entendre comme un rire léger de jeune damoiseau découvrant pur la première fois ce qu'était un bain en compagnie !

Mais vite ! Vite, mon cœur... Il termina sa course en glissant avec dextérité, puis enfila sa chasuble, et posa un baiser sur l'étole avec laquelle tout avait commencé, à Périgueux, grâce à la Sainte Abbesse. resplendissant, fort de sa nouvelle charge, il saisit la corne de Périgueux, et s'avança sur le parvis... Une inspiration digne d'un carpeau, et le son jaillit, avec la force d'un éternuement divin !

POoOoOOOooonN ! PPOOOOOoooOOoOooOOOONNN !

La messe, enfin, serait dite à nouveau, et mettrait un terme aux sourires simplistes des hermétiques. Mais plus que tout, le blond reprenait sa place de berger... et elles allaient en avoir, ses brebis !

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Elle était tétue mais bon si elle croyait réellement qu'enne avait besoin d'en voir un, telle était sa volonté.

Très bien ma fille il faudra vous rendre alors icilieu les exorcistes vous accueilleront

Sorianne

C'est confiante comme rarement qu'elle prit les paroles de Luaine. Le sourire entendu, elle la regarda s'en aller, le coeur gros quand même, et finit par retourner lentement auprès de l'évêque dont elle avait oublié le nom. Rhoo, quelle blonde parfois! Par contre, elle avait bien un nom en tête, parce qu'elle en avait déjà entendu parler... Odoaaaaaaacre...

Monseigneur, je suis sûre qu'il me faut voir un exorciste...

On est buté ou on l'est po hein...
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Luaine

Certaines fois des gens croisés votre vie. Des inconnus, des passants mais on sentait que quelque chose se nouait.
Peut être qu'en d'autres temps, elles seraient devenues des amies. Surement même.
Une petite voix dans sa tête, non qu'elle soit en mode schizo, lui disait qu'elles se reverraient. Une question de temps sans doute.

Peu sociable et légèrement sauvage, Luaine, qui se liait peu, avait senti une vraie sympathie pour la maudite. Peu de personne pouvait se targuer d'être un ami de la brune, tout au plus une connaissance....

Elle avait tourné les talons quand Sorianne lui lança un nom à la volée.

Colhomban d'Eusebius

Luaine essaya de répéter ce nom dans sa tête quelques fois pour elle même, pour le graver dans sa mémoire. Elle aurait été heureuse de pouvoir le rencontrer et faire que leur histoire continue.

Je vous promets que si il m'est donné de le rencontrer, je lui dirais que vous êtes bien vivante et pleine santé. Je vous en fait la promesse solennelle.

Parole d'homme ou plutôt parole de femme. Certaines personnes lancaient des promesses comme on lance un bonjour mais pas la brune. Luaine était une personne de confiance et de parole, comme on en rencontre peu.
Elle avait quelques défauts notoires mais pas celui là. Un large sourire et un salut de tête plein de bienveillance furent lancés vers la jeune femme.

Je souhaite que nos routes se croisent à nouveau et connaitre la suite de votre histoire.

Un coup d'oeil vers le prélat et Luaine s'en alla.
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Sorianne

C'est fou comme des paroles pouvaient faire chaud au coeur. En tous cas, la demoiselle avait su trouver les justes mots, et la So qui était déjà confiante, ne le fut que plus. Cela faisait un bien fou d'entendre de telles paroles, surtout qu'elle n'avait jamais fait part de tout ce qui la tracassait à personne, si ce n'est sa petite soeur. Peut-être s'était-elle trop coupé du monde? Sans aucuns doutes... Il allait vraiment falloir qu'elle ressorte rencontrer les gens. Ce fut un grand sourire qui accueillit ces paroles, et la brune fut carrément déçue d'entendre ensuite que Luaine devait filer.

J'espère également que nous nous recroiserons! Et dans des circonstances moins... Bizarres.

La So en était toute amusée, pas tous les jours qu'on pouvait rencontrer quelqu'un sur fond de malédiction...

Bon voyage à vous, prenez garde sur les routes, et... Lorsque nous nous reverrons, je vous raconterai la suite!

Par contre comment se passait un exorcisme?! Allez savoir! De gros cierges noirs, des capes et des capuches cachant les visages des participants, brr, elle en avait un tableau assez monstrueux à vrai dire... Mieux valait en rire, du coup c'est amusée qu'elle continua.

Si je suis toujours entière!

OH!!!

Sorianne se leva en catastrophe et s'excusa rapidement auprès de l'évêque, avant de rejoindre la chancelière.

Il s'appelle Colhomban. Colhomban d'Eusebius... Si vous le voyez, croisez, ou entendez parler de lui, est-ce que vous pourriez...?

Elle était génée de demander de l'aide en plus, mais c'était l'occasion révée...

Me prévenir? Ou aller le trouver?
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Luaine

La jeune brune semblait ne pas perdre vraiment l'espoir....L'espoir qui nourrissait nos pensées les plus folles, l'espoir d'un demain meilleur, l'espoir que la vie était belle, l'espoir qui faisait vivre et avancer.
La vie à deux, le mariage étaient des choses inconnues pour Luaine. Elle aurait aimé lui dire qu'elle avait déjà eu de la chance d'aimer et d'être aimer mais elle préféra la laisser dans ses méditations sur le tout puissant et son test surement absurde.
Elle n'avait jamais trop compris pourquoi on devait éprouver l'amour ou la force ou la foi.

Excellence...Oui je suis chancelière du Périgord-Angoumois. Surement plus pour longtemps.

Elle lui sourit.
Quel nom pompeux pour dire qu'elle essayait juste de montrer le rayonnement du PA à travers les autres provinces.
Luaine ne devait s'attarder plus que de raison. Son voyage devait se préparer.

Sorianne, je crois au destin. Si jusqu'ici vous n'avez pas pu vous marier c'est qu'il devait en être ainsi et si votre fiancé est bien l'homme de votre vie, alors vous réussirez. L'amour est plus fort que tout et peut transporter des montagnes. L'amour guidera ses pas vers vous ou vous vers lui. Soyez confiante. c'est l'amour qui nous anime sinon nous sommes des coquilles de noix vides. Vous réussirez....

Elle la regarda comme on regardait une amie.

Je vais devoir vous laisser. Un voyage m'attends et je dois tout préparer. J'espère que nos chemins se croiseront de nouveau un jour peut être.
Je vous souhaite de réussir dans votre quête et que vous trouverez le bonheur dont chacune à droit.

Elle fit un salut au prélat et serra chaleureusement la main de Sorianne une dernière fois.

Adieu. Qu'Aristote vous garde sous sa protection.
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Sorianne

La So eut un sourire reconnaissant à l'égard de Luaine. Elle sentait qu'elle pourrait l'apprécier cette demoiselle! Ou Dame, après tout, elle n'en savait rien... Mais à y penser bien trop longtemps la brune avait réussi à se convaincre. Pour elle, elle était maudite, trop de malchance, à ce point, pas possible...

Je ne sais pas où il est, c'est bien ça le hic. Je suis retournée là où nous étions, mais il avait dit à ma soeur qu'il partait faire le tour du Royaume... Du coup, je n'ai aucune idée de comment le retrouver... Il peut être n'importe où... Pour ça que je suis là! Je m'étais dit qu'il reviendrait aux sources, mais je crois que je me suis trompée... Pas grave, je continuerai à le chercher, je mettrai la main dessus, c'est sûr...

Toujours optimiste et confiante, sisi, il le fallait bien. Sinon c'était la défaite directe et autant ne pas se casser le trognon à chercher partout. Ils ne pouvaient que se croiser, c'était sûr... Un jour ou l'autre...

Oh, et je ne sais même pas s'il croirait le courrier qu'il recevrait disant que je suis là, puisqu'il a lui même organisé mes funérailles... Il est sûr que je suis morte. Elle eut un léger rire jaune. C'est malheureux...

L'évêque finit par lui répondre, et le début de sa phrase la laissa coite. Son Excellence? De qui donc il causait? Les yeux ronds, elle l'observa comme s'il voyait quelqu'un qu'elle même ne voyait pas, avant que cela fasse tilt dans sa petite tête de kinder... Et elle regarda Luaine les yeux tout aussi ronds. Han si elle avait su... La So s'empourpra, et finit d'écouter ce qu'il avait à répondre... Mais la réponse ne lui convint pas du tout... C'est boudeuse qu'elle répondit.

Comment peut-il tester quelque chose en le détruisant? Je n'appelle pas ça tester moi... Même pas une mise à l'épreuve... Et comment veut-il que je suive les chemins de la vertu s'il ne fait que m'en éloigner? Je veux les suivre et vivre ailleurs que dans le péché. Pourquoi les autres arrivent à vivre heureux à deux, et mariés! Alors qu'il faudrait que je me batte pour ne serait-ce qu'arriver entière, moi ou mon promis, le jour du mariage? Non non, je suis sûre que quelqu'un m'a maudit. Ce n'est pas possible autrement.

Elle était un brin têtue... Une vraie tête de mule, et quand elle avait un truc en tête, elle ne l'avait pas ailleurs. Un de ses quelques défauts... Le regard vert de la So glissa vers Luaine... Un sourire curieux au coins des lèvres.

Votre Excellence?

Pas très au fait des termes à employer parmis la haute sphère, malgré que Col ait essayé de lui inculquer le "vivre noblement", elle n'arrivait pas vraiment à savoir à quoi cela correspondait. Puis n'était-ce pas elle qui avait sorti une de ses boulettes monstres lors d'une soirée entre gens de la haute? Ca avait eut le mérite de faire parler et de la faire rire... Après coup...

A quoi cela correspond comme fonction?
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Monseigneur Lyonis écouta attentivement Sorianne et en écoutant son histoire il se rendit compte qu'elle n'avait point eu de chance en amour et au niveau du mariage, peut-être que le Très-Haut voulait tester son amour ?

Après la fin de ses péripéties, la Chancelière lui dit qu'elle n'était point maudite et concernant cela l'évêque était d'accord, il dit alors à Sorianne d'une voix réconfortante.

En effet je rejoins la théorie de Son Excellence. A mon avis vous n'êtes point maudite, mais le Très-Haut a voulu tester vostre amour, voir s'il allait tenir avec toutes ces épreuves, on peut également supputer qu'il ait voulu voir si vous continuerez à faire vostre chemin sur la vertu.

Luaine

Et PAF....le regard en coin implorant était là sur le minois de la Sorianne. Luaine était une femme et donc plus sensible à ce genre de petit truc. Evidemment si c'était un homme, il aurait fallu la jouer gros bourrin et dire ouvertement "restez avec moi".
Mais les femmes étaient plus subtiles, toute en nuances. Elles sentaient les choses à l'avance comme un sixième sens.

La brune écouta l'histoire de Sorianne tous pavillons en avant. A ce stade, elle devait vraiment être sujette à un maléfice quelconque. Elle qui pensait ne pas être vernis, devait corriger son optique.
Du coup, elle se rassit à côté de la possédée. Ca ne devait pas être contagieux et elle lui prit la main avec compassion.
Sorianne se sentait gênée et Luaine lui fit un sourire un peu triste mais avec beaucoup de compréhension.

Je ne pense pas que vous êtes maudite juste que vous manquez de chance...Et pas qu'un peu. Mais tout peut s'arranger.

Elle n'avait pas très bien comprit le passage où il y avait un tombeau à son nom. Une personne avait du mourir quand même?

Il faut juste avertir votre fiancé que vous êtes vivante ici.

Elle se tourna pour voir la tête de l'Evêque.
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Sorianne se présenta donc à nouveau à Lyonis, ce dernier lui sourit alors. Puis la vit ensuite un peu gêné, il semblait qu'elle devait lui demander quelque chose de spécial.

Il l'écouta attentivement puis comprit qu'en effet c'était un sujet sérieux

Mais ma fille qu'est ce qui vous dit que vous êtes maudite ?

Sorianne

Ou comment se retrouver devant un évêque, ce qu'elle voulait depuis longtemps... 'Fin depuis qu'elle était persuadée d'être maudite en fait... Et maintenant, elle ne savait plus où se mettre tellement sa requête lui semblait ridicule... Sa sœur lui avait dit de foncer, mais elle n'était pas là... Fallait prendre son courage à deux mains? Mouais, elle avait des envies de fuite là. Le fameux regard implorant fit son entrée en direction de Luaine, elle lui en avait déjà dit pas mal et n'avait pas eu l'air de la prendre pour une folle, puis elle était avenante et avait l'air prévenante, et puis non elle ne pouvait décidément pas le dire sans pouvoir en rire après. Surtout en fonction de comment ça allait être cueilli.

Je... Sourire gêné à souhait C'est ridicule en fait mais... Hum...

Refaire la scène qu'elle avait joué dans sa tête quelques instants auparavant? Pinaise, c'était nul.

Aristote ne veut pas que je vive dans les règles du livre des vertus... Au comble de la rougitude la petite brune, on devait pas pouvoir faire mieux. Si... J'ai eu quatre fois l'occasion de me marier... La première fois, celui que je devais épouser a dû partir, appelé par son frère la veille du mariage... Mariage reporté... La seconde fois, l'évêque avait dû reporter... La troisième, le mariage n'a jamais été enregistré, et mon "mari" a disparu dans la nature... Tout ça c'était avec le même homme. Ensuite j'en rencontre un autre, tout se passe au mieux jusqu'à ce qu'il me demande en mariage... Et là, je suis sûre qu'Aristote a essayé de me tuer, j'ai eu un accident qui m'a laissé boiteuse, et depuis je cherche mon fiancé... On a été séparé... Il me croit morte... Ma tombe est à Bayeux alors que je suis bien vivante...

Bon au moins c'était dit... Comment s'enterrer toute seule et passée pour une femme stupide...? Mariage, qu'est-ce que c'était futile... Elle n'osait même plus regarder la brune qu'elle avait supplié du regard de rester... Meme pas l'évêque! La So avait les yeux posés sur ses mains dont les doigts se tordaient... Un peu parano peut-être...?

En fait, je voudrais que tout se passe bien quand on se retrouvera et je suis sûre qu'on m'en veut... On m'a jeté un sort pour que je ne vive que dans le péché, ce n'est pas possible autrement... Je suis bonne croyante, et la situation n'est plus tenable... Vraiment, je suis sûre d'être maudite...

La So leva le museau, et jeta un petit coup d'oeil en coin à l'évêque...Vous pourriez faire quelque chose pour moi? Avant de chercher à rassurer ses deux vis à vis, comme quoi elle n'était pas si blonde que ça.... Je sais que ça peut paraitre ridicule, et franchement j'ai honte de parler de ça, mais c'est la seule explication que j'ai trouvé à tout ça...

Bah voilà, la seule oreille qu'elle avait trouvé en la personne de Luaine allait sans doutes se moquer d'elle comme pas permis, elle lui adressa un petit sourire désolé, et Monseigneur allait sans doutes la prendre pour une folle... Elle allait s'empresser de rassembler ses maigres affaires et s'en aller elle ne savait même pas où! Mais loin de la honte... Elle qui pensait se réinvestir un peu dans ce Comté...
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Luaine

Le baptême de Josse....Oui et? Non elle ne connaissait pas Josse. Elle se voyait mal, la larme à l'oeil accueillir un homme qu'elle ne connaissait pas dans la grande famille Aristotélicienne.
Un sourire amical avant de fausser compagnie en s'excusant quand elle jeta un coup d'oeil vers Sorianne qui sans ambage lui lança sa théorie de la malédiction. Curieuse? Non femme simplement, Luaine se demanda ce qu'allait faire l'Evêque pour lever une malédiction.
Pressée, elle l'était mais avide d'informations concernant un exorciste, encore plus.
Les préparatifs pour son voyage attendraient quelques heures encore.

Son regard accrocha celui de la brune qui avait l'air d'une petite souris apeurée. Elle n'osa pas la laisser seule pour affronter le prélat mais d'un autre côté ce qui pouvait se dire était personnel.
Cruel dilemme de rester ou de partir!

Elle répondit toutefois à l'Evêque.

En ce qui concerne le baptême de Josse, non je ne suis pas venue pour ça. Je pense qu'il aura ses amis voir sa famille pour ce grand moment. Je ne fais parti ni de l'un, ni de l'autre.
Je vais surement vous laisser discuter tous les deux de choses autrement plus urgente et singulière. Au plaisir, Monseigneur....Sorianne....

Elle vira son séant du milieu en se disant que si Sorianne voulait qu'elle reste pour avoir une présence amicale, elle lui jetterait un regard implorant.

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Sorianne

Elle avait failli rire quand Luaine lui avait demandé si elle avait visité le Paradis. Ce n'était pas passé loin, et la jeune femme eut une pensée pour Gaelante qui l'avait tiré d'un mauvais pas, et en même temps sans le savoir, l'avait séparé de Col...

Juste failli...

La So s'imaginait déjà faisant venir quelqu'un de Rome, juste pour elle et sa bêtise! Oui, elle y croyait mais de là à ce qu'un prélat s'intéresse à son cas pour venir d'aussi loin, elle doutait fortement de ça!

Aristote ne veut pas que je me marie.
...
Sisi, il a même failli me tuer pour m'éviter le mariage...

... Punaise c'était d'un ridicule... Un peu septique quant à sa demande pour le coup. L'évêque n'allait-il pas lui rire au nez? La jeune femme gigita quelque peu sur sa chaise, et écouta ce que continuait à lui dire Luaine. La brune esquissa un nouveau sourire, malgré qu'elles ne se connaissent pas, elle sentait qu'elle apprécierait la jeune femme si elles étaient amenées à se connaitre mieux. Y avait des gens comme ça... Puis elle finit par se lever et se prépara à la quitter. Barf se retrouver seule dans une église déserte, c'tait pas génial... Mais elle apprécia les paroles qui se voulaient rassurantes.

Peut-être aurons nous l'occasion de nous recroiser alors. Et je vous raconterai comment je me serai fait mettre en boite par le prélat à qui je vais adresser ma demande! Ce sera un grand moment.

Un dernier sourire, et Sorianne la laissa filer. Elle aussi, il allait falloir qu'elle commence à reprendre la route. Elle n'avait pas envie... Elle était bien ici, elle avait toujours été bien, et qui savait si elle allait retrouver Col... Soupire... Un bruit de pas autre que celui de Luaine, une voix d'homme la firent se retourner. Un homme venait d'arriver et s'adressait à la chancelière, qui revint vers elle. La So se leva donc, sourire aux lèvres, et fit quelques pas boitillants dans leur direction. Quand elle lui présenta l'évêque, le rouge lui monta aux joues, et elle répond au sourire de la brune qui avait fait demi-tour.

Oh Monseigneur, je m'appelle Sorianne comme l'a dit Luaine. Je suis contente de vous voir!

Est-ce qu'elle le disait tout de suite? Est-ce qu'il était là pour quelque chose en particuliers? Est-ce qu'elle n'allait pas le déranger? Est-ce qu'il n'allait pas la prendre pour une folle à enfermer? S'il arrivait maintenant, c'est que c'était bon signe nan?

Ce que je vais vous dire va vous paraître étrange... Sûrement... Enfin... Avec un haussement d'épaule et un sourire gêné, elle jeta un coup d'œil à Luaine, elle lui en avait déjà dit pas mal et elle avait l'air de l'avoir pas trop mal prit! Hum... Vous savez lever les malédictions?

Bah on était persuadée ou on l'était pas. Mais après autant de poisse, elle ne pouvait être que maudite... Mais là, elle avait envie d'être une tite souris pour aller se planquer dans un trou en fait...
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Mgr Lyonis vir qu'il fit sursauter la Chancelière il ne put s'empêcher de rire légèrement.

Et bien écoutez je me porte à merveille, vous venez pour le baptême de Josse ?

Puis Luaine présentit alors à Lyonis la femme qu'il ne connaissait point, une certaine Sorianne, il lui sourit puis s'inclina en signe de respect vers elle.

Ma fille je suis heureux de vous connaître alors.

Luaine

Séant levé du banc sur lequel elle était Luaine commençait déjà à se hisser le long de la rangée pour prendre congés.
La teneur de la discussion qu'elle avait avec la jeune femme était captivante et effrayante. La chancelière n'était pas coutumière des gri-gris, amulettes et autres petits objets pour repousser le mauvais sort.
Bon soit, elle avait déjà fait des choses étranges dans la forêt en fêtant les feux de Beltane ou encore Samain, fête druidique par excellence, mais elle avait tellement eu peur de se faire surprendre et se voir brûler sur un bûcher en chantant des chants pas très aristotéliciens qu'elle avait coupé court à ses fêtes. Puis sauter des feux à demi-nue ou chanter en ronde à vrai dire ce n'était pas tellement dans ses pratiques.
Elle avait voulu renouer avec ses racines Breizh mais par la force des choses, il fallait s'avouer que malgré son sang celte, elle était dans le coeur une jeune femme du royaume de France.
Depuis qu'elle avait su que son père était décédé et que sa propre tante avait décidé de ne même pas l'avertir, la brune fut tellement déçue qu'elle s'était un peu plus enfoncée dans misanthropie et le détachement de sa propre famille.

Quoiqu'il en soit, elle sursauta un peu quand une voix se fit entendre derrière elle.
Elle se retourna vivement pour voir l'Evêque.
Surprise? On le serait à moins.

OOh Monseigneur Lyonis. Bonjour. Je vais très bien et vous même?

Elle embrassa la nef du regard puis jeta un coup d'oeil sur Sorianne. Elle ne pouvait pas décemment dire "dites vous pouvez pas vous occuper d'une ensorcelée?"
La brune plaiderait sa cause elle même mais en jetant un coup d'oeil vers le prélat, elle l'imagina en hurlant des cantiques, jetant de l'eau bénite en lançant aussi des incantation du style "sort de ce corps".
L'image la fit sourire.

Sorianne, je vous présente l'Evêque Lyonis.

Elle lança à la jeune femme un sourire plein de connivence.

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Mgr Lyonis se dirigea tranquilement tôt dans la matinée vers l'église sainte-Lucie, en effet il allait célébrer un baptême. Il ne fallait pas qu'il soit en retard.

Il entra dans l'église puis vit deux femmes dont l'une il la reconnu c'était la chancelière il se dirigea vers elle puis en les saluant leurs dit avec un sourire

Bonjour à vous mes filles, comment allez-vous ?

Luaine

Histoire de maléfices et malédictions....Ca portait surement malheur ce genre d'histoires. Luaine fonça les sourcils essayant sans comprendre comment pouvais se donner une malédiction. Elle imaginait un grand mage aux yeux envoutant à l'air mystique avec une grande toge aux couleurs chatoyantes.
Fallait surement avoir énervé un sorcier pour subir ses foudres. Néanmoins, malgré ses pensées saugrenues, Luaine écoutait le reste de la conversion.

Votre fiancé revient de loin....Vous avez visiter le PARADIIIS?

La ça commençait à devenir intéressant ou alors franchement glauque.
La jeune femme touchait son anneau en le tournant, si a ce moment elle se mettait à grelotait en disant qu'elle voit des morts partout, nul doute que Luaine s'en aille à tire d'ailes.

Euh si vous allez y arriver. Je pense qu'il faut juste trouver quelqu'un de compétent en la matière. Un exorciste oui....Si il faut faite le venir de Rome. Je pense qu'ils ont ce qu'il faut là bas dans tous les corps de métiers.

Elle changea la teneur de la discussion surement pour ne pas effrayée la brune qui n'avait pas un visage des plus paisibles surtout après avoir prier et en étant en plein recueillement. On était en pleine crise spirituelle.

Oui je peux imaginer que les gens que vous avez connu ne sont plus là....le Comte et bien pour tout vous dire, d'ici demain auront lieu le vote des douze et notre nouveau régnant sera élu. Vous serez là pour la grande nouvelle.
Je vais devoir vous laisser. Il me faut préparer un grand voyage.

La chancelière devait partir en représentation dans les provinces. Après avoir fait briller le PA lors d'un fabuleux bal, elle partait en parade en espérant peut être ramasser des contrats commerciaux ou des traités de paix.

J'espère de tout coeur que votre malédiction s'envolera. Je le sens....Vous verrez.
Il faut être confiante. Vous êtes revenue a vos racines c'est qu'il y a une raison.

Elle qui n'aimait pas le contact, étrangement mis sa main sur celle de la jeune femme. Non pas qu'elle se prenait pour un fakir en apposant ses mains pour l'aider, c'était juste un signe amical.
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Sorianne

Et la So regarda Luaine comme deux ronds de flanc, le visage presque décomposé à l'idée de garder ce qu'elle pensait être une malédiction jusqu'à sa mort. La suite ne la réjouit guère plus, manquer aller rejoindre le Très Haut, ça devait être à un degré assez important quand même.

Euh... Elle retrouva un sourire, essayant de se rassurer, c'est au point... Où j'ai été séparée de mon fiancé et failli aller visiter le Paradis... Une main désigna son front distraitement, J'en garde des souvenirs d'ailleurs.

La brune tournait machinalement l'anneau doré qu'elle portait au doigt.

C'est quelque chose qui peut paraitre futile vu de l'extérieur, mais je suis sûre que quelqu'un m'a jeté un sort, et vu que je tiens vraiment à vivre dans les règles, il faut vraiment que je lève ou fasse lever cette malédiction... Un léger rire fini la phrase. Ce que vous pensez à ce sujet ne me rassure pas vraiment.

Elle réfléchissait. Bon sang, si elle n'arrivait pas à lever ce truc, elle était mal... Et non non, elle se refusait carrément d'y penser. une des mains de la So rejeta la mèche qui lui retombait devant le visage...

A vrai dire, si je n'y arrive pas, autant que je m'enferme dans un couvent...

Une dernière fois, elle se mordilla la lèvre, embêtée. Bon! Mieux valait passer à autre chose, tant qu'à faire connaissance...

Enfin bref... Je trouverai bien un exorciste! Sûre qui lui faudrait au moins un homme de cette catégorie, moins ce serait pas suffisant. Et... Vous êtes d'ici? Il y a tellement de nouvelles têtes, tous ceux que je connais doivent être partis... Je ne sais même pas qui est le Comte actuel c'est dire! Je l'ai aperçu l'autre jour, mais je n'ai aucune idée de qui il est...
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Luaine

Sorianne lui donnait de gentils conseils. Ainsi c'était une ancienne habitante qui revenait. Luaine lui sourit.
Elle n'était pas vraiment ancienne de quelque part mais elle imaginait que la jeune demoiselle devait être un peu perdue de retrouver son village et de voir les changements.

Pour le Père Franck, il ne quittera pas mes pensées. Je l'emporte avec moi où que je sois. Je sais qu'Aristote veuilles sur lui c'est tout ce qui m'importe.
En ce qui concerne les confessions, je trouverais un bon confesseur en la personne de mon frison.

Elle sourit.

Malédictions?

La brune fronça les sourcils.

Humm pour enlever une malédiction? Je ne pense pas qu'on puisse enlever une malédiction. Je pense qu'on la garde. Mais je ne suis pas spécialiste de ce genre de chose. Mais je pense que quand les gens ne sont pas vernis, ils le restent. Comme si une mauvaise étoile guidait leur pas, toute leur vie durant.

Merdouille, autant la jeune femme pensait avoir une malédiction sur sa tête. Ce qui serait logique puisque cela coïnciderait avec sa venue dans le lieu et Luaine venait peut etre de lui ôter tout espoir.

Après faut voir hein...Ca doit dépendre du type de malédiction, ou du degré, un peu comme avec la lèpre.

Est ce qu'elle avait bien rattrapé le coup? Elle essaya de le lire sur le visage de la jeune femme.

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Sorianne

Quel soulagement quand elle lui dit que le prêtre dont elle parlait était seulement parti sur les routes! Merci le bois! Pas de boulettes au moins. Toujours ça. Elle écouta Luaine, attentive, bonne oreille qu'elle était. Oooh oui, elle connaissait tout ça. Elle ne pouvait que comprendre le désarroi de la jeune femme. Vrai que la Savoie était éloignée... Et elle ne pouvait que le savoir, elle qui y était passée il n'y avait pas si longtemps. Elle espérait que le prélat préférait rester solitaire, parce que pour essayer de se mêler à cette populace, ça n'allait pas être chose aisée! Mais il ne fallait pas inquiéter la jeune femme, déjà que...

Je viens d'arriver oui... Disons que c'est un retour aux sources! J'ai passé un très long moment à Castillon, j'ai habité Angoulême pendant longtemps et au temps de sa splendeur... C'est fou comme les fantômes prennent vite la place... Elle leva les yeux au ciel en pensant à l'état du village. J'en suis partie, chassée si on peut dire. Beaucoup d'amis ont suivi, et je me suis installée en Normandie avec un ami devenu plus que ça. Une légère moue s'installa sur le visage de la petite brune... Avant de se retransformer en grand sourire. Un accident nous a séparé, et du coup je m'étais dit le retrouver ici!

Bon, elle ne l'avait pas retrouvé, et ne savait toujours pas où il était, mais elle était sûre d'une chose. Elle leva un doigt et le mit sous le nez de la jeune femme quelque peu plus grande qu'elle, et esquissa un sourire confiant.

Jamais il ne faut perdre espoir! Je suis sûre que vous le reverrez, même s'il est loin. Si vous connaissez le nom du village où il est parti, pourquoi ne pas essayer de trouver le nom du bourgmestre, ou d'un membre du conseil afin d'essayer de le trouver? Vous enverriez un pigeon là bas, et la personne pourrait aller le voir afin de lui remettre le pli que vous aurez envoyé.

Oui, c'était tout à fait possible, puis on était optimiste ou on ne l'était pas. Et elle, malgré tout ce qu'elle vivait, était d'une nature profondément positive. Tout ne pouvait aller que mieux!

Puis pour se confesser... Pour raconter ce qui nous tracasse, il y a toujours les amis. Bon, on n'a pas l'absolution toussa, toussa, mais je vous assure que ça fait un bien fou! Enfin je dis ça... Ou même les animaux... Ils ont une très bonne oreille vous savez.. Ou même un arbre. En plus c'est silencieux, et ça garde bien les secrets. Puis ça ne vous juge pas. Les gens ne savent pas le mal que ça fait d'être jugé sans être connu.

Elle disait ça le plus sérieusement du monde, consciente d'avouer parler et raconter sa vie à tout et n'importe quoi, mais elle assumait parfaitement. Trop de déboires à cause de gens trompeurs, elle ne se confiait plus vraiment. Ou alors fallait vraiment qu'il y ait un "truc" avec la personne qu'elle avait en face. Une fois fini sa tirade, elle fit une pause et observa sa voisine du coin de l'oeil, rougissante.

Vous croyez qu'on peut lever les malédictions?
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Luaine

La jeune femme n'avait pas l'air de se formaliser sur l'état semi végétatif de la brune qui restait dans ses pensées. Pour tout dire elle avait l'air sympathique. Luaine n'était pas ce qu'on pouvait appeler une personne sociable. Elle parlait, était aimable voir même affable mais elle comptait ses amis sur les doigts d'une main.
Depuis son enfance, elle était restée seule avec sa mère puis au décès de celle-ci, la brune mordait plus qu'elle ne parlait. Puis, peu à peu, avec ses fonctions, elle apprit à parler, à sourire, à être avenante....Mais elle ne faisait pas confiance facilement.

Sorianne lui déclara qu'elle n'avait qu'à le rejoindre. Le rejoindre pour où....et le temps qu'elle arrive.....Enfin bref. Le prélat était dans son coeur mais n'était pas parmi ses amis intimes. Il lui manquait étrangement beaucoup, mais souvent il suffisait qu'une personne ne soit plus là pour savoir ce qu'elle représentait.

Non je ne peux pas aller je rejoindre. Il est parti vers la Savoie voilà bien des semaines et je n'ai plus de nouvelles depuis.
Il me manque mais j'ai surtout l'impression qu'on ne se reverra plus. Peut être juste une impression, je l'espère...
Les bons curés sont appréciés, surtout qu'ils sont rares. Ce sont des gens qui vous redonnent la foi quand vous doutez mais aussi des personnes qui vous aident à remonter la pente quand vous n'avez plus d'espoir.

Luaine lui sourit pour la rassurer.

Mais vous connaissez cela apparemment.
Quand à me confesser, je dois dire que je suis plus à l'aise avec un prêtre pour cela. Même si mes péchés ne vont pas bien loin.

Effectivement Luaine n'était pas une très bonne cliente pour les pardon et absolution.

Vous venez d'arriver ici? Je ne vous ai jamais vu.

Les deux femmes n'allaient pas perturber la messe du curé, il n'y avait ni messe, ni curé.

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Sorianne

La brune écouta la jeune femme avec attention. Ainsi il y avait bien quelqu'un, et en plus, un évêque! Peut-être qu'il pourrait la guider comme elle le souhaitait alors. Son sourire s'élargit. Bientôt finie, sa malédiction! Mais la joie fut de courte durée. Un évêque absent, ça n'allait pas vraiment l'aider. Et cela ne semblait pas réjouir la demoiselle non plus. Un peu dépitée, la So se tourna vers l'autel, non loin, le regard dans le vague. Jamais elle ne serait tranquille si elle ne trouvait personne... Et, toute à l'écoute de la jeune femme, la brunette eut un sourire à la pensée d'un ami qui lui aussi faisait des merveilles à l'office... Sentant que son interlocutrice s'était retournée sur elle, So l'observa et son sourire s'élargit. Sourire amical, de celle qui comprend tout à fait.

Je m'appelle Sorianne, mais tout le monde m'appelle So. Enchantée Luaine.

Elle resta un cours instant à rêvasser sur le nom de la jeune femme. L'était bien joli. Il fallait la rassurer maintenant, parce que si elle pensait être bizarre aux yeux de So, ça pouvait bien être réciproque! C'est avec un sourire un peu amusé qu'elle reprit donc.

Et ne vous en faites pas, vous ne me paraissez pas étrange, loin de là! Je connais un homme comme celui que vous décrivez, je vous comprends donc... Si vous saviez ce qu'il se disait à confesse... Lui aussi pouvait tout entendre... Même les pires questions! Mais il fallait bien satisfaire les curiosités des villageois.

Le rouge lui en était remonté aux joues, rien que d'y repenser! Y avait pas à dire, l'audace était bien là parfois... Mais elle en aurait bien rit de nouveau.

Puis si vous saviez pourquoi je suis là... Pourquoi n'iriez vous pas le rejoindre? Ça vous ferait du bien, et sans doutes que cela lui ferait plaisir. Il est parti loin? Ou... Il n'y a personne d'autre à qui vous pourriez vous confier? Le village est peuplé...

Ah, ça lui allait bien de dire ça, elle qui ne disait jamais rien! Tss. Puis elle ne réagit qu'après, mais elle espérait ne pas avoir fait de boulette. A bien y penser, et vu la façon dont Luaine parlait de ce prélat, il y avait des chances qu'il soit passé au Paradis... Une des mains de la So vint agripper le bord de la chaise sur laquelle elle se trouvait. On lui avait dit qu'il fallait toucher du bois... Donc elle espérait ne pas avoir dit de bêtises... Et en plus elle se rendait compte être complétement indiscrète... Et elle parlait trop... Rhaa, tais toi So...
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Sorianne

Gniii... Elle n'y tenait plus. Où diable était passé le curé? Peut-être n'y en avait-il pas ici? Ce serait dommage, surtout qu'elle s'était décidée. Pas vraiment envie d'aller déranger les gens dans leur recueil, mais elle allait être obligée si ça continuait. Qui aller trouver? Cette vieille femme? Ce vieux sieur? Hmmm... Elle avait déjà eu à faire avec ce genre de personnes... Une jeune femme semblait perdue dans ses pensées alors que l'instant d'avant elle priait... Peut-être n'avait-elle plus rien à dire à Aristote? Bigre... C'est les pommettes rougissantes que la So se leva, faisant grincer le banc sur lequel elle était assise. Elle se rendit discrètement auprès de la brune inconnue pour l'instant, et s'assit non loin. L'air de rien... Hum... vant de se pencher doucement vers elle et de chuchoter la question qui la taraudait.

Excusez moi de vous déranger, je ne vous ennuierai pas longtemps.... Savez vous où se trouve le curé de cette église?
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Luaine

Paisible....L'âme reposée et le visage angélique levé vers la rosace au dessus de l'autel, la brune semblait attendre, un chérubin ou Aristote peut être.
Les mains jointes sur ses jambes, elle ne faisait pas vraiment attention à ce qui l'entourait. Quelques pas résonnaient sur le pavé de l'église, quelques murmures aussi, mais rien ne venait troubler son recueillement.

Soudain, une présence était bien trop près pour pouvoir l'ignorer. Elle sentait que le murmure lui était destiné et elle sortit de ses rêveries.

Excusez moi de vous déranger, je ne vous ennuierai pas longtemps.... Savez vous où se trouve le curé de cette église?

Pardon?

En même temps qu'elle demandait pardon, la question monta à son cerveau qui s'était mis en veille.

Un curé? Oui normalement oui c'est l'Evêque, monseigneur Lyonis dict aussi P27kw. Mais je pense qu'il est souvent absent de l'église. J'ai entendu quelques fidèles s'en plaindre.

Elle soupira un peu pensant au père Franck puis parla le visage impassible et droit, comme si elle se parlait à elle même.

Avant il y avait le père Franck. Un prélat bien singulier. Il remplissait l'église de fidèle et je n'aurais raté ses prêches pour rien au monde quand je passais par Sarlat.

Un sourire éclaira son visage comme si elle le voyait devant l'autel.

Il avait un don...Vraiment un homme unique. Un vrai homme de la foi.

Puis elle secoua la tête, se disant qu'elle devait se comporter de manière étrange pour la jeune femme. Elle se tourna vers elle et sourit un peu gênée.

Je dois vous paraitre très étrange mais le Père me manque et puis j'avais tellement de chose à lui dire. Il savait m'écouter et me comprendre sans me juger.

Elle se dit qu'elle ne reverrait peut être plus jamais le père Franck et cela la rendait triste.

Mais oui il y a un curé ici mais surement peu présent pour ses ouailles, c'est bien dommage.
Je suis Luaine....

Au bout du compte, elle se rendit compte qu'elle ne s'était pas présentée.
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Sorianne

Elle l'avait dit, elle allait le faire. N'ayant fait que passer à Périgueux, la brune n'avait pas du tout trouvé le temps de passer à l'église, encore moins en la cathédrale, à Angoulême, il ne fallait même pas y songer... Jamais elle n'avait vu un village aussi désert et aussi plat et vide. Cette bourgade était vraiment à oublier. Dire qu'elle avait passé des années à s'y décarcasser... Sarlat, l'église lui tendait les bras. So comptait y rester un peu avant de reprendre sa descente vers le Sud. Autant en profiter.

Elle avait noué ses cheveux sombres avec un lacet de cuir, et passé une vêture sobre. Quoi que le peu de belles robes qu'elle avait devaient se trouver dans un coffre à Bayeux, avec les affaires de son fiancé... Elle ne pouvait pas faire beaucoup mieux! Chemise épaisse, jupons et bustier, le tout recouvert d'un chaud manteau trouvé lors des voyages effectués. Une fois satisfaite, elle prit donc le chemin menant à l'église. Combien de fois avait-elle fait ce trajet! Et pour son plus grand plaisir, rien n'avait changé ici.

Sorianne arriva enfin aux marches du parvis, et les gravit doucement au rythme de son boitement, et une fois en haut, poussa la lourde porte qui s'ouvrit dans un grincement lugubre. Brr, froid dans le dos. Peu éclairée, peu de monde... Pas très discrète comme entrée... La brune se signa avant d'avancer plus dans la nef et de trouver LE banc qui lui plaisait le mieux. So guetta aux alentours... Pas de curé, ni d'homme d'église... Voilà qui allait être ennuyeux... Peut-être était-il déjà à confesse? Les yeux de la demoiselle se tournèrent vers le confessionnal, mais celui-ci semblait désert.

Contrariée... Puis elle n'allait pas aller déranger les gens qui étaient sans doutes en pleines prières. Déjà le coup de la porte avait dû suffire à les ennuyer...
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Luaine

L'église de la belle ville de Sarlat sera toujours associée dans la tête de la chancelière au père Franck. Ô combien recopié mais jamais égalé.
Entre le père et la brune qui sentait le varech, comme il aimait le dire, il y avait un lien étrange. L'apparence du prélat et ses gestes si précieux avaient tout d'abord intrigué la jeune bretonne puis peu à peu, sa gentillesse et son esprit vif l'avaient séduite dans un terme plein de dévotion bien sûr.
Elle se souvint en souriant du jour du saint repas de conciliation lorsqu'elle était intendante et que le prélat l'avait presque malmené jusqu'aux cuisines en la traitant par le bras. Ce temps était révolu et au final il ne restait que les bons souvenirs du père.
Il lui manquait....Il n'était pas un proche, un ami intime et pourtant il manquait à sa vie. Sa grande mèche blonde, ses mains fines, ses manières presque féminines, ses paroles pleine de sagesse, le père laissait un vide depuis son départ.

Bien sûr Luaine leva son minois sur l'édifice, sachant très bien qu'il n'y aurait pas de prêche du père Franck. Qu'il ne serait pas là, elle le savait et poussa les lourdes portes de l'église.
L'odeur lui plaisait, celle des résidus d'encens, de bois et d'humidité.

Le bout de ses doigts fut trempés dans l'eau bénite et elle plia le genou devant l'autel en récitant le credo puis lentement, elle traversa la travers centrale pour se mettre sur un prie-dieu.
Les mains imbriquées et à genoux elle pria les yeux fermés.

Aucun prêche, aucun prélat, l'église de Sarlat se mourait elle?

Elle se souvint des dimanches où l'église était pleine, où les gens venaient donner l'obole aux démunis sur le parvis puis allaient boire à la taverne. Aujourd'hui tout avait l'air vide et calme.
Les mains jointes la pieuse Luaine pria pour les âmes des gens qu'elle avait perdu et pria pour les âmes des vivants, pria pour les personnes qu'elle aimait.
Les yeux clos, ses lèvres bougèrent en récitant des prières. Le front posé sur ses mains blanches, elle savait que ses prières s'élèveraient dans les cieux et qu'elles seraient entendues.

La sérénité des lieux la fit soupirer puis elle resta assise un instant à regarder les vitraux qui représentaient des scènes. Elle se demandait ce qu' Arsitote avait prévu pour elle dans le futur.
Bientôt elle sortirait et donnerait l'obole aux nécessiteux, mais pour le moment elle voulait être aussi vide qu'une coquille de noix.
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Vonafred

Le Comte suivi de ses aides de camps entra en sa bonne Eglise de Sarlat...
Ils s'agenouillerent dans la travée centrale et d'une même voix proclamerent leur Foy...

-"Rendons grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accordes-nous la victoire!

-"Déploies Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du sans nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

-"Pour notre sacrifice acceptes-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.

Le Comte d'une voix claire chanta l'hymne de leur Foy..

-"Non nobis, Domine, Domine;
Non nobis, Domine;
Sed Nomine, sed Nomine;
Tuo da Gloriam...
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Sandreen

Faut dire que c'est pas commun de se planquer comme ça dans une église.
Enfin bon ceci dit ça n'est pas mes affaires, mais en fait vous tombez bien. Je voulais vous dire au revoir, je pars demain et je risque de ne pas avoir l'occasion de le faire d'ici là.

Sandreen ne releva pas du pourquoi de sa présence icelieu et emboita le pas de Zoltem

Oh vous partez.... déjà ? enfin d'ici à demain nous nous verrons peut-etre sur le lac, je vous ai aperçu l'autre jour ou bien en taverne, ce soir, devant un verre.

Elle la prit par le bras et la suivit hors de l'edifice
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Zoltem

L'ombre avait fini par se mouvoir, venir dans la lumière et prendre la parole. La brune reconnue Sandreen et, rougissant légèrement, range vite ses dagues dans ses bottes.

- Désolée, j'ai tendance à être paranoïaque, faut pas m'en vouloir.

La jeune femme se sent gênée et regarde Sandreen d'un air soupçonneux.

- Faut dire que c'est pas commun de se planquer comme ça dans une église.
Enfin bon ceci dit ça n'est pas mes affaires, mais en fait vous tombez bien. Je voulais vous dire au revoir, je pars demain et je risque de ne pas avoir l'occasion de le faire d'ici là.

La brune sourit et se dirige vers la sortie.

Sandreen

Combien de temps, combien d'heure s'etaient écoulées, perdue dans ses pensées, funestes. Pas de curé, ni de diacre à cette ville pour appeler les ouailles aux offices religieux et lui avait permis de rester a l'abri des regards derrière ses epais murs.

Le jour déclinant, elle avait cherché un peu de chaleur dans une taverne, y avait rencontré une jeune femme qui l'avait marqué tant par la gentillesse et la comprehension dont elle avait fait preuve à son égard que par la force et la détermination qui émanait d'elle.

Se promettant de suivre ses conseils, elle se dirigea de nouveau vers l'église qui restait son unique refuge, qui semblait l'appeler. Le tissu rêche de la couverture abandonnée plus tot, la fit grimacer quand la jetant d'un geste ample sur ses épaules, elle s'affaissa sous le poids et se laissa glisser contre le mur, repliant ses jambes, les entourant des ses bras graciles ; fermer les yeux, tenter oublier, au moins jusqu'au réveil....

Des images hantèrent sa nuit et la réveillèrent bien avant le chant du coq, se lever transie, chercher l'eau bienfaisante et salvatrice courant dans les rues désertes de Sarlat à cette heure matinale et revenir dans ce majestueux édifice, contrastant de par sa grandeur avec la frele silhouette qui l'habitait désormais.

Un grincement de porte l'a surpris et elle se terra dans un coin sombre, une dame allumait des cierges et allait repartir lorsque bondissant presque devant armée de dagues sorties en un eclair de ses bottes, Sandreen effrayée tout d'abord reconnu la filleule de Pat et sortit de l'ombre d'un pas hésitant

Heu.... Ce n'est que moi Sandreen, pas un brigand...

Zoltem

Sa dernière soirée lui avait laissé un drôle de gout amer, certaine personne l'avait touchée, une autre l'avait déçue, mais à quoi bon ressasser tout ça. Elle en était à se demander si toute cette boue nauséabonde qui abimait le comté si cher à la vindicative n'allait pas la faire partir bien plus tôt que prévu. Mais la môme au loup lui avait demandé un petit truc dans sa dernière lettre et, bien que ça ne soit pas vraiment dans ses habitudes, elle se rend sur la place de l'église.

Après avoir toisé Sainte-Lucie avec un petit air de défi enfantin, la brune traverse le parvis et passe la grande porte sculptée. Elle s'arrête, clignant les yeux le temps de s'habituer à la pénombre ambiante. Ben il paraît qu'ils ont un évêque, y'a pourtant pas eu de messe depuis des lustres ici, vue comment l'église est entretenue ! Ben si Pat ou Franck apprennent ça ! Haussant les épaules de déception, la brune fait une petite génuflexion rapide, pas très convaincue faut bien le dire, et cherche du regard le fameux pilier avec les cierges à côté. Vachte ! Même pas de cierges allumés ! Ce village est vraiment en train de mourir, pauvre Pat, elle va vraiment pas reconnaitre cet endroit, d'ici là que l'église soit à moitié écroulée quand elle rentrera.

Avisant enfin l'endroit qu'elle cherche, la jeune fille s'approche des cierges tous éteints et en allume trois. Un pour les enfants, un pour ses amis et un pour le Comté. Oui... de toute façon ce pauvre comté il risque plus grand chose au point où il en est, alors un cierge, ça peut pas lui faire de mal. Satisfaite, et surtout soulagée il faut bien le dire, d'avoir accompli le vœu de Pat, la brune se dirige vers la sortie et avise une ombre qui semble vouloir se planquer. Désagréable frisson le long de l'échine, génuflexion plus profonde que la première et retrait des dagues de ses bottes. Désolée Ari mais pas venir avec une épée d'acc, mais venir sans mes dagues faut pas exagérer non plus hein ! Pis y'a pas de curé dans ta baraque pour me le reprocher, t'as qu'à embaucher après tout. Ce rendant compte qu'elle digressait grave alors qu'une ombre était tapie non loin d'elle, Zol sort de sa torpeur et lui fait face.

- Qui êtes-vous ? Que faites-vous à vous planqué comme un brigand ? Montrez-vous ou je ne réponds pas de moi !

Sandreen

Elle en était à se remémorer son parcours de la veille, lorsqu'une femme entra dans l'église et la sortit de ses reflexions. Elle se plaqua un peu plus contre le mur, espèrant se fondre dans la pierre de la batisse pour ne pas etre vue. La paroi, à travers le tissu, meurtrissait ses frêles épaules décharnées par le manque de nourriture mais elle ne bougea pas d'un pouce, se mordant les lèvres, le regard affolé, rivé sur la dame.

La dame pria un moment puis ressortit de l'église comme elle était venue sans la remarquer, Sandreen soupira longuement, puis le silence et la quiétude qui régnaient icelieu la replongea dans ses souvenirs...

Ses errance dans la ville, son retour rapide devant leur maison pour déposer sa propre clé à coté de celle de celui qui resterait à jamais dans son coeur.
Son entrée, timide presque terrorisée, dans la taverne municipale, ses mots dont le son ne dépassait pas ses lèvres, l'effroi de ses inquiétudes qui se révélaient être la réalité, la cession de ses quelques biens, l'attention et le réconfort des villageois et meme de voyageurs, mais, elle, savait sa responsabilité dans ce départ.... des absences lourdes de conséquences.

Fofinha

apres un moment de repos, elle chercha l'eglise pour se recueillir un moment, deambulant dans les rues de sarlat elle fini pour apercevoir les clochés de loin, tout en profitant du beau paysage que cette nouvelle ville avais elle si diriga vers eux...

arrivant sur place elle poussa les grandes portes et voulant se faire toute discrete, elle alla allumée une bougie et remercié le trés haut pour tout se qu'il lui avait donné, et surtout pour qu'il lui montre le chemin car en ce moment et surtout là elle se senté bien perdue, ne sachant pas trop quel chemin reprendre pour sa vie, elle que souvent etais tres sur d'elle...et qu'il protege aussi ses amis

Voyant une chaise libre elle alla s'agenouillé et pria

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés

Amen

elle leve le regarde vers le haut, et d'un murmure
et sans vouloir trop te demander aide et protege celui à qui mon coeur apartiens, celui pour qui j'ai tant mon corp a verse des larmes, mais pour qui je serais prete enversé toute ma vie ce celà peut....
elle resta un moment là a se rememorisé, et apres un moment elle sorta
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Aleen_de_pastre

C'est très ébranlée qu'Aleen vint se recueillir, elle se dirigea vers une petite chapelle fit brûler un cierge, s'agenouilla dit le credo et parla à Aristote

Aristote,
Merci, moi qui le croyait perdu à tout jamais, j'ai enfin eu de ses nouvelles,
Merci, de l'avoir, grâce aux moines, sauvé
Merci de me l'avoir rendu
Merci de m'avoir donné le courage de supporter ces épreuves

Faites que nous nous retrouvions
Faites que nous nous aimions longtemps
Faites que nous formions une véritable famille
Faites qu'il termine sa pastorale, qu'il soit baptisé

Redonnez moi la confiance que j'ai perdu à Nevers

AMEN

Elle resta un long moment à méditer, puis s'en alla apaisée

Sandreen

Frogorifiée, elle s'etait réveillé ce matin là... enfin réveillée.... plutot sortie de ses songes n'ayant pas trouvé le sommeil de la nuit, au pied du mur de l'eglise Elle se leva avec peine, ses membres endoloris lui refusant des efforts, il lui fallut s'adosser à la lourde porte de l'église pour la pousser, le jour n'avait pas pointé encore. Elle remonta la couverture, seule relique qu'elle avait emporté la veille au soir en quittant sa maison, la mort dans l'âme.

Les souvenirs de cette journée lui revinrent en pleine face comme autant de giffles et lui tirèrent des larmes, elle auraient cru avoir tari, cette nuit, cette source mais non, elle continuait à jaillir et à ruisseler sur ses joues.

Au sortir de sa retraite, ses pas pressés la menèrent chez elle, un spectacle de désolation s'offrit à ses yeux, évidemment ses trop longues absences étaient la raison de ce desastre et elle ne pouvait que s'en vouloir meme si ...
elle parcourut la maison, l'etabli de Coucou et son propre atelier, son image lui apparaissait aussi limpide que l'eau de leur premier bain, là même où il lui avait appris à nager.

C'etait bien loin, bien loin d'ici, bien loin d'aujourd'hui. Elle se demanda en ouvrant la porte de leur chambre pourquoi le destin les avait mis sur le meme chemin. Passant une main légère sur le lit de leurs abats sensuels ou tendres, fougueux ou allanguis, où ils aimaient se retrouver, du moins l'esperait elle. Une esquisse de sourire lorsqu'elle passa la tete par l'entrebaillement de la porte d'une petite pièce dont elle avait voulu lui faire la surprise, lui, qui même en hiver par des temps glacial allait se doucher sous un seau troué, il n'aura eu la possibilité de la découvrir, elle referma soigneusement la porte avec un pincement au coeur.

Comme une automate, elle rassembla ses affaires puis sortit mettre le tout dans une charette devant la porte.
La par terre, elle se pencha pour ramasser une clé, la clé de Coucou, elle la fit tourner dans sa main, sentant le metal froid la glacer jusqu'à l'os et le reposa là meme où elle l'avait prise.

A peine couverte de ses vieilles braies et indispensables chausses rouges, elle avait jeté le reste à l'interieur, elle ferma la porte d'un tour de clé et prit la direction de la taverne municipale.

Cerise

Cerise passait non loin de l'église, cela faisait un moment qu'elle n'avait été, ce n'était pas très bien, elle le savait. Mais ses jours étaient si bien remplis, qu'elle n'avait point de temps libre pour elle.

Elle franchit le hall de l'église, s'engouffra dans celle ci pour aller s'installer sur un banc à l'abri des regards.

Elle s'installa, joignant ses mains, baissant la tête, et fit quelques prières le cœur serré par la souffrance. Elle en laissa s'échapper quelques larmes qu'on pouvait voir couler sur ses joue.

Quelques minutes plus tard, elle se signa, tamponna légèrement ses joues humides pour cacher à tous sa tristesse, sa peine depuis des jours...

Elle se leva et sortit de l'église.
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~ En Deuil de son Époux ~

Pivoine

Encore une ville, encore une église. Elle y entrait toujours avec anxiété, depuis celle de Ventadour.
Mais celle-ci était entretenue, il y faisait bon et on voyait bien qu'il y avait de la vie.
Elle entra doucement, en fit le tour, comme à son accoutumée, puis s'assit tout devant, souriant au visage de plâtre accroché à sa croix.

Elle joignit les mains sur ses genoux et s'adressa au crucifix, en phrases murmurées.

Ben voilà, c'est encore moi. Ben tu sais, je n'ai rien de spécial à te raconter hein, de toutes façons tu sais tout toi, non ? J'attends juste de revoir Elad, tu sais, mon ami le plus cher depuis toujours. Si tu savais comme j'ai hâte de le retrouver ! Après ? après, et ben j'en sais rien encore. Je verrai bien, comme j'aurai envie. De toutes façons, maintenant je n'ai plus Zorin, je vais où je veux finalement.
Et en plus, tu sais quoi, j'ai même le choix ! je peux aller retrouver Rol à Aurillac, ou aller à Marmande avec Mag, ou rejoindre ma soeur à Niort, j'ai plein de choix !
Et si Elad me demandait de le suivre ? ah bon ? tu crois qu'il ferait ça ?

Elle sourit et haussa les épaules.
Ben... c'est possible que je le suive tu vois. Enfin bon, on verra bien hein.
Elle se redressa et lui fit un clin d'oeil.

En tous cas, prend bien soin de mes amis à Loches, de Zorin, de Francine, et de Mag aussi.

Elle se tortilla sur sa chaise, commençant à sentir le froid sur ses épaules. Et la rudesse du bois aussi. Elle se leva, fit un signe de la main à Christos, et alla allumer un cierge.

Elle resta quelques instants à regarder la flamme danser, perdue dans ses pensées, puis se secoua et sortit de l'église.

Aleen_de_pastre

Premier janvier 1459 !!! une nouvelle année commence, Aleen se sentait bien seule ! Elle était inquiète !

Il était bien tôt, mais elle voulait se rendre à l'église et prier pour son retour, cela faisait maintenant une dizaine de jours qu'il était parti, elle n'avait pas de nouvelle, lui était-il arrivé quelque chose ?

L'air était glacial, elle resserra sa mante, pressa le pas, les ruelles étaient désertes, les villageois devaient dormir en ce premier de l'an.

Enfin elle arriva, pénétra dans l'édifice, quelques cierges brûlaient encore, elle s'agenouilla et s'abîma dans la prière.

Elle remercia le Très haut pour tout ce qu'il lui apportait depuis quelques temps.

Elle demanda à Aristote de veiller sur sa famille, ses amis, de faire en sorte que Josse revienne très vite, ou tout au moins qu'il lui donne des nouvelles.

Elle resta là à méditer pendant quelques instants, se signa et quitta ce lieu qu'elle affectionnait,

Pattricia

[Dix jours plus tard...]

Une ombre se glissait, discrète, dans les ruelles de Sarlat. Le pas était lent, silencieux sur la neige tassée à force de passages des villageois. Parfois la silhouette s'arrêtait, regardait, soupirait et puis finissait par continuer son chemin. Une fois en vue de la place de l'église, l'ombre s'arrête, un léger halètement sort de sa bouche, imperceptiblement.

Une fois assurée que personne ne traine dans le coin, elle se dirige vers Sainte-Lucie, et grimpe rapidement les marches du parvis. La main sort d'un manchon en renard roux et se pose sur la haute porte de bois sculptée. Elle la caresse, doucement, suit les éraflures et les dessins incurvés qui la parent.

Puis d'une secousse, la porte cède et s'entrouvre dans un grincement sinistre. En alerte, la silhouette se tourne vers la place, guettant un mouvement dans le jeu d'ombres et de lumières de la pleine lune. Se détendant, elle fait face à l'intérieur sombre de l'église et y pénètre.

La génuflexion fut brève mais sincère et la capuche retirée pour laisser apparaitre la longue chevelure en bataille, comme toujours... Pat soupire, elle avance, prenant l'allée centrale contrairement à d'habitude et va s'assoir au premier banc. Le cou se pli, les yeux se ferment et doucement un murmure s'installe, inaudible pour le commun des mortels.

Le temps s'écoule, irréel, ouaté comme tout le village dans cette nuit hivernale. Oui... l'hiver est bien là, c'est son jour et personne ne l'a encore fêté. La jeune femme se relève, se signe et file dans son coin de prédilection. Deux cierges seront allumés, un pour son blond qui semble en plein désarroi et un pour son Comté qui en a bien besoin.

Elle se décide enfin à quitter son refuge et se dirige vers la porte. Une fois sortie, elle la referme et s'y appuie, profitant de la vue sur ce village qu'elle aime tant. Elle avait prié, pour tout le monde, d'une manière ou d'une autre. Pour elle, naaan... Elle n'attendait plus rien, elle était en paix...

La capuche remise, un léger haussement d'épaules et l'ombre anonyme reprend le chemin vers le lac, la grande rue et ses tavernes, tout était dit...
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Pattricia

Pourquoi les cloches n'avaient-elles pas sonné ? Où était-il ? Que ce passait-Il ?
J'en étais là de mes questions pendant que je courrais vers Sainte-Lucie. Inquiète, j'essayais de comprendre pourquoi l'office n'était pas encore commencé, pourquoi les fidèles étaient tous à se retrouver sur le parvis de l'église sans pour autant que leur présence n'ait été sollicitée.

J'étais montée jusqu'à sa chambre, j'avais frappé, entrouverts la porte, personne !
A la cuisine, il y avait bien les miches de pain tièdes habituelles mais pas de trace de lui.
Je monte quatre à quatre à mon habitude les marches du parvis pour arriver à la hauteur de Jolius et Luaine. Je les salue et, une fois n'est pas coutume, vais m'assoir près d'eux.
Nerveuse, incapable de me raisonner quand il s'agissait de lui, je tourne mon visage de manière obsessionnelle vers le fond de la sacristie, guettant son arrivée dans le saint des saints.

- Mais bon sang que fait-il ???
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Jolius

Jolius, comme tous les dimanches matins, prit le chemin de l'Eglise Sainte Lucie

Il faisait très froid ce matin, mais l'envie de prier le tenait au coeur

Il arriva devant le parvis et fut désolé devant le nombre de nécessiteux qui grandissait sans cesse, il prit son panier et distribua des pains tous chauds

Il poussa la grande porte et pénétra dans l'allée, allant vers sa place habituelle, il faisait un peu moins froid que dehors, il pensa qu'il faudrait fournir gracieusement un peu de bois au Père Franck pour chauffer la maison d'Aristote

Il s'agenouilla et se mit à prier en silence, implorant qu'un monde meilleur arrive, que chacun retrouve la foi et pense au bonheur des autres au lieu de faire l'égoïste dans son coin
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Luaine

Sarlat un beau dimanche en ce mois de la nativité. Les fêtes se préparaient doucement mais surement. Un pied posé à terre qu'un sourire s'affichait. Luaine retrouvait enfin la ville. Un lien secret et presque charnel l'attachait à cette ville.
Elle faussa compagnie au petit groupe pour venir flâner dans les ruelles et retourner à l'imposante bâtisse de la ville. Le point d'orgue dominical, était toujours très prisée par les fidèles et les mendiants. Le père Franck officiait avec tellement de fougue et de passion que son église était souvent pleine. Il fallait presque en venir à coup d'épaule pour se frayer un chemin vers les rangs les plus près de l'autel pour avoir l'honneur de le voir.

Une main douce et diaphane appuya contre la lourde porte de bois et Luaine pénétra à l'intérieur de l'église. Le bout de ses doigts furent immergés dans l'eau bénite puis elle se signa en regardant l'autel et les icônes.

les églises avaient sur la brune une attraction fascinante. Elle s'y sentait en paix. Comme si ces soucis devenaient aussi léger d'une brise, toujours présents mais supportables.

Elle marcha en regardant le confessionnal et ses lattis usés par les péchés puis tourna la tête droit devant pour voir le père. Elle était sincèrement heureuse de le revoir. Leurs rapports étaient en demi teintes mais qu'importe, elle le portait dans son coeur débordant de varech.

L'odeur des encensoirs la rassurait comme une odeur d'enfance où l'on aime s'y replonger. Une place était libre vers les bancs de devant, une aubaine. La brune s'y glissa sans bruit et vit devant, le bourgmestre, son ami.
Il semblait perdu dans ses pieuses pensées quand elle avança sa tête vers son oreille.

Bonjour très cher Bourgmestre. Vous accepterez de faire l'aumône d'un coup à boire en taverne à une pauvre fille esseulée?

Elle se rassit le dos droit sur le prie Dieu en souriant, attendant les premières prières pour poser ses genoux et joindre ses mains en attendant la fin de la messe et le panis coelestis.

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Aleen_de_pastre

En ce dimanche dès l'aube, avant de se rendre à la mine Aleen alla faire ses dévotions, elle ne pourrait assister à l'office dominical, elle resta discrètement au fond de la nef et dit le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle se signa, alluma un cierge en demandant à Aristote d'éclairer les âmes égarées puis s'en alla aussi discrètement qu'elle était venue

Zelie.

La quille se mord la lèvre pour ne pas rire.. en le voyant et en l'entendant. V'là qu'il se prenait pour un volatile prêt à s'envoler. Et puis faudrait savoir, on vient.. on vient pas..

Il nous reproche de ne pas venir.. et quand on vient il nous demande c'qu'on fout là. La blonde se dit que décidément la spiritualité n'est pas faite pour elle, ça doit sûrement être un truc un peu trop subtile pour sa caboche de blondinette. Elle l'avait déjà compris que sa spiritualité était ailleurs..

Bon c'est pas qu'elle perdait son temps.. mais l'or n'allait pas s'soulever tout seul hein.. pis peut être qu'elle rencontrerait le Trés-Haut dans les tunnels les plus avancés de la mine, paraît qu'il est partout, elle f'ra gaffe maintenant quand elle consommera, de quoi devenir parano c't'affaire. Flippant!! Sûre qu'il se rince l'oeil ce canaillou d'Trés-Haut. Maintenant qu'elle sait ça elle se f'ra coquette même pour aller aux latrines la friponne.

Zélie se lève, sourit au Père, se retient de lever l'doigt pour poser une question.. et s'dirige discrétement vers la sortie, que dis-je, l'issue de secours.

Villa07

Bonsoir Mon Pére;

j'aurais besoin de vous pour me baptiser prompement si possible.
j'ai beaucoup de travail en cours au même temps.
Pourriez vous me faire part de votre procedure habituel svp?

Vonafred

Le Dublith fit un Le Baron de retour à Sarlat se rendit en ce lieu qu’il affectionnait plus que tout.
Discret, il s'agenouilla dans le fond de la nef et dit ses grâces.

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Franckshinatra

Il ne fallut pas davantage que cette odeur caractéristique, si tant inimitable, pour que le maigre aumônier se mette à sourire, avant de prononcer son homélie. Le vent, qui s'engouffrait par le portail ouvert rapidement, porta jusqu'aux sens du blond les parfums de la vie : le musc d'une peau trop sollicitée, l'acidité d'un acier peu rutilant, la chaleur des quelques pièces de cuir qui soulageaient le corps des morsures métalliques... Le beau teuton ! Mais bon... il était tout de même plus que temps de rendre hommage au Très Haut et à ses créatures !

Alors, levant un doigt vers la voute arquée, et laissant ainsi tomber la manche de sa chasuble de manière très étudiée, le blond entonna son prêche d'un ton fort. Sa voix si douce avait une vigueur qui détonnait un peu, comme s'il avait trouvé une énergie plus affirmée.

Car, en vérité, que viens-tu chercher dans ces murs ?

Il aimait les premières phrases déroutantes ! Mais il n'en montra rien et poursuivit, comme s'il fut sénateur calabrais.

Un peu de chaleur ? tu te trompes... Elle se trouve dans les cœurs de tes voisins !

Un peu de réconfort ? tu te trompes... "IL" te trouvera au delà de ces murs, et à tout moment !

Un peu de reconnaissance ? tu te trompes... Ici, nul ne brille par sa présence !

Baissant sa main encore levée, dans un mouvement assez vif, le prélat fit en sorte que sa tête aussi suive le mouvement. La mèche, qui n'en demandait pas tant, dressa un rideau blond devant les traits fins de religieux. Relevant un peu le visage, le blond scruta chacun des fidèles présents, et il poursuivit, d'une voix soufflée... Douce...

Mais s'il est une bonne chose, c'est que LUI, ne se trompe jamais ! Celui qui guide les pas de notre humanité est toujours là, derrière toi, à attendre le moment pour t'aider à avancer. Car ne vous trompez plus, mes enfants... Ne vous trompez plus !

Ces murs ne sont qu'une illusion ! Comment oser croire qu'ils puissent contenir la grandeur du Très Haut ? Et qu'il suffirait de venir plier le genou, une fois de temps en temps ? Pour se dédouaner ?

Croire et faire croire sont des principes antinomiques ! Et si vous pouvez faire croire à vos amis que vous avez la Foy, si vous pouvez même vous persuader que vous en êtes dépositaire pour vous même, nul ne peut imaginer duper le Créateur !

Alors, oui, le moment viendra de quitter la table... Pour nous tous... C'est inéluctable ! Et il nous demandera de régler ce que nous avons consommer ! Mais aurons-nous de quoi payer ? Je vous engage à réfléchir à ce moment ultime, où il ne sera pas possible de demander un répit pour trouver le compte.

Il faut donc ne pas consommer sans en être conscient, et peser la véritable portée de cet engagement qui fait de vous des enfants d'Aristote, et du même coup, les garnements du Très Haut ! Et le devoir d'un enfant et de rendre fier un père indulgent, et de chercher au delà de sa vision cintrée la réponse à cet hommage !

Le dernier mot termina dans la déglutition bien sèche ! Pffffiuuu ! Quel talent !

Pattricia

Oui pas de doute, elle était maso ! Non seulement elle venait de se supporter la mère sup pendant quatre jours, mais en plus il fallait qu'elle aille à la messe à peine rentrée de cette fichue retraite.

Y'avait d'l'ouaille, c'était déjà ça... Nan parce que bon supporter l'humeur du blond depuis quelques semaines c'était pas une sinécure, donc si y'avait des âmes perdues qui venaient à confesse, ça serait autant de soupe à la grimace en moins à la maison...

Attachant ma jument à l'anneau prévu à cet effet, me voilà une fois de plus en train de monter quatre à quatre les marches du parvis, non pas que je sois pressée, mais faut dire que ça pèle dehors !

Je me faufile entre les différentes ouailles en question et fonce droit sur mon coin de banc, plus ou moins vautrée contre le pilier, un air de profonde dévotion plaqué sur le visage, yeux baissé et pieds gelés recroquevillés dans mes bottes. Punaise de punaise ! Faudra que je demande à Jolius de me les fourrer, ça caille trop maintenant !!!

Forte de cette pensée, je jette un regard en coin vers le blond, arborant un petit sourire qui a tout sauf de l'humilité...
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Nat

La messe ! Evénement à ne louper sous aucun prétexte. En bon aristotélicien qu'il était, Nathanaël, même s'il venait d'arriver, ne devait pas louper la messe. Ce serait contraire à heu... A ses principes, en gros.
Ne sachant pas vraiment l'heure, il flâna dans les rues enneigées de Sarlat en attendant que les cloches sonnes. Ce qui, bien évidemment, arriva. Il se dirigea donc tout naturellement vers l'Eglise et y entra. Le curé était en train de se préparer, et quelques personnes étaient d'ores et déjà présentes.

Nathanaël se placa sur le côté, mais pas trop près. Les premiers rangs ne lui sciaient guère.

Zelie.

Zélie qui avait encore veillé tard, se lève à l'heure où le soleil nous privait de toute ombre.. Yeux bouffis, cheveux décoiffés.. c'est ainsi qu'elle descend en taverne boire une bonne tisane.

Mouarf la journée commençait bien.. Un blondinet de rencontré plutôt aimable et drôle.. ça change, et une prédiction prometteuse. Seul hic le maire qui la rappelle à l'ordre.. la messe!! Elle aurait préféré oublier.. mais.. si cela pouvait boucler le clapet du blondinet sans couenne.

Elle boit sa tisane en vitesse, enfile sa cape et se dirige d'un pas pas très empressé vers l' Eglise.. elle était en retard mais qu'importe, mieux vaut tard que pas du tout..

Elle arrive sur le parvis de l'Eglise, saisit la grosse poignée en fer et la pousse non sans mal.. dans un grincement pénible à entendre.. et tente d'entrer discrétement mais cette fichue porte en avait apparement décidé autrement.. oui elle grinçait.. mais à peine est elle entrée que sa main délicate ne peut retenir le poids de la porte qui se referme dans un claquement des plus sonore..

" Tudieu c'plus dur d'entrer dans une église que dans une taverne" marmonne t'elle.

Erf elle qui pensait filer s'installer sans encombre, sans même qu'on remarque son retard.. c'était fichu..

Il n'y avait pas grand monde mais elle ne put empêcher son visage de virer du pâle à l'ecarlate en passant par le rose bonbon..

Elle se hâte vers un siège à l'abri des regards et attend l'office du Père Franck.

Franckshinatra

Comme le blond attendait, ce matin, sans aucun espoir qu'il doive repousser la foule massive,et faire mettre des demie-barriques sur le parvis pour que les plus faibles puissent tout de même suivre l'office en tout confort, il rêvassait, contre l'autel. L'ouverture de la porte le tira de ses songes, et le maire par la même occasion.

Mon fils ? Vous avez oublié quelque chose ?

Le maigre religieux s'avança vers lui, souriant, et lui tendant un bras. Il trouverait bien que faire de ce tentacule, le maire !

Jolius

Jolius sursauta en reconnaissant la voix du Père Franck, pris dans ses prières, il ne l'avait pas entendu arriver

Mon Père, je pense que oui, j'essayai de retrouver l'humilité en priant

Jolius regarda le bras tendu vers lui, il prit la min et lui la serra dans un geste amical

Mon Père, je suis suis à votre écoute pour entendre la parole d'Aristote qui jaillira de votre bouche, je ne suis pas le meilleur des fidèles, j'en suis conscient, mais j'essaye d'aider mon prochain du mieux que je peux et surtout dans le respect

Jolius regarda le Père Franck s'apprêter à délivrer son sermon dominical

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Franckshinatra

Ce matin, le blond était prêt ! Prêt à offrir sa joie, prêt à offrir sa foy ! Quelle belle journée s'offrait à lui, malgré les pleurs du ciel... Mais la confiance du maigre religieux dans le Très Haut était inébranlable, et ce n'étaient quelques larmes qui allait l'attrister.

POOOONnnnnNNnNnNNn ! PPO ppo ppo PPOOO PPOOOOO... PO POOO !!!!

Même son souffle, dans cette curieuse corne, celle-là même qui annonçait que l'office allait se dérouler, comme chaque dimanche, avait une malice toute emplie de joie... Sans attendre les premiers fidèles, le blond fit demi-tour, et fila en gambadant, tout sourire, vers l'autel.

Jolius

Jolius entendit au loin les cloches de l'Eglise résonner plus fort que d'habitude

Un blanc manteau de neige recouvrait la ville et les champs aux alentours rendant le bruit des cloches avec un tintement plus joli encore dans ce silence du à ce tapis de neige

Il prit la direction de l'église, arrivant devant le parvis il distribua des miches de pains bien chaudes et de la tisane bouillante aux nécessiteux qui attendaient comme chaque dimanche

Il rentra dans l'église, vit le Père Franck qui s'affairait autour de l'Autel, préparant sans doute son sermon dominical, il le salua d'un sourire et vint prendre sa place habituelle

Jolius s'agenouilla et commença à prier
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Jolius

Jolius, n'ayant pas entendu les cloches sonner ce matin, arriva à l'église et ouvrit les portes

Il s'avança dans l'Eglise, il n'y faisait pas chaud, mais il n'était pas là pour cela

Il vint s'asseoir à la droite de l'autel et se mit à prier, récitant sa foi Aristolicienne
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Franckshinatra

Pat restait silencieuse... Le blond ne comprenait pas pourquoi. Avait-il dit des âneries ? Voulait-elle une vraie messe ? Il y en aurait d'autre, cela dit ! Mais avec qui ? On chuchotait de plus en plus fort que le nouvel évêque arrivait. Certes, il prenait son temps, mais avec ses malles, un curé... Que demandait donc le peuple ? Un sourire souleva les lèvres de l'aumônier, alors qu'il imaginait encore un ersatz de prêtre, comme celui qui faisait défaut depuis des mois, ici... Mais bon !

Pattricia

Le pain... le vin... remarque j'avais un petit creux, mais je ne pensais pas que Franck l'entendait de cette manière. J'aurais bien sorti la brioche de ma besace et le petit vin pétillant que j'avais piqué dans je ne sais quelle cave, mais peut-être cela aurait il été un crime de lèse Aristote...

Je pensais encore à tout ce que j'avais à faire avant de partir, j'étais là sans être là, un peu ici, un peu ailleurs. J'aurais aimé me vider la tête en fait, mais j'étais sensée être en plein acte de foi et ma foi en ce moment...

Renonçant à être absente, mais ne voyant pas trop quoi dire, je me contente de sourire et de murmurer un

- Bien volontiers mon père...
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Franckshinatra

Il n'en fallut pas davantage pour que le prélat sautille dans ses sandales, l'œil à nouveau heureux. Le pain chaud du matin, celui-là qu'il destinait toujours à la communion, craqua rapidement entre ses doigts, et une odeur simplissime, et pourtant irrésistible, emplit la nef.

Mes enfants, quand le Très Haut se met à notre hauteur, en revêtant des habits si humbles que ceux de cette miche, je me demande encore comment font ceux qui semblent s'en soucier comme d'une guigne pour résister !

Chaque nuit, le blond, entre deux lectures complexes, aller suer dans son pétrin. Voir la pâte monter et se changer en joie comestible, voir la Pat sourire, voir les pattes se tendre avec envie, voilà qui satisfaisait le coeur d'un blond sensible...
Le vin coula enfin dans les verres en terre cuite. Toujours préparé pour qu'il soit au gout de tous, le blond aimait à servir ce qui annonçait la Grande Rédemption...

Que le Très Haut fasse de cette communion un moment inoubliable, et que le sacrifice de son fils ne soit pas une simple anecdote !

Pattricia

A l'invitation de Franck, je m'approche et l'écoute. Tout de suite me vient à l'esprit la description que m'avait faite mon frère de ces voyages en orient, de ce qu'il appelait le désert. C'était beau, cela pouvait également être enivrant, mais surtout, lorsque l'on était pas fait pour, cela rendait fou. Je me rappelais également de cette expression "prêcher dans le désert" et je me rendis compte, qu'au milieu d'un village toujours à râler pour des choses importantes certes, mais également des futilités, tout ce qu'ils allaient gagner c'est une église vide.

Inconsciemment, je haussais les épaules, pour moi la seule chose qui ressortait de tout ça c'est que j'allais perdre Franck... encore... Fallait-il que je sois attachée à cette terre pour supporter ses éternels gâchis et défaillances. Je partais ce soir, je le regardais et espérais juste qu'il serait toujours là quand je reviendrais.

Je ne dis mots aux paroles de Franck, je n'ai plus envie de parler de toute manière, les gens me déçoivent et j'en ai encore trop bavé cette année pour devoir encore prendre en considérations leurs petits soucis mesquins et égoïstes, j'allais faire comme eux, me concentrer sur mon espace vital et me fermer au reste.
Et mon espace vital, ce sont mes enfants, mon sang, ma joie, mes terreurs....
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Franckshinatra

La mèche du blond fila vers le sol, ravie de suivre le mouvement de salut de son "propriétaire", à l'endroit de ceux qui venaient prier, en ce dimanche de plus... Mais une fois redressé, le blond ci-dessus cité replaça d'autorité cette insultante libertaire capillaire ! Et pourtant... Elle sans doute la seule compagne qui suivait sans mot dire ses allers et venues.

Il adressa un sourire aimable au maire de cette ville endormie spirituellement et, se tournant vers la grande ouverture, sourit un peu encore : la Bis venait d'entrer et venait de faire craquer la rotule de son genou gauche... Elle était sans doute la seule réelle fidèle dans son genre !

La sandale impatiente, le blond fit entendre cette semelle de cuir frapper le sol froid de l'église. Bah... Après tout... Certains pouvaient encore imaginer pouvoir sauver leurs maigres pelisses en faisant semblant d'être pieux...

Franckshinatra

Peine perdue. Si la patience était une compétence dont il disposait, le maigre religieux n'en avait pas moins un cœur simple. Un sourire un peu forcé s'afficha sur son visage, et heureusement que les premiers bancs étaient vides, sinon d'aucuns auraient entendu le soupir infime et pourtant déchirant... Mais pour le moment, il garda son sourire, et s'avança vers le maire et invita la discrète archère à quitter son pilier et à s'avancer.

Mes enfants, force et de constater que la messe est dite avant même d'avoir eu lieu !

Debout face à ses deux ouailles, le blond les regardaient d'un regard encore plus métallique que d'ordinaire, dans lequel on lisait sa fatigue. Il poursuivit, affichant néanmoins un sourire paternel.

Je ne ferai pas de sermon, ce matin... Vous savez déjà ce que le Très Haut pense, à vrai dire, et je n'ai pas l'intention de vous assommer d'un discours qui s'adresse à ceux qui sont absents.

Les fainéants de l'âme, les feignants de la Foy... Vous voyez, mes enfants, ce n'est pas tant le manque de Foy que ce Comté démontre chaque jour au plus haut niveau, mais ce que ces charlatans osent prétendre pour y arriver !

Un hochement de tête, comme la ponctuation inévitable d'un constat navrant, et un autre sourire.

Demander le baptême... Demander une union devant le Très Haut... Mais pour quoi donc ? Imaginent-ils être ainsi en règle sans contrepartie ? Et entre nous, imaginez vous qu'une oie, affublée d'une couronne, puisse aussitôt se transformer en princesse ?

Cette fois, un petit gloussement désabusé se fit entendre...

Bien sur que non ! Alors cette terre perdue finira par obtenir ce qu'elle réclame ! D'ailleurs, ma fille, tu dois te souvenir de ces pleureurs qui maudissaient notre évêque, n'est-ce pas ? Haaa, ça, où sont-ils donc, maintenant qu'ils peuvent venir prier librement ? Il y a pourtant la place, ici... Et il y a eu un berger bénévole qui croyait avoir entendu des fidèles pleurer que les offices étaient inexistants !

Le visage lunaire de l'aumonier se fit plus pâle, d'un coup. Le genou vacilla un peu, et il dut poser une main sur une des belles chaises réservées aux nobles. Il reprit son souffle, yeux fermés. Sa poitrine semblait vouloir s'ouvrir... Elle allait se rompre ! Mais il n'en montrait qu'une insistance à rester debout avant de se redresser, d'ouvrir les yeux et d'offrir un regard usé à ses paroissiens.

Allons... Soyez assurés que ma bénédiction vous est acquise... Si vous voulez bien, nous partagerons ensemble le pain et le vin. Et cette fois, mon fils, je ferai honneur non à vos retards, mais à votre rigueur dans vos arrivées en ce lieu !

Un dernier sourire sincère à ce fils qui avait au moins le tact de faire ce qu'il devait, sans montrer ce qu'il pensait au fond.

Pattricia

Vi ben elle avait mal dormi et elle avait froid, pis en plus elle l'avait loupé au petit déjeuner... Bon, en résumé, je suis, comme souvent il faut bien le dire, d'une humeur de chien ! Pour quelqu'un qui préfère les loups rien d'anormal me direz-vous, ben si, je devrais pas.
Je suis de retour dans mon village, j'ai retrouvé mes amours, mes amis, mes em...

Tss...

Enfilant plusieurs épaisseurs tellement j'étais transie, je m'enveloppe dans ma cape et entreprends le long chemin jusqu'à l'église.

Si jamais les villageois ne se montrent pas je crains le pire ! Franck m'a semblé tellement désabusé hier.

Continuant de parler toute seule, y'avait belle lurette que ça ne choquait plus personne au village, j'avance, invectivant le temps, le manque de temps, la température, le peu de température, la mine dans laquelle j'avais cassé tous mes beaux ongles, les hommes parce que c'est trop facile et que ça fait du bien, la Guyenne parce que c'est trop bon d'invectiver la Guyenne, etc...

Évidemment, quelques voyageurs et jeunes arrivants risquaient de me prendre pour une folle, mais sincèrement je n'en n'avais que faire, j'avais déjà eu tellement de réputations... Enfin arrivée sur la place de l'église, je grimpe les marches du parvis, me pare d'une mine modeste et recueillie et rentre dans la maison de Dieu.

Le moins qu'on puisse dire c'est qui y'avait pas foule, mais Jo voulant se faire bien voir pour sûr était déjà là. Je me signe, génuflexion de rigueur et file vers mon banc habituel près des cierges et d'un pilier...
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Pattricia

En retard comme toujours, mais entre la veillée tardive avec les enfants et ma prospection matinale du lac, difficile d'être à l'heure à la messe. C'est donc en marchant le plus vite possible que je me rends à Sainte-Lucie. La montée des marches faite quatre à quatre, je pousse la porte un peu vigoureusement et me précipite à l'intérieur.

Clooong !!!

Rentrant la tête dans les épaules et faisant un petit sourire d'excuses au visages agacés qui se retourne vers moi, je me signe et file me planquer vite fait derrière mon pilier près des cierges.
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Aleen_de_pastre

Aleen, nouvellement arrivée, se rendit à l'église afin d'y faire ses dévotions, l'office était commencé, elle se fit le plus discrète possible.

La jeune femme était en proie à une vive émotion, elle venait de tout quitter pour essayer de reconstruire une semblant de vie.

Elle pria Aristote pour qu'il lui donne le courage de continuer.

Crédo in unum deum, patrem omnipoténtem Factorem caeli et terrae.....

Franckshinatra

Et ce matin, les sarladais allaient-ils saisir leur dernière chance de faire la paix avec le Très Haut ? Le blond n'en savait fichtre rien, Et pourtant, c'était plein d'allant qu'il s'avança sur le parvis de cette église qui le vampirisait. De son arrivée à ce matin même, il en avait vu des personnages... Il en avait entendus, des mots... Il en avait senti, des pincements de cœur... Et même parfois il avait eu droit à la haine de certains. Et pourtant...

Et pourtant, le visage crayeux du prélat arborait un sourire sincère et plein de résolution. Aussi, comme il leva la corne de Périgueux, pour ne jamais oublier qui l'avait conduit jusqu'à ce matin, et qu'il souffla dedans avec ferveur, les âmes ne pourraient pas se cacher derrière leurs oreilles sales, où sous leurs draps lascifs... Non, ils assumeraient, cette fois, leurs choix !

BROoOOOouuUUUUUUU ! BRUUUUOouOOOUUUUUU !!!!

De retour devant l'autel, la brindille humaine lissa sa belle chasuble blanche, et vérifia que son étole ne jurait pas avec l'ensemble de ce qu'il souhaitait lumineux.

Jolius

Jolius, occupé à faire son bilan dominical, entendit au loin un bruit qui lui semblait connu

Ah c'est l'heure de la messe, le Père Franck va encore me gronder, je suis en retard

Il rangea vite fait ses documents et sortit de son bureau en courant, en arrivant devant le parvis de l'Eglise, il distribua quelques pains aux mains tendues des nécessiteux

Jolius pénétra dans l'Eglise, salua le Père Franck d'un sourire, prit sa place habituelle et se mit à prier

Que Aristote nous protège, nous pardonne nos péchés, nous pardonne nos absences en cette Eglise

Jolius continu à prier en silence
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Franckshinatra

Ce dimanche avait un parfum différent... Non que l'air fut responsable de ce changement, et pourtant, il avait pour le blond une odeur bien désagréable. Aussi, comme il fallait annoncer une fois de plus l'office aux fidèles, si tant nombreux, qu'il renonça à tirer l'épais cordage. Non, la cloxhe resterait muette, ce dimanche ! Le prélat avait déjà choisi de rendre hommage, à sa façon, à celle qui avait fait de lui un religieux sans religiosité, un homme de Dieu et non d'Eglise... bref, un penseur, plutot qu'un suiveur.
Sur le parvis, ce matin donc, apparut un homme aussi maigre que la vie d'un paysan, et qui portait une corne à la bouche, afin d'y souffler ce qui lui restait de vie.

BROoOOOouuUUUUUUU ! BRUUUUOouOOOUUUUUU !!!!

Ce jour, sans doute aussi, Périgueux sonnait de même...

Franckshinatra

Un sourire convenu, digne d'un tableau flamand, le blond s'avança vers l'assemblée des fidèles. certains faisaient dignes figures, réservant leur don pour un après, d'autres braillaient comme des vaches qui descendaient des alpages...
Mais l'important était, au final, qu'ils soient là, tous qu'ils soient !

mes enfants, ce moment de silence était un appel... Mais vous l'aviez compris, je me doute !

Le blond aumônier s'inclina avec soin, avant de reprendre.

Vous savez tous, désormais, que mes prêches sont le reflet de ce que vous êtes. Et ce matin, je voulais vous laisser réfléchir... Avez vous fait en sorte de concevoir les raisons de votre présence, ici ?

Vous ! Pourquoi fermer les yeux, alors que rien n'est encore dit ? et vous ? Pourquoi plier le genou ici, alors que le Très Haut est en tout temps présent ?

Le doigt du blond passait d'un fidèle à l'autre.

Non, mes enfants ! La vérité n'est jamais dans la feinte d'un corps sans matière ! NON !

Réveillez vos âmes, et engagez vous dans cette lumière qui est parfois aveuglante, mais qui une fois acceptée, est la seule réponse à vos maux !

et le blond se signa avec force, et adressa un signe à chacun... oui, chacun !

Moliere01

Molière, homme de guerre et de lettres et aimant croiser l'épée et les mots, se hâte d'aller dans la Maison de Dieu comme à ses habitudes en arrivant dans une nouvelle ville.

Jean de Metz qui fut le compagnon d'arme de Jeanne d'Arc dit la Pucelle d'Orléans, lui donnât gout à la prière dans les lieux sacrés quand ils revenaient vainqueurs des champs de batailles jonchés de soldats sans vie ou mutilés par les combats.
Souvent il l'avait suivit dans ces batailles en restant sous sa protection, Molière étant alors jeune et sans expérience et messire Jean, hardi et vaillant soldat du Dauphin de France "mais maintenant aux ordres de l'Arc" comme il lui plaisait de dire.
Le jeune marquis sourit en pensant à ce temps passé, quand il partit un jour du mois de may rejoindre les troupes aux frontières barbares. Il laissât alors une douce damoiselle qui l'attendit et qui devint sa compagne à son retour.... Tellement d'années se sont écoulées depuis.

Jeanne d'Arc la Pucelle d'Orléans et Sainte Catherine.

Un chapelet aux perles de bois usées glisse entre ses doigts quand il récite le Credo puis s'agenouillant devant Sainte Catherine il prie pour l'unité du Royaume de France, pour ses amis bien-aimés ainsi que pour sa compagne et ses enfants.

Samsara

La jeune femme entendit les cloches se mettre à dingue donguer...relevant la tête observa l'arrivée du père Franck la mèche quelque peu de travers...elle eu un sourire amusé.

Se relevant pour prendre place assise sur le banc fit le signe de croix respectueusement attendant le début de l'office. Elle regardait de temps à autre vers la porte de l'église, espérant voir arrivé son bien aimé...mais poussant un soupire et le connaissant elle savait qu'il y avait peu de chance qu'il y mette les pieds...elle murmura...

Borné ! Borné qu'il est seigneur...pardonnez lui hein...il est tout de même brave ainsi qu'à foi en vous...mais borné quand même !

Elle s'apprêtait à tourner la tête quand ses yeux s'écarquillèrent ! Mariette ! La bonne faisait son entrée la coiffe quelque peu de travers...Cyle la regarda approcher à ses coter prenant place assise.

Cyle ne pu même pas ouvrir la bouche, que Mariette déjà lui déversait un seau de paroles d'excuses...si bien qu'elle l'écouta sans mot dire tournant la tête vers l'autel revenant à la bonne à plusieurs reprise un peu confuse...

Finalement la Clèves poussant un soupire de désolation lui répondit à voix basse...

Chuuuuttt ! Mariette ! Hummmm !!! M'enfin nous sommes dans un lieu saint ayez un peu de retenue voulez vous, c'est bien le curé oui ! Mais soyez correcte, il a l'ouïe fine, quand à votre four...je non ! Je veux dire votre retard nous verrons ça à la demeure !

La regardant insista du regard pour qu'elle se taise en rajoutant...

Priez Mariette priez donc...hem...vous avez les joues bien rouge hein ! Demander au seigneur son aide pour apaiser vos bouffées de chaleur ma bonne Mariette...

Cyle manqua de lâcher un petit rire mais préféra se contenir des fois que la bonne la ramené à nouveau, alors lui montrant du doigt la direction de l'autel d'un signe de tête insista pour qu'elle se mette a la prière.

Pattricia

Je passe en vitesse, fais une petite prière, sourit au blond, incline la tête pour saluer les présents et file vers Bergerac...
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--Mariette_

La Mariette était à la bourre ! En entrant dans l'église replaça sa coiffe bien droitement sur sa tête, amena ses mains sous sa poitrine leur donnant un coup de remonté pour qu'ils se mettent à leur place. Regardant dedans croisa le regard de sa patronette, sans perdre plus de temps s'élança rapidement vers celle-ci.

A tout les coups elle allait se ramasser un sermon de la Dame Cyle, mais bon de la ou elle revenait des étoiles encore pleins les yeux était prête à même subir les foudres du tout puissant. Son jupon c'était allégé avec le vieux Augustin boulanger, autant dire qu'elle avait la joie au corps. Oubliant même de se signer posa son popotin sur le banc ou ce tenait sa patronnette sourit largement en s'excusant à sa façon

- M'dame Cyle, oh m'dame Cyle l'est point l'faute de l'Mariette pour l'retard zavez ! V'là que j'me suis r'trouvée au four du m'sir l'Augustin pour l'commande d'la miche dominicale m'dame, c'est qu'là la causette f'cile !

Elle avait surtout mis ses miches au chaud la vilaine, mais préféra ne pas s'étaler sur les explications et décida finalement de se signer avant de regarder vers l'autel. Et là poussa un cocottement de poule pondant un œuf puis

- Coooott ! L'bon Diou des cierges ! L'est l'curé l'blondinet M'dame Cyle ? La cornevache à traire, l'est bien palot lui faudrait d'la soupe d'poiraux d'la Mariette pour l'renquinquer moué !

Elle resta les yeux ronds comme des billes à contempler le père et sa soutane. Seul le divin pouvait savoir à quoi pensait la bonne femme à ce moment là.

Jolius

Jolius releva la tête et vit son amie Cyle à quelques pas de là plongée dans ses prières

Il vit le Père Franck arriver, un peu échevelé, il devait surement courir partout pour apporter la Sainte Parole

Il entendit les cloches résonner dans l'Eglise, appelant les fidèles pour le début de la messe dominicale

Se penchant vers le Père Franck il lui chuchota:

Je vous mettrai votre pot de lait derrière l'Autel, en sortant

Jolius retourna s'asseoir, se recueillant en attendant le début de la messe

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Franckshinatra

La mèche en bataille, tant il avait usé ses sandales sur les pavés de la cité, pour être à l'heure, le blond fit son entrée... Évidemment, il fallait que les plus "fidèles" soient déjà là ! Bravo !

Se jetant, sans prendre la peine de changer de frasques, les veillées entre militaires étant pourtant des plus salissantes, il fit sonner la cloche... Au cas où d'autres fidèles auraient imaginé qu'il fut mort !

BLOOoOoOoOONNNG ! DOOOOONnNnnnG ! COOOOOooooonG !

Samsara

Elle entra dans l'église avec un sourire, a son bras un petit panier...Cyle aimait venir dans le lieu saint, endroit ou le silence était appréciable. Mais ce jour elle amenait quelque chose au père Franck.

Quelques jours avant il était venu en taverne pour la remercier de sa présence à l'office...malgré quelques prises de tête avec le Diacre, la jeune femme avait apprécier son geste. Pour le remercier, la rebelle lui avait promis une tarte faite de ses mains...et aussi la venue de Mariette à la messe. Mais bien sur la bonne n'était pas encore là...à tout les coups celle-ci s'attardait en discutailles dans une ruelle en compagnie d'un messire.

Une fois à l'intérieur de l'édifice, aperçu devant l'autel en prière le Maire...sans bruit, ne voulant le déranger s'avança vers la sacristie. Déposant le panier au sol devant la porte avec la bonne tarte aux mures sauvages refermée par un tissu sourit à nouveau. Ne voulant pas toquer et risquer de déranger le père Franck qui se préparait surement pour l'office...au même temps elle espérait que celui-ci la verrait...pas qu'il mette les pieds en pleins dedans par inadvertance.

Retournant prendre place sur un banc murmura...

Voilà ! Chose dîtes...chose faites ! Qu'une parole moi...

Elle même prit position à genoux croisant ses doigts entama sa prière murmurant ses craintes, joies et demandes au seigneur.

Jolius

Jolius arriva en courant à l'Eglise en retard comme à son habitude, il distribua quelques pièces aux nécessiteux sur le parvis

Il poussa la lourde porte et entra, il fut surpris d'être le premier arrivé

Je me suis trompé d'heure ou de jour?

Enfin pas grave, je suis venu pour prier et me repentir auprès d'Aristote!!

Jolius s'avança vers l'Autel, prit une chaise sur la droite et se mit à genoux et commença à prier

La prière dominicale l'apaisait et lui permettait d'avoir un moment de répit dans sa vie tumultueuse de Maire

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Emeline.

Entrant dans l'Église, l'ombre décida de prier avant son départ une veille ''tradition'' en quelque sorte, vêtue de sa plus belle robe u tissu de soie, la Dame détacha sa cape et s'agenouilla dans un coin discret. Levant les yeux vers le plafond du lieu Saint, la Secrétaire Apostolique de France mordilla ses lèvres fines et rougit par le froid d'Octobre. Joignant les mains pour prier , elle murmura :

Je prie le Tout-Puissant
d'avoir pitié des hommes dans l´épreuve :
Qu´il débarrasse le monde de toute erreur,
qu´il chasse les épidémies et repousse la famine,
qu´il vide les prisons et délivre les captifs,
qu´il protège ceux qui voyagent,
qu´il ramène chez eux les exilés,
qu´il donne la force aux malades,
et accorde le salut aux mourants.

Logos éternel et tout-puissant,
moteur suprême qui gouverne
le corps entier de l'Église,
exauce les prières que je t'adresse
pour tous les ordres de fidèles qui la composent :
Que chacun d'eux, par le don de ta grâce,
te serve avec fidélité,
par Christos et Aristote nos prophètes.
Puissent Foi et Raison les guider,
et que Saint Arnvald le justicier, les protège.

Après être restée un moment ainsi, Typhanie attrapa sa cape et la déposa sur ses épaules fragile et tremblante, quittant l'Église elle alla rejoindre sa famille et continuer leurs voyages.

Jolius

Jolius prit le pain et un peu de vin offert par le prêtre, les dégusta en pensant à Aristote, il avait écouté avec attention le sermon, espérant que la foi atteindrait enfin tout le Royaume qui était pris de folie en ce moment

Il fit un sourire aux villageois présents dans cette église, puis se pencha vers le Père Franck lui mettant dans la main son pot de lait préféré

Il lui murmura à l'oreille :

Mon Père, que ce lait vous fasse le plus grand bien et continuez à apporter la Foi, nous en avons tous besoin en ces moments difficiles de nous recueillir et de prier en Aristote

Il sourit au Père Franck, salua tout le monde et après une dernière prière sorti de l'église

Sur le parvis, il distribua quelques miches de pains aux mendiants qui tendaient la main, décidément la pauvreté gagne notre ville
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Samsara

Elle regardait le père Franck, elle écoutait dans le silence chose plutôt difficile à faire même dans une église pour la jeune femme, mais n'ayant pas de voisin ni a sa gauche ni a sa droite...resta bouche fermée...

Cyle vit le diacre s'approcher d'elle, surprise releva les yeux sur le père Franck...lui sourit respectueusement et inclina la tête quand il la remercia de sa venue...elle ajouta dans un murmure...

Merci père Franck...pour votre sermon de ce jour, vos paroles sont saintes...Amen...

Elle gouta au vin en effleurant de ses lèvres la coupe, rejoignant ses mains baissa à nouveau la tête prenant prière...demandant au tout puissant de continuer à la guider sur un chemin de bonheur et de foi.
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Pattricia

La messe avait été exaltée, le prêtre aussi et je m'étais laissée bercer par l'esprit de communion.. Combien de temps était passé, secondes, minutes, heures ? Dire que j'étais apaisée n'aurait été que mensonge, et c'est une chose que j'évitais le plus possible, le mensonge, aux autres et encore plus à moi-même.

Je m'étais exprimée, mais rien n'était réglé, il me faudrait du temps. Passer de la tristesse la plus profonde, voire la torpeur, à la joie et aux éclats de rire c'était tout à fait naturel, et surtout du déjà vu, enfin... ressenti.

Je n'aurai pas moins mal, mais je lui aurais dit ce que je pensais au Très Haut et ça ne pourrait que m'aider. Enfin, je l'espérais... Je m'étais déconnectée de la réalité qui m'entourait, perdue dans les méandres de multiples sensations. C'est lorsque mon museau baissé se trouve nez à nez avec des sandales au combien connues que je reprends pied dans une réalité de bruissements de tissus, de murmures, de pas sur le dallage pas encore paillé de Sainte-Lucie.

Mon visage se lève afin de rencontrer son regard, croisant au passage un verre de vin et une miche de pain fleurant bon les petits matins douillets. Mes yeux couleur de sous-bois rencontrent les siens aux reflets des matins d'hiver, mes lèvres tremblent, je prends le verre et le porte à ma bouche, ne le quittant pas du regard.

- Merci...

Sans doute aurais-je dû prononcer quelque parole consacrée, sans doute...
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Jolius

Ayant écouté les paroles sortant de la bouche du frêle aumonier, Jolius repris ses prières de plus belle, afin que tout le monde retrouve la Foi

En ce moment tout dérapait, il espérait qu'avec ses prières il remettrait un peu les choses dans l'ordre
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Franckshinatra

Suspension temporelle ? Ou réelle angoisse ? Le blond sortit de sa torpeur religieuse, et invita chacun à s'avancer, afin de partager.

Pour conclure cet office, mes enfants, je vous invite à communier tous ensemble, et prolonger ainsi la grâce offerte par le Très Haut.

cette fois, c'était un vin de Cahors. Il savait que ses paroissiens avaient le gout franc... Le pain, lui, avait été façonné la veille, durant sa garde... Il s'avança vers la fille qui brayait au marché, et la remercia de sa présence. Puis, une bénédiction pour le maire qui n'avait pas oublié le pot de lait. Puis laissant déguster chacun avec les mots qu'ils choisiraient, il s'approcha de sa silhouette préférée, lui offrant un verre rein que pour elle, et une miche encore tiède de la nuit...

Samsara

Cyle tournant la tête vers l'entrée remarqua l'arrivée du Bourgmestre, il semblait un peu à la bourre, mais certes ces multiples fonctions, tout le travail qu'il menait pour la ville prenait pas mal de son temps...elle le savait, alors d'un petit signe de tête accompagné d'un sourire le salua avant de détourner son regard vers l'autel. Le père Franck arrivait pour commencer son office dominicale.

Le silence de l'église fut rompu par sa voix raisonnant haut et fort dans le lieu saint...regardant sur sa gauche Cyle sembla intriguée par une silhouette se tenant un peu dan l'ombre à l'écart...les cierges malgré la lumière qu'ils renvoyaient ne la laissait pas reconnaitre la personne à l'autre bout de la rangée de banc...

La jeune femme poussa un soupire se contentant de revenir aux paroles que le diacre avançait...elle avait tout de même un peu de mal à suivre tout ce que celui-ci citait, mais respectueusement écoutait et cela dans le plus grand silence...la concentration par contre était moins facile à retenir...tellement de choses lui travaillait l'esprit qu'elle avait des petites absences...mais de courte durée, la voix imposante et résonnante la ramenait vite fait sur le religieux.

Quand le père Franck fit silence...portant ces mains a hauteur de son cœur, Cyle laisse échapper un petit mot à peine audible...

Amen...

Restant les yeux fixé sur l'autel, attendait silencieusement la suite de l'office...ses mains posées sur ses genoux, les doigts croisés entre eux...
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Franckshinatra

Un soupire que tous les sourdingues du comté avaient entendu ! et un sourire tout aussi doux que douloureux, en voyant la dernière entrée... IL allait pouvoir commencer. Un instant, pour vérifier la bonne position de son gros orteil dans sa sandale, et le blond lança sa voix, cinglant l'air pur de l'église, et claquant comme une toile sur un voilier en route vers la vérité.

Mes enfants, ce dimanche est une journée à retenir...

Allez, c'était parti pour un matin !

Vous trouverez sans doute une raison qui vous sera propre, mais j'ai les miennes. et que dire de celle du Très Haut ? Car, en vérité, sachons le, "IL" est là et se réjouit !

Ho, bien sur, il est des cœurs sombres qui trouveront toujours à redire, et d'autres qui trouveront même à maudire ! Mais notre Foy impose que la Lumière du Très Haut passe toujours derrière les rideaux les plus opaques !

entré en matière improvisée, fonction des fidèles présents. LE blond aurait pu faire dans le convenu, mais il n'avait jamais daigné s'abaisser à cela. Il laissait la facilité aux autres...

Et qui d'autre que LUI est en mesure de souffler dessus ? Pour laisser éclater sa vérité ? Aussi, mes enfants, c'est bien aujourd'hui qu'il faut plier devant sa gloire !

Et tel un fervent, il se mit à genou, face à son audience. Bars ouverts, visage moins fade que ces derniers temps, et même un léger sourire sur le visage.

Franck, aumônier choisi par un Coms honnête, confirmé dans ses fonctions par un militaire sans faille, te remercie, Seigneur... Ici, et face à tous ! Merci, oui !

Merci de faire la vie un ponton pour ton havre ultime... Merci de prendre en considération les souffrances de tes enfants et de mener leurs pas au delà de leur chair égoïste...

Merci, Très Haut, pour ton indulgence envers ceux qui n'ont jamais pu te prouver leur Foy !

merci, Seigneur... Pour eux !

Puis, lâchant un regard rassuré vers l'encapuchonnée encore fragile, il referma les bras sur son corps, les deux mains, sur un cœur qui battait fort.

Opale

DOOOOOooOOONGGG ! DOOOoooOOOOoooOOONGG ! DONNNG !

Au loin, on entendait résonner la cloche de l'église Sainte Lucie.
Opale releva la tête, son coeur battait à toute vitesse.

Vite, vite, elle allait être en retard pour la messe .
Tiens, au fait, qui s'en occupait à présent ?

Plus elle approchait, plus elle voyait de fidèles avancer dans la même direction. La plupart des visages lui étaient inconnus. Quelle étrange sensation !

Enfin, elle y était et la messe n'était pas encore commencée. Ouf !
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Franckshinatra

Attendant que la force mécanique daigne se calmer, et qu'il puisse enfin poser une sandale au sol, le blond regardait, du fond de la nef, entrer les fidèle... être à trois toises au dessus du sol aidait, il fallait admettre !

IL fut heureux de remarquer que la première était celle qui avait tendance à s'endormir entre deux offices... Cette fois, personne ne pourrait se moquer de ses somnolences, car elle entrait avec humilité et exactitude. Le blond pensa un instant qu'il faudrait la remercier, pour cela, au moins...

Puis une autre femme, portant les collier des grands... IL l'avait croisé à plusieurs reprises, à la caserne, et aimait la rigueur de cette... femme ! Mais il manquait tant de fidèles, encore... La Monfort ! Maudite bretonne, elle dormait encore, pleine de chouchen, sans doute ! et le maire ? IL fallait qu'il arrive, sinon, comment se régaler d'un lait qu'il savait choisir pour plaire à l'Église ?

Jolius

Jolius entendit au loin les cloches de l'Eglise Sainte Lucie résonner

Mon dieu, je suis encore en retard, j'ai pas fini mon bilan Pffffff...

Jolius se hâta de mettre les chiffres les uns en dessous des autres, mit dans sa besace le précieux lait de l'Aumonier et partit en courant vers l'église

Avant de rentrer, il distribua quelques miches de pains aux nécessiteux qui tendaient la main devant le parvis de l'église

Il entra la tête baissée, salua tout le monde d'un sourire discret avec un hochement de tête et alla s'asseoir à pas loin de l'Autel, se mit à prier avant d'entendre le sermon du Père Franck
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Pattricia

J'attendais impatiente, et en même temps effrayée de la tache à venir, qu'ils arrivent, allant et venant à la fenêtre du salon pour guetter le bruit de la charrette. J'espère qu'ils vont bien, que la route est sans encombre, c'est que si ils ne sont pas là après la messe, je vais vraiment commencer à paniquer !

Éclair de lucidité.

- Par Aristote, la messe !!!

Ne voulant en aucun cas me revêtir de noir, refusant même l'idée du deuil, c'est dans ma tenue de voyage que je glisse mon corps encore frêle dans ma cape et sort en vitesse de la maison. Enfin, quand je dis en vitesse... Essayant entre deux légers étourdissements d'avancer le plus vite possible en direction de Ste-Lucie, je frissonne à la fois de froid et d'appréhension de me retrouver au milieu d'une foule.

Évitant au mieux les regards inquisiteurs des villageois que je croise, je monte avec peine les marche du parvis et entre dans l'église. Je marque un temps d'arrêt, le temps que mon regard s'habitue à la pénombre de l'édifice en ce matin gris d'automne, je me signe et me dirige vers la droite et mon pilier près des cierges.

Soulagée de constater que Franck n'a pas commencé, je m'assieds, sentant sur ma nuque un peu raide quelques regards peser sur moi. Je reste tête baissée, préférant ne pas savoir qui est là pour ne pas me laisser emporter par l'émotion. Mes mains crispées, pressées l'une contre l'autre, je me contente d'un adieu personnel.

Seigneur,
C'est la première et la dernière fois que j'accepte de prendre en compte ma perte, mes pertes...
Peut-être me jugeras-tu mauvaise et je suis prête à en assumer les conséquences, mais je ne te parlerai de lui qu'à cet instant.
Ensuite, j'effacerai de mon cœur cette presque existence et m'interdirai de jamais y repenser.
Je ne sais pas faire autrement, ne me juge pas mal s'il te plait Seigneur.
Accueille mon enfant en ton sein, laisse mes amis disparus en prendre soin, ne lui fait pas payer mes propres fautes parce qu'il n'est pas né, ... et mort..., dans les liens légitimes du mariage.
Montre lui le chemin de la félicité, cet être est innocent, seule sa mère est pècheresse.
Seigneur, puisses-tu me pardonner un jour...
Amen.

En attendant le début de la messe, mon esprit erre dans les limbes d'une douleur que je m'interdirai bientôt...
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Franckshinatra

Un dimanche de plus... Ou un dimanche de moins... Tout dépendait du point de vue ! en tout cas, toujours cette perspective sourde, dans l'esprit de l'aumônier, qu'il pût être le dernier !
Quand il ouvrit le grand portail sud en grand, annonçant ainsi que l'office allait être une fois de plus entamé dans un réveil d'airain, IL toucha la petite affiche, qui "tait restée sagement en place. Elle servirait sans doute plus tard.

De retour dans la sacristie, le maigre corps prépara l'essentiel de sa communion, et enfila son aube blanche, ainsi que la sainte étole de la sainte abbesse de Périgueux. Il était prêt, une fois de plus, à dispenser la seule vérité qui soit, et qui serait jamais : celle de Dieu ! Puis, il tira sur la solide corde, et mit en branle la grosse cloche.

DOOOOOooOOONGGG ! DOOOoooOOOOoooOOONGG ! DONNNG !

Samsara

Il faisait frisquet ce matin là...elle avançait tête baissée et pas empressés comme chaque Dimanche en direction de la maison du seigneur.

Elle regardait de temps en temps devant-elle pour ne pas se prendre un villageois de face, une charrette voir un coin de muret dans les ruelles...mais elle était pensive ce jour là, elle avait passé une longue nuit éveillée, ne trouvant pas le sommeil entendant des bruits autour de la demeure.

La jeune femme arriva enfin devant les portes de L'église, elle entra tranquillement retira sa capuche en respect au lieu saint...s'avançant regarda droit vers l'autel...le Père Franck n'était pas sur le seuil de celui -là.

Cyle poussant son soupire habituel, releva un petit peu cape et jupon de ses mains se dirigeant vers les bancs du premier rang, elle relâcha le tout fléchit un genoux devant l'autel et se signa avant de prendre place sur le bois de la sainte église, attendant dans le silence le début de la messe...le clocher retentit...
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Franckshinatra

L'office dominical était terminé, et chacun était retourné à ses préoccupations humaines. Le blond, lui, s'assura que personne ne trainait plus, caché avec dans l'idée de surgir à chaque nouvelle volée de cloches ! Non, on n'allait pas lui faire le coup du bon fidèle à chaque fois !

Les sandales firent toutes les travées, et il était sur, à ce moment, d'être enfin seul ! L'histoire allait bon train, et la folie de l'Homme aussi... Il faudrait sans doute se mettre en marche, et laisser les fidèles sans berger... Boh, mais quels fidèles ? il en était peu, à vrai dire, ici. et ceux qui étaient assidus aux offices suivraient sans doute aucun la marche d'un teuton décidé ! Pour les autres... ils feront comme toujours : sans aucun souci !

le maigre blond s'assit un instant, à son escritoire, et griffonna une affiche, pour le cas où il lui faudrait suivre l'armée, dans sa mission salvatrice de châtier l'hérésie, où qu'elle soit ! Une fois satisfait de sa prose, il souffla le sable qui restait encore sur l'encre et, d'un pas convaincu, alla clouer l'affichette sur le grand portail de l'église.

Citation:

Chers enfants de Sarlat,

Il se peut que les offices ne puissent avoir lieu, comme il se doit.

Vous savez sans doute que la guerre, repoussée il y a peu, prend une réalité qui s'impose désormais comme inévitable.

Étant l'aumônier de nos sainctes armées, je suivrai donc les troupes vers la délivrance que le Très Haut réclame sans faille !

Le saint édifice reste ouvert, que celles qui viennent prier librement puissent poursuivre ainsi. Les comptes se font au jour Dernier, et seul le Très Haut est en mesure d'ouvrir l'astre solaire à ceux qui n'auront jamais feint leur Foy !

Que cette vie terrestre vous pousse à la paix des âmes, et que nos piètres existences aident notre Seigneur à imposer la Vie simple !

Franck,

religieux réel !

Luaine

Gadzelle s'avnça vers le prélat qui n'avait pas fini de clôturer sa messe.
Il la fit pénétrer devant l'autel avec lui et Luaine sourit. Que de pirouette, ce prélat ne restait jamais en reste. Luaine resta circonspecte et d'un léger salut de tête salua Gadzelle.

L'action de grâce fut donnée par le père. Luaine trempa ses lèvres dans le calice et fractionna le pain pour en prendre un bout et donner le reste à son voisin.
Gadzelle devait surement vouloir s'entretenir en tête à tête avec le prélat.
La brune fit un salut au père Franck et le laissa aux occupations du à ses fonctions. Elle garderait ses secrets bien enfouis jusqu'à la prochaine lubie de tout lui confesser.

Elle traversa la travée centrale dans un bruit tout mesuré pour un lieu saint. La porte fut franchit en ôtant son châle de son front. Une petite bourse fut prise et le lacet glissa pour laisser tomber quelques pièces dans la paume de sa main.
Plutôt maigre la solde de soldat...Mais elle n'était pas une miséreuse. Elle posa quelques pièces dans les paumes tendues vers elle. Elle choisit des enfants et des femmes chargées d'un nourrisson sur leur ventre et s'en alla en leur offrant un sourire chaleureux.
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Jolius

Jolius sortit de ses prières, il écouta le sermon avec attention, la tête baissée

L'église Sainte Lucie s'était remplie peu à peu des villageois, ses amies Gadzelle et Frah étaient venues prier aussi

Jolius prit à son tour le pain et le vin en priant Aristote de bénir cette nourriture

Il entendit la Procureur sortir de l'église

Puis se penchant ver le Diacre il lui murmura à voix basse :

Je sous ai amené votre pot de lait de brebis, vous méritez bien cette attention pour nous amener la parole et la Foi

Jolius déposa le pot de lait, bien gras près de l'autel, se signa d'un signe de croix et prit congé, sortant de l'église et distribuant quelques pains aux plus nécessiteux qui attendaient à la porte de l'église
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Franckshinatra

IL fallut un instant au blond aumônier pour revenir dans la réalité d'une cérémonie. ses prières intenses avaient eu un effet d'usure extrême, mais il fallait en terminer avec l'office, et assurer aux fidèles que leur rémission pour le moins hebdomadaire était effective. Se redressant, en détendant ses genoux de cigogne, il faillit heurter la brune qui se penchait sur lui, visiblement inquiète, à en juger par le ton de la voix.

Surprise ! Voilà bien la première fois qu'un fidèle ose prendre telle liberté, et pourtant... Pourtant le visage du blond se fit plus lumineux, et la peine qu'il éprouvait à rester le ministre du culte, ce matin, s'envola rapidement. La maigre carcasse profita de cette innovation pour ouvrir ses bras, à nouveau, en direction du chœur... En directions des cœurs !

Enfants d'Aristote... Gadzelle... Que vos prières soient entendues, quelles qu'elles soient !

Le doigt fin béni l'assemblée, puis une bénédiction particulière pour sa fille brune, et un sourire qui se voulait rassurant. Il lui viendrait sans doute l'occasion d'un entretien avec elle, plus tard. Il prit ensuite son avant bras, avec la douceur d'un père, et la guida vers l'autel, tout en invitant chacun à s'approcher.

Pour conclure dans la communion, nous partagerons, mes enfants, les bienfaits que notre Seigneur daigne nous offrir !

il tendit donc à Gadzelle le premier verre, et le premier quignon craquant. Puis, se tournant vers les fidèles, il passa entre eux, ayant un petit sourire pour chacun, et le partage du pain et du vin...

Frah

Entrant dans l’église, toute de noir vêtue….sa cape la recouvrait entière, elle avait passer la capuche pour dissimuler son visage…

Elle se signa et s’installa dans le coin le plus sombre de l’édifice…elle voulais rester tranquille un instant, le temps de prier…

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*La confiance est une chose rare....*

--Recrue

Il avait promis, elle voulait tout savoir, qu'il lui raconte les personnes présentes, le sermon, les lumières, les parfums. Tout ça elle l'avait demandé dans un souffle, la peau diaphane, les yeux noircis par la souffrance, les lèvres presque de la couleur de sa peau.

Il était une recrue, mais quand il était gosse il suivait son père, sa seule famille, dans les déplacements de son armée. Il en avait vu des mourants, des estropiés, des soldats aguerris suppliant qu'on les achève plutôt que de continuer à endurer leurs souffrance.
Mais là c'était plus difficile que d'habitude, d'abord le loup qui hurlait sans arrêt et que personne n'osait approcher à la caserne. Ensuite la buse qui toquait au volet à chaque fois qu'on le fermait et qui manquait de vous arracher un doigt dès que vous vous approchiez.

Et puis la jeune Hiancy qui en avait vu de toutes les couleurs avec la brindille qui lui donnait des ordres et distribuait des paroles peu amènes. La jeune femme était déjà bouleversée par l'état de sa patiente, elles semblaient se connaitre.
Et puis il y avait elle...

Quand le scribe était appelé dans la salle des persécutés, le jeune homme palissait car il savait qu'il allait devoir entrer à son tour et la voir. Une ombre... Son regard était fiévreux, sa main inerte, son souffle inaudible car tellement faible et néanmoins elle trouvait la force. Et puis il y avait eu le mensonge, celui qu'elle l'avait forcé à porter dans sa demeure pour que personne ne s'inquiète.
Elle les avaient éloignés, tous envoyés à Cahors auprès d'une filleule, ses propres enfants ne savaient même pas ce qui se passait !

Prenant son petit vélin, la recrue griffonne les noms des personnes présentes, des tenues portées, des attitudes des uns et des autres. Il notera la larme du prêtre et aura la gorge serrée, se doutant de l'émotion qui l'étreint, il notera également le geste de compassion de la greffière comtale qu'il avait déjà croisée dans les couloirs, le maire toujours pressé, la procureur si mystérieuse et intimidante.
Il voulait lui faire plaisir, qu'elle profite de cette messe comme si elle y était présente, comme si rien n'était arrivé..

Gadzelle

Chacun de ses sermons valaient largement le voyage Périgueux - Sarlat, le manque de sommeil et les récriminations de son cheval à être transformé en bête de trait ou en commune mule. Depuis qu'elle avait acquis sa charrette aux couleurs criardes, le cheval rechignait à tirer l'engin derrière lui. Il lui fallait de longues minutes et la motivation de la carotte pour le faire avancer.

Secouant la tête pour revenir à des pensées pieuses, la brune se concentra sur les paroles du blond diacre. Immédiatement captivée par le charisme pas commun du prélat, Gadzelle se fondit dans son discours, oubliant jusqu'à ses muscles fatigués et endoloris. Seulement... seulement un froncement de sourcil, un tressaillement inhabituel ou une crispation de la mâchoire... peut être un seul de ces signes ou les trois à la fois, elle n'aurait pu dire ce qui l'alertait.
Certes il avait toujours été passionné, mais là ce n'était pas son être qui parlait, mais toute son âme qui communiquait. Il était envouté par son propre discours.

Priez avec vérité et humilité, que les cœurs aimés trouvent le chemin de la paix malgré les remparts dressés par des livres...

Prions pour tous... Prions pour nous !

Ce qu'elle fit avec ferveur. Trois noms, s'imposèrent à son esprit. Cette fois ci elle ne trouva pas la force de les repousser. La honte et le remord vinrent se rajouter et la taquiner. Autour de sa tête, les trois noms se donnaient la main, bien qu'une partie d'elle même se demandait comment cela pouvait être. Les noms n'ont pas de mains... Non mais les personnes derrière oui. Un sursaut de conscience tenta de les chasser. Ne te laisse pas dominer par tes remords... Mains, visages, noms, tout tournait autour d'elle, et six Y riaient de sa déconvenue. D'une dernière ruade de sa conscience tourmentée, elle ouvrit les yeux, comprenant que la nuit sans repos avait semé son lot de soucis.

Le souffle court, Gadzelle jeta un discret coup d'oeil vers les personnes présentes, aucune ne semblait avoir rien remarqué. Un bref soupir de réconfort aux lèvres fut bloqué net. Qu'avait donc Franck? Pouvait-elle se permettre de se lever en pleine cérémonie? De même que personne n'avait rien vu de son cauchemar mi-éveillé, aucun des fidèles n'avait relevé son état.
Agenouillé, il priait. Il tremblait comme une feuille et ... peut être même pleurait-il, elle n'en était pas sure. Estimant que le temps des prières était révolu, Gadzelle se leva et à pas aussi feutrés qu'elle le put s'approcha de l'homme.

Mon frère...
Franck?
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[En réfection...]

Luaine

Père Franck fit son office, ses prêches attiraient beaucoup de monde dans l'église de Sarlat. Le bourgmestre passa et la brune lui fit un salut de tête. Ce n'était pas le premier salon où l'on cause, ils se parleraient sur le parvis en sortant du lieu pour se saluer plus dans les convenances, profitant au passage pour faire leurs bonnes oeuvres auprès des plus démunis qui attendaient au dehors.
Les gesticulations du prélat étaient toujours dans la mesure pourtant c'était toujours impressionnant de le voir battre sa coulpe et se taper sur la poitrine.
Dans la caboche aux mèches ébènes, elle imagina quelques fervents se flageller pour faire pénitence. Elle se demandait quelle genre de péché pouvait on commettre pour en arriver là.
Il faudrait qu'un jour elle trouve le courage de le demander au blondin.

La tête penchée comme par soumission, les mains imbriquées, ses lèvres vermeilles bougeait au rythme des "priez" et "prions" du père. Quelques amen furent lancés aussi.
Luaine écouta le prélat avec attention, cherchant des paroles qui la réconforterait dans ses choix, sa vie....Toute parole consacrée était bonne à entendre. Etait elle une si fervente aristotélicienne à vouloir la perte d'un homme, peut être même deux à bien y réfléchir...Elle n'était pas une sainte et ne l'avait jamais pensé. La vengeance était humaine et elle ne s'y soustraira pas.
Peut être que si le prélat avait une idée de cette pensée vengeresse, il lui demanderait de se lacérer la peau en signe de pénitence.
Elle préféra garder pour elle ce secret ainsi que le velours de sa peau diaphane.
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Franckshinatra

Les fidèles fidèles arrivant, le maigre blond ouvrit les bras, offrant un regard à chacun d'entre eux : la jeune femme, le maire et la brune amie... Entre autres inconnus et discrets paroissiens qui suivaient de loin, dans l'ombre de leur indolence...

Ce dimanche, mes enfants, le Très Haut vous remercie...

Cette fois, la voix n'était pas aussi souple qu'à l'ordinaire, et les traits du prélat n'avait que le sourire qu'il affichait pour donner espoir. La pause, que d'aucuns prirent pour théâtrale n'en était rien ! L'attention des coutumiers de ses prêche se rendraient sans doute compte qu'il y avait plus d'émotion que de manigance...

Oui, je vous le dis... Merci !
La folie des hommes, qui ne peut être que le plaisir des simples, semble céder la place à la grandeur des cœurs ! Aussi, mes enfants, ne vous perdez pas en conjecture, et priez que le bon sens aristotélicien reprenne sa place de guide !

Priez ! Priez pour ces inconnus qui sont tombés dans les bras de la facilité !

Priez pour les anonymes qui ont suivi la Foy, malgré les douleurs certaines et la faim même...

Priez, oui... Priez, je vous le demande, pour tous ceux qui travaillent à amender ce monde égoïste, sans en demander un retour quelconque !

Priez, enfants choisis d'Aristote, pour ceux qui n'ont pas eu cette chance !

La voix vacilla un peu, et la mâchoire du blond se serra un instant, le temps de déglutir ... Un hochement de tête plus tard, il reprit, avec une ferveur épidermique.

Priez pour ces vies qui n'ont eu aucune chance de briller au soleil du Très Haut, et qui laisse une matrice meurtrie ! Priez pour que la vie ne quitte pas les fidèles cœurs, les défenseurs d'une Foy juste...Les...

Une fois de plus, le maigre aumônier dut cesser son homélie. Il eut craint, un instant, que son genou plie, au risque qu'on le prenne pour un de ces prophètes en souffrance. Mais il se reprit, et se frappa doucement la poitrine, de ses deux mins jointes.

Priez avec vérité et humilité, que les cœurs aimés trouvent le chemin de la paix malgré les remparts dressés par des livres...

Prions pour tous... Prions pour nous !

Cette fois, il baissa la tète. Sa mèche blonde en fit autant, comme si son poids facilita la génuflexion sincère. Il était pour chacun de faire ses choix, comme chaque dimanche... Lui, pria avec intensité troublante, murmurant plus que d'ordinaire. Tremblant plus qu'à l'accoutumée. 0 ses genoux, quelques gouttes s'éclatèrent sur la dalle froide bien qu'ensoleillée...

Gadzelle

DOOONNNNG !! DOoOoOooOOOONNG !!! DOOOOOoonnNNNG !!!

Zut!

La brune était gênée. Dans une ruelle non loin de l'église, elle venait d'entendre les cloches annonçant la messe. La honte lui laissant deux traces rouges flagrantes sur les joues, elle réfléchissait à un moyen de se faire pardonner. Elle avait promit à Bryn qu'elle irait à la messe ce dimanche. Ayant bien fait les choses, Gadzelle n'avait pas précisé que ce ne serait surement pas la sienne, vu qu'elle devait voyager en fin de semaine... La voilà donc à Sarlat, à peine entrée dans la ville, sans auberge attitrée, le hongre et la charrette qui la suivaient de près et l'envie d'aller suivre la messe et saluer Franck. Oui, oui, l'envie réelle, pas uniquement pour honorer sa promesse! L'esprit faisant tourner ses rouages à grande vitesse, elle se rendit devant la bâtisse sacrée.

Pssst toi là! Oui, toi le gamin, viens voir par là!
Quoi encore?
Arrête de te curer le nez, et réponds à ma question. Est-ce que ça te tente de te faire 2 écus facilement?
2 écus? Ouaip! Vous v'lez quoi?
20 deniers pour toi maintenant et le reste quand j'aurais terminé ce que je dois faire. Tu comptais aller à la messe?
Ricanement railleur. Nan, j'attends la fin dehors pour recevoir l'aumône de tous les bigots qui s'y rendent.
Prière muette pour ne pas s'énerver : Ne t'énerve pas, il n'en vaut pas la peine et n'a surement que cette aumône pour manger... Ne t'énerve pas!
Alors on peut s'arranger, tu me gardes le hongre et la charrette et tu auras le reste après la messe.
Hé, qu'esse qui m'prouve que vous z'allez vraiment me donner les écus et heu... le calcul était trop long pour lui... le reste après la messe?
Si je me rends à la messe c'est que je suis une honnête croyante, tu penses vraiment que je tromperais un enfant le jour du Seigneur? Et je te signale que c'est moi qui doit craindre que tu ne partes avec le contenu de la cariole.
Ça s'tient... Vendu!

Un sourire sadique aux lèvres, elle se pencha d'un mouvement vif vers lui :
Si tu tentes ne serait-ce qu'un coup bas, je te retrouve et je t'écorche vif. Ensuite je donne ta viande à bâfrer aux cochons. Jour du Seigneur ou pas...
Lorsqu'elle se redressa, nulle trace du rictus dangereux qu'il avait pu voir, et la jeune femme le laissa sur la place, 20 deniers dans la main et le bouche toujours béante de surprise.

Enfin elle pénétrait dans le lieu saint, prenant garde à ne pas déranger les pieuses prières des personnes s'y trouvant déjà. D'un signe de tête silencieux elle salua le maire et se plaça près de lui. Respectant le recueillement des fidèles présents, la brune ne put s'empêcher tout de même de chercher Franck du regard. La vue de celui ci la calma, elle put enfin atteindre l'état serein qu'elle cherchait à obtenir en entrant dans l'église.
Les yeux à demi clos, ses pensées se tournèrent vers tous ses amis décédés, et plus particulièrement à la meilleure d'entre tous, celle qui était morte en couche.
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[En réfection...]

Jolius

Jolius arriva, une fois de plus, en retard pour entendre la parole de la foi en Aristote sortir de la bouche de l'aumonier des armées

Il vit les deux fidèles, qu'il connaissait, en train de prier, il les salua d'un signe de tête

Excusez moi, mon Père pour ce retard, je suis inexcusable !!

Jolius se mit à genoux et commença à prier, attendant le sermon de l'aumonier
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Luaine

Les cloches tintèrent pour rappeler à l'ordre les fidèles. Pas de bataille en perspective et du temps libre, alors la brune posa sur sa tête un châle brodé de couleur sombre à peine entrée dans l'église. Les femmes n'étaient elles pas toutes des pécheresses?

Elle trempa ses doigts dans le bénitier incrusté dans l'épais mur de pierre à l'entrée du lieu saint et se signa devant l'autel en pliant un genou en signe de dévotion.
Ses pas résonnèrent dans l'enceinte.
Dans les rayons d'un soleil d'automne, qui frappaient en oblique dans les vitraux, dansaient une poussière doré qui rajoutait au lieu une puissance mystique.

Quelques fidèles étaient amassés sur les bancs attendant le prêche dominical. Un prie-dieu vide fut vite occupé par le fessier de la bretonne.
Le visage aussi beau qu'un marbre grec, elle se recueillit un instant dans le silence pénétrant.
Les yeux fermés, les mains en supplique, elle priait le très haut. Ses prières se ressemblaient bien souvent. Elles se rapportaient à sa défunte mère.
Luaine priait pour tout ceux qu'elle connaissait aussi, avec plus ou moins de ferveur selon son attachement.

Le silence monacal, l'odeur de l'encens et les bougies qui vacillaient sous les légers courant d'air, lui donnait une force étrange. Luaine se sentait bien, en communion.
Malgré cette sensation, elle sentait son coeur lourd bien souvent. Comme si le lieu la forçait à extirper sa tristesse de son coeur et à lui donner à la place, la force de se battre et d'avancer.

Elle releva ses prunelles vertes sur l'autel.
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Franckshinatra

Ce matin de dimanche, le blond était vêtu de blanc... Les nuits passées à suivre les militaires n'avaient laissées que peu de traces sur son maigre corps, et son visage. Pourtant, dans le soleil dominicale, il semblait souffrir, malgré son sourire habituel et sa visible bonhomie.
Venant de sonner les cloches, il ouvrit en grand le portail de l'église, afin d'accueillir les fidèles fidèles... Et cela faisant profiter de la chaleur que répandait l'astre paradisiaque sur sa peau laiteuse.

DOOONNNNG !! DOoOoOooOOOONNG !!! DOOOOOoonnNNNG !!!

L'office, ce jour, serait offert à ceux à qui personne ne pensait...

Samsara

La jeune Clèves baladait son regard d'un mur à l'autre de l'église, elle poussait des soupirs inlassablement dans le silence qui régnait dans le lieu saint...Ses mains posées sur ses genoux réfléchissait à une multitudes de choses, depuis sont retour à Sarlat elle avait rencontrés des tas de nouvelles personnes, dames, demoiselles ou messires...même l'amour était venu s'installer dans son cœur qui était resté fermé bien longtemps. Un amour sincère et fort...

Fixant les cierges sur l'autel se releva un peu pour s'agenouiller devant celui-ci...joignant ses mains baissa la tête en posant ses lèvres sur celles-ci, Cyle avait reçu une missive de son amie Pat, jadis avant de quitter Sarlat elle l'avait côtoyer...c'était une jeune femme pleine de vie, amusante et au caractère bien trempé. Un sourire se dessina sur ses lèvres en se remémorant l'élection de miss Sarlat à l'époque, la rebelle avait remporté le titre, si seulement Pat était là pour reparler de ce bon vieux temps...mais non ! Non son amie était loin et de plus très souffrante d'après la lettre que celle-ci lui avait fait parvenir par un messager.

Cyle ne pouvait rien faire pour elle, pour son amie qui se débattait entre la vie et la mort...seulement prier...prier pour elle, pour qu'elle reste en vie et revienne à Sarlat au plus vite.

Relevant un peu la tête pria dans un murmure...

Seigneur, toi le tout puissant...aider mon amie, aider Pat je vous supplie, ne laisser pas la nuit et la faucheuse s'emparer d'elle...je crois en toi seigneur, ne permets pas qu'un tel malheur se produise, je m'en remets a ta volonté divine...sauve là, aide là...ramène là vers ceux qui l'aiment...

Poussant un nouveau soupire fini part...

Je te promets ô seigneur de venir chaque dimanche t'allumer un cierge, prier dans ta demeure pour te prouver ma foi...mais écoute ma demande, laisse la vie à mon amie...Amen...

Reprenant place sur le banc elle resta dans le silence, quand d'un coup retentit le clocher, dans un léger sursaut Cyle tourna la tête vers la lumière aveuglante qui envahi la maison du seigneur...devant la porte d'entrée se tenait un homme vêtu de blanc...certainement le curé pensa la rebelle. Elle ne le connaissait pas et ne c'était même pas aperçue de son arrivée submergée par sa prière a Dieu...l'église était désertique pour un dimanche ensoleillé..aucun fidèle ne passait encore la grande porte de bois, mais que faisaient les villageois...
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Pattricia

Après avoir déposé Mélie et les enfants au moulin, et avant d'aller là où je me sentais le mieux au monde, je prends la direction du parvis de Sainte-Lucie. Une fois les marches montées, je pousse la porte et entre. Une odeur d'encens flotte dans l'air, quelques cierges sont allumés.

J'avance dans la pénombre de cette nuit dont la froidure annonce un hiver rude et vais m'assoir près de mon pilier habituel. Habituel... Rien n'est habituel en ce moment... Espérons que Franck n'a pas changé d'avis, être ailleurs me fera le plus grand bien...

Je prie, je pense à tous mes projets, nos projets, à tout ce qui apparemment ne sera jamais... Encore quelques jours et je sera enfin libre.

Je finis par me lever et pars à la rencontre du seul endroit capable de m'aider un peu.
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Opale

Premier arrêt : l'église Sainte Lucie.

Opale resta plusieurs minutes à admirer l'édifice.
L'église était toujours aussi belle.
En marchant le long de la nef, Opale repensa aux différents offices tenues par sa grande amie SednaX. D'autres curés ou diacres avaient rempli de rôle depuis.
La brune de Sainte Alvère trouva une place et pria silencieusement à la mémoire de son époux. C'était ici qu'ils s'étaient faits baptiser , qu'ils s'étaient mariés, qu'ils avait fait baptiser leur fille aînée.
C'était ici aussi, qu'ils avaient partagé de grandes joies avec des amis, et qu'ils avaient dit adieux à à certains d'entre eux.

Opale ferma les yeux et loua Aristote. Les mot squi sortaient de ses lèvres étaient à peine audibles.

Puis, elle se leva et remonta l'allée. Elle décida d'aller revoir le lac.
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Samsara

Elle poussa la lourde porte du lieu saint...entra doucement dans la demeure du Tout Puissant regardant sans prêter attention à si il y avait d'autres villageois ou pas...tête baissée elle releva ses bras pour enlever le capuchon lui couvrant la tête, relevant un peu la tête se rendit compte que cela faisait bien longtemps qu'elle n'était venue se recueillir, Cyle avait tant voyagé, tant parcourut le royaume qu'il lui fallait retrouver le seigneur pour lui raconter ses aventures dans d'autres villes ainsi que ses mésaventures et pas des moindres.

Mais le plus important était de lui demander la force et le courage sans oublier la patience, l'homme de son cœur était parti précipitamment en guerre...la jeune femme n'avait même pas pu lui dire au revoir, tout cela la rendait certes triste mais lui amenait colère ! La guerre était la chose qu'elle détestait le plus ! Des innocents y perdaient la vie simplement parce qu'un tel ou tel le décidait...et là, là c'était carrément sa moitié qui allait au front, risquer sa vie pour bonne ou mauvaise cause cela lui importait peu à Cyle...se qui comptait c'était que le Tout Puissant le lui ramene sains et sauf !

Se glissant tranquillement entre les bancs face à l'autel se signa et s'agenouilla les mains jointes...Cyle pria, elle pria pour elle et pour tous ceux qui lui étaient cher à son cœur, dieu merci bientôt arriverait sa meilleur amie, une sœur pour elle la sacré Feyrak...cela lui mettrais de baume au cœur et certainement aurait moins l'esprit occupé par l'absence de son amour...

Relevant un peu la tête fixa du regard un cierge, sa flamme dansait par petit mouvement lorsqu'un petit vent passant sous la porte venait la contourner...sans attendre elle entama le Credo...

Je crois en Dieu
Le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l'heure de la mort

Cyle fit silence un instant...elle avait du mal a se souvenir de la prière, mais peu importait elle y mettait tout son cœur en pensant très fort à que le seigneur l'entende...continua...

Je crois aussi en Christos...
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut

Je crois en l'Action Divine

...et...hum... ah oui...

En la Sainte Église Aristotélicienne
En la communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Une fois sa prière terminée, ses yeux regardait tantôt vers la porte, tantôt d'un coter et d'autre de l'édifice...il y avait un peu plus loin des personnes parlant...mais ne les connaissant pas resta sagement assise pensant à lui et ceux qu'elle aimait.
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Luaine

Le prêche dominical fut donné par le prélat. Sa voix résonna dans l'enceinte de la bâtisse comme une onde pénètre les chairs. Les fidèles écoutaient Blondin comme le messie.
Sourcils froncés, la brune se demandait toujours comment interpréter les paroles du prêche.
Chaque personne devait ressentir la prière comme sienne. Comme si il était seul en tête à tête avec l'homme d'église. Luaine chercha dans les paroles ce qui pourrait lui servir....

sachez-le, mes enfants, la vie est à ce point si futile, qu'elle vous joue un tour qui peut-être sera le dernier !

....Le dernier? Il annonçait une apocalypse?
paroles peu rassurantes.

Avez vous donc envie, dans votre langueur si humaine, de devenir un autre homme ? Un autre femme ? Car si c'est le cas, alors, ne réveillez personne !

Faudrait dormir avec quelqu'un pour le réveiller!!! Il en avait de bonne.

Blondin continua solennellement puis il proposa le pain et le vin de la fin de messe.
Luaine se leva et vint communier.
Jolius prit congés et s'en alla prestement.

A plus tard Messire Jolius.

Un repas très spécial devait être donné le soir même en chancellerie.
La brune s'approcha du prélat échalas.

Merci pour cette instructrice messe (Ouff pas facile à dire).
Je reviendrais tantôt mon Père. Il est bon de venir nourrir son âme le jour de la messe.

Elle s'inclina respectueusement.

A ce soir mon Père...Merci encore.

La travée centrale fut traversée jusqu'à la lourde porte. Après la messe dominicale, il y avait les mendiants dominicaux. Luaine se devait vu son statut de faire l'obole et tendit quelques pièces aux mains levées puis rentra.
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Jolius

Jolius vit entrer Dame Luaine et la salua d'un signe de tête

Il écouta le Père Franck entamer son prêche avec une grande intensité, se mettant à prier à la fin du prêche, se promettant de venir plus souvent écouter la voix de la foi repésentée par le Père Franck

Après plusieurs prières, Jolius se leva et se dirigea vers le Père Franck

Mon Père, tenez, je vous ai apporté un peu de la boisson que vous adorez!

Cela ne pardonnera pas mes oublis de venir vous entendre dire la messe, mais c'est avec plaisir que je l'offre à l'aumônier des Armées Comtales

Jolius sortit de sa besace, un pot, bien fermé, rempli de lait de brebis bien gras et le tendit au Père Franck

Jolius, se recula et dit au Père Franck et à Dame Luaine :

Je vous retrouve tout à l'heure au diner organisé par notre Chancellier

Jolius sortit de l'église et fila à son bureau, il avait encore son bilan hebdomadaire à préparer
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Franckshinatra

Comme à son habitude, le maigre religieux avait laissé ses enfants prier comme il le souhaitaient eux mêmes. Il n'avait jamais eu la prétention d'imposer "LA" prière, sachant entendre la diversités de cœur de ce royaume... Chacun saurait trouver ses mots propres pour remercier ce dieu qui les faisaient vivant et debout !

Aussi, au moment où il allait inviter l'audience à s'avancer, pour le partage dominical des fruits du labeur de la Foy, le maire, courtoisement tendit un pot.

Cher fils, je tiens cet hommage pour marque de votre respect envers moi, et donc du Très Haut dont j'ose me faire le porte voix, parfois...

Les mains blanches et fines du diacre prirent le pot, et renifla comme sans pouvoir résister davantage au régal qu'il gardait bien à l'abri. Il le posa avec soin et offrit à son tour, la communion si tant importante, pendant ces jours sombres où al guerre réclamait le sang des pauvres de ce royaume...

Mais avant que vous ne partiez, et avec nous tous, présents de corps, comme ceux que nous avons dans le cœur, je vous invite à boire et manger, en cette famille qu'Aristote nous a laissé en modèle !

Que la Lumière divine ouvre la voie dans ces ténèbres si prompts à vouloir nous encercler !

et tout souriant, comme rafraichi par cette dominicale bénédiction, le blond offrit de sa propre main et à chacun de quoi faire la paix, au moins le temps de le faire croire, en l'intérieur de ses doutes et ses colères.

Jolius

Jolius se retourna en entendant le Père Franck

Oh je suis impardonnable d'avoir oublié de partager la communion, excusez moi, mais des affaires me tracassent
Je suis bien heureux que mon modeste présent vous fasse plaisir

Jolius prit des mains du diacre les Mets proposer et les dégusta lentement en priant en Aristote

Merci mon Père, je dois y aller maintenant, malheureusement, le travail n'attend pas
A tout à l'heure, je pense que nous allons pouvoir discuter ensemble

Jolius, en se prosternant une dernière fois sortit de l'église, saluant Dame Luaine en passant la lourde porte
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Franckshinatra

Bon... Il fallait se rendre à l'évidence que les draps étaient trop lourds, pour la plupart ! Mais le blond ne s'en faisait plus des montagnes. chacun savait toujours annoncer de grands projets. Et tous savaient toujours prouver ce qu'ils étaient, au final... Un raclement de gorge, et le prélat ouvrit les bras, un peu antique, avant d'annoncer son prêche.

Enfants du Périgord, que la voix du Très Haut passe ces minables murailles ! Et qu'elle résonne au delà , à toucher ceux qui ne daignent pas ouvrir leur cœur !

Curieusement, la voix si fluette du blond se faisait plus forte... Plus profonde... Plus... grande, quoi !

Car sachez-le, mes enfants, la vie est à ce point si futile, qu'elle vous joue un tour qui peut-être sera le dernier !

Avez vous donc envie, dans votre langueur si humaine, de devenir un autre homme ? Un autre femme ? Car si c'est le cas, alors, ne réveillez personne !

La guerre qui sournoisement s'avance saura vous réveiller... Mais sans doute trop tard ! Et là ? qui viendra réclamer justice ? Qui osera venir pleurer, en se signant ?

Le maigre corps semblait pris d'une force encore bien peu maitrisée... Mais le doigt vindicatif ne prêtait pas à confusion.

Mais il est vrai que chacun mérite selon son... engagement ! Alors, quoi qu'il en soit, mes enfants, si les mots peuvent tromper un homme, n'oubliez jamais que le Très Haut, lui, est la conscience même, et que votre "intelligence"... c'est la sienne !

Et le prélat, fatigué de cette saillie verbale, de baisser la tête, en fermant les yeux...

Luaine

Les cloches de l'église tintinnabulaient dans les environs de la ville pour rappeler aux fidèles qu'il était l'heure de la communion et du prêche. Il était temps de se rendre un peu dans le lieu saint afin d'écouter et essayer de moissonner quelques bonnes paroles et un peu de sagesse qui lui faisait défaut.

Un châle sur la tête, elle pénétra dans la bâtisse. Blondin était là....

La travée centrale fut traversée après avoir tremper ses doigts dans le bénitier pour se signer. Quelques bancs un peu déserts sur le devant furent investis peu à peu. La brune prit place et fit un salut de tête au père. Elle se tourna vers son voisin pour s'apercevoir qu'il s'agissait du bourgmestre de la ville.

Bonjour Jolius. Vous venez vous repentir...

Elle lui sourit.
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Diuran

A la fin de son sermon le prêtre invita les fidèles à prier. Selon le mode qui leur convenait.

C'est ce que fit Diuran, en silence. Ses pensées allèrent à son aimée qui traversait une pénible épreuve. Il souhaita ardemment que le Très Haut fut pour elle un soutien bienveillant, qu'il lui apporta réconfort et sérénité.

Il resta un long moment, les yeux clos, à communier. C'est à peine s'il entendit le Père Franck les inviter à le rejoindre, près de l'autel, partager avec lui le repas de la Foy.

Il se redressa et vint à la rencontre du prêtre.

Franckshinatra

Le jeune futur baptisé s'était avancé, mais n'osait pas faire plus... Le blond prit donc de parcourir le reste de la distance le séparant de lui, un verre de vin à la main. Tendant le dit verre au jeune homme, il dit dans un sourire.

Heureux de vous voir en ce lieu, mon fils. Tenez. Partageons cet instant comme le faisaient avant nous nos pères... Et profitons en pour discuter un peu... De manière informelle, voulez vous ?

Une pince - en fit deux doigts fins et blancs - attrapa une miette de pain, qui se tenait assez négligemment sur le bord de l'assiette.

J'imagine que votre volonté de faire corps avec notre Église est bien réelle ?

Diuran

Le prêtre s'approcha du jeune homme, lui tendant une coupe de vin.

Heureux de vous voir en ce lieu, mon fils. Tenez. Partageons cet instant comme le faisaient avant nous nos pères... Et profitons en pour discuter un peu... De manière informelle, voulez vous ?

Diuran saisit la coupe et humecta légèrement ses lèvres du breuvage. Père Franck tenait à s'assurer de sa volonté de s'unir à la communauté des fidèles de la Sainte Eglise.

Bonjour mon Père, je suis heureux que nous puissions enfin avoir cette discussion. En effet, ma volonté de rejoindre la grande famille Aristotélicienne est on ne peut plus réelle.
C'est un équilibre qui manque à ma vie pourtant simple mais que je souhaite heureuse. Sans être baptisé, il y aura toujours ce manque.

Alors je pense que le temps est venu pour moi de franchir le pas qui me conduira sur les sages chemins de la Foy. Puissiez-vous en être mon guide.

Franckshinatra

Le blond diacre adressa un sourire sincère au fils en devenir...

Cher mon fils, je suis à votre service ! J'ai devant nous le pouvoir de vous introduire. Ho, de la plus belle manière, rassurez vous ! Je vous engage, si vous en avez un besoin violent, à venir me voir, en ma sacristie restaurée...

trouverez vous ?

Le diacre inclina le chef, avec douceur, pour engager l'homme à poursuivre dans la voie qu'il avait choisi...

Franckshinatra

Ce matin encore, le blond leva la main pour saisir la corde épaisse. La cloche, la haut, ne bougeait que peu, mais à chaque fois qu'elle retentissait, le religieux sentait son cœur s'envoler de paix et de joie mêlées. IL fallait que ce matin soit une fois de plus un matin extra-ordinaire !

DOooOOoOOOOOONGG ! BLooooOOnNNNGGG ! BBllOoOoOOnnnG !!

Jolius

Jolius arriva devant la porte de l'Eglise Sainte Lucie, il était impardonnable, il ne prenait pas le temps d'aller prier

Il entra, la tête basse, gêné de ne pas remplir ses devoirs aristotéliciens

Bonjour mon Père, je viens assister à votre messe dominicale et me receuillir pour prier Aristote

Jolius s'agenouilla et se prépara à écouter le discours du Père Fanck
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Franckshinatra

Et le premier fut le maire... Un sourire éclaira le pâle visage du diacre.

Entrez, je vous en prie ! Nous sommes ici pour trouver les réponses qui nous manquent, à nous hommes de cette terre... Gageons que nous la trouverons ensemble.

Le maigre blond attendit encore un peu, au cas où il faudrait sortir les petites chaises qui s'entassaient dans le fond de l'église, et qui prenaient une poussière bien réelle, bien que divine en quelque sorte...

Gadzelle

Sa longue retraite n'avait en rien altéré la foi et la capacité du blond à s'adresser aux fidèles. Concentrée sur ses paroles, ses pensées prirent le chemin de l'église, de plus en plus absente du comté. En taverne, les gens trouvaient même de plus en plus souvent étranges ses propos aristotéliciens... Comme si c'était elle la plus bizarre. Certes, elle n'était toujours pas baptisée, mais ce n'était pas l'envie qui lui manquait! Juste le temps.

Lorsque le frère leur conseilla de prier, elle ferma ses yeux, cherchant en vain une prière toute prête dans sa mémoire. Les rouages rouillés de ses souvenirs étaient trop grippés, les mots souvent prononcés dans son enfance ne voulurent pas venir. Qu'à cela ne tienne, la prière n'était pas affaire de mot mais de cœur. C'est en pensant à cela que le prêche du diacre fit son chemin dans son esprit.
Trop de gens tendaient la main vers les autres, attente silencieuse d'une aide trop souvent demandée et rarement offerte. Elle remercia intérieurement le très haut de leur avoir ramené Franck... Cet homme était une bénédiction à lui seul.
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[En réfection...]

Franckshinatra

Chacun ayant fait comme il l'entendait, le maigre blond se redressa et fit face, à nouveau. Les bras ouverts, en signe de paix, et affichant un sourire angélique, il prit de nouveau la parole.

Le Très Haut vous invite, maintenant, à vous avancer. Partageons, en frères et sœurs, le repas de la Foi !

un pichet de vin fut posé sur l'autel, ainsi que des miches encore craquantes. Le blond, berger des hommes, était devenu boulanger des ventres... Il passa le pain à chacun, et offrit un verre de vin, se réservant un lait riche, épais et odorant.

Franckshinatra

Attendant le dernier moment, au cas où d'autres fidèles se seraient dit "tiens, pourquoi pas rendre grâce ?", le blond éthéré regardait son audience. Un volontaire pour entrer dans la plus grande des Familles, et une ancienne connaissance. Un sourire s'afficha sur son visage, et décidant que plus personne ne viendrait, où ferait en sorte de prendre la charrette en marche, le maigre diacre commença son office.
Une main se leva, presque théâtrale, mais avec douceur. L'index fin et blanc pointait le ciel.

Mes enfants, une fois de plus, nous sommes réunis pour entendre une voix. certains penseront sans doute que la mienne sera la bonne, mais je ne suis qu'un porte-voix.

En vérité, nous avons une tache plus grande : entendre enfin LA voix ! Mais comment, allez vous penser ?
Commencez donc par vous interroger sur la raison d'un office...
Demandez vous pourquoi le Très Haut investit un simple homme, comme vous, de cette mission d'éveil...
Puisez au fond de votre cœur les raisons qui nous poussent à vouloir entendre une parole de paix...

Car, il faut bien entendre que vous êtes seuls responsables de ce qui advient ici... et là ! OUi, mes enfants ! VOUS, fidèles et croyants, futurs baptisés et vétérans du très Haut, vous êtes les premiers soldats de notre Seigneur.

Bien sur, il serait facile pour un curé de venir faire l'article, mais n'en avez vous pas vu passer ? Et qu'en est-il ressorti ?

La voix faible et angélique du diacre avait assumé sa force virile. Oui, bon.. Mais dans l'élan de son prêche, le blond arrivait à transcender sa simple condition !

Que la plupart de oreilles restent mutilées... Trop d'infirmes demandent que l'on s'occupent d'eux ! Alors, mes enfants, je vous le demande : Sommes nous donc si peu présent, si peu soucieux de notre prochain, pour ignorer sa souffrance ? Sommes nous donc si fatigué, que nous ne puissions prendre un peu de temps pour un sourire ? Nos genoux sont-ils à ce point fainéants qu'ils ne daignent pas plier dans la paix de Dieu ?

Non ! Non ! Car je sais les cœurs de Sarlat !

La main fine de l'orateur retomba doucement et se frappa le coeur, lentement, tête baissé, et yeux fermés. Puis, ouvrant les bras, il poursuivit.

Alors, prions, mes enfants ! Prions comme nous savons le faire, vous et moi... Prions selon le mode qui vous convient, qui vous plait, qui vous fera effet, sans considération d'un rituel figé ! Seul votre prière sincère sera entendue...

Et le diacre de se tourner vers l'autel, et de mettre deux genoux en terre, mains jointes, et prière fervente, quoique silencieuse.

Gadzelle

"DooOOOooonnnng ! DOOOOOooonnnng !! DOOoooOOOong !!!"

Avait-elle entendu en sortant de taverne. Fort étonnée d'entendre pour la seconde fois en si peu de temps des cloches sonner dans le Périgord alors qu'elle pensait le comté déserté par l'Église, Gadzelle se rendit rapidement à Sainte Lucie. Après tout ses 3 semaines de voyage ne lui avaient guère permis de se rendre à l'église, autant saluer le retour dans son comté par un geste pieux.

A peine entrée dans l'édifice religieux qu'elle reconnut ou cru reconnaître la chevelure immaculée qui s'y tenait. Dépassant Diuran qu'elle venait de quitter en taverne, la jeune femme alla s'assoir au second rang, pressée de pouvoir discuter avec le blond diacre de son retour en ces lieux.
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[En réfection...]

Brygh_ailean

La brune salua le père en s'inclinant légèrement.

Que le Très Haut vous entende, père Frank. Je quitte Sarlat dans la semaine. C'était donc ma dernière messe ici. Que vos jours soient longs, mon père, et emplis de Sa lumière.

Hésitant encore une fois à lui faire l'accolade, elle ne put se résoudre à ne pas sceller son émotion dans ce geste chaleureux puis un peu honteuse de se débordement, quitta la nef.
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Franckshinatra

La semaine passa bien trop vite... Une messe en catastrophe, la réfection d'une sacristie, et quelques mots avec de vieilles connaissances, et voilà qu'il fallait appeler à nouveaux les fidèles. L'aube à peine enfilée et l'étole jetée sur les épaules, le maigre diacre se lança vers la lourde corde. Ses mains, pourtant si menues, redoublaient de force quand il s'agissait de faire rugir cette cloche dans tout Sarlat.

DooOOOooonnnng ! DOOOOOooonnnng !! DOOoooOOOong !!!

et toujours ce frisson irrésistible, un fois le chant entamé... IL aurait bien temps ensuite de mettre en place les pastorales tant attendues. L'heure, ce matin, était à la prière et la joie de se retrouver devant le Très Haut, lui-même impatient de voir qui allait venir, ce matin !

Diuran

Les tocsins résonnaient dans tout le bourg.

Le son des cloches rappela au jeune homme que l'appel de la spiritualité était certes une démarche personnelle mais qu'il lui fallait poser acte aux paroles. La messe dominicale lui paru donc naturellement l'occasion de venir à la rencontre du Père Franckshinatra.

Il espérait que ce dernier aurait la bonté d'âme de bien vouloir lui accorder un entretien après l'office pour guider ses pas sur le chemin de la foy.

C'est donc avec une certaine émotion qu'ils pénétra dans le Saint Edifice. Un rayon de soleil vint transpercer les vitraux de l'église, offrant à la nef un spectacle saisissant de pâles couleurs.

Le jeune homme mit genou à terre et se signa. Il alla prendre place sur un banc, attendant patiemment l'heure de la communion.

Brygh_ailean

Diantre, le boulanger torse nu... naan : Ce ne pouvait être père Frank !

Un peu décontenancée, la grande mangea le pain et prit le calice pour y humecter ses lèvres dans le vin. Avec tout ce qu'elle avait sifflé comme vin de messe avec le père Thrand, impossible de boire davantage. Déjà surprenant que le père Frank ait pu en trouver.
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Franckshinatra

Le blond sans épaisseur but et mangea, en bonne compagnie et ce fut une moustache de lait sous le nez qu'il rendit sa fidèle fidèle à ses occupations.

Ma fille, Je suis certain que nous aurons tout loisir de nous retrouver, ailleurs que dans un lieu consacré. Sans doute... Mais pour l'heure, je ne voudrais vous imposer de rester plus qu'il ne convienne. Je sais la nature de votre... vivacité !

La main veinée de bleu du diacre se leva, et dans un signe de croix lent, il bénit la semaine à venir de la brune Bryn.

Que la vision d'Aristote vous aide à entendre l'indicible, ma fille ! Ite missa est !

Franckshinatra

Le temps que tous, donc deux, fassent leur prières, et le blond religieux retrouva sa place dans ce monde réel, devant une brune qui avait sans doute prié avec intensité. Il lui adressa un sourire sincère et paternel, d'autant plus déçu qu'elle ne fut que la seule fleur de son auditoire, malgré les promesse d'un maire.

Ma fille, afin de sceller le pacte qui vous lie au Très Haut, et d'asseoir la communion de manière franche entre le Créateur et ses brebis, je vous propose de vous approcher et de partager le pain et le vin.

et bien sur, il ne sera pas utile de mentionner que je suis depuis peu, le boulanger du Très Haut !

Les mains fines, presque frêles, du blond saisirent un plat dans lequel était disposé des morceaux d'un pain visiblement frais. Il en tendit à la brune dévote, et versa ensuite un peu de vin. Pour elle, en tout cas, car il s'était toujours réservé le droit de boire un lait que personne n'aimait ici : le plus gras et épais... celui qui sentait le mouton ! Mais serait bu avec tout la reconnaissance pour la bête qui fit don de son... corps... pour permettre à un homme simple de sourire en buvant !

Brygh_ailean

Elle prit place silencieusement, tout étonné de se retrouver ainsi sur les sièges plutôt que les bans, écoutant attentivement les paroles du prêtre éthéré qui galvanisaient la foule... enfin si l'on peut dire, dans ce comté si peu pratiquant.

Lorsque le père Frank se tourna vers les fidèles pour les inviter à la plus libre des prières, elle se remémora son credo personnel et toutes les raisons qu'elle avait depuis peu de louer le seigneur. Certes, son compagnon n'était toujours pas sorti de chez les moines, mais elle vivait avec son absence, plutôt que sans lui ; certes, elle avait été dégoûtée de la mièvrerie idiote, des dirigeants plus pourris qu'un plat de cèpes contaminé par une amanite, mais elle ne quittait plus le PA par dégoût mais avec espoir ; certes, elle se sentait toujours aussi isolée parmi les lâches, mais elle n'était plus seule. Une prière lui revint du fin fond de sa mémoire. L'avait elle apprise enfant ? Peut-être. En captivité ? Sans doute. A l'heure d'un nouveau départ, les paroles prirent une autre signification. Aujourd'hui son moyen à elle de remercier le Très Haut serait de prier pour les âmes égarées qui avait parsemé son chemin ses derniers mois.

Ô Saint Arnvald, tant que tu as vécu parmi nous
Tu as été l’avocat des pauvres,
Le magistrat impartial, sévère mais juste,
La Providence de tous les justiciables ;
Écoute aujourd’hui notre prière.

Obtiens nous d’aimer la justice comme tu l’as aimée.
Fais que nous sachions défendre nos droits,
En cherchant avant tout la réconciliation et la paix.
Pour que justice soit rendue dans l’amour aristotélicien,
Sans indulgence pour la culpabilité d’un ami ou d’un puissant.

Guide nous sur la chemin parsemé d’embûches de l’intégrité,
Capable de résister à l’attrait du pouvoir et des richesses,
Respectueux de la parole donnée et de l’idéal d’honneur chevaleresque,
Protège nous de la tentation de la facilité et de la créature sans nom.

Toi, le modèle du prélat humble,
Qui parcourais nos campagnes en quête de vérité
Bouleversant les foules par le feu de ta parole
Et le rayonnement de ta vie,
Obtiens à notre pays les hommes vrais dont il a besoin.

Saint Arnvald le justicier, priez pour nous,
Aide nous à concilier l’idéal du juste milieu aristotélicien
Avec ton exemple de quête de Justice, de Vérité et d’Intégrité.

Envahie par la paix, elle entonna alors le credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Une fois terminée, elle remercia enfin le Seigneur d'avoir su la faire attendre. Attendre pour faire un choix, attendre une nouvelle voie, attendre la sérennité, attendre même que le Père Frank soit revenu pour profiter quelques instants de sa présence avant de quitter Sarlat.
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Franckshinatra

La bénédiction faite, le maigre prélat fit s'asseoir la brune fidèle sur le premier rang. Toute façon, aucun noble, ce matin ! Ils ne se battraient donc pas pour la meilleure place...

MA fille, je m'apprêtais à déclamer l'office dominical. Il sera dit spécialement pour vous...

Il se garda de poursuivre sa phrase, bien qu'il pensait le faire. Mais après tout, cela suffisait, et il songeait au repas qui l'attendait. IL se redressa de toute sa grandeur, et ne réussi qu'à enfouir un peu sa tête dans la chasuble. L'ajustant à nouveau, il toussa nu peu, et se lança , pour cette célébration d'un retour.

Mes enfants, fidèles Sarladais, nous sommes réunis en ce jour pour rendre gloire à notre existence. Comme souvent, et je pense l'avoir déjà dit ici même en d'autres temps, la vie nous demande de choisir un chemin, mais au delà de notre choix se trouve la lumière du Très Haut.

Certes, certains ça et là se sont convaincus qu'ils avaient la main sur leur destin, mais n'est-ce pas une manière de fuir ? Comme se contenter d'une mèche dans une huile rance, au lieu de prendre le cierge de la Pâque ?

En vérité, mes enfants, la vie et le Très Haut ne font qu'un. et chaque inspiration qu'il nous souffle, fait de nous des hommes redevables. A nous, tous autant que nous sommes, vous comme moi, d'être humblement reconnaissant et de toujours remercier le Créateur de faire notre vie si riche...

Les yeux du maigre diacre s'étaient fermés, et cette supplique prononcée avec douce ferveur, accentua encore sa conviction. IL resta ainsi un instant, le temps de peser l'immense portée de tout ceci. Choisir sa route, sans jamais renoncer à remercier le Très Haut... Jamais ! et toujours s'en montrer digne...
Puis il ouvrit les yeux et d'un geste plein de grâce, il leva une main vers les bancs.

Maintenant, mes enfants, je vous invite à remercier le Très Haut pour sa générosité. Faites le comme vous l'entendez, sans vous figer sur des habitudes. Votre prière doit être la vôtre !

Et le blond émacié de joindre le geste à la parole. IL se tourna vers l'autel, et baissa la tête, priant avec ferveur, sans prononcer un mot.

Brygh_ailean

Han ! Pfff !

Voilà le seul bruit qui put sortir de la gorge de la grande, estomaquée par l'accueil chaleureux, fraternel et sincère du prélat quoique plus brutal qu'elle ne l'aurait imaginé.

Aristote, ma fille, est plaisant , n'est ce pas ?

Que dire ? Le boulanger en face du parvis était très plaisant également, surtout lorsqu'il enfournait torse nu. De là à dire qu'Aristote… La brune chassa rapidement ces idées polissonnes de son esprit car ce n'était certainement pas la comparaison à laquelle s'attendait le père Frank. Aussi se contenta-t-elle de lui rendre son sourire, tout aussi antique certes, quoi que moins virginal.

Qu'il veille sur vous, comme naguère et qu'il nous guide tous, vers demain !

Tandis que le prêtre officiait auprès d'elle, un courant d'air chaud vint l'enceindre alors même que l'effleurement des doigts sur son front lui apporta comme une fraicheur stellaire qui envahit son visage puis son esprit, menant avec elle, une bienheureuse langueur. Comme le torse nu du boulanger lui parut loin, loin, loin…

Emue, elle ferma doucement les yeux et s'agenouilla dans le recueillement. Avec le père Thrand, elle avait reconnu l'esprit du prophète, dans la raison et la sagesse. Avec le père Frank, elle découvrait la foi en le Très Haut, dans l'irraisonnable et l'apaisement de l'âme.

Qu'il en soit ainsi, mon Père.

Elle sourit devant une révélation : à force de manquer de curés, Sarlat disposait d'une richesse peut commune. Celle de bénéficier de plusieurs excellents serviteurs du Seigneur au lieu de se contenter d'un seul serviteur de l'Eglise. Une nouvelle richesse dans l'escarcelle de la ville, mais qui en était vraiment conscient ?
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Franckshinatra

A peine avait-il plongé dans les méandres de ses prières que le corps en filigrane du blond fit un bond, au point de se retrouver debout ! Se tournant, pour vérifier de la source invasive, il lâcha un soupir de joie et se précipita, en faisant claquer ses sandales, vers Bryn.

Par toutes mes étoles ! Ma fille brune !

Le prélat élancé ouvrit ses bras et se jeta sur elle, sans aucune pudeur. Seul l'animait la joie de revoir un visage connu, et le bonheur d'être a nouveau à l'office ! Toutefois l'étreinte ne dura que peu, et fort chastement. Le blond offrit son plus beau sourire : celui d'une vierge antique !

Arsitote, ma fille, est plaisant , n'est ce pas ?

Malgré lui, il jeta un coup d'œil derrière, pour voir si une autre femme suivait... non... tant pis... IL en avait déjà une, et non des moindres ! Il leva une main, avec élégance, et apposa une bénédiction sur le front de la brune Bryn...

Qu'il veille sur vous, comme naguère et qu'il nous guide tous, vers demain !

Franckshinatra

Les fidèles avaient sans doute pris de mauvaises habitudes... Ou alors, ils n'avaient pas eu l'information du maire. Qu'importait, à vrai dire. Le maigre blond était tout à son retour, et alluma l'encensoir, comme pour retrouver les odeurs de Périgueux. Il traça dans les airs, avec une élégance folle, les traits d'une vierge qu'un pieux capitaine lui avait confié, naguère.
Puis il reposa l'encensoir, dans un bruit métallique qui résonnait encore alors qu'il mettait les deux genoux en terre, fac à l'autel un peu poussiéreux.

Seigneur, accepte avec Grâce le retour d'un fils qui avait perdu son chemin. Donne lui la force de redonner à cette Église le lustre passé, et de rendre l'occasion à chacun de retrouver la paix en ce lieu !

Le prélat éthéré se mit en prière, mains jointes, et yeux fermés. Sa ferveur n'avait pas été altéré par ses errances monastiques, et l'ascèse qu'il aimait s'imposer lui avait donné une force insoupçonnable.

Brygh_ailean

Les cloches avaient de nouveau sonné. Ca devenait presque une habitude, cette réhabilitation des lieux désertés. Après la cathédrale, voilà sainte lucie qui reprenait vie. Pourtant, ce ne pouvait être Thrand à l'origine de cette messe dominicale. Elle avait quitté les lieux avec le prêtre et de verre en verre, elle était à peu près sûre que le marseillais n'était pas en état de célébrer quoi que ce soit ce matin.

Entrant donc par curiosité autant que par dévotion dans l'édifice, elle ne pût retenir un cri du coeur en voyant le berger des âmes officier :

Père Frank ! Vous êtes reviendu !

Sauf que forcément, quand on braille comme un viau dans une église, ça fait immanquablement ça :

Père Frank ! Père Frank ! Père Frank !
Vous êtes... Vous êtes... Vous êtes...
reviendu ! reviendu ! reviendu !

N'empêche qu'elle eut fort envie à ce moment d'aller serrer fort l'elfe blond dans ses bras, autant pour elle que pour Pat qui allait hurler d'avoir raté cette messe et ce retour. Naan... C'était une mauvaise idée : épais comme il était et elle qui ne maitrisait sa force que sur le manche de sa varlope, elle risquait de le casser en deux. Elle était depuis trop peu de temps baptisée pour risquer d'éjà l'excommunication pour brisage intempestif de prêtre.
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Franckshinatra

Le temps de revêtir le seul effet dont il était fier, cette chasuble blanche, et l'étole offerte par la Sainte Abbesse, le maigre blond revint dans le chœur. Le visage aux traits fins et délicats était en joie, malgré la souffrance rester debout.
Il espérait que l'annonce sonore aurait un effet sur les attentes des paroissiens.
Lui, il était prêt !

Franckshinatra

Il avait fallu peu de temps au maigre blond, pour reprendre son bâton de pèlerin... Un maire neuf, une demande...e t le voici à nouveau propulsé sur cette scène si désolée ! Une fois devant le grand portail, le prélat éthéré fit ce qu'on attendait de lui, ici... et entra !

Par le Très Haut ! Que ces édifices étaient en paix avec ce monde ! Que toute cette majesté sans fioriture avait le sens d'une humanité si grande ! les mains diaphanes du maigre blond se frottèrent, comme pour activer à nouveau un feu qui pourtant ne cessa jamais de bruler.

Alors, sur de l'aval municipal, voici qu'un ersatz humain, mais au cœur
plein d'un monde plus ample que celui dans lequel il évoluait, se saisit de la cloche.

DONNNNG ! DOOONNNNGG ! DOOOOOOOOONNNNNG !!!

La carcasse sans poids du blond s'éleva comme par magie, et son sourire, la haut, dans le clocher, avant qu'il ne redescende , avait la marque du Saint Esprit !

Pattricia

Vi mais voilà, elle est pas à la maison Pat !
Elle vérifie que l'escorte du Comte est au complet, que l'Aide de Camp de sa Grandeur à bien transmis son ordre de départ, elle embrasse les enfants et les fait diner, fait un sourire d'excuse à Mélie qu'elle abandonne encore avec les enfants, promet évidemment qu'elle fera attention à elle. Comme si elle allait pouvoir dire aux méchants, tu me laisses te tuer hein mais surtout tu me blesses pas, j'ai promis à Mélie ! pffffff
Elle avait filé avec son paquetage -comprendre bouteilles, saucissons, cabécous et autres friandises- le plus rapidement possible après avoir couché les enfants, raconté une histoire qui fait peur et chanté une petite comptine pour les assoupir.

[Changement de cadre...]

Après avoir attendu en vain de croiser Bryn avant son départ sur le ponton de Sarlat, je me rends à l'église, me rapprocher d'Aristote en ces temps incertains était somme toute naturel...

Après avoir monter les marches du parvis, j'entre dans la pénombre salvatrice de cette église que j'aime tant. Une jeune femme prie, je fais ma génuflexion et file silencieusement vers mon pilier, les cierges, etc...

Je reste là, agenouillée, priant le Très Haut pour qu'il protège notre Périgord chéri, mes amis, les autres, les miens...
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Brygh_ailean

C'est vous qui avez cité son nom le premier mon père, je n'ai fait que vous répondre... ignorer l'infamie, c'est si complaire également. Mais soit, si je savais qu'elle ne peut continuer à nuire, je l'ignorerais bien volontiers.

Saluant le prêtre.

Je retourne donc chez moi... J'aurais plaisir à vous y recevoir... Pour discuter vins, champignons et poissons qui sont mes réelles passions. A bientôt padre Thrand.

La grande sortit par la porte trop basse, reprit la nef et quitta bientôt Ste Lucie, dont elle aurait adoré connaître la légende. Tout vient à point à qui sait attendre, disait-on... On en disait des choses sans effet, en effet.
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Alexiane.

Je rentra dans l'église de Sarlat pour la première fois. Je venais me recueillir comme je devais le faire. Je m'avança et fis une genuflexion et me mis sur le banc à côté à genoux.

Mon Dieu, pardonnes moi mes péchés, je sais que je devrais venir te voir plus souvent, mais je viens d'emmenager et je ne connais pas grand monde, juste une personne ici.

Je continuas à prier sans parler pendant un bon moment.

Je me leva et sortis du banc en fesant une génuflexion et sortis de l'Eglise.

Michel_de_cheynac

heu,padré..pour le ménage,tu verras avec ta boniche!

déja,je ne suis pas la pour ça et en plus,le comté me demande alors je vous laisse! non mais!

je plante la le père-non sans avoir fait une prière pour mes proches- et rejoins Pat a la maison vite fait pour voir enfin les enfants...avant de repartir...

Brygh_ailean

Ouais, c'est vrai... C'était quoi cette fente alors, dans le mur... Eurf. On risquait de se prendre très prochainement le clocher sur le coin du museau... Mieux valait parler bas et ne pas taper du pied.

Je parle toujours de la même... La ribaude qui se pose en victime...

Rien à rajouter hormis un soupir.

Je vais vous laisser, mon père. Sinon, je crains que le vide ne m'aspire... Je vous invite à passer me voir au Phare si vous le souhaitez... La vue n'est pas aussi large qu'ici, mais le spectacle de la nature est pour le moins saisissant.
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Thrandhuil

mmm... ça me tente bien. Je te suis jusqu'à ton phare, pendant que Michel prépare l'Eglise pour la messe (balai, serpillère...).

et tout en descendant à la suite de la grande

Je me demande pourquoi tu te mines avec cette Dame. Ne peux-tu simplement l'ignorer?

Thrandhuil

ya pas de meutrière dans un clocher...

Tu chasses le vague à l'âme en faisant de la poésie? Tu as raison, c'est bien plus efficace que la confession. En plus, c'est beau, on dirai du Ronsard.
Par contre, j'ai rien compris. De qui tu parles?

Quant à me faire débiner par Cerise, si tu veux tout savoir, m'en fiche comme de ma première chausse.

Allez, Santat!
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Brygh_ailean

Sirotant doucement.

Je ne vous ai jamais dit que je parlais d'elle... mais si la description vous sied autant qu'à lui accoler... Libre à vous. Amenée à témoigner de quoi ? Vous lui intenter également un procès pour entrave à la justice ? J'ai oublié de vous dire que j'avais un témoin également qui m'a dit l'avoir entendu vous débiner et être heureuse de votre sort face à la fausse rousse... Vous parlez d'un témoin crédible qu'elle peut faire !

D'un sourire sous cape.

'fin, spas possible une histoire pareille... et toujours pas réglée au bout de deux mois. Spas possible, spas possible... et pourtant...

Bryn se releva pour aller mirer le village se déployant sous ses pieds depuis les meurtrières. Paisible Sarlat, vu d'en-haut. Les mineurs d'or au regard baissé, ajustant leurs pas au pas du précédent, comme de bons soldats, les pêcheurs plus désordonnés, avides de leur liberté une fois sur l'eau, mais qui ne manqueraient pas de se regrouper sur les perches les plus poissonneuses ou les mieux amorçées, les brassiers au dos luisant, doré par le soleil — jolie vue par ailleurs —, les lavandières bavardes et bruyantes, les trayeuses, les soulassons, sortant de tavernes au petit matin, parfois garnis au côté d'une ribaude passable éméchée également.

Voilà ce qui me meutrit peut-être l'âme, mon père... S'il reste quelquechose à meurtrir... J'ai trop bonne mémoire. Je me souviens de tous ses tours de passe-passe aussi bien que des noms de ses coquins qui défilent à la chaîne. Rarement vu une croqueuse pareille... que ce soit le pouvoir ou les hommes ! Grand bien lui fasse. Cueille, cueille ta jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse. Fera ternir ta beauté !
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Thrandhuil

caveo

et beati stultes quis in caele sunt (*)

Quant à Dame Cerise, puisque tu parles d'elle, eh bien, c'est elle qui a transmis le dossier (même si je lui ai un peu tenu la main), et son rôle s'arrête là.
Elle sera sans doute amenée à témoigner, mais cela n'aura que peu d'influence sur le cour des choses. La grande inconnue, c'est ce que dira Dame Ladycharmed. tiens, j'irai bien faire un tour dans sa confrérie, moi, un de ces quatre...

Mais bon, tout ceci est de peu d'importance: tu as mal à l'ême, disais-tu?

(*) Dieu qu'il est loin, mon latin...
trad: J'fais gaffe. Quant aux imbéciles, leur bonheur les attend dans l'au delà.

Brygh_ailean

Amusée par les facéties du drôle de curé que Sarlat avait involontairement récupéré, la grande lui lança :

Ben si vous étiez resté là-haut, je vous aurais bien volontiers indiqué dans quelle direction regarder pour pouvoir plonger directement dans l'alcôve de la maraude, hein. Mais je doute que ça vous intéresse, curé. Je suppose que vous avez fait voeu de pas toucher de ce pain-là.

Rigolant sous cape au fait que le pain était une miche... rho ! quelle idée !

Et sinon, votre affaire est enfin à la procure !!! Bah, je suppose qu'il a fallu que vous l'ameniez vous même, non ? Y'en a une qui oublie souvent que lorsqu'on désire vraiment servir le comté, le comté passe avant les fraternités... Et qui fera tout ce qu'elle peut pour vous pourrir la vie, quitte à se parjurer... A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.*

Attrapant le godet au passage.

Je vous remercie padre, je vois que vous savez toujours aussi bien accueillir les âmes en peine et les gorges sèches !

*Prends garde au bœuf par devant, à l'âne par derrière, à l'imbécile par tous les côtés
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Thrandhuil

D'un preste mouvement, le curé sauta de sa poutre, en direction du vide. Du pied droit, il pris appel sur le Bourdon, modifiant sa trajectoire descendante pour l'amener sous la corde du glas, dont il se saisit, d'une main (gauche) légère, laissant glisser pour éviter de sonner (le glas, on évite...) tout en le ralentissant suffisamment pour attérir en douceur aux pieds de la grande brune.

hop.

j'ai retrouvé la forme, moi...

Il tenait dans la dextre la bouteille et les deux gobelets remplis, et en tendit un.

La capitaine, je ne l'ai croisée qu'une fois... et je ne suis pas sûr d'avoir vraiment envie de la croiser à nouveau.
Mais mon dossier est parvenu à la procure, où il est examiné également par le Comte.

Brygh_ailean

La grande se releva un peu interloquée et s'approcha de là d'où semblait venir la voix du curé.
Arrivée dans le clocher elle releva la tête pour voir le prêtre installé de bien curieuse manière puis elle baissa le regarde prestement.

- Euh mon Père... Vous avez une idée de ce que les fourmis voient du sol en levant les yeux vers un cavalier en astride qui porte une robe de bure ? C'est pas que j'en ai pas vu d'autres, mais vous n'avez pas forcément envie de me faire voir, non ?

Déglutissant tout en regardant toujours vers le sol pour masquer le fou-rire qui allait bientôt la prendre, elle leva le bras en faisant signe au prêtre de descendre.

- Pis descendez de là, d'façons, vous allez vous casser une patte... Manquerait plus que ce soit celle qui n'est pas encore cicactrisée, avec la chance que vous avez... L'aut' bouchère aurait plus qu'à dire que ce sont vos acrobaties qui vous ont valu d'aller saluer Aristote... Pis je vous signale que j'ai déjà vu Sarlat, hein... d'abord parce que j'ai déjà fait le ménage plus d'une fois dans ce clocher, pis j'habite dans un phare... bon qu'est pas vraiment un phare mais qui est très étroit et très haut... alors ça compte quand même, dabeurre.
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Thrandhuil

Tes fourmis doivent avoir l'esprit curieusement tourné, pour mater sous la robe des curés... mais inutile de détourner les yeux, j'ai pris soin de protéger mes bijoux, que ce soit des fourmis, des regards ou des échardes.

Que tu connaisses la vue ne t'empêche pas d'en jouir à nouveau - je te parle du clocher, là -, et on y est tellement petit et grand à la fois que c'est excellent pour l'âme. Et ne t'inquiète pas pour moi, j'ai des années de pratique d'évolution dans les clochers - même ceux en construction, parmi les échafaudages. Même à jeun, je ne tombe jamais.

Brygh_ailean

Toujours cette foutue manie de toujours remettre tout en question. Ce curé était infernal. Néanmoins, Bryn n'avait pas l'intention de lâcher du lest sur un point précis. La poutre.

Ouais, mais non. Je ne monterais pas. Vous faites ce que vous voulez avec vos gambilles, mon père, mais moi, j'ai été trop malheureuse de trainer la jambe pendant des semaines après mon accident pour risquer que cela ne recommence. En manière de grimpette, j'ai plus rien à prouver d'ailleurs... C'est même dans mon livret militaire.

Puis saisissant tout à coup l'ambiguïté de son propos.

Euh... Enfin, je veux dire, d'escalade et d'échelade... Pfff.. Oui, c'est ça.

Pour masquer son trouble, elle ressortit du clocher et revint quelques secondes plus tard avec un trépied.

Bon, ben, vous restez là-haut, pis moi, je m'asseois sur le trépied, hein ! A hauteur du monde... En prise directe, comme qui dirait. Signe d'humilité ça, non ?

Après un court silence.

Bon, avant, le prochain plop, quoi de neuf, padre ? Vous avez eu des nouvelles de votre bonne amie la capitaine ?
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Thrandhuil

alors qu'il remplissait les gobelets, le curé appela:

Michel, Bryn, montez donc.
Attention aux dernières marches, elles semblent fragiles.

Thrand était assis sur les poutres qui soutenaient les cloches, à califourchon. Une échelle étroite permettait d'y accéder, depuis le dernier pallier.
Un vent doux soufflait, amenant un peu de fraîcheur.
Le point de vue était inégalable.

Venez là haut, je suis sûr que vous avez rarement vu Sarlat comme ça... et ragardez, là-bas, toutes ces barques sur le Lac. Et là, de l'autre coté, le groupe qui s'en part vers la mine... vous savez, mes amis, vous avez vraiment un chouette village.

Venez, le rosé de Provence va se réchauffer, sinon...
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Thrandhuil

du clocher:
Plop!

Brygh_ailean

Vous connaissez la volte-face du pied droit. Ben vous faites comme ça : vous prenez une grande sauterelle qui vient de dire "vous plopez et je suivrais", vous la mettez presque au niveau du transept, l'escalier qui monte au clocher étant juste devant elle derrière l'autel et vous la voyez tiquer légèrement au plop qui retentit pour changer sa rapiere d'épaule.

Tiens ! Michel ! Euh désolée... Tu étais en plein recueillement je suppose ?

Et de s'asseoir pesamment sur le banc.

Moi aussi. Je suis venue saluer le père Thrand, prendre de ses nouvelles, de lui, de Rome, de cloamachin, son chef... toussa toussa... Puis échanger quelques traits de spiritueux... raclement de gorge... de spiritualité, toussa toussa...
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Thrandhuil

Le curé sourit.
Oui, des fois, ça fait cet effet là...
Bon, je vais avoir besoin de toi. La dernière fois, j'avais amené du vin de ma réserve... mais bon, on est ici dans un pays de pinard -entre autre.
Que penserais-tu d'agrémenter le Pain d'une spécialité locale à base d'une partie d'une oie?
Auquel cas il faudrait le vin qui va bien.
Je peux te confier ça, comme mission? Si on te demande de l'argent, tu dis que c'est pour l'Eglise, et que le Bon Dieu leur rendra au centuple.
...
ou pas.
Pendant ce temps là, je vais réfléchir à mon sermont.
et le curé de s'éloigner dans la sacristie.
Plop.

Brygh_ailean

Après presque deux semaines de réclusion à Cadouin, la grande avait besoin de voir des curés qui causent. Sachant le marseillais toujours dans les parages elle se hasarda donc dans l'Eglise Ste Lucie.

You hou ! Père Thrand ! Z'êtes où ? Ploppez et je suivrais au son, si vous ne pouvez que "méditer".

Génuflexion de rigueur à l'abord de la nef. Puis Bryn recherche des visages connus parmi les rares pélerins du lieu.

Ah ah !

Si vous voulez savoir l'origine de cette exclamation, vous suivrez l'épisode prochain. Ca s'appelle un cliffhanger du tonnerre, où comment ménager le suspens. Avouez quand même que vous mettre en émoi pareillement à propos d'une Eglise, on a jamais vu ça depuis Cadfael ? Allez... Bien sûr que vous suivrez.
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Michel_de_cheynac

Aprés avoir passé une soirée agréable en taverne avec mon coeur et le pére thran,je me suis souvenu qu'il comptait sur moi...encore...pour la messe...
pfouh...enfin...je l'aime bien...et je sens qu'il me rapproche petit a petit d'Aristote...
Entrant dans le bâtiment,je me signe puis je vois l'homme d'église-vaguement pâle- et m'approche...

-Salut Doudou...heu...Salut pére Thran; Alors?Pas trop mal au crâne?
Bon,me voila...passons aux choses sérieuses...

Réfléchissant soudain:
-je me suis signé en entrant! Padré,ça fait des années que ça ne m'était pas arrivé!

Thrandhuil

le père Thrandhuil vint se reccueillir dans l'Eglise.
Il avait un léger mal de tête, et lorsqu'il avait voulu partir à la pêche, il avait senti un élancement post-boulassien au niveau du crâne, et s'était dit: "Gnan, pô possib". De même, son estomac avait refusé le pain quotidien...
Pisque c'est ça, je vais préparer une messe!

Michelll!!

Vinsrom

Vinsom alla faire un tour dans l'église après avoir laborieusement travaillé dans le champ de Dormeur. Il avait passé deux jours ici à aider le curé Oroch, et il avait beaucoup apprécié la sérénité du lieu bien que trop peu fréquenté.
Il entra donc et alla s'asseoir pour réciter une prière que le père lui avait apprise.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
Amen...

Pattricia

La messe s'était passée de manière fort agréable, il était dommage de ne plus avoir de tels prêtres en Périgord.

La religion disparaissait petit à petit par manque de représentants charismatiques et attachants. Quel gâchis...

Je laisse Michel et Thran finir de ranger et vais m'assoir au soleil sur les marches du parvis. Qu'allons-nous devenir...
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Brygh_ailean

[Jour J, H moins quelques heures... Croyez que c'est facile vous avec une clepsydre d'être précis ? Vous me voyez avec mes deux coupelles de sable, écrire "Ils s'étaient donné rendez-vous à quatorze zéro zéro" ? Bah non... Alors respect pour les narrateurs, siouplé.]

L'Eglise de Sarlat, dans les premières lueurs matinales, ne volait rien à la sainte dont elle portait le nom. Elle était auréolée de cette douce lumière rosée, qui lui conférait un éclat particulier de l'extérieur déjà et explosait dès la porte passée, grâce au travail extraordinaire de ses magiciens qu'étaient les maystres verriers. La grande en avait rencontré plusieurs dans la cité du Marco, ces artisans imprégnés de l'Amour du Très Haut, prêts à mettre tout leur savoir pour en glorifier la présence en chaque lieu. Des génies, des laborieux, des artistes... qui a force de manier le plomb en devenaient aussi des fous. L'incontournable Jaune de Naples, le couteux Smalt, la Guède de ses ancêtres... C'est étrange comme ce matin, tout ses noms qui ne servaient à rien lui revenaient à la mémoire. Elle tendit la main pour attaper un rai de lumière aux douceurs sanguines, fit jouer ses doigts comme dans une chevelure... Sourire. Rien de plus beau, rien de plus simple, rien de plus insensé. Justement.

Elle avança doucement dans l'allée centrale, profitant de chaque pas, inspirant profondément pour laisser l'atmosphère du lieu l'envahir. Arrivée, devant l'autel, elle fit lentement glisser sa canne pour s'agenouiller. Elle ne baissa pas le visage en un signe de faux recueillement. Non. Elle le releva plutôt, pour laisser la lumière accomplir son oeuvre.

Seigneur je t’en prie… Fais-moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne
Seigneur je t’en prie… Fais que je sois à la hauteur de ma tâche
Seigneur je t’en prie… Fais que je vive dans la dignité
Seigneur je t’en prie… Fais-moi grandir dans ton amour
Seigneur je t’en prie… Accueil mes ancêtres, ma famille et mes amis partis à ta rencontre.
Seigneur je t’en prie… Exauce mes prières.

Le silence emplit alors l'Eglise. Le silence violent, puissant, réconfortant et tendre à la fois. Bryn respira le silence et la lumière. Une larme de joie coula le long de sa joue tandis que le sourire se dessinait sur ses lèvres.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, créateur du ciel et de la Terre, des enfers et du paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort. Et en Aristote, son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Nouveau soupir, nouveau sourire.

Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep. Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis. C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver. il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Christos, alias Conchobar dans leurs légendes d'avant, chez eux, les chiens de païens. Néanmoins, mieux valait garder ce souvenir enfoui très profondément. Comme les autres.

Je crois en l'action Divine, en la Sainte Eglise aristotélicienne romaine, une et indivisible, en la communion des saints, en la rémission des péchés en la vie éternelle.

Envie de rester là, de ne pas se redresser. Pourtant elle remonta doucement sa canne et s'en servit pour se relever doucement. Après une longue inspiration destinée à ne jamais oublier, elle se retourna et quitta les lieux. La journée allait être longue, très longue.
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Vonafred

Le sourire aux lèvres, le Baron dégusta la Sainte lecture.
Sans cérémonie il s'approcha à l'invitation du Prélat...
Les Crus du vieux Grec étaient réputés...
Une Comtesse de ses amies entra discretement...Tournant la tête, le Dublith lui sourit.Elle était la tristesse incarnée...Il la laissa trouver la paix et se concentra sur l'offre du Pater...
-Avec joie mon Père...
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Frah

Frah passa devant l’église, elle y entra doucement, elle ne voulait que personne ne la croise…

Posant ses mains sur son ventre qui s’arrondissait, elle se signa et s’installa à une place au fond, dans un coin bien sombre…
Elle ne voulait surtout pas déranger et depuis longtemps, elle avait été privé de pourvoir prier ici, entrer dans cette église.
Mais le lieu n’avait pas trop d’importance, elle priait souvent, tout les jours que Aristote fait…

Mais le souvenir de cette église, son Baptême, son mariage devant le très haut….
Une larme se mit a couler sur sa joue…pas une larme de joie , mais bien de tristesse…

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*La confiance est une chose rare....*

Thrandhuil

Aristote a écrit:

Un homme ivre de vin tombe en avant parce qu'il sent la tête lourde, mais un homme ivre de bière tombe en arrière parce qu'il est proprement assommé.

Pourquoi Aristote ne nous conseille-t-il pas de boire un peu des deux pour retrouver notre centre de gravité ?

Le père Thrandhuil scruta la foule, pour voir l'effet de sa pertinente question. Puis il repris la parole.

Mes enfants, je vais maintenant vous lire un extrait des saintes écritures, que certains d'entre-vous connaissent sans doute déjà.

Ressentant le besoin impérieux de prêcher pour sa foi, Sainte Boulasse se fit ordonner secrètement prêtre en 582 , en dépit des interdictions et consciente des risques mais sure de suivre les desseins divins. Ne pouvant devenir curée, elle ouvrit une taverne « au bon croyant » où elle fit des conversions et donna des cours de catéchisme, et même dit-on, elle y aurait baptisé des croyants avec l'aide et le soutien du curé de Mâcon. On se souviendra longtemps de son action charitable envers les vagabonds et de l’organisation de ses quiz religieux en taverne avec ses lots de bière à gagner.

Après avoir converti la plupart des habitants de Mâcon, Boulasse ressentit le besoin de voyager et de propager le message d’Aristote. Elle dirigea ses pas et son chariot plein de pains et de vin vers le pays alamand voisin, dans le SERG actuel, pour les initier au repas de l’amitié aristotélicienne.

Cependant les habitants furent moins réceptifs à sa prédication et elle se trouva face à un roi cruel et païen, Childehald, qui refusa de renier les faux dieux de ses pères. Ne se décourageant pas, la sainte prêcha en public, construisit la première église à Cologne et voulut créer une taverne pour faciliter sa sainte tâche missionnaire.

Mais Childehald ne l’entendit pas ainsi et prit un arrêté anti-prédication. Boulasse l’ayant enfreint, elle fut déférée par le procureur et condamnée pour haute trahison. La sentence d’éradication devait être exécutée en place publique, pour édifier la population, et en utilisant l’outil de son crime : ses saintes victuailles. Le bourreau lui fit boire de force du vin en grande quantité mais la sainte ne faiblissait pas, soutenue par Aristote, elle supportait vaillamment son martyre, tout en prêchant encore depuis l’échafaud. Childehald, fou de rage, décida d’en finir et ordonna de la noyer dans le dernier fut de Hautes-côtes de Beaune qu’il restait.
Quand on retira Boulasse du fût, son visage resplendissait de bonheur. Devant ce spectacle surprenant, Childehald fut frappé de repentir et, touché par la grâce, il se converti et fit convertir tout son peuple.
Ayant accompli sa tâche terrestre et ouvert la voie à la conversion des alamands, Boulasse décida de cuver tranquillement auprès du Seigneur et de rejoindre le soleil.

Ainsi donc, en vérité je vous le dis, in vino veritas...

Ahum.

J'espère que ce passage de la vie de Sainte Boulasse sera pour vous, (comme pour moi), source de méditation. Sainte Boulasse était adepte du vin, et non de la bière, et de ce fait, cette Femme, toujours, allait de l'avant.

Voilà pourquoi, entre autre, l'Eglise ne prêche pas le juste équilibre entre la bière et le vin: parce que ça conduit à l'immobilisme, et en plus ça rend malade.

Le père Thrandhuil marqua à ce moment un long silence, et baissa la tête pour encourager ses fidèles à la méditation, avant les travaux pratiques.

Pour la fin, je vous demande de garder ça pour vous, car j'ai pillé un peu la cave où Monseigneur Odoacre avait caché des bouteilles à lui...

Le temps de la réflexion était passé.

Maintenant, à l'action: en l'honneur de Sainte Boulasse, qui nous a accompagnés durant cette messe, je vous invite maintenant à venir partager le pain, mais surtout le vin.
Je vous invite d'autant plus à en profiter que j'ai entendu, la nuit dernière, des bruits sourds venant du sol et une sorte de miaulement: ça faisait Mahau...Miahau..., et je crains un peu pour la cave de l'église...

Comme nous disait si bien Sainte Boulasse, «C’est pas parce que la communion est gratuite, qu’il faut se moquer des fidèles et distribuer du picrate» ! Je vous invite donc à venir célébrer l'amitié aristotélicienne autour de ces bouteilles de vin de l'Abbaye de Flavigny, que Monseigneur Odoacre a dû oublier dans un coin de la cave (qu'il avait dû piquer aux moines grégoriens), et que j'ai retrouvées en faisant le ménage.

Allez en paix, mes enfants.

Thrandhuil

pas mal du tout! Quand tu auras fait ta pastorale, en plus tu comprendras ce que tu viens de réciter!!

Le curé s'adressa à nouveau à ses nombreux fidèles.

Il se trouve qu'en fouillant dans une bibliothèque universitaire, je suis tombé sur un écrit d'Aristote, qui servira d'introduction au sermont de ce jour.

Michel va nous en faire lecture.

Michel_de_cheynac

Michel, puisque je n'ai même pas un enfant de coeur, tu vas devoir m'assister. Comme ça, en même temps, je t'expliquerai comment ça marche.
Tiens, passe cette robe blanche d'enfant de Coeur.

'tain...c'est pas vrai...enfant de choeur...il m'a eu la...

Et tout bas, à Michel:
Il faut toujours remercier ceux qui viennent à la messe. Sinon, ils ne viennent plus, après...

-heu...padré,c'est gentil de me dire ça,mais j'ai pas l'intention de prendre la place...faut pas confondre...

Là, les fidèles présents sont cencés répéter le Credo.
Tu peux essayer de répéter ce que tu as retenu, si tu veux

-mouais..ben j'vais faire ce que j'me souviens hein...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

finalement...je m'en souviens...

Vonafred

Léger détour par la mairie avant de se rendre en l'église de Sarlat qu'il avait fort délaissé ces derniers temps.

Arrivé sous le porche , des voix...Une messe ...Miracle !
Le Baron pénétra sous la nef en silence, le Prélat officiait assisté ô grand luxe, d'un enfant de coeur.

Le Dublith sagenouilla dans le fond de l'église et à voix basse joignit sa prière à celle de l'officiant.

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Pattricia

L'apaisement me gagne petit à petit, l'encens remplit son œuvre, mes muscles se détendent. Je ne m'étais même pas rendue compte à quel point j'étais crispée, faut que j'arrête de paniquer, de m'inquiéter, de me sous-estimer... Sur ce dernier point, il y avait peu d'espoir, mais il valait la peine que je me batte contre mes démons intérieurs.

Je quitte mon pilier, un peu honteuse de toujours me cacher comme ça et je vois sidérée Michel, en robe d'enfant de cœur, bedeau, officiant, enfin bref en tenue religieuse au côté de Thran.
Sous le regard inquisiteur de ce dernier je m'approche et m'installe au premier rang, histoire de soutenir Michel dans son nouveau cheminement et Thran face à cette église vide.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

Surprise d'entendre une voix derrière moi, je me retourne et aperçois Von assis plus loin, en train de prier. Oui évidemment, qui d'autre... Nous sommes déjà si peu à fréquenter Sainte Lucie

Voyant comme une sorte de signe à la situation, je souris...
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Thrandhuil

Le curé avait eu une lueur d'espoir en voyant entrer une Dame... mais non, elle était repartie après un court reccueillement.
Tant pis.

Michel, puisque je n'ai même pas un enfant de coeur, tu vas devoir m'assister. Comme ça, en même temps, je t'expliquerai comment ça marche.
Tiens, passe cette robe blanche d'enfant de Coeur.

(peut-être un peu étroite pour ses larges épaules... mais le curé ne lui avait pas laissé le choix!)

Hum, ça te va à ravir!

Du coin de l'oeil, le curé guettait Pat, qui se cachait derrière le pillier près des cierges... pour l'instant, elle semblait en plein recueillement, et n'avait rien vu. Michel ne semblait pas l'avoir remarquée...

Tu te places là, à ma droite. Près? Alors on commence.

Place devant l'autel, le père Thrandhuil s'adressa à l'Eglise vide, d'une voix forte.

Tout d'abord, mes enfants, je vous remercie de l'accueil que vous m'avez donné pour mon arrivée à Sarlat.
Je vous remercie également d'être venus si nombreux assister à cette Messe.

Et tout bas, à Michel:
Il faut toujours remercier ceux qui viennent à la messe. Sinon, ils ne viennent plus, après...

Puis, reprenant plus fort encore
Pour commencer, je vous propose d'entonner avec moi (ou silencieusement, dans votre tête) le credo Aristotellicien. Par cet acte, vous affirmez avec moi votre foi dans les valeurs que nous ont apportés Aristote et Christos.

Le Credo, c'est un peu le résumé de ce qui porte les Valeurs de l'Eglise. Ca fait partie des trucs qu'on étudie en pastorale.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Là, les fidèles présents sont cencés répéter le Credo.
Tu peux essayer de répéter ce que tu as retenu, si tu veux.

Ladina

Ladina entra dans l'église. La jeune Wittelsbach s'approcha de l'Autel. Un sourire sur les lèvres, dans sa main serrée le médaillon de Diacre qu'elle n'avait plus désormais le droit de porter. Elle s'inclina légèrement, récitat à voie basse le crédo et la confession.

Mon Dieu j'y suis presque. Encore quelque jours, et je suis arrivée, que faire Mon Dieu ?

La fanatique du Très Haut resta encore quelques minutes, puis pris le chemin de la sortie.

Pattricia

J'étais perturbée par cette histoire, je ne savais pas trop que penser, fallait aussi que je me projette dans l'avenir et que je pense à la réaction des enfants si... Arf ! c'est dingue, j'arrive même pas à le dire en pensées ! Y'a des fois je me comprends pas du tout.

Réalisant soudain où je me trouvais alors que la messe allait commencer, je me lève, m'époussette et reprends la montée des marches jusqu'à la porte. Petit moment d'arrêt, d'incertitude sur le trouble qui m'habite et tentative de zenitudinage... Bon... tu l'aimes... il t'aime... le problème il est où en fait ? Parce que comme il était pas très "curé" tu t'étais dit que vous vivriez toujours comme ça ? Parce que ça te fait l'impression qu'on veut t'emprisonner ? Parce que les enfants va falloir leurs expliquer ? Parce que t'a pas capté que son changement intérieur était profond ? Parce que t'es pas sure que si ça avait été un autre curé il en aurait eu envie ? Bon... peut-être tout ça à la fois... c'est vrai que quand on met tout bout à bout ça fait pas mal de raisons d'être chamboulée, mais y'a qu'une question à laquelle tu devras répondre ma belle... Est-ce que je suis prête ?

En tout cas je ne suis pas prête à répondre à cette question dans l'instant et c'est dans un grand chambardement intérieur que je pénètre dans Sainte-Lucie...
Je suis éblouie, un peu à côté de mes chausses, et au lieu de rejoindre Michel comme il se doit, je me dirige vers le seul lieu qui puisse m'apaiser dans cette bâtisse, mon pilier près des cierges, le rituel de la flamme et le recueillement pour arriver à la paix...
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Thrandhuil

Bien entendu, Bryn..

... qu'il regardait dans les yeux pour la première fois...

...nous prierons pour vous. Tu peux aller en Paix. Par contre, méfie-toi des armées du Comté: si tu entends de lourds sabots arriver rapidement, fais mettre tout le monde au fossé!

Si tu veux avant de prendre la route, fais un tour par la sacrisite: il y a du pain frais et du bon vin pour la communion, tu peux en prendre un peu.

Le père Thrandhuil regarda la grande brune s'éloigner. Puis il remarqua un homme, qui entrait timidement... il sourit en le reconnaissant et repensa à leur discussion en taverne. Il était le premier à venir pour la messe, si l'on excepte Bryn qui devait partir. Lui, un croyant , sans doute, mais pas un fidèle. Pas encore, du moins...

Il retourna préparer l'office, espérant que d'autres suivraient.

Thrandhuil

Du fond de la sacristie, alors qu'il mettait le vin de messe à chambrer, le curé demanda d'une voix forte:
Ca te dirait, une messe pour toi tout seul, Michel?

Michel_de_cheynac

Le curé est parti au fond de sa sacristie...je ne bouge pas,pas franchement a l'aise dans cet endroit...

Ca te dirait, une messe pour toi tout seul, Michel?

Souriant a la phrase du padré,je m'approche de la sacristie...rapidement ...

-Ca serait bien trop d'honneur pour moi,padré...je ne sais même pas si je suis encore croyant alors...
J'ai fait l'effort de venir...pour voir...
beaucoup de monde réclame un curé a Sarlat;et quand il y en a un,les sarladais ne viennent pas a la messe...tristes gens...

Allez...donnez-moi l'envie de rester...

Pattricia

Les cloches avaient sonné. Punaise ! Il l'avait dit en plus, y'allait avoir une messe pour la sauvegarde de Sarlat. Punaise, de punaise, de punaise !!!
C'est en revenant de mon bureau pour mettre à jour l'affichage que j'entends les cloches. Naaan, les vraies, pas les autres, les autres on les entend à longueur de journée c'est bon...

J'en étais où ? Ahh oui... la messe que j'avais oublié...
J'avance vers la place de l'église, me demandant tout d'un coup si je pourrais m'y réfugier en cas de poursuite pour pendaison....
Faudra que je demande au père Thran, parce que comme l'autre cloche veut qu'on me pende faut que je sache si Sainte-Lucie est un lieu de refuge ou pas...

Notant dans un coin bien rempli, un truc de plus à faire avant le coucher du soleil, j'arrive enfin sur la place pour rester immobile, voire même abasourdie... Michel venait de rentrer dans l'église...
J'avance jusqu'au parvis et m'assied sur les marches, essayant de comprendre comment mon homme avait pu passer de la détestation de tout ce qui était religieux à "J'me ferais bien baptiser..."
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Michel_de_cheynac

bon..le curé a dit qu'il faisait une messe...on va y aller voir ...
M'approchant de l'église,je réunis mon courage et pousse la porte...
Je m'arrête attendant que mes yeux s'habituent ...
Les cloches se sont calmées...enfin...j'ai failli repartir!
J'aperçois le curé la-bas,et..tiens-tiens...la grande...ben,a genoux,elle est encore grande hein...
Ne voulant pas les déranger,je me cale le long d'un pilier et j'attends...
Depuis le temps que j'étais pas rentré dans une église tout seul,j'ai bien le temps...

Thrandhuil

zzzzippp

chtock

glissé de corde impécable, récupération réussie... ses blessures allaient mieux!

Tiens, une cliente...

Bonjorn, Bryn, tu viens pour la messe? Comme tu peux le voir, si ça continue, ça sera une messe individuelle...

Brygh_ailean

Posant le genou à terre, la grande reprit donc :

Dans une inhumilité totale, mon père, j'ai pensé venir recueillir votre bénédiction pour notre départ en terre étrangère... enfin, Bergerac, mais quand même déjà c'est loin...

Je vais prier pour la mine, pour avoir des responsables qui ne se cachent pas derrière des faux fuyants en laissant la population se dépétrer seule du bourbier qu'ils ont méticuleusement orchestré.

Pourriez-vous prier pour nous, soldats de Sarlat, qui partons en mission quérir du fer, chez nos voisins croqueurs de pommes ?
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Thrandhuil

personne...

son église d'emprunt désespérément vide...

était-elle maudite? hantée? un sombre accident avait-il eu lieu ici par le passé, qui faisait que pas un habitant n'y mettait les pieds?

Le curé se décida à remonter sonner l'appel à la messe. De tout son poids, il se suspendit aux cordes, faisant voler les cloches.

Brygh_ailean

AIEEUH...

A peine était-elle entrée que les cloches retentissaient de manière assourdissantes... On aurait pu croire un appel au feu ou la déclaration de guerre... En même temps c'était un peu les deux...

Père Thrand !!! Arrêtez-moi ça, nom de d... ! Enfin pas ici, je sais... Père Thrand !!! Au nom de la Sainte Boulasse... Vous allez me crever les tympans...

Mains sur les oreilles, elle se précipita vers le clocher...

PERE THRAND !!! ARRETEZ-MOI CE BORD... !!! FAUT QUE JE VOUS PARLE AVANT DE PARTIR POUR BERGERAC !!!
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Thrandhuil

Un bruit étrange retentit dans tout Sarlat, dès potron minet.

DLIONG.. CLUNK

Le père Thrandhuil s'affera, avec sa grosse brosse, à retirer le plus gros de la rouille. Puis au savon, il lustra le cuivre, le briqua, jusqu'à redonner vie aux lourdes cloches.

Sur la fin de matinée, il redescendit, satisfait de son ouvrage.

Alors, des hauteurs jusqu'au lac, on entendit ce que beaucoup attendaient depuis fort longtemps.

DONG DONG ... Dung DONG DING DING...

BOOOONG

DONG DONG ... Dung Cluk DING DONG

Cluk? il faudra que je remonte....

Debout à l'entrée de l'église, le père Thrandhuil s'apprêtait à accueillir les fidèles pour la Messe.

Thrandhuil

Il avait fait sonner les cloches un bon moment, et espérait les premiers fidèles se dirigeant vers l'Eglise.

Là bas, de l'autre coté du parvis, ils regardaient de loin, n'osant s'approcher. Ils discutaient à voix basse, se demandant...

Et le curé, patient, guettait.

Thrandhuil

Mila et Kika étaient repartis se retrouv, euh, se reposer. Le père Thrandhuil, lui, était resté. Il voulait préparer un Office pour la ville qui l'accueillait.

Thrandhuil

Alors qu'ils se dirigeaient vers la sortie, une silhouette vint s'inscrire à contre-jour dans l'entrée de l'église. Le curé sourit, reconnaissant son ouaille, et sans rien dire, attendit la réaction de Mila.
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Milady

Suivant le regard du prêtre curieuse d'y voir un sourire, Mila l'aperçut apparemment sa santé n'était plus aussi inquiétante puisqu'il avait réussi à venir jusqu'à eux.

Elle l'observait hésitante, sans bouger, se retenant de courir vers lui et l'embrasser malgré sa grossesse qui ne lui permettait pas vraiment ce type d'excès ; et se détourner pour le punir, puisqu'il allait mieux, d'être parti sans elle se mettant en danger.

Si cette nuit là il.... si elle ne l'avait revu... lui aurait-elle pardonné ?

Bien entendu... une église, le pardon ! L'amour pardonne tout.

Elle sourit à son tour et s'avança lentement vers lui. Arrivée près de lui, son visage près du sien, son regard sur le sien elle déposa un baiser sur ses lèvres et pencha sa bouche à son oreille.

Idiot ! Tu aurais pu mourir... murmura t-elle avant de continuer. Et, je t'aime.

Elle glissa sa main dans la sienne la serrant très fort.

Maintenant on partira quand je le déciderai !

Thrandhuil

Le curé réfléchit quelques instants avant de répondre.

Non, Mila, je ne pense pas. Ils ont foncé sur nous dans la nuit, il leur était absolument impossible de savoir qui nous étions. Il n'ont pas pris la peine de demander, ils ont juste taillé tout ce qui se trouvait sur leur chemin.
J'ai pu voir leurs couleurs, je sais qu'il s'agit d'une armée.

Tout à coup songeur...
Oui, une armée… reste à savoir laquelle, mais avec leurs couleurs, je pense que cela ne sera pas difficile à trouver. J’irai voir dès que je pourrai au Château de Périgueux si je peux me renseigner. Je ne pense pas qu’une Province civilisée laisse ce type d’exaction se dérouler sur ces terres…
Remarque, je pourrais aussi demander à la maréchaussée de Sarlat.

Enfin, pour l’heure, je pense que tu as bien d’autres préoccupations en tête, et tu as bien raison.

Viens, aide-moi à marcher, nous allons retrouver ton homme.

Ki.ka15

Le soleil estival tapait fort sur la cafetière du gentil Kik...
Voila plusieurs mois qu'il avait evité les différentes foudres des Osts de tous poils et tous horizons:
la guerre en Provence?
Il avait taillé les salopiaux de valets!
La prise de Clermont?
Il avait semé avec une certaine élégance les armées des bougnats!
Idem pour celles des Champi du DR et des suiveurs de Touraine...

Mais là, patatra...alors même qu'il ne fuyait pas, il tâta du fer des Périgourdins...son frère aussi d'ailleurs et surtout, surtout, l'homme qu'il était sensé protéger, le Père Thrand, tomba aussi sous les coups, fauché comme les blés tel un fétu de paille.

Il avait décidé du départ sans en parlé à sa femme Mila. Non par lacheté ou fuite, mais, il lui semblait que cette mission de protection d'un homme d'église était à elle seule un moyen de rédemption unique. Une méthode de se redorer le blason à moindre frais. Et Mila, enceinte et donc fatiguée n'était pas en état de suivre le convoi.

Il était resté plusieurs jours dans une étable à être veillé par l'homme qu'il devait lui même protéger.
Pouvant enfin tenir sur ses jambes, il revint sur les lieux même du combat, à tenter de faire revenir à la vie son frère dont l'état critique l'inquiétait au plus haut point: Virback avait été touché à la tête. Ohhh, les mauvaises langues peuvent toujours dire que cet homme était touché depuis bien longtemps, mais là, la blessure était profonde. L'homme délirait. Kik avait du l'assister, le faire bouffer, le faire boire...un état de dépendance absolu.

Il l'avait laissé enfin, aprés plusieurs jours à se battre pour qu'il vive...

De retour dans l'enceinte même de cette ville, il se dirigea de fait vers l'eglise, lieu ou il était certain de retrouver ses proches: Mila et le Padré Thrand.

Il plissait des yeux pour discerner les gens qu'il croisait tellement l'ensoleillement était persistant. Mais, même avec les yeux à demi ouvert, il les reconnu sur le champs: et Mila et Thrand...tout en discution, apparement.
Un sourire traversa le visage sombre de Kika...enfin, apres ses jours de lutte à la survie, il entrevoyait, tout comme la météo locale un temps ensoleillé et donc des jours meilleurs en présence des siens.
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Ouaille certifiée conforme

Thrandhuil

Il est vivant.

L'essentiel était dit.

Bon, je vais te raconter: samedi, il est venu me trouver, pour me dire qu'on partait. Il était tard, il préférait voyager de nuit. Mais à peine avait-on passé de quelques lieues l'enceinte de Sarlat, qu'on a entendu un grondement sourd qui se rapprochait rapidement. Une armée à fondu sur nous, sans prévenir, l'épée au clair, et ils ont taillé et tranché. Kika a bien tenté de me défendre, mais face à une armée, il ne pouvait pas grand chose. Quant à moi, la violence me répugne, je n'ai même pas tenté de me défendre. J'ai été blessé, une large entaille à la cuisse gauche, puis percé par trois fois au corps, par le même soldat qui s'est acharné sur moi.
Puis les soldats sont repartis comme ils sont venus, sans un mot, nous laissant pour morts sur le bord du chemin.
Je me suis mis à prier le Très Haut. Ton homme, tout ensanglanté, a rampé vers moi et m'a fait un garrot à la jambe, d'où le sang coulait à flot. Il s'est lui-même bandé l'abdomen, avant de tomber évanoui. J'étais moi même dans les vapes, mais j'ai continué à prier.
Après un moment, une lueur a percé l'obscurité. Un signe, ai-je pensé. L'astre Solaire, le Paradis, ça y est, c'est notre tour...
Mais une ombre est venue s'interposer, s'approchant de nous et nous cachant le soleil.
C'était un âne. Kika et moi avons réussi à nous hisser sur son dos, et la brave bête nous a ramené jusqu'à la ville.
Ton homme a tout donné pour me sauver la vie, mais maintenant il gît presque sans force dans l'étable où nous avons attéri. Je crois qu'il vivra, mais il passe son temps à dormir, et n'a que très peu de moments d'éveil.
Lorsque je l'ai quitté ce matin pour venir ici, il parlait dans son sommeil. Il parlait de toi.

Milady

Il était dans un état critique bien qu'en vie et Mila voulait bien entendu le voir. Elle observa le prêtre qui semblait vraiment en pâtir de ses blessures.

Mon père, peut être devriez-vous vous reposer à présent. Je prendrai soin de Kika et vous. La guerre m'a formée à soigner des blessures bien que n'étant pas médicastre je pense pouvoir appliquer des baumes et panser les plaies.

Et je dois avoir quelques bouteilles de poire ramenées du Berry qui aideront à oublier les douleurs.

Technique très sommaire que de faire boire le malade pour qu'il n'ait conscience de sa souffrance mais elle ne voulait rien de plus en cet instant que de savoir le curé et son homme n'éprouver de douleur.

Elle continuait de lui tenir le bras et s'approcha un peu pour parler encore plus bas que le lieu ne l'imposait.

Je suis calme parce que dans un lieu saint mais je dois admettre que si un prince m'atteint c'est Leviathan et je ne comprends pas comment ils ont pu s'attaquer à un homme d'église. Serait-ce à cause de Kika et moi ?

Thrandhuil

Relevant enfin la tête, Thrandhuil aperçut Mila, hésitante, dans l'entrée...
Péniblement, il se releva, et se dirigea vers la jeune femme.

Viens. Entre.
Allons nous assoir là bas, au fond, sur le banc près de la sacristie.

Il lui pris le bras, mais Mila dût s'apercevoir que c'était pour le soutenir, lui. Et, tout en marchant tout doucement, il demanda:

Comment va le bébé?

Et, levant les yeux vers la nef:

Dieu, que je ne regrette pas le choix de ton hiomme de te laisser dormir. Si tu savais ce qu'on a subit...

Milady

Dieu existait elle en était certaine. Il n'y avait que lui pour amener ses pas jusqu'à cette église où le curé était... Elle aurait pu ouvrir la bouche l'air surpris car, pendant une demi seconde elle le fut mais ; elle sourit en levant ses yeux vers l'autel et observa le prêtre qui venait vers elle...

Étrange démarche... mais...

Que s'était-il donc passé ?

Elle entendit la question sur l'enfant qu'elle portait mais n'y prêta nulle attention. Ses yeux s'embuaient. Il était bien mal en point... Et où était l'être aimé ? Pourquoi n'était-il pas avec le curé ? avec elle ?

Ces questions elle ne pouvait les poser comme en taverne, comme chez elle en parlant vite, fort, la panique visible... Non, ce lieu l'invitait au calme, à murmurer...

Que... que vous est-il arrivé ? demanda t-elle doucement, puis n'y tenant plus, ne pouvant retenir la question qui lui brûlait les lèvres... Où est-il ?

Elle tenait le bras qu'il lui avait tendu fermement, d'une part pour le soutenir, il semblait si faible, mais aussi parce qu'elle était nerveuse et s'y accrochait comme agrippée à lui...

La laisser dormir... l'homme qu'elle aimait avait donc décidé de l'abandonner près du lac et de prendre la route sans elle... non c'était impossible et elle ne savait pas comment il se portait, elle n'avait pas le droit d'être en colère, de lui en vouloir surtout pas dans une église...

Elle s'arrêta, proche à présent de la sacristie où ils se dirigeaient. Elle leva les yeux vers le prêtre et n'avançait plus. Elle attendait des réponses...

Milady

Le lac... de toute sa vie c'est la première fois qu'elle s'arrêtait pour pêcher. Ah, on lui avait vanté les mérites de cette activité mais rien à faire, trop gourmande, elle avait passé tout son temps dans des vergers à cueillir de quoi faire des tartes, des confitures, des compotes...

Cependant depuis qu'elle était arrivée à Sarlat, elle avait passé tout son temps à se consacrer à cette nouvelle activité. Aussi, lorsque allongée sous un arbre, au bord de l'eau, attendant qu'un poisson morde, elle avait reçu un pigeon l'informant que le prêtre de Marseille était arrivé et qu'ils pouvaient repartir, elle avait décidé de rester encore un peu dans la nature.

Bien évidemment, elle s'était endormie... et au matin, bien qu'ayant la joie de découvrir deux poissons dans ses filets, un sentiment étrange l'envahit. Et s'ils étaient partis sans elle ?

Mila erra alors dans la ville plusieurs heures, regardant à travers les vitres des tavernes et auberges, cherchant dans les moindres coin d'ombres des rues, derrière chaque arbre sans les trouver. Elle finit par se sentir essoufflée et dû s'appuyer contre un mur de pierre pour ne pas tomber en sentant des bouffées de chaleur et sa tête tourner.

Sa grossesse n'aidait en rien dans ses recherches, d'autant qu'elle n'en était pas au début et qu'à présent son ventre ne pouvait être caché. Voyager allait devenir difficile... Et tous ces cauchemars qu'elle faisait depuis qu'elle attendait cet enfant... Et où étaient-ils ? Où était-il lui ?

Elle leva ses yeux et s'aperçut que la pierre sur laquelle elle était appuyée n'était autre que celle des murs de l'église de la ville. Était-ce un signe ?

S'avançant lentement, une main sur son ventre, elle pénétra les lieux quelque peu impressionnée. Depuis son départ de Provence, elle ne savait où en était sa foi... La fraicheur des lieux lui permit de se ressaisir bien qu'elle ne vit pas le curé de Marseille agenouillé non loin. Elle resta immobile à l'entrée n'osant avancé ; ses yeux baissés comme une enfant ne sachant pas trop si elle allait se faire réprimander. Avait-elle le droit d'entrer dans un lieu saint avec un bâtard dans son ventre ?

Villon

Villon remercia le Père Lotx, salua Bryn et se dirigea enfin vers Pat et lui dit:

"Merci de m'avoir marrainé Pat," Il lui sourit et sortit de l'église Sainte Lucie.

Thrandhuil

Thrandhuil était bloqué à Sarlat. C'est tout naturellement qu'il vint à l'Eglise pour s'y reccueillir, et remercier le Très Haut de lui avoir laissé la Vie.
Malgré la douleur, il resta près de deux heures, agenouillé, à prier.
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Lotx

Au début Lotx avait trouvé charmant le petit bruit du fond des entrailles de Bryn. Il s'était dit que c'était marrant et qu'on aurait dit qu'elle allait dégobiller. Et puis, lorsqu'elle lui prouva que les apparences n'étaient pas toujours trompeuses en recouvrant sa magnifique et presque neuve robe de bure d'un mélange hétéroclite de liqueur et de glaviots (amis de la poésie, bonjour), la chose lui sembla, étrangement, bien moins charmante...
Repoussant l'âne d'un large mouvement de bras, le garçonnet remua alors faiblement les lèvres pour psalmodier quelques inaudibles paroles sensées "foudroyer sur place la personne fixée du regard". Malheureusement, ses notions en matière de démonisme et de sorcellerie ne devaient pas être assez développées, sans doute manquait-il de pratique... Qu'importe il en resterait aux méthodes traditionnelles.

Veuillez m'excusez un instant, j'dois aller prép... aheum... chercher l'eau bénite...

Joignant l'acte à la parole il disparut alors dans la sacristie en prenant grand soin de camoufler l'envie d'éviscérer qui l'étrennait. Isolé, il fit couler de l'eau d'un broc dans deux petits calices et ouvrit sa besace fourre-tout pour en sortir une poudre grisâtre qu'il déversa dans l'un des calices. C'était un mélange de diverses plantes de sa composition dont toutes avaient la particularité d'être agressives pour la peau et de provoquer irritations et démangeaisons.
C'est qu'en sus des arts du Mâlin, le garçonnet apprenait également les différentes manières d'utiliser les plantes toxiques à des fins malveillantes. Une sorte de lubie que de chercher un moyen de réduire quelques personnes de son entourage au silence sans qu'il en soit inquiété (nan vous n'aurez pas de noms!). En tout cas il allait pouvoir tester son dosage. Revenant dans la salle d'office, il versa le calice non souillé sur le crâne de Villon puis apposa ses mains.

J'vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Se tournant vers Bryn il lui versa alors la solution d'eau bénite -tiens au fait avait-il pensé à la bénir?- et de poudre urticante. Puis, plus qu'une apposition des mains c'est un véritable massage crânien qu'il lui offrit, c'est qu'il fallait le lui faire pénétrer le liquide!

J'vous baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Il se recula aussitôt pour se rincer abondamment les mains à l'alcool histoire de ne pas souffrir de son propre subterfuge et offrit alors un air ravi à l'assemblée.

Eh ben voilà, z'êtes baptisés!

[HRP: Désolé pour l'encart mais c'est pour dire que Lotx quitte Sarlat IG ce soir, au cas où vous vouliez réagir donc, dès demain vous parlerez à un mur...]
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Brygh_ailean

S'attendant à une vinasse de qualité moyenne, vu que d'habitude l'archimachin se réserve les meilleures cuvées, la grande fût néanmoins très éprouvée à la tentative de bioudage cul sec de bonne pratiquante qu'elle était, quand elle réalisa qu'il s'agissait de la mirabelle de la Sainte Boulasse :

keûûûh Rheûûûû bôôôrk

'tain, raide vraiment raide... la mirabelle de baptême.
Mais il n'en fallait pas moins à la mule dressée à réagir à n'importe quelle borborygme -- bucal ou intestinal dabeurre -- pour pousser le coude de sa maitresse pendant qu'elle perdait le reste de son larynx, pharinx, oesophage, totalement cramés par la mirabelle... Et ce qui devait arriver arriva car les voies du seigneur sont impénétrables mais souvent les règles de la physique très prévisibles...

Le reste du contenu de la chope alla directement jaillir sur la robe de bure de l'archimachin, que la mule, en bonne aristotélicienne qu'elle était aussi, alla lécher instamment.
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Lotx

Le jeune curé lança un regard un peu torve à Bryn. Tsss, la notion de hiérarchie en matière de religion se perdait ma bonne dame.

Ah nan, ah nan! J'suis archiprêtre diocésain moua d'abord 'fin techniquement parlant pas tellement pasque pas nommé et que ça existe pas m'enfin le titre en jette hein? Alors l'est normal que la mienne soit plus grosse que la vôtre d'abord! De choppe hein? Pour l'reste j'irais pas vérifier hein?

Dans un froncement de sourcils il récupéra le godet qu'il plongea dans le tonneau.

Voilà, maintonant vous buvez épicétou!

Et vous faites pas suer avait-il failli rajouter. Seulement, il savait que la précision ne changerait pas grand chose à la suite des évènements.
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Pattricia

Je ne me le fais pas dire deux fois, et file jusqu'au fut pour me servir
- Merci Padré, la déshydratation me guettait !

Je reviens sagement à ma place pour assister à la fin des baptêmes...
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Brygh_ailean

He ! Ca, c'était ma chope, bordel...
Ouais, bon quand il s'agissait de picoler, les trucmachinchosistes se trouvaient toujours en conflit de priorité. Ce qui prouvait qu'ils étaient de bon aristotéliciens en même temps, toujours à chercher à se rapprocher à la vitesse grand V du sacré.

Padre, j'en veux une plus grande qu'elle... Dabeurre, parce que techniquement, j'ai beaucoup plus de volume à baptiser...

On avait parler de profession de foie, nan, pas de bonne foi. Pas tout mélanger non plus hein ! Une chose à la fois.

Euh, sauf qu'elle vit qu'ils n'étaient pas tous seuls comme trois poiv... bons aristotéliciens habituels, mais que Villon était là aussi et que ptêt il n'avait pas connaissance des pratiques très particulières de certaines personnes.

Rosissant quelque peu :
Padré, mon godet, siouplé...
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Lotx

Tandis que le baptisé buvait sa choppe, faisant monter à Lotx une énorme envie d'hurler "il est des nôôôôôôôôôtreuh, y vas s'faire baptiser comme les z'auuuuuutreuh!", Patbis décida de faire réveiller en lui le trucmachinchosiste enfoui.

Ah ben nan. Un témoin pendant un baptême y sert à rien, juste y rogarde et y fait coucou à son filleul pendant l'sacrement. Nan, là où l'témoin sert c'est pour quand l'baptisé va devoir prouver à l'un d'ces clercs paperassiers qu'il a bien été baptisé! Étant donné qu'il aura pas d'certificat d'baptême vu qu'il est très probable qu'y payera pas l'évêque pour ça... aheum...

Levant l'index.

Néanmoins, ma charité trucmachinchosiste m'interdit de laisser une personne dans la soif et la sobriété, surtout dans la maison du Grand Machin... alors... ben... prendez une choppe et communiez avec nous!
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Villon

Villon prit la choppe que lui remit le Père Lotx et la bu.

Pattricia

Je grimace et me penche à nouveau vers la Grande pour lui murmurer
- Espèce de radine rancunière va ! Avoue tout de même que t'étais pas bien fine dans cette position ! Pis d'abord j'ai soif moi !

Lotx distribue les chopes aux baptisés et m'ignore complètement à croire que je suis là juste pour le décors...
- Heu... Padré... Pssssss !!! Je fais quoi moi ? Je bois pas ? Je parle pas ? Je fais rien ?
Puis plus bas
- Steu plait soit sympa, offre moi au moins à boireuuuu !

Regard implorant, papillonnement des cils, décolleté plongeant... Punaise si ça ça marche pas, là je vois pas...
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Lotx

Lotx soupira. Quand on était curé on en entendait souvent des déclarations de foi tartinesques, comme si le baptisé se sentait obligé de prouver quoi que ce soit. C'était totalement faux, évidemment, et fondamentalement, le gamin s'en fichait éperdument de la vérité de l'engagement de ses fidèles. La chose n'avait qu'un intérêt strictement dogmatique empêchant un péquin d'invalider ses sacrements à l'avenir. Un peu comme lorsqu'un procureur suit la procédure, c'est embêtant, inutile mais obligatoire.
S'il était, en revanche, un passage bien plus important, bien plus amusant et bien moins dogmatique, c'était en revanche celui qui allait suivre. Il se retourna alors et ouvrit son tonneau dans lequel il ponctionna deux choppes bien remplies. Il les tendit alors à ses baptisés.

A présent, buvez!
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Brygh_ailean

Et ben, si c'est comme ça t'auras pas de vin !!!

Ouais, sauf que c'est à ce moment là que la grande ayant donc relevé la tête, se rendit qu'elle ressemblait à une croix de St André redressé... donc à une croix de Cristo pour appeler les choses par leur nom... En version sans barbe, mais un houppelande et avec une bouteille de pif dans chaque main...

'tain !

Doucement elle redescend les bras et les referme vers l'avant, déposant délicatement chacune des deux bouteilles au pied de Lotx.
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Brygh_ailean

'tain, c'est fort... Enfin ce qu'il venait de dire le meige... 'fin, elle, elle savait pas ce que c'était un moteur, ça devait ressembler à un mouveur ou un truc comme ça. S'agenouillant devant Lotx afin qu'ils soient tous les deux de la même taille... et toc. Baissant la tête et ouvrant les bras.

Moi Brygh Ailéan, je crois au Très-Haut, notre Origine, notre Même et notre Autre, et je m'engage sans doute ni crainte à suivre l'Eglise Aristotélicienne pour me guider vers sa Lumière et son Verbe, bon à condition que ce soit pas trop lumineux non plus ni trop bruyant, hein parce que je supporte de plus en plus difficilement les excès.

Relevant juste le coin du museau vers Patoche.
C'était bien comme ça ?
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Pattricia

Villon avait commencé le premier et bon élève s'en était sorti parfaitement. Je lui souris, heureuse pour une fois, d'être aux côtés d'un jeune homme tout ce qu'il y a de bien élevé. C'était au tour de Bryn et je me tourne vers elle. Et là... j'assiste à du grand Bryn dans toute sa splendeur !

Je dois pas éclater de rire, je dois pas éclater de rire, je dois pas éclater de...

Lèvres serrées, concentrer sur ma méthode Coué, je respire très lentement pour garder le contrôle de moi-même, me penche vers Bryn et lui murmure...

- Tu a été parfaite ! Enfin... dans le genre théâtrale si tu vois ce que je veux dire... T'aurais eu la révélation que ça n'aurait pas été plus spectaculaire... Mais bon ma grande, c'est ton baptême, donc tu fais bien comme tu veux et puis... le ridicule ne tue pas...

J'avais soif ! Mais avec le padré qui avait les yeux vissés plus sur les futs que sur ses ouailles difficile de boire un gorgeon.
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Villon

Villon avança et récita sa déclaration de foi au Père Lotx:

"Je reconnais en Dieu le moteur du monde, pensé suprême et la cause finale du monde. Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu. Je jure de lui rester fidèle. J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salue de mon âme. Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de dieu."

Pattricia

Après m'être faufilée deux secondes le temps de faire la course en sac, je reviens échevelée, heureuse de constater que la mule est enfin rentrée et grimaçant en voyant sifflard...

Je laisse mes futurs filleuls faire leur acte de foi, heu... pardon... de foie et me demande juste si il serait correct de boire avant la fin des baptêmes...
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Lotx

Le jeune curé en avait vu des baptêmes bordéliques hein? Ça, c'était un fait que personne qui le connaissait un peu n'aurait su contester. Néanmoins, il fallait avouer que la chose atteignait ici des sommets éthérés... ou éthyliques comme le disaient les trucmachinchosistes.
Et c'est avec fort stupeur qu'il suivit l'entrée de l'âne et d'un messire qui portait un sac à farine à la main. Eh oui! Comment ne pas être étonné de voir un homme courir en sac avec un sac à farine alors que chacun savait qu'il fallait utiliser des sacs à grains, plus épais et donc requérant plus de force et d'adresse. Tsss, décidément, toutes les traditions se perdaient dans ce comté!
Sifflard était revenu aussi. Il se refagotait l'air visiblement contrarié de ne pas avoir pu finir les affaires en cours. Bah qu'importe, Lotx se tourna vers les futurs baptisés.

Bien. Mon fils, ma fille. Veuillez à présent vous avancer et me faire, sous l'regard du Grand Machin, votre déclaration de foie je vous prie!
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Villon

Villon se tourna vers Pat.

"Biensur Pat. Ca me ferais plaisir que tu me marraine."

Il se tourna ensuite vers le Pere Lotx.

"Mon Pere, pourrait t'on commencer le bapteme maintenant?"

Michel_de_cheynac

-Mais c'est pas vrai...c'est quoi cette mulasse au milieu qui vient de me faire tomber?
J'étais en tête de la course en sac et voila t'y pas que je me cogne dans c'te bête...
hééé...ata voir...c'est quoi qui y'a la dessus?du picrate!!!
Regardant autour de moi...
-vite avant que quelqu'un arrive....j'vais la cacher dans l'église...y'a jamais personne par la en ce moment...
et me voila me dépéchant de pousser c'te vieille carne,j'ouvre la grande porte,deux trois coups de pieds...
-mais tu vas avancer espèce de bourrique oui?
et la...ben en fait...y'a du monde dans c't'église...Je crois que j'ai l'air malin la...
rouge comme une pivoine,tirant poussant comme je peux une carne chargée de vin...
pi soudain...me revint a l'esprit un mariage récent...
-bon,d'accord...c'est pas un poney, padré,c'est une mule mais chargée...
heu...j'vous la confie un moment,je vais gagner ma course en sac pi je reviens pour vous aider a ouvrir les fûts d'accord?
Saluant vite fait le petit père et les personnes présentes-tiens bryn,alors heureuse?
,je n'attends pas de réponse et ressort en trombes...
reprenant mon sac,j'aperçois un...vieux en robe...oui...y'a pas d'autres mots...les quatre fers en l'air...
serait-il possible qu'il est rencontré lui aussi la mule...mais de l'autre côté?
Bon pas le temps de l'aider...pi...vu sa tronche...
hééé....mais j'le connais;c'est le vieux du padré...eclatant de rire,je remets mon sac et repart...

Lotx

Lotx resta immobile quelques instants, toisant les deux donzelles et finit par se retourner.

Ben euh... pour la mule y a pas d'souci hein, on va s'en occuper! Sifflaaaaaaard! Y a des coups d'bâton à mettre sur l'séant d'une mule pour la faire viendre!

Attendant que le clerc arrive, ce qui, le connaissant, ne tarderait gère, il se tourna alors vers Villon.

Mais rêvez pas hein? L'partage du pain et du vin ça veut dire que j'vous file le pain et que j'garde le vin pour moua!

Et puis vers Patbis.

Ah ben... euh... donc z'êtes la marraine alors? Ça vous gène de marrainer en même temps messire Villon tant que z'êtes là?
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Pattricia

Bon la mule c'était réglé, moi j'étais arrivée, Lotx m'avais repérée et Villon serait marrainé... Tout était sous contrôle, y'avait juste à suivre le fil et à tirer le fut quand les autres auraient le dos tourné.

- Mais avec plaisir Padré, si Villon est d'accord bien entendu...

Je tords le cou, essayant de voir où ce trouvait le Périgourdin le plus lubrique et mal fagoté que je connaisse, le sieur dict Sifflard... Bon il fait quoi le libidineux de service, il va la chercher la mule ou quoi ? Affichant mon sourire niaiseux donc je suis spécialiste, je guette en vain l'entrée triomphante du baudet bien achalandé...
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Villon

Villon sourit et dit:

"Ca me va, de plus c'est une femme de grand coeur. Elle as meme aporter une bouteille de vin."

Brygh_ailean

"Oh le bel innocent que voilà !" pensa silencieusement la grande. En effet, elle n'avait amené que deux bouteilles, ce qui est simplement ce que consomme le padre avant même de s'installer devant l'autel normalement. En fait, y'en avait d'autre sur la mule à la sortie de Ste Lucie, mais elle pensait avoir le temps... Vu qu'elle était là, juste pour dire bonjour au départ.

Mais Aristoste est réfractaire à la coloscopie, comme on dit... Alors, elle se retrouve marraine d'un fort agréable jeune homme certes...

Euh namé moi je veux bien padre, sauf que ma témoine, c'est Buzet... mais ça ne m'empêche pas d'être honorée d'être l'antimoine du meige, hein !

Regardant en arrière.

Sauf qu'on va pas avoir assez de vin de messe... Pis comme je marche pas trop bien faudrait que quelqu'un d'entre vous d'aller mettre quelques coups de bâton sur le cul de la mule, pour la faire rentrer hein ! C'est elle qui garde le reste du chargement...
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Pattricia

J'arrive en courant à l'église, le baptême va commencerPunaise de punaise c'est pas une vie hein !
Je rentre au moment où Lotz propose à une autre personne d'être le parrain de Bryn Bon on reste calme, il s'embrouille Choubinet, on dit rien pas grave et on vient à côté de la Grande...

- Bonjour tout le monde, je suis là on peut commencer !
Je m'installe et attends la suite.
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Villon

Villon lui dit:

"Non, mon Pere, je n'ai pas de temoin."

Lotx

Aïe, l'homme n'avait pas de témoin, voilà qui risquait de compliquer nettement l'affaire... Qu'importe, le jeune curé savait improviser, il offrit alors un grand sourire à Bryn.

Qu'importe, j'suis sûr que Bryn sera ravie d'être votre témoin et que vous-même serez ravi d'être son témoin en échange n'es-ce pas?

La méthode était peu conventionnelle mais qui le saurait?

Si ça vous va on peut commencer!
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Villon

Villon entra dans l'eglise pour son bapteme, la salle etait vide mais le Pere Lotx, avait deja tout preparer. Il avanca doucement vers Le Pere Lotx qu'il sallua avant de se mettre a genou devant lui.

Brygh_ailean

Cling, cling, toc, pfff. cling, cling, toc, pfff...

Ca c'est pas Money de Pink Floyd, hein ! C'est très exactement le bruit que peuvent faire concommitemment deux bouteilles qui s'entrechoquent, une canne sur le pavé graniteux d'un sol d'église et la chausse d'une candidate au baptême mais qui attend toujours une réponse épiscopale, tout en étant également une convalescente en passe de retrouver sa totale mobilité. Comment regrouper tous ces bruits en même temps ? Une seule réponse...
Choubi est arrivé... Sans s'presser Le petit Choubi, le grand padre
Avec sa bure et son beau poney.

Mon père, je vous ai amené du vin de messe... Attention, c'est comme le livre des vertus dans sa version intégrale hein ! Ca titre à 50 volumes... Baptisez pas n'importe qui avec, vous risqueriez de devoir donner les derniers sacrements en même temps...
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Lotx

C'est avec fort étonnement que Lotx regarda l'homme se prosterner devant lui. Euh... Notez bien que la sensation n'était pas désagréable hein? Non, il comprenait ce que Sifflard ressentait lorsque... mais là n'est pas le sujet, passons... Lui faisant signe de se relever, le jeune curé ajouta alors:

Bienviendue mon fils! Z'êtes messire Villon je suppose? Je suis le père Lotx enchanté! Vous avez des témoins qui doivent arriver? Si oui, pourrais-je connaître leurs noms s'il vous pl...

Il s'interrompit alors comme des cracs et des boums, suivi du hénissement de son poney, se faisaient entendre. Non, ce n'était point une version médiévale des Playboys de J. Dutronc (ben quoi, chacun ses références hein?) mais l'arrivée toute simple de...

Bryyyyyyyyyyn! Alors comme ça l'évêque t'as autorisationné alo... HAN! Du vin de meeeeeeeeeeeeeeeeeesse!

Juste dehors, dans la rue, une colonie de pigeons s'envola, effrayée par le hurlement qui avait traversé la moitié de la ville.
Lotx tâcha de reprendre consistance.

Aheum... enfin je veux dire... c'est gentil d'avoir pensé à mou...
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Vonafred

Le Baron, priait en silence en sa chère église de Sarlat.
En vint-il à s'assoupir ?
Toujours est-il que l'homme fit un songe terrifiant.

Etouffant à peine un cri, le Capitaine épouvanté par ses visions, eu toutes les peines du monde à se relever et tituba jusqu’a la porte du Saint édifice.
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Lotx

[Un peu plus tard mais pas trop quand même...]

La porte de l'église claqua, le curé entra. Bordel, cette église il la voyait plus souvent que la sienne, Sainte Boulasse, à Bergerac. Il fallait dire que les sarladais avaient une propension toute naturelle à leur demander des baptêmes au compte-goutte tandis que les bergeraquois avaient eux une propension toute naturelle... à ne rien en avoir à faire de se faire baptiser, oui, bon... N'empêche que c'était un diocèse vachement contrariant, si, si!
Faisant rouler un tonneau, Lotx s'avança jusqu'au lieu d'office. Le bâtiment était vide, parfaitement vide. Oh, il n'était pas si poussiéreux que la plupart des lieux de culte du comté, il semblait y avoir encore du passage... euh... les siens principalement en ce moment d'ailleurs.
Malgré tout, les encensoirs étaient éteints et les bénitiers s'étaient vidés de l'eau-de-vie bénite qu'il y avait mis la dernière fois. Et il convenait de tout préparer avant l'arrivée de son candidat au baptême...
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Pattricia

[Quelques jours plus tard...]

il était vivant ! Cette phrase se répétait sans discontinuer dans ma tête. Malgré d'autres soucis, j'étais heureuse, de plus en plus heureuse, et il était temps pour moi d'aller remercier qui de droit.

La place de l'église Sainte-Lucie était déserte à cette heure où tout le monde dinait, la traverser tranquillement sans être obligée d'engager la conversation toutes les deux minutes était un vrai bonheur. Le soleil se couchait et la façade resplendissait de couleurs irisées. Je grimpe le parvis d'un pas alerte et entre à l'intérieur. La pénombre me saisit et c'est naturellement que je me dirige vers les cierges pour les allumer.

Je m'installe près de mon pilier de prédilection et me recueille dans une prière faite de remerciements et de demande de protection pour ceux que j'aime. Tout était dit, tout était là et mon bonheur suffisait à m'éclairer...
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Virginia_

Très tard dans la nuit elle était enfin rentrée chez elle. Pouvait-elle encore dire "chez elle" ? Elle ne le savait pas, ne le savait plus. Elle avait parcouru le village, n'y reconnaissant plus grand chose. Le seul endroit qui n'avait pas changé fut l'Église Saint Lucie. Les lieux saints en général ne bougeaient pas et étaient synonymes de paix, de naissance ou de renaissance, la jeune femme aimait s'y retrouver.

D'un pas fatigué, elle y entra telle une ombre qu'elle était devenue et s'avança juste un peu, avant de se diriger vers un endroit isolé. Levant son regard azuré délavé vers le ciel, Vinou se mit à chuchoter.

Redonnes-moi l'envie de vivre
Le courage pour vaincre mes doutes et mes peurs
Celui d'enfin pouvoir à nouveau rire
Celui de réouvrir mon cœur

Donnes-moi la force d'oublier les souvenirs enfouis
Ceux qui sont au plus profond de moi
Remontres-moi Ta Lumière pour fuir l'oubli
Pour me permettre de croire à nouveau en Toi.
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Ervigius

Rogan fier d'être baptisé après de long mois d'attente. Remercie le Père lotx.

Merci mon père d'avoir fait le déplacement à Sarlat pour nous baptisé

Cyrus_sinclar

Cyrus, en revenant de l'octroi passe devant cette Eglise inconnu pour lui. Il la dépasse, marque un temps d'arret puis revient sur ses pas. Retirant son casque et le portant sous le bras gauche, il pousse la petite porte.

L'endroit est calme et le soleil y penetre par les jolis vitraux, représantant la vie des divers Saints,. il reconnait Aristote, Sainte Boulasse, Sainte Lucie, le GrandmachinChose etc....
Aprés avoir trempé le bout de ses doigt de sa main droite dans le Bénitier, un petit sourire aux lévres, car l'odeur de l'eau bénite lui chatouille les narines, il pense que son Parain a du officier une quelconque cérémonie,vu l'odeur, et fait son signe de croix.

Posant son casque sur un banc, il met un genoux à terre, faisant glisser son épée, derriere lui pour ne pas etre gené. Il sait qu'en principe ici dans le Royaume de France, on ne rentre pas dans une église armé, mais chez lui, dans son pays d'origine, possédant quatre quartiers de noblesse, on y rentre avec ses armes et ses ancetres même avant de se convertir y pénétraient à cheval, pour les piller. Donc, il progresse comparé à eux.

Il se met donc à prier silencieusement.

Aristote, intervenez auprés du GrandMachinChose, qu'il protége ceux que j'aime, l'Amée du PA, et surtout son chef, qui en a besoin en ce moment.

Cyrus reste là un long moment, immobile a regardé l'autel et à prier en silence.

il se leve, et un signe de croix et ressort, sans se retourner et faire attention si quelqu'un avait pu le voir.

Mattdu69

Il prit la chope et la but

Ervigius

Rogan pris la chope, leva le verre et dit.

A la santé de la Sainte Boulasse

Il bu à la chope une gorger avant de s' étouffé.

Lotx

Après avoir fait mine de ne pas voir Rogan s'étouffer, Lotx plongea à nouveau derrière son pupitre où il trempa ses mains dans le tonneau contenant la liqueur. Il les sortit alors, suintantes d'alcool, et les posa sur la tête de Rogan.

Mon fils, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

De l'index il lui traça alors un signe de choppe sur le front.

Que Sainte Boulasse te guide!

Il recommença alors avec son voisin.

Mon fils, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Ainsi que le fameux signe trucmachinchosiste accompagné d'un:

Que ton foie t'accompagne et que tu accompagnes ton foie!

Cela fait, il constata avec contentement les cheveux poisseux et collants d'alcool de ses baptisés, se lécha les doigts et ajouta:

Vala, z'êtes baptisés mes fils!
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Mattdu69

Mon père, vous rester pour le baptême et le mariage ?

Mattdu69

Je jure de respecter la Ste-Eglise Aristotélicienne, de ne j'amais lui faire offense, de toujours adhorer le Très-Haut, de la défendre et de la servire à j'amais.

Ervigius

Rogan rougi de son erreur. Après un moment de réflexion il prononça

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, pensé suprème et la cause finale du monde.
Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu.
Je jure de lui rester fidèle.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salue de mon âme.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de dieu.

Lotx

Lotx acquiesça distraitement. Fondamentalement, il s'en moquait de la déclaration de foi mais aussi peu aristotéliciens qu'étaient ses baptêmes il mettait un point d'honneur à ce qu'ils soient conformes et valides du pont de vue du dogme.
Il se pencha alors derrière son pupitre pour remonter deux choppes bien remplies de liqueur -de la vraie liqueur de gland de Bergerac!- dont les effluves alcoolisées rendaient ivre rien qu'à l'odeur. Tout sourire, le curé tendit alors les boissons vers les presque-baptisés.

A présent, telle Sainte Boulasse dans l'texte que z'avez étudié, prouvez-moua votre foi en éprouvant votre foie!

C'était la dernière épreuve mais incontestablement la plus intéressante pour le trucmachinchosiste qui ne baptisait jamais personne sobre.
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Mattdu69

a c'est ça qui faut dire ?

Je crois en Dieu, le très-haut tout puissant.
Créateur de ciel et de la terre.
Des enfer et du paradis.
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.
Et en Aristote, son prophète.
Le fils d Nicomaque et de Phaetis.
Envoyé pour enseigner la sagesse.
Et les lois divines de l'Univers aux homme égarés.
Je crois aussi en Christos.
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce.
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-haut.
Je crois en l'action divine.
En la sainte Église aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible.
En la communion des Saints.
En la rémission des péchés.
Et en la vie éternelle.
Amen

Lotx

Lotx eut l'envie irrépressible de se frotter les globes oculaires en entendant réciter le crédo comme s'il s'agissait de la réponse universelle à toute question. D'ailleurs le jeune curé ne le connaissait même pas lui-même le crédo!

Nan, nan, nan! Pas l'crédo! La déclaration de foi! Faut que vous me disiez que z'appartiendez à l'aristobidul... télicisme, que z'êtes mués par l'amour du Très Haut... 'fin j'sais pas moua, brodez mais me récitationnez pas un truc appris par cœur nanmého!
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Mattdu69

OK, je lui enverrai un pigeon à monseigneur Odoacre...

Entendit Lotx dire "faites votre déclaration de foi", il s'exécuta

Je jure de respecter le Très-Haut et la Saint-Eglise Aristotélicienne...

Ervigius

Rogan écouta attentivement Lotx, attendis que Mattdu69 termine et commença.

Je crois en Dieu, le très-haut tout puissant.
Créateur de ciel et de la terre.
Des enfer et du paradis.
Juge de notre âme à l'heure de notre mort.
Et en Aristote, son prophète.
Le fils d Nicomaque et de Phaetis.
Envoyé pour enseigner la sagesse.
Et les lois divines de l'Univers aux homme égarés.
Je crois aussi en Christos.
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce.
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-haut.
Je crois en l'action divine.
En la sainte Église aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible.
En la communion des Saints.
En la rémission des péchés.
Et en la vie éternelle.
Amen

Lotx

Il n'allait pas le cacher, Lotx était un peu désappointé de voir ses baptisés seuls. Et le spectacle alors hein? Et la curiosité? Et le fait de faire semblant de s'y intéresser pour être dans les petits carnets du clergé? Tsss, tout se perdait de nos jours, j'vous jure!
Le jeune curé soupira.

Bon... bah on va pas faire dans l'original alors hein? Donc j'vais vous baptiser par contre si vous avez bosoin d'un certificat d'baptême j'ai pas l'droit d'vous en fournir, faudra voir 'vec monseigneur Odoacre qu'est l'seul a pouvoir s'en occuper dans s'diocèse d'accord?

Considérant que de toute manière ce qu'il venait d'énoncer était un fait et qu'on n'avait pas à être d'accord ou pas il continua.

Bien, bien, bien. A présent c'est l'moment de faire vos déclarations de foi. Donc ben j'vous écoute.
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Mattdu69

Seul père....

Ervigius

seul en effet, on ne peux pas dire que l'église est beaucoup servi ces temps si, étant donné que nous n'avons pas de curé.je suis mémé certain que peu de personne ce souvienne des mess jadis
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Ervigius

Rogan arriva dans l'édifice ou le père Lotx ce trouvais déjà. Il ce dirigea vers celui ci pour le saluer.

Bonsoir mon père, comme vous pouvez le voir je me suis mis en route lors que j'ai reçu votre missive.
je voie que la seconde personne , n'est pas encore arriver.
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Mattdu69

Arriva dans l'église

Si me voici, bonjour, je m'appelle Matthieu.

Lotx

Ses futurs baptisés étaient arrivés et... et c'était tout... Point de parrains, point de cohorte de visiteurs accompagnée de ses sempiternelles félicitations, point de jouvencelle suivant le baptême de son amant les yeux larmoyants et teintés d'un bleu azur profond. Rien. Point de chorale ou de "Gégène et son orchestre" pour animer la sacrement d'un "De Nantes à Montaigu" ou d'un chant avertissant le badaud du danger des poux de culotte. Rien vous dis-je. Le calme. Le néant. Le vide sidéral. Le... enfin bref...
Et pour le jeune curé, habitué au désordre et au bruit, un tel ordre et un tel calme en étaient profondément angoissant. C'était officiel, il n'aimait pas cette église!

Bonjoureuh messires et donc... euh... bienviendue hein?

Ces mots sonnaient bizarrement. Après tout, c'était Lotx l'étranger en cette ville.

Euh... Z'êtes seuls ou des parrains ou amis doivent arriver?
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Lotx

Cela faisait un sacré temps que l'église Sainte Lucie -tiens, il existait une sainte Lucie dans le dogme?- ne semblait plus avoir accueillie de clerc. Le lieu d'office était poussiéreux, le confessionnal jonché de toiles d'araignées et les bénitiers à peine remplis avec...

De l'eau!

Le jeune curé frissonna. Il comprenait pourquoi la foi s'effritait aussi vite dans ce diocèse. De l'eau dans les bénitiers, tsss! Et pourquoi pas de la tisane tant qu'on y est!

Sifflard! Vas-voir à la cave et remplis-moi les bénitiers d'la meilleure eau-de-vie steuplé, faut pas qu'une des rares apparitions d'un clerc dans ste paroisse fasse mauvaise impression hein? De l'eau dans les bénitiers... nanmé j'vous jure...

Et, tandis que l'un s'éclipsa dans un "oui soubinet", l'autre se posta derrière le lieu d'office, regrettant un peu l'atmosphère éthérée -et éthylique aussi- de sa propre église.
Il était un peu en avance mais les futurs baptisés devraient bientôt arriver...
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Kalhan_

Kalhan était de retour dans l'église de Sarlat..... Depuis trois jours elle dormait chez les religieuses. Ehh! Oui la vie est parfois étrange..alors qu'elle pensait avoir tout perdu..le massacre de son clan viking....son père..le village brûler par les brigands...sa fuite. Elle croyait bien que tout était fini pour elle. Qu'elle était devenue seule au monde désormais.

Odins leur dieu avait semble t-il d'autres projets pour elle. Elle découvrir comme par hasard qu'un dénommé Messire du Nom de Matt était son demi-frère. Ils avaient la même mère et la même tâche de naissance ..un trêfle à quatres feuille sur leurs mains respectives. Ayant eu la joie de cette découverte. Et voyant qu'elle était seule sans toit. Matt lui proposait de l'héberger chez lui et sa femme. Il lui avait dit qu'elle rencontrerait ses neveux.. Voilà qui était de bonne augure!!.

Vraiment la vie commença à lui sourire! Et de là Kalhan reprenait un peu d'espoir.

Elle y rencontra en taverne un ami que Matt lui présenta du nom de Gluth. Il paraissait gentil quoi que un peu charmeur et volage mais elle apprécia bien sa compagnie. Il lui avait offert tout de suite de voyager avec lui mais hélas..le connaisant peu et avec ce qu'elle avait vécu. Kalhan préféra lui dire qu'elle voulait apprendre à mieux le connaître avant.

Il partis dés lors le soir pour son voyage et accompagné de Dame Luz qui voyageait avec lui, elle leurs souhaita un beau voyage.

Et c'est tout en pensant à ces évènements que Kalhan terminant son baluchon, remercia les réligieuses qui avaient été si bonnes avec elle puis quitta l'église en souriant....

Pattricia

Mes pas me dirigèrent naturellement vers Sainte-Lucie, comment pourrait-il en être autrement. Franck n'était pas là et j'avais été absente, il me fallait donc remplir mes offices habituels, aérer, encenser et allumer les cierges qui étaient souvent laissés à l'abandon...

Je grimpe les marches du parvis et pousse la lourde porte afin de me faufiler et je souris en voyant que je ne suis pas seule à avoir besoin de prier. Ne désirant en aucun cas déranger le paroissien qui se recueille, je me dirige vers la sacristie pour récupérer les cierges et l'encens.

Discrète comme une petite souris, néanmoins nostalgique qu'il ne soit pas là pour partager ce moment, j'entreprends de rendre à cette église dont nous partageons l'amour sa gaité et son parfum... Après m'être affairée pour redonner sa splendeur à ce lieu béni, je me glisse derrière mon pilier et m'assieds pour prier...
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Mattdu69

Arriva dans l'église, fit le signe de croix, et essaya d'apercevoir quelqu'un mait vit personne

Es-ce qu'il y a quelqu'un ?

Il fit ensuite un petit tour de l'église et s'imagina la scène de son mariage

Falathar

Sortant de taverne de bon matin, quelque peu éméché il faut l'avouer mais pas autant qu'on ne voudrait bien le penser, Ryan se retrouvait avec une clé en main, une bouteille de calva dans l'autre. La clé du moulin de son amie Tio qu'elle lui avait confié pour avoir un toit ou dodoter, la bouteille provenant d'une voyageuse normande à qui il lui avait soutiré le breuvage.

Toujours est il que quand Tio lui avait remis la clé, il avait omis de lui demander ou qu'il était son fichu moulin et c'est donc accompagné de sa fièle amie la picole qu'il rejoignit le même lieu qui l'avait accueilli la veille, l'église...et plus particulièrement son clocher où il avait passé la matinée précédente.

Pas facile de dormir près des cloches, surtout quand elles vous réveillent toutes les heures mais bon, le reste du temps c'était un endroit des plus calmes, et puis après tout on a droit de dormir ou l'on veut tant qu'on fait pas de mal.

Arrivant avec beaucoup de mal mais en parfait état physique, le héros marmandais s'écroula sur son derrière et se posa contre le mur en parlant tout seul, buvant gorgée par gorgée à la bouteille.

Bon z'alors! ... D'main travail à la laisse *hipse* euuhh ...faut que jlui d'man *hips* 'mande ou qu'sait l'moulin *hips* et pis aussi 'sayer *hips* d'savoir pour ...

Pas le temps pour la pauvre bête de finir son programme qu'il termina sa chute en heurtant le sol avec sa tête. L'heure du sommeil était plus précoce qu'il n'aurait voulu le faire croire finalement.
La bouteille de calva finit de se vider à même le sol dans une légère trainée alors que Ryan débutait sa matinée de sommeil...vu son état, pas sur qu'il entendrait les cloches claquées, même si elles n'étaient qu'à quelques mètres de lui.

Gluth_vongluth

Cela faisait une éternité que ce n'était pas arriver : Gluth entra dans une église.
Le cœur battant, la tête ému par la splendeur du lieu, il marcha d'un pas hésitant vers l'autel. Toutes ces statues, bien que magnifiques, ne lui inspiré pas trop confiance, et pour lui, l'air des églises avaient quelques de pesantes, mais ce qui ne lui fit pas faire demi-tour, ce fut cette absence... ce silence... il n'y avait personne.
après avoir passer les bancs, il se trouva enfin devant l'estrade, devant l'autel.
il fit le signe de croix... bien qu'il ne savait pas trop si c'était ainsi qu'on le faisait, et mis un genoux à terre, fixant une statue représentant Sainte Lucie. Il sourit, pensant à ce qu'il se serait passer sil l'aurait rencontré à une époque.
Il la fixa et pria.

- Je ne pense pas qu'on se connait toi et moi, mais me voilà là, devant toi, j'implore ton aide. Je sait qu'après tous ce que j'ai fait je vait surement finir sous terre avec l'autre gar à cornes, mais je te tente tout de même ma chance, je te laisse le choix.

Je n'ait pas était simpa au point de vu de toi, aussi ceux avec leurs culte du trucmachinchose et le bikini de la boulasse... et j'en suis fort désoler. On me parle de pêcher, de confession, de pardon, d'aide etc... et moi je repond : "Je ne suis pas là, verra plus tard!".
Pourtant j'ai bien voulu venir ici plusieurs fois, mais je n'ait pas réussi, je n'en trouvait pas le courage, j'avais trop honte.

Je ne suis pas ici pour me confesser, je ne sait même pas si tu auras envi de m'écouté de toute façon. Alors je te demande de faire quelque-chose, non pas pour moi, mais pour les personnes que j'aime.

Il joigna ses mains et respira un bon coup avant de reprendre :

-Prend soin d'Estrellla et de son fils Rider, je m'excuse d'être loin d'eux. je tien vraiment à eux et je ne voudrait pas qu'il leurs arrive du mal en chemin.

Prend aussi soin des Sarladais et des Sarladaise. J'aime énormément cette ville mais je ne pense pas pouvoir dire au revoir à tous le monde ici. Je sait que s'il m'arrive quelque chose je peut compté sur beaucoup d'amis d'ici.

Je voulait te dire merci, merci pour cette Ange que tu m'a envoyé hier. Je sait bien que tu essai de me mettre à l'épreuve... d'ailleurs je crois bien que je vait avoir du mal à résisté... mais je trouve ça vraiment merveilleux, merci beaucoup. Je tacherait de faire attention à elle.

Et surtout... prend bien soin de Mari.

Il réfléchi deux secondes et se tourna vers une statue d'une femme portant un nouveau née. Il la pointa du doigt et tourna sa tête vers la représentation de Sainte Lucie.

-Quand je dit Mari je ne parle pas d'elle hein... je veu parler de Mariceleste. je sait qu'en se moment elle essai... elle fait tout pour être heureuse. Je sait aussi que je ne suis pas pour elle, bien que je ne demande qu'a lui plaire plus que tout au monde.

Il commença à versé quelques larmes.

-Je pense que nos routes à tous deux doivent s'arrêter là, alors je te le demande en t'implorant de tout mon cœur, prend soin d'elle.

Je sait que je t'en demande beaucoup, mais si tu ne veux pas le faire pour moi, fait le pour eux.

Il refis le signe de croix comme il put et pris la direction de la sortie, en tachant de faire attention à ce que personne ne le voie sortir de l'église... la réputation c'est important.
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Frah

Frah en avait besoin....elle entra dans l'église et se mis au fond ,comme a son habitude et se mis a prier ,comme pour elle même...
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*La confiance est une chose rare....*

Vonafred

Apres avoir remplis ses devoirs profanes, le Baron s'en vint prier en sa chère église...

-A toi mon cœur et ma raison…In memoriam Magdalena
A toi, mon Ef, mon poignant souvenir…à jamais.
A toi mon Frère, reviens moi père de ma conscience.
A toi mon Comté pour qui je donnerai ma vie.

Il se remémora une prière guerrière, héritage païen d'avant la conversion des Dubliths,le soldat chuchota, l'œil brillant
-Voyez ceux-là, je vois mon père, voyez ceux-là, je vois ma mère, mes frères et mes sœurs, voyez ceux-là, je vois tous mes ancêtres qui sont assis et me regardent, et voilà, voilà qu'ils m'appellent et me demandent de prendre place à leurs côtés dans le palais de Walhalla, là où les braves vivent à jamais.

Puis avec ferveur et détermination, les deux mains étreignant désespérément une croix Teutonique.

-Rendons grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accordes-nous la victoire!

Déploies Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du sans nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice acceptes-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.
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Gypsie

C'est dimanche, pourtant la mélodie des bronze ne se fait pas entendre.
Personne sur le parvis de l'église, juste quelque mendiant à qui Gypsie lance piécette avant d'entrer dans le batiment religieux.
Là, un signe de croix, et elle remonte la nef, admire les vitraux, et s'incline devant l'autel.

Quelques pas en arrière et elle s'assied sur un banc, prend position de prière, joint les mains et regarde la statue derrière l'autel. Comme dans toutes les églises, elle ressent la même chose, c'est un instant de paix et de sérénité. Quand les pensées s'en vont, s'envolent partout, vers le Ba, les amis là bas, et surtout vers ce lointain monastère où séjourne son fils adoré Gandelin, depuis bien des mois déjà.
Son dernier fils, celui qu'on dit gâté, enfant chéri, car le dernier en vie. Les deux premiers sont morts, Gandelin est le seul héritier. Gypsie pense à tout cela, elle n'est plus triste. Elle les reverra là haut ses fils, et tout ceux qu'elle a aimé.

Doucement, elle récite le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie Eternelle.

Amen.

Elle reste là encore quelques instants, pense à ce voyage, merveilleux depuis le premier jour, et qui ne fait que commencer. Elle pense à ces destinations, là où Jazon veut l'emmener. Qu'importe où, elle le suivra, même jusqu'au bout du monde, l'essentiel est simplement d'être près de lui.

Une pensée vers le Ba encore, vers la cathédrale de Clermont aux pierres noires, Gypsie se demande qui fait l'office aujourd'hui. Ivrel, Rick, Agna, ils étaient plusieurs et chaque dimanche les nombreux fidèles les rejoignaient dans la prière.

Un dernier coup d'oeil circulaire, et Gypsie se lève, se signe et sort de l'église.

Franckshinatra

Ce n'était pas un corbeau qui frappait son crane, mais plus une porte qui claquait ! Oui... c'était ça.. Un des lourds vantaux de cette église venait de se refermer, tirant le diacre vaporeux - et cette fois, sans jeu de mots ! - hors d'un songe dont il se serait bien passé. La tête endolorie, il s'adossa contre l'autel. Mais comment avoir pu être aussi idiot ? Les peaux du lait étaient aussi délicieuses que glissantes ! et voilà le résultat : un pauvre blond, aux sandales couvertes de beurre, et avec une belle bosse sur le front !

Aiiiie... C'est quoi, ça ?

Hugues_de_blandin

Hugues se présnenta à l'église ou plusieurs personnes priaient.

Il reconnu le Frère qui allumait quelques cierges. Hugues s'avança et se présenta.

Bonjour mon frère,

Je me nomme Hugues de Blandin, le temps est venu de me faire baptiser. Pouvez-vous me donner la marche à suivre ?

Aida le frère a allumer les cierges.

Vonafred

Un discret sourire illumina la face du Baron.
-Mon frère...Je suis sincerement heureux de vous revoir.
Vous m'avez manqué...Je...
Une jeune femme qu'il ne connaissait pas entra...Suivie dun Ambassadeur prometteur que le vice-Chancelier salua discretement.
-Mais je vais vous laisser à vos fidèles,je rèste par là quelques temps...
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Franckshinatra

le blond diacre avait cru entendre des voix plus féminines.. Un énorme problème personnel, sans doute ! IL était néanmoins ravi de voir son chevalier présent, et d'autres fidèles empressés à la reconnaissance divine ! Mais il allait prendre le temps, cette fois, histoire de montrer que l'Église d'Aristote n'était pas de celles qui ouvraient ses portes sans réflexion, simplement par envie de faire le poids !

Franckshinatra

Chacun eut droit à un regard chaleureux. Toute cette affluence d'une traite redonnait au maigre religieux son entrain ordinaire. Il hocha la tête d'une manière convenue pour remercier le beau teuton, espérant qu'ils auraient une occasion d'échanger des vues. Puis se tournant vers la jeune femme, il joint les mains, donnant à ses doigts blancs et fins un peu plus de présence.

Chère fille, soyez bienvenue dans la maison du Très Haut. Je suis ravi de vous voir comme nous l'avions envisagé. Mais si vous voulez bien vous rendre dans la petite sacristie, là bas... Facile à trouver malgré sa taille indigne d'un évêque : elle est vouée à Sainte Sophie !

Un doigt gracile se tendit vers le fond de l'Église, montrant que les pastorales ne se tiendraient que dans la petite absidiole convertie en bureau.

J'arrive... Mon fils, à vous !

Le diacre vaporeux adressa un sourire sincère à l'homme qui souhaitait ? le Baptême ? En eut-il le courage, Franck se serait frotté les mains ! Deux catéchumènes en à peine une matinée ! Les affaires étaient bien parties ! Et en plus, l'homme se chargeait de la Lumière... Il attendit que le Très Haut scintille dans toute sa Majesté et il poursuivit.

Le temps est venu pour nombre d'entre nous, voyez vous... Alors comme pour notre fille Emi, je vous engage à vous diriger vers la sacristie. Et si vous ne redoutez pas une pastorale commune - j'adore la communion ! - nous entreprendrons ce voyage de concert.

Franckshinatra

Ses mots, tendus vers le soleil, devaient monter ! Il le fallait ! Sinon, comment faire que l'astre lunaire ne prenne pas l'avantage sur son vis-à-vis ? Les jointures de ses mains, d'ordinaire si blanches, étaient rougies par la ferveur de sa prière silencieuse.
Quand il se releva enfin, le frêle diacre aperçut le beau chevalier, tout en prière lui aussi. IL resta là à l'observer : la ferveur de cet homme était l'assurance pour Franck que le Foy était toujours la pierre d'angle de nombreuses personnes. Il en avait à revendre, et pourtant n'en faisait pas déballage outrancier, comme ceux qui se drapaient dans des mots frisant l'irrespect tant ils étaient dénués de vérité. Il avait bien espéré, mais au fond de lui, il savait bien qui croire, et pouvait dire si une promesse était réelle.
Mais Pringonrieux avait toujours était clair dans sa Foy, et voilà qu'il arrivait à nouveau, à ce moment où les certitudes d'un blond sans consistance matérielle flanchaient un peu. Il s'avança enfin vers l'homme et posa une main sur son épaule.

Bonjour, mon fils. Le Très Haut saura reconnaitre les siens, aussi surement que moi je sais à qui sont les cœurs qui battent !

Emi

Emi trouva la porte de l'église ouverte et décida d'y entrer,tout en esperant y trouver le Frère Franckshinatra.

Elle le vit en train de prier, toussota pour montrer sa présence, et se présenta timidement.

Bonjour Frère, je suis Emi de Sarlat ,vous m'avez conviée à venir faire ma pastorale car je vous avais émis le voeu d'etre baptisée.
Me voilà donc, prete à recevoir la grace d'Aristote.

Attendit que celui ci lui réponde

Vonafred

Louis Vonafred de passage, se libéra quelques heures et se rendit en l'église de Sarlat...Il y avait bien longtemps...Trop longtemps.
Le Baron entra par une des portes latérales.Frère Franck était là, seul au milieu de l'église, visiblement l'édifice était désert...
Il s'approcha en silence, et prit place,sans perturber le Prélat tout à sa célébration solitaire.
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Franckshinatra

La nuit fut courte, tant les pensées avaient accaparées le maigre blond. être de retour pouvait signifier bien des choses, et il comptait sur son jugement pour faire les bons choix. Or, il en était un qui était incontournable : celui du rendez-vous dominical avec sa paroisse !

Il enfila l'aube offerte par la Mère abbesse et, d'une blancheur immaculée, tant dans l'habit que dans sa complexion, il s'avança pour faire sonner les cloches. Cette fois, il était officiellement en charge de Sarlat, en tout cas tant que ses ouailles auraient besoin de ses talents spirituels.

DONNNNG ! DOOONNNNGG ! DOOOOOOOOONNNNNG !!!

Franckshinatra

Pas de doute, ça commençait bien ! Ce n'était pas tant la déception de ne voir personne, mais surtout de voir les victuailles prévues pour la communion finale partir dans l'estomac d'une laie sans gratitude particulière et d'une brebis qui donnait au moins un peu de son lait...
Tout en lissant sa belle robe, il pensait déjà à la semaine qui s'annonçait et ces paroissiens "curieux", si prompt à hurler au loup, et si lent à venir caresser la chèvre !

Franckshinatra

Le soleil n'était pas levé, mais la vie piquait dans les membres du maigre blond. de retour chez lui ! Enfin ! Et avec la perspective de rendre de nombreux services religieux, ici. Aussi, laissant son amie les basses besognes, dont elle faisait le meilleur des cas, il s'approcha de la grande corde et leva les yeux.

La cloche était immobile... Mais elle ne le resterait pas longtemps. Il tira dessus un peu... Puis un peu plus... Et finit par être soulever au dessus du sol, les sandales peu à l'aise dans cette nouvelle configuration. Il regretta d'un coup la trompe de l'église de Périgueux. Mais au premier frisson de la masse de bronze, le diacre sentit son cœur exploser ! Il finit par faire sonner la grosse fille comme si c'était la Pâque !

BLOOONG DOOOONGG... DONG BLLLOOOONNNNGGG §§§§

Odoacre

Sans ralentir un seul instant

J'ai tout expliqué à votre fiancé ma fille, des urgences m'appellent hors du diocèse, le frère Franckshinatra s'occupera de votre instruction, écrivez-lui au plus vite afin de vous pouvoir rencontrer !

Une affaire rondement menée, un battant poussé avec force et promptement claqué. Le vieux Grec quittait Sarlat pour une durée indéterminée...

Pattricia

Se faufiler discrètement à la pointe du jour, laisser un peu la grande porte ouverte pour assainir l'air, disséminer les bâtons d'encens pour qu'il la retrouve comme dans ses souvenirs.

Donner un petit coup de nettoyage vite fait avant que les premiers dévots n'arrivent, allumer quelques cierges et en mettre des nouveaux. Faire disparaitre la cire fondue, passer le balai de tous côtés, frapper avec allégresses les coussins des privilégiés et du confessionnal et s'arrêter, les joues rouges, la chemise un peu de travers, les mèches rebelles. Frissonner soudain de ne plus bouger et filer à la sacristie pour se rincer le visage et les mains et se couvrir du reste de ses vêtements.

Revenir et constater les résultats du travail accompli, rougir d'un coup de ne pas s'être recueillie, hausser les épaules et sourire... Certitude d'être pardonnée... Refermer la porte et repartir comme si elle n'était jamais venue...
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Missouki

Missouki entra dans l'église. Il s'avança et trouva l'évêque Odoacre.

Évêque Odoacre je suis venu comme lui me l'avez demande pour que vous instruise des choses de la foi.

Vonafred

Le Monsignore planta là le jeune homme et sortit prèstement...
Le Sénéchal le salua en lui murmurant...
-Et Cum Spiritu Tuo vieux renard...Bonne route.
Une jeune femme était entrée, dicrète,le visage triste.
Il la regarda furtivement avant qu'elle ne disparaisse dans l'une des chapelles latérales.
Louis Vonafred se leva et s'approcha du jeune homme...
-Le Frère Franck est à Périgueux je crois...Vous devriez lui écrire Messire.
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Odoacre

Apercevant Vonafred se lever, le vieux Grec dit au jeune homme qui demandait le baptême.

Mon fils, en vérité je me rappelle que je vais devoir partir quelques temps hors du diocèse... aussi sera-t-il plus simple que vous receviez enseignement et baptême des mains du diacre de Sarlat, le frère Franck.

Désignant Vonafred

Voyez cet homme qui prie, c'est un chevalier teutonique, cela signifie qu'il sert dans un Ordre de chevalerie au service de l'Eglise, il pourra vous indiquer où trouver le frère Franck. Pax vobiscum !

Et sans plus attendre, Odoacre sortit de l'église sans se retrouver, faisant tout de même un bref hochement de tête en direction de Vonafred.

Aphykit

Arrivée depuis quelques jours à Sarlat et comme à l'accoutumée solitaire et délaissée par celui qu'elle aime, Aphykit erra longuement dans les rues de la cité. Le corps en quête de celui qu'elle aimait, l'âme résolue à ne plus espérer l'impossible... elle déambulait, la démarche fière et décidée. Cette errance la conduisit jusqu'à l'église et elle se décida à gravir à nouveau les marches menant au parvis.
Au fond de sa tête, elle voyait le Croisé, fier, glacial et distant, au fond de son âme, elle voyait cette douce quiétude qui l'avait habitée tantôt en l'église Notre Dame des Oliviers de Murat.

Elle poussa la lourde porte, et entra discrètement.

A l'intérieur des paroissiens étaient présent et semblaieent emplis de projets d'avenir ; cela la fit sourire. Elle aperçut aussi, le maître du lieu, il était imposant et de lui émanait une impression d'apaisement, de sérénité.

Elle se demandait si un jour elle parviendrait à envisager un avenir doux et serein. Finalement, telle n'était sans doute pas sa destinée, elle était bien trop meurtrie pour ça ou plus simplement trop fougueuse, trop impétueuse et en quête d'absolu.
Elle laissait son regard vagabonder sur les différents autels dédiés aux saints et saintes.

Elle vit celui dévolu à Marie-Madeleine et s'y rendit telle une ombre, rasant les murs, fuyant les autres.

Elle s'agenouilla en silence, posa sa tête sur ses bras et pria... Pour qui ? Pourquoi ?
Elle l'ignorait... peut-être pour lui, pour elle, pour qu'ils puissent devenir eux...

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Merci à JD Lou Audrea

Odoacre

Enfin revenu à Sarlat, le vieux Grec entra dans l'Eglise.

Décidé à allumer quelques cierges et à faire brûler de l'encens, l'édifice fut envahie par une atmosphère de sacralité...

Battant alors le fauteuil du curé pour en enlever la poussière, l'évêque s'installa confortablement et entreprit de piquer un petit roupillon.

Pguy

Pguy entra dans l'église. Il s'avança et trouva l'évêque Odoacre.

Bonjour Monseigneur, je suis Pguy. Je viens comme vous me l'avez demandé à propos du baptême.

Il sourit et attendit la réponse de l'évêque.

Odoacre

Se réveillant en sursaut

Aux aaaaarmes !!!

L'air interdit, il regarde l'homme... et réalise ce qu'il vient de hurler révélant quelque peu la nature martiale de son rêve... se renfrognant il répond d'un ton acerbe

Eh quoi, quel baptême ?

Pguy

Pguy sursauta quand l'évêque cria. Il se dit : Arf je l'ai réveillé.

Excusez moi Monseigneur, je ne voulais pas vous reveiller. Je n'avais pas vu que vous dormiez. Je viens à propos du baptême, je vous avais écris et vous m'aviez répondu de venir vous voir dans l'église. Je suis Pguy et je voudrais me faire baptiser. Je viens donc me renseigner sur les démarches à suivre.

Pguy attendit la réponse.

Odoacre

Le ton sec et sans appel

Je ne dormais pas. Je méditais.

Restant assis, il sembla se souvenir..

Ah oui effectivement... mmh.. êtes vous sûr de ne pas avoir été baptisé lorsque vous étiez bébé ? Et votre fiancée, se pourrait-il que ce soit également le cas ?

Pguy

Pguy tenta de se souvenir s'il avait été baptisé. Aucun souvenir. Et Miss ne lui avait également pas parlé de baptême durant son enfance.

Euh non, nous n'avons jamais été baptisés.

Odoacre

Jurant intérieurement... puis composant un visage avenant

Bien bien bien, alors je vous invite à faire venir votre fiancée que je vous instruise des choses de la foi, étape nécessaire avant le baptême.

Vonafred

le Sénéchal entra discrètement par une porte lattérale.
Sans bruit il se faufila dans l'une des travées et s'agenouilla.
Le Monsignore officiait,le murmure des discussions ne vint pas perturber sa prière.

Je rends grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accordes-nous la victoire!

Déploies Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du sans nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice acceptes-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.

Le Vice Chancelierajouta à voix basse...
-Deus Manum Ducit.
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Fostine

en ce dimanche pluvieux,fostine se endit a l'eglise,bien que sachant qu'il n'y aurai pas d'office,faute de curé

elle marcha d'un pas rapide ,gravit les quelques marches et ouvrit la grosse porte en chêne mouluré

l'endroit etait desert,fostine s'avança dans la nef centrale et alla s'assoir a gauche de l'autel

elle se recueillit quelques minutes,puis se signa et ressorti de l'eglise et se rendit directement a la mine

Odoacre

Avec un gros maillet, Odoacre alla clouer sur les portes de l'Eglise une annonce laconique

Citation:

Cher un curé pour Sarlat

Adressez vous à Odoacre, évêque de Périgueux

Toute personne désireuse de servir l'Eglise et de la faire vivre le peut, quelle que soit sa condition.

Maurice

Maurice , etait sur le depart ; d'ici deux ou trois jours il quitterait sarlat à jamais et il trouva que le moment etait bienvenue d'aller se reccueillir en l'eglise qu'il n'avait que trop peu frequenté... il poussa la lourde porte et se retrouva vite au millieu de ce grand edifice , sans aucun bruit , juste le vide qui faisait peser sur ses epaules un grand poid.

Arrivé au milieu de l'eglise , il se demandait ce qu'il faisait là; il faillit rebrousser chemin mais un je ne sais quoi l'en empecha...il s'avança donc jusqu'à l'autel.. s'assit sur la p'tite marche juste devant et se mit à parler avec Aristote ...

ben...j'avais rien d'particulier à vous dire... j'pars , voila tout!! j'suis bien triste mais j'pense que c'est juste passager... vous allez me redonner plein d'moments d'joie! j'le sais...

juste...

juste , pour l'moment , j'voulais vous r'mercier d'mavoir guidé jusque Sarlat... cette page de ma vie sera une page heureuse ...

Maurice , se releva le coeur un peu plus leger et , oubliant tout l'reste , ne pensa plus qu' à aller boire un verre en taverne...s'en retourna donc bien vite sans se retourner..

Isalineardais.

Avant laudes !
Elle s'était levée avant laudes pour être certaine car elle ne connaissait pas l'heure de la messe.
Elle était entrée dans l'église aux premières lueurs de l'aube, avait choisi une chaise proche de l'autel, y avait attendu patiemment le son des cloches appelant les fidèles à l’office.

Hélas, prime et tierce avaient passé sans que ne survint le moindre mouvement à l'intérieur de l'édifice.
Elle avait somnolé, dormi même, tassée sur son siège inconfortable.

Peu avant sixte, une vieille entra et s'affaira du côté des confessionnaux, allumant sans doute encore une chandelle à la Vierge.
Elle s'approcha d'isaline et lui dit sans se présenter :
-Si c'est pour la messe, inutile, Damoiselle. Il n'y a pas de curé à Sarlat.
A ces mots, isaline se mit debout et jura à haute voix.
-Crénom de crénom, … putentrailles …

Prise de colère elle se tourna vers l’effigie d’Aristote et hurla :
-Toujours la même chose, diable !!! … Devrais-je me saouler à nouveau pour avoir un peu de bonheur ?
Elle envoya à l’effigie ce geste que les hommes appellent « un bras d’honneur », s’excusa auprès de la vieille – « Pardon, Dame » - pivota sur ses talons et d’un pas précipité, au bord des larmes par dépit, se dirigea vers le fond de l’église.

Il est d'ailleurs appréciable que la lourdeur des ventaux de chêne empêche qu’on les claque comme un quelconque battant …

Odoacre

Puis, sans mettre les pieds dans l'église, il laissa une note sur la porte indiquant que les personnes désirant se faire baptiser devaient se rendre en place comtale périgourdine.

Pour rajouter quelque chose, il existe la touche " éditer". {CC}

Odoacre

Le lendemain, le vieux Grec rentra cette fois-ci dans l'église et entreprit de la nettoyer.

Certes il détestait les offices et les sacrements mais mine de rien, après tout ce temps passé à Rome, même s'il ne l'avouerait jamais, la simplicité de la mission pastorale lui manquait un peu.

Armé d'un palais - bâton avec une botte de brins de paille -, dégagea la poussière accumulée.

Il purifia l'air pur en enfumant les lieux de l'odeur âcre d'encens qu'il affectionnait temps...

Il testa enfin le son des cloches...

DONG DONG DONG.....

Satisfait, il poussa un tabouret contre l'autel et ouvrit un sac sur la surface du mobilier sacré.... vin, pain, paté, cornichons, poulet... le vieux Grec entreprit de casser la croûte bruyamment et assez salement sur ledit autel.... après tout il l'avait bien mérité !

Ephear

Ephear entendit sonner les cloches de l'Église Sainte Lucie.

Lui qui n'avait que très peu l'habitude de s'y rendre fut piqué d'une sorte de curiosité.
Il se dirigea vers l'Église, gravit les quelques marches qui le séparait de la grande porte puis ne sachant quoi faire en lieu Saint, il frappa simplement mais lourdement sur cette dernière.

C'est là que Ephear aperçut la petite note laissée sur la porte.

Oui c'est ce qu'il voulait, se faire baptiser...

Brygh_ailean

Qui a dit qu'à clocher, clocher et demi...
C'est pourtant bien le sentiment qu'elle avait ce matin en passant la porte de Ste Lucie. Elle était allée jusqu'à Bordeaux pour demander le baptême en l'absence prolongée du vieux bouc et le miracle avait eu lieu... Il était réapparu en Périgord... Pas le jour même non... Le lendemain... Selon un principe très royaumesque que tout le monde connaît... La MAJie ! A non ! Vous croyez, l'évêque en perdition retrouvé ne se produit pas dans un atelier en une journée... Vous avez raison : on en aurait des évêques et des curés, si ça fonctionnait comme ça... Et c'est pas le cas...

C'est donc ainsi que la grande revînt à Sarlat et passa la porte de Ste Lucie pour y déposer son parchemin noirci ! Et non raté...
Z'avaient décidé de la faire cavaler partout, les curés... Fallait retourner à Périgueux, qu'elle venait juste de quitter. Elle laissa quand même son mot au cas où.

Bryn a écrit:

Monsignore,
J'aimerais être initiée par vos soins au dogme aristotélien en vu d'être baptisée. Bon retour en Périgord.
Brunhilde

J'ai supprimé le post en doublon
{CC}
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Odoacre

Armé d'un lourd maillet, l'évêque tout juste revenu de Rome après son long procès devant l'Inquisition cloua trois parchemins sur les portes de l'église

Citation:

NOus, Odoacre de Corinthe, par la Grâce des Energies Célestes, évêque de Périgueux et moultes autres choses très sainctes,

Nommons l'érudit et théologien Constan Corteis Archidiacre du diocèse de Périgueux, avec pouvoirs de délivrer tous les sacrements presbytéraux inhérents à sa charge et lui adjoignons privilège d'établir de son scel des certificats authentiques pour attester desdits sacrements validés.

Fait à Rome le jeudi 10 décembre de l'an I du Cardinalat de SE Seriella.

Citation:

Nous, Odoacre de Corinthe, par la Grâce des Energies Célestes, évêque de Périgueux et moultes autres choses très sainctes,

Confirmons le Père Lotx dans son état de Curé de Bergerac auquel l'amène tout naturellement sa nature de prêtre.

Fait à Rome le jeudi 10 décembre de l'an I du Cardinalat de SE Seriella.

Citation:

Nous, Odoacre de Corinthe, par la Grâce des Energies Célestes, évêque de Périgueux et moultes autres choses très sainctes,

Destituons le Père Fraegor de toutes charges, offices et missions pastorale dans le diocèse de Périgueux qu'il aurait pu s'attribuer par la violence ou qu'un pair évêque lui aurait attribuée ou qu'un pair archevêque possédant uniquement une tutelle de contrôle aurait par la violence, sans droit et sans permission attribué, ou que moi même aurais attribué, ou que quiconque dans son droit aurait attribué,

Déclarons que s'il est désormais toujours prêtre, il ne peut plus délivrer aucun sacrement sur le territoire du diocèse de Périgueux,

Décrétons à lui même une interdiction de prêcher sur le territoire du diocèse de Périgueux jusqu'au jour où il nous aura prouvé par devant nous en notre palais son orthodoxie pleine et entière ainsi que sa compétence pastorale et liturgique et intellectuelle,

Enfin et ce jusqu'à sa renaissance en Dieu, guéri de ses maux et lavé de ses tares, flétrissons son nom et ses actes : que tout fidèle du diocèse de Périgueux ayant prétendument reçu un sacrement par la médiation du prêtre Fraegor devra en obtenir ratification spirituelle et épiscopale de notre sceau, et que si nous confirmerons les sacrements délivrés par le fait de sa rébellion pour des raisons de paix spirituelle, nous invalidons tout support matériel qui ferait office d'attestation ou de certificat et qui serait signé de sa main, ou qui le serait par un autre moi ou l'archidiacre Constant et qui ferait état de sacrements délivrés par le prêtre Fraegor durant le temps de la tutelle bordelaise,

Que cela soit proclamé et cloué avec de petits clous dorés qui seront achetés grâce au prix de la fonte des petits montants en or incrustés dans le fauteuil du presbytère de Castillon.

Fait à Rome le jeudi 10 décembre de l'an I du Cardinalat de SE Seriella.

Pattricia

Je partais en croisade, si l'on m'avait dit cela il y a six mois... J'allais au devant des ennuis, je ne savais pas vraiment si je voulais revenir d'ailleurs, les enfants... Oui... Mais ne seraient-ils pas mieux avec une nouvelle mère, plus gaie, plus heureuse, plus présente, plus...

Je grimpe les marches, pousse cette porte qui mène à celui que je vais aller défendre et pourtant j'ai le cœur lourd, le cerveau en ébullition, le moral au trente-sixième dessous... L'église est éclairée et l'encens laisse un parfum qui me restera et auquel je repenserai avec nostalgie...

Je caresse le siège à côté duquel il s'agenouille quand il vient prier et je me dirige vers le mien près des cierges... Je m'agenouille.

Seigneur,
Je pars me battre en ton nom et je le fais de bon cœur, mais je ne saurais te mentir, il est brisé ce cœur, fatigué... mort...
J'espère que tu ne m'en tiendras pas rigueur, je fais vraiment des efforts pour t'honorer, respecter ton enseignement, mais je ne suis que l'ombre de moi-même... rien qu'une ombre.
Protège mes enfants et si je ne devais pas revenir... donne leurs une mère digne de ce nom. Je n'ai pu leurs offrir ce qu'ils étaient en droit d'attendre de la vie et je m'en sens honteuse alors juste au cas où, fais qu'ils aient enfin leur dû, des parents, une enfance heureuse...

Seigneur, je ne demande rien pour moi, mais si tu peux le convaincre de rester de ce monde, même si il part, même si il aime ailleurs, mais garde le sur notre belle terre, je ne supporterait pas qu'il abandonne, je ne supporterai pas un monde sans lui... même si je ne devais plus le revoir... Ne le rappelle pas près de toi, laisse-le encore œuvrer...

Je resterai là jusqu'à mon départ, le cœur vide à jamais et le cerveau en bouilli... Juste un dernier baroude d'honneur et plus rien... Vivre sans lui ce n'était pas vivre de toute façon...
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Vonafred

A peine arrivé dans sa bonne ville de Sarlat, le Capitaine laissa ses soldats pour aller se recueillir dans sa chère église. Il n'y était pas revenu depuis des lustres...

Entrant par une porte latérale, il s'agenouilla au fond de la nef et à la manière Teutonique, déposa son épée et son heaume face à lui.
Les bras écartés, le visage serein il déclama d'une voix basse...

-"Seigneur Dieu de qui descend toute noblesse et toute chevalerie, apprenez-

nous à servir noblement.

Que notre fait ne soit point parade ni littérature, mais loyal ministère et sacrifice

coûteux.

Tenez nos âmes hautes, tout près de Vous, dans le dédain des marchandages,

des calculs et des dévouements à bon marché, car nous voulons gagner notre

paradis, non pas en commerçants, mais à la pointe de notre épée, laquelle se

termine en croix et ce n’est pas pour rien.

Nous avons fait de beaux rêves pour Votre amour. Dans l’obscurité des

journées banales, préparez-nous aux grandes choses par la fidélité aux petites,

et enseignez-nous que la plus fière épopée est de conquérir notre âme et de

devenir des saints. Nous n’avons pas visé moins haut Seigneur, et nous sommes

bien ambitieux, mais heureusement nous sommes faibles et cette grâce, nous

l’espérons de Votre miséricorde, nous conservera humbles.

Demandez-nous beaucoup, et aidez-nous à Vous donner davantage. Et puisque

nous sommes livrés à Vous ( au jour de notre adoubement ), ne Vous gênez pas

pour nous prendre au mot et pour nous sacrifier, nous Vous le demandons

malgré le tremblement de notre chair, car nous voulons n’avoir qu’une crainte,

celle de ne pas Vous aimer assez. Et quand au soir de notre dernière bataille,

Votre voix de chef sonnera le ralliement de Vos chevaliers, faites Seigneur, c’est

notre suprême prière, faites que notre mort serve à quelque chose et accordez-

nous la grâce de mourir debout".

Puis il chuchota...
-L'armée est rentrée saine et sauve pour cela je vous loue.
Faites Seigneur que toujours elle soit employée sur le chemin de la justice et de l'honneur du Périgord Angoumois.
Faites que jamais elle ne tombe entre de mauvaises mains.
Accordez-moi la grâce de votre pardon car j'ai péché.
Seigneur donnez moi de votre force car je faiblis.

Une larme perla quand il évoqua le souvenir de ses amis disparus à jamais
Otto Von Diesenach,Ewald d'Auestedt et son frère, pour toujours dans son cœur.

Il se releva, se couvrit la tête de nouveau et sortit en paix.
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Pattricia

Nous sommes encore entre chien et loup, j'arrive sur la place et grimpe les marches jusqu'au parvis. La grande porte me résiste un peu et s'ouvre en grinçant. Tout est bien sombre, plus un cierge ne brûle et cela sent l'humidité et la désertion...

Décidément cet évêque aura fait bien du mal, il est temps que tout reprenne sa place, la guerre est terminée !

J'entre plus avant prend un des cierges sur le présentoir de l'entrée et l'allume... Je me signe et file sur la droite, vers mon pilier, les cierges, l'encens...
Une fois un peu de lumière apportée, je cherche les torches et lanternes et les allume également. Un peu d'encens par ci et par là et notre merveilleuse Sainte-Lucie reprend vie...

Il est temps que chacun retrouve le chemin...

Je me dirige vers ma place de prédilection et m'agenouille...

Merci de nous les avoir ramenés
Merci de nous avoir protégés en leur absence
Veillez sur nos enfants
Veillez sur leurs parents...
Merci....

Rester là dans le calme et le silence, juste le crépitement de la cire qui brule, le léger parfum de l'encens qui se répand, juste être soi...
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Tamacha

Tamacha pousse la porte, entre dans l'église et se fige. Ses yeux balaient l'édifice, impressionnant. Elle cherche un bénitier, y plonge ses doigts et se signe. Elle se fige de nouveau et cherche une place. Une place qui pourrait devenir sienne, où elle aimerait à venir se recueillir. Où son amour viendrait la rejoindre les jours d'office, les jours de joie, les jours d'épreuves. Elle aperçoit à mi-chemin de l'entrée et de l'hôtel, non loin d'un pilier, une place qui lui conviendrait. Elle s'y installe, scrutant toujours l'édifice, s'imprégnant de l'odeur, de la fraicheur, du calme des lieux. Elle s'agenouille et joint ses mains devant ses lèvres.
Une longue prière s'ensuit, mêlée de larmes et de sourires, un recueillement à la mémoire de ses amis, de ses amours, de son passé. Un espoir infini l'envahit alors. Elle se redresse, jette un dernier coup d'oeil aux fresques, aux statues et se dirige vers la sortie.
Une dernière fois elle se signe, sourit et sort..

Poignedefer

Capo entre dans l'église se signe et va se mettre dans un coin pour prier

Aprés la prière il se lève allume un cierge et sort.
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Pattricia

Traversant la place, je grimpe les marches du parvis de Sainte-Lucie et accroche la copie d'un courrier adressé par Monseigneur Odoacre à la Permanence Comtale.

Citation:

Sire Comte, mon très cher fils,

Dames et Sire du Conseil, mes chères filles et mes chers fils,

Je ne doute pas un instant que toutes vos lettres de soutien ont dû s'égarer sur les routes terriblement dangereuses reliant Rome et le Périgord, ou qu'elles sont encore en route, aussi je vous envoie mes plus sincères et chaleureux remerciements.

J'en profite par ailleurs pour vous annoncer que mon procès a été clos, et qu'il ne reste plus qu'à attendre la Sentence, qui sera très probablement prononcée lors d'une cérémonie en la Basilique Saint Titus et accompagnée d'un sermon comme le veut la coutume.

Priant Dieu vous donner longue vie bonne santé,

Odoacre de Corinthe, évêque de Périgueux, représentant des évêques de France près l'Office romain du Grand Camérier et plus grand Théologien du monde connu.

Au moins les Sarladais comprendraient pourquoi plus personne ne leurs faisait la messe...
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Olric.de.peyrac

Olric rigola en apercevant le vieux qui se masturbait les méninges à Rome.
C'est vrai je suis sur son territoire, je n'y avais pas songé. Et bien je dédis cette prière à tout le diocèse. mumura t il

Odoacre

Le vieux Grec regarda la jeune femme partir en sanglotant et soupira pour montrer son agacement... pour lui, le sentimentalisme était sans doute la pire des choses, et il aimait à s'en moquer.... cependant, il ne dit rien de plus.

Ses deux autres élèvent proposèrent une explication...

Bon bon bon, vous saisi un message important : il faut faire le bien. Mais ça, j'imagine, pas besoin de faire de pastorale pour le savoir, quoique parfois... il faudra cependant toujours retenir une chose : faire le bien ne signifie pas forcément faire ce que l'on croit être bien, ce que nous dicte notre coeur. Ce qui doit venir du coeur, c'est la foi, la foi en le Divin, une confiance permanente, violente, aveugle.... mais la foi n'est rien sans la raison, et vous ne devez jamais faire l'économie de raisonner quand vous sentez un élan de votre coeur.... de même, la raison seule, n'est rien, et doit se nourrir de la foi.... et la raison, on la pratique à partir des écritures - le Livre des Vertus - en usant à son égard de l'outil logique. Pour ma part, je pense qu'il bel et bon que dévorer son prochain pour l'aider à progresser vers le chemin de Dieu.... cela choque le coeur, mais ma foi se nourrit de raison, et voici à quoi cette alliance a pu aboutir.... et c'est l'objet d'un autre traité.... cela a créé une polémique à Rome car tous les gens d'Eglise n'acceptent pas cela, mais c'est ne cours de règlement.

Bien, maintenant, je devrais vous dire que je vous ai mis en garde sur les dangers de mal faire le bien, mais vous n'avez pas saisi un aspect essentiel du texte, nous allons donc écouter Emi, qui aura peut être la réponse...

Voici ma fille un autre exemplaire, ce n'est pas grave si vous l'avez égaré

Exemplaire du Traité d'Odoacre

Emi

Emi entra timidement dans l'église, toute tremblante à l'idée de ce qu'elle devait annoncer à Odoacre, regarda à droite, à gauche, elle l 'aperçut enfin au fond du batiment, et s'en alla à sa rencontre.

Monseigneur,

j ai une faveur à vous demander, c'est au sujet du texte que vous m'avez donné à étudier, et bien je l'ai perdu!
Je vous en supplie, voudriez vous bien m'en donner un autre, c'est tellement important que j'aille jusqu'au bapteme!

Emi s'agenouilla devant Odoacre et attendit sa réponse...

Mimi.de.baneuil

Miquette entra dans l'église. Elle vit qu'il y avait de l'activité et decida de se mettre à l'écart.

Elle venait d'apprendre, par pigeon, qu'une personne chère à son coeur partait!!!
Encore.. Elle vint prier pour lui et espérait qu'il lui reviendrait sain et sauf.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés

Amen

Je vous en supplie Protégez le....et ramenez le moi...

Elle resta longtemps à prier

Killerintheblack

baisse la tete pour sa douce et se mord les levres lisant le parchemin et déclara qu il a fini de le lire

Killerintheblack

j ai comprit dans ce texte que plus on est croyant et fidèle au tout puissant plus il nous donnera sa clémence et sa bonté

Je vous ai déjà dit d' utiliser la touche " editer" quand vous aviez quelque chose à rajouter au dernier post !

C'est pourtant simple !
{CC}

Jyjy

ce permet de ce lever et d'attirer odoacre a l'écarts des autres:

mon père.....je me vois dans le regret de mettre un terme a ma pastorale....je dois me retirer en retraite pour des raisons personnelle.....je ne sais quand mon retour ce fera.....;dans 1 mois.....ou peut-être 10.....je ne puis affirmer tout cela.....

regardas Odoacre et baissas la tête et pris congé......en passant devant killer voulus lui dresser un sourire mais à la place ce sont des sanglots de larmes et partir avec pertes et fracas de l'église

Jyjy

Voyant son ange s'échauffer essais de le calmer et lui tend son parchemin......lui prend les mains et relis le texte......

Mon père......il y ai question de la fois que l'on a...ou que l'on a pas...au tout puissant......plus notre foi est pure.....douce et sans condition.....plus on peu espérer avoir notre place a ses côtés sur l'astre soleil......dans le cas contraire.....l'astre de la lune seras notre dernier voyage......

Killerintheblack

kp s énervant petit a petit voyant que sa n avançais pas du tout se leva et alla chuchoté a l évêque

Citation:

tout cela commence a m agacer je suis venu me faire baptisé pas perdre 1 mois donc s il vous plait pressé vous

vas se rassoir essayant de se calmer [/quote]

Killerintheblack

pensant : " si ils veulent des renseignement sur la religion ils vienne le dimanche mais pas maintenant !"

Pour rajouter quelquechose au dernier post , il existe la touche "editer".
{CrazyCow}

Odoacre

L'évêque bondit lorsque le jeune homme lui chuchota ce qu'il lui chuchota à l'oreille

Quel est ce comportement égoïste mon fils ! Apprenez à offrir et partager plutôt que de retenir ! Maintenant si vous êtes pressé, eh bien dépêchez vous de lire le traité que je vous ai donné et de poursuivre l'exercice !

Odoacre

Le vieil évêque hoche la tête...

Ah oui... Bès plutôt qu'Aphrodite... votre raisonnement est intéressant... comme simple vue de l'esprit.... à la vérité, la réponse était ni l'un ni l'autre... l'Eglise ne reconnait qu'un seul dieu... et c'est Dieu. Les autres sont des idoles païennes, de simples statues voilà... et que pensez-vous du traité ?

Pattricia

Entendant sa réponse plus que percutante, je souris, le pauvre...
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Tannerkid

Mummm, laissez moi fouillez ma mémoire pour me rappeler... Voilà, je me souviens, je vous avais répondu :

Tannerkid a écrit:

Eh bien, je pense qu'il vaut mieux prier le Dieu nain Bès pour faire engraisser sa vache, car comme le dit Aristote, il vaut mieux prier un seul Dieu tout puissant et omniscient comme l'est le Dieu nain Bès pour les égyptiens, plutôt que de rendre grâce à plusieurs dieux comme le sont les Dieux de l'Olympe dont faire partie Aphrodite. De plus Aphrodite étant la déesse de l'amour, je ne pense pas qu'elle puisse avoir beaucoup d'influence sur l'engraissement d'une vache. Mais bon, je dois avouer ne pas très bien connaitre le Dieu nain Bès, mais si l'on s'en tien au fait qu'il vaut mieux prier un Dieu Tout puissant et omniscient, alors il vaut mieux prier me Dieu nain Bès.

La question était : "vaut-il mieux prier Aphrodite ou le nain Bès pour engraisser sa vache ?"

Pattricia

Faisant volte face comme piquée au vif, je lance un regard d'excuse à Tanner pour cette nouvelle intervention, et rétorque faites donc Monseigneur, menez moi devant la Très Sainte Inquisition, je ne crois pas être celle qui a le plus à perdre dans l'histoire !

Je me tiens à votre disposition, et je gage que c'était ce que vous attendiez depuis longtemps, il y a juste une petite chose que vous n'avez pas saisi dirait-on malgré votre sainte fonction : "qui de droit reconnaîtra les siens" et il se peut que vous puissiez être surpris de son choix...

La menace, la terreur, c'est tout ce qui lui restait comme arme, qu'à cela ne tienne j'étais prête et ce, depuis bien plus longtemps qu'il ne pouvait l'imaginer...
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Odoacre

L'évêque de Périgueux caqueta un rire hideux...

Odoacre

L'évêque de Périgueux fit mine de cracher par terre devant les paroles de Patbis

Votre fonction je m'en contrefiche ma fille, vous êtes dans la maison de Dieu ici, pas dans un bordel, et les armes sont bannies de la maison de Dieu !

Le vieux Grec se fit alors renard

Ah vous êtes donc baptisée.... cela est parfait.... car si vous refusez de déposer les armes en entrant dans les lieux sacrés, je pourrai vous poursuivre devant la Très Sainte Inquisition comme me le permet de Droit Canon.... et croyez bien que je n'hésiterai pas à le faire...

Puis, lui tournant le dos, il répondit à Tannerkid...

Pardonnez moi mon fils.... toute cette agitation m'a fait perdre mon latin, que m'aviez-vous répondu ?

Tannerkid

Excusez moi, mais... serait-il possible de poursuivre la pastorale ?

Concernant le dernier texte, ma réponse n'a toujours pas été corrigé.

Pattricia

Je le regarde et éclate de rire.

J’adore vos tentatives d’intimidation et votre petit air pincé et sévère lorsque vous donnez des leçons… C’est tellement ridicule venant de vous que cela en devient distrayant…

Mon épée fait partie de ma fonction et je ne m’en sépare jamais ne vous en déplaise, d’autant plus que vous ne semblez pas vous rendre compte de ce qui se passe autour de vous, ou vous sentir concerné devrais-je dire… C’est vrai que vous et la sécurité…

Mais une petite minute ! Vous parlez de mon refus de faire ma pastorale avec vous ? Vous commencez à être sénile Monseigneur et je m’inquiète pour votre santé. Je n’ai jamais voulu une religion à la carte, mais le respect d’autrui et essentiel pour moi et vous ne le pratiquez en rien.

Comment accepter qu’un homme, précieusement chapeauté ou pas, qui par une sorcellerie dépassant l’entendement, lit dans les pensées de mon amie, se lève et la gifle en taverne et ce, devant plusieurs témoins, dont notre maire de l’époque Dame Virtuellevinou, puisse seulement me guider de la plus juste façon pour honorer Aristote et son église ?

Pour ce qui est de mon orgueil, je l’assume pleinement et ne l’utilise jamais contre mon prochain. Mais il n’est pas vrai de croire que je puisse avoir une haute opinion de moi-même, bien au contraire, mais voilà, je ne laisse tout simplement pas les nuisibles m’atteindre… J’ai eu cette faiblesse par le passé et cela ne se reproduira plus !

Mais autre chose m’interpelle, vous vous adressez à moi sans doute lorsque vous parlez de fille non baptisée ? Hmm alors désormais je suis convaincue de votre sénilité et j’en suis fort triste pour l’avenir de notre diocèse. Dois-je vous rappeler votre courrier me félicitant d’avoir réussi à faire ma pastorale et à être baptisée sans que vous ayez eu le temps de l’empêcher ? Dois-je vous rappeler ma réponse vous informant que je considérais votre missive comme un compliment que vous m’adressiez ? Mais je ne doute pas, que dans votre grand machiavélisme, vous soyez tout à fait capable d’essayer d’effacer toute trace de ce baptême… Néanmoins, il y avait un nombre considérable de témoin ce jour là et un diacre dûment ordonné par vos soins comme exécutant… Je souris à ce merveilleux souvenir, à cet instant si précieux en mon cœur et en mon âme…

Votre tirade sur votre mission prêterait à rire si ce n’était le pathétique exemple que vous donnez… Néanmoins j’ai toujours respecté la hiérarchie, quelle qu’elle soit, mais voilà si votre exemple est ignoble… Cela dit, vu vos déboires à Rome, il me semble que votre propre hiérarchie soit en conflit avec votre enseignement… Etrange non ? Peut-être suis-je plus proche de Rome que de vous, allez savoir Monseigneur….

Je ne pense pas avoir à revenir pour vous parler Monseigneur, car je n’ai pas l’intention de partir, à Sarlat, comme à Sainte-Lucie, nous sommes chez nous. La maison de Dieu est la nôtre car elle accueille toutes les âmes, celles qui vous conviennent… et les autres… ne vous en déplaise. Quant au fait de proférer une liste d’accusations, je n’ai exposé que des faits avérés, je ne suis pas sujette aux élucubrations de tavernes, je ne parle que de ce que j’ai constaté par moi-même et malheureusement, vous concernant, la liste est longue… tant pis pour l’orage…

Tanner passablement agacé par notre conversation intervient à juste titre. Je te prie de m’excuser Tanner, la mort d’Aly m’a bouleversée comme toi je n’en doute pas et tous les autres Sarladais et j’en ai interrompu votre enseignement. J’en suis désolée, je vais retourner à mes prières et attendre que vous ayez fini, c’est un manque total de politesse vis-à-vis de vous tous et j’espère juste que vous comprendrez ce qui m’a poussée à venir dans ce lieu d’amour, lieu dans lequel on refuse à Aly le droit de faire ses adieux… Je lui souris contrite et laisse le Grec faire son travail, si il pouvait être efficace pour une fois… Je me retire près de mon pilier favori pour m’imprégner de l’amour ambiant… le vrai… pas celui de l’ambition…
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Odoacre

Odoacre avait entendu l'invitation mais ne répondit pas, tout occupé aux paroles de Patbis... l'évêque soupira et répondit

Ma fille, avant de juger votre prochain, apprenez à explorer votre propre conscience jusqu'à l'épurer de toute sottise et de toute mauvaiseté.

Regardez-vous !

Vous vous présentez devant les prêtres, devant moi, pour dire, baptisez-moi mon père, je suis croyante, je veux être enseignée des vérités de la foi...

Mais cela ne vous plait pas... vous vouliez une religion à la carte, choisir ceci, rejeter cela, tel prêtre oui, tel autre non... et vous prétendez enseigner aux prêtres, à moi, ce qu'est la vraie foi, ce qu'est la déviance...

Ne vous sentez-vous pas un peu orgueilleuse ?

Le regard sévère

Vous venez ici faire la morale... mais regardez-vous, vous entrez dans un lieu sacré avec une arme ! C'est ainsi que vous témoignez votre respect et que vous prétendez être exemplaire ma fille ?

Il faudrait écouter une fille non baptisée, qui entre armée dans les église, et qui prétend mieux savoir qu'un évêque comment il faut gouverner un diocèse et enseigner la vraie foy ?

Le vieux Grec alla s'assoir dans son fauteuil, à côté de l'autel

Mais telle est mon inlassable mission, supporter cela, et continuer d'enseigner, pour faire changer les comportements et les amener à plus d'amour et de bonté...

Je ne suis pas homme qui fuis quoique ce soit, alors ma fille, si aorès ce que je vous ai dit, vous n'êtes pas rouge de honte et décidée à travailler sur vous, je vous invite à déposer votre épée hors de l'église, puis à revenir, et un à un, une chose après l'autre, vous m'expliquerez ce qui vous chagrine, et je vous expliquerai ce qui doit l'être... et nous verrons si vous êtes capables de discuter et de vous ouvrir à l'autre au lieu de vous lancer dans des listes d'accusations qui ne font que créer l'orage.

Pattricia

Extrêmement déçue du peu d’effet qu’avait fait mon coup de tapette à mouches, faut dire que le bougre était mine de rien un peu grassouillet, et je me demandais si le fait d’être anthropophage durcissait le postérieur… Toujours est-il que j’avais évité la gifle et que c’était déjà une petit victoire en soi connaissant le personnage…

Monseigneur pensez-vous que j’ai des visions ? Voilà qui est bien inquiétant et j’en suis fort marie… Mais néanmoins je me demande…

Pensez-vous que ce soit vision que de ne pas pouvoir assister à une messe un dimanche matin parce que la personne responsable ne juge pas nécessaire de s’occuper de ses ouailles plutôt que de ses petits soucis personnels ?

Pensez-vous que ce soit vision que la personne responsable de la pastorale des Sarladais, préfère encore une fois partir en ballade pour exercer sa férule et enseigner ses déviances plutôt que d’honorer son sacerdoce et faire en sorte que les élus soient baptisés en temps et en heure ?

Pensez-vous que ce soit vision que d’avoir osé dire à un homme anéanti par la peine d’avoir perdu la femme de sa vie qu’elle ne serait, ni enterrée, ni n’aurait le droit à un adieu religieux, sous prétexte qu’elle n’était pas baptisée, alors que le religieux responsable d’un tel retard c’est vous ?

Gardez donc vos remèdes qui ne sont en général que poisons de l’esprit.

Gardez donc vos conseils, je ne pense pas que vous n’ayez jamais su ce qu’était l’aide portée à l’autre.

Gardez donc votre fausse modestie, qui n’est que poudre à vos propres yeux, ici personne n’est dupe et une fois de plus vous avez tout faux.

Je m’écartais encore, regardant Fey… Est-ce vrai ce que dit Monseigneur, tu veux partir en voyage ? Cela m’étonne Fey, tu viens à peine d’arriver !

Après que cette dernière eu détrompé le veil homme un peu sourd sans doute, je me retourne vers lui, décidément toujours à côté de la plaque Monseigneur, sauf votre respect bien sur, et, juste pour votre information, parce que la sécurité et la prudence qui y est liée vous sont étrangères, sachez que si escorte il doit y avoir, vous n’en serez pas informé et cela ne vous regarde en rien.

Le côté étalage de ce que je fais pour les autres, c’est pour vous ça Monseigneur, sauf qu’on a jamais vraiment su ce que vous pouviez faire pour eux…

Encore une autre leçon peut-être… ? Un autre judicieux conseil… ?

Jetant un vague coup d’œil aux ongles bien soignés de pieds de mon interlocuteur, je souris, ironique, et m’écarte encore m’appuyant contre un pilier, la main sur le pommeau de mon épée…

Je commençais à avoir une petite soif, et je croyais me souvenir qu’Aly aimait particulièrement la mirabelle de Mahaut. Fouillant dans ma besace, j’en ressors un précieux flacon, le débouche et en prends une bonne goulée en son honneur. A toi ma belle !

Vous voulez goûter Cyle et Fey ?

Souriant déjà à ce qui me trottait dans la tête, n’en déplaise à certains, je regardais les filles, une malice mal planquée au fond des yeux…
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Odoacre

Sourit de toute ses dents et désigne Patbis

Ma fille, ce n'était qu'une façon polie de lui demander de foutre le camp de mon église.

Le vieux Grec se tourna alors à nouveau vers ses élèves en tapotant avec sa sandale sur le dallage dans un geste d'attente...

Samsara

Revenant dans le lieu saint...Cyle se sentait plus légère, tirant sur son jupon le réajustant entra un sourire aux lèvres retrouver Fey pour rentrer ensemble à la demeure. A peine le premier pied dans l'édifice elle cru rêver...tout d'abord le prête se faisait taper le fessier par Pat essayant d'après ces dires de tuer des mouches tournantes autour du fessier saint...perplexe elle fronça les yeux pour les apercevoir, elle porta un doigt sur ses lèvres et tapotant dessus imagina la pauvre mouche esclaffée sur la belle soutane ! Sacrilège aurait-elle crier si elle s'écoutait, les soutanes était de si beaux uniformes à ses yeux...enfin elle appelait ça des uniformes elle...

Se glissant jusqu'à Feyrak elle entendit de quoi en revenait leur conversation...d'un coter son amie parlait de quitter la ville puis rectifiait en disant que non...de l'autre le prêtre disait faire sortir quelqu'un hors de l'église...elle avait rien compris, alors elle pensa qu'il parlait des mouches à faire évacuer...

Du coup elle imagina la scène...l'homme d'église courant derrière les petites bêtes volantes un cierge dans une main et l'autre soulevant sa soutane pour ne pas faire un roulé boulé essayant de les faire quitter la maison du seigneur...les vilaines ! Cyle secoua la tête et regarda Fey qui enfin se rendit compte de son arrivée, celle-ci poussa un long soupir lui lançant un regard genre " Sait pas trop tôt ! Tu as arrosé les buissons ou quoi ?! "

Cyle ne perdit pas son sourire angélique et dit :

Oui ! Euh...Non je veux dire ! Fey à raison mon père on ne quitte pas la ville..nan nan on vient de rentrer d'un long voyage chacune il y a peu...par contre il nous faut rentrer en notre demeure...elle regarda son amie puis le prêtre à nouveau Fey et là...elle eu une illumination, sans même le penser à deux fois ajouta...Monseig...je veux dire mon père vous y êtes le bienvenu hein ! Venez donc nous rendre visite quand le temps vous le permettras et que vos occupations seront moins tenaces...elle sourit...Ce serrait avec plaisir que nous vous ferons gouter à la pruneàvampi, vous verrez au début sa vous brûle un tantinet le gosier mais ensuite...sa aide à digérer toutes sortes de choses qu'on peu avoir en travers de la gorge !

Sa plaidoirie finie...oui car la jeune femme avait toujours du mal à s'arrêter de causer une fois lancée, elle remarqua que le père battait de la savate au sol...curieusement ils avaient un point commun...taper du pied avec grâce !

Se tournant vers sa douce murmura....

Tu vois ma douce je sais pas si le père viendra à l'invitation mais au moins j'ai été polie et j'ai bien parlé hein ? Amusée continua...Bon alors ? On y va ??? J'attends sur toi moi...On...euh...tu vas pas prendre racine ici tout de même ?!

Se décalant sur le coter lui fit geste de la main de sortir de la rangée avec un grand sourire...se demandant également si le père allait prendre le temps de leur répondre vu son battement de pied empressé..
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Feyrak

Avant qu'il ne se soit encore présenté, Fey vit Pat balader l'encensoir dans l'église jusqu'au moment où celui-ci vint heurter les fesses de l'homme d'église. Elle fronça les sourcils et retint un sourire qui n'aurait pas été respectueux il faut le dire. Pat parlait de mouches, elle regarda autour d'elle mais ne vit rien. Un mystère à élucider plus tard.

Elle reporta son attention sur Monseigneur, puisqu'il s'agissait de l'évêque de Périgueux.

Ce dernier s'adressa à Pat et elle tourna discrètement la tête pour voir si Cyle revenait. La bourrique l'avait laissé se dépatouiller toute seule et elle ne savait comment mettre fin à la conversation, surtout lorsque Odoacre lui parla de mariage. Tss !! Ça va pas la tête non ? Pas de mariage qui tienne. Pff !!

Citation:

Ne voyez-vous pas que ces jeunes femmes partent en voyage.... la manière manière d'aider serait sans doute de les escorter pour leur éviter des rencontres désagréables...

Elle le regarda bizarrement, à aucun moment elle n'avait dit qu'elles partaient en voyage, mais qu'il fallait qu'elle parte, mais de l'église uniquement.

Pardonnez moi Monseigneur, mais il y a eu confusion je pense, nous ne partons pas en voyage, mais les callypiges jeunes femmes que nous sommes sont attendues chez cyle

Elle commençait à s'impatienter sérieusement. Il lui était impossible de planter là l'évêque alors que Cyle n'avait pas pris congé.

Odoacre

L'autre jeune femme, visiblement amusée, lui demandait son titre

Il est vrai ma fille que je ne porte que très rarement les insignes épiscopaux en raison de la grande humilité qui est la mienne. Je suis Odoacre de Corinthe, évêque de Périgueux. Et je vous confirme que si vous vivez maritalement, non seulement il serait conseillé à votre fiancé de suivre une pastorale pour recevoir le baptême, mais également de vous marier. Pensez-y quand vous repasserez, et en attendant, faites bon voyage !

C'est alors qu'il sentit vaguement quelque chose qui le touchait, derrière.... la tapette avait été amortie par le très épais tissus de la robe de bure... penchant la tête de côté en regardant Patbis d'un air perplexe... elle cherchait manifestement ma provocation. Lui ne voyait pas plus de mouches qu'il n'était décent d'en voir voler...

J'ai des potions contre ce genre de visions ma fille...

Arsenic, antimoine pensait le vieux Grec...

Quant à aider son prochain, la vraie charité consiste à se laisser d'abord aider soi, avant que de chercher à aider son prochain... ah... mais vous êtes sergent ou quelque chose comme cela n'est-ce pas ? Ne voyez-vous pas que ces jeunes femmes partent en voyage.... la manière manière d'aider serait sans doute de les escorter pour leur éviter des rencontres désagréables...

Pattricia

Le mal chaussé et son sourire carnassier... Rien de tel pour vous mettre en forme... Vi mais voilà, il y avait toujours autant de mouches. Faudrait lui expliquer qu'il faut qu'il se lave celui-là, normal que ses émanations nauséabondes attirent les bourdonnantes !

Fouillant dans ma besace à la recherche de l'arme fatale, je trouve la tapette à mouches que m'avait refilé Mahaut au cas où je rencontrerais des nuisibles... Je m'approche de l'Évêque en grande discussion avec Fey et lui file un coup sur le postérieur...

Oups désolée Monseigneur, j'espère ne pas vous avoir fait mal, mais y'a ces saletés de mouches qui bourdonnent autour de vous, ça doit vous gêner. J'ai toujours à coeur d'aider mon prochain vous me connaissez hein !

Le contournant et m'écartant, ben oui c'est qu'il a la gifle facile sur les dames, je ne le sais que trop, je prends quelque distance et le regarde innocemment...

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Samsara

L'homme d'église la dévisageait de haut en bas, et de bas en haut...ce qui fit qu'elle se sentit encore plus mal à l'aise...il fini par lui dire...

Citation:

Eh bien, il est toujours bon d'avoir de la lecture quand on va.... prendre l'air.

Cyle sourit un peu crispée...lâcha sont jupon encore un peu relevé pour attraper le parchemin que lui lançait le prêtre...s'apprêtant à lui répondre n'eut pas le temps car grâce à dieu dame Feyrak daigna enfin venir à son secours !

Son amie salua respectueusement le prêtre, et se mit à papoter avec lui...ce qui permis à Cyle de s'éclipser vite fait à reculons pour aller soulager son envie plus que pressante...mais avant de sortir glissa à sa douce...

Mais ! Comment veut-il que je fasse...hum...je peux pas faire...pipi...tenir mon jupon et lire !!! L'est bizarre le curé hein ?!

Elle n'attendit pas réponse et sorti rapidement....
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Pattricia

Le feu couvait, l'Évêque faisait l'intéressant et ses ouailles étaient quelque peu perdues... Une pastorale bâclée, toujours parée d'idées subversives, un procès à Rome, une messe sautée, des paroles malheureuses au poste de police... Il croit quoi le mal chaussé ! Que nous allons tolérer ce comportement qui peut paraître n'importe quoi sauf Aristocélien !
Un tel gâchis en raison d'une telle incompétence !!! Au lieu de penser à sa précieuse carrière, il ferait mieux de porter la bonne parole... enfin si il sait ce que c'est !!!

Je commençais à trouver le temps long et les émanations de la chasuble incommodantes. Je me lève et m'approche de l'encensoir et l'accommode comme il se doit de quelques herbes odorantes qui, avec un peu de chance, chasseront également les mouches bourdonnantes... Bien trop pour la saison...
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Killerintheblack

baisse la tête se mordant les lèvres et lit le texte...
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et fais signe que c bon ...............

Odoacre

Jyjy et Killer avaient terminé la lecture. Observant du coin de l'oeil deux jeunes femmes qui chuchotaient, le vieux Grec pinça les lèvres à l'arrivée de Patbis... des injures silencieuses éclatèrent dans son esprit telles des bulles de savon mais il lui sourit, usant avec art de ses talents d'acteur, puis demanda aux lecteurs.

Ma question sera plus simple et plus ouverte : pensez-vous avoir compris de quoi il en retournait dans ce traité.... que la réponse soit oui ou non, posez moi les questions sur les points que vous souhaiteriez voir éclairés, ou expliquez moi un peu comment vous le comprenez.

Les deux jeunes femmes qu'il ne connaissait pas semblaient le regarder avec insistance en chuchotant.... le vieil évêque s'adressa alors à elles en posant plusieurs autres parchemins sur un banc.

Bienvenue mes filles, vous pouvez accompagner les catéchumènes dans leur lecture si vous le désirez.

Samsara

Les deux amies essayait tantôt d'écouter ce que disait le prête, tantôt se regardait ou regardait les cierges...amusée mais respectueuses à la fois...ce fut quand la voix de l'homme d'église retenti haut et fort que Cyle porta toute son attention sur ces dires...

Citation:

Ma question sera plus simple et plus ouverte : pensez-vous avoir compris de quoi il en retournait dans ce traité.... que la réponse soit oui ou non, posez moi les questions sur les points que vous souhaiteriez voir éclairés, ou expliquez moi un peu comment vous le comprenez.

Cyle leva un sourcil, elle comprenait pas trop de quoi il parlait mais le prêtre semblait le savoir lui...cherchant ou il venait en venir tout à coup tourna la tête vers Fey et la fixa....un sourire tout crispé se dessina sur ses lèvres, elle pencha la tête vers son épaule et lui murmura à l'oreille....

Purée ! Ma douce... il faut que je sorte....elle toussota discrètement...un besoin pressant là ! Voyant que son amie ne bougeait pas d'un pouce rectifia...Pipi !!! Faut que j'aille faire pipi !!!

Se levant le plus silencieusement possible, attendait que sa douce recule ces jambes pour passé et rejoindre la sortie...au moment même ou elle avançait son premier pied...la voix du prête retenti à nouveau...

Citation:

Bienvenue mes filles, vous pouvez accompagner les catéchumènes dans leur lecture si vous le désirez.

Immobilisée de dos aux paroles retentissantes dans l'édifice, elle ne savait plus si continuer comme si de rien, après tout il ne s'adressait peut-être pas à elles...regardant vers Fey elle compris que si ! L'invitation de l'homme d'église était bien adressée à toutes les deux.

Faisant volte face, les jambes quelques peu resserrée sous son jupon, elle croisa le regard de celui qui venait de leur adresser la parole...Feyrak quand à elle ne pipait mot aussi surprise l'une que l'autre...finalement elle dit à son amie...

C'est à nous qu'il parle je crois ! Oh seigneur...on doit accompagner qui...j'ai pas bien compris moi...le cataou...catachouetes...erf !!! Fey tu as compris toi ?! Ben réponds lui toi !

Son amie semblait avoir perdue sa langue d'un coup, alors Cyle prit la parole...là c'était la catastrophe assurée, maladroite le pire était à craindre, pas qu'elle le fasse exprès non non, c'était un don iné chez elle de s'embarquer dans des situations rocambolesque...Mais là elle était prête à répondre surtout pour pouvoir aller s'alléger au plus vite...elle sorti du rang des bancs, souleva un peu son jupon de ses mains laissant apparaitre ses chevilles, s'inclina en avant avec respect en disant :

Je..Non...Si merci pour le bienvenu et bonjour à vous mon...messire...non ! Je veux dire mon père...sa aurait été avec plaisir que nous...je m'aurait joint à vous mais ...j'ai besoin d'aller faire...elle referma la bouche juste à temps avant de dire le pourquoi de son empressement, et reprit...Prendre l'air ! Oui me faut un peu d'air sa doit être tout ces cierges allumés...pffiouuu il réchauffe l'atmosphère avec une puissance...seigneur...

Ne sachant comment se dépêtrer de la situation, elle regarda vers Fey en l'appelant au secours des yeux...sans manquer de sourire au prêtre entre deux...elle espérait surtout qu'il ne vienne pas insister à qu'elle reste à discutailler d'avantage...ce serrait mal barré avec l'envie qu'elle avait d'aller se soulager rapidement....
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Odoacre

Le vieux Grec pencha la tête de côté... la jeune femme avait l'air mal à l'aise... perplexe une fraction de seconde, puis la voyant trépigner, ses jambes, sa gênes plus qu'apparente... il eut un petit sourire et lui lança un des parchemins roulés...

Eh bien, il est toujours bon d'avoir de la lecture quand on va.... prendre l'air.

Feyrak

Bienvenue mes filles, vous pouvez accompagner les catéchumènes dans leur lecture si vous le désirez.

C'est à nous qu'il parle je crois ! Oh seigneur...on doit accompagner qui...j'ai pas bien compris moi...le cataou...catachouetes...erf !!! Fey tu as compris toi ?! Ben réponds lui toi !

En écoutant Cyle, elle faillit éclater de rire. Elle se murmura à elle-même, se faisant violence pour ne pas pouffer.

Roo !! "catachouetes" Cyle ! Cyle ! Cyle !

Elle ne répondit cependant pas à son amie, se délectant de sa gêne. Cyle était très douée pour se mettre dans des situations impossibles et elle était curieuse devoir comment elle allait s'en tirer. Pour sûr la vengeance de sa douce serait, hem ! pas très douce justement, mais elle s'amusait tellement qu'elle accepterait sa sentence.

Fey mit sa main devant sa bouche en voyant Cyle se tortiller comme une gamine devant le...arf !! elle ne savait toujours pas ce qu'il était ce représentant de l'Eglise. Au regard suppliant lancé par Cyle, elle décida qu'elle s'était assez amusée à ses dépens et pris la parole et s'adressa à l'homme d'église.

Bonjour...excusez-moi, mais je ne sais quel est votre titre. Etes-vous diacre, curé ?? Je vous remercie pour votre bienvenue. Nous déclinerons votre invitation à accompagner les catéchumènes, nous ne devons pas tarder à partir.

Elle se sentait d'humeur très malicieuse aujourd'hui et Thoros allait en faire les frais.

Voyez-vous je suis moi-même baptisée, mais mon compagnon ne l'est pas. Peut-être serait-il bénéfique pour lui de suivre les cours de catéchisme.

Si jamais Thoros apprenait ça, il allait lui en cuire. Elle se retint de rire à sa réaction. Elle fit les gros yeux à Cyle pour qu'elle ne lui répète surtout pas.

Elle finit par se pousser pour laisser Cyle passer avant qu'une catastrophe n'arrive dans la maison du Très Haut.

Elle lui fit signe qu'elle l'attendrait ici.

Elle se tourna vers...l'homme... et lui sourit

Samsara

Fey entra se dirigeant tout droit vers l'autel...puis certainement après avoir demander au seigneur une multitudes de choses vint prendre place près à ses coter...Cyle lui adressa un petit sourire rapide sans pour autant perdre miette de se qui se passait sur sa gauche. Fallait vraiment qu'elle soit attentive pour au moins capter un mot ou deux au vol...mais voilà, son amie ne pu s'empêcher de lui parler au moment même ou elle cru entendre...enfin peut importe quoi puisqu'elle n'entendit rien !

Citation:

Hem ! Cyle ? L’est pas aussi beau que notre évêque Kurios hein.

Cyle la regarda un sourcil lever et fit juste un signe affirmatif de la tête de haut en bas...puis...

Arf....Kurios...seigneur pardonne moi à l'avance pour ce que je vais dire mais...il était IRRÉSISTIBLE ! Oh...pardon..pardon !!!! Ajouta telle en se signant une fois de plus.

Sans le vouloir et oubliant la demeure sainte elle laissa aller un peu haut ses mots...enfin un tout petit mot...portant une main devant sa bouche ajouta :

Arrête tu me fais dire des bêtises dans la maison du seigneur et devant lui en plus...elle montra le curé d'un signe de tête sur la gauche....Hum...ma douce soyons discrète hein ! On va se faire remarquer...mais tu crois que sait le curé, le diacre le messire la bas ? Je le connais pas moi...Levant les épaules, sourit...T'as vu on a de beaux cierges à Sarlat ! Grand, long et très beaux....

Voyant sa douce la regarder un peu de travers avant de la fermer dit juste...

Ben quoi ? Je dis rien de mal là ? Pfff...J'peux même plus parler de cierges dans une église maintenant !!!

Cyle scella ses lèvres au cas ou un coup de poêle pourrait passer par la !
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Feyrak

Lorsqu’elle était arrivée dimanche, elle n’avait pu aller à la messe, ne sachant d’ailleurs s’il y en avait une, aussi décida-t’elle en ce jour d’aller se receuillir à l’église.

Elle s’arrêta un moment devant l’édifice afin de le contempler. Il est vrai qu’en tou lieux les églises étaient très belles, ces ogives sculptées, les vitraux colorés. Elle poussa le lourd portail et entra. Elle vit un groupe assemblé dans une vive discussion, le diacre ou était ce le curé, elle ne savait, avec leur robe de bure rien ne les distinguait. Elle sourit involontairement à la mention de la robe. Leur évêque Kurios était comme il se décrivait « sexy ». C’était un homme merveilleux, entièrement dévoué à sa foi, à ses ouailles, se sacrifiant pour le bien de la Bretagne en multipliant ses activités. Elle se rappelait ses derniers jours à Saint Pol. Une partie de soule avait été organisée pour distraire les villageois. Elle était dans l’équipe des « poeleuses » et Kurios était le capitaine de l’équipe adverse Elle lui avait promis qu’elle saurait ce qu’il cachait sous sa robe de bure. Kurios armé d’un humour à toute épreuve l’avait sermonné tout en riant. Qu’il lui manquait cet homme si bon. En regardant l’homme d’église qui discutait avec les villageois, elle se demandait si ce dernier était à l’image de leur cher évêque.

Elle s’approcha de l’autel, ses yeux parcourant l’intérieur de l’église, elle vit Cyle et lui sourit, plus loin elle aperçut Pat dont elle venait de faire la connaissance et la salua d‘une inclinaison de tête. Elle s’agenouilla devant l’autel qui était joliment et simplement fleuri de fleurs des champs, remerciant le Très Haut pour les bonheurs qu’il lui avait permis de vivre dernièrement, pour leur avoir permis à Thoros et à elle d’arriver sans encombre jusqu’ici, d’avoir retrouvée Cyle et sa fille et Pit aussi. Elle pria également pour l’âme de ceux qui lui avait fait tant de mal, demanda à Aristote la force de leur pardonner. Cependant, elle était si heureuse que ce pardon ne saurait tarder. Elle se releva, alla allumer un cierge et alla s’asseoir près de Cyle qui ne quittait pas l’homme de foi des yeux. Elle lui chuchota

Hem ! Cyle ? L’est pas aussi beau que notre évêque Kurios hein.

Elle garda les yeux fixés elle aussi sur le groupe. Quelques propos sortis de la bouche de l’homme d’église lui parvenaient et elle en était choquée.

Pattricia

Je n'arrivais pas à le croire, j'étais folle de rage, comment est-ce que cela avait pu arriver ! Ce devait être une erreur, ça ne pouvait pas être vrai !

Moitié en colère et moitié en larmes je rentre en trombe dans l'église. Le porteur de sandales était là, encore en train de donner des leçons à certains membres de la communauté. Jugeant plus raisonnable de me calmer d'abord, je me dirige vers mon pilier favori et m'agenouille à même la pierre pour prier...

Seigneur, accueille la près de toi
Prend en charge son âme si brillante
Souris lui pour la rassurer à son arrivée
Signale lui toutes nos larmes, notre peine d'être privés d'elle
Dis lui à quel point elle a fait le bien sur cette terre
Montre lui tous les visages joyeux grâce à elle depuis sa venue
Pardonne-nous si nous ne pouvons pas lui dire adieu en ton église
Châtie qui de droit et pose un regard bienveillant sur ce qui suivra...

Je me relève et me dirige vers les cierges, j'allume un des grands, l'enfonce dans un support et y pose un coquelicot, elle adorait les coquelicots... Je ne suis pas bien sûre de ce que je fais, les larmes me brouillent la vue, mais je sais ce que je ressens et certains ne perdent rien pour attendre !!!

Je retourne vers l'allée centrale, dépasse une silhouette à laquelle je ne fais pas attention et m'assieds au premier rang, le regard froid fixé sur la soutane du porteur de sandales et ne la lache plus...

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Jyjy

pris le parchemin et le lus avec attention.......pour ne pas perturber les autres fit un signe de tête a odoacre pour le prévenir qu'elle avais finis d tout lire.....

Samsara

Elle entra dans la maison du seigneur avec un sourire aux lèvres, dans ses mains un magnifique bouquet pour remercier le tout puissant d'avoir permis l'arrivée de son amie à Sarlat sans embuches sur les routes...Le remercier aussi pour chaque jour qu'il leur donnait de joie et d'amour...

Regardant autour d'elle, elle remarqua des villageois discuter, mais son attention fut attirée par l'homme à la soutane, surement le curé, ou diacre....elle ne l'avait encore jamais vu...même avant son voyage, Cyle pensa qu'il était certainement arrivé pendant son absence du village...s'approchant de l'autel elle se signa et déposa le bouquet de fleurs sauvages...ce n'était pas grand chose certes, mais c'était ça façon a elle de remercier le seigneur pour sa bonté.

Elle regarda vers l'autel, se signa à nouveau et recula prendre place sur un banc, posa ses mains sur ses cuisses croisant les doigts...mais elle n'arrivait pas à ce concentré, sont oreille allait vers sa gauche, là ou discutaillait messire le curé et des paroissiens...malgré des mots ou des phrases qu'elle choppait au vol...ben ne comprenait pas de quoi il en revenait exactement. Cyle était de nature curieuse mais savait aussi être respectueuse et ne pas se mêler de ce qui ne la regardait pas...sauf si on le lui demandait il va de soit.

Pourtant plus elle regardait le prêtre, plus ça lui rappelait sa rencontre avec Monseigneur Kurios...elle l'avait connu peu de temps, mais c'était un homme de foi, un homme bon...il respectait son prochain et aidait au mieux ses villageois ou visiteurs...puis Cyle eu un petit sourire en coin...il était plutôt pas mal Monseigneur Kurios, bel homme en plus ! Après cette pensée pas très saine elle fit vite son signe de croix et murmura....

Seigneur pardon ! Ne vous méprenez pas...c'était une toute petite pensée...mais l'est plus là hein ! Chassée la vilaine pensée !

Cyle resta là regardant de temps en temps vers la soutane et son occupant...ainsi que vers l'autel et ces énormes cierges...
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Odoacre

Odoacre, qui était allé faire un tour pour secouer un peu les Castillonnais et menacer le prêtre Fraegor de sévères représailles si ce dernier continuait à jouer contre lui la carte de l'archevêque de Bordeaux, le vieux Grec retrouva ses cinq élèves.

Eh bien mes enfants, j'espère que vous avez bien médité tous ces textes.... effectivement ma fille, Alyssa, il n'y avait aucun rapport direct, il suffisait de le dire.

Grand sourire, puis il dit à Emi

Ma fille, vous êtes là pour apprendre je l'ai dit, pas pour savoir à l'avance, mais il faut aussi faire l'effort de la réflexion... je vais vous donner un texte différent, écrit de ma main et qui figure dans les textes de référence à Rome, alors je prie de le lire attentivement, et de me signaler lorsque vous aurez fini de lire afin que je vous interroge.

Et il leur distribua des parchemins, au nombre de cinq.

PARCHEMIN DISTRIBUE

Emi

emi entra dans l église , triste mais determinée

Odoacre, Cem n a pas su répondre à votre question, mais c'est avec humilité que je vous demande de nous baptiser car notre amour est fort, nous vénererons Aristote jusqu à la fin de notre vie, mais nous voulons tellement nous marier.

Emi quitta l église qu elle cherissais tant, une larme coulant sur sa joue

Hyannos

Hyannos profita du calme du soir pour venir se recueillir et mettre un cierge à St Christophe, en effet en ces temps troublés en Périgord il songeai à reprendre la route vers son pays dont il se languissait un peu.

" Saint Christophe et Aristote le grand, faîtes que notre voyage soit serein en ces campagnes troubles"

Il déposa aussi un énorme bouquet de marguerites simplement pour le plaisir des habitants de ce village qu'il avait tant apprécié

" Seigneur Aristote, faîtes que la paix demeure en ce village d'hommes de bonne volonté"

Puis il quitta doucement cette église en se disant qu'il faudrait qu'il revienne un jour en ce pays.
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Hyannos
Erudit en administration
Etudiant en navigation

Ogene

Ogene entra dans l'église, le regard terne, la bouche de travers. Il n'avait pas l'air de bonne humeur.

Sans se soucier des gens présents, il alluma un cierge.

"-Pour que les bouchers gagnent leur vie un jour ; pour que le maïs soit a un prix abordable un jour en sarlat " Dit il à voix haute.

Puis il disparut comme il était arrivé

Samsara

Elle poussa la lourde porte du lieu saint...entra doucement dans la demeure du Tout Puissant regardant un peu partout...cela faisait si longtemps qu'elle n'était venue se recueillir, après un long mois d'absence il lui fallait retrouver le seigneur pour lui raconter ses aventures dans d'autres villes à l'autre bout du royaume...ainsi que ses mésaventures pas loin de sa ville...

Mais le plus important était d'être revenue saine et sauve malgré certains ennuis non négligeables. Se glissant tranquillement entre les bancs face à l'autel se signa et s'agenouilla les mains jointes...Cyle pria, elle pria pour elle et pour tous ceux qui lui étaient cher à son coeur.

Relevant un peu la tête fixa du regard un cierge, sa flamme dansait par petit mouvement lorsqu'un petit vent passant sous la porte venait la contourner...elle sourit...heureuse d'être de retour chez elle et de retrouver certaines personnes qu'elle avait côtoyer avant de partir. Elle avait aussi croisé des villageois nouvellement installé à Sarlat...ce n'était que bonne chose pour la ville...

Une fois sa prière terminée, elle se releva et prit place sur le banc derrière son dos, ses yeux regardait tantôt vers la porte, tantôt d'un coter et d'autre de l'édifice...il y avait un peu plus loin des personnes parlant...mais ne les connaissant pas resta sagement assise pensant à tout ce qu'elle devait faire après un peu de repos bien mérité...
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Hyannos

Comme à son habitude en voyage, Hyannos, après le bureau de police, passa en l'église du village pour se recueillir et prier Aristote et Saint Christophe. Comme au bureau de police, il se trouva devant une activité étrange mais intéressante qui se tenait en ces lieux. Une véritable discussion presque métaphysique. Hyannos pensa alors que ce village n'était pas banal, fort plaisant et actif et il se dit: Si un jour je suis condamné à l'exil; c'est dans un village tel que celui ci où je poserai mes valises.
Puis il se plongea dans ses prières avant de repartir pour ce quoi il était là, le plaisir de la pêche. Pêcheur certes mais dans le bon sens du terme.
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Hyannos
Erudit en administration
Etudiant en navigation

Bellealyssa

Alyssa regarda le père Odoacre, ne pas être satisfait de sa réponse.. Commença à faire la moue un peu.. Elle réfléchit quelques instant et rajouta..

Concernant la spéculation des grains, je dirais que parfois il n'y a pas de lien du tout.. Même avec la Création..

Odoacre

Egal à lui même

Certes certes ma fille, mais concernant la spéculation des grains ?

Tannerkid

Après une longue réflexion, Tannerkid décida de prendre la parole.

Eh bien, je pense qu'il vaut mieux prier le Dieu nain Bès pour faire engraisser sa vache, car comme le dit Aristote, il vaut mieux prier un seul Dieu tout puissant et omniscient comme l'est le Dieu nain Bès pour les égyptiens, plutôt que de rendre grâce à plusieurs dieux comme le sont les Dieux de l'Olympe dont faire partie Aphrodite. De plus Aphrodite étant la déesse de l'amour, je ne pense pas qu'elle puisse avoir beaucoup d'influence sur l'engraissement d'une vache. Mais bon, je dois avouer ne pas très bien connaitre le Dieu nain Bès, mais si l'on s'en tien au fait qu'il vaut mieux prier un Dieu Tout puissant et omniscient, alors il vaut mieux prier me Dieu nain Bès.

Tannerkid hésitait de peur d'avoir dit une bêtise, il attendit la réponse de Monseigneur Odoacre.

Odoacre

Non l'Eglise n'était pas vide. Odoacre était toujours là.

Hoche la tête en regardant Cemoi et demanda

Et pour les chats ?

A Killerintheblack

Oui mon fils, la voie, la seule à accepter et à tolérer est celle de l'Unique !

A Jyjy il répondit

En effet ma fille et alors ? La Création est tout, les éléments sont liés aux autres, les idées également, ainsi que les mots dans une phrase.... ma phrase fut-elle incohérente que le lien entre les mots restera réel, syntaxiquement ou pas... et c'est bien l'exercice que je vous demander : recevoir en votre âme pleinement la Création, et trouver les liens là où ils ne semblaient pas exister !

Regarde Emi dont une larme glisse sur sa joue

Eh bien ma fille, il ne faut pas vous tracasser, vous êtes là pour apprendre, je n'attends pas de vous que vous sachiez tout en arrivant ici.

Regarde Tannerkid et Alyssa

Eh bien mes enfants, tout le monde est impatient d'entendre vos réponses !

Bellealyssa

Alyssa arriva à l'église, elle trouva enfin un peu de temps dans son planning de la maréchaussée bien chargé.. Elle se dirigea vers le père Odoacre, lui sourit et s'inclina légèrement.
Bonsoir mon père, je vous prie de m'excuser pour mon retard..

Alyssa écouta attentivement la question..

Citation:

Alyssa, après lecture, expliquez-moi en quoi la spéculation sur les grains est selon Aristote non seulement permise mais encouragée ?

Alyssa entreprit la lecture du texte. Une fois celui ci fini, elle prit une grande inspiration et répondit..
Euh !! Moi je dirais... il encourage seulement qu'un seul dieux avec le pouvoir Divin, au lieu de fragmenter ce pouvoir, en priant plusieurs dieux..
Il encourage à prier qu'un seul Dieu

Killerintheblack

hésita très longuement

que il est préférable de vénéré un seul tout puissant

embrouilliez par d autre idée répondis et se tus

Nuage84

Nuage comme souvent rentrait dans l’église le matin bonne heure le calme de la ville ,de l’église lui faisait un bien fou …

Elle alla s’asseoir au fond de l’église pour se recueillir
Nuage était très fatiguée…restant assise un moment elle médita ..Elle devait partir en voyage sur cahors pour le mariage de son ami elle lui avait promis …Laisser Gerbeau la déranger partir avec Angélique ??elle ne savait plus quoi faire

..

Mon dieu Protéger mon amour de Gerbeau pendant mon absence … protéger moi dans ce voyage

…
Nuage les larmes au yeux pria et ne bougea pas pendant un moment

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Jyjy

Commencant a séchauffer les méninges.....lui dit ce qu'elle pense de sa question depuis le début mais le mumuras de peur de l'offenser:

Mon père votre question n'as aucun lien avec le texte.......

Baissa les yeux et la tête et serras fort la main de killer

Emi

commencait à s'inquieter, mais ou était passé Odoacre?
Lui seul détenait les réponses , et il nous laissait dans le questionnement et le doute...

regarda l'interieur de l'église vide, s'assit et se mit a prier, une larme glissant sur sa joue..

Odoacre

A Jyjy il répondit

Ma fille, ce que vous dites est juste, et c'est une bonne chose, mais je souhaite une réponse en vous appuyant sur le texte...

Puis Emi répondit et le vieux Grec ne put s'empêcher de laisser transparaître un regard admiratif... il s'attendait à des balbutiements, un semblant de réponse, mais pas à une réponse aussi fine...

Ma fille, c'est parfait, vous avez fait preuve d'intelligence et de finesse.

Grand sourire d'Odoacre, c'était tellement rare...

HRP/ Pour info aux joueurs récents, je vous remets mon message avec les balises apparentes pour que vous voyez comment écrire en gras, italique, couleur.../HRP

Code:

[i]A Jyjy il répondit[/i]

[b]Ma fille, ce que vous dites est juste, et c'est une bonne chose, mais je souhaite une réponse en vous appuyant sur le texte...[/b]

[i]Puis Emi répondit et le vieux Grec ne put s'empêcher de laisser transparaître un regard admiratif... il s'attendait à des balbutiements, un semblant de réponse, mais pas à une réponse aussi fine...[/i]

[b]Ma fille, c'est parfait, vous avez fait preuve d'intelligence et de finesse.[/b]

[i]Grand sourire d'Odoacre, c'était tellement rare...[/i]

[color=darkred]HRP/ Pour info aux joueurs récents, je vous remets mon message avec les balises apparentes pour que vous voyez comment écrire en gras, italique, couleur.../HRP[/color]

Cemoi37

Après moultes réflexions !!!!

Je me grattais la tête.... me triturai le menton...

Regardai ma Emi chérie en lui faisant mes yeux de coker....

Qui vint à mon secours en me murmurant une subtile réponse :

les divinités divisent pour mieux régner et rendent les hommes aveugles et idiots.....

lui fit un ti clin d'oeil coquin pour la remercier..

Jyjy

Relisant le texte durant quelques minutesvoir quelques heures...bah voui la colle dure sur ce coup...décidas de répondre au mieux qu'elle le pouvais.....

Si par mégarde on abuse de ce fruit délicieux a son arôme quelques peu relever....on risque d'y perdre sa clairvoyance et de ce délecter dan le vice au risque d'y laisser son âme et ses croyances......

Ne voyant d'autre rapports dans le texte que la perte des croyances..préféra ce taire et attendit que odoacre lui réponde avec beaucoup de hantise de mal faire...

Odoacre

Secoue la tête à la réponse de Jyjy

Ma fille, vous ne faites que paraphraser votre précédente réponse... vous ne vous servez pas du tout du texte !

A Cemoi, il rétorque en haussant un sourcil

Ainsi mon fils, vous affirmez que les dieux existent puisque vous me dites qu'ils ont une action concrète...

Cemoi37

Après réflexions, se dit qu'il devait se tromper dans sa réponse....

[Regardant sa chérie.....qui lui fit oui de la tête

Proposa une autre reponse

les hautes marées représentent les larmes, ces larmes aveuglent les yeux des hommes, les empêchant d' être clairvoyants et de ne voir qu' un seul Dieu.

Jyjy

Citation:

Jyjy, que penser après cette lecture de la consommation abusive d'alcool de mirabelle ?

Fut surprise par la question.......réfléchie et ce dit qu'il vallait mieux y répondre avec honnêtetée:

Je dirais que la boulasse a du bon mais qu'il ne faut pas en abuser......Je préfère personnellement avoir les idées claires....

se tut ne sachant si c'était la réponse attendu mais eu le sentiment d'être honnête avec elle même......

Emi

[i]après m etre retournée les méninges dans tous les sens, je répondis timidement :
[b]pour le paysan, ne prier qu un seul dieu est aussi aberrant que pour un grec de porter des frocs ou des braies ?

Odoacre

Sourit

Je peux donc prendre 6 élèves ! Lisez donc le texte également. Voici votre première épreuve, je vais à chacun vous poser une question différente et vous devrez en tirer une réponse à partir des éléments du texte...

Le vieux Grec plissa alors les yeux en se retenant pour ne pas glousser.... il détestait ces pastorales mais il s'en servait pour repérer d'éventuels futurs éléments pour le clergé du diocèse...

Jyjy, que penser après cette lecture de la consommation abusive d'alcool de mirabelle ?

Killerintheblack, que nous enseigne ici Aristote sur la réalité immanence des cosmogonies métalunaires ?

Emi, pourquoi le paysan évoque-t-il les frocs et les braies devant Aristote alors que tous ces grecs portaient des jupes ?

Cemoi, après cette lecture, que penser des hautes marées et de leur influence sur le comportement des chats ?

Tannerkid, vaut-il mieux prier Aphrodite ou le nain Bès pour engraisser sa vache ?

Alyssa, après lecture, expliquez-moi en quoi la spéculation sur les grains est selon Aristote non seulement permise mais encouragée ?

Killerintheblack

écoute respectueusement la lecture entrelassant ses doights avec ceux de sa douce

Emi

regarda Cemoi avec tendresse, lui rendit son sourire complice, et se concentra sur la lecture d'Odoacre

Bellealyssa

Alyssa arriva en courant devant l'église, avant de pousser les portes de celle -ci, elle reprit un peu son souflle.. Pioufff pioufff.. Elle entra dans l'église et vit ses amis en pleine cérémonie, elle se dirigea vers le père Odoacre en souriant et s'inclina..

Bonjour, mon Père, je suis désolée de vous déranger, je suis Alyssa, Lieutenant de Police, j'aimerais savoir si c'était possible de me faire baptiser moi aussi.. Sachant que j'en avais déjà fait la demande le 29 aout dernier, mais celle ci est restée sans réponse de mon parrain Psych0..

Alyssa regarda le père Odoacre et attendit sa réponse..

Jyjy

Ecoutas les paroles de odoacre avec un respectueux silence

Cemoi37

Ecoutant avec grande attention et respect la lecture d'odoacre....

J'etais impressionné par la beauté et le coté solennelle de cette réunion dans ce lieu magique.

Me rapprochant d'Emi...

Lui repris sa main et vis son regard s'illuminer de bonheur...

Lui fit un ti sourir complice...

Odoacre

Ne restait plus que le cinquième, Tannerkid, Odoacre attendit.

Tannerkid

Les quatre autres personnes s'étant présenté, Tannerkid s'avança pour prendre la parole.

Je suis Tannerkid, j'ai 27 ans et suis Tisserand dans cette magnifique ville de Sarlat

. Je souhaite me faire baptiser dans le but d'avoir la possibilité d'épouser Fanny

.
Ce sacrement est le symbole de ma foi envers le Tout Puissant, mais surtout, comme déjà dit, pour pouvoir me marier avec Fanny dans le respect des règles.

Tannerkid rejoignit sa place.

Odoacre

Hoche la tête

Bien bien bien.... maintenant.... nous allons lire ensemble un extrait du Livre des Vertus, qui est le livre qui rassemble la plupart des croyances de la religion d'Aristote.

Extrait de la Vita d'Aristote a écrit:

Aristote ayant atteint l’age de quinze ans, il perdit père et mère, et fut confié à la tutelle d’un proche parent, Proxène, lequel vivait dans des contrées reculées, entre Stagire et Athènes. Le jeune orphelin était éduqué au rude travail de la terre. Cette condition ne le satisfaisait guère, persuadé que son esprit était plus capable que ses mains. Il faisait souvent la rencontre d’humbles paysans, avec lesquels Proxène travaillait. Il admirait certes leur goût pour la vie simple, loin des fastes somptueux et du luxe qui, il le pressentait, conduisaient certainement au vice. Mais Aristote s’étonnait cependant de leurs coutumes.

Un jour, il vit l’un d’eux se livrer à la prière. Aristote se souvint de son dernier dialogue avec Epimanos, et voulut prendre le paysan en défaut.

Aristote : "A qui adressez –vous vos prières, brave homme ?"

Le paysan : "Et bien aux dieux, mon jeune ami."

Aristote : "Aux dieux ? Mais qui sont-ils ?"

Le paysan : "Ils sont Aphrodite, Apollon, Arès, Artémis, Athéna, Déméter, Dionysos, Hadès, Héra, Hermès, Héphaïstos, Poséidon, et le plus grand de tous, Zeus. Chacun siège à Olympe."

Aristote : "A Olympe, où est-ce ?"

Le paysan : "C’est une cité merveilleuse, perchée en haut d’un mont que nul n’a jamais vaincu. Vois-tu le mont Athos ? Et bien l’Olympe est cent ou mille fois plus élevé, un truc du genre."

Aristote : "Mais vous même, n’avez vous jamais tenté de grimper sur cette montagne ? N’êtes-vous pas curieux de voir de vos yeux ces divinités que vous priez chaque jour ?"

Le paysan : "Oh non, jeune homme. Je ne suis qu’un humble paysan. Ma place est ici, non sur l’Olympe."

Aristote : "Mais alors, comment pouvez vous croire en la réalité de ces dieux, si vous n’avez point constaté leur existence de vous même ?"

Le paysan : "Parce qu’on m’a enseigné qu’ils existaient, et qu’il fallait que je les prie pour que ma récolte soit meilleure, et que mes vaches deviennent grasses."

Aristote : "Voilà bien une chose étrange, vous ne priez pas par amour pour le divin mais par appétit terrestre. Je pense pour ma part qu’il est irrationnel de rechercher le matériel dans le spirituel. Mais à dire vrai, il n’y a pas que ça que je trouve irrationnel dans ce que vous me dites."

Le paysan : "Que me reprocheras-tu encore ?"

Aristote : "Et bien, il y a une chose que je ne comprends pas : pourquoi donc prier plusieurs dieux ?"

Le paysan : "Ainsi que je te l’ai dit, c’est ce qu’on m’a enseigné, qu’ils étaient plusieurs, et c’est ainsi depuis la nuit des temps."

Aristote : "Voilà bien une chose compliquée inutilement. Au lieu de plusieurs divinités, ne serait-ce pas plus pratique de n’en louer qu’une seule ?"

Le paysan : "Tu commence à me courir, jeune voyageur. Je t’en pose des questions, moi ? Je te demande si tu mets des braies ou des frocs ? Maintenant, laisse moi à mes méditations."

Aristote : "Non, non, je n’en ferai rien. Tu dois d’abord admettre, brave homme, que prier un seul dieu serait plus logique. Qu’attend t-on d’un dieu, sinon qu’il soit tout puissant et omniscient, qu’il soit un ? Rendre grâce à plusieurs dieux, c’est comme fragmenter en autant de parties le pouvoir qu’un seul pourrait réunir en lui. Je crois qu’en toutes choses, l’unité est préférable à la division."

Le paysan : "Peut être."

Aristote : "Non, certainement. Le divin est un Tout unique et le divin est la perfection, donc la perfection est unité. L’unité est la forme idéale des choses.

Le paysan : "Mouais, enfin moi, jeune homme, je suis bien trop stupide pour entendre ton charabia. Je suis loin d’être lettré. Si je te donne un conseil, me laisseras-tu en paix ?"

Aristote : "Et bien oui, cela me convient."

Le paysan : "Prends la route d’Athènes, si Proxène te le permet, et tu y trouveras un professeur qui saura t’écouter. On le nomme Platon."

Aristote : "Merci, brave homme."

Et Proxène d’envoyer Aristote, les dix-huit printemps révolus, à Athènes, trop heureux que ce piètre paysan le quitta.

Cemoi37

Comme toujours , j'étais encore en retard et m'en excusa au prés des 4 personnes présentes....

En toute hâte et d'une main fébrile, j'ajustais mon vêtement et pris mon air solennel pour commencer ma présentation...

Je me nomme Cemoi, ai 23 ans et cultive des légumes, je souhaite me faire baptiser car je tiens à épouser la plus merveilleuse femme ici présente et répondant au nom de Emi.

Ce sacrement je l' ai longtemps désiré car je tenais à être au service du tout puissant ,mais plus principalement pour me marier avec Emi selon la tradition.

C'est un honneur de rentrer dans la communauté aristotélicienne.

Regarda les personnes, puis se rassis au près de sa chérie en lui prenant tendrement sa main dans la sienne, laissant la parole à odoacre.....

Emi

impressionée par le lieu e la solennité du moment, Emi s'avança timidement vers l'assemblée, tout en pensant à l'importance du moment.

Je me nomme Emi, j'ai 20 ans, et cultive du blé .
Je suis ici pour recevoir les saints sacrements afin d'épouser Cemoi, dans le respect des règles .
Ce bapteme est le symbole de ma foi envers le Tout Puissant, et c'est dans le plus grand respect que je souhaite entrer dans la communauté du Prophète Aristote.

Emi s'inclina devant Odoacre, toute émue , et rejoignit sa place dans le plus grand silence

Killerintheblack

Citation:

Bon bon bon, vous êtes cinq, nous allons pouvoir débuter... je souhaiterais pour commencer que chacun votre tour vous vous présentiez aux autres, votre nom, votre âge, votre profession, et surtout surtout, pourquoi vous voulez vous faire baptiser, ce que signifie pour vous ce sacrement et l'entrée dans la communauté aristotélicienne, c'est à dire la communauté du Prophète Aristote.

souriant s essaya écoutant sa douce en la regardant.
Attendis qu'elle ai fini puis se lève pour se présenter devant les 4 personnes.

je me nomme killerintheblack, j ai 22 ans, je suis cultivateur de blé, je suis ici car je souhaite me faire baptiser car je tiens a épouser la plus merveilleuse femme qui m ai été donné de connaitre jyjy.
Ce sacrement je l ai longtemps désiré car je tenais a être au service du tout puissant ,mais plus principalement pour me marier a jyjy selon la tradition.
C'est un honneur de rentré dans la communauté aristotélicienne.

regarda les personnes puis se rassis au près de sa douce laissant place aux autres personne

Jyjy

Fut heureuse d'apercevoir killer arrivevc ce réjouis que tout cela puisse enfin ce faire.

Citation:

Pris la parole et ce tourna vers chacundes membres présent,un peu emus:

Bien.....alors je me prénomme jyjy,j'ai 20 ans,je cultive du maïs,j'ai eu l'honneur il y a quelques temps que dame fanny m'accorde sa confiance pour être la conseillère en maïs et légume à la filière culture.......Avant tout je désirais me faire baptiser pour m'unir a killer dans les règle de la communauté....mais en enrant ici..dans cette église un énorme apaisement c'est emparé de moi.......et en attendat que tout le monde arrive j'ai eu le temps de "méditer" ...je ne sais si on dit comme cela....sur le vrai sens de tout cela.....il est vrai que chaque week-end j'ai besoin d'une retraite spirituel pour recouvrer mes sources....mais je désirerais en apprendre plus sur la foi,ce que j 'ai jamais fais auparavant....je suis une ignorante sur la communauté du prophète aristote et ne demande qu'à savoir et apprendre....je vous avoue mon Père que pour moi tout ceci est incompréhensible aussi je laisserais s'exprimer plus mon coeur que ma tête...ceci étant dans ma nature.....Pour le sacrement je le prend comme une bénédiction ,une appartenance a la société.....

Ce tut ne sachant que dire d'autre,mais ressenti un soulagement d'avoir un peu vider son sac...laissa les autres prendre la parole.

Odoacre

Odoacre leur désigna des bancs devant lui

Bon bon bon, vous êtes cinq, nous allons pouvoir débuter... je souhaiterais pour commencer que chacun votre tour vous vous présentiez aux autres, votre nom, votre âge, votre profession, et surtout surtout, pourquoi vous voulez vous faire baptiser, ce que signifie pour vous ce sacrement et l'entrée dans la communauté aristotélicienne, c'est à dire la communauté du Prophète Aristote.

Emi

Je suis assez impressionnée de vous rencontrer.
J ai une requete à vous demander : accepteriez vous de me baptiser, ainsi que Cemoi37 avec qui je veut me marier.
Ce serait un honneur de recevoir le bapteme par vous meme.
Emi s'inclina avec respect devant cet homme de Foi

Cemoi37

Etant aux cotés d'Emi, je la laissais effectuer notre demande pour notre baptême.

Que c'est impressionnant ces lieux , c'est magique en même temps , ne serai ce que par ce silence ... de cathédrale ...

Lorsque Emi eue finit sa demande , je m'inclinais également avec respect
devant odoacre

Killerintheblack

killer rentra doucement dans l église enlevant son casque et le plaçant sous son bras,apercevant sa douce plus loin marcha en sa direction afin de la rejoindre,salua tout le monde et dis :

bonjour a tous, j ai cru qu'on voulais ma présence

souriant a sa douce et attendis des réponses

Tannerkid

Odoacre a écrit:

Hocha la tête

Eh bien dites à votre fiancé de venir nous rejoindre ici... si le jeune homme ici présent vient pour la même chose, je pourrai vous faire votre pastorale ensemble.

Tannerkid approcha.

Bonjour mon père, je viens effectivement vous voir pour un baptême, je vous avez déjà envoyé un courrier auquel vous m'aviez répondu. J'aimerai donc si possible, faire ma pastorale dans le but de me faire baptiser.

Odoacre

Hocha la tête

Eh bien dites à votre fiancé de venir nous rejoindre ici... si le jeune homme ici présent vient pour la même chose, je pourrai vous faire votre pastorale ensemble.

Jyjy

hemmm....;killer est actuellement au travail.....je crois qu'il passeras en fin d'après-midi......je lui dirais quand il rentreras.....

Ce tut pour laisser parler le messir qui patientais encore et qui avais l'air perdus dans ses songes......

Odoacre

La jeune fille semblait finalement être partie. Odoacre haussa les épaules... deux personnes attendaient visiblement. Le jeune homme avait dû arriver avant... le vieux Grec leur dit

Bienvenu mes enfants, que puis-je faire pour vous ?

Jyjy

Attendant son tour et vyant que le messire ne bougeais pas alla voir en silence odoacre

bonjour mon père;je viens suite a votre courrier....je vous fesais une demande de baptême pour moi mon bien aimé killerintheblack.........et m'ayant prier de venir vous voir me voilà...je ne sais que faire c'est la première fois pour moi....mais si le messire est avant moi je peux patienter......j'aime bien ce calme et cette sérénitée ici.....

Tannerkid

Tannerkid entra dans l'église, il y vit Monseigneur Odoacre en train de discuter avec une jeune femme, il fit signe puis attendit à l'entrée de l'église le temps qu'il termine sa conversation.

Jyjy

entrant a pas de loup das la belle église qui l'impresionnais plus que de coutumes et tenant fébrilement la lettre de odoacre entre ses doigt ne savais pas trop ou ce diriger........surtout que c'état peut-être la première fois qu'elle entrais dans une église tout du moins a son souvenir....essayant de ce souvenir si en bretagne elle y était allé.......secoua la tête en ce disant que là n'était pas la question...ses pas était dirigé pour l'amour de son coeur,et l'envie de passer le reste de sa vie a ses côtés...........s'asseyant sur un banc tenant fermement la lettre attendit que odoacre ce présenta a elle pour savoir ce qu'elle devais faire...........admira l'église en attendant,et gardas un silence pieux...

Odoacre

Revenu de chez les moines, le vieux Grec aperçut un jeune femme accorte affalée dans l'église dont il avait littéralement pris possession

Eh bien ma fille, que puis-je faire pour votre service !

--Madeline.

Madeline sursauta et se mit prestement sur ses jambes. Elle avait devant elle un vieil homme, p't'être un évêque.

Euh oui ... Euh bonjour ! J'aurais voulu savoir si euh ... Vite une excuse ... Euh ... Si vous avez beaucoup de fidèles, à Sarlat !

Elle grimaça imperceptiblement ... Mais qu'est ce qu'elle était entrain de raconter ... Elle baissa les yeux et soupira.

En fait ... J'suis un peu perdue ... Je n'ai pas l'habitude de fréquenter les églises...

Elle se ravisa, pensant qu'elle allait passer pour une hérétique et finir au bucher.

... Car je n'en n'ai pas l'occasion !

Elle sourit, un peu tristement.

Désolée de vous avoir dérangé ... Je pars, je ne vous embête plus.

Madeline vérifia qu'elle n'avait rien oublié en s'affalant sur le banc , sourit au vieil homme puis prit la direction de la sortie.

Odoacre

Ecoutant distraitement la jeune femme, le vieux Grec vérifiait qu'il n'y avait personne d'autre dans l'église.... comme elle semblait vouloir partir

Vous n'êtes pas ici par hasard ma fille, vous êtes là pour apprendre la Vérité et entendre mon oracle. Quelles sont vos questions ?

Odoacre

le vieux était de nouveau à Sarlat, à lui le plaisir de la pêche !

Cependant, il restait dans l'église au cas où.... certains fidèles voudraient sans doute le voir...

--Madeline.

Madeline s'était mis dans l'idée de faire un tour des villes périgourdines, dans le but peu louable de mettre un peu de piment dans sa vie, et peut être dans celle des périgourdins. Le premier village où elle allait sévir était Sarlat.

Madeline avait une vingtaine d'années, des cheveux très noirs et des yeux très bleus, transparents. Elle n'avait pas un caractère solitaire, elle avait grandi dans une bande de jeunes qui brigandaient sur les routes, et commettaient toutes sortes de larcins. Cependant, une dispute avait éclaté entre elle et le chef de la bande, qui l'avait obligée à quitter le groupe du moins pour un temps. L'exil temporaire, qu'ils appelaient ça. Madeline avait alors décidé de mettre ce temps à profit.

Sarlat, l'église.

Tiens tiens, se dit elle. Une église. Allons voir ce qu'il s'y trame.

Joignant le geste à la parole, elle grimpa les marches et gravit le parvis. Elle attirait un peu l'attention, avec ses nippes déchirées et pas toutes neuves, mais elle s'en fichait.
A l'intérieur de l'église, elle regarda autour d'elle. Il n'y avait pas grand monde. Faut dire qu'il était tôt et que certainement les habitants dormaient dans leurs chaumières.
Madeline s'approcha de l'autel, perplexe. Elle croisa les bras, réfléchit. Non, décidément, elle ne savait pas quoi faire. Elle se promena alors dans l'église, de long et large, bras croisés. Puis, en désespoir de cause, elle s'affala sur un banc. Peut etre que quelqu'un viendrait lui parler, peut etre pas. En attendant, elle se mit à réfléchir à sa prochaine destination.

-fromFRGwaeron

... Au fond de la nef à droite de l' autel se trouvait un pupitre, dessus, un registre aux pages jaunies et craquantes comme les feuilles mortes en automne...

... Ce registre contenait des noms qui, au premier abord, ne voulaient rien dire, pourtant aux travers de ces lignes on pouvait lire l' histoire de Sarlat, inconnus ou célèbres, vivants ou morts depuis, tous ont un point commun, un jour, ils ont voulu entrer dans la grande famille Aristotélicienne et ils ont choisi Sarlat pour être témoin de leur engagement...

... Vous trouverez ici, ceux que vous avez croisé hier soir en taverne, ceux que vous évitez dans la rue, ceux qui n' ont fait que frôler votre vie ou au contraire qui l' ont marquée profondément, ceux dont le souvenir vous arrache une larme car partit trop tôt ou résidant à présent dans un autre duché...

... Bonne lecture...

Baptêmes :

+Minidur : Le mardi 21 février 1454...
+Chalfagouin : Le mercredi 22 février 1454...
+Magdalenita : Le mercredi 22 février 1454...
+Moniah971 : Le jeudi 02 mars 1454...
+Alféa : Le mercredi 15 mars 1454...
+Bardaya : Date estimée...
+Clé : Le mercredi 15 mars 1454...
+Cookiebambou : Le mercredi 15 mars 1454...
+Ketch : Le mercredi 15 mars 1454...
+Mouette : Le mercredi 15 mars 1454...
+Ndmp : Le mercredi 15 mars 1454...
+Savarrin : Date estimée...
+Sednax : Le lundi 22 mai 1454...
+Walex : Le dimanche 28 mai 1454...
+Rémiz : Le lundi 29 mai 1454...
+Kerwann : Le dimanche 11 juin 1454...
+Arthur33 : Le dimanche 02 juillet 1454...
+Bubu_Emuvillain : Le dimanche 02 juillet 1454...
+Souricelle : Le dimanche 02 juillet 1454...
+Blackangella67 : Le dimanche 16 juillet 1454...
+Eneekadija : Le dimanche 23 juillet 1454...
+Sekel_Emuvillain : Le dimanche 30 juillet 1454...
+Ducdefrance : Le jeudi 10 août 1454...
+Agrv : Le dimanche 22 octobre 1454...
+Badtitofe : Le mercredi 08 novembre 1454...
+Gwaeron : Le 12 novembre 1454...
+Varevolt : Le mercredi 15 novembre 1454...
+Supercookie : Le mercredi 22 novembre 1454...
+Averc : Le dimanche 26 novembre 1454...
+Yug78 : Le mercredi 29 novembre 1454...
+Quantum : Le dimanche 11 février 1455...
+Opale : Le dimanche 11 février 1455...
+Popimperator : Le mercredi 14 février 1455...
+Hildegardelapure : Le mercredi 14 février 1455...
+Lorica : Le samedi 17 février 1455...
+Machut : Le jeudi 22 février 1455...
+Marieeloise : Le jeudi 08 mars 1455...
+Kidj : Le jeudi 08 mars 1455...
+Eagle35 : Le dimanche 18 mars 1455...
+Savra : Le lundi 19 mars 1455...
+Jean_Bon : Le vendrredi 23 mars 1455...
+ Lubna : Le dimanche 3 juin 1455...
+Dazibao, le dimanche 7 octobre 1455. Parrain : Walex.
+Candela & Marcovinci, le dimanche 14 octobre 1455. Marraine de Candela : Lulue & parrain de Marcovinci : Hook.
+Padrino13, le dimanche 28 octobre 1455.
+BenDuguesclin, le dimanche 4 novembre 1455. Marraine : Chittazabe.
+Castille94, le dimanche 18 novembre 1455. Parrain : Flex.
+ David (PNJ), le dimanche 30 décembre 1455. Marraine : Opale ; parrain : BenDuguesclin.
+ Pieralin, le dimanche 13 janvier 1456. Marraine : Opale.
+ Tête de Fer & Thalis, le vendredi 15 février 1456. Marraine : SednaX.
+ ElainedeTroyes, Ellya et Valnor, le jeudi 28 février 1456. Marraine d'Elaine : Amerzone ; Marraine d'Ellya : ElainedeTroyes ; Parrain d'Ellya : Dazibao ; Parrain de Valnor : Phénix.
+ Arcimboldo, le dimanche 9 mars 1456. Marraine : Lubna.

Mariages :

+Clé & Mouette : Le vendredi 17 mars 1454...
+Bardaya & Savarrin : Le samedi 13 mai 1454...
+Arthur33 & Bubu_Emuvillain : Le mercredi 30 août 1454...
+Averc & Supercookie : Le dimanche 26 novembre 1454...
+Opale & Quantum : Le dimanche 11 février 1455...
+ Thalis & Tête de Fer, le vendredi 15 février 1456.
+ Candela & Marcovinci, le 2 mars 1456. (Cérémonie effectuée par le père Izidore, diacre de Cahors).

¤ Enterrements

+ Raninglief, le mercredi 30 janvier 1456.

Informations :

... Pour les mariages ou enterrement il faut absolument être baptisé avant...

... Pour les baptêmes :

- Il faut d' abord s' inscrire
- Ensuite faire sa demande là ou par courrier IG...

Merci...

_________________
"Teckel à poil ras" du conseil diocésain de Périgueux...
Ex-curé de Sarlat...

Kachina

Les cloches sonnaient , invitant les fidèles à se rendre à l'église en ce dimanche d'octobre. La Louve s'arrêta un instant sur le parvis, frissonna au souvenir d'un tocsin qui avait sonné un matin d'hiver alors que la place regorgeait de monde et que les condamnés la traversaient.

Les cloches étaient joyeuses en ce matin d'automne à Sarlat. Mais la Louve avait depuis longtemps oublié Aristote et ses saints. Trop d'amis morts entre ses bras, trop de sang avait arrosé la terre du Royaume. Et sa lame elle même s'était plus d'une fois rougie à la chair d'un ennemi. La Lycane avait depuis longtemps plongé du côté sombre, même si la flamme qui allumait son regard clair était restée la même.

Mais c'est auprès des arbres et dans chaque être vivant que la Louve cherchait à présent trace du divin. Et non plus dans le marbre froid et les yeux éteints des statues. Elle avait froid au sein d'une église, même si elle avait toujours aimé les flammèches des cierges allumés et la lumière jouant avec les vitraux.

Elle fit une courte halte devant l'édifice, admirant la flêche qui essayait vainement d'atteindre le ciel, comme un appel muet des humains à l'infini et puis offrant son visage au soleil naissant, elle reprit sa marche, savourant ce nouveau jour qui commençait...
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P27kw

Mes enfants, je suis très heureux de vostre présence icilieu pour cette messe dominicale.

Nous allons donc commencer comme j'ai l'habitude par la prière de demande de pardon du Très-Haut, en effet, chacun de nous a pu s'écarter du droit chemin et a pu emprunter des péchés même petits qu'il soit, c'est pour cela qu'il est important de réciter tous ensemble la prière de pardon.

Le Père Lyonis reprit sa respiration puis commence a réciter.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Le Père Lyonis était heureux que ses nouveaux fidèles récitèrent la prière, cela se voyait avec son sourire, il reprit alors la suite de la cérémonie.

Bien, je ne doute pas que le Très-Haut, ait entendu vos prières. Mais si vous souhaitez parler d'un sujet précis avec moi-même, vous n'avez qu'à me demander, et nous irons dans le confessional.

Nous allons donc logiquement continuer nostre cérémonie par la récitation du Credo Aristotélicien, texte fondant les bases de nostre dogme et vous permet de voir une synthèse de celui-ci.

Orthon

Orthon récita le credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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P27kw

Lyonis était heureux d'entendre raisonner le Credo dans cette église.

Bien je vais vous lire un passage de la vie de l'Archange Georges, archange de l'amitié.

Citation:

Quand il n’y a plus d’espoir, il reste toujours l’amitié.”
Alors, une vielle femme, au regard dur, à la volonté de fer, s’avança vers lui et lui demanda:
“Et toi, l’étranger, es-tu venu en ami? Car il est en cette cité des hommes et des femmes dont la parole est de miel mais dont les actes sont comme le venin. Ils vivent sur des montagnes d’or, et ne désirent rien d’autres que de s’élever encore plus dans leur fol quête de butins. La vie de leurs semblables leur importe peu, tant leur soif de trésors les dévore.”
“Je sais”, répondit l’homme. “C’est pour cela que je viens à vous. La richesse du coeur ne peut être égalée par les richesses de ce bas-monde. Emporteront-ils leurs montagnes d’or dans l’autre vie?”
“Non, certes pas”, lui répondit la vielle dame. “Mais les richesses du monde nous sont-elles à jamais interdites? Devons-nous nous réduire à vivre tels des animaux pour honorer la richesse de l’âme?”
“La vie vous a-t-elle appris à renier votre main gauche pour employer la droite?”, demanda l’homme. “Il en est de même pour les trésors que Dieu a créés pour nous. Que les richesses matérielles soient vôtres, car Dieu, par amour pour Ses enfants, nous en a fait don. Mais n’oublions jamais qu’il n’est pas de plus beau trésor que l’amitié.”

Ce passage réflettait bien une prière que je souhaitais qu'on est aujourd'hui, en effet je souhaiterais qu'on prie tous ensemble afin de souhaiter un bon rétablissement à Mgr Aurélien, Archevêque de Reims et Ancien archevêque de Bordeaux. Je pense que ce sont des attentions que nous devrions avoir plus souvent les uns envers les autres, ce sont également des actes qui nous lient davantage.

Je demande donc une minute de silence et recueillement.

Lyonis ferma les yeux une minute se recueilla.

Orthon

Orthon s'agenouilla et respecta la minute de silence. Mains jointes, il pensait au texte qu'avait cité Monseigneur Lyonis. Avec l'amitié l'on pouvait abattre des montagnes, avec l'amitié l'on pouvait résister, avec l'amitié l'on pouvait être heureux.
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Crakity

Crakity se rendit à l'église ce jour... Il avait appris la nouvelle par Kahhlan... Le Souverain n'était plus.

Il poussa les portes de la maison du Trés Haut, déserte, se rendit devant l'autel et s'agenouilla. Il alluma un cierge et regarda la flamme vacillante.

Il n'avait pas de prière pour ce genre d'occasion, il n'en connaissait pas... Mais en avait il besoin? Pas vraiment.

Il se recueillit un long moment, se souvenant de quelques moments passés... C'était sa prière. L'homme que le Royaume perdait aujourd'hui avait toujours été admiré par le jeune homme. C'était en partie grâce à lui qu'il était devenu ce qu'il était aujourd'hui. Son attachement au Périgord, le respect de certaines valeurs... C'était aussi grâce à lui.

Il ne l'oublierait pas. Seul dans la nef, il regardait toujours la flamme vaciller.

Repose en paix ... lâcha t il dans un murmure.
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Fatum non sit necesse

Kahhlan_de_colmarker

Elle savait bien où elle le retrouverait ... passé le triste instant de la nouvelle ..

Abattue en ce jour, doublement abattue par des pertes d'êtres si chers à son coeur .. foutue semaine qu’elle maudirait à l’infini …

Elle s'avançait vers la nef après s'être signée , ses pas ne résonneraient pas sur le pavé froid, vierge de chausses ils s’y posaient ..

Main qui se pose, réconfortante sur l'épaule de Crakity ... il l’aimait.. Il aimait l'homme que son Oncle était et sa peine rejoignait celles de nombreux de ses fidèles …

Un autre cierge, religieusement allumé retrouvait ceux dont les lueurs vacillantes troublaient sa vue..

Elle s’agenouillait à même la pierre, à distance éloignée de son aide de camp, visage fermé et presque dur alors que tout en elle hurlait …
Prières ou pensées mêlées, se souvenir des derniers mots de son oncle, homme qu’elle avait maudit presque dans sa tendre jeunesse pour l’aimer si fort à un âge plus avancé …

Prier pour ses enfants et son épouse …… et une nouvelle révolte l’habitait … comment vivre ou survivre sans l’essentiel … Il resterait leur Lumière .. mais, dans l’instant qu’est ce qui pouvait apaiser la douleur d’une femme qui perdait son unique flamme …

Elle se dépliait difficilement sans aucune notion du temps passé .. brisée quelque part sans qu’elle sache exactement où elle avait le plus mal ..

De longues inspirations silencieuses plus tard.. Elle s’en retournait port de tête relevé des Salmo Salar …
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[

.. Mon Amour pour Toi ..

Reinemab

Elle avait apprit la nouvelle, par le mot adressé à tous camardes d'armée, rédigé par leur capitaine.

Citation:

Le roi est mort !

Comme une pierre lancée en plein cœur, comme une flamme consumant tout son être, comme un souffle éteignant son âme.
Le Roy, Louis Vonafred n'était plus.

Main portée à la poitrine, comme pour retenir la douleur... comme une blessure profonde, que l'on ne veut point oublier... ferme intention, de ne vouloir laisser partir à néant tout ce que celui ci leur avait apporté et laissé en héritage.

Le pas, lourd de sa peine... La grenouille se dirigea en l'église Sainte Lucie. Main libre dans le bénitier, se signa avant de s'avancer dans l'allée et prendre place agenouillée face à une des statues érigées.
Un genoux à terre, l'autre plié soutenant son bras lourd de sa douleur et de son front... Visage fermé et yeux clos, en respect orientés vers le sol... Instant de recueillement, en mémoire de celui qui fut enfin un roi engagé.

Pas un mot, pas une larme... bien que la plaie la consumait. Il n'y avait ni de mots, ni ressentiments suffisamment éloquents pour démontrer sa souffrance.

Ne pouvant, apporter en mots propres ses condoléances... Rainette se mit à prier pour la famille royale et pour sa famille d'arme affectée par cette disparition.
Après un long moment, qui ne lui paru pour ça part n'être qu'un bref instant suspendu... Reinemab, se redressa... Visage éteint, alluma un cierge au côté de ceux vacillants encore... Avant de se retirer comme une ombre.

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ClicClic

--_margot

Vite, entrer dans l'église.......Pas qui résonnent dans l'allée, la rousse referme frileusement son châle sur ses épaules. Un juron suivi d'un :

- Fait froid ici !

et déjà son regard a déniché , le tronc aux aumônes. La pointe de sa dague s'amuse à violer la serrure et ses doigts s'emparent des quelques écus qu'Aristote dans sa grande bonté lui procure. Elle s'accorde un sourire, et fourre les sous dans la poche de sa jupe de lainage brun.

Et à nouveau le bruit de ses pas, qui brise le silence des lieux. Déhanché insolent, et grimace à la statue qui semble la jauger de son regard froid.

- J'sais ma belle , tu meurs d'ennui, ici.......mais j'y peux rien. Une autre fois, peut-être, j't'enlèv'rai, j't'emmèn'rai.......

Mais ce n'est pas la statue que la belle va voler. Jetant un oeil autour d'elle, elle s'avance vers la nef, et découvre la niche accueillant les cierges. Un rire silencieux la traverse alors qu'elle fourre rapidement les chandelles dans sa malle. Elles y feront voisinage avec les fanfreluches , et les plantes médicinales, dont ne se sépare jamais la belle guérisseuse....Quelques mots s'échappent de ses lèvres, alors qu'elle parcourt l'allée en sens inverse, courant presque pour retrouver au plus vite la lumière du jour.

- Jeni, tu vas aimer mon cadeau........

Cerise

Cela remontait à si longtemps que Griotte n'avait mis les pieds dans l'Eglise de Sainte Lucie à Sarlat.. Elle avait quitté son village et comté natal pour vivre ailleurs plus tranquillement. Elle entra d'un pas léger tout en se dirigeant vers l'Autel, la ou elle alluma deux bougies..
Elle se signa et prit place sur un des bancs.

Elle joignit ses mains en récitant un crédo, des douces prières afin qu'Aristote veille sur elle et ses proches, tout en lui demandant d'arrêter de rappeler près de luy des personnes qui lui étaient aussi importante dans sa vie..

Cela avait commencé en fin octobre, quand sa tendre filleule, Sandreen, partie d'un coup en laissant derrière elle son jeune fils Joanes.. Et la dernièrement, il y a quelques jours, en reprenant l'époux de Griotte, malgré son long combat pour guérir de cette maladie inconnue qui l'avait frappé depuis juillet. Sebastien n'avait pu tenir le coup, il en était parti dans la nuit du sept au huit novembre dernier.

Cela été de trop pour la jeune Comtesse, trop de souffrances, trop de vides, trop d'incompréhensions... Des larmes s'échappèrent des ses yeux fermés, on pouvait les voir couler sur ses joues.

Elle se signa à nouveau en levant les yeux au plafond de la sainte Eglise, puis se leva en sortant discrètement pour ne pas déranger les autres.
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~ En Deuil de son Époux ~

--Pere_blaise

Le regard du bedeau hésitait entre la crainte et la stupéfaction.
Qu’on vienne prier en l’église pendant l’absence de Monseigneur, passe encore. Mais qu’on décide comme ça de son propre chef de le remplacer...
- Non mais….écoutez mon Père, sans avis officiel de l’archevêché…il arrête le prêtre qui vérifie d’un doigt la présence de poussière sur les objets du culte….’ TOUCHEZ PAS !!!
Le père Blaise essuie son doigt noirci dans sa bure…
- C’est la maison du très haut et personne pour le servir ?
- Hein ? …le bedeau serre précautionneusement le ciboire contre lui…Si, mais bon…
- Bien…dit le saint homme se fendant d’un sourire,…considérez qu’aujourd’hui je prends les choses en main.
- Ça risque de faire vilain !!
- ‘nafout’ !!!....Il désigne la sacristie de l’église Ste Lucie, tandis qu’il goûte a même le calice, le liquide carmin sensé être du vin de messe…Allez, hop !! en tenue….Et faites moi sonner ces cloches !!!

Finissant d’enfiler une chasuble d’un blanc immaculé par dessus sa modeste bure, le Père Blaise, confesseur de l’ordre des Hélènnines descendait la nef de la petite église afin d’aller ouvrir en grand les lourdes portes de chêne, préparant là l’édifice à recevoir d’éventuels fidèles en crise de foi tandis qu’on pouvait déjà entendre les cloches sonner a toutes voler, portant l’appel divin dans la campagne Périgourdine.
Debout, en haut des quelques marches qui menaient à l’entrée du lieu consacré, le moine regardait la ville, les mains glisser dans les manches de sa bure,
Ici comme ailleurs, il allait œuvrer, certes a sa façon et selon ses moyens, à dispenser la parole divine, et porterait la lumière et l’amour du très avec la même conviction que certains portait une caissette de pommes ou de châtaignes sur le marché de Sarlat.
Lorsque le bedeau vint le rejoindre, il dit :
- Voyez mon fils, ce qu’il manque : C’est une petite touche de musique pour accueillir les fidèles …il réfléchit…Savez-vous chanter ?
- Chanter ? Chanter quoi ?...
- Comment ça « chanter quoi ? »…le Père Blaise le regarde, interloqué…un chant a la gloire du Très Haut…
- Humm …le bedeau grimace…moi à part les chansons de corps de garde…
- Evitons alors….
- Voui mon père…

Le père Blaise le congédia d’un signe de tête, non sans lui demander de bien veiller a la disposition des objets sur l’Autel : Une chose a sa place, et une place pour chaque choses lui avait-on appris alors qu’il n’était encore qu’un simple novice.
Tandis que le bedeau finissait d’allumer les derniers cierges, lui resterait sur le parvis encore un instant afin d’accueillir les paroissiens comme il se doit en ce lieu.

--Pere_blaise

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les fidèles ne se bousculaient pas autour du bénitier. Les cloches avaient fini de battre depuis un petit moment que, mais pas une âme n’était venue trouver le réconfort dans la maison du Très Haut...
Du haut de l’escalier, regardait le parvis désespérément vide, le père Blaise poussa un petit soupire…au moins, la paroisse ferait-elle l’économie de quelques Ostie ce jour.
Le moine remonta d’un pas nerveux l’allée centrale jusqu'à l’autel, s’agenouilla avant de se signer.
- Pardonne-leur Ari, dit-il, …ils ne savent pas ce qu’ils font.

Fidèles ou pas, lui, avait un prêche à faire.
Le bedeau l’interpella alors qu’il commençait à poser ses sandales sur le petit escalier de bois qui monte en chair.
- Mon père…y’a personne…
- Je sais, mais le patron,…il donne un coup de tête en direction du ciel…lui, entend tout.
- Mais si y’a personne…où est l’intérêt mon père ?
Le tonsuré regarda le bedeau, avec un air surpris d’abord, puis, il chercha à trouver une image pour lui faire comprendre le fond de sa pensée, et le sens de sa démarche.
Tout en manipulant machinalement son chapelet, il demanda:
- Dis moi, tu connais le lac de Sarlat j’imagine ?
- Euh oui….mais…
- Et j’imagine aussi que de temps en temps, tu vas taquiner le goujon
- Oui da mon Père mais….
- Et que donc, forcement, parfois tu ne ramènes rien….tu es brecouille ?! c’est ça ?
- Douille…on dit bredouille mon père
- Soit…le père Blaise lève un sourcil….bredouille. Mais ça ne t’empêche pas d’y retourner, ni d’aimer ça…
- Heu…non…Le bedeau grimace…j’vois pas trop le rapport là.
Le moine passe un bras paternel autour des épaules du bedeau, et fait ainsi quelques pas dans l’église a travers les allées, avant de dire, montrant nef :
- Et bien ici, c’est pareil….explique-t-il allégoriquement…l’Eglise est un lac, les paroissiens les poissons et moi, …moi je ne suis que le modeste pêcheur qui cherche à les appâter. Mais tu as raison…il faut sans doutes pas trop en demander le premier jour…

Il l’entraine vers un prie-Dieu, a défaut d’un office conventionnel, du moins ce jour avait-il peut être réussi à éviter qu’une des dernières brebis quitte le troupeau.
- Prions mon fils….
Et le confesseur des Hélènnines de commencer à réciter pieusement le credo :
« Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant ?
Cr2ateur du Ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de notre mort…. »

--Pere_blaise

Fin Novembre, en l'église de Sarlat.

[…Allo, Dieu le père ?...Ici, brebis égarée…]

Il était inquiet….non, disons que le doute, ce vieux démon qui sévissait parfois en chacun, le hantait. Y’aurait-il du monde a l’office à venir ?
La dernière fois, il n’avait pas vu l’ombre d’un aristotélicien dans la nef malgré que les cloches aient sonné à toutes volées.
Le père Blaise était debout, devant l’autel.
Il attendait le bon moment pour faire tinter le campanile et appeler les fidèles. Au fil du temps, ses sentiments évoluaient, passant du doute au fatalisme,…de la déception à la colère.
Il avait congédié le bedeau, jugeant qu’il n’avait pas besoin de lui ce coup-ci, et il était encore suffisamment lest pour se pendre au chanvre et faire résonner le bronze des cloches de Ste Lucie dans la campagne environnante.

Le double battant de chêne était ouvert, et de temps en temps, une saute de vent s’engouffrait faisant vaciller la flamme des chandelles. L’impatience le gagnait, alors il se mit à faire les cents pas devant l’autel.
D’abord en pestant en silence, puis en murmurant de plus en plus fort contre le manque de foi des paroissiens. Certes le temps était maussade, le crachin d’automne tenace, et il n’était guère agréable de quitter la tiédeur des chaumières.
Mais alors quoi ?...les sarladais priaient-ils chez eux,
Les sandales claquaient nerveusement à chacun de ses pas sur le sol dallé tandis que son regard, se tournait en direction de l’entrée, guettant le fidèle.
- La patience est la première de la qualité d’un homme d’église…
- C’est toi Ari ? demande le moine incrédule …tu…tu me parles ?
- Et qui veut tu que ce soit d’autre….répond l ‘eternel…je te parle depuis toujours, mais tu n’entends pas.
- Tu ferais bien de parler au Sarladais alors !! Regarde un peu !! Ta maison est vide…finit-il par dire a haute voix… Y’a vraiment des baffes qui se perdent !!!
- Tes mains sont faites pour bénir, père blaise, non pour frapper.
Le moine regarda ses mains un instant en grimaçant, puis lève les yeux au ciel, un sourire sadique fendant son visage…
- Les mains sont faites pour bénir…d’accord, dit-il….mais les pieds…
- Les pieds ?!…
- Oui…je peux toujours botter quelques fessards en ton nom, pour motiver les fidèles….
- Es-tu fol Blaise ?...moi qui prêche amitié ?
- J’dis ça moi, c’est pour vous rendre service hein…Après, venez pas râler qu’on vous cause plus. Je ne peux pas faire des miracles moi…c’est votre domaine ça !!!
- Attention Blaise…tu frise le blasphème…
Le confesseur baisse les yeux….Pardon.
- Vas donc appeler tes ouailles Blaise,…il est temps
- J’y cours…

Et le moine de prendre la direction du clocher, de se pendre aux cordes de chanvres.
Bientôt, résonnaient les cloches de bronzes de Ste Lucie.

(*) En rouge foncé, les réponses du Très Haut que Blaise entend dans sa tête.

--Pere_blaise

[…Ari se tâte….]

Le père Blaise patienta jusqu'à ce que meurt le dernier tintement de cloche, espérant l’arrivée d’un fidèle. Rien…pas plus de fidèles dans la nef que d’intelligence dans le crâne d’un angloys.
Ça commençait bien. Il pousse un petit soupire et, calant son exemplaire commenté du Livre des vertus sous le bras, monte en chair.
Quand on vous dit que c’est un sacerdoce…

Le père Blaise, toise l’air blasé la nef vide, tirant le lutrin à lui pour y déposer le livre, ouvert sur une page au hasard. Petit raclement de gorge, plus par reflexe que par nécessité, et ouvrant les bras en croix commence son office…
- Moi père Blaise, confesseur du couvent des Hélènnines, je suis heureux de vous accueillir dans la demeure du Très Haut…il grimace, voyant bien qu’il y a personne mais bon…Je crois en lui, et comme lui c’est moi,…je crois en moi ….ALLELUIA !!!...il rajuste un peu sa bure…Nous allons donc commencer par chanter louanges au « patron », comme tous bons Aristotélicien se doit de le faire : …il donne le ton, et entonne, tapant de la sandale en rythme...
♪♪Ari, on t’aimeeeeuuu !!! ♪♪♪Ari, on t’adoreeeeeeuuuu ♪♪
♪ Ari, on t’aimeeeeuuu, ♪♪ c’est touuua le plus fooOOOrt ♪♪…

Il marque un temps, et s’approche du livre des vertus, ouvert.
Un petit coup de clochettes, pour réclamer l’attention de paroissiens ( ?) en attente de la parole divine, et il déclame d’une voix solennelle le crédo:
« Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de notre mort… »

Un nouveau raclement de gorge :
- Mes amis,….mes enfants, …mes frères….on se demande bien, et lui aussi sans doute a qui il parle…aujourd’hui je vais vous parler de celui qui nous accueil en sa demeure, Dieu….il marque un temps….Comme tout le monde le sait, ou du moins devrait le savoir, Dieu est un homme sans âge arborant une grande barbe aussi blanche qu’un linceul. Il est aussi entre autre créateur de toute vie dans l’univers, écrivain a ses heures perdues, il raconte sa vie un best seller mondialement connu…il montre le livre des vertus…traduit dans un paquet de langues….il tape du poing sur la balustrade…et vous, tas de mécréants, vous n’venez même pas lui rendre hommage ?...voilààà ! …il soupire…on finira un autre jour ! je parle dans le vide.

Le père Blaise referme le livre des vertus dans un claquement sonore et descend de la chair en chantant un psaume :
- Tout le monde pue, ♪♪ou sans la charoooooognnnnnnneeee…♪♪ y’a que le Très Haut, qui sent l’eau de Cologne ♪♪….Tout le monde puuuueee, et fait mal au cœur ♪ ♪,….Y’a que le Très Haut qui a la bonne oooddeeeeeuuuuur ♪♪ ….

--Pere_blaise

Dimanche 2 Décembre de l’an d’Horace 1460, jour du Seigneur…

Le Père Blaise préparait l’office.
Pas décourager pour deux écus par la crise de foi qui semblait sévir en Périgord : Il se devait d’être là, ne serait-ce, comme il disait, que par respect pour le patron.
Alors toute la journée de la veille, il avait astiqué les goupillons à en faire rougir un couvent de carmélites, tailler la pointe des cierges, changer l’eau des bénitiers et tirer le vin messe.
Car oui, on l’ignore bien souvent mais oui, même les prêtres savent tirer un coup…à boire.

Dans la sacristie de la petite Eglise de Sarlat consacrée a Ste Lucie, on pouvait entendre le père chantonner en enfilant sa chasuble. C’était toujours comme : Une certaine effervescence, pour ne pas dire excitation le gagnait dans les préparatifs.
C’était son truc…il avait voué sa vie au Très- Haut, et ses ouailles :
Je ♪ l´présente, ♪♪ il s’appelle Ari
Il voudrait ♪♪ vous guider dans ♪ vot’ vie, être aimé
Qu’ vous soyez beau, ♪ gagnez de l´argent ♪
Puis ♪ surtout être♪ intelligent
Mais pour tout ça, ♪♪ il faudrait l’ prier à plein teeeemps ♪♪ (*)

Le père Blaise tapait de la sandale sur le sol en terre battue, pour marquer le rythme de ce psaume peu connu.
Même si le bedeau ou les enfants de chœur le regardait parfois d’un drôle d’air, un peu comme s’il s’était échappé d’un hospice pour foldingo, cela ne l’empêchait pas de reprendre le refrain a tue-tête :
Et partout ♪♪dans la rue
J´veux ♪ qu’on parle de lui ♪
♪Que le livre des vertus ♪♪
Soit sur vot’ table ♪♪de nuit
Qu´on l’admire, ♪♪qu’on le priiiiiiiiiiiieee
♪♪Vous lui d’vez vot’ saluuuuuuuuuuuuuut ♪♪ (**)

Le bruit d’un ciboire heurtant le sol le coupa dans sa rengaine épiscopale et il passa la tête dans l’embrasure de la porte. Un des enfants de chœur le regardait l’air penaud.
- Il n’est pas cassé au moins ?
- Non mon père…
- Bien…Vas sonnez les cloches avant que je ne te sonne les tiennes alors…
- Oui ….
- Oui qui ?
- Oui mon père
- Vas en paix mon enfant répond-t-il accompagnant ses mots d’un geste magnanime du bras…

Et bientôt, une douce cacophonie ecclésiastique résonna dans la campagne Sarladaise…

(*) et (**) inspiré de Balavoine, "le chanteur"

Arthanagor

Même dans l’église, il faisait plus chaud, c’est pour dire !!
C’est la première chose qui le marqua lorsqu’il passa la double porte de chêne ferrée. Le père Blaise était en train de…comment dire :... Chanter les louanges du Très Haut ?
Du moins ça devait être ça dans son esprit quelque peu tourmenté au Saint homme.

Répondant à l’appel, le Nessien donna quelques tapes sur son tartan pour en faire tomber les premiers flocons de neiges qui y étaient accrochés. La neige, si tôt dans la saison promettait un hiver rigoureux, et intérieurement, il se félicita d’avoir fait cette expédition de bûcheronnage e Castillon. Trempant les doigts dans le bénitier, Arth se signa rapidement et remonta la nef en quête d’un prie-Dieu pour assister à l’office.
La lame de la claymore tinta en heurtant le sol lorsqu’l s’agenouilla, ce qui attira un regard courroucé du Père blaise.
Quelle idée me direz-vous de venir à la messe en arme ? Ben c’est comme ça ! Une sorte de loy : On ne se sépare pas d’une Claymore…

Arth rectifia sa position souriant en coin au Père Blaise. Il n’allait quand même pas râler alors que pour une fois, il avait un fidèle à l’office non ? Il commença sans attendre qu’on l’y invite, a réciter le confiteor ;
Un léger retard à refaire ? Peut être…..

Il joignit les mains :
- Tha mi ag aideachadh do Dhia uile-chumhachdach, Do na Naoimh uile, agus dhùibhse,`Athair, Gu’n do pheacaich mi gu trom le m’smoaintean, Le m’ bhriathran, is lem’ ghniomhannan, Le m’ choire fhéin, le m’ mhór choire fhéin. Air an aobhar sin tha mi a’ guidhe Air na Naoimh uile, agus oirbhse ‘Athair Ùirnuigh a dheanamh ris an Tighearna ar Dia air mo shon. (*)

Dehors?, il neige…

(*) Confiteor Aristotelicien en Gaélique Ecossais.

_________________

--Pere_blaise

Un fidèle ? …enfin ?
Mais dis moi pas que c’est pas vrai ?? Du coup le père Blaise lui pardonnerait presque d’être entré dans SON église en arme. Bon, il ne va pas le houspiller non, plus.
Les deux hommes se connaissent. A défaut d’être venu trouver le repos de l’âme, on dira qu’il cherche celui de la lame et puis c’est tout.
Le moine lève les yeux ciel, comme s’il cherchait à obtenir confirmation du patron.

Allez hop !!
On s’y colle, c’est parti mon kiki !!! Un coup de clochette et en avant la manœuvre ; Le père Blaise met les bras en croix.
- Pax vobiscum (*)…un petit signe de bénédiction….Mes enfants, bienvenue en ce frileux Dimanche dans la maison du Très-Haut. Il regarde l’Highlander entrain de réciter ce qu’il croit comprendre être un confiteor et fronce les sourcils….je vois que certains sont pressés d’en finir parmi vous…m’enfin bon, ils sont là…je vous invite donc a faire comme notre frère ici présent et à réciter tous ensemble le crédo
Il lie ses doigts entre eux et baisse humblement la tête en déclamant à haute voix le crédo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Il lève les yeux au ciel

aaaAAAMEEEEEEEeeeennn

(*) La paix soit avec vous.

Lacienda_auclair

[Beaucoup plus tard dans la soirée, à l'heure ou les loups et les renards sont lachés...]

La petite aimée perdue, l’âme jetée en pâture aux dents affamées et cruelles du doute existentiel marchait telle une ombre éthérée dans les rues de Sarlat, ses bottes résonnaient sur la pierre … l’esprit troublé en proie à un questionnement des plus insolite et surtout non prévu, se dirigeait instinctivement le pas lourd, trainant mais déterminé vers l’unique maison qui vous accueillait les bras ouverts quelle que soit l’heure… La maison du Seigneur.

Véritable refuge pour toutes les brebis égarées, galeuses ou encore malheureuses, un asile indestructible contre les aléas de la vie… La foi ! Elle aidait les pauvres pêcheurs, qui parfois sombraient dans le vice, charmés par les turpitudes de la Bête…mais les pêchés étaient nombreux et certains pire que d’autres, de plus l’humain de se différenciait-il pas des animaux par la beauté et la faiblesse de son âme ?

Infime, impalpable, mais si précieuse aux yeux de Dieu, éclats de lumière céleste et d’amour…Lacienda Longshanks, monta les marches larges et blanches du parvis, inspira et priât pour ne rencontrer personne… Elle n’était pas d’humeur à faire semblant, elle venait ici pour une raison salvatrice et personnelle, celle de laver son cœur et de lever les doutes qui l’accaparaient !

D’une main douce mais ferme, poussa l’une des lourdes portes de chênes sombres, gravées d’effigies religieuses, pénétra avec déférence dans l’enceinte sacrée, trempa deux doigts légers dans le bénitier, elle s’agenouilla prestement et se signa avec ferveur…

En se relevant, ses yeux firent rapidement le tour de l’église, cherchant un endroit tranquille et propice au recueillement. La jeune diaconesse sans paroisse depuis son départ de Varennes, n’officiait plus, mais restait néanmoins fervente et adoratrice D’Aristote, son grand Barbu comme elle l’aimait l’appeler tendrement, le seul Homme toujours là, ne l’ayant jamais trahi, menti ou spoliée, une fois elle lui en avait voulu, pour la mort d’Auclair, car cette épreuve l’avait fait basculé dans la blasphème et l’hérésie, puis la douleur du deuil s’atténuant, elle revint vers son Dieu ,pleine de piété et de regret.

Elle traversa, le déambulatoire avec rapidité, le pas extrêmement léger, à cause de la résonnance et surtout ne souhaitant pas attirer l’attention sur sa présence. Elle se dirigea vers la droite une icône d’Aristote lui souriait accueillante et chaleureuse, le vaste édifice magnifiquement décoré, vous forçait le respect et remplissait vos yeux d’émerveillement, l’église de Sarlat était sublime…les statues nombreuses et finement réalisées vous donnait l’impression qu’elles étaient presque vivantes et qu’elles suivaient du regard, la jeune femme trouva place sur le troisième banc de bois sombre, astiqué et fleurant bon encore la cire d’abeille, l’odeur du benjoin brulant dans les encensoirs, rendait doucereuse l’atmosphère déjà spéciale du lieu, juste sous l’icône de son Barbu préféré…la tête penchée en signe de piété et de respect, elle joignit ses mains , priant doucement, oubliant le froid pénétrant qui vous engourdissait les membres… la poupée dont le sang et l’esprit bouillait, ne se rendit même pas compte pendant ses prières, qu’un nuage de vapeur sortait de sa bouche. Elle commença par le crédo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Se confessa avec ferveur et pitié :

Ensuite elle récita une prière appropriée concernant le doute qui l’habitait:

A la prière, une énorme émotion l’envahit, la petite aimée laissa l’expression de celle-ci se libérer, au travers de ses yeux bleus étincelants, n’étaient-ils pas le miroir de l’âme humaine ?

Transportée par sa foi et son amour sincère, elle se laissa glisser, tombant à genoux sur la dalle glacée, elle se souvint d’une prière qu’elle avait entendue dans une église lors d’un de ses nombreux voyages, par le prêtre Valpôt. Un homme d’église d’une piété exceptionnelle et très compétent. d'une voix douce et pleine de déférence, elle entama cette prière salvatrice :

"Mon Dieu, je cours toujours après quelque chose... Quand je m'arrête, à bout de souffle, il m'arrive de réfléchir.
En cet instant, je fais halte et c'est pour te dire MERCI! Oh! Je pourrais me contenter de te dire Merci pour tout, et tu comprendrais.
Mais je veux être plus explicite.

Je te dis MERCI ...
Pour mon corps qui fonctionne à merveille,
Pour ma langue si déliée,
Pour mes jambes si alertes,
Pour mes mains si dociles,
Pour mes yeux ouverts à tous,
Pour mes oreilles qui perçoivent tout,
Pour mes narines qui décèlent tout,
Pour mon cœur qui palpite à ce qui est beau,
Pour mon âme qui vibre au bien,
Pour mon intelligence qui cherche le vrai...
Pour Auclair mon époux décédé mais toujours bien-aimé
Pour ma fille Abigail, mon trésor, ma poupée
Pour Liu cette femme qui généreusement me la confié
Pour avoir rencontré cet homme qui sans la savoir m’a sauvé !

Pour tout cela, je te dis MERCI.

Bien des fois j'ai crié vers toi parce que...
je voulais mon corps plus beau, je voulais mon cœur plus grand, je voulais mon amour plus noble,
je voulais mon intelligence plus lucide.
Aujourd'hui, je te dis MERCI et je me tais en songeant à tous ceux et
celles de mon âge qui ont les facultés diminuées et dont l'usage est restreint.
Je pense à ceux et celles qui jamais... plus jamais
N’entendront le gazouillis de l'oiseau,
Ne verront le soleil se lever,
Ne percevront le parfum d'une fleur,
Ne pourront trouver le mot MERCI au bout de leurs lèvres,
Ne pourront palper un objet,
Ne pourront courir après un papillon.

Je n'ai rien fait de plus que l'autre pour jouir de tous mes sens et pourtant tu m'as fait gratuitement le don de toute la richesse que je suis.
Si toutes les personnes en forme dans le monde songeaient un brin à cela, il y aurait une course folle vers toi, Seigneur, pour te dire MERCI!
Pour ceux et celles qui ne prennent pas le temps de te le dire, je te dis MERCI pour les merveilles que nous sommes."

Elle resta là encore un petit moment, son cœur s’était allégé comme si la certitude que l’horizon embrumé allait se dévoiler, qu’une vérité allait se révéler, Lacienda croyait aux signes, plus que tout, cette fois elle voulait y croire. Le seigneur tout puissant ne lui avait pas donné tous ces présents pour les lui retirer… cela ne se pouvait...

Elle se leva, ses jambes étaient engourdies, la diaconesse ignora résolument la morsure et se dirigea vers le présentoir, comme à chaque fois le même rituel , trois cierges , un pour le seigneur, un pour Auclair, un pour elle, mais avec une variante, cette fois, un de plus pour la petite Abigail…les yeux bleus rougis par les larmes de sa foi sincère, elle sourit à Dieu, levant les ses yeux immenses vers la voute et la statue d’Aristote qui la regardait souriant, elle essuya d’une main tremblante les larmes et lui sourit avec adoration, puis s’en retourna sur ses pas, toujours sans bruit , glissant plus que marchant pour ne pas altérer la beauté du silence environnant… la vie et son tumulte l’attendait dehors, mais cette fois, elle était armée contre l’adversité, ne disait-on pas celui qui s’accroche à la anse de dieu jamais ne tombera, car ni elle se plie , ni ne se casse… la jolie poupée vêtue de rose poudrée, sortie sans bruit, happée par la nuit.
_________________

--Tacotac

Sur un nœud près de chez vous

Par une nuit de pleine lune, le ciel clair reflétant sur la cime des arbres qui se balançaient par le vent, donnait l'impression d'agitation dans les bois par cette danse sinistre et désorganisée. Partout où les yeux du groupe se tournaient, ils s'imaginaient voir des bêtes venues des enfers bondir des sous-bois, à chaque son, hurlements de chien ou cris de plusieurs oiseaux de proie, ils détournèrent la tête de gauche à droite pour en chercher la provenance. Ils étaient sur leur garde et se sentaient suivi et observé, mais ce sentiment était loin d'être faux, un craquement et puis soudain... plus jamais nous n'entendirent parler de ce groupe et de ces membres.

Sarlat

Nous sommes à l’aube, entre chien et loup, la lune tombait tranquillement dans la brume du cimetière, celui-ci empli de multitudes pierres tombales gravés de noms illisibles maintenant effacés par le temps, oublié par les vivants.

Après un long voyage, ils étaient enfin arrivés à leur destination. Certains allèrent prendre refuge dans les bois environnant, hors de la vue des villageois, ni vu, ni connu, attendant sagement l'arrivée de plusieurs autres camarades. Tac partit seule, marchant furtivement, déjouant facilement les gardes de la milice endormis sur le rempart et atteignit l'église du bled de Sarlat avant de n'apercevoir le soleil se pointer le nez vers l'horizon. En croyante hors-pair, elle se devait d'aller faire sa confession. Elle entra dans le monastère.

Elle pouvait sentir sur sa nuque le froid glisser par le couloir de derrière lui donnant la chair de poule. Elle s’installa à genoux derrière un banc, les doigts liés, reniflant l’odeur réconfortante de la cire de cierges brulés. Elle baissa la tête, ferma les yeux et commença à prier intérieurement le seigneur.

Pardonnez-nous, pardonnez ce que nous avons fait dans le passé, pardonnez ce que nous nous apprêtons de faire. Pardonnez nos gestes envers les innocents, mes prières vont vers eux. Pardonnez notre soif de vengeance, notre enclin à la violence et notre prétention de faire notre propre justice. Pardonnez-nous...

Elle resta ainsi un court moment, réfléchissant tranquillement à sa situation, ne comprenant pas toujours son avenir et sa raison de vivre. Avant que le chaos vienne marquer d'un fer rouge son destin, elle détourna ses pensées vers son mentor spirituel. Il lui disait toujours qu'il fallait de la patience, qu'un jour elle verrait ce qu'était le véritable amour et concevrait les folies qu'un homme peut faire pour celui-ci, qu'un jour elle trouvera sa voie, qu'un jour elle finirait par comprendre...

Elle répartit aussi rapidement qu’elle était venue, dans l’ombre de l’aube, disparaissant rejoindre les siens dans les bois.

Celenia

Célénia arriva en l'église Sainte Lucie. Elle poussa la lourde porte de bois de l'entrée, avança dans un cliquetis métallique de ses bottes de cavalière sur les dalles. Le frottement de sa longue cape bleu nuit levait doucement la poussière du sol, pour la laissait se reposer dans un léger nuage.
Elle posa un genou à terre devant l'autel, le lieu était désert. Elle connaissait chaque recoin et cachettes de ce lieu. Elle y entendait encore parfois la voix forte de son père, son rire communicatif qui s'exprimait toujours à gorge déployée, la petite voix harmonieuse de sa mère....
Elle pria, pour celles et ceux qui ne sont plus, pour celles et ceux qui souffrent tant de la guerre que du froid, de la misère, de la maladie ou de la disette....Puis en venant à la fin de tout cela elle demanda:

"Pourquoi m'avoir fait vivre tout ceci? pourquoi me faire revenir céans où il n'y a plus rien qui m'attend? et cette terre ouverte en Teramo: l'annonce d'un châtiment funeste?..."

Elle tut un instant ses murmures puis doucement, les yeux qui commençaient à s'humidifier dans l'intimité de cette église, dans ce froid glacial qui y régnait, elle supplia, elle supplia de toute son âme et de tout son coeur:

"Si à jamais vous ne voulez pas me rendre un peu de ceux que j'aime, protégez les au moins des malheurs qu'ils encourent... je vous en prie, ne m'ôtez pas encore du peu qu'il me reste...prenez plutôt ma vie que de me laisser ainsi...."

Une larme roula sur sa joue pâle... chacune de ses respirations faisait naître une légère buée qui s'évaporait doucement...

Elle alluma un cierge et resta là, longuement, à le fixer... implorante et perdue... ne sachant si elle devait rester ici, rentrer chez elle ou accepter une nouvelle mission, ailleurs... être au service des autres pour s'oublier un peu soi-même, pour trouver quelques temps la paix dans l'oubli de soi...

--Pere_blaise

Sacristie de l’Eglise Ste Lucie, Sarlat…

Le père Blaise faisait les cents pas, tout en dictant un courrier à un jeune clerc fraichement nommé. Le moine se grattait la tonsure, cherchant à peser chaque mot : Diantre, c’est qu’on écrit, pas une lettre de vœux au Pape tous les jours.
- En ce mois de Janvier 1461, Anno domini nostri (*)…
- A nos quoi Mon père ?

Le Père Blaise regarde le Clerc, se pince l’arête du nez, lâche un soupire de lassitude et pose enfin son regard sur jeune clerc dont le visage reflète l’incompréhension.
- Dites moi….on vous a bien enseigné le latin non au séminaire ?
- Ci-fait mon Père…répond le clerc…Mais je ne comprends pas tout non plus.
- Je vois…des lacunes….
- Ce n’est pas en Italie ça ?
- Hein ?
- En Italie…au séminaire, il y a avait un jeune frère : Santiano Cétunfameutrouama….il nous a raconté que là-bas, il y a une ville construite sur l’eau…dans une lacune.
- LaGune….pas lacune…soupire le père Blaise en se demandant ce qu’il avait fait a Aristote pour mérité ça….Venise est effectivement construite sur une lagune.
- Ah ! d’accord
- Bon pour en revenir a nos moutons….le latin !...le père Blaise se lisse la barbe…vous me semblez un peu léger….Permettez que je vous pose quelque questions ?
- A ben oui !! faites donc mon père….
- Bien…..ce sera rapide

Le père Blaise va chercher un grimoire relié plein cuir, et revient s’asseoir sur la table en face du jeune clerc. Il se mouille l’index, tourne quelques pages
- Alors…je vous dis des locutions, vous me traduisez….Ah ! …il pointe une ligne sur le grimoire, et regardant le jeune clerc… « Annus horribilis » ?
- Heuuu…JE SAIS !!...et de réciter… « se dit en médecine d’un patient souffrant d’hémorroïdes »
Le père Blaise manque de s’étouffer….Surement pas….dit-il…la suivante : Ex cathedra (**)….
- Je sais pas moi…une ancienne Eglise ?…
- Totalement faux !!!....il le foudroie du regard… « de la chaire » …comme un professeur…il soupire…en théologie, un enseignement Ex cathedra est un enseignement du pape…DU PAPE ?!....vous vous rendez compte ?
- Heu….oui…du Pape…
- Propria manu (***)
- Manu est propre …

Soupire las du moine qui referme son grimoire:
- C’est affligeant…il se masse les tempes….Bon c’est pas tout ça, mais on a une messe à préparer
- Je vous aide ?
- Surtout pas !!! ….c’est en Latin.

Traduction du Latin.
(*) Année de notre Seigneur…
(**) De la chaire ….
(***) De sa propre main

--Pere_blaise

{…Dieu m’a donné une oie…}

Le père Blaise était entrain de passer son étole par dessus sa bure, assisté par un enfant de chœur, vous savez ? Un de ces gamins qui a que le dimanche pour se faire pardonner toutes ses bêtises de la semaine, mais la nouvelle l’arrêta net.
Un diacre en ville ? Une fille en plus ? ….ben voyons, et pourquoi pas Ari en personne pour sonner les cloches ou chanter dans le chœur tant qu’on y est.

Il fronça les sourcils et toisa l’adolescent pré-pubère d’un air sévère. Est-ce que je ce jeune oison avait –il décidé de vouer son âme au Sans-Nom en se fourvoyant dans le mensonge ?
Toujours est-il que quelques explications, et une menace de lui faire copier une bonne cinquantaine de fois le livre des vertus dans son intégralité, avec les enluminures et tout…calmèrent le jeune garçon et que enfin, le père Blaise put se rendre en chaire et commencer l’office.
Coiffé des ses protections auditives afin d’éviter d’entendre trop les « couacs » que faisaient les bigotes en chantant les psaumes, il positionna son exemplaire du livre des vertus sur le coté après avoir pris soin de marquer la page qui lui servirait pour le prêche du jour, et toisa l’assistance avant de lever un doigt au ciel et de commencer.
- Mes amis, ….mes enfants,…mes frères,…bienvenu dans la maison de celui qui vous accueil aujourd’hui…dit-il, puis, mettant les bras en croix…Je crois en lui, et comme lui c’est moi,…je crois en moi !!! Alléluia !!!!

Il laisse les fidèles répondre en chœur et finir de s’installer, qui sur les prie-Dieu, qui sur les bancs plus modeste et ouvre le livre des vertus. Puis après c’être éclaircit la voix rapidement.
- Mes enfants avant de réciter tous en ensemble le crédo, je vous invite à reprendre en chœur un chant. Louons le Très-Haut….il prend une inspiration, se met à chanter:

Arrrrriiiiiiiiiiiiiii c’est une têt’ blondeeuuuu ♪♪
Arrriiiiiiiiiiiii ♪♪ aime tout l’mondeeuuuuu
Le nez retroussé, l’air moqueur ♪
Les yeux ♪♪ toujours rieurs
Tous ♪ceux qui te♪ connaissent
Ne vont pas à la messe
S’en vont ♪♪ mais reviennent toujours
Ari, à tes amours

La p’tite ♪ vie d’Ari
Malgré ce qu’on en dit
N’as pas le faste de la cour ♪♪
Oui maiiiss…possède à ravir
La manière ♪♪ de servir
Il a perfectionné la façon de se donner
Ça c’est Ari !!!! le moine tape en rythme du plat de la main sur le rebord de la chaire…Ça c’est ARI !!! (*)

Il reprend son souffle, devant le regard médusé de l’enfant de chœur qui semble se demander ce qu’il fout là, puis d’une voix plus posée:
- Mes enfants, reprenons tous ensemble le crédo….

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des enfers et du paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort...

Un regard à une statue d'Aristote, plus loin à laquelle il s'est adressé auparavant en chantant:

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

(*) Librement adapté de "ça c'est Paris" de Josephine Baker

--Pere_blaise

{...Dans le doute, abstiens-toi ! ...}

Le père Blaise ouvrit le livre des vertus à la page qu’il avait repérer en toussotant, un peu. Avec le froid qui régnait dehors, rien d’étonnant a ce quelques chats trainent dans les gorges des paroissiens, alors pourquoi pas dans la sienne ?...après tout, il n’est qu’un homme.

Il toise les fidèles du haut de sa chaire.
- Mes enfants, le prêche d’aujourd’hui aura pour thème : Le Doute…il laisse planer un silence…Le doute, est en chacun de nous…Il est même à l’origine de notre foi !! c’est écrit là !! …il montre la page du livre de vertus, et commence à lire « …Et Cristos dit a ses apôtres : Allez voir là bas si j’y suis …. » il regarde les fidèles…et ils y allèrent : c’est bien qu’ils doutaient et voulaient vérifier non ? ...le tonsuré se frotte la barbe, les laissant un peu dans l’expectative…le doute existe, mais il nous faut le contrer. Chaque jours…à chaque instant…il se replonge dans le livre de vertus…Ainsi, quand les écritures nous disent, je lis : « Mais l’un d’eux était resté à l‘écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un simple d’esprit. Il leur répondait souvent : « Heureux les pauvres… »…il les regarde, et précise :…les pauvres, ou les simples si vous préférez, et on ne parle pas des plantes là hein…et reprend : « Heureux les pauvres en esprit,… » mais ne savait que rajouter a cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s ‘appelait Oane. »

Le père Blaise boit un coup de vin de messe en douce. Parler dessèche la gorge plus qu’on ne le croit, et referme le livre.
- Mais ce que les saintes écritures ne disent pas, c’est que dieu, via son envoyé sur terre hésitait vraiment…Oane ne rêvait pas. Et c’est ainsi qu’est née notre religion les enfants, car tout le monde sait à présent qu’Ari s’tate.
Il fait un vaste signe de bénédiction envers les fideles en leur disant[:/i]
- Ite missa est mes enfants…allez en paix et dans l’amour du Très Haut. !!! Que milles pétale de roses parfument votre chemin, ça changera de l’odeur de crottin qui baigne vos chausses….

[i]Puis redescendant de la chaire alors que les fidèles sortaient doucement, il dit à l’enfant de chœur :
- Alors, …tu vois graine d’hérétique ? …pas de Diaconesse à l’horizon. Files me changer l’eau du bénitier, on dirait de l’huile…

--Pere_blaise

{…Barbie World…}

Eglise Ste Lucie, Sarlat.

Passe encore pour les nouvelles directives de décorations demander par, ou pour, la venue du nouvel évêque de Périgueux. Si on avait l’esprit étroit, on pouvait toujours prendre pour excuse que cela donnait une nouvelle lumière à Ste Lucie : Un comble pour qui à fait un minimum d’étymologie...

Le tonsuré, tout en ajustant sa tenue afin de procéder a l’office, essayait d’avoir une vague idée de ce à quoi ressemblerait la nef après c’être parée de ces couleurs comment dire…Chatoyante. En quittant la sacristie pour rejoindre le chœur, il congédia les ouvriers. Ceux-ci refusèrent en prétextant qu’on ne pouvait pas laisser décemment l’église dans cet état,…qu’il fallait finir le travail etc.…etc.…Ce a quoi le père Blaise répliqua un :
- Ouais mais aujourd’hui c’est le jour du « Patron », donc si vous voulez rester dans l’église, c‘est en auditeur/prieur, mais surement pas en badigeonneurs. Il les pousse, impatient, vers les bancs….Posez vos fessards ici, et tachez de chanter juste !!
Que voulez-vous répondre à ça ?...rien.
Tandis que les ouvriers, entre autre prenaient place sur les bancs de la nef, le père Blaise monta en chaire non sans avoir envoyé l’enfant de chœur, sonner les cloches.
Il ouvrait le livre des vertus, lorsqu’il entendit la voix pré-pubère crier :
- Mon père ?! …ils ont même peint les cloches !!!

Du haut de la chair, on appréciait mieux les dégâts.
Comme convenu, selon les directives, les colonnades se dressaient dans les tons fuchsia rehaussé par l’incarnadin des chapiteaux. Une âme impure et perverse y verrait la un alignement de phallus dressés. L’autel, d’un « rose dragée sucée » encore à peine sec, tranchait avec les cathèdres qui avaient quitté leur ton austère pour celui de « cuisse de nymphe ». Après avoir repéré le passage du livre des vertus qu’il utiliserait pour son prêche, le père Blaise descendit de la chair, bientôt rejoint par l’enfant de chœur qui demanda, regardant les colonnes :
- Mon père….pourquoi tout ce rose ?
- Hem….hé bien mon fils, d’après l’évêque,…le tonsuré cherche ses mots…c’est pour que chacun de nous se laisse plus facilement pénétrer par le Très- Haut….
- Hein ?...regard affolé du jeune pré-pubère.
- Par son esprit j’entends,….par son esprit se rattrapa le moine.
- Aaaaaaaaaaaaaah…c’est la diaconesse qui va être contente hein ?
- Tu l’as déjà vu dans l’église ? …
- Non mon père,…c’est peut être pas une vraie diaconesse…
- Je vais te dire : Si elle est diaconesse,…moi je suis grand Muphti de Jérusalem…le père Blaise ouvre les portes de Ste Lucie…va donc redonner un coup de cloches…

Et le gamin de filer tirer sur les cordes de chanvres pour appeler les fidèles a la prière…

--Pere_blaise

{...Le rose l'habite...}

Tandis que les fidèles se pressaient sur le parvis de l’église de Sarlat, le Tonsuré les saluait tour à tour d’un signe de tête, laissant venir à lui le troupeau de brebis égarées, en berger de leurs âmes qu’il était.

Quand tous furent installés sur les bancs, …roses, il lu dans les regards une certaine stupéfaction. Il ne releva pas, c’était ainsi, les consignes sont les consignes Il fallait pavoiser, si l’on peut dire ainsi pour fêter l’arrivée du nouvel évêque du diocèse.
Il monta en chair tandis que se faisaient entendre les derniers raclements de bois sur le sol carrelé. Et ouvrit le livre des vertus avant de commencer son office.
Un raclement de gorge, et bientôt sa voix résonna…
- Mes amis, …mes enfants…mes frères, bienvenu dans la maison de celui qui nous accueille aujourd’hui…le père Blaise met les bras en croix…Je crois en lui, et comme lui c’est moi Je crois en moi….Alléluia !! ...Son regard parcours la nef tandis qu’il pose ses mains bien à plat sur le rebord de la chair…Mes fils, mes filles, …En ces temps de doute, il indispensable…que dis-je,…Vital de montrer notre foi dans le Tout puissant. Aussi,…il sort de sa main un vélin qu’il déplie….Nous allons reprendre tous en cœur ce psaume…il racle la gorge, et entonne martelant en rythme de ses sandales:

Aristote ♪ rappelle-toi ♪
Que je ♪ ne suis rien ♪ sans toi
Aristote si tu ♪ m’oublies
Je ♪ serais pour la vie
Seul ♪au monde ♪♪
Oh ! Mon…mon ♪…mon...mon…Mondeuuu
Loin, loin, ♪ loin, loin si loin de touâââ
Et le mondeeeeuuuu
N’existe pââââââs
Si tu es loin de mouâ…loin, loin, loin loin de moi

Aristote hohote, hohote…Aristote hohote ho, ho, ho, ho,ho, ho, ho hoteu (*)

Le père Blaise boit discrètement une coupe de vin de messe, tandis qu’il laisse les fidèles médités sur ces saintes paroles. Bien il est temps de passer au plat de résistance de ce repas spirituel : le prêche…
- Aujourd’hui nous allons parler du Baptême…il les regarde…je sais que nombreux sont parmi vous ceux qui ne vivent pas sous la protection divine de ce sacrement ….il pointe un doigt accusateur sur l’assemblé….Hooooooooonte sur vous !!! Puis, reprenant contenance….Le baptême, en plus de marquer votre choix d’entrer dans l’Aristotelicisme est aussi pour beaucoup d’entre vous, ce qui restera le premier et dernier rapport avec l’élément liquide….le père Blaise s’évente les narines d’un geste de la main…Vous comprenez maintenant pourquoi je laisse toujours les portes de Ste Lucie ouvertes lors des offices ?!....j’invite donc toutes les brebis égarées à prendre contact avec le nouvel évêque, dès son arrivée pour régulariser votre situation envers le très afin qu’en cas de mort pour cause de décès, vous ne finissiez pas dans les tourments de l’enfer lunaire…le père Blaise se signe rien qu’a l ‘évocation de cet endroit. C’est un homme ouvert, prônant l’amour de l’autre, dont tout les membres sont tendus vers son prochain,…mettez-vous à nu devant lui, ça ne pourra vous faire que du bien.

Il laisse passer un ange, avant de reprendre.
- Méditez ces paroles, mes enfants…il soupire…Bien, nous allons donc passer à présent au casse-croût….erf, pardon, au partage du pain, afin de communier tous ensemble dans l’amour et la joie, signe de notre foi envers le ...il lève les yeux …"le Patron".

Le père Blaise empoigne un goupillon, peint lui aussi en deux tons de rose, ce qui donne a l’objet un sens, pour le moins peu orthodoxe et asperge généreusement les fideles de fines gouttelettes saintes.
- Ite missa est…et pieuse semaine a vous mes enfants…

(*) Pour ceux qui n’auraient pas reconnu, librement adapté de : Vanina, de Dave

--Pere_blaise

Sacristie de L’Eglise Ste Lucie, Sarlat.

Le père Blaise était vautré sur une chaise, finissant sont ciboire de vin de messe. Ivrognerie ? Certes non ! Mais le manque de fidèles aux offices entrainait un gaspillage de matière première qu’il ne pouvait plus tolérer.
Curé d’une paroisse abandonnée…par les hommes, et si ça se trouve, même le patron avait détourné ses yeux de cet endroit de se création. Alors, a quoi bon…

Le bedeau le regardait d’un air qui oscillait entre le regret et le soulagement, posant sur la table de pin ciré, un sac de toile de jute vide.
- Voilà pour vos affaires, dit le bigot d’une voix penaude…Z’êtes sûre de vous mon père ?!...j’ veux dire, …vraiment sûre?
- Mon fils,…tu n’as surement pas inventé le fil à couper le beurre, mais le Très-Haut t’as donné des yeux …à moi aussi d’ailleurs, et nous voyons tous deux le résultat…Il arrive un temps où il faut se rendre humblement à l’évidence, dit le père Blaise en avalant cul sec les dernières gouttes de liquide vermillon avant de se lever.
- Mouais…mais bon.
-Même ce soir,… il montre du menton la porte menant a la nef…pas une brebis égarée.

Le père Blaise prend le sac, et se dirige vers le coffre de rangement qui trône sous un fenestron et s’accroupi pour l’ouvrir.
Il en sort son exemplaire personnel du livre des vertus annoté de ses remarques ou modifications personnelles, et le fourre au fond du sac. Tout en continuant d’y entasser quelques effets qu’il avait entreposé là, il continu :
- Et puis demain, le nouvel évêque sera là…il met dans le sac sa protection auditive en fourrure …il aura tôt fait de nommer un curé digne de ce nom dans cette paroisse…il ajoute un cierge à demi-consumé, puis referme le coffre.
Se relevant, il se gratte la tonsure, avant d’égrainer son chapelet de sa main libre.
Son œil fait rapidement le tour de la pièce…
- Bien, je crois ne rien avoir oublié…dit-il en resserrant le nœud de la corde qui lui sert de ceinture…Mon fils, ce fut un plaisir de …d’œuvrer avec vous.
- Qu’allez-vous faire maintenant ?
- Qu’importe…Il y a tellement de façon de servir...il lève les yeux…le patron, que je finirais bien par en trouver une !

Le père Blaise s’avance, et après un vague signe de bénédiction sur le front du bedeau, prend la porte donnant sur le jardinet extérieur de Ste Lucie, avant de s’enfoncer dans les ruelles de Sarlat…

Lotx

Le soleil venait à peine de faire apparaître ses premiers rayons que les portes de l'Eglise s'étaient ouvertes à la volée. A trop côtoyer le père Sifflard, le nabot avait bien retenu la leçon numéro un : les prêtres il fallait les surprendre, leur rendre visite à l'improviste pour découvrir leur véritable nature. Bien qu'il avait cessé de faire cela avec Sifflard depuis un bon moment, la dernière fois l'ayant rendu malade et traumatisé durant une bonne semaine.
Au claquement de porte succéda alors un :

Youhouuuuuuuuuuuuuu!

Et puis il attendit, espérant que le clerc qui officiait ici serait présent et bien disposé à le recevoir. D'ailleurs, pour être certain que ledit clerc serait réellement disposé, il crut bon d'ajouter :

J'ai du saucisson!
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--Pere_blaise

Il voulait partir
Il aurait du partir

Seulement, les travaux n’étaient pas finis…déjà, et d’une.
Et de deux, partir reviendrais à laisser l’Eglise aux mains de la soi-disant Diaconesse au non de fleur. Et ça, c’était au dessus de ces forces… « Le Patron » ne lui pardonnerait jamais !!
Aussi était-il revenu le tonsuré.

Le calme régnait dans la sacristie, pour le moment. Le Père Blaise était plongé dans son livre des vertus relié pleine peau dont les marges étaient, comment dire…annoté de remarques plus ou moins personnelles et sensées sur l’interprétation des textes sacrés.
Il était à la recherche d’argument pour son prochain prêche de ce Dimanche, dont le thème serait : « Le Très Haut est mon berger, mais je ne suis pas un mouton »
- Mouais,…soufflât-il en relisant et mâchonnant sa plume d’oie…ça me paraît d’actualité.

Soudain, il entendit les portes de la petite église claquer. Le tonsuré commençait à maudire jusqu'à la vingt-cinquième génération l’espèce de chenapan qui osait jouer avec les portes de la maison de Dieu quand un : « Youhouuuuuuuuuuuuuuu !!! J’ai du saucisson !! » résonna dans la nef.
Foutre cul !!....encore un pour qui « partager le pain » est synonyme de pique-nique ?
Le père Blaise se précipita dans l’église, ses sandales martelant le dallage, et là….
Une espèce de boule rose coiffée d’une mitre, rose aussi mais plus grande que lui se tenait au milieu de l’allée centrale. L’incarnation de St Dragonal peut-être ?
Il faut dire qu’à force de s’user les yeux sur la vie des Saints et leurs auréoles ; c’était sûre qu’un jour, il finirait par les voir.

S’approchant pour en avoir le cœur net, il désigna les saucissons que la créature tenait en main, et histoire de briser la glace, il dit.
- Par la foi de mon corps !! il loucha sur les rosettes du rosé…, quels étranges goupillons vous avez là…

Lotx

On avait chanté la volonté qui déplaçait, paraissait-il les montagnes. On avait chanté le foi qui éblouissait les gens. On avait chanté l'amour que rien ne pouvait rompre. Mais étrangement personne n'avait encore jamais chanté le saucisson. (Enfin presque personne)
Un oubli regrettable d'après le nabot alors même que le saucisson était capable de prouesses tout aussi surprenantes, bibliques même. Amadouer le primat, occuper Sifflard quelques temps ou, comme nous l'avons vu, réaliser une invocation cléricale. Des talents qui tiendraient presque de la sorcellerie en fin de compte et probablement était-ce pour cela que le saucisson n'avait qu'une place de second plan dans la livre des Vertus, c'est à dire aucune!
Alors, dans un mouvement sourcilier fort évocateur, le garçonnet fit tournoyer le "chapelet" de saucisson qu'il avait en main d'un air aguicheur pouvant signifier "eh, ça te dirait qu'on prenne l'apéro tous les deux?" Oui, oui, pour Lotx l'apéro commençait dès sept heures trente le matin.

Ah bonjoureuh mon... euh...

Etait-il "père"? Etait-il "frère"? Etait-il un simple "fils"?

...mon brave! Je suis monseigneur Lotx, évêque de Périgueux et je suis enchantationné de vous rencontrer!

Il était assez singulier de constater que, depuis qu'il se présentait en tant que tel, la populace semblait, pour des raisons qui demeuraient parfaitement obscures, avoir une propension assez forte à la remise en cause de son statut épiscopal. C'est pourquoi, afin d'éviter toute contestation possible, il entreprit aussitôt de coller l'anneau épiscopal qui marquait son statut devant le nez de son interlocuteur.

J'imagine que z'êtes déjà au courant de mon nominationnage m'enfin je viens juste d'arriver donc j'entreprends une tournée des paroisses pour partir à la rencontre des sous-fi... aheum... des prêtres qui les composent quoi... Z'êtes le curé de Sarlat j'imagine? Vous m'excusationnerez pour ste question m'enfin 'faut dire que le bivalve qui m'a servi d'prédecesseur il a rien laissé du tout comme note ou registre sur la composition du clergé alors j'essaye de composer comme je peux hein?

Grand sourire.

En même temps, on n'a jamais vu d'bivalve savoir tiendre un stylo alors s'p'têtre pour ça hein?

Question purement rhétorique posée, le garçonnet tourna la tête pour contempler un peu l'ambiance de l'église. Cela aurait sans doute du le frapper immédiatement en entrant. Pourtant sa rétine avait du s'y habituer. Un peu comme quand on habitait à côté d'une tannerie, on suffisait par s'habituer à l'odeur et ne plus la sentir, lorsque l'on avait mauvais goût on finissait par s'y habituer également et ne plus le remarquer. Toujours est-il que ce fut avec une grande joie qu'il constata que l'intégralité du bâtiment avait été nappé de différentes teintes de roses donnant un éclat très particulier mais très, très beau à l'édifice.

J'dois dire que j'aime vraiment beaucoup la déco que z'avez fait! Ah si, ah si! Vous êtes vraiment des personnes de goût ici, ça fait plaisir! Ah oui alors!
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--Pere_blaise

Un sourcil broussailleux et dubitatif se lève sur le visage du père Blaise.
Tandis que l’apparition déballe son pédigrée, le curé fait un rapide récapitulatif de la situation, tout en toisant l’anneau que le l’autre vient de lui coller sous le pif.

Bon, il savait que les deux Ecossais étaient montés faire un tour en Bretagne pour rapatrier le nouvel évêque de Périgueux… Il savait aussi que, théoriquement c’est lui qui devait officier pour leur union devant « le Patron » et donc qu’il y avait de forte chances que celui-ci, l’évêque hein, pas « la Patron » passerait faire un tour sur Sarlat.
Mais on parle d’un évêque là, donc de quelqu’un de digne, de sage, ‘fin normalement qui en impose comme on dit…pas d’un gnome habillé en rose qui fait danser les saucissons.
Donc la première réaction du moine croyant avoir à faire à un des enfants de chœur du patelin qui lui joue un mauvais tour est de prendre un porte-cierge et de brandir comme s’il tenait une masse d’arme.
- Ecoutes moi bien graine d’hérétique…dit-il…tu vas me faire le plaisir d’aller rendre ces saucissons au charcutier le plus proche et ôter se déguisement ridicule !!! on attend la visite d’un évêque !!!...il désigne l’extérieur d’un signe de tête…Si tu veux faire le saltimbanque, c’est sur le parvis que ça se passe…

C’est juste lorsqu’il prononce ces paroles que son regard accroche véritablement l’anneau.
Merdum, ….ça c’est ce qu’il lui vient immédiatement à l’esprit.
Inquisition,... ça c’est la suite du programme. Accueillir un évêque dans ces conditions, ne pardonne pas. Et il lui semble déjà sentir l’odeur âcre du bois brulant…
Le père Blaise repose en se décomposant le porte-cierge…
- Pardonnez-moi Monseigneur…il lève les yeux rapidement, d’un air de dire : « et toi aussi Ari »…mais ces jeunes gredins me finiront par me rendre meunier comme dirait Arth…la couleur vous plait ? …il grimace …on n’a fait que suivre les directives hein….c’est pas un choix, personnel…mais était-ce judicieux de peindre aussi les cloches ?

Invitant le sale goss….’fin l’évêque à le suivre dans la sacristie, il remonte l’allée tout en continuant a devisé, toujours un peu confus.
- Non ! je ne suis pas le curé de Sarlat…je suis le Père Blaise, confesseur du couvent des Cordeliers où prie pour le salut de nos âmes l’ordre des Hélènninnes…il désigne l’endroit d’un vague geste de la main... ; j’ai pris sur moi vu le manque d’activité de la paroisse de venir faire plus ou moins régulièrement l’office ici pour les éventuelles fidèles…il grimace...rares, il faut bien l’avouer. Il soupire tournant la tête vers l’homme en rose….J’espère que cela ne vous…offusque pas.

Lotx

Un homme avec autant de goût, qui avait traité aussi bien cette paroisse, le jeune évêque l'avait immédiatement élevé mentalement aux plus hauts rangs que pouvaient composer la hiérarchie diocésaine. Vicaire diocésain, archibedaud, sacristain supérieur, n'importe quel titre pompeux qu'il aurait voulu et pour lequel l'emploi du qualification "monseigneur" aurait été une nécessité.
Mais ça c'était avant...
Car, entre temps, il l'avait menacé, insulté et, pire que tout, qualifié sa magnifique robe de bure de "costume ridicule". Profondément vexé le nabot renifla d'un coup sec sans toutefois piper mot. Finalement, un sacristain supérieur, ça pouvait très bien désigner le type qui nettoie les latrines épiscopales non?

'vidomment que c'était indispensable de repeindre les cloches. D'ailleurs faudra p't'être passer une seconde couche pasque ça va s'écailler sinan. Or, une cloche écaillée est une cloche mal réglée, c'est bien connu.

Il suivit alors le prêtre jusque dans le sacristie, rongeant son frein et guettant l'occasion de lui asséner à quel point il... non, à quel point sa robe de bure avait été vexée de ses qualifications primaires. Primales même! Et il n'eut pas à attendre longtemps comme le père lui fournir une occasion sur un plateau d'argent.

Si, si. Mon costume ridicule et moi-même sommes très offusquationnées en effet!

Il laissa planer quelques secondes de battement, espérant que cela suffirait à faire monter une angoisse prompte à l'acceptation de n'importe quoi.

Par chance j'sais très bien comment que vous pourrez vous rattrapationner...

A nouveau, il marqua un blanc. Reprenant, un grand sourire se dessinait sur son visage.

Vous direz aux Cordeliers qu'y devront trouver un autre confesseur -tfaçon y z'ont l'habitude, les Cordeliers sont les plus mal chaussés, s'bien connu! Pasque vous êtes, à partir de cet instant très précis, le nouveau curé de Sarlat.

Et l'évêque de Périgueux de réaliser un claquement de langue satisfait. Tout compte fait, c'était super facile de trouver des curés pour ses paroisses.
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--Pere_blaise

{…La flamme en rose…}

Tandis que « Rose marie Baby » s’installe autour de la modeste table en bois brut, le tonsuré sort d’un coffre une bouteille de cacheté qu’il garde en réserve au cas ou…’paraît qu’il faut toujours garde un truc au cas ou !! Du moins, il l’a toujours entendu dire.

Deux ciboires émaillés feront office de coupes que le père Blaise, rempli généreusement d’un liquide vermillon. Après tout, l’évêque n’en fera pas une "cène".
C’est au moment ou il boit sa première gorgée que Monseigneur, qui semblait préparer son coup depuis un petit moment lâche.
- Vous direz aux Cordeliers qu’y devront trouver un autre confesseur…p’tain la sanction traine pas ! Mais au moins, il évite l’inquisition et tout le folklore qui va avec …T’façon z’ont l’habitude, les cordeliers sont les plus mal chaussés, s’bien connu…hein ? mais de quoi il parle là…Pasque vous êtes à partir de cet instant précis le nouveau curée de Sarlat.
Et le tout ponctué d’un claquement de langue satisfait.

Lui le tonsuré, ben c’est bien simple : Il en avale de travers son picrate dans une quinte de toux.
Mais bon hein,…s’agit de garder un peu la maitrise de soi. Surtout qu’il a du mal entendre la dernière phrase, ça ne fait aucuns doutes.
- Oui je suis au courant des difficultés financières du couvent…répond le père Blaise. D’un autre coté en en étant le confesseur, difficile de faire autrement….mais les nonnes s’évertuent a en renflouer les caisses vous savez : Surtout la dernière Novice, là...une Angloyse : Hélène Towerbridge…le tonsuré joint les mains dans un geste pieu…vous la verriez arpenter les rues de Sarlat le jours de marché en demandant : « Eh camarade ! t’as pas Sandales ? » …il soupire…Une vraie sainte.
Mais Bref, revenons a l’effet de surprise qui a provoqué l’expulsion de picrate.
- Curé de Sarlat ?....Moi ?.....le Père Blaise n’en croit pas ses oreilles, ce type est fou. …permettez que je me pince, monseigneur…

Ouais c’est comme tout :’faut le temps que ça monte à la tête. Ensuite on laisse un peu décanter avant de…reprendre la discussion.
- Monseigneur…je crois que le voyage vous a pas mal fatigué, ou...que votre…il désigne la mitre... ce truc là vous serre un peu trop le crâne. Il boit une nouvelle gorgée, cette fois sans recracher…Entendons nous bien : Il y a une différence entre confesser des nonnes qui, hormis se livrer a des jeux plus ou moins sages avec des cierges le soir dans les cellules, ne font pas grand mal, ….et gérer une paroisse !! et puis….De plus, y’a une Diaconnesse…une avec un nom de Fleur : Bégonia !! …erf, non !! Pétunia ?!...non plus ….Ah oui !! Margueritte !! comme la vache de Guetenoc et Roparzh, sauf que là, c’est la frangine à Riton-la-Magouille.

Il regarde l’évêque.
- Monseigneur, réfléchissez bien !!!....le Très Haut vous à enseigner comme a moi la miséricorde…’pouvez pas en vouloir a Sarlat a ce point là !!!

Lotx

Le nabot accepta avec grande joie sa coupe qu'il vida presque aussitôt d'un coup sec. Le retour en Périgord était aussi le retour aux sources de son culte et il espérait ainsi ressusciter la voix trucmachinchosiste dans le comté. Mais pour l'heure il se contenterait de communier relativement silencieusement, rang épiscopal obligeait.
Ostensiblement, en revanche, le clerc en face de lui n'était pas trucmachinchosiste. Si l'on s'en référait au sort qu'il fit de sa gorgée en tout cas. Un manque de pratique sans aucun doute, mais peu importe, le clergé du diocèse aurait l'occasion de s'entraîner à l'art de la déglutition éthylique.

Mais pincez vous donc, j'vous en prie...

L'homme semblait accuser la nouvelle avec difficulté au grand désespoir de son nouveau supérieur hiérarchique. Lotx poussa un long soupir.

Nanmé z'être bien mignon m'enfin votre Marguerite là j'en ai encore jamais entendu parler alors si c'est encore pour m'refilationner un des membres du club des bivalves associés d'l'ancien évêque spa la peine hein? On est dans un diocèse ici pas dans un centre ostréicole!

Non mais c'est vrai quoi, ça commençait à bien faire, le Périgord était devenu un véritable panier de crabes à marée basse!

Quant au Très Haut j'vous ferai furtivement remarquationner qu'ici s'moua son représentant officiel, sa voix son... euh... j'sais pas moi, son antenne relai! Donc vous pensez si j'suis au courant de quesqu'y veut hein? M'enfin si vous m'croyez pas, soit... Tfaçon figurationnez-vous que j'suis un adepte de la foi éprouvée avec une rigueur quasi-scientifique aussi j'vais vous prouvationner que l'Très Haut y veut que vous soyez curé de Sarlat.

Ce disant le garçonnet lâcha sa coupe pour se mettre debout. Là il leva les bras au ciel dans une posture incantatoire.

Ô Très Haut, toi qu'est grand, toi qu'est beau, toi qui sent bon le sable chaud! Fais-nous part de ta volonté! Si tu ne veux pas que cette homme deviende curé de Sarlat alors foudroie-le sur le champ!

Il laissa sa phrase en suspend durant de longues secondes avant de baisser finalement les bras et d'offrir un grand sourire à son interlocuteur.

Tiens s'marrant mais j'aurais juré que finaloment il aurait changé d'avis et vous seriez foudroyé. Comme quoi hein?

Rire goguenard.

'Fin bref, voyez vous DEVEZ être curé, spa moi qui l'dit c'est le Très Haut hein...
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--Pere_blaise

{…Ari ?...Ari ?...je passe sous un tunnel là !!...}

Le très Haut une antenne relais ?
P’tain...un évêque rose qui fait de la…'tends,c’est quoi le nom déjà ? …le truc de l’autre cintré du coté de St Rémi de Provence, …celui qui écrit des quatrains là ?!...Ah ouais !! Voilààà !! Michel de Notre-Dame !...

« Mister Barbapapa » fait de la prémonition !!!
Le père Baise le regarde:
- …Antenne relais ?! …Ce type là doit être évêque de St Anne, ou, au pire, un évadé du même endroit…moooouais,…Antenne relais...il soupire…C’est vrai que là dessus, le Très Haut :...Il sait faire.
Maintenant c’est peut être au niveau de la réception qu’il y a un souci. P ‘t’être que la voûte plein cintre de Ste Lucie dégage des ondes négatives, ou un truc de ce genre, après tout, l’Esotérisme lui est aussi étranger que la plus part des pages du livres des vertus !
Mais le père Blaise était un adepte du « connais toi, et tu connaîtras le domaine du Très Haut. »

Le Tonsuré boit une deuxième gorgée.
- Monseigneur…P’tain, il a autant l’air d’un évêque que lui d’un biniou…Vous me dites ce que vous avez besoins,…moi ce qu’on a.
Allons bon !! Qu’est ce qu’il lui prend à l’autre là ? Le voilà qui se met debout et le bras en croix pour interpeller le Très Haut, pour lui demander de le foudroyer sur place ? Quelle parade, tonnerre.
Comme par hasard, rien ne se passe.
- ‘fin bref, voyez vous DEVEZ être curé, spa moi qui le dit c’est le Très Haut hein…
Le Très Haut…justement. Le Très Haut ne serait-il pas entrain de devenir le Trop Haut ?
‘Serait peut être temps qu’il redescende un peu au niveau de ma mère...du père aussi…et du Saint d’esprit hein ?! Y’a déjà assez de tarés qui dirigent le monde matériel sans avoir à contaminer le monde Spirituel.
Le père Blaise se racle la gorge.
- Ecoutez …Monseigneur…il soupire…Vous ne pouvez pas confier une paroisse a un type qui ne sait pas préparer une messe…l’aveu est grave, voir lourd de conséquences…à un type qui a raté son examen au séminaire...voilà ! comme ça il vient de se griller dans le métier…j’ai raté l’épreuve de la bénédiction. J’ai confondu les saintes huiles avec de la saponaire et j’ai fais la vaisselle dans le bénitier…il rougit….on m’a recaler ! Je ne devrais même pas être « confesseur »….Alors encore moins, prêtre…, ou curé, …ou bedeau….il le regarde…Autant nommer Falco Vicaire de Notre Dame de Paris a ce moment là !!!

Et le tonsuré de chantonner a mi-voix :
- On est si peu de♪ choses, …mon ami en rose, ♪ me l’a dit ce matiiiiiiin…♪ (*)

(*) Inspiré de « mon amie la rose » de Françoise Hardy.

Lotx

Le garçonnet poussa un long soupir. Il était déçu, terriblement déçu.
C'est qu'habituellement, le coup de l'intervention divine qui-comme-par-hasard-arrive-jamais faisait toujours son petit effet sur les gens. Pas nécessairement dans le sens qu'il le souhaitait, certes, mais son effet tout de même. Alors, comment ne pas être déçu par l'apparent scepticisme de son interlocuteur. Alors que d'habitude son auditoire n'était composé que de fausses sceptiques, l'histoire allait pour le coup réellement sentir mauvais. Car l'homme semblait être plutôt bouché dans son genre, et il n'était rien de pire que d'avoir affaire avec une fausse sceptique bouchée...

J'vois vraiment pas l'rapport entre être compétent et être curé hein...

Il leva les yeux au ciel.

'Savez, j'ai commençionné comme curé d'Bergerac. A l'époque la seule chose que j'savais du livre des Vertus c'est que ça cale vachement bien les meubles. Depuis je sais que c'est aussi un remède souverain contre les insomnies, pour le reste...

Haussement d'épaules.

Quant au fait que z'ayez raté l'séminaire c'est une raison d'plus pour vous prendre. Ce genre de chose ça formate les gens, ça les fait deviendre profondément demeurés, incapables de sortir l'nez d'ses bouquins théologiques pour parler aux fidèles. Alors qu'y faut rester accessible, savoir leur parler. Quand j'ai domandé si y avait un prêtre ici vous m'avez répondu, s'la seule chose que je domande à mes curés hein? Pour l'reste y a l'évêque tfaçon. C'est qu'y s'agirait pas nan plus que j'embauche des gens plus compétents que moi hein?

Il marqua une courte pause, pensif, avant d'ajouter.

HAN vous croyez que Falco il accepterait de deviendre un de mes curés? Ce serait trop bien!
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--Pere_blaise

Comment ça il ne voit pas le rapport entre être compétant et être curé ? Ne faut-il pas être compétent peu importe la voie choisie ? La vache… ’ Vaut mieux entendre ça que d’être sourd.
Sinon à ce moment là, c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres.
- Dites… Blaise se masse les tempes …’faudrait voir à ne pas prendre les enfants du Très Haut pour des canards sauvages. Certains n’ont peut être pas inventé le fil à couper le beurre je vous l’accorde : Mais ils savent encore faire la différence entre un curé, même débutant, et un jean-foutre...il soupire…et ils sont très loin de confondre la recette de la "matelote d’anguilles" ou de la "croustade forestière" avec la biographie des apôtres.

Et puis qu’est ce que c’est que cette histoire de « répondre a la demande » ? Aux dernière nouvelles, ce matin en faisant ses ablutions, il a bien vu l’absence de truffe au milieu se son visage,…aucun poil luisant…aucune oreilles tombantes d’ailleurs, il se touche machinalement le visage, pour en être sûre. Ben voilà...il n’a rien d’un chien de meute
Il se redresse sur sa chaise :
- Maintenant, si c’est juste pour qu’on vous réponde quand vous appelez…ça tombe bien, la nef de Sainte Lucie a un très bon écho !....le père Blaise se lève, ouvre la porte de la Sacristie et hurle a plein poumons dans l’église :…MONSEIGNEUR !! …et tend l’oreille, levant les sourcils. On peut entend alors:…EIGNEUR …GNEUR …NEUR …EUR …Le père Blaise revient poser son séant autour de la table. Alors ?...z’avez entendu ? Et je ne vous raconte pas ce que ça donne quand le chœur chante juste…

Quand à la dernière phrase, s’il ne l’était pas déjà tonsuré, les cheveux lui en tomberaient.
Le regard de Blaise se rembruni, les rides de son front forment des parallèles au dessus de ses sourcil :
- J’ose espérer que « Monseigneur » plaisante…dit-il d’une voie monotone…je sais qu’en ce moment, l’Eglise a le pardon facile et tendance a ratisser large pour récupérer des ouailles….mais s’il me manquait une raison pour refuser…vous venez de me la donner.

Et le tonsuré de finir son godet cul sec.
Une fois n’est pas coutume…

Lotx

Las. Il était las. Plus la conversation avançait et plus le nabot doutait que l'érection de cet homme au poste de curé de Sarlat fusse une bonne idée. Et si ce n'était la perspective de se retrouver à gérer une paroisse vacante, sans doute aurait-il abandonné l'affaire depuis un bon moment. Seulement voilà, s'il voulait pouvoir se la péter à l'AEF, il n'avait pas le choix. Il lui fallait multiplier les nominations, quitte à inventer des postes factices. Lui donner un poste factice? L'idée était tentante mais avait le désavantage de montrer qu'il pouvait être conciliant. Or, un évêque ne devait jamais se montrer conciliant envers ses prêtres au risque de venir voir débarquer des mesures aussi fantaisistes que l'instauration de la pastorale, la délivrance de certificats ou même la relocalisation à Bordeaux, brr. Aussi, il termina son verre d'une traite. Enfin, il fit semblant puisqu'il l'avait déjà terminé à la première gorgée mais, assurément, le geste lui donnerait un genre.

Refuser? Nanmé vous n'y êtes pas du tout hein? J'veux dire, j'ai jamais dit que je domandais votre avis. Juste j'vous ai informationné de ce nominage s'tou. J'veux dire ça me semblait la moindre des choses que vous soyez au courant quoi... M'enfin bon, à l'avenir, j'm'abstiendrationnerais de vous préviendre quand j'vous nommerai quelque part hein, ça vous évitera d'avoir la grosse veine bleue sur votre tempe qui menace de se rompre.

Courte pause.

Pasque si, si, vous avez une grosse veine bleue sur la tempe, et elle croît davantage à mesure que j'parle d'ailleurs. 'Devriez consulter un médicastre vous savez, spa bon ce genre de chose. Or, moi j'veux que mes curés -même s'ils le sont contre leur gré- durent longtemps sinan spa rentable...
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--Pere_blaise

Bon arrivé a ce stade, en fait, y’a plus trente-six solutions
L’ennui, c’est qu’à force de fréquenter des têtes de mules, on devient mule soit même.
Appelez ça du mimétisme ou un truc de ce genre, comme vous voulez, mais c’est ce qui arrive…

On pourrait même lui reprocher le fait de pécher par orgueil si ça se trouve mais tant pis.
Quand le ciboire est plein, il déborde.

Blaise n’était entré à Ste Lucie pour donner quelques offices, histoires de montrer aux paroissiens que le Très-Haut, s’il existait, s’intéressait encore à Sarlat. L’inverse, à savoir : Si les Sarladais s’intéressaient au Très-Haut était loin d’être le cas !!
Ce qui était confirmé par le faible taux de présence lors des ces soi-disant offices.
Jamais, au grand jamais, il n’avait eut l’idée d’être le curé de la paroisse, et encore moins d’en faire la demande un jour.
Tout en faisant glisser vers l’évêque la bouteille, Blaise fronça les sourcils:
- Ha ça !!, j’ai bien compris que vous me demandiez pas mon avis…il soupire…Seulement moi, je vous le donne. Je déteste être mis au pied du mur : Je ne suis pas maçon !...Il le regarde, et tapote la table d’un doigt...je suis entré ici de mon plein gré, j’ai jamais dis que j’y resterais. !!!...il murmure, …en plus je n’aime pas le rose.

Machinalement, à force de l’entendre parler de sa veine bleue, il ne savait même pas qu’il en avait une, il se touche rapidement la tempe du bout des doigts.
Elle va très bien : Pis si elle pète tant pis !! Y’ a des priorités.
- Quant à l’avenir, Monseigneur, … puisqu’il faut appeler un chat, un chat…je vais vous simplifier la tache : Vous aurez plus à me nommer nulle part. Je DE-MI-SSIO-NE !!...je ne veux pas être, et je ne serais pas le curé de Sarlat !...il le regarde…trouvez quelqu’un d’autre.

Et comme pour prouver ses dires, Blaise se lève et va raccrocher l’étole à la patère.

Lotx

Le garçonnet pianota machinalement des doigts sur le bureau. Bon, et maintenant qu'il s'était engouffré dans cette impasse comment allait-il pouvoir s'en sortir? S'en sortir en préservant une certaine dignité et autorité épiscopale s'entendait? D'autant plus la réaction spontanée qu'il avait eu aussitôt que le clerc avait démissionné n'était pas nécessairement la meilleure qu'il aurait pu adopter :

Ah ouais vous démissionnez? Eh ben si s'comme ça moi je...moi je... moi je... MOI JE BOUDE, voilà!

Bras croisés, lèvres serrées et moue contrite il avait à présent l'air d'un parfait crétin. Mais, pire que tout, il venait de clore la discussion au pire moment. Alors, comme il fallait bien essayer de sauver ce qui pouvait l'être, il grimaça et minauda d'une voix ayant gagné trois octaves.

Bon, soit, z'avez gagné. En ce cas, et afin d'vous évitationner l'inquisition -preuve que j'suis pas un déspote quand même- j'vais juste me contentationner d'régulariser votre situation en vous attribuant un titre purement honorifique mais qui vous autorisationne à prêcher en l'église de Sarlat ça vous va?

Soupir.

Disons que vous serez un Clerc Ubiquiste RÉgularisé de Sarlat!

Et l'évêque de le gratifier d'un grand sourire : il n'avait pas dit son dernier mot!
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--Pere_blaise

C’est étrange un évêque….Et en plus ça boude !!

Parfois ça prend comme des vapes…des caprices d’enfants…et celui-ci ne faisait pas exception a la règle on dirait.
C’était peut être ça qu’il lui fallait : Une bonne fessée des familles…posé à plat ventre en travers des cuisses, la bure remontée que la tête et qu’on lui flagelle le fessard a coup de branches de saule...
Tiens en y repensant, c’est peut être déjà arrivé il y a longtemps, du temps d’Aristote lui même.
Le vieil Ari avait dut coller une fessée mémorable a un de ses apôtres, celui-ci devait plus pouvoir s’asseoir, et du coup, il se mit a genoux :….Voilà donc pourquoi on se met a genoux pour prier.
Jamais il n’aurait pensé à ça !!!

Bon revenons a nos moutons…
Comment ce type là veut faire pour régulariser une situation qui n’est pas ? Tiens, ça, ça donne matière à réflexions ;
- Disons que vous serez un Clerc Ubiquiste REgularisé de Sarlat !...et de balancer ça dans un grand sourire. Foutre-cul !!
Blaise commence sérieusement a se faire Rabbin,...Imam,...même Druide: ‘sont peut être moins bornés dans ces branches des serviteurs de l’eternel….ou non, tiens : Cénobite !!!
- Qu’est-ce qui vous échappe dans le mot « Démission » Monseigneur?,…il a la comprenette qui à la prostate le gars en rose…Si je démissionne, c’est pas pour me retrouver Clerc Ubiquiste REgularisé de Sarlat…ni Prieur Récalcitrant à l’Ecoute des Larmes des Ames Tendancieuses de Sarlat, …il soupire…et encore moins Ecclésiaste Ventripotent Envoyé pour Quantifier et Unir les Enfants de Sarlat,…il fait un vague geste de la main…Bref, aucun des aucuns des titres ronflants mais qui servent à rien dont vous seul avez le secret !!!

Il désigne de la tête la fenêtre aux carreaux plus ou moins propres donnant sur l’extérieur.
- Prenez le premier type qui passe sur le parvis, …ça fera l’affaire pour ce que vous attendez, ou espérez…

Ugo_

D 'un pas assuré elle entra dans l 'église, pour faire une prière particulière. Le calme ne régnait pas à l 'intérieur comme d 'habitude, elle fit fi des paroles entendues, puis se glissa dans un coin de l 'église pour prier Aristote.

Le signe d' Aristote se dessina sur son front et ses épaules, puis embrassa son pouce goulûment, pour appuyer la gravité du moment.

-

Citation:

Seigneur j 'ai fait une rencontre insolite, un m'sieur qui veut redevenir petit, avoir 10 ans demain et refaire sa vie d' garçon. J 'suis venue vous demander d 'exaucer son souhait, l 's'appelle Jojo, l 'est beau comme Bello, l 'a du poil partout et montre ses dents quand l'sourit.

Moi j 'aime bien ça et en plus s 'il redevient p'tit , j'serai plus toute seule à Sarlat comme mioche. J'vous en prie de tout mon coeur, que demain l'soit le jour d'fête pour lui et moi.

Fière de sa prière et se signa de nouveau à genoux la tête baissée puis resta un long moment à méditer sur son état d 'enfant.

Lotx

Le nabot chercha du regard un objet quelconque, bibelot, statuette, qu'il pourrait fracasser contre le sol dans un excès de colère face au dogmatisme de son interlocuteur. Hélas, mise à part le crâne dudit interlocuteur il ne trouva pas grand chose. Or, la solution était peut-être un peu extrême? Il se promit alors, au sortir de l'église, de se rendre aussitôt à l'hospital des Cordeliers pour faire disparaître un des vases de Bryn et soulager quelque peu son état de tension.

Très bien. Eh ben si vous le prendez comme ça, s'parfait, je nomminationnerai le premier demeuré qui passera la porte de l'église et vous serez bien embêté! Et toc!

Et, comme un signe du destin, en cet instant précis, les portes de l'édifice s'ouvrirent pour laisser passer... une gamine... Bordel!

Oui bon... 'Fin quand j'dis le promier c'était métaphoriquement parlant hein?

Nerveusement, il se tordait les poignets, ne sachant plus trop sur quel pied danser.

Toujours est-il que vous voulez la paix? Eh bah soit, vous m'trouvez un curé et je cesserai immédiatoment de vous harcelationner. Mais en attendant, vos sanglots longs ne pourront rien changer!

Rien changer à quoi, ça c'était une autre question. Mais le nabot lui-même ne savait plus ce qu'il en était. Toujours était-il que, l'important étant d'avoir le dernier mot, il se leva de son siège, s'apprêtant à partir.

Sur ce, mon père, spa qu'j'm'ennuie mais j'ai encore trois autres paroisses à remplir...

Et si les prêtres locaux étaient tous du même acabit, la tournée épiscopale serait longue, très longue... Bordel, pourquoi n'avait-il pas envoyé Sifflard faire le sale boulot?
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--Pere_blaise

Blaise hoche la tête en entendant parler l’évêque.
Visiblement il semble avoir, enfin pourrait-on dire, avoir compris.
Semble est le mot qui convient, par ce qu’on dirait que « Monseigneur » …qui ne l’est plus pour lui puisqu’il vient de démissionner, donc : « Leurseigneur » ne semble pas décider à lâcher l’affaire.
Lui trouver un Curé ? Pour Sarlat ?
La chose pourrait presque être risible. Si y’avait un curé a Sarlat de dispo, je veux dire, un vrai curé, ça se saurait. Et mise à part la pâquerette fantôme de l’épiscopat, on ne peut pas dire que le monde se bousculait au portillon.

Le garçonnet en rose se lève en lui disant en gros, qu’il n’a pas que ça à faire, ce qui traduit donne :
- Sur ce, mon père, spa qu’j’m’ennuie mais j’ai encore trois autres paroisses à remplir …
Blaise hoche la tête, se retenant juste avant de lever le bras pour faire un signe de bénédiction...P’tain !... bénir un évêque.
- Je comprends..., un sourire en coin nait sur les lèvres du tonsuré ….mais voyez le bon coté des choses, …z’allez croiser plein de monde : comme ça vous pourrez faire vous même un choix judicieux, même pour ici …il désigne d’un doigt la tempe de l’évêque...Et méfiez vous donc également de votre veine bleue à vous aussi…vu votre rang, si elle pète, c’est un coup a finir dans la même crypte que Vonafred…et c’est à se demander si l’enfer lunaire n’est pas plus souhaitable.

Un coup d’œil dans la nef : Juste le temps de se demander si la gamine rousse ne ferait une belle « curette »….
Peut être qu’en lui collant l’étole autour du coup, il en aurait une meilleur idée. Ou pourquoi ne pas organiser un casting…sur le parvis de Saint Front.
Erf…même pas. Blaise soupire : Ce n’est pas …ce n’est plus, son problème.

Jeanjakou

Loin, super loin, à dix mille lieues même, des considérations rosi-épiscopalo-tonsuresques, l'esprit du petit Jeanjakou faisait face aux tourments aristochoses. En un mot comme en sept, le gamin avait une crise de foi. Sa petite maman avait tous les signes avant-coureur de la mort : elle n'ouvrait plus les yeux, refusait de manger et marmonnait la seule prière qu'elle ait jamais connu. La pauvre femme arrivait sur la fin de la chandelle, et le petiot en voulait grave au "grand Sachem" qui "vivait tout là-haut là-haut". Et puisque l'omni-(scient ? potent ? bus ?) se montrait rarement aux yeux des mortels (sauf lorsqu'ils étaient morts, ce qui était quand même un peu de l'arnaque), Jeanjakou avait décidé de lui signifier son désaccord sur les évènements qui le fichait en rogne. Le petiot avait décidé d'aller dans l'édifice que les gens avaient l'habitude d'utiliser pour le prier de faire des trucs pour eux.

Pour la première fois depuis six ans, Jeanjakou mettait non pas un, mais deux pieds à l'église. Il avança dans la nef avec prudence, étonné de n'avoir pas été foudroyé à l'entrée. Le Grand Sachem attendait donc sa venue ? C'était bien possible ! Il vit une petite fille pas bien grande, qui était à genoux dans un coin. Il s'approcha d'elle et posa la main sur son épaule :

'Scusez-moi de te d'mander pardon, la maison du Grand Sachem qui vit tout là-haut là-haut, c'est bien ici ?

Il fronça les sourcils et ajouta d'un air grave :

J'espère que c'est sans rendez-vous pour lui causer. Paske chuis un poil pressé.
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Ugo_

Concentrée sur son état d 'enfant , elle sursauta quand un garçon vînt lui poser sa main sur son épaule, pour lui demander :

Citation:

'Scusez-moi de te d'mander pardon, la maison du Grand Sachem qui vit tout là-haut là-haut, c'est bien ici ?

Entre deux inspirations, il continua à lui parler.

Citation:

J'espère que c'est sans rendez-vous pour lui causer. Paske chuis un poil pressé.

Mais l'me veut quoi lui, j'le connais pas, c 'est la première fois qu 'un garçon m' parle comme ça...J'savais pas qu 'il l 'était là lui, elle lui répondit en chuchotant.

- L 'est là la maison du seigneur, mais tu lui veux quoi à lui ? l'compend rien à nos demandes lui. Pis t'sais.... vaudrait mieux sortir d 'ici, si t 'veux parler avec moi, car j 'sais pas de quoi ils parlent , mais l 'parlent fort eux . Moi j'comprends rien . Pis si t'veux voir l'curé, c'est pas maintenant qui faut lui parler....Viens on va dans ma cabane à moi

Là bas y 'a jojo, l'pourra nous dire des trucs , l 'est grand lui .

Pis t 'sais y 'a l'autre qui m'regarde étrangement, moi j 'ai peur d 'lui, l 'est bizarre, l' un truc sur l'tête on dirait des cornes et pis l 'a dans la bouche une totosse, comme les agneaux quand on leur donne à boire. Il m' fout la frousse, en plus l 'a des cheveux violets, on dirait bien l'sans nom lui !

Lotx

Joignant l'acte à la parole, l'évêque salua une dernière fois le tonsuré, assez pressé de quitter cette paroisse et d'oublier cet échec cuisant dans un bon cru. Sa prochaine destination serait donc sans doute Bergerac et, en particulier, Sainte Boulasse, l'église où il avait longtemps officier. Il ne doutait pas un instant que les très nombreuses bouteilles qu'il avait chapardé de ci de là ne s'y trouvaient pas encore et ce serait avec un bonheur presque divin qu'il les retrouverait.
Alors qu'il allait sortir, il remarqua que la jeune fille était à présent accompagnée d'un garçonnet. Entreprenant un court détour il s'approcha alors d'eux pour leur glisser furtivement.

Les enfants, j'vous charge d'une mission secrète. Vous ferez courir le bruit et direz à tout l'monde que le Père Blaise est le nouveau curé de Sarlat, même si y prétend l'contraire...

Et afin de les encourager, il fouilla ses poches pour y retrouver son chapelet de saucisses et une petite insigne en fer forgé en forme de licorne dont le rose était toutefois un peu écaillé. Tout sourire il leur tendit le tout.

Tiendez, s'pour votre mission!

Et puis il s'en alla, pour de vrai, savourant par avance ce dernier tour qu'il espérait, pour une fois, réussi.
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Ugo_

Ll'homme étrange s 'approcha d 'eux, zéline se colla au garçon de peur :

- T 'as vu l'vient lui ...ici..regarde le l 'est fou , j'crois bien !!!

Tremblotante les mains accrochée sur son voisin, elle ferma les yeux, un cri gluttural sortit du fond de sa gorge, puis cacha son visage dans la veste de son voisin. Point peureux le petit garçon, enfin ce qu 'il laissait paraître à ce moment, il resta stoïque, puis laissa venir à eux l 'homme étrange.

Citation:

Les enfants, j'vous charge d'une mission secrète. Vous ferez courir le bruit et direz à tout l'monde que le Père Blaise est le nouveau curé de Sarlat, même si y prétend l'contraire...

L 'homme leur tendit un chapelet de saucisses et un petit croix rose, pour les récompenser de faire passer la nouvelle. Heureuse d 'entendre sa demande, la mioche opina du bonnet sans dire un mot tout en déglutissant sa salive bruyamment. Sans se faire priée elle attrapa la petite crois rose, puis la regarda étrangement.

Il s 'éloigna rapidement sans leur laisser le temps de le remercier.

- Moi j 'aime bien l'rose, pis c 'est pas pour les garçons, j'vais la garder autour d 'mon cou avec mon médaillon, comme ça j 'aurai deux jolies choses et pis j'crois bien que c'est un truc qui va nous protéger du mal tous l'deux. T 'crois pas toi ?

Pis maintenant faut que j'prie pour Lucette, la mère de Glucette, elle va arriver elle à Sarlat avec son père Gluth c 'est un bébé , s'mère l 'est morte en la mettant au monde...la pauvre ...j'vais être sa marraine.

Citation:

Mon père tout puissant j'veux que Lucette soit calme auprès d'vous, qu 'elle aime toujours Gluth et que Gluth l 'aime toujours aussi. Parce que eux, j'les entendais tout l'temps crier, pendant l'voyage surtout Lucette et pis quand j' l'a voyais après l'était toute belle, les yeux brillants.

L 'était belle elle pourtant l 'était blonde . J 'ai jamais compris pourquoi elle criait si fort , surtout l'soir . Alors moi j 'essayais de crier comme elle , mais j'suis jamais devenue aussi belle .....

Et pis faut prendre soin d 'elle, l 'avait du mal à dormir, faut la câliner tout plein l 'doit être triste toute seule, si vous l'voyez dites lui que j'lui donne l'bonjour et que j'l' aime tout fort.

Et pis j 'ai pas revu Jojo, j' crois qu 'il se cache, car l 'est pas redevenu petit et qu 'il veut pas m'faire de la peine lui....

Son regard fut porté vers son voisin elle renifla fortement, puis lui adressa un signe de la tête pour lui signaler la fin de sa prière.

- T'fais quoi t'restes ici ou t'viens avec moi ?

Jeanjakou

La petite fille lui répondit. Bizarrement, elle ne comprenait pas trop de ce qu'il racontait. Jeanjakou ne voulait pas voir le curé, il voulait souffler dans les bronches du supérieur hiérarchique ! Mais apparemment, la fillette était plus calée que lui en matière de bondieuseries. Il semblait clair que le Grand Sachem ne comprenait pas toujours ce qu'on attendait de lui.

Le petit fronça les sourcils. Ce n'était pas de veine pour lui.

Pis t'sais.... vaudrait mieux sortir d 'ici, si t 'veux parler avec moi, car j 'sais pas de quoi ils parlent , mais l 'parlent fort eux . Moi j'comprends rien . Pis si t'veux voir l'curé, c'est pas maintenant qui faut lui parler....Viens on va dans ma cabane à moi.

Elle avait raison, des gens causaient fort et de façon étrange.

J'veux pas 'pécialement voir l'curé, mais j'veux bien t'causer et voir le Grand Jojo.

Elle parla également d'un homme étrange, un cornu aux cheveux violets et qui lui faisait peur. Le gamin s'étonna. Elle n'avait pourtant pas l'air fiévreuse et semblait en bonne santé. Avait-elle eu un cauchemar, une vision d'effroi ? Possible. Dans une église, on pouvait voir des trucs louches. Et d'ailleurs en parlant de trucs louches...

Par les culottes de MacCullough !

Un type accoutré de manière étrange, à l'aspect étrange voire carrément saumâtre leur apparut.

- T 'as vu l'vient lui ...ici..regarde le l 'est fou , j'crois bien !!!

Il sentait sa voisine trembler. Jeanjakou, soudain devenu pâle, ne faisait pas le fier devant cette apparition inexplicable. L'homme en rose parla du père Blaise, puis leur tendit un chapelet de saucisses et un truc en forme de licorne rose. Et tandis qu'il s'éloignait sous le regard ébahi des enfants, la fillette dit au garçonnet :

Moi j 'aime bien l'rose, pis c 'est pas pour les garçons, j'vais la garder autour d 'mon cou avec mon médaillon, comme ça j 'aurai deux jolies choses et pis j'crois bien que c'est un truc qui va nous protéger du mal tous l'deux. T 'crois pas toi ?

Ben ouais que les trucs roses c'est pour les filles ! Mais chuis d'accord, ça va nous protéger, surtout que ça vient d'un type louche qui apparaît comme ça à l'église pour causer du curé !

Puis, il la laissa prier pour Lucette la maman de Glucette. Lorsque la fillette eût fini sa prière pour lui demander s'il restait dans l'église, le gamin répondit :

J'ai pu ras à faire ici, l'Grand Machinchose m'a tout crispé avec l'espèce de vision rose. J'te suis !
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Ugo_

Zéline opina de la tête pour faire comprendre à son voisin, son appréciation pour l 'accompagnement qu 'il lui proposait, celle de sortir l 'église en sa compagnie. Intimidée elle n 'osait le regarder pour lui parler. De sa petite voix quelques mots furent murmurer à l 'oreille du garçon, naturellement pour faire comme les grands quand ils étaient en taverne. Une main posée sur l 'oreille du mioche sa bouche à lui lécher l 'oreille, elle lui chuchota :

- viens on va dans m' cabane à moi, j'vais t'montrer les plans, t'verras on va bien s 'amuser tous l'deux. Pis faut annoncer que l 'père Blaise l 'est le nouveau curé d' Sarlat !

La fillette prit son nouveau compagnon par la main, puis l 'entraîna jusqu 'à sa cabane.

--Pere_blaise

Le retour du jet d’ail…

Même en essayant de tenir le haut du pavé, les sandales du père Blaise éclaboussaient le bas de sa bure au rythme de son pas décidé.
Le confesseur des Hélènnines nageait en plein dilemme. Il ne voulait pas être curé de Sarlat pour plusieurs raisons dont chaque était, du moins a ses yeux, suffisante seule.
Mais laisser les ouailles sarladaises sans soutient moral revenait à livrer la paroisse au premier charlatan venu…et ça, il faut bien avouer qu’il avait un peu de mal.

Donc en ce pieux Dimanche, tôt, …très ou trop, selon dans quel sens on regarde la clepsydre on pouvait apercevoir la silhouette longiligne du tonsuré dans les ruelles de la ville qui se dirigeait vers la place de l’Eglise.
Alors qu’il marchait, il repensait a la plaisanterie qui circulait depuis l’arrivé de l’évêque dans tous les couvents du Périgord,…voir même de la Nouvelle Calédonie puisqu’il avait surpris deux des sœurs La faisant. En effet, depuis quelques temps, depuis l’arrivée du Barbare papale, les novices le matin commençaient la journée en se récitant quelques vers :

" Ma nonne, allons voir si le Rose,
Qui ce matin a fait des choses
La mitre fuchsia sur l’oreille
Doit-il alors se confesser
Absoudre lui même ses péchés
Avant que le monde ne s’éveille "(*)

Et cette Eglise où tout est rose. A croire que la nouvelle religion est devenue « l’Arosetotélicisme. » Le père Blaise demande si elle est restée dans cet état, le Bedaux craignant de s’attirer les foudres épiscopales s’il touchait à la décoration
Tiens !! Justement parlons-en de lui, du Bedaux.
En gravissant d’un pas alerte les marches menant au fronton de l’église, le père Blaise le voit sortir. Sans doute guettait-il son arrivée…ouais ? Tu parles Charles !!

Le Bedaux se tenait devant le porche de l’église Sainte Lucie, tenant un grand porte-cierge dans les maint à la façon d’une hallebarde, et tentait de barrer le chemin du père Blaise, celui cherchant à rentrer :
- Dites …’faudrait savoir ?! disait-il…vous avez démissionné ou pas ?
- C’est plus compliqué que ça !! dit le père Blaise en grimaçant…Allons mon fils posez donc ce truc là …z’allez vous faire mal et en plus, les cierges coûte de plus en plus cher.
- Mon père... le pauvre gars pousse un soupire d’inquiétude…vous ne pouv…
- Posez ce truc là ou je vous tape !!
- Mon père, … vous n’allez pas préparer une messe tout de même ?
- Hein?…ah non rassurez vous mon fils…elle est déjà prête…il désigne le clocher d’un coup de menton…Frère Jacques ? …Sonnez les mâtines !!!

Et bientôt, tintèrent les cloches de Ste Lucie, appelant les fidèles à la prière…
The show must go on, comme disent les Angloys…

(*) Librement adapté de “Mignonne” de Ronsard

Kronembourg

Allez hop, hop, on va prier. Nan mais oh. C'est pas parce que tout foutait le camp en ce bas-monde qu'il ne fallait pas en revenir à l'essentiel - De temps en temps, quand ça l'arrangeait - Et puisque le Kro avait décidé de se rapprocher encore plus du Tout-Puissant pour la bonne cause ( la sienne ) autant prendre de l'avance dès maintenant.
Alors on prie, s'il vous plaît.
Et on prie fort !
Le colosse en robe réalisa dès son entrée à l'intérieur du lieu Saint combien dispenser des messes lui manquait. Un genou à terre et on s'enfile un coup de Credo de derrière les fagots.

Aaaaaah la vache, ça fait du bien.
_________________

Azalniole

aza venais prier ici en chantansd le chant

Rendons grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accordes-nous la victoire!

Déploies Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du sans nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice acceptes-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant
_________________

--Pere_blaise

Un Dimanche de Mars, …

C’est par un des ces Dimanches pluvieux dont le mois de mars a le secret que le père Blaise s’engouffra dans la sacristie, la bure trempée. Profitant de l’opportunité, deux enfants de chœur entrèrent à sa suite.

Aucun signe de vie de la satanée diaconesse fantôme au nom de fleur dont il avait vaguement entendu parler, surement trop occupé à faire des ronds de jambes au castel.
- Encore une qui, quand elle se met à genoux,…ça ne doit pas être QUE pour prier.
- Vous dites mon Père ? demanda un des enfants
- Hein ? ….euh…raclement de gorge…je dis que les vieux vont avoir du mal à se mettre a genoux pour prier…Rhumatisme…toussa …avec cette pluie en plus…il grimace…Préparez vous donc !!…
- Oui mon père…
Le tonsuré finit de passer sa chasuble, et pose un pied sur un des tabourets de la pièce pour resserrer d’un cran la lanière d’une de ses sandales. C’est qu’il ne s’agirait pas de se vautrer devant l’autel ou en montant en chaire faire le prêche du jour.
Regardant les deux enfants…
- Dites les enfants…j’vous préviens, je compte sur vous pour les chœurs !!
- Voui mon père…
- Et pas d’intervalles païens ou autres fantaisies hein….
- Voui mon père…

Une fois parés des habits rituels, le moine et les deux gamins pénétrèrent dans l’Eglise, et exécutèrent une rapide génuflexion devant l’autel.
Le père Blaise s’empressa d’aller ouvrir les porte de l’église en grand, pour accueillir les fidèles tandis que les deux gamins, motivés par une légère calotte sur le crane allèrent de leur coté, sonner les cloches…
- Et mettez-y un peu d’entrain !!!...leur cria-t-il.
- Ben on sonne normalement là !!
- C’est à dire ?
- Bah ….entre le Glas et le Tocsin mon Père …

Pardonnes leur, ils ne savent pas ce qu’ils font, pensa le tonsuré, glissant ses mains dans ses manches, debout sur le parvis….

--Pere_blaise

Allez hop !

Le tonsuré, une fois les fidèles installés, si possible confortablement, monte en chaires, son exemplaire (très) personnel du livre des vertus sous le bras. Avec moult précautions il installe celui-ci sur un lutrin et, se tournant vers les paroissiens, il met les bras en croix :
- Je crois en Lui, et comme lui c’est moi,…Je crois en moi. Alléluia !! prononce-t-il solennellement…Mes enfants, mes amis, mes frères, bienvenus dans la maison de celui qui vous accueil aujourd’hui, …il lève les yeux au ciel…en ces temps perturbés, et incertains, puisse la lumière divine éclairer votre chemin.
Il tape des mains.
- Bien !! Nous allons commencer pour chanter notre foi…il ouvre le livre de chants …Nous allons reprendre tous en chœur le psaume 46 Bis alinéa 13 paragraphe 8:« Le Très Haut guide mes pas, j’espère qu’il sait où il va »…petit raclement de gorge, et :

Le Très Hauuuuut ♪♪ guuuiiiiiiiiiiiddeeuuuuuuuu ♪mes pââââs
J’espère qu’il ♪♪ saaaaaaiiiiiiiit où il ♪♪ vâââââââââa
Si jeeeeeeuuu ♪♪ tiens droit daaaaaaans mes ♪♪booOOOOooottes
C’est grââââââââce ♪♪ au vieil Ariiiiiiiistoteeee
J’aaaaaaaiiiiiiii de la veine…..
AAAAAAAmmmmmen

Il laisse planer un silence relatif, entre les toussotements et autres légers bruits liés aux mouvements des paroissiens et, reprenant une voix de circonstances, il reprend:
- Mes amis,…mes enfants…mes frères….il embrasse l’assemblée du regard…j’aimerais aujourd’hui vous parler de Kyren….
- Eusaias !! dit un paroissien levant la main.
Le moine plisse le front:
- …Kyren ? …Kyren !!...pas « Qui règne ? »…il joint les mains, et levant les yeux au ciel…Ari, pourquoi moi ? qu’est ce que je t’ai fais ? des boulet pareils ....il regarde les paroissiens…KY-REN donc...Créatrice de la première garde périscopi…épiscopale …le père Blaise appuie ses mains sur le rebord de la chaire…Cette jeune femme, après une enfance tourmentée, comme nombreux d’entre vous, pris un jour la route vivant d’aumônes…Un jour, elle entra dans une grande basilique…il fronce le front...et le premier qui me dit qu’il en fait pousser aussi, je l’avoine a coups de cierges !!....personne ne bouge, il continu…Un jour donc, dans cette basilique elle fit une rencontre qui allait changer sa vie : Christos….Christos en personne !! Namé vous imaginez un peu ?!...le moine est tout excité a l ‘idée…Et en plus, celui-ci envoi un de ses sbi…de ses apôtres chercher de quoi la nourrir….. il temporise un peu…bien sûre, elle ne sait pas que c’est lui, hein…mais quand même, ‘faut pas la prendre pour une cruche non plus la Kyren. Alors lorsque l’autre revient avec sa galette et son petit pot de beurre…
- Vous mélangez tout mon père lui souffle un enfant de chœur.
- …Bref, …quand l’autre revient, il lui demande de se présenter. Et là, la jeune femme tend ses mains fines vers Christos…et chantonne, le regardant dans les yeux « Kyren….je m’appelle Kyren….je suis un disciple, commmeeeeeeeeeu les aaaaaauuutres.. »
- P’tain il débloque grave le curé…murmure l’enfant de Chœur à son binôme.
- Toi !! le père Blaise le pointe du doigt… J’t'ais entendu chenapan !! En pénitence, tu iras astiquer le goupillon de l’Evêque…regardant les fidèles….Bien, la morale de cette histoire, a cause de ce p’tit….il montre l’enfant...je la sais plus. Fin du prêche ! Nous allons entamer le dernier chant…et si certains veulent parler, je serais à votre écoute une fois la messe finie.

Le père Blaise descend alors de la chaire, et vient devant l’autel, encadrer par les deux enfants de chœur. Il s’empare alors d’une main d’un grand candélabre, qu’il bascule et tandis que son autre bras fait de grands moulinets, il entonne, se déhanchant en cadence:

Oui ♪ vous pauvres pécheurs ♪♪ sans même le savoir
De tous les ♪ hommes, vous êtes ♪♪ les plus veinards !!
Vous ♪♪ avez-ez-ez
(di bi di bi di bi di)
Foi en ♪ Ari-istote
(di bi di bi di bi di)
Et si ♪♪ elle est parfaite ♪
Vous chant’rez ♪ à tue-tête
Woah !! ♪ Be bop a Lula
(Beeeee bop a Lula) (*)

Il finit dans une posture “Elviesque” avant de se relever, époussetant sa chasuble et lance :
- Et pieux Dimanche a tous mes agneaux !!!!

(*) Très librement inspiré de “ dactylo rock » des Chaussettes Noires

--Pere_blaise

Ah quelle chance, c’est aujourd’hui Dimanche !!

Les cloches sonnaient à la volée, cherchant à tirer les fidèles de leur crise de foi, en ce pluvieux Dimanche matin. Le ciel était gris et les ruelles de la ville ressemblaient plus à un bourbier géant qu’autre Chose,
Le moine pestait debout dans l’embrasure de la double porte de chêne de l’église. Déjà qu’il n ‘était pas facile d’attirer les fidèles hors de chez eux par beau temps, les faire sortir par un temps pareil relèverait du miracle.
Au dernier « dong !», celui qui arrive juste après le dernier « ding ! » il remonta la nef, remerciant d’un signe de tête les discrets courageux venus jusqu’ici, et fit une rapide génuflexion devant l’autel.
En levant les yeux au ciel, il murmura :
- Y’a pas foule aujourd’hui Ari…
- Je sais Blaise…chercherais-tu a te défiler ?
- Y’a des baffes qui se perdent !!
- Je t’ai déjà dis que tes mains sont faites pour prier Blaise…
Le moine regarde le bout de ses sandales…
- Les mains, d’accord….il relève les yeux…mais les pieds ?
- Voyons Blaise !!....
- S’cusez moi « patron » dit-il, fléchissant les genoux une nouvelle fois avant de monter en chaire.

Le père Blaise donc, comme il aimait à le faire de temps en temps s’apprêtait à officier pour la messe dominicale. Il avait comme d’habitude, revêtu une chasuble blanche par dessus sa bure de toile grossière, et une étole d’un mauve délavé pendait sur ses épaules...
La voix du moine résonna dans la nef :
- Mes amis mes enfants, mes frères, Bienvenue dans la maison de celui qui vous accueille aujourd’hui…Il met les bras en croix : Je croix en lui, …et comme lui c’est moi : Je croix en moi !! Alléluia !!...il regarde l’assemblée, ou ce qui est sensé en être une…Aujourd’hui je vous dispense du Credo : Si vous êtes là, c’est que vous croyez sinon autant aller a la chasse aux escargots ! Par contre, il lève un doigt….avant tout de choses, j’aimerais que vous, fidèles croyant de Sarlat encouragiez par le chant, celle brille par son absence…reprenez après moi tous en cœur sinon, pas de boogie-woogie ce soir !!.....trois ? quatre :

Si tu veux ♪♪faire not’ bonheur
Marguerite, ♪♪Margueriteeeuuu
Situ ♪veux, faire not’♪ bonheur
Marguerite fais♪ ton labeur !! (*)…….Allez hop ! Oan more time !! Comme on disait dans les tavernes du Plakathon !!

Il laisse les paroissiens, ‘fin ceux qui le veulent reprendre en chœur ce joyeux refrain, tandis que lui cherche dans le livre des vertus le prêche de ce Dimanche qu’il avait choisit.
- Mes enfants aujourd’hui nous allons…’fin je vais vous parler de l’âme…Il les regarde, l’œil méfiant…et le premier qui me coupe, aura à faire a moi !!...Le père Blaise toussote avant de reprendre posant une main sur le livre des vertus : …les textes nous enseignent que tous, ici, avons deux âmes…Anima d’un coté, et Animus de l’autre…mais que seul « Animus » celle qui en fait est à l’image de dieu est éternelle, et c’est celle-ci qui compte ! devant la rangée d’œil de merlan frits qui le regarde il n’est pas sur du tout d’être clair…P’tain les boulets… Il tapote la page du livre des vertus, se pince l’arête du nez, et souffle un grand coup. …pour faire simple : On va dire que Anima, c’est vous entant qu’être de chaire et que Animus, c’est vous…c’est votre cœur, votre foi…mouais, dis comme ça on se croirait a un cours de la faculté de médicine. Il reprend, montrant le ciel…Autant le patron se fout complètement de votre Anima ou de ce que vous en faites : c’est pour ça qu’il ne déclenche pas un déluge chaque fois que vous allez cultiver votre ivrognerie au Amazones ou ailleurs…il élève un peu la voix…Par contre, si Animus est sensé être à l’image du Très Haut, z’avez plutôt intérêt a en prendre soin sinon je vous promets que ça va barder pour votre matricule le jour où vous serez face a lui !!...il fait un sourire angélique…pour ça, nous avons toute une gamme de produits de beauté qui vous permettrons de garder une âme aussi pure et rose que la bure de notre Evêque : Baptême...Confession…extrême-onction…office dominical…il les regarde…en gros faites comme si l’Eglise était les étuves no mixte de votre âme et nous autres homme d ‘Eglise, les gardiens des vestiaires qui distribuons des rations de saponaires….ceci clôturera ce prêche.

Il descend de la chaire, et vient se placer au pied de l’autel.
- Mes enfants, avant de vous laisser regagner vos pénates et vaquer a vos diverses occupations, nous allons comme chaque dimanche reprendre en chœur un psaume afin de louer le Très Haut et le remercier de sa patience…prenez la page 57 du missel devant vous…c’est celle ou y’a pas de dessins et chantons…

On est tous les ♪enfants d’Ari, ♪mêmeuuuu moOOOAAAaa
Qu’on soit béni ♪ ou qu’on soit maudit, on est çaAAAa
Tout’ les bonn’ sœurs et tous les voleur ♪
Tout’ les brebis ♪et tous les bandits
On est tous les ♪ enfants d’Ariiiiiiiiiiiiiii

On est tous les ♪enfants d’Ari, ♪même mooOUUUAAAaaaa
Qu’on soit béni ou ♪♪ qu’on soit maudit…on est çaAAAaaa
Avec les saints et ♪ les Assassins
Les femmes du monde et puis les putains
On est tous ♪ les enfants d’Arrrrriiiiiiiiii ♪ (*)

Libérant les fidèles, il leur dit, se tenant devant l’autel les mains sur les hanches :
- Et n’oubliez pas, il lève les yeux au plafond…lui et moi sommes a votre écoute besoins …allez hop ! Ite missa est !!!...

En rouge, la voix d'Ari...
(*) Inspiré de la chanson du même nom.
(*) Presque comme « on ira tous au paradis » de Polnareff

Orthon

C'était dimanche et enfin le soleil baignait de ses doux rayons la bonne ville de Sarlat. Les oiseaux chantaient et le moral ne s'en trouvait que mieux après ces mois de grisaille.

Orthon se dirigea vers l'église et franchit les portes du lieu saint. Il se signa et récita le crédo.

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Puis il s'assit devant le choeur tout en regardant les quelques cierges aux flammes vacillantes. Quelques vers lui vinrent en tête.

Citation:

Joli cierge

Brûle joli cierge
Eclaire moi
Que ta lueur me montre la voie.

Brûle joli cierge
Ta flamme danse devant mes yeux
Et je repense à mes aïeux.

Brûle joli cierge
Témoins de mes joies et de mes peines
Devant toi, je n'ai plus de pensées hautaines.

Brûle joli cierge
Pareil à un phare dans la nuit
Tu guides le pèlerin que je suis.

Brûle joli cierge
dans le silence d'une cathédrale
alors que m'appelle une pierre sépulcrale.

Eteins-toi joli cierge
Ta mission est finie
car je suis à la fin de ma vie.

Brule joli cierge, encore
Nous sommes morts hier
et pourtant avec les prières
Tous deux sommes présents, encore.

Orthon joignit ses mains devant son visage et pria pour un comté fort et craint.
_________________

Meygena

Ce matin, tout le monde devait se lever sans aucune excuse.

Hija mia c'est dimanche....

Justement mueve tu culo !

Vive et filant d'un bout à l'autre de la maisonnette, Meygena préparait à la fois le déjeuner, lavait Erwan, remuait son père, faisait téter le bébé, servait à manger à son père puis poussa le padre dehors, son enfant dans les bras, fermant la porte à double tour avec un regard menaçant envers son père qui faisait l'enfant. Il faisait froid mais qu'il vente, qu'il grêle ou qu'il pleuve, la jeune femme n'aurait pas renoncé à sortir. Ils traversèrent le champs de Mey, regagnèrent les remparts de la ville, se dirigèrent en son sein puis franchirent les portes de l'Eglise. Meygena et son père firent le signe de croix , s'avancèrent jusqu'à l'autel où ils s'inclinèrent, puis partirent s’asseoir au premier rang.
Le père Blaise était déjà là, en état d’excitation. Quand on ne connaissait pas le personnage, ça pouvait être surprenant...

- Mes amis mes enfants, mes frères, Bienvenue dans la maison de celui qui vous accueille aujourd’hui… Je croix en lui, …et comme lui c’est moi : Je croix en moi !! Alléluia !!...il regarde l’assemblée, ou ce qui est sensé en être une…Aujourd’hui je vous dispense du Credo : Si vous êtes là, c’est que vous croyez sinon autant aller a la chasse aux escargots ! Par contre, il lève un doigt….avant tout de choses, j’aimerais que vous, fidèles croyant de Sarlat encouragiez par le chant, celle brille par son absence…reprenez après moi tous en cœur sinon, pas de boogie-woogie ce soir !!.....trois ? quatre :

Si tu veux ♪♪faire not’ bonheur
Marguerite, ♪♪Margueriteeeuuu
Situ ♪veux, faire not’♪ bonheur
Marguerite fais♪ ton labeur !!

Hum... les Leòn se regardèrent assez surpris. Marguerite ? c'est qui ça ? Ils firent bonne figure et chantèrent comme ils pouvaient à défaut de ne pas connaitre ni l'air ni la chanson. Plus tard, le prête continua les attaques en expliquant la différence entre Anima et Animus, s'énervant au passage devant l'air ahuri que certains croyants affichaient. Bon y a pas que des lumières à Sarlat hein... Pour conclure il acheva son discours sur des sermons où Animus doit être représentative de la parole de dieu et pour cela il fallait se baptiser, se confesser etc... A la fin du prêche il reprit une chanson à l'air dynamique, dont on ne savait si elle avait été composée et interprété par l'artiste Blaise où si elle était réellement extraite du fameux missel que les Leòn n'osaient ouvrir histoire de montrer au curé qu'ils avaient une entière confiance en lui.
A la fin, Meygena s'occupa de faire la quête, déposa les quelques écus devant l'autel avant de s'agenouiller devant le père Blaise puis la petite famille reprit la direction de la casa dans les champs.
Si tous les dimanches étaient comme celui-ci, la messe promettait de ne jamais être ennuyeuse !

--Pere_blaise

« …C’est aujourd’hui dimancheeeeuuu, tiens mon joli manant...
Voici des Rosses blancheeeeuuus, toi qui les aime tant… »

Au dernier son de cloches le tonsuré était déjà devant l’autel, attendant que les derniers fidèles finissent de s’installer ; Il se tourna et fit une rapide génuflexion. L’office dominical pouvait commencer, même si malgré l’arrivée du printemps, les marguerites semblaient fleurir un peu partout :…sauf dans la nef.
Une sorte de micro climat, sans doute…

Bref, le père Blaise monte en chaire, regardant les paroissiens un sourire paternel aux lèvres et commence d’une voix solennelle…
- Mes amis,…mes enfants,…mes frères,…Bienvenus dans la maison de celui qui vous accueille aujourd’hui…Il met les bras en croix…Je crois en lui, et comme lui c’est moi : Je crois en moi…Alléluia !! Il les regarde un instant …Louons tous ensemble le très haut avant le prêche …il montre le missel…page 132, …chapitre Neuf, … alinéa trois, … tiret Six...il fait un léger signe de la main…

Oh♪ oh oh oh…
Oh oh oh ♪♪oh
Oh ♪ oh oh ♪ oh who who oh

Apres ♪ l’samedi
J’ai rendez-vous ♪♪sur le parvis
Je vais ♪ à Ari, yooooo !! ♪
Ce ♪ jeune héros
Il prend ♪ ma main
Et les ♪ cloches font♪ plus de bruit
Que toutes ♪ les cymbales
Du ♪ carnaval

Oh♪ oh oh oh…
Oh♪ oh oh ♪♪ oh
Oh ♪ oh oh ♪ oh who who oh (*)

Le tonsure après avoir éclusé un ciboire de vin de messe, ben oui, chanter, ça assèche un peu la gorge, ouvre le livre des vertus et commence le prêche du jour :
- Epître,…épître et collégramme…murmura-t-il…ah ! voilà !...il s’éclaircie la voix d’un léger toussotement…La saison printanière nous prouve la renaissance de la nature sous le souffle divin, aussi nous parlerons aujourd’hui de la naissance de Christos…il pose ses deux mains sur la rambarde de la chaire…Christos donc, fils de Maria et Giosep…il se frotte le menton…c’étaient des braves gens ces deux, là…sinon, ‘pensez bien que le Très Haut aurait choisi d’autre hein…il grimace…jamais un pas de travers, toujours contents,…honnêtes,…droits,…intègres,…il grimace…pas trop porté sur « la chose » : Le contraire de certains de nos …pardon …de VOS dirigeants quoi…il marque une pause…Et un jour, nous disent les saintes écritures,…un cavalier vient annoncer a Maria que le Très Haut l’avait choisi pour qu’elle enfante le messie, …celui qui portera au monde la parole divine et qu’elle le nommerait « Jeshua »…il lève un doigt, voulant attirer l’attention des fidèles…en vérité je vous le dis, c’est l’inverse qui c’est passer : La pauvre Maria dont c’était le premier enfant à bien accoucher d’un petit garçon , mais jamais, Ô grand jamais c’est le cavalier qui lui imposa le nom de l’enfant !!...il soupire…Voici ce que les écritures n’enseignent pas: En ce temps là, en Judée, la coutume voulait que les hommes n’assistent pas à l’enfantement. Aussi une fois que Maria eut démoul….accoucher, Giosep se porta a son chevet, et inquiet pour sa femme demanda : « Maria…cela ne fut pas trop dur ? » ce a quoi, la brave répondit « Ho si mon époux,…je suais, je suais »…Et Giosep sous le coup de l’émotion et n’ayant pas compris lui dit… « Jeshua, quel beau prénom, nous le nommerons ainsi.. »

Il regarde la nef, et les visages incrédules tournés vers lui. Il descend de la chaire et va se placer devant l’autel :
- Louons une dernière fois notre sauveur avec ce psaume que je vous demande de reprendre en chœur….il bat la mesure avec un doigt…trois ? …quatre :

Le vent ♪dans tes cheveux♪ looooongs
Le soleil a ♪ l’horizon
Quelques ♪ mots d’une ♪ chanson
Que t’es beau, ♪ t’es beau ARIIIIIIIIII

Un oiseau ♪qui fait la roue
Sur un arbre déjà roux ♪
Et mon ♪ cri par dessus tout
Que t’es beau, t’es ♪ beau ARIIIIIIIIII (**)

- Ce sera tout pour aujourd’hui…Ite missa est, pax vobiscum etc.…etc. ….il fait un vague signe de bénédiction…Allez en paix, je ne vous hais point !!

(*) Plus que librement adapté de “ Je vais a Rio” de C. François
(*) Pareil, mais avec « C’est beau la vie » de J. Ferrat

Jessienigma

*La jeune femme n'était pas sortie depuis un long moment, tout du moins pas en cherchant la compagnie de quiconque, mais revoir Arth avait été une source de confort même si ce dernier ne se rendait pas forcément compte que le calme qui l'entourait pouvait être bénéfique. En sortant de la taverne, elle s'était dirigée d'un pas sûr vers l'église, toutes ses pensées tournées vers ce qu'elle avait à faire.

Depuis qu'elle avait appris la nouvelle par missive, elle n'avait pas eu l'occasion de dormir beaucoup mais avait dû rester forte pour Nathanaël et Karine et elle n'avait demandé au vieil Edouardo de garder les deux enfants qu'à contrecœur pour pouvoir bénéficier d'un peu de temps pour retrouver quelques amis et passer à l'église.

Elle entra dans cette dernière quelques peu tremblantes et s'agenouilla un instant à l'entrée avant de se diriger vers le fond, de prendre un cierge et de l'allumer avant de s'installer en génuflexion pour prier. Elle n'avait pas vérifié encore si le Père Blaise était dans les environs ou non, trop préoccupée pour y penser sur le moment même. Doucement, sans s'en apercevoir, elle se mit à murmurer à mi-voix, laissant une chaleur humide envahir ses joues.*

Dieu tout puissant, prends soin de l'âme d'Ademar. Tu l'as rappelé à toi si tôt, tellement trop tôt. J'aurais voulu pour lui qu'il n'aie qu'une vie emplie de bonheur et de miséricorde. Il a été ton bras armé contre ce roi de pacotille que tu n'as pas désigné et a toujours fait preuve de la vertu la plus immense en respectant ton nom. Tout jusqu'à la plus petite de ses actions était dans le respect de ce que tu nous as enseigné. Donne-moi la force de lui ressembler dans son courage, sa vertu et sa bienveillance. Donne-moi la force de garder pour lui un amour plus pur que celui dont j'ai fait preuve à son égard par le passé et qui m'a amené à le perdre.

Ademar... très cher Ademar... La perte de toi est la plus mauvaise chose qui aurait pu arriver à tes proches ... tes amis, mais aussi ta ville, pour laquelle tu as voulu œuvrer dans le bien, même si elle ne l'a pas compris. Je ne t'oublierai jamais et tu resteras toujours vivant sur cette terre tant que j'y serai présente, car la flamme que tu es ne s'éteindra jamais dans mon cœur et sans mes pensées. Tu resteras à jamais la personne la plus intègre et le meilleur homme que j'aie pu connaître...

*La lèvre tremblante, elle finit par se relever, après avoir continué encore à prier avec une voix de plus en plus faible. De longues trainées sillonnaient ses joues mais dans on regard, une détermination sans faille semblait être apparue, transformant quelque peu le visage encore juvénile en celui d'une femme qui sait ce qu'elle veut.

Regardant autour d'elle, elle se mit en quête du Père Blaise.*

--Souffredoul

Il était temps de publier les bans disait le message, et évidemment il s'exécute par ce matin déjà très chaud. L'homme ne comprenait rien à ceux qui l'entourait, voir élire un maire qui vivait sur le dos du PA depuis des mois puisqu'il ne payait pas ses impôts ne gênait personne, être élu grâce à la peur des ignorants après tant de beaux discours toutes ces années ne le gênait pas non plus. Petit à petit le vrai visage de certain apparaissait au grand jour et ça donnait juste envie de se saouler tellement c'était moche.

Ils sont devenus fous...

Continuant de marmonner sur la co..... du monde, Souffre affiche les bans comme la coutume l'imposait. Il trouvait le papelard pas terrible, mais vu qu'il avait été rédigé à la va-vit e sur les routes, fallait pas attendre de miracle non plus.

Marguerite_de_silly

La jeune femme avait vu une autre publication de ban, elle prit son parchemin et l'afficha au coté de l'autre annonce

Citation:

PUBLICATION DES BANS

Messire Davelord,
et Dame Marguerite,

S'uniront devant le Très-Haut en date du 27 Juillet 1461

En la Cathédrale de Périgueux (http://archeveche-bordo-rr.conceptforum.net/f33-cathedrale-de-périgueux )

Le Mariage sera célébré par l'éveque Monseigneur Maximinus.

Le Marié aura pour témoin Dame Carophélie Lord Dubois, tandis que
la Mariée aura pour témoin le Vicomte Henry de Silly.

Une fois unis, les mariés éliront résidence à Sarlat.

Fait le 10 Juillet 1461, par Monseigneur Maximinus, Evêque de Poitiers, pour valoir ce que de droit.

Pattricia

[Quand les dés sont jetés... Sarlat veille du jour J !]

La rousse avait renvoyé dans ses pénates le vilain ours, comprenez au Domaine de Cosnac et, elle-même, avait pris ses quartiers aux Mures, envoyant toute la maisonnée non vitale au Domaine de La Force. Lutter contre Mini-Chieuse qui voulait absolument voir sa robe avait été au-dessus de ses forces, elle avait donc chassé la fratrie avec autorisation de revenir uniquement aux marches du parvis de Sainte-Lucie, et endimanchés comme il se doit. Etait-ce utile de préciser qu'évidemment le fiancé n'avait pas trop bien pris la chose, mais elle n'avait pas fléchi, pas question de déroger à la coutume qui voulait que les mariés ne se voient pas depuis la veille du grand jour.

Soyons honnête, ce que Patt voulait surtout, c'était avoir la paix, ne pas entendre geindre du temps encore trop long à attendre, ou du dernier cancan en vogue en PA, tout ce qu'elle voulait c'est se ressourcer et vivre cet évènement comme la jeune fille qu'elle n'était plus, aussi niaisement que cela lui ferait du bien et surtout avec ses fameuses étoiles dans les yeux que toute jeune fiancée est sensé avoir.

La môme au loup avait perdu par deux fois son innocence, la première dans la violence la plus ignoble, la deuxième en découvrant ce qu'un homme pouvait dire, et surtout à quel point il pouvait mentir, pour arriver à ses fins. Alors en cette veille du jour "J", elle espérait juste se replonger dans ses premiers émois et retrouver ses illusions perdues.

Assise devant son coffre à trésors, elle manipule chaque objet, laissant chacun l'ensevelir sous une montagnes de souvenirs.
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Argawaen, incarné par Pattricia

[Il parait qu'il doit se marier...]

Comme le veut la tradition, les mariés étaient séparés jusqu'au moment fatidique, et le vieil homme en était satisfait, désormais lavé de toute obligation militaire, du moins pour le moment, il prenait enfin le temps de savourer l'instant.
Argawaen s'était donc retranché à Cosnac, ses gens attendant patiemment sa traversée afin de le féliciter. Surtout qu'aujourd'hui il avait combattu le feu à leurs côtés...

Après cet évènement le Dehuit de Malemort retourna dans sa place-forte et alla prendre un bon bain, histoire de se laver et de se détendre un maximum avant le jour " J ". Demain serait le décapage complet, le barbier, sa tenue de mariage, l'angoisse, l'empressement, la peur, l'envie, tout un mélange de sensations à la fois positives et négatives...
Fermant les yeux il se remémorait son premier mariage, et il espérait que celui-ci serait inoubliable, et cent fois mieux... La seule chose qui le chagrinait était qu'il n'y aurait certainement pas ses enfants, ni sa soeur... L'après-cérémonie risquait d'être un peu triste pour lui... Il y aurait ses amis, mais il aurait aimé partager ce moment avec sa famille également.

Pour l'heure il se contentait de profiter d'un peu de calme...

Musartine, incarné par Pattricia

clop clop clop clop

Vague immitation d'un cheval au galop.
Diomède pour ceux qui ne le connaissent pas.
Faisons les présentations : Diomède est un étalon fougueux, nourri à la viande, pour manger les ennemis. Longue histoire.

Raaaaaaaaaaaaaaah

ah non ! gagné !

Ca c'est Muse.
Nouvelles présentations : Muse, c'est ... comment vous la décrire ... Muse quoi.
On sait jamais trop de quelle humeur elle est. Bonne ou mauvaise, ça revient au-même : tornade agitée. La seule chose qui change, c'est le ton de ses provocations. Non, pas vraiment le ton, la façon de provoquer.
Prévention utile : elle est d'excellente humeur.
Muse est ce que l'on peut courament appeler une quiche en équitation. Tout y passe : elle tombe, elle s'agrippe comme une débutante, et elle se plante de chemin. Oui, parce que Muse est aussi une quiche en géographie. Notons tout de même que récemment Luc a reconnu ses progrès en la matière "elle ne confond plus 10 et 30 lieues".

Arga t'es gentil, mais la prochaine fois, faut me mettre un plan. T'as même pas mis où était Sarlat ... avec un nom pareil comment je trouve moi ?

Muse étudie les cartes. Ca tombe bien, en ce moment, elle ne fait que ça.

Pas en Artois, pas en Lorraine ... pas en Pologne ...
...

gonflement de joues, elle souffle d'un coup, comme une enfant. Le premier qui dit que Muse est vieille, c'est duel sur un noeud. Elle écoutera même pas la suite. Vous êtes prévenu.

bon hop Diomède, chez lui. Tu sais où c'est hein ? non ... ben ... par là quoi.De tavernes en tavernes, de ville en ville, elle arrive.
Pas seule non plus. Il y a les autres. Le reste de l'armada. Mais la chaleur les rends discrets ... discrétion typiquement genevoise, entendons nous bien.

Voilà l'entrée du domaine. Présentation d'usage au garde. Regard noir au garde. Question de principe. Faut dire qu'à force d'envoyer paître tout ce qui ressemble de près ou de loin à un nobliaud et toute cette engeance, elle a perdu l'habitude de ces étiquettes qui la fatiguent au plus haut point.

Vêtue de sa houpellande rouge - celle qu'elle met pour la guerre, faut suivre - arbalète dans le dos, épée à la ceinture, dague ... ah ça, vous ne savez pas où elle est. C'est donc joyeusement qu'elle fait savoir sa présence, en dépit du protocole. Le personnel fera sa syncope s'il veut, elle n'en a cure.

ARGAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAa

CHUI LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

tain c'est grand chez lui.
mon Feu, tu crois qu'il m'entend ?

Argawaen, incarné par Pattricia

[Cosnac, toujours]

Lui aspirait à un peu de calme, voilà qu'on vint l'avertir qu'une espèce de sauvage était devant la place-forte et qu'elle beuglait son nom à tout va.
Haussant un sourcil le vieil homme s'appuya sur son bureau afin de s'aider à se lever et prit son épée. Il la cala sur son épaule et suivit le garde qui l'avait prévenu.
Qui cela pouvait être, un paysan mécontent ? Une chèvre assassinée ? Que de questions sans réponses !

Elle ressemble à quoi cette folle ?
- Euh... Je n'ai pas eu le temps de l'observer, mais en tout cas elle est bien armée !

L'homme commençait à avoir une petite idée de qui cela pouvait être... Cahuete ? Oh non ne lui dite pas que... Muse !!!
Il accélérait le pas, s'empressant de rejoindre l'entrée.
Le vieil homme reconnu la silhouette de loin, sans se faire prier il l'attira à lui afin de la prendre dans ses bras.

Hé ma vieille carne ! Tu n'as pas changée d'un pouce ! Toujours aussi répugnante !

Il lui tapota l'épaule et se recula, s'attendant à une réponse si... Civilisée de sa part..

La route fut bonne ? Que deviens-tu ? Raconte moi tout ! Et mon filleul ?!

Musartine, incarné par Pattricia

Salve la mocheté ! on dirait un vieux grabataire !

Sourire amusé, embrassade rendue, chaleureusement.

oui oui la route fut bonne. Limite ennuyeuse. On n'a pas éclaté d'armée à nous seuls ...

dit donc, c'est coquet chez toi, ça gêne pas si on prend un ou deux meubles pour notre moulin ? hein ? Non ça gêne pas, super ! Voilà comment Muse régle ses soucis en ce moment. Bon, peut-être qu'il faudra quand même écouter la réponse, on sait jamais. Sourire innocent quand même, au cas où.

hmmmm

sinon ... tu veux vraiment que je te raconte tout ?
T'es sur qu'il n'y a pas des trucs que tu préférerais ne pas savoir ?
Genève est tombée aux mains des impériaux, ça tu dois le savoir. Alors on combat. On a affamé les occupants. Et on a coupé un maximum de ravitaillements. On combat quoi.

bref instant de réflexion, changement de sujet, Muse en forme, c'est on saute du coq à l'âne.

Bo ...
Toujours pas de nouvelles ...
...

Instant de silence. Elle ne dira pas qu'i lfaut se faire une raison, pas son genre à Muse. Sujet tabou, elle change de sujet, encore.

Sinon, chui réformée. Tu le sais, je te l'ai écrit.
Ah au fait ! Voici Luc.

et de le désigner alors ...hmmmm il étudie le mobilier ... là bas ... ahummm

Luc est réformé aussi. Tu reconnais la sica.Sourire de toutes ses dents. Tu voulais des nouvelles ? ben t'en as.

Et toi ? quoi de neuf ?
et c'est quoi cette idée de mariage ? t'as reçu un coup sur la tête ? une fois l'erreur, ça t'as pas suffit ?

Germaine, incarné par Pattricia

Comme un cheveu sur la soupe...

Germaine suit. De loin. Maugrée car elle est là contre son gré. Aucun agrément en vue à cette prochaine entrevue.
De loin, parce qu'elle monte un âne vicieux, qui tombe en bandaison comme une vierge tomberait en pâmoison devant tout homme suffisamment membré.

Un calvaire.

En plus, elle ne le connaît même pas, le gugusse qui doit se marier.

Mais j' le connais pô ton bonhomme, kèce que j'y foutrais à sa noce? hein? a-t-elle demandé à Tartine.

On s'en fout, c'est ça qui est drôle!
Nobliaud aristotélicien, qui a eu la mauvaise idée de m'inviter à son mariage
Voulait que je sois témoin en plus !
Mais hérétique, ça marche pas pour être témoin, et je sais même pas qui est la mariée.

Pfff! va falloir supporter les cur'tonneries sans moufter ! Commet que j' vais faire, moi? J'vais quand même pas m' fourrer un panais cuit dans la bouche pour pas que j' cause nan?

La teigne a rigolé, et Germaine s'est pliée à sa demande, se promettant de lui foutre la honte devant ce mystérieux ami.

Évidemment, comme cet abruti d'âne a jeté son dévolu sur un jeune campagnard, juste avant d'arriver, il a fallu que Germaine le taquine de sa badine jusqu'à ce qu'il accepte de repartir.

Et c'est particulièrement énervée qu'elle fait son entrée en scène, longtemps après Muse, devant la baraque de.... elle ne sait plus qui. S'annonce au garde qui la regarde d'un air totalement abruti.

Kèce t'as, toi? J'suis Germaine Landru. J' suis avec Tartine, la folledingue qu'est rentrée juste avant. J' suis une invitée d' marque, j' te f' rai dire. Alors, tu m' laisses rentrer, pis tu vas bichonner mon âne.

Regarde le loufiat.

Et y tourne surtout pas l' dos!

Et, ni une ni deux, la voilà qui pénètre un noble intérieur. Juste à temps pour entendre le gars dire à Tartine qu'elle est toujours aussi répugnante.

Du coup, elle sort son sourire narquois et attend la suite, curieuse et ragaillardie. L'est p'têt' pas aussi tartignole que j' l'imaginais, l' vieux!

Musartine, incarné par Pattricia

Muse se retourne. Sourire en coin.

Ah Arga ! voici Gertrude ! ancienne avoyère de Genève.
Réformée aussi. Elle râle tout le temps, faut pas s'inquiéter.

Puis à Germaine, chuchottant à peine.

Essaye de voler des candélabres pendant le credo, sont tous toujours très ... très ... ils ferment les yeux quoi. Ca sera le bon moment.

Germaine, voici Argawaen de Malemort dehuit ... ou le contraire ... Argawaen Dehuit de Malemort. Y a d'autres trucs après, mais j'ai jamais fait l'effort de mémoriser quoi. je l'appelle Arga, c'est bien plus simple.

Se retournant à nouveau vers Arga, le plus innocement du monde.

Je t'ai dit que je venais avec l'armada au fait ? on est en guerre tu comprends ... on ne peut pas vraiment se disperser ... déjà qu'ici c'est pas l'Empire ...

...

T'as pas des agréments à nous donner par hasard ? Germaine a pas fini de râler sinon ...

Hersent, incarné par Pattricia

[Champagne, au calme à Maizières]

Missive surprise reçue au pigeonnier de Maizières, l'Ar Sparfel décacheta le sceau avec vivacité et eut un sourire radieux quand elle en lut le contenu: un mariage: elle était invitée au mariage de la Cap' des GR!!! La terrible et flamboyante Patt!

Tout à son étonnement et à sa joie, elle dut relire plusieurs fois pour que la date s'imprime dans sa cervelle: mais, mais, la date approchait plus qu'à grands pas! Et elle avait peu de temps pour s'organiser: les enfants??? Ils se reposaient donc ils resteraient à Maizières avec Florine et Corbin. Son compagnon??? Il était tellement occupé avec ses copies d'étudiants de Belrupt qu'il n'aurait pas le loisir de l'accompagner jusqu'à Périgueux.

Elle ferait donc le voyage seule et devrait se contenter de ce qu'elle avait en garde-robe car pas le temps de se faire faire une tenue pour la circonstance aux DO, l'atelier était submergé par les commandes.

Elle choisit une tenue, verte et or, fit remplir une malle de voyage et ordonna de préparer le carrosse, la distance était telle qu'elle arriverait à Périgueux juste pour ne pas rater le début de la cérémonie.

Après les recommandations d'usage, elle prit la route, en compagnie de Jehan son écuyer et cocher.

[Des jours plus tard, sous une chaleur suffocante]

Le voyage sur les routes sèches et cahoteuses du Royaume avait achevé de moudre le dos de l'Ar Sparfel qui regrettait amèrement son frison Korrigan.
Enfin, les toits et le clocher de la cathédrale de Périgueux apparurent, un soupir de contentement lui échappa: le calvaire prendrait bientôt fin. Elle espérait que le pigeon envoyé à une des auberge de la ville aura fait son office et qu'une chambre confortable avec baquet d'eau chaude l'attendait.

[Dans la chambre de l'auberge]

Mmmmmmm, plongée dans le baquet préparé par les aubergistes, elle soupirait d'aise et barbotait, s'imprégnant des senteurs de fleurs d'oranger, elle se délasse et se décrasse des poussières du voyage infernal.
Enfin séchée et talquée d'une poudre à la lavande, l'Ar Sparfel, Chevalier du Guet Royal, appelle une servante pour qu'elle l'aide à s'habiller et se coiffer.

Ma fille, faites attention à la robe, elle est fragile. Dépliez-la doucement afin de ne pas en froisser les délicates broderies.

La jeune fille sort de la malle la robe du Chevalier du Guet et l'étale sur le lit, elle l'aide cette dernière à s'en vêtir et peu de temps après, une Hersent est transformée en jolie jeune femme, dont la noblesse de l'allure, de la tenue et du port de tête, la rend féminine au plus haut point.

C'est certain, Patt' la Cap' des GR aura du mal à la reconnaître... comme Hersent aura du mal à reconnaître cette femme énergique dans sa robe d'épousée. Mais, comme Patt' sera la plus radieuse et la plus belle femme de l'assemblée, Hersent n'aura guère de mal à la repérer.

La jeune servante coiffe longuement la chevelure de jais du Chevalier du Guet, puis elle dispose les perles avec art, entrelacées dans les mèches rebelles.
Hersent, tout de vert et or vêtue , quitte l'auberge, escortée par Jehan, pour se rendre sur le parvis de la cathédrale où s'empressent les nombreux invités.

[Jour J...Sur le parvis de la cathédrale, perdue au milieu de tant d'inconnus]

Hersent se fraya un passage pour attendre l'arrivée du cortège de la mariée. Pour le moment, elle ne croisait aucune personne connue et souriait à écouter les accents du sud du royaume, les accents de cette langue d'oc qui l'étonnait toujours.

argawaen, incarné par Pattricia

Voilà que la pièce de théâtre débutait, entre Germaine qui semblait particulièrement rustre et vieille fille, Musartine qui faisait preuve d'une telle délicatesse, et lui, fidèle à lui-même, oursonesque...
Il souriait plus ou moins aux diverses interventions et prit une grande inspiration avant de prendre la parole.

Hé bien comme tu le sais je vais me marier, et je me doutais déjà de ta réaction... Certes j'ai échoué une fois, mais je ne compte pas gâcher cette nouvelle chance. Comprends moi mon amie, je suis vieux, j'ai pratiquement déposé les armes, j'aspire à une vie plus noble, une vie plus saine... Je te sais fougueuse, brigande, acharnée, mais je n'ai plus envie de jouer avec le feu... Désormais je veux penser un peu à moi et à ceux auxquels je tiens.

Marquant une pause il reprit.

Nous ne serons jamais d'accord sur le sujet de toute façon.

L'homme se décala sur le côté afin de les inviter à se rendre dans le hall.

Luc ! On vous attends ! Bougez !

Croisant ses mains derrière son dos le vieil homme devançait la marche et tournait la tête afin de leur parler.

Et pour te répondre Muse, pas d'agrément, ton armada si tu veux, ça fera de l'animation, mais sage... Je sais que vous autres, barbares helvètes n'avaient aucun sens du mot " civilisé ".

Un sourire en coin se dessinait sur son visage et il poussa les grandes portes qui donnaient sur le hall. L'homme leur fit face et écarta les bras afin de présenter la pièce.

Bienvenue dans ma modeste demeure, Germaine, oh douce et mélodieuse Germaine, vos quartiers vous serons préparés, Muse, je vais avoir besoin de tes conseils avisés pour une fois. Je dois être présentable pour mon mariage. On est partit ?

musartine, incarné par Pattricia

Brigande ? Môôôaaaaaa ???
meuh non ...
la réputation que tu me fais là ! vraiment ! c'est du n'importe quoi !

Sourire innocent, limite faux cul, disons le franchement.
Puis, plus sérieusement...

Mais soyons honnêtes Arga.
Ni l'âge, ni la sagesse, ni quoi que ce soit ne font du mariage la noblesse. Tu le sais aussi bien que moi. La noblesse, ce n'est pas vos blasons.
Ce n'est pas le mariage qui fait le respect de l'autre, ou son amour ... tout cela est bien ailleurs...
Fin bref ... c'est ton choix, pas le mien.

Sourire chaleureux cette fois-ci, sans aucune hypocrisie. Oui, Muse sait faire, surtout avec les vieux amis. Et respecter les choix aussi.

fichtre ! il court déjà. Muse attrape Luc par la manche, et pendant le sermon : Mauvais moment à passer, le sermon d'usage, faut faire semblant d'entendre et d'être d'accord.

Eternelle contestataire, elle lâche néanmoins le Nan mais sage, t'abuses ! et je te ferais remarquer que les pays sous développés, c'est pas nous, mais vous hein ! c'est pas nous qui avons des marchés de pauvres !Non mais ! Il va pas commencer celui-là !

Arrivés dans le hall, elle regarde. Y a pas à dire, il sait vivre Arga.

coquet ... décidément coquet ...

et euh ... oui oui on est parti ...

dans quelle galère je me suis encore fourrée moi ... "présentable pour mon mariage" ...

La femme jette alors un coup d'oeil vite fait à sa propre tenue. L’époussette par réflexe. Inspire, et le suit ...

argawaen, incarné par Pattricia

Toujours fidèle à elle-même la Muse, le vieil homme secouait la tête doucement et lui fit suivre de le suivre.
Le Dehuit de Malemort la conduisit jusque dans ses quartiers, il allait avoir d'un oeil extérieur et féminin, il aurait bien demandé à Aarhon mais cela aurait été du rapide... " Ouais... Ca va, ça passe... "
Le maître des lieux entra dans ses appartements et vit les servantes à la tâche. Une petite plateforme surélevée avait été mise en place et il se dirigea dessus.

Bien, que l'on m'apporte ma tenue de mariage, je me dois d'être impeccable !

S'habillant et se faisant aider pour enlever les plis, à mettre son veston, sa cape, son épée de cérémonie, l'homme était prêt après plusieurs minutes de dur labeur !

Le barbier s'occupera de tailler ma barbe demain, même chose pour la coupe de cheveux. Alors mon amie, comment me trouves-tu ? Elle est loin l'époque où je traînais en armure n'est-ce pas?

Il souriait amusé et espérait bien que la brigande soit sincère dans ses paroles, il n'en doutait pas forcément, mais il ne savait jamais sur quel pied danser avec elle...

luae, incarné par Pattricia

[Au bord du lac de Sarlat]

Luae avait renoncée depuis déjà quelques temps à espérer remonter à son chalet sur la colline. La chaleur et sa grossesse qui n’en finissait plus avait eu raison d’elle et de son énergie . Seul la fraicheur du lac arrivait à l’apaiser et à lui faire supporter tous ça. Elle avait monter un petit campement de fortune avec des affaires qu’elle avait minutieusement préparée il y a de cela déjà un moment, quand elle en était encore capable.

Barbotant tranquillement dans le lac, elle vit arriver comme une furie Vindict. Un grand sourire aux lèvres apparu sur son visage, Patt avait réussi à convaincre cette tête de mule de bien venir au lac et non au chalet pour lui apporter son faire part.

Elle sortie doucement de l’eau laissant apparaitre petit à petit son corps déformée par la grossesse. Fort heureusement, son campement était bien caché de tous regard indiscret. Elle s’approcha doucement de la buse, car elle l’a savait peu amicale .Elle récupéra le parchemin. Elle n’osa même pas penser la caresser pour l’a remercié sinon elle pouvais dire adieu à ses doigts. Elle avait déjà donnée .

La buse s’envola et reparti aussi sec. Elle devait en avoir du travail la pauvre vu tous le monde qu’il y aura. Elle déplia le parchemin et le parcourra rapidement.

Satanée église, mais et moi je dois les retrouver ou. Elle aurait pu me préciser pour moi . directement au lac ou après la cérémonie. Je crois que je vais faire au plus facile, Le lac. Toute façon ils devront tous y aller. L’essentiel c’est que la rousse me voit accoutrée à son mariage.

Elle replia la lettre soigneusement et la rangea.

[Au matin du mariage]

Fort heureusement, Luae toujours dans sa prévoyance, avait transporté sa tenue discrètement à la taverne de Mari . Sa robe enfin plutôt sa camisole l’attendait déjà depuis un moment enfermée dans une chambre.

Elle se traina tôt le matin jusqu’aux Amazones. Elle remercia Mari sur le chemin de l’avoir nommée tavernière le temps de son absence, Les amazones lui servaient de repli souvent pour se reposer. Surement que la rousse se doutait comment cela finirait. Elle devra la remercier à son retour. Elle se dirigea vers la dite chambre et l’ouvrit laissant apparaitre sa somptueuse robe que Dame Valerianne lui avait cousu.
Tellement somptueuse que la mariée en avait été jalouse et avait demandée à la couturière de pas faire de prouesse dessus. Madame craignait que je lui fasse de l’ombre.

Bah voyons. De l’ombre ça c’est certain vais t’en faire de l'ombre avec mon ventre Patt . Mais nullement parce que je serais plus belle que toi.

Luae éclata de rire en imaginant la tête de Patt si elle l’entendrait parler. Puis soupira longuement. Comment allez t'elle bien pouvoir faire pour l’enfiler. Valérianne l’avait ajusté plusieurs fois à cause des multiples changements de date du mariage. Elle avait pris la peine de faire des ouvertures et des attaches faciles.

Elle se déshabilla .Puis tenta de l’enfiler, ceci était plutôt facile, mais vient le problème les attaches au dos. Elle essaya de se contorsionner comme elle le pouvait mais impossible elle y arrivait pas .

Bon sens. Patt va me tuer si je viens pas accoutrer moi.

Elle laissa tomber la robe au sol et renfila rapidement sa tenue de maréchal.

Pas le choix. J’ai besoin d’aide. Essayons de trouver Belli ou Plume.

Elle se faufila dehors ou le soleil commençait à grimper dans le ciel puis se dirigea au plus près. La maison des nouveaux tourtereaux.

germaine, incarné par Pattricia

Douce et mélodieuse... si ça c'est pas du foutage de gueule, j' m' y connais pas! marmonne Germaine entre ses dents.

Mais elle a promis, elle se tient à carreau et, se fendant d'une irrévérencieuse révérence, la ponctuant d'une tape sur ses fesses plates, sourit et remercie son hôte.

Que Deos vous aie sous sa bonne garde, Mon Saigneur Argahouahaine! j'crois que j'vais m' faire une beauté avant d' vous r'joind'. J' suis d' très bon conseil en matière vestimentationnelle, j' peux vous l'assurer!

Sourire de coin.

Faut avouer, c'est classe chez vous. ajoute-t-elle avant de prendre possession de ses quartiers, disposant ici et là quelques pièges afin de débusquer les indiscrets qui voudraient la mater dans son plus simple appareil.

Sybille, incarné par Pattricia

[Quelques jours avant le mariage]

Sybille releva son courrier comme à l'accoutumé. Elle s'attendait à quelques demandes de laisser passer, une autre lettre du nouveau procureur du Poitou et là, un pli très enluminé...

Elle le décacheta curieuse. Ses sourcils se levèrent : Un mariage ! Celui de Patt !
Par la fenêtre, elle jeta un regard vers le moulin qui était maintenant réparé. Les prochains sacs de grains attendront. Il n'était pas question de rater ce mariage. Merci Patt ! Il y a si peu d'occasions de s'amuser et en plus maintenant qu'elle avait quitté la connétablie...

Ne restez plus qu'à se rendre à Sarlat. Elle se dit qu'elle trouverait bien une robe en la capitale du comté et par cette chaleur...

[Arrivée à Sarlat, jour du mariage]

Sybille avait trouvé une robe des plus simples : bleue pour aller avec ses cheveux noirs.

Elle se mis en route rapidement, ne voulant pas faire attendre les mariés, bah qui commenceraient de toute façon sans elle, mais c'était simplement une forme de politesse et de respect. Pour une fois elle s'était faite conduire en charette pour ne pas salir le bas de sa robe...

Gourry, incarné par Pattricia

[Dans la maisonnée du Poney rose]

Il y avait pas si longtemps qu´il avait ré-emménagé à Castillon et on pouvait dire qu´il avait rapidement prit ses marques.Quoique,il y avait des choses qui avaient quand même changer.Mais bon.
Donc ce matin là,s´affairant à ranger ses dernières affaires,quelqu´un toqua à sa porte.Il se retourna surpris.

Toc!Toc!Toc!Quesque j´vous avais dit?

Vouiiiiii?J´arriiiiiiiiveuh!

Et c´est d´un pas lourd qu´il arriva jusqu´à la porte et l´ouvra.

-Voui?Quesque je peux faire pour vous?Qui vous êtes?Quesque vous voulez?
-Excusez-moi,je suis bien chez Messire Gourry dict "Doudou amour" ou bien encore "le chauve Poney rose",ou encore "Gourrynet"?
-C´est moi qu´ais posé en prem´s les questions hein!Mais voui,c´est bien moi,qui me demande?
-Et bien je vous porte une missive qui vous est destinée.Je me présente,Prépuss et il vous faudrait juste une signature faisant office d´avis de réception.
-Bah,ca doit être vachement beaucoup important si j´dois même laisser une empreinte dis donc!Z´êtes romain?Ca sonne bizarre votre nom nan?
-Euh...disons que Père avait crié ce nom à ma naissance il paraît donc,il m´a baptisé comme ca.
-Et vous le vivez bien?
-...
-Ca veut dire nan?
-Vous me faites cette signature?
-Ah voui,voilà!Ca va comme ca?
-Merci,c´est parfait,je vous souhaite une bonne journée Messire Gourry.
-Merci,tout pareil z´à vous.

Il adressa un coucou de main au bonhomme,rentra chez lui puis s´assied pour lire cette fameuse lettre.Et oh surprise.

HAN!Patouchinouninouninette se marie!!!En plus,c´est même pas avec moi!Crotte!Vais enfin faire connaissance avec son mari.
Il a intérêt à être plus que bien lui!

Il attrapa la bouteille posée sur la table,s´envoya quelques gouttes dans le gosier,la reposa et se leva.
Il prit une petite feuille et énuméra tout ce qu´il devait faire aujourd´hui.

Aloreuh...Manger...Préparer les habits que je mettrais demain...Manger....Sieste...Aller au lavoir pour être tout propre....Boire un coup en taverne....Chercher un cadeau pour les futurs mariés....Manger....J´crois que c´est tout!Allez hop!J´ai rien oublié!

[Journée J]

Il sentait bon,Il était bien habillé du moins mieux qu´à l´accoutumée et il était prêt à partir sur le dos de Varicelle,son fidèle poney.

Bien Varicelle,nous pouvons y aller!Allons direction Sarlat!On va aux mûres!On va pas les cueillir hein,c´est plutôt là qu´habite Pattouchinoninette,c´est pas la saison t´facon des mûres...Quoique...Faudrait que je demande.Aheum!Youhouuuu!On y va!

Et c´est au galop..Enfin au petit trop que le chauve et son poney prirent la route.

Pattricia

[Les Mures, veille du jour J]

Le premier objet qu'elle sort du coffre est le parchemin vieilli et tâché où sont spécifiés ses origines et les noms de ses parents. Quelle jeune femme ne souhaiterait pas que ce soit son père qui la conduise à l'autel... Mais la rousse savait que pour elle, rien de cela ne serait possible, pas de père aux yeux humides qui présente son bras, pas de mère toute excitée qui lisse le bas de sa robe, pas de sœur rosissant qui lui présenterait son bouquet et pas de frère, le sourcil froncé, qui donnerait ses dernières recommandations au fiancé. Non rien de tout cela...

C'est ensuite un bouquet de fleurs séchées qu'elle sort, un bouquet qui avait été plus ou moins piétiné par un prêtre tyrannique, et offert par son premier amant/amour, celui qui lui avait révélé le meilleur comme le pire de lui-même... et d'elle-même sans doute... D'ici deux jours elle allait devoir dire à la fratrie qui il était, car cet homme était leur géniteur et elle avait promis que pour leurs dix ans, ils sauraient tout... "enfin... pas tout non plus, y'a des limites à l'honnêteté."

Puis on regard se pose sur le mur de sa chambre, celui où se trouvent ses armes. Un léger sourire, un peu triste, éclaire doucement son visage quand ses jades glissent sur l’épée de la Fée du Périgord, et sur celle de sa Ninou, pour enfin terminer leur parcours sur une épée, magnifique. La lame est fine, légère et étincelante, dessus est gravé une rose. La garde joliment dessinée, est agréable à tenir. Cette épée est la dernière arme qu’on lui ait offerte, et paradoxalement la plus précieuse à ses yeux, ce cadeau étant de sa Roussette…

Mais elle serre les mâchoires et recommence à fouiller dans le coffret pour en sortir un autre parchemin, celui-là est couvert de sa propre écriture, un poème qu’elle avait offert à son premier amoureux, mais pas amant. Leur amour avait été plus une amourette d’adolescence et s’était transformé en une profonde amitié, jamais trahie. La preuve, ils œuvraient désormais côte à côte pour le bien du Comté. Cette trouvaille ramène un doux sourire sur son visage au bord des larmes il y a encore quelques secondes.

Patt range à nouveau le tout dans le coffret. « Il est temps… »
Après une petite inspiration, elle se dirige vers le mur au-dessus de la cheminée, toujours dans la chambre, tire un tabouret, y grimpe et décroche un bouquet de roses séchées pendu là depuis plusieurs années. Pendant qu’elle retourne vers sa malle aux trésors, elle souffle dessus pour en retirer un peu de poussière, puis elle le dépose avec les autres objets.

Tu as été le premier grand amour de ma vie d’adulte et j’ai cru toutes ces années que tu serais le seul. Je sais que tout ce temps qui m’a séparée de toi tu as veillé sur nous. Désormais je te libère, un autre va prendre ce rôle à cœur et je te sais assez généreux pour être heureux pour moi. Adieu Michel… Il est temps pour moi d’écrire un nouveau chapitre de ma vie.

La main se pose sur le couvercle et le rabaisse, les souvenirs existeront toujours, mais désormais une nouvelle existence prend naissance.

Mari quand arrives-tu ? Je ne veux pas passer ma dernière nuit de célibataire seule !!!

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musartine, incarné par Pattricia

[Cosnac]

Dans la pièce attenante, Muse attend.
Muse n'aime pas attendre.

Muse fait les 100 pas.
Dans un sens, puis dans l'autre.

C'est long d'attendre. C'est monotone.
Soupir.

Mais qu'est-ce qu'il fou ?

reprise des 100 pas.
Puis Muse pose le regard sur ce qui l'entoure.

Y a des draps de soie non chez toi ? Nan j'dis ça parce que chez nous, il parait qu'on a eut un petit soucis

...

le signal est donné, Muse va donc faire l'inspectrice des travaux. Elle est là pour ça après tout, elle ne va pas s'en priver.

et ton barbier, tu le payes double tarif nan vu le boulot ?

sourire amusé, puis Muse fait le tour, silencieuse.
Elle tire un coin du veston.
Replace la lavandière.

t'as jamais appris à t'habiller ?

Qu'il ne s'avise pas de faire remarquer que comme à son habitude, elle traine cheveux aux vents, houppelande enfilée sans aucune préoccupation de sa tenue, et nus pieds.

Elle s'éloigne, à nouveau silencieuse.

L'épée, c'est bien.

A nouveau, elle fait le tour.

J'aime bien la couleur des bottes aussi. Esquisse d'un sourire, comme à l'évocation d'un vieux souvenir.

Puis, elle se pose face à lui.

bon, si j'ai bien compris, la tenue de combat, c'est non ...

Mais la tenue de camouflage, tu y a songé ? Pour un mariage, ça peut le faire hein ...

Sourire en coin, regard taquin, et sans plus bouger, elle l'observe, ne rajoutant plus rien.

candyce..., incarné par Pattricia

[ Le Mans avant le jour "J"]

La levée de Ban venait de prendre fin et Candyce préparait ses affaires pour un retour sur Laval. Elle n'y resterait pas longtemps, elle avait prit gout aux voyages et tous ces jours passés inutilement à se tourner la pouces dans l'attente d'un éventuel départ pour le front, commençaient à lui donnaient des fourmis dans les jambes...

Quand le pigeon se posa à côté d'elle, elle se dit que ça devait être encore un ordre ou un contre ordre. Elle ouvrit le pli machinalement prête à le jeter dans le feu. Mais à peine avait elle commençait sa lecture que son coeur fit un bond... Patt !!... Aussitôt le visage souriant de la "vindicative" s'imposa à son esprit. Elle allait se marier et invitait Candyce à se joindre à la cérémonie.

Les souvenirs remontèrent à sa mémoire et la brune en avait la gorge serrée. Elle ne l'avait pas oublié, tout comme Candyce n'avait rien oublié de sa vie en Périgord. Elle sourit et prit la plume aussitôt pour lui répondre que ça serait un réel plaisir d'assister à ce grand jour.

Ses affaires en ordre, elle sella Mistral sans perdre un instant, la route serait longue. Elle jeta son sac en travers de la selle et flatta l'encolure du bel étalon...

En route mon beau !! Direction Sarlat !! Tu connais la route n'est ce pas!!

bayard1, incarné par Pattricia

[Castillon, dans une taverne, un vieux couple, avant le jour J, mais pas beaucoup ...]

Bon, ça y est? on va pouvoir rentrer? T'as ta dose? Bouge, j'en ai marre, j'va encore devoir te porter jusqu'à la maison!

Haaaannn hiiiiiiihaaaaaaannn

J'veux rien savoir, t'vas encore faire des conn'ries et j'va encore me faire engueuler pasque t'es assez malin pour dire c'est d'ma faute, alors on bouge.

Bayard allait attraper le licol de l'âne affalé devant une bassine de bière quand un pigeon se pose, lecture difficile parce que le courrier est long et écrit avec des mots pas faciles pour Bayard.
Haussement de sourcil, regarde l'âne, relit le courrier encore pour être sûr.
Repose le vélin sur la table, se masse les tempes, reprend le vélin et relit.

Diantre fichtre de corne de bique à poil, l'âne, on bouge, la connétab' s'marie et on en est.

Haaaaaannn?

Si que ch'te dis, et je sais c'pu la Connétab', mais quand même qu'c'est la Connétab', et pis m'emmerde pas, allez hop faut qu'on rentr' qu'on s'prépare qu'on soyyye présentab', bouge ch'te dis.

Et l'âne de se mettre en route péniblement, mais décidé, qui dit mariage, dit beuveries, c'est obligatoire.

lena..., incarné par Pattricia

[Le matin du jour d’avant le jour J]

Naaaaath ! Réveille-touaaaaaaa ! Alleeeeeez !

Lena commençait à perdre patience. C’était toujours la même chose à la veille d’un départ : les gosses chialaient, les malles n’étaient pas prêtes et Môsieur Nathaniell prenait tout son temps. Comme si Lena disposait d’un temps illimité devant elle ! Pas que le mariage c’était le lendemain, mais presque.

Bon v’commencez à m’agacer là ! T’sais quoi ? J’prends ta fille, j’te laisse ton autre fille et j’me barre.

Aussitôt dit, aussitôt fait. L’Archi-Truc ordonna à Madge, ou Jeanne, de mettre sa malle dans la charrette. Cette dernière s’exécuta et tourna les talons.

Hep hep hep ! V’z’allez où co’ça ? J’besoin d’vous ‘vec moi. V’pensiez tout d’même pas qu’j’allais les marier avec un chiard dans les bras nan ?

Et de regarder le bébé en souriant.

Maman t’aimes.

Important de le préciser, vu comme elle parlait de sa toute dernière progéniture.

Vous avez 5 minutes pour prendre des affaires J… euh… ‘fin, vous quoi. Allez, dépêchez-vous.

Et cinq minutes plus tard, les deux femmes partirent. Lena eut un pincement au cœur à l’idée de laisser son mari et sa fille aussi longtemps. Longtemps étant deux jours grand maximum. M’enfin ! Elle ne s’était jamais éloignée d’eux plus de quelques heures. Pas de son aînée, en tout cas. Non et puis loin de son mari, la brune avait du mal à croire en l’amour. Pour elle, le mariage ne présageait rien de bon. Ce n’était pas synonyme de bonheur et de « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Pas de happy ending. Juste une atroce souffrance parce que l’être cher finit par partir loin et avec une autre. Pessimiste l’Archi-Truc ? Pensez-vous !

[Le jour J]

La brunette arriva quelques heures avant le mariage. Elle profita de ce cours laps de temps pour se reposer à l’auberge municipale et pour s’occuper de son enfant qu’elle confia à sa servante l’heure venue. Et hop elle se dirigea vers l’Eglise, n’oubliant pas de se perdre deux-trois fois au passage. Une fois arrivée, elle fit les préparatifs et attendit les futurs mariés et les invités.

santreize, incarné par Pattricia

Le cliquetis régulier de sa cotte de maille la berce au rythme des pas de sa monture. Les yeux presque fermés, et la tête dodelinante, elle laisse son esprit vagabonder au delà des creux de la route. L'étalon saurait bien les éviter instinctivement.

Argawaen...

Oh bien sûr... Elle n'avait pas été très satisfaite de voir arriver cet homme dans sa garnison ce jour là... le jour où elle venait de prendre les galons de Gouverneur !
Elle se serait fort bien passé de cette tête de mule, qui plus est, au passé délicat !

Les mots avaient claqué dans la salle des Lions.
Ni l'un, ni l'autre ne souhaitant laisser le dessus à l'autre, la conversation prenait un tour houleux malgré sa volonté d'être accueillante au départ. Elle avait contre attaqué fermement mais aussi calmement qu'elle pouvait, avait même failli prendre ombrage de sa proposition de prendre une prune pour se calmer...
Il devait plier l'animal, sinon plus jamais elle n'aurait d'autorité sur lui... Voilà ce qu'elle s'était dit...
Mais jamais il ne faisait même semblant de vouloir le faire, surenchérissant à chacune de ses interventions. Elle enrageait proprement, la brunette !

Puis soudainement, il lui avait tendu ses galons de soldat pour qu'elle les accroche sur son habit.
Son regard avait changé.
Qu'avait elle dit ou fait qui avait fait pencher la balance ? Le saurait elle un jour ?
Maladroitement, elle s'était empressé de s'exécuter tant bien que mal... trop heureuse d'en finir là.

Un fin sourire s'allonge sur son visage alors qu'elle repense à tout ça.
Le temps avait passé. Ils s'étaient finalement toujours bien entendu, et un grand respect mutuel était né entre eux. Il était devenu plus qu'un frère d'arme, plus qu'un allié : un ami sincère.

Elle tira sur les rennes de sa monture en apercevant une auberge qui semblait convenir à la grosseur de sa bourse, et mit douloureusement le pied à terre. Il fallait songer à ôter la poussière et ses vêtements militaires, et aussi prendre un peu de repos pour devenir un peu plus présentable...

mariceleste, incarné par Pattricia

[ La veille du jour J..... Sur le chemin des Mûres très tard dans la soirée.....]

Mari et sa fille chevauchent à vive allure vers les Mûres, le grand jour approche et la Rouquine étant le témoin de la future mariée, fallait bien quelle arrive avant les épousailles -ce qui est normale hein !- et son amie, LA meilleur amie quelle puisse avoir l'attendait. Malgré leurs coups de gueule, chamailleries et autres discussions, elles étaient restées les meilleures amies, et rien ni personne ne briserait cette amitié qui les unissaient.

Malgré les séparations de part leur travaille, et obligations, leurs retrouvailles étaient toujours émouvantes et là encore plus, car cette séparation durait depuis plusieurs mois. Mari regarde sa fille et sourit, la mère et sa Mini Rouquine de fille approchent des Mûres, elles tirent sur les harnais de leur monture pour les faire ralentir et continuent aux pas, la maison de la tribu était toute proche, juste une légère courbe les séparaient.... Une fois arrivées, elles peuvent apercevoir une ombre à une des fenêtres éclairées du rez-de-chaussée.

- Voilà ma fille plus que quelques mètres avant de pénétrer dans la cour.

Les montures et leurs cavalières étaient couvertes de poussière et très fatiguées du voyage, et oui l'Albanie n'est pas à coté et se fut un très long voyage, mais tellement agréable. Les voilà donc arrivées.... Les Mûres.... que de bons souvenir passés avec toute la tribu. Une petite larme d'émotion coule sur la joue de la Rouquine, mais déjà elle saute de sa monture et va rejoindre Zeline pour l'aider sauter au sol, pour continuer à pied jusque dans la cour.

- Nous sommes arrivées, tiens regarde par la fenêtre, on dirait Patt qui fait les cent pas, viens ! On va pas la faire attendre plus longtemps.

La mère et la fille s'approchent de la porte, et y tambourines... bah oui on sait jamais, au cas ou elle les entendrait pas. Mari n'attend pas plus longtemps, et entre doucement dans le hall et, égale à elle-même...

- Houuuuu Houuuuuu y'a quelqu'un dans la maison ??? Houuuuu Houuuuuu !!!! C'est nous, nous sommes làààà !!!!

Une tornade déboule du salon et leur saute au cou.

Pattricia

Veille du jour J aux Mûres, la suite...]

Peut-être a-t-elle un certain pouvoir, allez savoir... Mais à peine sa prière c'est-elle terminée dans un souffle que

- Houuuuu Houuuuuu y'a quelqu'un dans la maison ??? Houuuuu Houuuuuu !!!! C'est nous, nous sommes làààà !!!!

Déjà elle se propulse hors de sa chambre et traverse le salon pour se jeter sur l'aînée des deux rouquines qui sont dans son vestibule. "Enfin !!!"
L'émotion est forte, elle si discrète sur ce qu'elle ressent s'agrippe à son amie de toujours, réprimant difficilement son envie de pleurer.

- C'était long tout ce temps sans toi et ta fille...

Patt se tourne et regarde de haut en bas Zeline.

Wow ! Tu es devenue un vraie jeune fille, tu es resplendissante ma petite chérie.

C'était terminé l'ébourriffage de la tignasse rousse d'une gamine qui grimpait sur les genoux, c'était désormais une adolescente des plus craquantes, et les jeunes gens qui croiseraient son chemin n'auraient plus qu'à bien se tenir...

Tu es devenue une si jolie jeune fille, ou est donc passée ma Mini-Rouquine ???

Mais déjà la vindicative les entraine dans la cuisine, sortant de quoi se désaltérer et manger.

Allez ! Après l'effort, le réconfort et ensuite papotage nocturne !
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argawaen, incarné par Pattricia

[Cosnac]

Souriant aux diverses remarques de Muse, le vieil homme était satisfait de la voir si objective. L'épée convenait, elle s'était occupée de remettre sa tenue correctement, l’helvète avait donc le sens de la civilisation... Amusé de la voir faire il attendit patiemment qu'elle termine son inspection avant d'intervenir.

Mon barbier était mort, j'ai du en trouver un autre, que veux-tu... Avec les chaleurs que nous avons il a terminé dans une couche de poils...

Riant doucement il reprit.

Concernant le fait de m'habiller, je sais comment faire, c'est juste qu'il me tarde d'y être, je m'attends déjà à tes réactions néfastes, mais je m'en moque d'avance mon amie !

Se plaçant devant le miroir.

La tenue de camouflage... A vrai dire non, je n'ai pas envie de me cacher à mon propre mariage ! Cela aurait été le tient, il aurait été probable que je vienne incognito afin de venir mettre le souk !
Ah et, pour les draps de soie, je vais voir ce que je peux faire.

Lui faisant face.

J'espère que tu as une tenue convenable pour la cérémonie, je m'en voudrais de devoir te laisser à l'entrée avec les gueux du coin. Remarque, je suis certain que tu trouverais à rire de leur situation !

Le vieil homme posa ses mains sur les bras de la Muse et déposa un baiser sur le front de son amie.

Dans tous les cas, mercé d'être venue... Malgré le peu de fois où l'on s'écrit, tu es toujours la première à répondre présente. Des amis fidèles, j'en ai peu, et c'est un honneur de te compter parmi eux.

Le vétéran inclina le visage légèrement puis se dirigea vers la sortie.

On se retrouve au mariage ? Je vais aller finir de me préparer.

--_lucie

De bruits et de fureurs... Domaine de La Force... Jour J à l'aube

Dans la chambre de Mini-Chieuse règne un joyeux brouhaha. Toutes les malles et autres armoires sont béantes, les robes, jupes, braies et autres jupons dépassent, ou sont jetés sur un siège ou encore le lit, abandonnés par le tyran des lieux. Justement, LA personne se mire dans un grand miroir vénitien, comme le blond de ses cheveux, ses mauves scrutant sa silhouette dans le reflet d'un air critique.

- J'suis belle en rouge !

Le sourcil de l'adulte qui est près d'elle se hausse, mais aucune prétention dans cette phrase, juste un constat. La petite fille, du haut de ses dix ans, sourit naïvement à son reflet. Son coeur bat très fort, car cette robe rouge elle en a rêvé toute sa vie. Elle en a fait des caprices toutes ces années pour obtenir le droit d'en avoir une et sa mère n'avait jamais cédé. Faut dire qu'on a du caractère chez les La Canéda, et la fille de la fratrie n'était pas la dernière à en montrer.

- Tes chausses ne te font pas mal ?
- Non tout est parfait Mélie. J'suis tellement contente !
- Ça on le saura... "Maman va épouser un noble, le futur mari de Maman a deux domaines, sa tante était Reyne de France, il veut nous adopter, bla bla bla..."
- Mais arrêteuhhh !
- A ta guise, je vais voir si tes frères s'en sortent. Et range ta chambre !
- Humphr...

Une fois Mélie sortie, Lucie commence à ranger ses vêtements, traînant un peu des chausses, mais ne pouvant s'empêcher de revenir de temps en temps devant le miroir pour admirer son reflet. Puis elle reprend son rangement en chantonnant "Maman va se marier, Maman va se marier..."

--Zeline

- Moi je suis là !!!! COUCOU tata, je suis venue te voir en robe de mariée. Quand je serai encore plus grande, je ferai tout comme toi !

Heureuse de retrouver sa tante, elle lui sauta au cou pour l'embrasser longuement sur ses joues tout en la pressant contre elle, la maintenant par le cou.

- Je vais mettre une belle robe pour vous faire honneur, trop contente de pouvoir tenir ta robe, je suis fière de pouvoir le faire . Où est l 'ours...? j 'espère qu 'il va pas grogner aujourd 'hu !

L 'adolescente avait sa langue qui fourchait de temps à autre certainement l 'envie de ne point grandir trop vite. Zel se mit à tourbillonner en faisant tournoyer les volants de sa jupe, puis fit quelques pas de danse, afin de s 'entraîner en prévision du bal. Mais oui ...il doit bien avoir un bal après le mariage....

La tête dans les nuages, Zel savourait par avance le moment de bonheur, la célébration d 'une union entre deux adultes qui s 'aiment

Et ...pis l 'ours il va être magnifique ... je vais le lui dire, le regarder et l 'admirer, nous sommes restées mère et moi trop longtemps loin des personnes que nous aimons .

Hiancy, incarné par Pattricia

Aux petites heures du matin...

La jeune femme attendait ce moment depuis fort longtemps. Elle espérait un événement qui viendrait remplir de bonheur la vie de sa très bonne amie, Pattricia. Jamais elle n'aurait osé espérer autant qu'un mariage, car cela procurait plus de bénéfices qu'elle ne voulait en demander au Très-Haut, mais cette nouvelle avait tôt fait de gorger Hiancy d'une joie infinie: sa chère Patt allait enfin retrouver pour toujours son magnifique sourire. La jeune femme était très confiante quant au bel avenir des tourtereaux et aucun événement n'aurait pu gâcher sa bonne humeur, cette journée-là.

La maladie qui rongeait Hiancy depuis quelques mois lui enlevait une énergie très précieuse et la semaine avait été particulièrement difficile pour elle. «La vie s'achève pour moi», pensa-t-elle, «puisse cette journée m'apporter la force nécessaire pour suivre ce moment». De peine et de misère, Hiancy s'était vêtue de sa plus belle robe ce matin-là. Ce vêtement avait appartenu à sa mère et la jeune femme avait tout fait pour conserver sa beauté au fil des années, attendant avec une impatience mal contenue le moment parfait pour la porter.

La robe était entièrement faite de soie d'un bleu très profond et un fil d'argent la parcourait dans le bas de la robe, aux hanches et sur le bustier. De ce fil étaient brodées des centaines de motifs différents, mais si on avait l'oeil, on remarquait bien assez tôt que ces motifs étaient pour la plupart de magnifiques fleurs qui semblaient réelles tant les détails étaient minutieux. Son père lui avait dit, en lui léguant cette robe, que c'étaient des fées qui l'avaient conçue. Vue la beauté de la robe, Hiancy n'avait jamais douté un instant que son père disait vrai. Pour ajouter des détails à son costume, Hiancy s'était tressé les cheveux et confectionné une très belle couronne de fleurs d'un blanc éclatant.

D'un pas lent mais décidé, Hiancy quitta sa maison pour se diriger vers l'Église Sainte-Lucie. Comme elle avait hâte de voir Patt toute de blanc vêtue! Et ses enfants, ils auront sûrement l'air des anges à ses côtés... Ces pensées lui firent accélérer le pas et c'est assez tôt qu'elle arriva à l'Église. Elle alla se présenter aux quelques personnes présentes, puis attendit le reste des invités patiemment.

Cerise, incarné par Pattricia

[ L'Auvergne..]

Son énième mandat de bourgmestre venait de se finir, Griotte se disait "Chouette! Des vacances, la farniente au soleil, l'pied quoi". Mais quenini ! Une nouvelle nomination, des élections ducales, en cours, mais dans quoi elle s'embarquait encore.... Sans oublier les deux sales coups qu'elle avait subi l'un après l'autre, la douleur était toujours, là... Incessantes... Pourtant les beaux jours étaient arrivées depuis un bon moment, comme la chaleur très étouffante, elle aurait pu en profiter près du Lac de son village avec ses pestouilles, enfin ses jumelles, penser à autre chose, s'évader...

Ce jour là, elle déambulait dans les rues de Montbrisson, son regard perdu vers l'horizon, dans ses pensées, quand elle sursauta en entendant beugler Sara, sa servante. Cette dernière arriva le bras en l'air en agitant un pli. Alors elle, toujours dans la dentelle, c'te honte vraiment, elle hurlait pire quand il fallait alerter le village qu'une révolte avait eu lieu. Elle secoua la tête, complètement désespérée d'en tirer quelque chose un jour, elle prit le vélin lui faisant signe de vite déguerpir. La jeune Comtesse balaya la lettre, enfin le fair part, elle en resta la, bouche bée, ne pouvant plus bouger, ni parler. Bah ça alors!!! Quelle énorme nouvelle, sa Paty se mariait, non mais là, elle n'en revenait pas. La vindicative allait avoir la corde au cou. Un malaise? Presque, hors de question que Griotte loupe cet évènement, qui avait pu mettre sa Paty dans cet état, elle se devait d'aller voir ça de ses propres yeux. En plus, c'était dans son Comté natal, ca lui ferait plaisir d'y retourner voir ses vieux amis, qu'elle n'avait pas oublié malgré la distance.

Demi tour droite, Griotte prit sa robe dans ses mains pour la relever un peu et d'un pas pressé, presque en courant, elle retourna à sa demeure Auvergnate. Une fois arrivée, elle ordonna à Sara de préparer ses malles ainsi celles de ses filles. Pour une fois elle allait les emmener, pour leurs montrer ses Terres de Lanquais, son Sarlat et ses amis.

Quelques heures plus tard tout était prêt, Griotte et ses jumelles s'installèrent dans le carrosse. Le cocher lança le voyage direction le Périgord Angoumois.

Chocolatine, incarné par Pattricia

Chocolatine avait reçu le faire part de mariage de Pattricia et de Argawaen, et c'était empressée de partir de Bordeaux pour assister à leur mariage.

Elle arriva à l'Evêché, pénétra dans le lieux Saint. Elle regarda autour d'elle, puis alla vers les mariés pour les embrasser.

Félicitations à tous les deux !!! Je vous souhaite tout le bonheur du monde, que votre union soit belle et pétillante !!!!!

Chocolatine alla prendre place sur un banc en attendant que la cérémonie commence.

valeryane, incarné par Pattricia

"Jour J en attendant que ça arrive"

Venir au mariage de Pattricia et d'Argawaen son ex-époux et son amie ça vous paraît étrange et bien non hein! rien d'étrange quand on a travaillé côte à côte dans les mêmes rang. Val arrive un peu en retard dans sa Robe verte qu'elle défroisse en sortant du coche, ce que la volcan voulait voir c'était aussi les mariés dans leur belle tenue c'est qu'elle en est fière Val elle y a mis beaucoup de temps et d'amour.

Alcimane avait fait un dessin pour son père ce petit parchemin était arrivé du couvent ou la petite se faisait soigné, d'ailleurs elle devait parlé avec lui sur ce sujet. Elle profite pour marcher un peu s'oubliant dans ses pensées qui sont toujours les mêmes sa famille et le fils allait-il venir ou pas vu les relations tendu va savoir. Val soupire en pensant à ces enfants intenables et terribles.

--Alistair_

Cela faisait combien de temps ? Cinq ans ? Six ans ? Son père et lui ne s'étaient jamais revus depuis... Il était toujours sur un champ de bataille, et lui, il courrait la gueuse. Apparemment ça tenait de famille, quand un Dehuit mâle est jeune, il se tape toutes les putains de passage. Enfin c'est un peu dit sèchement mais il y avait du vrai.
Durant ces dernières années il avait parcouru le Royaume et avait eu une vie de débauche complète, il se demandait comment été son père désormais, avait-il toujours ce caractère d'ours ? Probablement...

Quant à lui, il avait prit un peu de maturité, il courait la gueuse de moins en moins et essayait de se consacrer à des tâches plus nobles. Actuellement il était en train d'aider un forgeron, sa prochaine mission était de combattre les hérétiques, il ne pouvait renier ses origines, et bien qu'il avait été combattre en terres Germaines cela lui manquait... Il était aussi un soldat.

Pour l'occasion le jeune homme mit une tenue adéquat, il avait acheté une chemise de couleur claire, avec de belles bottes noires et or ! Après tout il fallait que ça en jette un peu !
Alistaïr se rendit donc à Sarlat dans les plus brefs délais, et il parvint à arriver à temps après s'être battus avec quelques paysans. On arnaque pas un Dehuit...

Alistaïr se rendit donc au lieu de cérémonie, les mariés ne semblaient pas être encore arrivés, et il en était soulagé, regardant un peu qui était là une silhouette l'interpella...

Mère ?... Valeryane ?...

Le jeune homme n'en croyait pas ses yeux, il s'avança jusqu'à elle et la prit dans ses bras.

Quel plaisir de te voir mère... Mais que fais-tu ici ?... C'est le mariage de père ! Tu ne devrais pas être ici !

Le jeune homme la relâchait et souriait, il était heureux comme tout de la voir ici malgré tout, elle semblait fatiguée, ou alors était-ce lui qui avait un coup dans l'aile...

Souveraine

[De Gascoha au PA]

La route fut moins longue qu'elle ne l'aurait cru et la chevauchée bien revigorante pour la jeune femme, surtout si-comme elle- on a passé 45 jours dans une ville morte!

La troupe avance sur les routes du sud. Malgré la chaleur, une ambiance bonne enfant régné sur le tout. Marie était impatiente de voir son Père. Saaed quand à lui aimer les voyages et il était toujours partant, Bien qu'il séjourne souvent dans les monastères plus que les tavernes! Ils ont malheureusement perdu Warthe et Louis en route...mais elle ne doute pas que les hommes finiront par les rejoindre.

Une fois arrivée à Sarlat. La ville est agréable et surtout le marché était bien fournie! Pas de quoi s'en plaindre après des semaines de famine.

Le jour J arriva. Elle se prépare en chantonnant un vieux air joyeux. Enfila une robe bleu qui épouse parfaitement la couleur de ses yeux et tombe fluidement sur les courbes de la donzelle. Une œuvre de sa Cosià Val.

Elle admira son reflet. Satisfaite du résultat, elle va cherchée Marie et se dirigèrent vers l'église. Le saint lieu était déjà remplis. Elles entrent et prennent place non loin de sa Cosià et son fils....

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Aarhon, incarné par Argawaen

[Dans la cour de Cosnac]

L'homme de main de l'ours avait en charge le cortège, il fallait donc préparer les hommes, les étendards, les montures, il fallait que tout soit nickel pour l'occasion !
Aarhon était donc en train de s'afférer à la tâche pendant que son Seigneur était en train de se faire une beauté, parfois l'ours l'agaçait, il fallait que tout soit parfait, il ne voulait pas voir un pli sur les uniformes des soldats, et lui, il devait porter une tenue qui le distinguerait des autres, après tout il était l'homme de main de Lugan et de Cosnac !

Les chevaux étaient brossés, la monture de l'ours avait une selle de cuir noir, les initiales étaient cousues dessus, la monture était blanche, tandis que celles des soldats étaient noires. Il voulait se démarquer, et il avait le don pour ça, secouant la tête il regardait les oriflammes et se mit à râler après un serviteur.

Mais tu vois pas qu'il est à l'envers ?! Tu es bigleux mon gars ou quoi ?! Remet moi ça à l'endroit ! Et les couleurs plus hautes ! Il faut que ça en jète ! Mettez moi les oriflammes de Cosnac et Lugan en tête de cortège ! Les oriflammes familiaux Dehuit et Malemort à l'arrière ! Allez on s'active il reste peu de temps !

Le vieux combattant râlait, il devait déteindre sur Argawaen pour ça...

Lucdelaribauderie, incarné par Pattricia

J'arrivais à l'Eglise , heureux de pouvoir assister au Mariage de Patt et d'Argawaen .
Après avoir salué discrètement les personnes que je connaissais , j'avisais une place libre sur un banc au fond de la salle et m'y installais en attendant la cérémonie .

Mariceleste_

[Veille du jour J aux Mûres, très tard dans la nuit, suite de la suite...]

Et voilà, une tornade qui déboule dans le vestibule et se jette au cou Mari, prise d'une forte émotion par de telles retrouvailles, quelques larmes coulent, se serrant fort dans les bras l'une de l'autre, quelques mots sortent de la bouche de Mari,

- Tu m'as manquée toi aussi et j'suis vraiment heureuse d'être revenue pour ton mariage.

Elles se reculent, en se tenant les mains, se regardent, puis Patt se tourne vers sa Mini Rouquine, les yeux humides d'émotion de les voir enfin aux Mûres. Après les embrassades et les rires, la rousse les entraîne à la cuisine pour se désaltérer et se nourrir, puis s'ensuivent les bavardage nocturnes.

Mari avait tellement de choses à raconter quelle ne savait par ou commencer, accoudée a la table, la rouquine commence à raconter son histoire.

- Alors par ou vais je commencer.... ah oui voilà, on a rejoint Mimi à Montpellier et on est montées sur son bateau... Le Faucon Noir. Nous avons vogué en mer pendant plus de dix jours vers l'Albanie et je peux t'annoncer que je suis toujours aussi malade pffff.... Je te dis pas !

Ce sont les poissons qui étaient content car pour arranger le tout j'ai été nulle à la pèche, impossible de faire une touche !
Au fait tu devineras jamais qui était sur le Faucon Noir avec nous...

Patt la regarde, sourire aux lèvres et yeux écarquillés, et répondant par la négative en fronçant les sourcils en attendant la suite. Mari sourit, boit une gorgée du bon vin de Patt ,et reprend son récit.

- Tu n'imagineras jamais la surprise que j'ai eu en le voyant... Rit Notre Piaf de Sarlat tu sais... Coucouuuuuu ! ouais lui sur la bateau, je suis tombée de cul en le voyant, enfin bref passons.

Après plus de dix jours de voyage en mer nous sommes arrivés en Albanie, la ville de Lézhé plus précisément, s’ensuit l'accostage au port puis débarquement, et la commence la visite de la ville puis bien sur les tavernes. Tu te rends compte qu'ils ont douze tavernes pour une petite ville, mais alors le soir elles sont toutes animées.

Mari s’arrête un moment la fatigue la gagnant et elles avaient du mal à garder les yeux ouverts, et sans sans rendre compte, la mère et la filles s'assoupissent sur la table...
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germaine, incarné par Pattricia

Papilles, papillotes...

Dans ses quartiers, Germaine râle, pour changer.

Y a rien à grailler dans c' musée, bordel ! J'ai les papilles en déroute ! annonce-t-elle au miroir qui reste muet.
Pffff, j'ai encore dû m' gourrer d'histoire moi ! Sal'té d' miroir!

Elle sort une robe de sa besace, pour qu'elle se défroisse un chouïa histoire de pas faire miséreuse, sans jeu de mot, avant de se décider à aller surveiller les préparatifs de la femme Misère, justement.

À peine entrée, l'autre lui saute sur le poil, à demi hystérique :

Gertrude, t'as des fers à friser ?
Qu'est ce j'en f'rais, plat d' nouilles ? j'ai pas beaucoup d' cheveux vu que j' les ai rasés pour m'faire trépaner par l'aut' naze d' Houze !
Tu sers à rien quoi !
Tsss... mais j' peux t' faire des papillotes s' tu veux !
Hmmmm...
j'ai comme un doute là !

Musartine plisse les yeux.

Ben oui quoi, avec du papier recyclé trempé dans d'la bière, j' le tortille pis j'enroule chaque mèche autour, j'fais un nœud, pis quand c'est sec, j'enlève.
Ben c'est juste le côté cheveux rebelles, faut souligner un peu !
Ah comme ça tu s' ras toute frisée !
Non pas tout friser ! Je suis pas un caniche non plus !
Ben vu la longueur ça f'ra pas caniche, ça t' fera plutôt des anglaises.
Woui...mais pas trop non plus !

Musartine ne se sent pas aidée …

Germaine regarde la mine de sa coupine, qui ne semble pas convaincue.

Hey c'est pas pasque j'ai dit que j' me f' rais coiffeuse si j' loupais mon rata qu'y faut m' croire sur parole, hein ?

Musartine se marre

C'est bien ce qui m'inquiète !
Bon, ben si tu m'fais pas confiance, tu t' démerdes avec tes broussailles, namého !
J'vais pas m' mett' en quat' pour une greluche qu'est même pas r'connaissante de tout c'que j'fais pour elle !

Germaine boude et retourne à ses préparatifs personnels.

Si tu changes d' comportement, j'suis dans mes appartements, na !

Adaptation d'un semblant de RP sur Skype

plumenoire, incarné par Pattricia

[Très très tôt, la nuit avant le jour J]

La brune avait expliqué, réexpliqué, et reréexpliqué aux miliciens comment faire pour pas « s'faire piquer la ville ». Hé oui, elle était de garde cette nuit-là. Mais peut importait, il lui fallait partir très tôt pour espérer arriver à l'heure pour le mariage de la rousse et de l'ours. Mariage qu’elle attendait depuis un petit moment déjà !
Elle avait enfourché Okan, brulante d’impatience dans son uniforme sombre, et l’avait lancé au grand galop jusqu'à sa demeure.

[Au point du jour, le jour J]

Elle était arrivée sans encombre jusque chez elle un peu fatiguée, mais prête à vivre une journée joyeuse auprès de ses amis. La brunette s’occupa de panser sa monture, de l’installer confortablement, prenant ensuite une grande respiration, elle se dirigea vers l’entrée. C'était là que l'horreur allait commencer ...

Patt' et Arga avaient été on ne peut plus clairs. Si elle ne portait pas de robe, l'une la bouderait à vie, l'autre l'étriperait vive. Et tous deux avaient été tellement convainquant, que la brune, pourtant rarement impressionnée à ce point, allait obtempérer et porter la robe qu'elle avait choisie. La Seule et l'unique espérait elle, qu'elle aurait à porter, au moins jusqu’à ce qu’elle ne rejoigne Aristote et le Très Haut. Mais ses pensées n’étaient pas si sombres à cette heure-ci.

Plume commença par plonger dans un baquet d’eau pour se nettoyer et retirer la terre qui maculait ses mains, son visage ... Puis alla chercher sa robe qu’elle avait caché à la vue d’un blond trop curieux, qui l’aurait surement obligé à la porter avant l’heure !

Après de longues, très longues minutes à s'être débattue longuement avec les lacets, et le tissu de la robe, après avoir réussi à arranger les bandages, qui couvraient toujours son torse, de manière à ce qu'ils soient invisibles, la louve avait dû s'habituer à marcher avec cet encombrant vêtement, totalement inconnu pour elle.

Lorsqu'elle jugea qu'elle n'était pas trop ridicule dans sa démarche, elle attrapa sa dague « fétiche » et une corde.
Lua lui avait expliqué où accrocher son arme pour pouvoir l'attraper rapidement en cas de besoin. Remontant le bas de sa robe, elle fixa la dague à sa cuisse droite, serrant bien les nœuds, vérifiant que l’installation était bien invisible.
Une fois satisfaite, elle se dirigea vers la coiffeuse de sa chambre, et peigna rapidement ses cheveux.
Elle les laisserait libre, cela irait très bien.

Plume contempla un moment son reflet dans le miroir. La chaine qui ne la quittait jamais était peu visible sur sa peau pâle, le pendentif dissimulé dans le décolleté de sa robe n’attirait pas les regards. Au moins personne ne chercherait à le lui prendre.
Pour compléter sa tenue, ses pieds étant invisibles sous la robe, elle enfila des bottes simples, noires. Cela lui permettait de ne pas « obéir complètement » à Patt’ qui avait bannie le noir de son mariage, enfin … selon ce qu’elle lui avait dit !

La brune, voyant le soleil grimper dans le ciel, sortit de chez elle, enfin prête, et se dirigea vers l’église de Sainte Lucie, faisant attention de ne pas abimer L'habit.
Un doux sourire éclairait son visage, la louve était heureuse et impatiente de retrouver ses amis …

Pattricia

[Passage de la veille au jour J...]

La rousse rit devant la volubilité de la mère et de la fille. Tout en mâchouillant son repas, buvant quelques verres de vin, elle écoute amusée le récit de l'une et de l'autre. "Bon sang que c'est bon d'être ensemble..." Mais quand Mari lui révèle le nom du passager du navire de Mimi, Patt manque carrément de s'étouffer avec son verre.

Coucou ? Mais... 'fin il vivait pas dans le Nord du Royaume lui avec la meilleure amie de Luaine ?

Elle finit par hausser les épaules, certains hommes semblaient ne jamais prendre de maturité, sans doute ce dernier faisait-il parti du lot, et faudrait-il attendre qu'il soit dans la force de l'âge pour qu'il fasse la bonne rencontre, et qu'il choisisse enfin un seul chemin, comme l'ours...
Mais la fatigue, la tension des préparatifs, le voyage des Rouquines et l'arrive enfin du grand jour pour la vindicative eurent raison de leur résistance.

Après les avoir recouvertes d'un châle chacune, la fiancée abandonne les filles et va rejoindre sa chambre où elle se laisse tomber toute habillée "j'vais être fraîche demain tiens !".

[Et justement... jour J !!!]

Quand elle se réveille, Patt a l'esprit embrumé, l'aube est entre chien et loup, son moment préféré. Elle ouvre ses persiennes pour aller piétiner l'herbe du jardin, pieds nus. "j'espère que les filles auront tout de même réussi à se reposer... D'ici deux heures, Mélie sera là pour m'aider, je vais commencer par faire chauffer de l'eau pour les deux baignoires, il ne sera pas dit que le clan des rousses ne sera pas propres et n'aura pas la peau douce !" De retour dans la chambre, toujours pieds nus, la rousse passe au salon, traverse le vestibule et retrouve les Rouquines en train de ronfloter tranquillou dans la cuisine.

Amusée, elle chausse ses bottes dans le vestibule, attrape des seaux et commence une série d'allers retours entre le puits et la cuisine, réveillant au passage les filles. Elle entreprend ensuite de relancer le feu dans l'âtre et verse l'eau dans la marmite pendue à la crémaillère.

Désolée de vous réveiller mais il va falloir un peu de temps avant que les deux baignoires de la maison soient assez remplies d'eau chaude pour nous faire des bains à bonne température, alors je commence maintenant. Mais nous pourrons prélever de quoi nous faire une bonne tisane pour le petit déj.

Les laissant sortir de leur demi sommeil tranquillement, Patt s'affaire à préparer trois bols, sortir du pain et de la confiote. C'est que préparatifs de filles certes, mais aux Mûres, on n'oublie jamais de remplir son ventre, vieille habitude gardée de l'époque de leur début, où les temps étaient durs, les militaires fort mal payés et nourris et les bonnes denrées pas données.
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Argawaen

Argawaen a écrit:

[JOUR J, branle-bas de combat]

Le soleil s'était à peine levé qu'il était déjà debout depuis peu, aujourd'hui était le grand jour, il ne voulait rien rater, il voulait savourer la moindre minute avant d'être marié. La vie de célibataire allait se terminer, et il allait devoir prendre ses responsabilités d'époux, et en ce jour, il comptait bien réussir... Son premier mariage s'était mal terminé, il ne voulait pas commettre la même erreur.
Le Dehuit de Malemort espérait voir ses enfants, bien qu'il en doutait il le croyait malgré tout, s'ils étaient là, sa journée serait alors encore plus merveilleuse... Mais connaissant ses fils, cela risquait d'être compliqué, Alcimane était retranchée dans un couvent depuis des mois, il se demandait si elle était enfin sortie... Puis Cassandre, elle était à Sarlat, mais il ne l'avait toujours pas vu, il espérait qu'elle serait présente, qu'il puisse voir quelle jeune femme elle était devenue, cela remontait à loin, très loin lors de leur dernière rencontre...

Secouant la tête, il ne devait pas se démoraliser, aujourd'hui il devait penser avant tout à la cérémonie, à son bonheur, à sa future épouse...
Le vieil homme se fit préparer un bain, il fit également dépoussiérer sa tenue de mariage, il en profita également pour faire venir le barbier.
Ce dernier mit plusieurs minutes avant d'arriver, la place-forte étant grande il devait se retrouver dans tous ces couloirs, mais nul doute qu'un de ses gardes avait fait en sorte de le conduire jusqu'à ses appartements.
Il entendit frapper, il donna l'ordre d'entrer et ce fut effectivement le barbier.

Bonjorn messer, vous êtes à l'heure, parfait.
- J'ai fais au mieux Seigneur.
Je n'en doute pas, vous savez ce que je veux ?
- Oui, j'ai bien reçu votre portrait et la coupe que vous vouliez.
Alors au travail !

L'homme s'installa sur un tabouret et laissait l'homme s'afférer à la tâche, pendant ce temps il fermait les yeux et essayait d'imaginer la cérémonie, il y avait plusieurs versions, mais il ne se faisait pas d'illusions, un mariage ne se passe jamais comme on le voudrait, il se passe toujours quelque chose d'imprévu, et c'est ça qui faisait la beauté de la chose.
Le vieux vétéran cessait de penser, il laissait le barbier s'occuper de sa barbe une fois qu'il eut terminé avec sa coupe de cheveux et lorsqu'il lui présenta le miroir l'homme souriait doucement.

Parfait messer, vous pouvez disposer, allez voir le trésorier, il se fera une joie de vous récompenser comme il se doit !

Il présenta la porte au barbier et se leva, il se rendit dans l'alcôve parallèle à sa chambre et plongea dans le bain qui venait tout juste d'être prêt. Il se mit à ronronner doucement en sentant la chaleur de l'eau caresser sa peau et fit le vide au maximum avant de faire quoique ce soit...
Il resta un bon moment dans son bain, et il fut rappelé à la réalité lorsque l'on vint frapper à sa porte. L'homme vit son homme de main rentrer.

- Arga, le convoi est prêt, dois-je dire aux hommes de se préparer ?
Evidemment ! Qu'attends-tu ?!
- Tes ordres...
Tu as déjà eu tes ordres, fait également prévenir Muse et Germaine de se préparer, je les veux à mes côtés jusqu'à l'église. Ou du moins juste Muse, cette Germaine me donne froid dans le dos ! Dis leur de nous rejoindre dans la Cour.

Son homme de main s'exécuta et il sortit enfin de la baignoire.
Argawaen appela deux servantes afin qu'elles préparent sa tenue, dans peu de temps il prendrait la route pour l'église...

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arcadhias, incarné par Pattricia

[Jour J, parvis de l'Eglise]

Premières lueurs du jour, la nuit fut très courte pour lui permettre d'arriver aussi tôt.
Tellement tôt d'ailleurs, que les convives n'étaient pas encore arrivés.
Mauvais lieu ? Mauvaise date ? Ne sachant et dans le doute, il râla.

Le soleil commençait déjà à chauffer, ce qui lui donnait envie de s'allonger sur le coin d'herbe en attendant l'arrivée de la foule.
Mais ne souhaitant devoir frotter ses habits durement nettoyés la veille, il se résigna à savoir sur un banc tel un petit vieux.

Il avait hésitait à venir en tenue de cérémonie de la Garde, mais après un long instant de réflexion il se dit qu'elle celle-ci faisait partie de passé de l'ex-Capitaine, et que celle-ci avait décidée de se tourner vers un avenir plus prometteur.

Assis donc, il ferma les yeux et pris une longue inspiration pour profiter du calme et de la presque fraîcheur actuelle, en attendant que la cérémonie ne débute.

--_cantor

[Domaine de La Force, jour J...]

Dans la chambre rouge, Cantor fronce les sourcils en regardant le jeune prêtre qui s'adresse à lui.

- Cette dague est un cadeau auquel je tiens et j'ai bien l'intention de la glisser dans ma botte mon père !
- Vous n'avez pas le droit de rentrer épée au côté dans une église mon fils, cessez de discuter !
- Ca tombe bien c'est pas une épée et j'aurais rien au côté.
- Je vous ai demandé de cesser de discuter jeune homme !
- Et moi je vous demande de me laisser tranquille. Je suis assez grand pour savoir ce que je fais et vous êtes pas mon père !

Le prêtre devient cramoisi, lisse sa robe avec des geste agacés et tourne camisole pour prendre la sortie, se gardant bien néanmoins de claquer la porte. Les jades pareils à ceux de sa mère se fixent un instant, sans aménité, sur le bois ouvragé de la porte qui vient de se fermer. "Rabat-joie !"
Mais il est des choses qui n'en restent pas là... et c'est Mélie qui entre toutes voiles dehors. La Narbonnaise se dirige à grands pas en direction du garçon qui se ratatine à chaque pas de la nounou.

- Tu sais pourquoi je suis là je suppose !
- ...

La brune tend la main sans dire un mot de plus et, après tout de même une brève hésitation, Cantor finit par sortir la dague de sa botte et en tendre la poignée à la jeune femme.

- Pfff ! quel cafteur !
- Tu veux vraiment continuer sur ce ton Messire La Canéda ?
- Mais c'est lui là ! Il est toujours sur mon dos le tonsuré !
- Cantor !!!

Mélie lui prend l'oreille et le tire jusqu'à un siège où elle le pousse.

- Je peux savoir ce qui t'arrive encore ? Te rends-tu compte de ton comportement ?
- J'voulais être comme Arga...
- Ah... Je vois...
- J'te demande pardon Mélie...
- Ca n'est pas à moi que tu devras présenter tes excuses mon garçon.
- Oui je sais...
- Et tu m'enlèves tes bottes, des chausses suffiront !
...

La nounou s'apprête à sortir quand elle rajoute

- Les membres de la Garde Royale et des Ordres Royaux ont le droit d'entrer armés dans une église, tu attendras d'en faire partie, pour le moment tu es encore un petit garçon de dix ans.
- J'suis pas p'tit...

La brune sourit et sort sans répondre...

valeryane, incarné par Pattricia

[Le choc des titans]

Profitant de ce moment ou personne encore n'était Val se laissait emporter par de vieux souvenirs, toujours de ses petits bouts. Quand une voix la fit sursauter mais pas le temps de réfléchir qu'elle est déjà soulevé dans des bras et le Mère manque la faire faillir d'évanouissement.

Mère ?... Valeryane ?...

Quel plaisir de te voir mère... Mais que fais-tu ici ?... C'est le mariage de père ! Tu ne devrais pas être ici !

Alistair ça alors ce petit bonhomme brun de 1 an et demi qu'elle avait élevé comme son enfant, quand il lâcha la brune elle manqua presque de perdre pied sur la terre bien ferme, car pendant la séparation elle avait eu beaucoup de mal à se séparer de ce brun qui était comme son fils.

Alistair? Mon petit Alistair mon petit ours brun?

Elle avait vieillit aussi faut dire que la vie n'avait pas aidé, aucun ménagement son coeur en avait pris des coups dur. Val pinça doucement les joues de mini-ours

Comment ça je ne devrais pas être là ? C'est eux qui m'ont invité tu sais même si je suis plus avec ton père nous avons deux enfants en commun tu te souviens Earnan et Alcimane, Pattricia est une amie tu sais mais raconte moi plutôt que fais tu maintenant ?

L'oeil sévère dans la futur confidence de ce qu'elle imaginait car Earnan son frère était un terrible, un homme à femme, un buveur un rustre bourrin sauf avec elle il était d'une douceur à se demander comment un homme pouvait changer aussi vite de bourrin à tendre comme une guimauve devant la mère.

musartine, incarné par Pattricia

[Cosnac, Jour J]

Germaine rejoint Muse dans ses appartements. Elle s'est fait une beauté et espère que sa coupine en aura fait autant. Oh, ça lui pique bien un peu les yeux, et elle doit se retenir pour ne pas pleurer, mais il paraît qu'il faut souffrir pour être belle.

Muse la regarde, l'air effaré.

Celle-ci a revêtu sa houppelande aux riches tissus, et, fait ô combien exceptionnel, c'est même parée de l'éventail indispensable en telle cérémonie. Cheveux relevés en savant chignon laissant ses mèches rebelles s'exprimer, elle réagit à l'étrange comportement de sa comparse.

t'as quoi ?
je me suis mis des aiguilles dans l'oeil
enfin, sur la paupière
hein ?
euhhhhhhh

Dubitative, Muse se gratte la tête.

et ça t'as pris comme une envie de pisser ?
ben, c'est pour rendre hommage à un royaliste hein.
la borgnitude, ça devient classe maintenant
ah ...
vrai que t'aimes bien paraître classieuse

Muse se tait, avant d'aller trop loin ... déjà que le coup du "non" pour les agréments ne doit pas passer ...

pourquoi que tu te tais?
Muse se retourne

qui ça ?
t'es malade?
moi ? non pas encore

Bref silence ...

d'où qu'elle est ta robe d'abord?
hmmmm

La femme réfléchit, tentant de se souvenir.

je crois que je l'ai eue en Italie ... chui plus très sure ...
elle est joulie hein ?
ah ben pas aujourd'hui hein
Muse faisant mine de ne pas relever, enchaîne ....
et t'as vu ma coiffure ?
ben moi j'aurais préféré des anglaises, surtout qu'y paraît que ton vieux argahouaine il aime pas les angliches
ah ...
il aime pas les anglaises ?
remarques les anciens du LD, c'est souvent ça ...
je vais y chanter une chanson angliche

Muse revient sur sa lancée ...
et t'as vu mes bottes ?
c'est mes toutes premières bottes !
Germaine, chantonnant ...
elle avait des bottes, elle avait des bottes... mais n'avait pas d' culotte
Muse, n'écoutant pas vraiment
ben ces bottes, c'est mes premières bottes
c'est Arga qui me les avaient offertes
on les voit pas sous la robe
quand on monte et qu'on descend les escaliers, on les voit
...
t'es jamais sorti chez les gens de la Haut' toi ?
ben y mettent pas d' bottes avec des robes
...
tu comprend rien toi !

Germaine ricane.

Bref silence. Puis, l'esprit vengeur :
Luc, il viendra dans le carosse avec moi, et toi t'iras à côté du cocher !
c'est décidé !
quel carosse?
ben celui d'Arga Haussement d'épaules. il va quand même pas nous amener là bas dans une chariotte !
ah y monte pas sur un ch'val?
pas pour un mariage quand même ... Puis, prise d'un doute tain j'espère qu'il va pas faire cette bourde là !!!!
ben moi j'espère
Germaine se marre en pensant à la façon de monter de Muse
Cette dernière la regarde suspicieuse.

pourquoi tu ris ?
ben.... ça va êt' beau, une cavalière émérite comme toi, en robe, sur un canasson que tu connaîtras même pas...

...
je monterais pas sur un canasson que je connais pas !
ou alors que si Luc le monte aussi, comme ça je m'agrippe à lui !

Et voici l'heure pour nos protagonistes d'aller dans la Cour où Argawaen les a fait mander.

écrit en 4 mains

--Alistair_

Le jeune homme souriait doucement, cela lui faisait chaud au coeur de voir sa mère réagir de la sorte.
Alistaïr posa sa main sur la joue de Valeryane et déposa un baiser sur son front.

C'est moi mère... C'est bien moi...

Le jeune homme souriait d'avantage en l'entendant parler d'Earnan et d'Alcimane, il se demandait bien si Earnan était toujours un homme d'église, d'ailleurs cela avait été sujet à conflits maintes fois. Alistaïr avait toujours le don pour rabaisser son frère.
En ce qui concerne Alcimane, à dire vrai il l'avait peu côtoyé, mais elle avait du sang de volcan dans les veines !

Que deviennent-ils ? Earnan et Alcimane... Earnan est toujours dans la voie religieuse ? Ne me dis pas que si... Parce que là s'il vient aujourd'hui, vient-il ? Il aura de quoi devenir fou !

Marquant une pause il poursuivit.

Je ne savais pas qu'ils t'avaient invités, c'est malsain de la part de père je trouve... Mais comme tu le dis, vous avez eu des enfants ensemble, j'espère juste que cela ne te peine pas trop d'être ici, et de voir père se marier avec une autre femme que toi.

Avalant sa salive il poursuivit.

Je me demande comment il va réagir en me voyant... Et concernant ce que je fais actuellement... J'aide un forgeron, et ensuite je pense combattre les hérétiques, tu sais, durant ces derniers moi j'ai été en Gerrmanie, c'était vraiment atroce... Mais j'ai su qui j'étais vraiment... Je suis et resterais un guerrier.

Puis regardant autour de lui.

Et toi mère ? Raconte moi un peu... As-tu retrouvé quelqu'un ? Es-tu heureuse ?... Malgré mon long silence, je pensais à toi, tu m'as élevé, tu m'as fait grandir, tu m'as fait devenir homme, père m'a fait devenir soldat, merci pour tout...

Le jeune fils prit le bras de sa mère.

Je resterais près de toi aujourd'hui, demain je ne sais où je serais, attendons père, que nous profitons de lui un minimum avant la cérémonie... Après il sera certainement occupé avec tous les invités. J'aimerais un moment privilégié entre nous.

Bellisendre

[Aux petits Papiers, le matin du mariage]

Belli avait assez peu dormi, mais ce n’était pas de la faute de Djull pour une fois, qui passait une énième nuit à garder la ville. Elle se leva dès qu’elle aperçut un rayon de soleil chatouiller le mur de la pièce sombre.

Aujourd’hui… Elle se tapota les joues pour se mettre les idées bien en place. Aujourd’hui, mariage !

Non, bien sûr, elle ne l’avait pas oublié, Patt n’était jamais loin pour le lui rappeler. Mais ce mariage allait être différent du sien, avec beaucoup de monde. Elle descendit les escaliers en trombe, fit chauffer du pain, coupa de l’eau, étala le fromage et prit un bout dans la grosse motte de jambon, la tête encore un peu dans la brume. Quand elle se rendit compte de ce qu’elle faisait, elle secoua la tête pour remettre tout dans l’ordre…

Un petit déjeuner rapidement avalé, une petite tartine préparée pour son homme et un débarbouillage en règle. Puis elle remonta les escaliers aussi vite qu’elle était descendue pour aller revêtir sa belle robe beige, celle qu’elle avait déjà mise au bal du muguet et qu’elle avait agrémentée de quelques rubans colorés. Bien sûr, elle n’aurait pas autant de cachet que celles des autres, mais elle était bien dans cette robe-là, et ça c’était le plus important.
Elle pensa aussi à préparer des vêtements pour Djull, en espérant qu’il soit à l’heure pour ce mariage là…
Il ne restait plus qu’à se coiffer…

Affairée comme elle l’était, elle mit un temps avant d’entendre le bruit de coups contre la porte. Mais qui pouvait bien venir à cette heure si matinale ?
Lorsqu’elle ouvrit la porte, aveuglée par le soleil, elle aperçut d’abord une silhouette ronde. Plissant les yeux, elle reconnut son amie, l’air contrarié, qui portait sa robe encombrante dans ses bras.
Belli comprit très vite le but de sa visite et la fit entrer avec un grand sourire.

Il était temps de sauver Lu !

- Bonjour ma Belle, entre vite. J’imagine que tu n’arrives pas à fermer ta robe… Euh, je veux dire que les lacets doivent être dans le dos alors c’est compliqué à fermer quand on est coincée comme toi… Enfin, je veux dire que c’est une drôle d’invention tout de même les lacets dans le dos !

Et là, forcément, elle afficha un sourire angélique pour diminuer la bêtise qu’elle venait de dire.

castelreng, incarné par Pattricia

En toulousain, entre capitale et Pennes d’Albigeois…

Enfin le temps de ne penser qu’à eux était arrivé. La levée de ban était enfin terminée et ils se retrouvaient libres. D’autant plus qu’ils en avaient également terminé avec le Gaucher et son honneur « froissé ». Une page de tournée, une autre à écrire.

Sa douce et tendre Blonde à ses cotés, il chevauchait en direction de Sarlat afin de se rendre aux épousailles du Capitaine de la Garde Royale, Pattricia.

A quelques jours de leur propre mariage, ils allaient se mettre dans l’ambiance, à n’en point douter !
Savoir que cette fois rien ne viendrait faire obstacle à ce jour tant attendu le mettait de merveilleuse humeur, et, voyager là, pour autre chose que le devoir, ajoutait à son bonheur.

Il avait reçu l’invitation à ce mariage la veille en soirée et, aidé de sa Promise, avait aussitôt organisé le petit voyage pour s’y rendre dès le lendemain. Pas de boîte sur roues pour le trajet, mais de bons chevaux et un mulet chargé de leurs bagages, une petite escorte et, à l’aube, ils avaient pris la route.

Du Toulousain au Périgord, par la traverse c’est agréable…

Le chemin qui les conduisit à Sarlat fut des plus agréables et se fit sans encombre. Ils avaient pris leur temps, savourant cette liberté toute neuve et quand ils franchirent les portes de la ville, le soir tombait, les noces auraient lieu le lendemain.

Trouver à se loger ne leur posa aucun problème et c’est dans les chambres d’une bonne auberge qu’ils purent prendre une nuit de repos et s‘apprêter quand le jour arriva.

Revêtu tout de bleu, couleur qu’affectionne sa Promise, il avait fait préparer leur monture et attendait qu’elle descende pour aller rejoindre l’église. La cérémonie ne tarderait plus à commencer.

Quand enfin elle apparut en haut des marches, il ne put que la regarder descendre les escaliers avec une admiration non feinte, se disant une fois de plus que bien qu’il l’aima vêtue simplement, il adorait la voir dans ses plus beaux atours.

Quand il ne lui resta plus que deux marches à descendre, il lui tendit la main.

Tu es sublime mon Adorée

Lui susurra t-il avant d’ajouter à voix haute

Les chevaux nous attendent, nous sommes dans les temps…

gourry, incarné par Pattricia

[La ballade jusqu´au dit lieu]

Oh tient!Halte touteuhhhh!Varicelle,on fait un arrêt!Et nan,c´est pour c´que tu crois!Râle pas hein,on s´est arrêter que sept fois depuis Castillon,tu vas pas me le reprocher jusqu´a chez Patt nan?J´ai du boire quelque chose de mauvais pour ma santé...Ou alors,pitêtre que quelqu´un a ,it de la tisane dans la bouteille de liqueur que j´ai bu hier soir pour dormir.

Mais qui aurait pu faire une chose pareille?C´est la pire chose qu´on pourrait me faire!Nan c´est vrai que j´exagère un tit peu.C´est de me faire manquer une sieste juste pour faire exprès.

C´est qu´il est bavard le chauve en ballade.Il mit les pieds à terre,s´approcha d´un arbre,se baissa et attrapa avec toute la compassion,la tolérance et la dextérité qu´on lui connaissait un.....champignon.En fait non,pas un mais plusieurs.Et on peut dire qu´il était ravi.

Varicelle,on pourra faire une bonne tarte!On les déposera à Sarlat et on les récupérera après le mariage.En plus,ca tombe bien,j´ai ramener un grand panier pour y mettre aussi quelques restes qu´y aura du banquet!
Bon,traînassons pas nan plus,sinan on va encore arriver en retard!

Après une bien belle cueillette,il reprit sa place sur le dos du poney et continua la route.

Ah et si on chantait?Allez,je te donne le LA!Laaaaa!"Ffffluuuch"
Euh...C´est pas toutafé ca hein....Bon,moi je chanterai et toi tu marche.On va rester sur ce partage des tâches,c´est plus beaucoup mieux comme ca.

Et c´est donc un Gourry chantonnant l´air du "tralala" qui arrive à destination.Et à une heure bien matinale.Pour lui.Il descendit de son moyen de locomotion,le garait dans l´allée et s´approcha de la porte ou vivait son amie pour la vie et pour toujours jusqu´à ce que la tisane les sépare.
Et toqua trois fois.

TOC!TOC!TOC!

luc_la_misere, incarné par Pattricia

Toujours va nu pied l'ex juge misère aux bras de sa Muse dans ses habits sobres et reprisés car il est grande vanité au regard de déos de se pavaner dans le luxe alors que le combat de la foy exige tous les jours toutes les ressources dont dispose le croyant, regardait d'un œil agaillardi le bourbier ou elle l'avait amené au milieu de ces gens bien mit.

Dit donc mon sourire on à droit aux petits fours?
C'est pas tous les jours qu'ils doivent recevoir un papicide quand même!

Si on m'avait dit j'aurais ramené du palpapal de Genf!

regarde Germaine éborgnée.............

Saperlipopette j'y comprendrait jamais rien à la mode.....

Donc si 'ai bien compris on se saisit de l’évêque et on l'oblige a abjurer son hérésie papiste pendant que les gars sécurisent la mairie c'est bien ça le plan?
Ça me rappelle Mende cette histoire!

Sourit de toutes ses dents d'un air aimable se demandant quand même ce qu'il est venu faire dans cette galère mais les voies de Déos sont impénétrables contrairement à celles de l'enfant de chœur!

--Floris

[Domaine de La Force, jour J, et de trois...]

Le blond vénitien est dans la cour, aux côtés de Souffredoul et regarde le jeune curé ayant en charge le domaine sortir en trombe du château, l'air revêche, se diriger vers la chapelle Renaissance, et y disparaître.

- J'paris que c'est Lucie qui a encore fait des siennes
- Hum... non... je parierais plutôt sur votre frère
- Ah ? Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Votre soeur est bien trop maline pour se mettre à dos un homme d'église.
- Pas faux... Et comme Cantor ne peut pas le sentir...
- Oui... c'est dans les gènes, votre mère a tenu tête à un Evêque, Grand Inquisiteur en plus, et votre frère lui ressemble trop pour qu'il en soit autrement.
- Mais aussi pourquoi l'avoir choisi lui ?
- Parce qu'il est dure, intolérant et ne saurait être corrompu. Pour une partie de votre éducation, il est ce qu'il y a de mieux, même si pour le moment vous pensez le contraire.

Le troisième larron de la fratrie hausse les épaules. Il aime bien ce drôle de précepteur en fait, il lui rappelle le père Franck, mais pour son frère, il ne trouvait pas que Maman avait eu une si bonne idée. Cantor était aussi rebelle que sa mère, et il avait du mal à comprendre les motivations maternelles. Ceci dit, il était étonnamment de bonne humeur en ce jour pourtant redouté, faut dire que les dernières punitions subies et la menace de vivre loin de la tribu si il ne rentrait pas très vite dans les rangs l'avaient plutôt calmé.

Son frère et sa soeur étaient, pour des raisons propres à chacun, enthousiastes à l'idée de ce mariage, lui... moins... D'abord cette idée de voyage de noces, il savait que le futur mari de leur mère avait moyennement apprécié de savoir que la tribu serait du voyage, persuadé qu'il allait enfin pouvoir garder leur mère pour lui tout seul. Ensuite, le fait qu'il soit dans son collimateur, "tout ça pour deux petites fugues de rien du tout pfff !", ne lui facilitait pas la vie. Et enfin, il le trouvait par moment plutôt rustre, il avait un peu peur qu'avec un caractère comme celui de sa mère, ça ne finisse en drame.

Remarquant que l'homme de confiance de la tribu l'observe, Floris reprend un visage serein, ses sourcils s'étant froncés sous ses sombres pensées.

- Il est temps que tout le monde se secoue un peu, sinon vous ne serez pas sur les marches du parvis de Sainte-Lucie avant l'arrivée de la mariée.
- Moui...
- Ecoute gamin... T'es un petit Monsieur maintenant, tu dois te conduire en tant que tel. Je sais que ce mariage c'est pas ta tasse de tisane, mais c'est un bon bougre tu sais, il est juste plus homme d'armes que de salon, et c'est exactement ce qu'il fallait à ta mère.

Le gamin a l'impression de se retrouver tout minot quand Souffre se met à le tutoyer comme avant et il hoche la tête.

- J'ferai au mieux
- J'aime entendre ça. N'oublie pas que si tu continues à ruer, c'est ta mère que tu blesseras, ton beau-père lui, ça le touchera à peine, il a déjà assez de souci avec sa propre progéniture.
- Oui oui j'ai compris.
- Bien... il est temps de rassembler tout le monde
- J'aurais quand même préféré y aller à cheval.
- Et arriver poussiéreux à Sarlat ? Tu veux vraiment que Mélie me tue !!!

Et c'est en continuant de discuter que le duo se rend au centre de la grande cour d'apparat où les attendent la garde de La Force et le reste de la tribu.

Sybille, incarné par Pattricia

[Jour J dans l'église]

Sybille adressa un petit salut à Luc de la Ribauderie. La foule des grands jours arrivait... Elle connaissait fort peu de monde ayant guère voyagé.

Avec impatience, elle attendait le couple de futurs mariés. L'homme qui épousait Pattricia devait être un rude gaillard ! Elle sourit en repensant au conseil de guerre du PA...

Luae

Luae grinça des dents en l’entendant parler. Elle se moquait d’elle mais elle avait trop besoin de son aide. Sans elle pas de robe et si pas de robe, je peux dire adieu à mon amitié avec patt et surtout à ma future sage-femme. Elle fit donc semblant de ne pas remarquer les pointes de moqueries et secoua la tête vivement.

Oui Belli. J’ai beau me tordre dans tous les sens j’y arrive pas. Pourtant Valeryane avait fait ca bien. Mais avec tous ces changements dates et ben voila. J’y arrive plus maintenant.

Et si je l’a porte pas j’en connais une qui va me tuer.

Luae se dépêcha comme elle pu et alla se changer vite fait dans la pièce d’à coté revenant avec la robe à moitié mise et grande ouverte dans le dos.
Elle tourna la dos à Belli pour qu’elle puisse faire la sale besogne.

Luae prit une grande expiration pour vider au maximum ses poumons et cria :

Dépêche-toi vite de fermer cette robe avant que je doive de nouveau respirer. Et essaye de ne pas trop la serrer non plus.
Et pense au bébé.

Belli empoigna les lacets et fit de son mieux pour les resserrer doucement. Luae essaya de reprendre son souffle doucement en reprenant quelques couleurs. Elle posa ses mains sur son ventre essayant de sentir le bébé. Il semblait être à son aise vu les coups de pieds qu’il continuait de lui donner.

Elle se retourna et embrassa belli .

Merci ma belle sans toi. J’avais j'y serais arrivé.
Tu m’imaginais arriver à son mariage avec la robe à moitié mise. C’est certain que j’aurais fait le spectacle.

Luae regarda belli et lui fit un grand sourire.

Ah mais je vois que tu porte une magnifique robe. Elle va bien avec ton teint. Djull va être émerveillé en te voyant. Si seulement Pout pouvais me voir.

Luae eu un pincement au cœur et sa voix se fit triste. Mais elle se reprit et continua.

M’enfin, ce n’est pas grave. J’ai décidée d’être forte pour le bébé. Bon je file je ne veux pas t’embêter plus et le temps que j’aille jusqu’au lac.

Luae se retourna avant de franchir le pas de porte .

Ah si juste une chose Belli. S’il te plait embrasse la mariée pour moi à l’église et dit lui que je l’attends au lac avec hâte pour fêter ça. Même si j’ai pas droit d’en profiter.

Luae ronchonna en pensant à tous l’alcool qu’elle ne pourrait pas boire. Pas grave elle se vengerait sur la nourriture. Ça le bébé ne pourrait que l’apprécier. Luae repartit en tenant cette fois ci sa tenue de maréchal sous le bras .

[Autour du lac ... ]

Elle se rendit à son campement au lac en essayant de faire attention à sa robe. Mais fort heureusement le soleil était au rendez vous et le sol sec. Elle jeta ses vêtements puis attrapa une corde.
En robe mais pas sans défense, tel était sa devise même enceinte elle dérogerais pas à la règle. Patt viendra pas vérifier de toute façon, elle aura bien d'autre chose en tête. Elle essaya de s’attacher sa dague à sa cuisse de façon à ce qu’elle ne l’a ne gêne pas. Puis se coiffa et fixa la couronne de fleur qu’elle s’était faite.

S’approchant du lac doucement pour ne pas tomber, elle observa son reflet dans le miroir que lui offrait l’eau. Elle soupira.

Vraiment je ne suis pas faite pour porter des robes. Mais bon j’aurais fait du mieux que je pouvais.

Elle entreprit une petite marche pour arriver jusqu’au lieu dit ou la fête se déroulerait.
Elle vit beaucoup de personnes affairés et resta donc en retrait dans l’ombre en s’asseyant sur une branche qui trainait. Elle ne voulais pas déranger toutes ces personnes et les inquiéter en voyant arriver déjà une invité .
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Hersent, incarné par Pattricia

[Toujours près du parvis de l'église, Jour J]

Hersent avait fini par trouver un banc à l'ombre, l'attente était longue pour ceux qui avaient hâte de voir la mariée sortir de son carrosse.
Elle s'assoupit un peu, dodelinant de la tête, sans pour autant choir dans l'herbe.
De loin en loin, le brouhaha des voix la berçait.

Ricco, incarné par Pattricia

[Jour J]

Ricco avait choisi pour cet office de ne pas mettre la tenue de la garde royale, non il s'habillerait simplement de chausses vertes, d'une chemise rouge et de son mantel un peu usé jaune... comme trop peu souvent il avait envie de le faire. Le seul bijou qu'il arborait, était ce collier avec un petit pendentif qui représentait un lys en saphir.

En voulant entrer dans l'église, il vit une tête qu'il connaissait assise sur un banc à l'ombre. S'en approchant, il remarqua vite que la dame commençait à somnoler. Arrivé à hauteur du banc
- Dame Hersent ! Vous ici ! Quel plaisir de vous revoir en dehors de Paris ou dans de funeste circonstance.

- Comment allez-vous ?

Luaine, incarné par Pattricia

Le voyage entre Alençon et Sarlat fut interminable. Le soleil plombait chaque acre de terre, le rendant presque stérile tant les rayons étaient brûlants. Dans le carrosse la chaleur était presque étouffante et la brune n'avait qu'une envie, faire le chemin, habillée d'une simple chemise mais l'étiquette voulait qu'une Duchesse ne voyage pas en bras de chemise.

La canicule trop présente, obligea la Duchesse à laisser sa progéniture sur Alençon. Elle n'aimait pas laisser sa marmaille mais les températures bien trop hautes, seraient surement un danger pour amener deux enfants de sept ans et un nourrisson de huit mois dans une telle expédition.
Ils restèrent donc en domaine royal avec leurs domestiques et sous la surveillance de la mesnie von Strass.

Quelques jours au frais sur les terres poitevines que le couple possédait, fit le plus grand bien à la brune qui en profita pour régler quelques affaires d'intendance. Le fief se trouvait miraculeusement entre Alençon et Sarlat, un point de chute parfait. Il restait tout de même quatre jours de voyage avant d'arriver sur Sarlat....

Heimdal et Luaine, s'arrêtèrent à une demi lieue de la ville, dans une charmante hostellerie. Ils seraient ainsi frais et dispo pour le mariage qui avait lieu le lendemain. Il n'était pas question que la brune se présente au mariage de la vindicte comme une romanichelle.
Après une bonne nuit et un bain dans un baquet, elle se prépara.
Une résille de perle vint emprisonner sa longue chevelure ébène en chignon et une robe couleur lie de vin aux galons de brocart jaune vint habiller la von strass. Une ceinture en cordelette et ornée de pierres grenat venait souligner sa taille fine, enfin retrouvée après de long mois depuis sa grossesse.

Le Premier Secrétaire d'Etat était déjà prêt alors qu'il attendait son épouse, qui mettait les dernières touches à sa tenue.
Quand il la vit, il sourit....C'était tout ce qu'elle attendait comme à chaque fois, lui plaire à lui. Luaine l'embrassa tendrement.

Nous pouvons y aller mon cher époux mais tu es très élégant aussi....

Mariceleste_

[Matin du jour J, toujours aux Mûres....]

Elles avaient passées la nuit a papoter, surtout Mari qui racontait son voyage, elles garder les yeux essayaient a garder les ouvert mais la fatigue les avaient gagnées et tombèrent de sommeil, Mari et Zeline sur la table et Patt avait eut le temps d'aller dans ça chambre.

A l'aube elles fût réveillées par Patt qui faisait des vas et viens dans la cuisine avec des seau d'eau, La Rouquine et Mini-Rouquine immergeaient de leur sommeil pendant que Patt préparait le petit déjeuner......

- P'tain c'est le grand jour Patt vite faut se dépêcher et Mariette qui n'es pas encore la avec nos tenue , si elle arrive en retard elle va m'entendre, Pour l'heure prenons un bon petit dèj ça nous ferra du bien.

Elles s'installa a la table pour prendre leur petit déjeuner quand on frappe a la porte de la cuisine Mari se leva et alla ouvrir car Patt était occupée, c'était Mariette avec les tenues.

- Mariette enfin tu es la, c'est pas trop tôt heinnn mais je suis contente de te voir.
- Mari calme toi.... on dirait que c'est toi qui te mari là.... tu n'es pas en retard, c'est encore très tôt, alors prend le temps pour le ptit dèj.
- D'accord mais faut se dépêcher quand même.

Tout le monde prend son petit déjeuné tranquillement puis commence a s’éparpiller dans la maison entre la salle d'eau et la chambre pour se préparer. Toilette puis habillage des filles, c'est le moment le plus long, Mari était dans la chambre de Patt, sa robe était posée sur le lit elle fait glisser ça main sur le tissus et sourit. Mariette était là avec elle pour l'aider a s'habiller et le coiffer.
Robe passé et coiffure réalisée soigneusement, elle était magnifique dans ça robe bleu et fin prête aussi, elle s’admira devant le miroir.

- C'est bien la première fois que je me trouve superbe, j(suis fière de moi et j'ai choisi une couleur qui me vas a ravir, quand pense tu Mariette ?
- Je dois dire que tu es magnifique ça te vas très bien, tu vas faire des jalouse.

Elles se regarder dan sle miroir et se mit a rire.

- Bon maintenant je vais rejoindre notre futur mariée pour l'aider a s'habiller et se coiffer, toi Mariette tu vas aider Zeline a se préparer et on se rejoins dans la salon.

Tout le monde aller être près et on aller pouvoir partir pour l'église Sainte Lucie.
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hersent, incarné par Pattricia

[Parvis de l'église Jour J]

Une voix connue la fit sursauter: Messire Ricco!!! Quel diablotin ce GR quand il s'y mettait, au moins avait-il eu la bonne idée de la sortir de sa torpeur.

Misère, Messire Ricco, un peu plus et je tombais du banc.

Elle lui fit un grand sourire:

Ravie de vous retrouver à Sarlat et ce pour une occasion bien joyeuse: la mariage de votre Capitaine! Ce n'est pas rien!
Le voyage depuis la Champagne m'a un peu fatiguée, la chaleur m'endort un peu, du coup j'ai hâte d'être au frais dans l'église.

Elle tapota la pierre du banc près d'elle:

Venez vous asseoir, nous passerons le temps à papoter des histoires de GPF et de Curia en attendant l'arrivée des époux.

Elle fit signe à Jehan, jamais très loin, d'apporter de quoi boire:

Une tisane froide, ça vous dit?

Marie...., incarné par Pattricia

La petite marie arriva en courant au mirage de papa en plus c était pas facile dans la grosse robe bouffante qu elle détestait porter mais elle était bien obligée pour l occasion et pour papa .Elle avit donc aussi revetu un postiche des macarons sur les cotes !
le tout donnais ca :

La petite marie arruva dans l eglise et hural : PAPA !
puis elle vit tous les invites se retourner sur elle du coup elle alla discrètement s assoir devant et sourit a son papa malgré une petite dent en moins Elle avait evidemment revetu un chale sr sa cicatrice au cou

Lubna, incarné par Pattricia

[Dans la distillerie]

Habillée d'une robe légère par ce temps chaud il fallait maintenant qu'elle monte se changer pour le mariage de la rousse et son ours!

Elle sortit de la distillerie puis se rendit dans sa maison de Sarlat

Son époux alité ne sortait plus de sa chambre... Des mois qu'elle ne partageait plus le lit conjugal et avait fait construire entre la distillerie et la maison une dépendance.

La chaleur accablante épuisait ses dernières forces de son époux

Elle donna des consignes à sa dame de Compagnie
Faites lui boire de l'eau toutes les heures en mon absence

Puis se rendit dans son cabinet afin d'ajuster une robe de circonstance pour le jour

Deux heures plus tard elle était prête et à pied qu'elle se rendit en l’Église de Sainte Lucie

--Melie

[Domaine de La Force jour J...]

- Bon ma p'tite, vous veillez à ce que le jeune Cantor n'ait pas de bottes aux pieds et pas d'armes sur lui.
- Heu... d'armes ?
- Oui ma fille d'armes ! Faut que je vous l'épelle ?
- Nan mais vous fâchez pas Demoiselle Mélie, c'est juste que une arme chez un garçon de 10 ans...
- Il veut être un grand combattant plus tard et il voue une grande admiration à la carrière de son futur beau-père, alors bon, vous faites ce que je vous dis sans discuter et vous arrêtez de me faire perdre mon temps à me couper dans mes instructions.
- ...
- Bon j'en étais où ? Ah oui... Pour Lucie, vérifiez qu'elle n'aille pas tenter de se mettre du rose sur les lèvres ou que sais-je encore, cette gamine se prend pour la Reyne de France et surtout pour une adulte. Elle n'aura le droit qu'à une couronne de fleurs rien d'autres entendu ?
- Oui oui...
- Les garçons doivent être revêtus tous les deux de leurs tenues aux armes des La Canéda, bleues et argent, des chausses et éventuellement un couvre-chef, rien de plus, pas de bijoux, pas d'armes, pas de bottes !

Par cette matinée estivale qui aurait dû être des plus douces, la pauvre Linette écoute l'intendante du domaine lui donner ses instructions dès l'aube, et se décompose au fur et à mesure du flot d'informations sous lequel la Narbonnaise est en train de l'ensevelir.

- Une dernière chose, vous me mettrez votre tenue du dimanche et vous accompagnerez les enfants dans le coche. Vous veillerez à ce qu'ils ne se froissent pas, que Lucie garde ses mains propres car elle va tenir la traîne de sa mère. Surtout que tout le monde soit prêt sur les marches du parvis de Ste Lucie quand le carrosse de Madame arrivera.

Laissant la jeune lingère bombardée nounou/femme de chambre pour l'occasion, la tête pleine et la mine légèrement crispée, Mélie quitte le palier de l'étage des appartements familiaux pour dévaler le grand escalier Renaissance du château. Elle fait signe à Souffre pour lui signifier son départ et enfourche sa monture déjà sellée à son intention. Talonnant sans ménagement son cheval, la brune sort en trombe de la grande cour, poursuivie par son escorte quelque peu prise au dépourvue...

[Quelques heures plus tard le même jour, Sarlat...]

Chez les La Canéda, on avait un profond respect pour les animaux, qu'ils soient domestiqués, ou qu'ils soient chassés et mangés, mais la pauvre monture qui s'arrête en eau dans la cour des Mûres, refuge de la tribu à Sarlat, pourrait bien témoigner que sa cavalière l'avait poussée jusqu'au bout de ses forces afin d'être arrivée à temps pour aider la rousse.

Un palefrenier prend en charge l'animal et l'échevelée entre en trombe par l'arrière cour dans la demeure bourgeoise. Le vestibule se voit affublé d'une paire de bottes jetée à la va-vite, la cape loupe la patère mais restera ainsi un bon moment, et les escaliers craquent sous une Mélie survoltée qui grimpe quatre à quatre les marches pour s’engouffrer dans sa chambre, et se ruer dans le petit boudoir attenant. Tout sourire, mais essoufflée, elle admire la robe de la future mariée, planquée là depuis des mois à l'insu de tous, ainsi que sa propre robe, couleur bleu et argent, pour rendre hommage à cette famille qui est devenue la sienne depuis toutes ces années.

La Narbonnaise attrape la robe de Patt avec délicatesse, quitte le boudoir, sort de la chambre, redescend les escaliers avec prudence "manquerait plus que je me gaufre et que je déchire la robe...", traverse le salon et entre dans la chambre de la rousse.

- J'suis arrivée, j'dépose la robe sur le lit et j'retourne chercher la traîne et les accessoires !
- Ahh Mélie !!! J'prends mon bain, je suis contente d'entendre le son de ta voix, j'ai quasi terminé !

La brune sourit, elle connait son amie quand elle est dans son cabinet de toilette. Celle-ci allait se rincer minutieusement, s'oindre d'huile d'Orient et ensuite seulement, elle se pointerait pour enfiler dessous et robe. Mélie sait qu'elle a le temps. C'est alors qu'elle va pour traverser à nouveau le salon, que du bruit se fait entendre dans la chambre d'à côté, celle de la petite Jade exilée à Cosnac le temps des festivités. Elle s'approche de la porte, l’entrouvre

Mari ! Zeline !!! Vous êtes arrivées à temps ! C'est merveilleux ! Wow ! Quelles robes ! Et Zeline comme tu as grandi, une vraie jeune fille !

Embrassades et retrouvailles sont à l'honneur, mais il y avait du boulot encore...

- Tu viens avec moi Mari, je dois encore prendre la traîne, et tous les accessoires ?

N'attendant pas sa réponse car elle la connait d'avance, la nounou file en direction de l'étage et de sa propre chambre histoire de ne pas perdre de temps...

kayte, incarné par Pattricia

Cousons-nous la bouche
Sinon nous servirons d'amuse bouche,
A des Aristotéliciens,
Qui ne sont d'ailleurs pas miens.
Que faire, que dire ?
Pour ne point les faire rire.
Jaune certes.
Quelle galipette !
Que le Déos me pardonne,
De ne point participer à l Aumône .
Douce Chaperonne,
Qui bougonne, comme une bonbonne.
Point de robe pour un mariage,
Qui commence toujours sans nuage,
Et finit souvent avec des ombrages.

Plan de guerre ! Il fallait se venger ! On lui avait pas dit qu'ils étaient tous invité à un mariage....
Il fallait qu'elle aille à la rencontre de sa Chaperonnée. Kayte, fut horrifié de trouver Germaine dans un état de borgnattitude.
C'était quoi cette bande de fou, échappés de l'asile. Bien évidemment Kayte en remis une couche...

-Pas touche au cureton ! Faut d'abord qu'il me dise où est sa gnôle, pour que je le dévalise !
Sérieux, personne ne sait qu'ils ont la meilleure gnôle ces culs bénis ? Y a qu'moi qui suis au courant ? Secouant la tête d'exaspération avec un "ttttttt" . Il font les pauvrettes, mais ils sont plus riche que le Roy lui même. A coté le Roy est un clochard ! J'suis sérieuse, hein !

Quel Amour, quel Piétée, quel Altruisme, quel merveilleuse femme était-elle !

- Vous croyez qu'on a le temps ? Car j'ai pas décrottée mes bottes. Au pire j'pourrais l'faire la bas, ils ont des espèces de... Elle fit le geste pour mimer une vasque. Vous savez là où ils mettent de l'eau là ?!!!! De l'eau Bénédicte !

Pattricia

[Même jour, même lieu, une demi-heure plus tard...]

En tenue plus que légère, Patt observe la meute de femelles en train de s'agiter autour d'elle comme détachée. Elle se laisse faire, sage comme une image, ailleurs... Bizarrement, elle est sereine, apaisée et s'étonne à chaque seconde de ne pas trouver sa bague et sa magnifique opale à son doigt, ne pouvant s'empêcher de caresser l'endroit où elle se trouve d'ordinaire. Elle avait refuser de porter un anneau, pour elle sa bague de fiançailles ferait une parfaite bague de mariage, elle n'avait jamais été bijoux de toutes façons.

Pendant qu'on lui tire le bras ou encore lui arrache à moitié la tête en lui passant un vêtement, la fiancée se remémore les deux demandes en mariage de l'ours. La première alors qu'elle était encore Capitaine de la Garde Royale, que la guerre faisait rage et qu'ils n'étaient pas sûrs de pouvoir vivre l'un près de l'autre un jour. La deuxième, la plus inattendue, un matin en taverne, alors qu'elle avait plusieurs de ses amis les plus chers autour d'elle, qu'Argawaen avait emménagé récemment, il avait posé genoux à terre sans crier gare et lui avait refait sa demande. On aurait entendu une mouche voler tellement toutes les personnes présentes étaient sous le choc, y compris la mariée d'ailleurs. Alors elle avait accepté pour la deuxième fois, émue... Mais le présent reprit ses droits.

- Aïeuh !!!!
- Fait pas ta chochotte...
- Nan mais que tu fixes l'anneau avec le voile d'accord, mais évite mon cuir chevelu s'il te plait !
- Oups ! Pardon... Excès de zèle...
- Mélie... je t'aime de tout mon coeur mais là c'est bon, pas une épingle de plus ça suffit !

Quand la vindicative hausse le ton, soit on rigole, soit on file droit, et là en l'occurrence, pas question de la mettre en rogne le jour de son mariage. Donc les filles cessent immédiatement de s'agiter et la future mariée se regarde dans le miroir, un sourire niais sur le visage.

Les filles... je vais me marier...

C'est alors que

Toc!Toc!Toc!!!!
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Argawaen

[Cosnac, sur le départ]

Le futur marié était fin prêt, il allait être temps de prendre la route, mais tout d'abord il fallait rameuter ses hommes et la troupe de Muse.
Le vieil homme se rendit dans la Cour, ses hommes étaient à côté de leur monture, Aarhon terminait quelques détails, et le carrosse pour Muse et compagnie était avancé. Lui ? Et bien comme tout bon soldat, il serait en tête, sur sa monture blanche, sauf que cela risquait de ne pas se passer comme prévu...

Aarhon : - Seigneur ! Votre tenue de marié ! N'allez pas la froisser !
C'est mon mariage mon ami, je fais ce qui me plais...
Aarhon : - J'insiste... Montez dans le carrosse avec vos amis.
Garde : Si je puis me permettre Seigneur, Aarhon a raison.
Vous n'allez pas tous vous y mettre non ? Et ma belle monture blanche ? Laissez moi être César ! Monture que son neveu Octave lui avait offert en Gaule !
Aarhon : - Cesar est mort...
Toi tu ne vas pas tarder à le rejoindre si tu continues...
Aarhon : Evidemment...

Secouant la tête il attendit donc que Muse, Germaine et Luc arrivent afin qu'ils puissent prendre place dans le carrosse, et puis après tout, autant être raisonnable... Autant ne pas abîmer sa tenue de mariage...

Aarhon, prends la tête, je vais suivre tes conseils pour une fois. Je veux les couleurs hautes ! Visibles et fièrement au vent !

Il regardait son homme de main prendre la monture blanche qui lui était destinée et fit une légère moue, après tout, il pouvait bien laisser cet honneur à son vieil ami...

Aarhon : - Allez les filles ! En selle !
Garde 1 : Te la pètes pas Aarhon, tu restes un idiot
Garde 2 : Haha ! Il a prit du grade le Aarhon !
Aarhon : - Fermez là ! Allez exécution !
Garde 3 : Vous avez entendu les gars ? Notre nounou a parlée !
Aarhon : - Grrrrr....

L'avantage, c'est qu'avec ces gugusses là il était plus que protégé...

MUSE ! GERMAINE ! LUC ! ON VOUS ATTENDS !!!!
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germaine, incarné par Pattricia

C'est toute émotionnée que Germaine arrive, en compagnie de ses potes, devant le carosse. Quelques larmichettes perlent même au coin de son œil gauche, légèrement irrité par les aiguilles piquées dans la paupière.

Mazette, c'est du lusque ! J'ai jamais posé mon popotin dans un carosse, moi !

Elle se tient bien raide, genre balai dans le séant, parce que Muse lui a rabâché qu'il fallait bien se tenir, comme si Germaine se conduisait habituellement comme la dernière des ribaudes...

Bonjour, Argahouaine ! Z'êtes tout joli tout endimanché, ça vous rajeunit, même que...

Elle se tait soudain, avant de commettre un impair, tire sur sa robe noire, tripatouille le triskell qu'elle porte en pendentif, sourit, essuie une larme qui risque de détruire son savant maquillage puis, à bout d'idées, grimpe sans plus attendre dans le carosse et s'installe avant tout le monde.

Sont un peu durs les sièges, quand même, finit-elle par marmonner en s'éventant.
L'éventail de combat bien entendu, on ne sait jamais, dans une assemblée pareille...

musartine, incarné par Pattricia

MUSE ! GERMAINE ! LUC ! ON VOUS ATTENDS !!!!

Oui ben on est là hein !
et y a même Kayte ! tu te souviens d'elle au moins ?

Muse, toujours aussi espiègle quand elle est de bonne humeur, sourit de toutes ses dents.

Elle joue les Chaperonnes, parait que je suis pas toujours très discrète ... j'sais pas pourquoi elle s'est mit un truc pareil en tête.

Tirant Luc par la manche, faudrait pas qu'il rate la fête, elle ne tarde pas à monter dans le carosse.

Ouaip mon Fada, on se rapproche du plan. Ca serait bien aussi de repérer les familles les plus riches ... au cas où on peut dénicher une rançon. Scrat devrait pouvoir nous servir à quelque chose s'il se fait pas trop discret.

Sourire innocent à Argawaen.

Ca va Arga ? pas trop nerveux ? faut pas hein ! on sera sages comme des images ! tu me connais !

Changement de sujet, toujours aussi rapide, Muse, experte en "je saute du coq à l'âne", cette fois-ci, elle s'adresse à Germaine.

Ben nous Gertrude, on a une calèche ! mais on la laisse au moulin, ça fait pas très professionnel. Je l'ai eue quand Léa m'a envoyé à Fribernbourg enquiquiner les marmottes.

Moment de se la pêter un peu, une calèche, c'est fait pour ça.

Dis voir Arga ... t'avais pas l'intention d'y aller à dos de canasson ? hein ?

Une fois montée dans le carrosse, elle jette un oeil noir à Germaine.

Pousses toi ! tu prends toute la place !

Et à nouveau au futur jeune vieux marié :

Et sinon, c'est qui la mariée ? elle a une bonne dot ? C'est pas une pleurnicheuse au moins ? hein ?

zoltem, incarné par Pattricia

[Devant les Mûres, derrière l'homme au poney]

La brune qui arrive à pied avec un baluchon miteux est un paradoxe. Maigre comme un clou, aimable comme une porte de prison, vierge et fière de l'être, haïssant toute forme de fornication et d'alcoolisme -notez que pour elle être alcoolique c'est boire de l'alcool, que ce soit un dé à coudre ou un jéroboam, elle en a rien à cirer, et pourtant la rousse pouvait lui demander n'importe quoi elle s'exécutait immédiatement.

Dans son esprit étriqué, vous faites forcément partie de la lie de la société cherchez pas. Ses yeux clairs plutôt hypnotiques posent sur le monde dans son ensemble un regard méprisant et la moue est dégoûtée du levé jusqu'au couché. Allez savoir, elle fait sans doute la gueule même en dormant, sauf que personne n'est vivant pour en témoigner.

Zoltema, dicte Zoltem, arrive donc juste après Gourry et son poney à la porte des Mûres. "C'est quoi encore ça ? Laissez-moi deviner, un poney, donc un alcoolique. J'parie qu'il est tellement bourré qu'il a pas su trouver le bordel ce c... !" Et de s'approcher avec sa tronche des mauvais jours -comprenez de tous les jours en fait.

B'jour, vous êtes perdu ? Pour aller au lupanar c'était tout droit, fallait pas tourner à gauche mon gars. Allez circulez, ici vous êtes chez les La Canéda !

Sans plus de manières, elle dépasse le pauvre Gourry et ouvre la porte.

Marraiiiine j'suis lààààààà !!!!

Ricco, incarné par Pattricia

Ricco s'assit sur le banc à coté de Hersent et lui fit un grand sourire !
- Moi foi, une boisson fraiche n'est pas de refus !

Ricco regarda autour de lui à la recherche de quelques boissons qui pourraient tomber du ciel.

- Je me posais une question, Dame Hersent. Etes-vous accompagnée pour ce mariage ? car voyez vous, je n'ai point de cavalière et je ne voulais pas assister à ce mariage seul...

Puis laissant une petite pause avant de commencer.

- D'ailleurs avec moi, vous serez aux premières loges au sens propre comme au figuré !

heimdal, incarné par Pattricia

La voilà enfin se disait-il. Son regard toujours plonger sur son épouse et il rajouta
dans ses pensées qu'elle est plus belle de jour en jour. Il l'aida à mettre la dernière
touche et savoura le baiser de son épouse.

Oui, nous pouvons prendre la route, le cocher nous attends.

Il allait à un mariage dont il ne connaissait probablement personne quoi que son épouse
il l'a connaissait mieux que personne. Durant le trajet en direction de l'église, le duc
était sous le charme de son épouse. La bâtisse réligieuse était maintenant à vue.
Heimdal aimait descendre en premier pour tendre sa main afin qu'elle puisse descendre
du carrosse sans encombre.
Nous sommes à l'heure. Je pense que nous pouvons entrer dans l'église en attendant

Gourry, incarné par Pattricia

[Devant les Mûres,devant la porte,devant quelqu´un et bientôt derrière]

Le chauve attendait devant cette porte après avoir toquer comme à son habitude,trois fois.Manquait plus qu´on lui ouvre et forcément,ca arriverait vite.
De toute facon,avec tous les arrêts qu´il avait fait sur la route,il n´avait surement plus besoin d´aller au petit coin avant un bon moment.Mais pendant qu´il patientait,une voix se fît entendre derrière lui.

B'jour, vous êtes perdu ? Pour aller au lupanar c'était tout droit, fallait pas tourner à gauche mon gars. Allez circulez, ici vous êtes chez les La Canéda !

Il se retourna hâtivement,vit juste une petite silhouette le dépasser et lui passer devant.Et avant de réaliser,il réagit aux paroles.

Y a un lupanar à Sarlat?Et personne m´en avait rien dit...c´est pas très beaucoup gentil de me l´avoir cacher!Toute facon,j´y suis jamais allé,chuis trop fleur bleue pour fréquenter ce genre d´endroit moi.

Se reprenant après ca.

Héééééééééééé!!!!Mais dis donc,m´avez juste dit ca pour me passer devant!Me suis fait avoir...

Et la voilà qu´après avoir crié à tout rompre "marraine",elle ouvre la porte.

Ben voyons,c´était bien la peine de toquer et d´attendre pour voir une petite brune me passer sous le nez.On entre comme dans un moulin.

Mais il n´allait pas en rester là.Non,non,non.

Patt!!!!!C´est Doudou!!!!Chuis là aussi et la tite dame est mal-élevée!

Et toc,dans les gencives!

mari...., incarné par Pattricia

La petite marie ne cessait de poireauter devant l eglise comme d hebitude trop en avance en disant bonjour aux rares personnes déjà arrivées

-[color=violet]Bonjour Dame , Bpnjour sieur vous savez ou est actuelement Argawean ?Oui je suis sa fille !

soren, incarné par Pattricia

[Bergerac, D-DAY, opération Chef suprême*]

Depuis le temps que j'en entends parler de cette cérémonie, il faut qu'elle arrive! Et le jour J est pour aujourd'hui! La première fois, Patt m'avait dit Avril. Puis Juin. Et c'est finalement au début de Aout qu'elle aura lieu. Oh ce n'est pas que cela me gêne vraiment. Non, en vérité, ce qui me gêne, c'est qu'elle arrive! Elle fait une erreur et je lui ai dit. Il fait une bévue monstre et il ne sera pas compte. Mais for fanden, sont-ils tous les deux aussi niais que les jeunes damoiseaux pour ne pas comprendre cela? C'est déjà écrit. Noir sur blanc! Ils vont se marier, vont vivre deux semaines virevoltantes et ensuite tout s'effritera. Il ne sentira plus le besoin de la séduire puisqu'elle sera à lui. Elle n'aura plus le désir de se faire désirable puisqu'il sera à elle. Elle lui demandera des enfants. Elle deviendra grosse et ne parlera plus que de ça. Lui ira trouver son plaisir en parlant course de lévriers avec ses amis à la taverne et ils finiront par se quitter. Patt for fanden! Mon expérience ne t'a pas ouvert les yeux? Dis-moi donc la vindicative, à quoi ça te sert de te marier? Tu crois qu'il sera plus à toi qu'il ne l'est déjà? Tu te trompes. Il ne le sera ni plus, ni moins. Tu cherches quoi en l'épousant hum? Dis-moi donc la vindicative : à quoi sert le mariage? Et ne pars surtout pas dans les discours grandiloquents et romantiques genre : cela concrétise l'amour que nous ressentons l'un pour l'autre. Et Bla bla bla! Tout ça, c'est de la foutaise. Je vais te dire à quoi ça sert un mariage. Ça sert à s'échanger des titres de noblesse...et à rien d'autre que ça. Ça sert de raison pour faire une grosse fête et réunir les amis qu'on n'a plus vu depuis des lustres et dont on a du mal parfois à retrouver le nom. Et puis, ça sert de faire-valoir à l'église. Je te l'ai dit Patt mais tu ne veux pas m'écouter. Ne viens pas te plaindre le jour où l'ours voudra faire sa vie dans une autre tanière. Ce sera juste le cours logique des choses.

Ça, il n'y a pas à dire, le mariage et l'église ne sont pas vraiment fait pour me mettre de bonne humeur!

- Dis-moi Anne, crois-tu que ça ferait vraiment mauvais genre si on arrivait juste au moment du banquet?

Ça serait au moins ça de pris si je pouvais éviter les sermons à l'eau de rose du prêtre. Non, franchement, aujourd'hui, je ne suis vraiment pas de bonne humeur! N'eut été de Patt, j'aurais volontiers décliné l'invitation!

- En plus, je suis sur qu'il y aurait un tas de personnes que je ne connais pas, que je n'ai jamais croisé et que je ne croiserai jamais plus. Et vu les antécédents de la mariée, j'imagine qu'il y aura là plein de têtes couronnées et de personnes aux titres ronflants, chacun rivalisant d'orgueil de porter la plus belle des toilettes! Tu sais, je ne suis vraiment pas à l'aise d'assister à ce mariage. J'ai l'impression d'être un goret gambadant et grognant au plein milieu d'une horde de cerfs...

Enfin! J'espère au moins que la nourriture sera de qualité tout autant que la bière et que la musique permettra quelques agréables pas de danse.

- Les cheveux ça va? Je n'ai pas de faux plis sur la chemise? Ni de tâche de vin sur les manches?

Ça, quand vous mettez votre danois dans tous ses états, il faut assumer les conséquences qui en découlent. Tiens, ça me fait subitement penser que je n'ai pas eu de crise noire ou rouge depuis un moment... Genou en terre, je viens déposer mes lèvres sur la main d'albâtre de la blonde d'Evrecy.

- Anne, j'ai une demande solennel à te faire : au nom de l'amour qui nous unit, veux-tu ne jamais m'épouser?

* Overlord

elisa., incarné par Pattricia

En retard ? Non... ! En tout cas pas encore. C'est ainsi que la Duchesse avait quitté son bureau : En courant ! relevant ses jupons aussi possible, tenant son ventre prêt à donner la vie, la Malemort avait couru pour rejoindre la voiture où l'attendait son fiancé et sa fille chérie. S'installant dans la voiture, les joues rougies par l'effort qu'elle venait de mener, elle tente de reprendre son souffle, difficilement évidemment.
Venant s'installer tout contre son fiancé, sa main glissant dans la sienne, sa fille vient s'installer sur le bout de ses genoux encore libre. Le voyage est long et sûrement pas des plus agréables. Comme par habitude, la jeune femme ne peut s'empêcher de sortir quelques dossiers pour traiter des dernières affaires de sa province.

Entre travail et repos, la route défile devant eux. Une pause dans les terres limousines de la Malemort et le Périgord dévoile enfin ses portes. L'auberge est réservée, les malles sont déposés et le rafraîchissement du voyage ne fait pas de mal. Une malade à trois dans le village, la nuit doit être bénéfique alors c'est tôt qu'ils vont se coucher pour être en forme le lendemain pour le mariage.

L'aurore est là, l'heure de se préparer après une tendresse maternelle. La Duchesse s'habille pour faire honneur à son cousin, si seulement cela peut être possible malgré son ventre près à offrir délivrance. Une magnifique robe de la couleur verte de l'espoir, le décolleté, largement mit en valeur par les montées de lait déjà présente, est bordé de perles sur tout son pourtour. Les cheveux lachés, sa couronne de Duchesse sur la tête, la Malemort est enfin prête comme sa fille portant une robe du même vert que sa mère.

Le couple prend alors le chemin de la Cathédrale. Il est l'heure de célébrer un mariage aujourd'hui... Il est l'heure de retrouver un vieil ours.

Allez mon tendre, allons y avant que nous ne finissions par être en retard.

Le chemin est court et la petite famille ne tarde pas à se retrouver face au parvis. Descendant de la voiture, la duchesse attrape le bras de son fiancé, pendant que sa fille marche à côté d'elle en tenant la main de sa Mère. Petit à petit, ils avancent vers la Cathédrale, essayant de trouver le vieil ours Malemort.

Argawaen

[Cosnac, départ]

Voilà qu'ils arrivaient enfin, l'homme commençait à désespérer.
Kayte... Qui était-ce déjà... Kayte... Oui Kayte ! Une autre folle du groupe !
L'homme inclina la tête légèrement en guise de réponse et souriait en voyant Germaine prendre les devants et s'installer dans le carrosse.
Le vieil homme ne prêtait pas attention aux remarques de la Muse, il ne pouvait la changer, elle serait toujours en quête d'or et de beuveries, elle aurait du faire pirate tient...

Sage comme des images... C'est là que je m'inquiète justement ! Et pour répondre à ta prime question, je vais bien, pas trop nerveux, mais inquiet de te savoir derrière des personnes riches !

Le vieil ours souriait doucement et grimpa à son tour dans le carrosse.
Il s'installa confortablement et une fois tout le monde à l'intérieur fit donner le départ.

Mon homme de main a prit la tête de notre petit convoi, vois-tu, je voulais y aller à dos de canasson au départ, mais Aarhon m'a gentiment rappelé qu'il ne fallait abîmer ma tenue. Alors me voici avec vous, une vieille chouette, une amie fidèle mais peu fiable, et un homme que je ne connais pas. C'est un réel plaisir de partager ce carrosse avec vous !

[Eglise de Sarlat, enfin...]

Le carrosse et sa garde s'arrêtèrent enfin devant l'église, regardant par la petite ouverture il vit qu'il y avait déjà pas mal de monde. Soudainement il fut prit d'un stress inexplicable, fermant les yeux, calmant sa respiration il prit une grande inspiration et regardait Muse.

Nous y sommes... Descendez d'abord, je sortirais le dernier...

Il entendit son homme de main s'approcher, toquer contre la porte et demandait s'il était prêt.
Répondant affirmativement Aarhon ouvrit la porte et une fois que les autres furent sortit, il descendit à son tour...
Sa main posée sur son épée de cérémonie, sa cape soulevée par Aarhon afin de ne pas trop la salir, il était face à l'église...

Aarhon resta en retrait, le suivant, et le futur marié s'approchait du parvis et des invités, son regard fut interpellé par une silhouette connue, Valeryane... Et un jeune homme était à ses côtés... Alistaïr...
Quittant sa trajectoire initiale le vieux vétéran s'approcha de son fils aîné et le serra dans ses bras de toutes ses forces.

Fils... Quelle joie... Mais quelle joie !

Il se recula un instant afin de l'admirer, il avait fière allure, sa carrure imposante le faisait sourire, il était plus grand que lui...
Le Dehuit de Malemort se tourna en direction de Valeryane, il la prit dans ses bras à son tour et lui fit une bise sur la joue.

Tu es ravissante, je ne puis tarder, mais promis, après la cérémonie vous aurez toute mon attention ! Earnan et Alcimane viendront j'espère ?

Argawaen observait son fils une dernière fois, à la fois ému et fier de le voir ici parmi eux. Cela faisait au moins cinq ans qu'ils ne s'étaient pas revus...
L'homme se dirigea jusqu'au parvis, le coeur battant la chamade, il salua les invités présents, puis reconnu sa cousine Elisa, s'approchant et écartant les bras il la prit dans ses bras et lui fit une grosse bise sur le front.

Ma cousine, mercé d'être venue et d'avoir acceptée d'être l'une de mes témoins. Le voyage fut bon ? Pas trop épuisée ? Vous êtes radieuse, comme toujours. Votre fille se porte bien ? Je suis désolé de vous poser tant de questions, mais il me tardait de vous revoir.

Puis voyons qu'elle était accompagnée il s'écarta légèrement et inclina le visage.

Messer, c'est un honneur de vous rencontrer. Navré de monopoliser votre épouse, mais ma cousine est une personne des plus précieuses à qui je tiens énormément.

Soudainement son regard fut interpellé par une enfant qui demandait si quelqu'un avait vu son père, il haussa les sourcils en entendant son nom...
S'excusant auprès de sa cousine et de son époux le Dehuit de Malemort s'approcha de la jeune fille et se mit à sa hauteur...

Tu dis chercher ton père... Tu dis qu'il se nomme Argawaen... Ma fille... Ma Cassandre...

Et ce fut un retour en arrière qui s'effectua dans sa tête, une séparation alors qu'elle était nourrisson, une histoire compliquée, une vie malsaine, et voilà qu'il avait sa fille en face de lui, elle ressemblait tant à Sylvianne... Argawaen, d'une douceur sans précédent attira la jeune fille contre lui, il libéra une légère larme...

Je suis désolé de t'avoir abandonné... De ne pas avoir insisté pour te retrouver... Sauras-tu me pardonner ?...

Le vieil homme la relâcha doucement et il contempla sa fille, il avait revu son fils aîné, maintenant sa fille enlevée, il ne manquait plus que son fils cadet et Alcimane... Cette journée, qui commençait sur les chapeaux de roues, se poursuivait avec beaucoup de joie...
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--Alistair_

A l'approche de son père le fils aîné des Dehuit serra son vieil ours de père dans les bras aussi fort qu'il le pouvait.
Il avait une sacrée fière allure dans cette tenue, et il reconnaissait bien là le soldat qu'il était. Le jeune Dehuit fit une légère accolade à son père et souriait doucement.

Père, tu es splendide, mais s'il te plait... J'ai ma fierté, cesse donc de m'étouffer de la sorte ! Tu aurais été une femme, je n'aurais pas rechigner à te garder dans les bras mais là...

Le fils prodige riait doucement et se ravisa en le serrant de nouveau contre lui, il était amusé de voir qu'il était devenu plus grand que son père.
Il souriait également de le voir encore proche avec sa mère, décidément ces deux là, ils avaient toujours le don de l'étonner.
Voyant le tableau le jeune Dehuit eut un moment de nostalgie, mais comme son père lui avait appris, ne jamais rien montrer...

Tu nous abandonnes déjà père ? Après tout ce temps ? Je suis déçu... Mais je le comprends... Si tu ne viens pas après la cérémonie, je jure par par Thor de te provoquer en duel !

Plusieurs années en Germanie ne l'avait pas aider, et voilà qu'il se mettait à jurer par un Dieu Païen...

Feuillle, incarné par Argawaen

Feuilllle a écrit:

... Elle a arrêtée sa discrète roulotte, d'apparence paysanne à l'extérieur pour ne point appeler le regard, et extrêmement raffinée à l'intérieur, dans une clairière près de la ville, avec ses lévriers Loup et Louvie, elle reste bien gardée.
Son faucon, celui-là même qu'elle a attrapé lors de la Grande Chasse au faucon organisée par le Vieux Roy Levan l'année passée est près de son pigeon voyageur VolDArbr, attaché à sa patère ; Beuhun et Boeudeux, les tracteurs de son véhicule élégant, broutent paisiblement en compagnie de Biche.
Squallow doit s'approvisionner de quelques fruits secs en forêt, et MessireCrapaudDeLaCave cuver un fond de bière dans un de ses tonnelets rangé sur l'herbe tendre de la sommière...

... Elle descend de son cheval avec élégance, _ les bruits de la ville en sourdine l'abrutissent un peu, comme à chaque fois qu'elle s'est tenue cloitrée dans le silence des forêts, seulement percé de bruits naturels, puis se dirige doucement vers le mur EST de l'enceinte cléricale, un peu éloignée du parvis. Elle y attache Éclipse à un des anneaux fixés solidement dans la pierre.
Elle est en braies, mais sa malle l'attend déjà à l'auberge de la Place : elle en a bien pour un bon moment pour se préparer, mais elle sait que son Intendant, Loyis Du Fossé, à déjà fait préparer l'étuve individuelle dont elle ne se départ point, et que sa houppelande et son hennin d'été seront défroissés et nets à son arrivée.

Elle a encore le temps, car beaucoup de personnes attendent visiblement le début de la cérémonie.

Après les présentations d'usage et conventionnelle elle monte directement dans sa chambrée à l'auberge, afin de revenir habillée décemment et délassée de sa route.

Tout est prêt, et une légère collation se trouve sur une petite console, avec sa carafe emplie d'un liquide ambré qu'elle devine peu alcoolisé et désaltérant.

La vapeur du bain chaud sent le jasmin.
La toile de lin parfumée d'herbes provençales est bien étendue sur un valet, pour le séchage.
Un soleil gai strie le parquet merveilleusement ciré, là où i! n'est point recouvert de tapisseries "mille fleurs". Une coccinelle s'est posée sur le bouquet de Simples dont Lovis du Fossé a eu la délicatesse de faire garnir son Autel portatif, bien avant son arrivée.

C'est en souriant qu'elle se délasse dans l'eau puis qu'elle se vêt consciencieusement, pour enfin descendre à petits pas prudents l'escalier menant sur la Place de l’église. (Prudents, car elle s'est dernièrement déboité la cheville.)
Elle y rejoint les Invités au mariage de Frère Argawaen, de l'Ordre su Saint Sépulcre, où elle est encore Aumônière.

Elle le cherche du regard.

Sybille, incarné par Pattricia

Elle ne comptait plus les invités. C'était la deuxième fois qu'elle assistait à un mariage. Cela mettait toujours en joie tout le monde et comment ne pas se réjouir de voir deux personnes inviter leurs amis à faire la fête.

Cependant pour l'instant... Elle attendait de voir les mariés. Elle avait quelques difficultés à imaginer la vindicative s'adoucir pour un homme.

Du regard, elle chercha quelques personnes de sa connaissance. Beaucoup lui était inconnu.

Pattricia

[Les Mûres, des rousses, des brunes et un chevaucheur de poney... ]

Le truc sur sa tête la serre un peu, elle sait qu'elle se focalise sur des détails, mais elle craint toujours une de ces puissantes migraines qui vous attaquent par surprise et vous gâchent toute votre journée "surement pas aujourd'hui, dégage céphalée de mer.... !". Une légère montée de stress peut-être ? Ouais sans doute un peu, c'est que dès l'entrée de Zol, toujours aussi urbaine, elle avait su que l'ambiance allait passé à - 20 degrés Celcius, "elle est tellement meugnone grrr !" Ayant laissé les filles prendre les devant pour accueillir les nouveaux arrivants, la rousse prend une légère inspiration, toute timide de se montrer dans sa tenue, puis lentement, même pas pour faire genre, juste parce qu'elle a un peu les grelots d'un coup, elle avance, sort de la chambre et pénètre dans le salon.

Bonjour ma charmante filleule qui n'a plus qu'à enfiler une robe vite fait avant que je ne l'assomme si elle discute, je suis fort heureuse de te voir.

Alors jamais elle parle comme ça à la vierge, mais là, elle sent qu'elle doit la mâter direct sinon c'est mort. Devant sa mine défaite, Patt s'approche d'elle et la serre dans ces bras.

Nous partons dans cinq minuteq, alors presse-toi.

Mais déjà elle dépasse tout le monde et va pour sauter au coup de son Doudou d'Amour quand elle s'arrête net, un peu intimidée de se présenter en robe devant lui et toute coiffée.

Enfin tu es là ! Câlin ?

Ce qui s'en suit est un truc de Poney Rose Trucmachinchosiste, mais sans l'alcool pour une fois, car la rousse craint déjà la chaleur dans sa robe conçue au départ pour le printemps et non un été caniculaire, et boire risquait de lui tourner la tête, voire pire...

Les retrouvailles de chacune des personnes présentes terminées, la mal embouchée de filleule prête, tout le monde sort dans l'arrière cour pour retrouver les deux coches prévus pour le trajet. La répartition se fait évidemment à la militaire, la rousse ne pouvant se permettre d'arriver en retard à son propre mariage.

Mélie, Zeline, Zol et Mariette, vous montez dans le premier coche, Doudou, Mari et moi prendrons le deuxième, c'est que j'ai besoin d'une banquette à moi toute seule, à cause de la traîne...

Une fois tout le monde installé, commentaires en tous genres compris, la môme au loup regarde celui qui la conduirait à l'autel et une de ses témoins en souriant.

Nous avons attendu ce moment si longtemps, parfois même au bord de la rupture, toutes ces guerres et ces séparations nous rendant à moitié dingues, que j'ai du mal à réaliser que c'est le grand jour...
Voilà comment cela va se passer, Argawaen et les invités vont entrer s'installer dans l'église. Mari, tu rejoindras Ricco à l'intérieur, car vous êtes tous les deux mes témoins, les garçons porteront chacun un écrin, Cantor ma bague et Floris l'anneau de mariage de l'ours. Lucie et Zeline tiendront ma traîne jusqu'à l'autel que je rejoindrai au bras de Doudou. A sa charge de me confier à mon futur mari devant l'Archidiaconesse qui attendra pour la célébration.

Si d'autres personnes traînent à attendre, Souffre et Aarhon, les hommes de confiance de notre famille recomposée, se chargeront de faire entrer tout ce petit monde, personne ne doit me voir avant que je n'ai mis le pied dans l'église.

Devant leurs têtes, la vindicative a un sourire un peu crispé.

Désolée on dirait un général avant la bataille...
C'est que j'ai eu tellement de mal à planquer ma tenue devant la curiosité de chacun que j'aimerais bien garder la surprise jusqu'au bout. En plus il fait chaud, au mieux c'est organisé, au plus vite on sera à la fraîche dans l'église...

Et de sourire à nouveau pour avoir l'air d'être zen, ce qu'elle n'était plus du tout désormais...
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Jessienigma

[Curiosis Aenigmate, pas en avance]

*Les jumeaux avaient choisi le pire jour pour être impossibles et insupportables. Nathanaël avait tiré les cheveux de Karine, qui lui avait rendu en le griffant et c'était parti en grand n'importe quoi plutôt qu'en bataille rangée. Les deux diablotins avaient décidé de rendre la jeune maman complètement tarée. ils avaient même réussi à balancer de la confiture sur la robe qu'elle comptait mettre.*

Bon maintenant ça suffit vous deux ! Vous allez vous calmer ou on va arriver très en retard au mariage de Patt et elle ne sera pas contente du tout ! Alors maintenant, vous restez sages ! Je vous habille et vous le laissez me préparer !

*Grommelant sur la journée mal commencée, elle essaya de rattraper les taches sur la robe mais c'était évidemment peine perdue. Soupirant, elle se résigna à devoir sortir une magnifique robe qu'elle avait décidé de ne jamais mettre, bien qu'elle lui ai été offerte de bon coeur. Elle serra les dents en repensant à sa défunte amie mais passa au-delà.*

Albanne... si tu savais comme tu me sauves la vie aujourd'hui ...

*Elle n'avait pas tout à fait fini de se préparer qu'elle vit Edouardo arriver depuis la fenêtre de l'étage.*

Entre Edouardo, je descends les enfants, le temps d'achever de me préparer !

A vot' aise mam'zelle Enigma. Chuis pas pressé moi ! Et vot' carrosse est avancé.

*Elle descendit les deux monstres en roulée dans un drap et laissa les jumeaux au vieux bucheron.*

Tu me sauves une fois encore ! J'en ai pour une dizaine de minutes ! Fais attention, ils sont remontés aujourd'hui.

*Elle remonta quatre à quatre et acheva de se coiffer et se préparer avant d'enfiler sa robe et de descendre les escaliers pour enfin se rendre à l'église.

Les enfants s’arrêtèrent de se batailler lorsqu'elle descendit en la regardant et même Edouardo avait le sourire aux lèvres.*

Z'êtes ravissante mam'zelle Enigma. J'vous accompagne là-bas et j'viendrai rechercher les ptiots pas trop tard.

[Arrivée à l'Eglise]

*Edouardo avait conduit la jeune maman et ses deux enfants en charrette jusque l'église et Enigma en était descendue la première avant de sortir les enfants. pour se diriger vers l'église. Il semblait y avoir déjà énormément de monde.*

anne.so, incarné par Pattricia

“All you need is love
All you need is love, love.
Love is all you need.”*

Une chambre qui ressemblait plus à un atelier de Tisserand qu’à un endroit pour dormir ou s’ébattre, voilà à quoi ressemblait celle des blonds à Moinous. Anne Sophie pourtant déjà habillé d’une robe qu’elle avait fait faire en urgence, cherchait une ceinture, que dis-je « La ceinture ». La coquette ne pouvant se permettre de porter une toilette déjà mise pour ce genre de cérémonie. Elle avait donc asticoté son tailleur depuis la réception de l’invitation et avec patience, dextérité et surtout rapidité, elle avait réussi à obtenir de lui, ce qu’elle souhaitait. Un petit regard dans le miroir, la robe de soie ivoire tombait merveilleusement bien, seulement deux pans de tissus recouvraient le haut de son buste, dévoilant ainsi la douce rondeur de ses épaules et la naissance d’un décolleté. Elle était légèrement plus courte devant révélant ses fines chevilles et des escarpins en peau également ivoire. L’ensemble était harmonieux, vaporeux et suffisamment léger pour cette chaude journée d’été.

Mais pour l’heure il lui manquait, la ceinture qui devait ceindre le dessous de son buste, pour apporter « La touche » et ne pas la faire ressembler à une vestale. Mais par le Sans Nom, ou elle était passée, les coffres se vidaient, au fur et à mesure, cherchant celle en satin bleu azur. L’objet de sa quête était orné de motifs brodés en fil d’argent dessinant des arabesques se voulant florales, et en chaque cœur se trouvait une pierreries, des simples bouts de verre polies de couleur verte, assortie à la parure d’Emeraudes qu’elle avait fait venir du Château d’Evrecy, appartement à sa mère.
Elle sursauta en entendant Søren, entrer dans la chambre, tandis qu’elle apercevait enfin sous un tas de carré de dentelles, l’objet tant désiré. L’avantage du Danois c’est qu’il n’était pas regardant sur le rangement et pour l’heure semblait d’humeur un brin maussade. Et tandis qu’elle se parait de la ceinture, se redressant et le regardant, elle leva les yeux au ciel en entendant ses propos, tout en souriant amusée.

Oui Seurn, cela ferait Pique assiette de ne venir qu’au moment du banquet et puis Patt est une amie, non ? Je doute qu’elle soit heureuse de nous voir arriver, en ayant loupé son échange de vœux qui l’unira à son Ours.

Elle ne put s’empêcher de sourire, « rivaliser de toilette ». Oui, et bien c’était le jeu, si toutes sortaient les belles robes c’était bien pour ce genre de cérémonie, et puis elle en était le parfait exemple. Tandis qu’elle se regardait dans un miroir, remontant un mèche rebelle qui était déjà sortie de son chignon. Ses cheveux blond comme les blés mûrs, tirés ainsi en arrière faisant ressortir ses yeux pers encore plus surement, surtout avec le léger hale qu’avait pris sa peau.
Elle se détourna vers lui et s’avança, passant ses doigts délicats dans sa blonde chevelure, pour ensuite les laisser enlever un grain de poussière imaginaire sur sa chemise.

Tu es parfait ainsi ! Et oui il y aura certainement tout un tas de personnes que nous ne connaîtrons pas, et moi encore moins que toi. Et en parlant de toilette, la mienne te va ?

A peine ses mots finies qu’elle le vit mette un genou à terre et de prendre un ton cérémonieux, en lui prenant la main. Abasourdie un court instant mais quand elle comprit sa requête, elle laissa perler un rire cristallin, pour ensuite se pencher vers lui et prendre son visage entre ses mains.

Oui Seurn, je le veux !! Et je te rappelle que le premier qui osera un jour demandé l’autre en mariage, nous savons ce que cela voudra dire. Qu’il ne souhaite plus vivre avec lui. Donc oui j’accepte de ne jamais t’épouser, pour rester à tes côtés le plus longtemps possible…
Dis-moi ? Nous devrions peut être nous hâter si nous ne voulons pas arriver que pour le banquet, même si j’imagine que cela te ravirait.

http://www.youtube.com/watch?v=CLEtGRUrtJo
All You Need Is Love

Rotule.baccard, incarné par Pattricia

"tu me fait tourner la tête, mon manège à moi c'est toi"
Charles Dumont

Ralalala Putain de bestiaux ! Voilà que le Baccard devait jouer la nourrice à bêtes bêtes comme bailli, et cela commençait sérieusement à lui sortir par les yeux au point qu’il les aurait bien fait nourrir a grand coups de fourches plus qu’à grands coups de sacs de blé et de maïs par les fermiers de son Duché …. Alors pour sur quand sa duchesse de fiancée dont il était éperdument amoureux lui demanda de l’accompagner au mariage de l’un des cousins que composait la grande famille des Malemort, c’est certain que là l’Impatient ne demanda pas son reste et que c’est avec enthousiasme qu’il accepta pour profiter le temps d’un cours séjour, de l’intimité son aimée et de la petite Emelyne qui grandissait aussi vite que le ventre d’Elisa grossissait.

Alors ce matin-là pas besoin d’être balloter en tous sens pour que le duc de Clermont en Viennois, libère son bras protecteur enlacer à sa douce pour se lever de leur confortable couche, et prendre son bain pour passer les vêts pour le voyage entre le Lyonnais Dauphiné et le lieu où serait célébrer le mariage d’un ours.

La belle Malemort, sa promise fiancée, était tant coquette qu’elle avait souhaitée à ce que Rotule soit comme la petite princesse, assortie dans leurs teintes de vêts… Et lui qui durant longtemps fut nommé l’Affreux pour son caractère sanguin, craquait comme un gamin à voir ainsi c'elle qui faisait qu’il était homme comblé et heureux,d' être aussi précieuse. Par ailleurs il n’y avait pas de miracle, seul Elisa savait tempérer le Baccard et faire qu’il était plus calme, aussi doux qu' un agneau avec elle, avait accepté pas moins que cinq grands coffres de voyage soient du voyage… Ya pas à dire ! quand il faut il faut nanmého !

D’ailleur l’agneau aux armes familiales de tête de loups arraché, avait appris que s’était au mariage d’un Ours dans les terres du périgourdine qui faisaient qu’Emelyne, Elisa, et Rotule se rendaient et que pour le jours J de la cérémonie tout trois seraient vêtu d’un vert tendre… Hé bien ainsi soit-il de toute façon lui était tellement heureux de pouvoir se retrouver tout trois… Enfin non ! tous trois et demi en famille vue le ventre D'Elisa, qu’il aurait même accepté de porter une chemise rose brodée de fil d’or.

Entre les moments complices partagés le temps du trajet, le temps passer a rire avec sa petite de cœur, le Baccard lors de moment plus calme, sa main poser sur le ventre rebondi et la petite puce maintenu contre son tors, se laissait aller, abandonant son esprit vagabonder au grès de ses pensées parfois saugrenu, parfois enjoué sur ce que serait le jour de leur futur mariage, ou une lune et un loup viendrait à tout jamais s’unir l’un à l’autre devant le très haut.

[En Périgord jour j]

La nuit fut douce, et emprunte de tendresse, le calme actuel contraste tellement avec les jours passés qu’il voudrait que le temps s’arrête, et pouvoir rester la tête nicher au creux sensuel du cou de la Malemort à respirer l’effluve parfumé de sa délicate peau.

Mais que nenni, l’heure est au préparatif, et rien n’est laissé au hasard, chaque détaille compte, c’est qu’il s’agit de faire honneur aux futurs mariés.

L’inspection faite d’Emelyne et de Rotule finit, le couple reprend la voiture allégé des malles laissé a l’appartement de l’auberge louer pour l’occasion.
A cette instant le Baccard, à l’âme légère, voudrait dire à son aimée… « Allez viens, j't'emmène au vent, je t'emmène au-dessus des gens, et je voudrais que tu te rappelles, notre amour est éternel et pas artificiel » Oui lulu comme le nomme la petite Emelyne du haut de ses un an et demi, bien qu’il est heureux de rencontrer un nouveau membre de la famille de son aimée, à cet instant, préfèrerait encore bénéficier d’un peu de temps d’être en intimité avec celles qui font battre la chamade a son cœur.

Mais pas le temps pour l’Impatient de continuer a se perdre dans les songes son regard captiver par du l’échancrure du décolleté bordés de perles, frémissant intérieurement aux caresses virevoltantes des mèches d’ébènes de son amour contre son visage, que la voiture fait grincer les fers pour ralentir jusqu’a se figer devant l’édifice religieux.

Allez mon tendre, allons y avant que nous ne finissions par être en retard.
Oui mon Eden…

La portière s’ouvre, le marchepied se déploie, Rotule aussi du coup, et sorti de la voiture tend son avant-bras invitant mère et fille à le rejoindre au sol.

Le Baccard replace son épée de cérémonie à son sénestre et tend à nouveau son bras, que sa tendre enlace, pour petit à petit, au rythme des pas d’Emelyne avec sa main tendrement enlacer à celle de sa mère, s’avancent rejoindre ceux qui ce jours seront sous peu unis par les liens sacrées du mariage.

Mari...., incarné par Pattricia

Tu dis chercher ton père... Tu dis qu'il se nomme Argawaen... Ma fille... Ma Cassandre...

La jeune Marie regarda Argawean dans les yeux ...

-Pa ...Papa ? Est ce bien vous ?

Marie le regarda dans sa tenue de mariage et du haut de ses six ne put que le voir comme quelqu'un de puissant et d imoortant

Je suis desolé de t'avoir abandonné... De ne pas avoir insisté pour te retrouver... Sauras-tu me pardonner ?...

-Oh mais père vous etes pardonné depuis que j ai l age de comprendre mon histoire la foi me fait pardonner voyez vous ! Comment s appelle la mariée donc ma .. Belle mere ?

Marie l appelait père mais elle appelait quelqu'un d autre père aussi mais elle le garda au fond d elle

Valet de Marie, incarné par Pattricia

Le valet de la petite marie s affairait partout pour repondre a ses souhaits ! Mais il n était pas malheureux de servir une charmante damoiselle !Aller chercher ceci cela , acheter la perruque , le maquillage aller la chercher la robe fin prete , Ranger les braies de mademoiselle , aller faure graver l epee et il en oubliait des tonnes ! Donc le gentil et patient valet avec un bon saliare permettant de se faire plaisir eh bien s est fait plaisir avec cette tenue !

http://www.bing.com/images/search?q=tenue+valet+&qs=n&form=QBIR&pq=tenue+valet+&sc=0-0&sp=-1&sk=#view=detail&id=2F6C0F5B9082716E35DA1E6D0D8A2C2208468450&selectedIndex=37

Et puis apres tout il pouvait se faire plaisir alors il le fesait ! Il patientati avec sa cithare jouant un air gai devant l eglise en attendant que marie ai fini de discutayer avec papa

Maxiuszedeus, incarné par Pattricia

[La veille sur les routes]

Le coeur léger, l'âme en fête, La Blonde accompagne son fiancé au mariage de son Amie, sans même râler de devoir encore faire route à cheval. Ce mois et demi de ban lui avait un peu émoussé le plaisir de monter son Bel Alezan blanc. Crin-blanc ne semblait pas s'en offenser et conduisait docilement sa cavalière à sa destination.
La Blonde fut tout de même soulagée de gagner sa chambre à l'auberge périgourdine afin de se reposer et prendre un bain aux aurores. Sa robe, savamment emballée par Nortimer, était aussi fraîche et prête à être portée que lors de sa sortie des mains de la lingère.

[Le Jour J, Sarlat]

Après un bain parfumé aux fleurs de violette, elle avait enfilé sa robe et s'était coiffée sans trop de complexité. Quelques boucles, quelques épingles...et la voilà prête juste quand on vient la prévenir que son fiancé la fait mander.

Dernier regard dans la psyché pour s'assurer de sa mise et elle descend au rez de chaussé. Dés les premières marches son regard accroche la silhouette tant aimée et l'admire. Il est si beau en grande tenue...il a beau l'avoir séduite en simple mise, elle le trouvait magnifique dans ces habits qui en plus faisaient ressortir sa Noblesse naturelle.
La Baronne rougit au compliment de son fiancé ensorcelé.
"Et vous Vous êtes Divin Mon Adoré!"

Elle le suit à l'extérieur, il l'aide à monter sur le dos de Crin-blanc.

Erwelyn, incarné par Pattricia

Elle était viendue. Pile poil à l'heure, mais elle était là. Il faut dire que la route Maine-Périgord n'était pas des plus courtes, mais heureusement le temps avait passé relativement vite vu la personne qui l'avait accompagnée. Évidemment, les deux roses avaient pris le temps de s'arrêter dans une auberge la veille au soir afin que de se rafraîchir et d'enfiler LA tenue obligégatoire de mariage, rose bien sûr. Enfin en tout cas pour Maine, c'était la couleur qu'elle arborerait ce jour là.
Jour d'ailleurs auquel elle ne s'attendait pas du tout et c'est avec surprise que la duchesse avait reçu l'invitation de l'ours quelque temps auparavant. Se marier, quelle idée ! Dire qu'elle avait presque réussi à faire dissoudre son mariage, que ce n'était plus qu'une question de jours, voilà que l'ours, lui, retombait dans les filets des épousailles. Enfin, s'il était heureux, c'était le principal. Et puis, chaque mariage ne finissait pas en eau de boudin, c'est ce qu'il fallait se dire.

Alors que le coche faisait route vers l'église de Sarlat, Lynette se remémorait les moments vécus dans cette ville. Pour elle, ce comté était avant tout celui des poneys roses. Poneys roses qui étaient aujourd'hui disséminés un peu partout et avec une Sainte Boulasse qui avait rendu l'âme. Le temps des poneys était révolu et ça, ça lui collait le moral dans les chausses. Ou plutôt dans les poulaines. Soupirant, elle porta son regard vers Rosa.

Bon sang, ce bourg me colle le bourdon ! Même pas une statue à l’effigie des poneys roses, vous vous rendez compte Rosa ? Heureusement, maintenant que mon magnifique fils est Roy, j'espère qu'il va remédier ça. Je pensais à une statue de poney par ville, vous croyez que ça va faire assez ? Ville du Royaume j'entends hein, pas que du Périgord !

Cahin-caha, la duchesse attendait réponse de Rosa, alors même que le coche ralentissait en vue de l'église où un paquet de monde s’agglutinait déjà sur le parvis.

Mais bon, je suis tout de même contente d'être là, un mariage ça se fête ! Et puis je lui souhaite d'être heureux, au grognon, il le mérite le bougre.

Elle eut alors un sourire malicieux ainsi qu'un clin d’œil en direction de sa vis-à-vis.

Et puis, s'il savait la surprise que je lui réserve, il n'en reviendrait pas !

plumenoire, incarné par Pattricia

[Dans les rues de Sarlat ... ]

La louve avait faim, elle n'avait pas mangé depuis la veille, ou le matin même, tôt ... Elle n'en savait rien, mais elle voulait manger.
Se dirigeant vers un étale de fruits frais, elle en acheta un, reprenant ensuite sa route vers l'église.
Croquant à pleine dents dans le fruit mûre, la louve arriva bientôt à Sainte Lucie.

La place était déjà emplie de monde, et le cortège d'Argawaen arrivait. Jouant des mains et des coudes, Plume pour ne pas se retrouver écrasée, la louve se faufila entre les invités et les habitants pour essayer d’apercevoir le marié.
Lorsqu’elle fut enfin devant, elle se mit à scruter le carrosse, espérant voir l’ours.

Vint enfin le moment où il sortit de la voiture. La louve ouvrit grand la bouche, il était splendide, vraiment splendide. Pour elle qui avait l’habitude de le voir en armure ... Elle vérifia que Denzel n’était pas dans les parages, des fois qu’il aurait décidé de venir, puis chercha la marié … Rien, elle pouvait donc contempler à loisir le Seigneur des Ours.
Le regardant s’avancer et parler aux invités la louve hésita. Intimidée ? Elle ? Peut-être un peu …

Il semblait être heureux, très heureux. Tous se pressaient plus ou moins pour voir le marié. Elle sourit amusée, le pauvre ours qui ne supportait pas qu’on le presse de questions … Comment allait il survivre à ce traitement ?
La brune s’approcha doucement du vieil ours.

Erf Arga … ! Bon courage, essaye de n’assommer personne … !

La louve lui fit un clin d’œil, complice mais moqueur.

Et … hum, le reluque de la tête aux pieds, t’aurais pu mieux faire pour ton mariage !
Enfin, il est trop tard pour te changer ! Nous dirons donc que cela ira …

Soit en langage Plumesque : t’es magnifique vieil ours !
La louve partie d’un rire amusé, le provoquant gentiment du regard.

Ricco, incarné par Pattricia

Et voila que le s mariés arrivent !

- Et bien voilà, Dame Hersent ! Notre attente est enfin terminée ! Voilà les mariés !

Se levant pour mieux voir les beaux entrer et ensuite prendrait place là où devra aller, les félicitations ce sera pour après !

sybille, incarné par Pattricia

Sybille oreille dressée écoutait toutes les conversations, observait les effusions. Que de têtes à ce mariage. Elle lança un sourire en direction de Dame Plume, regardait les couples se former et se dit qu'il était peut être temps de s'installer au frais derrière un pilier de l'église.

Argawaen

Face à sa fille le vieil homme ne put qu'être admiratif, et voilà maintenant qu'elle avait la Foy, qu'elle avait compris son histoire, lui avait-on racontée ? Certainement. Argawaen la relâcha doucement et lui fit un léger sourire, essuyant sa joue au passage.

Ta belle-mère se nomme Pattricia, c'est une femme avec du caractère, une mère, une guerrière. Je suis certain que tu l'apprécieras. Ma fille, lorsque nous serons dans l'église, je te veux au premier rang, du moins, si tu le désirs... Pour l'heure, accompagne moi voir les invités, veux-tu ?

Avant même que sa fille réponde, voilà qu'une louve faisait son apparition, et pour ne pas changer, elle était toujours aussi provocante...
L'homme se redressa et fixait Plume en fronçant les sourcils. Cependant son visage s'adoucit subitement, il souriait et lui fit une bise.

Je sais que ton futur époux n'aura pas la même classe et la même stature que l'ours que je suis, ne fait donc pas ta jalouse mon amie, contente toi d'admirer, et de te taire.

Le Dehuit de Malemort riait doucement et fut interpellé par plusieurs femmes, il reconnu la Baronne, sa seconde témoin Feuillle.
Argawaen regardait de nouveau Plume.

Je te présente ma fille au fait, Cassandre, il y a également mon fils aîné, Alistaïr qui est près de Valeryane un peu plus loin. Mon fils cadet et Alcimane devraient être là normalement, du moins je l'espère... Tu vas être entourée d'ours, prends garde à toi la louve.

Afin que Feuillle et la poney rose le voit, il leva le bras, mais pour attirer la Baronne il fallait quelque chose de plus.. Convainquant...
Pour cela il décida d'employer une phrase typique...

La prune est ce qu'il y a de meilleur ! La poire ! Ce n'est que du mauvais vin !

Le vieil homme s'attendait déjà à une forte réaction de son amie, mais après tout, il s'en fichait, tout deux avaient passés des soirées ensemble à boire pendant la mobilisation au Mans, et ce lien d'amitié s'était renforcé au fil des jours. La Baronne avait pratiquement son âge, entre deux vieux, ils avaient partagés leurs vies, leurs histoires, ils avaient même jouté ensemble ! Enfin pas l'un contre l'autre, il aurait gagné de toute façon...

Son regard se portait sur l'aumônière de l'OSS, il se souvint qu'elle avait été horrifiée de ses aveux, de ce qu'il avait fait, mais elle avait fait preuve de compréhension, de professionnalisme et d'écoute. Il lui avait demandé d'être l'une de ses témoins, et ce n'était pas pour rien... Absoudre ses pêchés ce n'est pas rien, bien qu'il ne croyait toujours pas au grand barbu, il se sentait quand même soulagé d'avoir pu vider son sac face à une personne de l'église.
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--Souffredoul

L'homme de confiance de la rousse avait pris la tête du convoi, dans le coche il y a les mioches, le curé coincé, et la jeune Linette qui veille à ce que la fratrie se tienne correctement. C'est qu'il la met mal à son aise le religieux, elle qui est protestante. Évidemment, dès qu'elle avait été embauchée, on lui avait conseillé de ne pas en faire état et d'assister à la messe le dimanche sans pour autant participer aux bondieuseries. Chez les La Canéda, la liberté religieuse était essentielle, mais on avait appris à composer avec les fouille-m.... qui cherchaient noises pour un oui ou un non à ceux qui refusaient de rentrer dans le moule.

Alors puisqu'il était jugé correct d'avoir son homme de religion, de donner messe au sein de son domaine, la rousse s'était plié à la coutume, préservant par cela, les apparences, les huguenots étant nombreux dans sa maisonnées. Tout ce qu'elle voulait, c'était que chacun puisse suivre sa libre pensée, sans pour autant s'attirer les foudres romaines. Pour ce qui est de Souffredoul, lui il s'en tape, ses dieux étant le sexe, l'alcool et les champs de bataille, et il était assez mal embouché pour tenir à distance le cureton des lieux.

Cela faisait quelques heures qu'ils avançaient sur la route qui relie Berg à Sarlat, La Force se trouvant à presque mi-chemin entre les deux et, bien que l'on soit encore à une heure matinale, le soleil est déjà de plomb. Le vieux a mis ses beaux habits aux couleurs des La Canéda et c'est pas peu fier qu'il a remarqué le regard discrètement admiratif de Mélie avant qu'elle ne parte à l'aube naissante. "Cette fois j'ai p'têtre une chance de la faire danser sans qu'elle me retourne un de ses regards méprisants qui vous ratatinerait votre engin aussi surement qu'une sorcière vous nouerait l'aiguillette !"

Mais déjà ils passent la porte de Sarlat, sous les yeux écarquillés des badauds, faut dire que les étendards LaCanédiens et des Seigneurs de La Force sont en tête du convoi, que ce dernier est divisé en deux, affichant blason familial ou nobiliaire, suivant qu'il était du rang de droite ou de gauche. Une chance que les deux soient de couleur bleu, même si l'un était plus foncé que l'autre. Quand Lucie commence à saluer à la fenêtre telle une Reyne, la main de Linette s'empresse de la forcer à se caler sur le fond de la banquette.

Une fois arrivée sur la place de l'église, l'ancien fait se positionner le coche face à celui du marié et donne ordre aux laquais afin que le marchepied soit mis en place et que les passagers puissent atteindre la terre ferme. Il saute ensuite au bas de sa monture et se présente à Argawaen.

Monseigneur, les enfants sont là, les garçons s'occuperont des bagues nuptiales et la petite Lucie va attendre sa mère. Puis-je vous demander autorisation de faire entrer les invités et les témoins ?

Kildara

[Aux abords du lac]

Caoillain...
Oui oui je sais Erin, je n'ai pas oublié. Merci. Je n'oublie pas tout quand même... Pfff
Namé moi j'dis ça, j'dis rien hein.
Ben dis rien alors.
Ceart gu leòr!*
[...]

Mais c'est qu'elle pouvait être mauvaise l'écossaise en plus. Kil passa pour cette fois. Après tout, elle lui devait la vie. Pis fallait bien la supporter elle-aussi.

Allez en route, on nous attend.

[Sur le parvis de l'église Sainte-Lucie]

Kildara avait été émue de recevoir le faire part du mariage de Pattricia. Même si, il faut le dire, elle ne s'y attendait pas! Non de l'invitation mais du mariage en lui-même. Elle était impatiente de revoir la petite famille et l'heureux élu qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer.

Elle arriva donc parée d'une robe belle mais simple, sans artifices particuliers.

Étant donné la foule réunie, elle se faufila sur le côté en attendant d'entrer dans l'église. Nul doute qu'elle aurait tout le loisir de papoter avec l'un ou l'autre plus tard. Mais pour l'instant, elle ne voulait pas déranger quiconque, chacun étant absorbé dans sa propre conversation.

* D'accord!
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plumenoire, incarné par Pattricia

L'ours la bisouillait ? Il lui faisait une bise, une vraie, sans bave ni rien !
La brune en fut toute retournée !

Euh .. bah .. de .. je euh ...

La brune fit une vilaine grimace.
Erf … si je me mets à plus pouvoir parler j'vais être convaincante moi hein ! Se dit Plume.
Elle fini par bisouiller Arga puis répondit à son tour

J'me marierais pas. Comme ça plus de ... robes

La brune eu une moue puis sourit amusée, elle inclina le visage pour saluer l’enfant

Bonjour ... Enchantée de faire votre connaissance. Je suis … la vilaine louve !

Elle lui sourit gentiment, avant de lui faire un clin d'œil. Puis remonta sur Arga

Ho ... t'inquiète pas vilain ours ... J'en ferais qu'une bouchée. La louve à des crocs, elle sait s'en servir ...

La louve se mit à rire doucement.

Bien, je vous laisse, je vais m'installer ! Profite bien Arga..

Souriant à l'ours et à sa fille, la brune fila voir Sybille et lui sourit largement.

Bonjour !
[/i]

Mari...., incarné par Pattricia

La petite marie fit une reverence mais bon elle n était pas vraiment robe et postiche et tout donc en faisant sa reverence elle fit tomber le postiche qu elle ramasse aussitôt et remit ni vu ni connu sur sa petite tete . Cette faute de sa part devoila des cheveux lui arrivant jusqu aux genoux qu elle eu d ailleurs du mal a remettre sous le postiche .

-Enchantée madame la louve !

La petite marie regrettait ses braies et sa chemise pas tres feminine e::e se consola en se disant qu elle l aurai un jour son epee !

-Oui père je m installerai au premier rang mais a fait j ai une question comment se nomme mon frere jumeau

sybille, incarné par Pattricia

Sybille adressa un large sourire à Plume en laquelle elle voyait une bouée de secours face à tous ces inconnus.

Dame Plume !
Vous me sauvez !

Elle se pencha et lui murmura.

Connaissez vous tout ce monde ? Vous me semblez à l'aise.

musartine, incarné par Pattricia

Moment de calme -un peu, faut profiter - où Muse rend son regard à Arga, où elle lui sourit, de ce sourire rassurant, bienveillant.

T'en fais pas Arga, ça va bien se passer.

Et déjà, elle n'est plus là, déjà, elle est sortie du carosse, se mêlant à la foule des invités qui se trouvent sur ce parvis.

Elle regarde alors alentours, observer qui est là, qui elle peut bien connaître, observer ces hommes et femmes en tenue d'apparat pour l'occasion, observer comment les siens peuvent réagir, et encore, pour le moment, garder un oeil sur Argawaen qui tient son rôle. Léger sourire amusé, à le voir si bien s'en sortir. Il semble en effet parmis les siens.

Nouveau regard sur cette foule, puis ...

Mais qui voilà ? ohoh !!

Et la voilà se mêler au jeu des invités de mariage, se plaçant derrière le baccard, parce que derrière sans prévenir, c'est quand même plus amusant que par devant lui, l'effet de surprise ... comprenez.

Tutule ! qui donc aurait dit qu'on se reverrait dans un tel contexte !

Djull, incarné par Pattricia

[LE JOUR J EN FIN DE MATINEE]

La nuit de garde venait de se terminer. Tout s'était passer pour le mieux et Djull se rentrait dans son chez lui espérant retrouver sa douce. Vu l'heure, elle devrait déjà être levé mais peu importe, c'est toujours un bonheur de la voir.

Arrivé aux Petits Papiers, il se rendit vite compte que la maison était vide. Il inspecta chaque pièce, aucune trace de Bellisendre. Il avait beau réfléchir après une nuit sur les remparts, il n'avait pas la moindre idée de là où elle pouvait être. Peut être à son échoppe acquise il y a peu. Mais c'était le moment de dormir. Il ouvrit la porte de la chambre et tomba sur le lit. Mais c'était différent des autres jours. Le lit ne semblait pas défait et quelque chose était posé dessus. Il s'aperçut qu'il s'était allongé sur des vêtements, les siens qui plus est. En un quart de seconde, il fut frappé par un éclair de réflexion.

BORDEL LE MARIAGE, vais encore être en retard

Il se leva d'un bond. Il n'était plus question de dormir mais de se changer à grande vitesse. La maison aurait pu s'écrouler, il s'en foutait, il devait faire vite de peur de se faire avoiner par sa douce voir même par la future mariée.

P*****, P*****, P*****, P*****

Jamais il s'était retrouvé nu comme un ver aussi rapidement, même pour faire des galipettes avec Belli. Là c'était un cas de force majeur. Il se débarbouilla le visage et le reste du corps. Il courait de pièce en pièce toujours nu tentant de se préparer rapidement, mais le manque de sommeil le faisait perdre le fil des choses. Il descendit même à la cuisine sans savoir ce qu'il recherchait. Il remonta aussi vite à la chambre et enfila ces vêtements. Difficile d'enfiler un pantalon par la tête, il aimait les défis mais celui là semblait irréalisable et surtout c'était pas le moment. Il remis de l'ordre dans l'enfilage de ces habits. Il était à présent correctement habillé, du moins chaque chose était à sa place. Il ne lui fallait plus que boutonner sa chemise et ajuster un peu mieux le reste. Pas grave, il ferait ça plus tard.

Alerte générale, il descendit les escaliers quatre à quatre, faillit tomber deux fois se rattrapant à la rampe par miracle. Il sortit fermant la porte, un tour de clé et il se remit à courir de plus belle. La tête levé en direction de l'église, il arpentait les ruelles de la ville tel un cheval pris de folie. Il pris soin d'éviter les flaques pour ne pas arriver dans un sale état, ce serait vraiment la cerise sur le cageot.

L'église, enfin, il devait faire partie de derniers mais il n'était pas tant en retard que ça, il courut encore jusque devant le parvis, la crainte que le mariage soit terminé et que tout le monde soit sorti. Il se ferait tuer si c'était le cas. Arrivant à proximité des invités, il se laissa glisser sur les talons afin de s'arrêter. Se redressant il put prendre le temps de boutonner le haut de sa chemise, frottant légèrement sa veste enlevant un pli. Plusieurs personnes le dévisageait se demandant qu'il pouvait être.

euh... Bonjour tout le monde

Le sourire aux lèvres, il se sentait plus ou moins fier d'être arriver dans les temps. Il ne manquait plus que retrouver Bellisendre...

Bellisendre

[Aux Petits Papiers, avant l’arrivée de Djull]

Luae fit finalement un passage éclair, mais Belli doutait qu’elle soit si pressée d’aller à l’église… Car elle n’avait pas assisté à l’office mémorable du mariage de la brune et de Djull, prétextant une allergie quelconque dans les églises. Son amie avait filé sans même qu’elle ait pu lui proposé de l’accompagner. Elle avait eu le temps de noter un changement dans sa voix lorsqu’elle fit allusion à Pout. Belli pensait souvent à lui, et à Lu aussi, cachant toute la compassion qu’elle éprouvait pour la future maman et préférant éviter le sujet.

Il restait un peu de temps, alors Belli finit de se préparer, attendant Djull, qui n’arrivait pas. Elle commençait à pester intérieurement, mais c’est le genre de défaut que persiste alors il faut s’y habituer.
Ne pouvant plus patienter plus longtemps, elle décida de partir à l’église seule, assez contrariée, car elle aurait préféré arriver accompagnée, ça fait plus d’effet.
Elle retrouverait bien des amis là-bas de toute façon.

[à l’église]

Lorsqu’elle arriva, beaucoup d’invités étaient déjà là, parés de beaux vêtements chamarrés qui invitaient à la fête. Elle observa l’assemblée, mais ne reconnut personne, il fallait dire que Patt et Arga étaient connus, mais elle n’avait pas imaginé qu’il ya aurait tant de monde tout de même. D’ailleurs, elle aperçut l’ours qui était vraiment magnifique, mais elle se garderait de lui dire, de toute manière, impossible de l’approcher. Elle vit aussi Plume en conversation avec une femme. Puis, pas si loin, elle aperçut Eni qui se frayait un chemin avec ses enfants. Elle décida d’aller à leur rencontre, jetant un dernier coup d’œil aux alentours pour tenter d’apercevoir son retardataire d’époux.

- Bonjour Eni, je suis contente de te voir et de voir des enfants, cela fait longtemps. Que penses-tu d’aller nous installer ?

Elle caressa tendrement les joues des mioches en souriant.

--Menthe.duvalfleuri

Mariceleste_

--Zeline_la_fille_de_mari

gourry, incarné par Pattricia

plumenoire, incarné par Pattricia

sybille, incarné par Pattricia

rosalinde, incarné par Pattricia

milo, incarné par Pattricia

--_lucie

argawaen, incarné par Pattricia

alex41, incarné par Pattricia

rotule_baccard, incarné par Pattricia

plumenoire, incarné par Pattricia

Erwelyn, incarné par Pattricia

santreize, incarné par Pattricia

romu2b, incarné par Pattricia

roux a la bourre roux toujours tel été la devise du Duc Loup , il arriva au moins manquant d heurté les convive déjà installer , se disant mon dieu moi qui met jamais les pieds dans une Église bah voila.

il était habillé de sa tenue traditionnel des ducs d Anjou avec une jolie cape d Hermine , et oui ce n etais pas n importe quel événement que le mariage de sa chére amie Patricia , il avait pas fait les choses a moitié maigres son retard

Il s avança sans faire trop de bruit et alla s installer et attendit avec impatience que cette cérémonie soit finis cherchant sa fille du regard entre temps

--Floris

[Jour J, fratrie au bord de la crise de nerf...]

Quand sa soeur se propulse à l'extérieur du coche, et que son frère Cantor tente de la retenir en même temps que Linette, Floris fronce les sourcils. La frangine pouvait parfois être une peste, être capricieuse, mais jamais elle ne gâcherait le mariage de sa mère, surtout que "futur beau-papa est tellement parfait, gna gna gna".

Quand il se rend compte qu'elle s'agrippe à la jeune Plume, il est d'autant plus surpris qu'il ne les savait pas si proches. Mais sur le visage de Mini-Chieuse, ça n'est pas l'air de peste qui paraît, mais bien de la frayeur, hors Lucie ne se laissait pas effrayer par quoi que ce soit d'ordinaire. Le valet de pied à beau prier le "jeune Seigneur" de bien vouloir rejoindre les siens, le garçon l'ignore et observe la scène entre la brune et sa soeur. Quand Plume fait mine de chercher du regard quelque chose ou quelqu'un, Floris suit le regard de la jeune femme et il finit par LE voir. "Comment ose t-il !!!"

Mais déjà le précepteur que leur a imposé leur mère s'empresse de le rappeler à l'ordre et il se retrouve à rejoindre Cantor qui le regarde d'un air interrogateur. C'est plus difficile désormais de savoir ce qui se passe puisqu'il n'est plus sur son perchoir, mais juste avant de descendre le marchepied du carrosse, il a pu apercevoir Plume qui entrainait l'indésirable hors de vue des invités et des badauds...

- Tu fichais quoi ?
- Rien... t'occupe.
- Arrête de me prendre pour une truffe du Périgord Floris, je sens bien qu'il y a baleine sous gravillon.
- Et toi arrête de piquer les expressions de Maman Cantor, c'est portnawak !
- T'as raison, tu parles tellement mieux...
- ...
- Bon allez raconteuhh !!!
- C'est une urgence, notre mission c'est tout faire pour que l'ours sorte pas de l'église et que Maman y entre rapidement.
- Tu m'expliqueras quand même ?
- Vois ça avec Lucie, j'dois approcher Souffre, c'est plus sûr.
- Humphr !

Échappant tant bien que mal à la vigilance des adultes, le jeune garçon fonce en direction de Souffre qui est en train d'encourager les invités à entrer s'installer.

milo, incarné par Pattricia

Toujours occupé à chercher la Volcan du regard, chose extrêmement compliqué vu le monde devant le parvis de l'église.
Par chance le futur marié était déjà entré pour attendre la rousse qui deviendrait incendiaire si elle lui tombait dessus surtout en ce jour de fête pour elle.

Les invités commençaient à entrer dans l'église et toujours pas de Val en vue, c'est qu'il allait bien falloir la trouver mais comment entrer sans se faire voir et risquer l'incident, entre Argawaen faisant face à l'entrée et Souffre juste à la porte... sans oublier que Patt n'allait plus tarder...

A peine posait il un pied sur une marche qu'il sentit un poids s'abattre sur lui, suivi d'une gifle et qu'on le tirait par la main pour l'éloigner à l'abri des regards.

Il reprit très vite ses esprits et écouta la brunette tout en se massant la joue...

Plume... c'est comme ça que tu m'accueilles , je t'ai manqué tant que ça ?
Euh je te rend la gifle ou la bise... ?

Un sourire en coin , il lui embrassa longuement le front avant de la regarder et de lui sourire plus largement.

Moi aussi je suis content de te revoir et... vraiment jolie en robe, va falloir y penser plus souvent..

Sourire toujours aussi franc, il reprit tout de même son sérieux, sisi ça lui arrivait...

Je ne suis pas la pour gâcher le mariage de Patt et encore moins pour chercher des ennuis à quelqu'un, maintenant si Argawaen est assez idiot pour le faire c'est son problème mais qu'il ne compte pas sur moi pour me laisser faire.

Il lui prit la main pour l'attirer à l'entrée de la ruelle...

Si ça sent le...Souffre je ne resterai pas longtemps et je ne ferais pas d'esclandres si on ne me cherche pas de noises mais il faut que tu m'aides.
Soit à trouver quelqu'un , soit à entrer...

Il la regarda à nouveau puis sa robe avec un sourire en coin et un brin d'humour...

Si je me cache en dessous de ta robe tu crois qu'ils me verront ??

--Zeline

La jeune adolescente descend du coche tranquillement contrairement à la petite assemblée amicale, qui faisait fureur le temps du trajet dans le second coche.

Elle ne sait plus où donner de la tête, sa mère qu 'elle ne voyait plus, puis Patt qui ne devrait pas tarder à apparaître, vite dépêche toi.....Une folle envie de te voir parée de ta robe, de voir ton visage rayonnant de bonheur.

Un magnifique bouquet de fleurs tenu entre ses mains, fut le fait de sa composition, l 'envie de faire à sa façon pour un jour extraordinaire, un mélange de coquelicots, bleuets, puis d 'épis de blé, dont quelques vides étaient comblés par de la fougère fraîchement coupée.

Elle tapota du pied au sol, afin de se donner contenance, perdue au milieu de la foule, elle chercha du regard quelques visages familiers.

valeryane, incarné par Pattricia

C'est déjà étrange de venir au mariage de son ex époux et d'un amie, mais de venir avec le compagnon qui fut aussi un ex de la mariée est encore plus étrange enfin pour qui se l'imagine, car pour la brune il n'y avait rien de dérangeant. La route du brun et de la brune s'était croisé un soir à Auch sans savoir leur passé c'est ensuite en discutant qu'ils se sont rendu compte que leur passé faisait partie de leur vie, tout était aller trop vite et elle n'avait pas eu le temps d'expliquer.

Au loin elle aperçue enfin Milo mais le temps de réagir que déjà il était plus loin avec une femme inconnue, Val regarda son fils Alistair..

Tu peux m'attendre ici je dois voir quelqu'un avant que ton père ne s'aperçoive de sa présence, c'est mon compagnon.

La volcanesque se faufila à travers les gens qui se pressaient en direction de l'église cherchant avec ses prunelles verte la silouhette de Milo, vite avant que se soit Arga qui l'aperçoive.

Il est passé où ?

Impossible de crier elle ne voulait pas attirer les regards sur elle et surtout pas faire de grand geste avec ses bras elle se ferait tout autant remarquer, quand à siffler heu! Cela ferait vulgaire et attirerait autant les regards. Merdouille comment faire, elle se pointe bien au centre il ne pourrait pas la râter avec sa robe verte et violette, c'est bras croisés que la volcan attends en tapotant de son pied nerveusement, un seul homme peut comprendre ce geste du pied il est signe d'impatience et bien d'autre chose, le regard vert se plisse en scrutant tout autour.

--Souffredoul

La tâche de l'homme de confiance de la rousse peut paraître ingrate, mais pourtant elle est essentielle. Aider chaque invité à rejoindre sa place, veiller à ce que chaque Dame ait son coussin, et à ce que les gamins restent assis plutôt que de courir dans les allées de l'église. Quand il ressort sur le parvis pour attendre l'arrivée du convoi de la mariée, c'est Floris qu'il se prend dans les jambes. Le gamin lui raconte une histoire dont il se passerait bien de connaître la conclusion, n'augurant rien de bon de ce qu'il vient d'apprendre. Le regard d'aigle scrute donc chaque recoin de la place en même temps que le propriétaire avance.

Le jeune garçon a été entre temps récupéré par le prêtre/précepteur qui commence à se demander si son chemin de croix ne serait pas la fratrie La Canéda... A ce moment Souffre repère Plume... l'homme avec qu'il elle discute. L'ancien serre les lèvres et s'apprête à foncer droit sur eux quand les deux carrosses aux armes des La Canéda et de La Force apparaissent " 'tain ! Trop tard !"

plumenoire, incarné par Pattricia

[Une ruelle sombre, la panique gronde]

Une gifle ? Il allait lui rendre une gifle ? La brune levait déjà le bras par pur reflexe pour se protéger, mais elle eut le droit à une bise. En l’écoutant, la brune virait au rouge pivoine. Elle allait répliquer avant d’être entrainée à l’entrée de la ruelle. Milo cherchait quelque chose … Ou quelqu’un.

J’t’en ficherais de la robe moi … et j’me bats comment avec tout ce tissu !
Puis compte même pas sur moi pour vous laisser vous battre tous les deux ! C’est hors de question, plutôt mourir ! Et c’est ce qu’il va nous arriver à tous les deux si on nous découvre … Juste à la mention de ton nom il devient fou … j’ai faillis me faire éventrer !

La brune le tira doucement à l’ombre. Il ne fallait pas que les yeux vigilant de Souffre, ou encore d’Aarhon ne les trouve...

Miloooo ! Reste caché … ! Ils vont nous dépecer vif !
Tu veux retrouver qui ? Ta dame ?

La brune risque un œil dehors, les invités commençaient à entrer …

Ça va être impossible d’entrer comme ça … tsssss tu ne peux pas attendre la fin du mariage en taverne ou je ne sais pas … un endroit où ils ne te trouveront pas ! Nan … Nan ça ne serais pas assez risqué ça !

La brune se met à râler, puis soupire longuement.

Si tu veux entrer, il va falloir entrer soit par l’autre côté de l’église … soit on attend que la mariée et l’ours soient devant l’autel à se zyeuter amoureusement pour entrer doucement …. Et encore … Faut que Souffre et Aarhon soient pas à nous chercher nous !
Sinon on va se faire tuer … on va se … Et toi tu n’entre pas comme ça ! Il te faut te déguiser … Pour pas qu'on te reconnaisse ...
Pfff j’vais tout rater le mariage ta faute ! Et si Patt’ s’en rend compte, ou l’ours, j’vais prendre pour mon grade ! Encore !

Puis rezyeutant la place, elle voit les carrosses arriver. Réprimant un gémissement la louve regarde Milo, désespérée. Rien ne le fera changer d’avis … Alors autant l’aider rapidement et surtout, faire en sorte que tout ce passe bien.

Tu la vois ? Si je t’aide à la trouver … tu entre pas dans l’église et tu fiche le camp après hein ? Tu fais rien de dangereux et toi et l’ours vous en ressortez en vie, et sans une goutte de sang en moins … ? D’accord Milo ? Tu promets ?

Pattricia

[Jour J... le parvis... des soucis ?]

- Donc-euh ! Je résume ! Tu te tiendras à mon bras et moi, je te ramène à l´hôtel... Aheum l´autel bien sûr !
Hoquet tout est bien entré dans ma tête !
Mais une fois que je t'y dépose, j´me mets où ? Je sors de l´église ? Y a une place ou je dois poser mes fesses ?
- Ben non mon Doudou d'Amour, tu restes debout et tu sèches !

La rousse sourit de toutes ses dents à son ami. Elle est heureuse de l'avoir près d'elle en ce jour si important. Même si elle s'attend à quelques frasques de sa part car le poney's boy est taquin. Le tout est qu'il n'y a plus qu'à espérer que le brun ait le même humour, pas sûr... C'est que l'ours... il est un peu à cran avec cette histoire de mariage.

- Ça fera bizarre tout de même de rencontrer ton futur mari qu´au moment ou y va te garder pour la vie.
J´pourrais pas y mettre mon véto maintenant, ça fait trop tard... Quoique... J´plaisante hein !
- Hé hé... Avises-toi de poser la question au fiancé, ça sera une bonne entrée en matière pour faire connaissance mon Doudou... Au fait ? Quelle couleur tu veux ? Rose ou mauve le cercueil ?

"Et toc mon gentil poney..." Le sourire est Ultra Bright évidemment et les jades plissés de malice. Une fripouille mais qui a le mérite de savoir la distraire et la détendre, car mine de rien son estomac commence à faire des noeuds. Pas qu'elle craint ce mariage naaaan ! Juste que la vie lui a appris à ne jamais rien considérer pour acquis et qu'elle appréhende toujours le drame de dernière minute. Alors super Doudou est là, avec sa cape, et tout ses super pouvoirs afin d'éloigner les nuages.

- On approche, on approche !
- Déjà ?........

Patt regarde sa Rouquine, étrangement silencieuse depuis le début du voyage et elle surprend le geste qu'elle fait pour essuyer sa joue. "Erf ! Ça y est elle commence déjà tss..."

- C'est juste une poussière dans l'oeil !
- Ouais et moi j'suis la soeur d'Aristote !
J'aurais dû demander que l'on mette une pile de mouchoirs à ta place dans l'église Mari...
- Regarde nous sommes presque arrivés !
Bon ben ça va j'ai compris, arrêtez avec ça !
...
Désolée...

Léger moment de panique, l'envie de faire pipi, d'aller s'en jeter un aux Amazones, de filer en courant jusqu'au lac et de rester au fond, de sortir et de crier "Poisson d'avril !!!!", bref... léger moment de panique...
Mais c'est que la môme au loup est fière, alors elle affiche un sourire tranquille, genre Bouddha voyez, mais à l'intérieur c'est un vrai tsunami. "Et si il aime pas ma robe, et ma coiffure, il va sans doute la trouver pas très moderne, et si il était déçu que je ne porte pas de décolleté ? Ou si tout simplement il changeait d'avis à la dernière minute !!!" ... 'fin un tsunami quoi !

Quand le convoi s'arrête devant l'église aux cloches carillonnantes, Patt fait signe à Doudou et Mari de descendre, elle en profite pour prendre une dernière inspiration, avise le large poignet qui apparaît soudain pour qu'elle y pose sa main avant de poser le bout de sa chausse sur la première marche du marchepied et ses jades rencontrent le regard de Souffre. "Punaise il a l'air aussi tendu que moi, bizarre..." Elle lui sourit, comme pour le rassurer en se rassurant surtout elle-même et entreprend la difficile sortie de la cabine. Une fois à terre, Lucie et Zeline passe derrière elle pour prendre sa traîne, et Cantor et Floris prenne la tête de la procession. Cependant quelque chose cloche, elle a bien vu la fierté dans le regard de ses enfants, mais ils semblent perturbés, regardant sans arrêt dans une direction.

Intriguée, elle tourne la tête, c'est alors qu'elle les voit... Son visage se décompose Il n'a pas osé... Patt ne voit pas Val, elle a juste une vision de cauchemar...
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--Zeline

Parmi la foule elle vit le coche de la mariée arriver, Sa mère et doudou sortirent en premier. Patt se pencha vers l 'avant puis posa ses pieds au sol, majestueuse qu 'elle était dans sa robe de mariée, elle avait le visage resplendissant de bonheur.

La jeune fille se faufila entre les invités, puis se plaça face à la mariée. Dans un élan de tendresse elle l 'embrassa tendrement sur une joue, puis lui caressa en signe d 'une reconnaissance infinie, pour lui offrir ce jour, qui semble t 'il sera celui du bonheur.

- Patt ...ciel que tu es belle...j 'ai rarement vu mariée aussi rayonnante ....

Intimidée de voir sa tante dans une situation inhabituelle, elle ne savait que faire de ses mains. Le bouquet de fleurs vint à son secours, elle le compressa contre son ventre pour se rassurer.

- Mère tu es magnifique, toi aussi tu es est merveilleusement jolie, je vais faire figure fade à vos côtés.

Zel se blottit dans les bras de sa mère, pour un câlin avant de prendre en mains la traîne de la mariée. Placée derrière Patt elle souleva le tissu léger, puis se tint droite derrière elle, fière d'avoir l'honneur d'accompagner sa tante, le jour de son mariage.

soren, incarné par Pattricia

[Un rang quelconque, dans l’église…]

Quelqu’un a dit un jour que plus c’est long, plus c’est bon! Il faut croire que cette personne n’a jamais assisté à un mariage! Parce que là, je commence déjà à avoir des fourmillements dans les jambes à attendre debout que les mariés veulent bien pointer le bout de leur nez.

- For fanden Anne! Que de monde ici! Moi qui croyais que Patt rêvait d’un petit mariage discret, tranquille, voilà qu’elle a invité la moitié du royaume ici! Le banquet d’après-mariage a dû lui couter une véritable fortune! La pauvre, elle risque de se retrouver sur la paille! Remarque, c’est peut-être ce qu’elle cherche.

Les doigts tapotent sur le banc en avant. C’est étrange comme impression. J’ai hâte d’en avoir fini. C’est un peu comme quand vous voyez vous avancer devant vous sur le champ de bataille le chirurgien tenant sa scie dans sa main droite, alors qu’il voulait regarde les yeux brillants et un sourire niais au coin des lèvres.

- Bon sang! Mais quel cérémonial! Ils ne sont même pas encore arrivés devant l’autel! Si l’ours est aussi prompt à la marier qu’il l’est à la déshabiller le soir au pied de leur couche, ne t’étonne plus que Patt arrive avec les yeux cernés au conseil comtal!

Oups! J’ai l’impression de parler un peu trop fort. Il y a des choses qui valent mieux d’être glissées au creux d’une oreille… même si elles n’ont rien de romantique ou d’affriolant.

- Enfin, j’espère qu’elle n’a pas enfilé une tenue aussi seyante que celle qu’elle met pour les matchs de soule des sarlamandres parce que sinon, on n’a pas fini de relever les mentons de ses invités mâles.

Pfff… Ça bout dans la cervelle danoise. Le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne suis pas vraiment à l’aise ici, à regarder Patt faire l’une de ses plus grosses bêtises de sa vie. Et Dieu sait qu’elle a du vécu pourtant!

- Je t’avais déjà dit que Patt fut la première à m’accueillir quand j’ai mis les pieds à Sarlat? Avec Syu, on venait de Mayenne, on était passé par Tulle et évidemment, on s’était fait attaqué sur la route Tulle-Sarlat. Patt avait été prévenu de mon arrivée et était venue me chercher au bureau de la maréchaussée.

La pauvre…Si elle savait quel énergumène elle venait d’accueillir en Périgord-Angoumois : vol de tonneaux de bières aux Amazones, un bal aux Houx-rouge des plus inhabituels, un duel judiciaire à mort dans lequel elle faisait office de témoin, sans compter les quelques débordements en taverne. Ouais. Je la plains! Mais aujourd’hui, je la plains encore plus car elle s’apprête à faire la pire bêtise de sa vie. Je ne le répèterais jamais assez!

- Tiens Anne, tu vois là-bas, c’est ciosan Kildara. Elle me doit une danse depuis le premier qu’elle me connait. Elle n’a, jusqu’à présent, jamais voulu honorer sa parole. Et là-bas, c’est Feuilllle, ancienne archidiaconesse du Mans. Une poigne de fer dans un gant de velours. Et là-bas, c’est Enigma! Elle, j’ai failli la tuer dans les environs de Patay. C’est une MacFadyen d’adoption. Tiens! Et là, ça n’est pas ton supérieur au secrétariat d’état? Il s’en dit des choses sur cet homme-là! Hum…Veux-tu que je te dise quelque chose? Avec tous les invités présents, je doute que ce mariage aille jusqu’au bout. Il va forcément se passer quelque chose avant la fin de la cérémonie. Dis-moi, au fait, dans ce genre de mariage, il n’y a pas un moment où le curé demande à l’assemblée si quelqu’un connait une raison de s’opposer au mariage?

candyce..., incarné par Pattricia

[Jour "J" Parvis de l'église ]

Et voila elle était enfin arrivée...

Elle avait passé la nuit à l'auberge du coin à ressasser de vieux souvenirs. C'était étrange de se retrouver en Périgord. Jamais elle n'aurait penser y revenir un jour. Elle y avait passé les plus beaux et les tristes moments de sa vie. Mais il fallait tirer un trait sur le passé et aujourd'hui était un jour de joie.

Coiffée et habillée pour la circonstance elle quitta l'auberge en direction de l'église. Déjà les cloches sonnaient, elle pressa le pas...

Que de monde pensa t elle en arrivant aux abords de l'église. Dans le fond ça l'arrangeait un peu. C'est au milieu de la foule qu'on est le moins remarqué. Elle reconnu quelques personnes parmi tous les invités, fit un petit signe à Cerise de loin et déjà la mariée arrivait.

Elle était rayonnante mais ça n'aurait pas été normal si elle ne l'avait pas été. Elle lui adressa un grand sourire et la salua de la main n'osant s'approcher et articula silencieusement...

Tu es ma... gni... fiiiique !!!

keyfeya, incarné par Pattricia

[Dans les rues de Sarlat]

Mais dépêche toi ! On va être en retard ! Toi et ton barbier !

Key était agacée aujourd'hui, la dernière fois qu'elle avait assisté à un mariage elle avait accouché une invitée, pis voir Pat se marier, c'était tout un monde qui s'écroulait pour la brune. Les deux femmes se connaissaient depuis longtemps parfois pas toujours d'accord elles étaient restées amie, malgré les désaccords.

Elle aimait beaucoup Pat, elle connaissait son tempérament et avait un vrai faible pour le fait qu'elle disait toujours ce qu'elle pensait. C'est pour ça que Key l'avait secrètement gardé au conseil comtal. Elle savait que si la jeune Comtesse perdait pied, Pat se ferait un plaisir de lui coller sa main dans la figure pour lui remettre les idées en place. C'était sa sécurité, son passé.

Et Perta qui trainait la patte, s'en était trop de sa nervosité.

Les sabots des deux chevaux claquaient sur le pavé, et Key éperonna doucement.

Elle avait changé sa robe de noire contre une robe bleu nuit, elle portait le collier que Perta lui avait offert, qu'elle caressa doucement de ses doigts, comme la première fois où elle l'avait eu autour du cou, avec la même émotion, le même sentiment qu'elle ne le méritait pas.

Une fois près du parvis, elle se laissa glisser de cheval pour faire le reste à pied, elle lissa le bustier d'un geste machinal, ce qui mettait en valeur sa taille gracile. Elle redressa la légère couronne de sa charge, qu'elle avait dissimulé et fait tenir dans sa masse de cheveux difficilement, celle ci glissant sans arrêt. Elle prit une grande inspiration voyant la foule.

C'est quoi tout ce monde....

Perta...

Elle vit Anne Sophie et Soren, et se dirigea vers eux, se sentant rassurée par la présence d'amis, elle pensa très fort à Pat pour avancer droit devant, au fond elle était heureuse pour elle, d'avoir enfin trouvé l'amour.

Elle fit un clin d’œil au couple qu'elle venait de rejoindre et souffla.

Bonjour les enfants, on est pas trop en retard ?

Kildara

Kil regardait l'assemblée relativement nombreuse lorsque son regard se posa sur Soren et Anne-So. Très bien, elle irait donc les rejoindre. Tiens, Key venait de faire de même. Tant mieux, ça faisait un bail qu'elle n'avait pas vu autant de monde.

Et puis d'où elle était, elle n'avait même pas vu l'arrivée de la mariée.

C'est en se faufilant tant bien que mal parmi les invités mais discrètement qu'elle arriva à leurs côtés.

Bonjour vous, pas encore étouffés par le monde? petit sourire en coin.

Je suis heureuse de vous voir. Que fabriquent donc les mariés? Ils n'ont pas filé en douce au moins?!
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Ricco, incarné par Pattricia

Il était temps de rentrer dans l'église, Ricco savait qu'il aurait tout le temps d'aller filer des bisous à tout le monde une fois le cérémonial terminé... Bien qu'une forte envie de se jeter sur Gourry en criant CAAALLIIINNNNNNN mais bon il se retenait... était-ce déjà le début de la sagesse même si certains diraient plutôt que Ricco devenait pépère.

Donc il passa sur le coté avec Hersent à son bras (ou pas) et alla trouver Souffredoul qui semblait placer les gens dans l'église
- Yeppppp l'ami, dis-moi où doivent se placer les témoins ??

Pattricia

[Jour J même pas peur !!!]

- Patt ...ciel que tu es belle...j 'ai rarement vu mariée aussi rayonnante ....
- Merci ma petite chérie...

La rousse a du mal à faire comme si de rien était au moment où elle répond à Zeline, son sourire est légèrement figé. Elle lui caresse la joue et se tourne vers les ses petites demoiselles d'honneur.

- Les filles, allez vous mettre près des garçons sur les marches du parvis, je dois discuter avec Souffre d'une affaire privée, je porterai ma traîne, ne vous inquiétez pas.

Au moment où elle va pour se tourner vers Souffre pour lui parler, plusieurs choses se passent, Ricco avec Hersent à son bras semble chercher quoi faire, Candyce fait signe à la vindicative avec un grand sourire et dans sa vision d'angle, elle voit Val, au milieu de la place, et Milo qui la rejoint de manière assez galante, suivi de Plume... "Ouais... heu... bon allez action, tu commettras des meurtres plus tard !" et de s'adresser à son homme de confiance.

- Souffre... Continuez de gérer les invités
- Vous êtes sûre que c'est une bonne idée ?
- Oui, plus vites les invités seront installés, plus vite je rentrerai dans l'église et concentrerai toute l'attention de mon futur mari sur moi
- Comme vous voudrez...
- Surtout présentez mes amitiés et mon affection aux personnes qui sont arrivées, je les verrai après la cérémonie.

Elle n'attend pas la réponse de Souffre, attrape sa traîne avec précaution, et avance d'un pas décidé en direction du petit groupe. Ses jades lancent des éclairs, mais elle affiche un sourire froid.

- Bonjour Val, je suis heureuse que tu aies pu te déplacer, mais je ne savais pas que tu viendrais accompagnée...

Son regard glisse sur Milo et se plante sur Plume.

- Je te serais reconnaissante de rejoindre l'ours Plume, de le rassurer sur ma présence et de le prévenir de mon entrée imminente.

Le ton est un peu sec, elle ne peut pas faire abstraction de la colère qu'elle éprouve, mais continuant sur le même ton froid et neutre.

- J'aimerais te parler un instant en privé Milo, ça ne sera pas long et je ne te planterai aucune arme dans le dos.

La rousse passe entre Val et Milo et avance de quelques pas pour se mettre à l'ombre des grands arbres de la place, attendant que l'indésirable ne la rejoigne...
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--Souffredoul

[Si j'avais su... j'aurais pas venu...]

Il sait bien que quand elle a ce regard là, rien ne la fera changer d'avis, mais il ne peut s'empêcher de craindre le pire. Néanmoins il obtempère et commence la tournée des derniers arrivants, et pour se faire, il rejoint deux brunes.

Bonjour Dames Candyce et Cerise, puis-je vous indiquer vos places ?

L'homme de confiance incline la tête et les invite à le suivre.
Une fois les deux femmes installées, il a à peine le temps de chercher des yeux d'autres personnes perdues que déjà Ricco l'aborde.

Mes hommages Votre Excellence, Dame Hersent, c'est un plaisir que de vous croiser ailleurs qu'au Louvre. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous placer. Dame Hersent vous serez au deuxième rang, le premier étant réservé à la famille et aux témoins de la mariée, j'espère que cela vous conviendra ? Messire Ricco, Dame Mariceleste va vous rejoindre sur le banc des témoins, au premier rang.
La cérémonie va enfin pouvoir commencer, la mariée est arrivée et attend à l'extérieur que tout le monde soit installé.

Souffre les salue et se retire pour rejoindre Aarhon qui de son côté a veillé à l'installation des invités du marié.

De mon côté, tous les invités ont trouvé leur place, à priori pour toi également, je te laisse rejoindre le premier rang du Seigneur Argawaen, moi je vais à la porte pour veiller à ce que tout se passe bien pour Dame Pattricia.

Le soldat n'était pas tranquille, quand Milo était dans le coin, y'avait forcément des ennuis à l'horizon. Il décide donc de rester dans l'encoignure de la grande porte pour observer ce qui pouvait bien se passer entre la rousse et l'indésirable.

Mariceleste_

[Jour J... le parvis... Entrée dans l'église...]

Après quelques chicaneries échangées dans la voiture, Sainte-Lucie était enfin en vue.

- Patt nous somme arrivés, nous voilà devant l'église. Ça va, t'es pas trop stressée ? Je te l'ai pas encore dit mais tu es vraiment magnifique et radieuse. Cette journée sera mémorable pour nous tous.

Doudou descend le premier et tend sa main à Mari pour l'aider à descendre. Puis Souffredoul les rejoint et aide Patt à à son tour. Déjà Zéline s'approche de la mariée pour l'embrasser et lui faire des compliments. Elle se jette ensuite dans les bras de sa mère pour un câlin et la complimenter aussi.

- Mère tu es magnifique, toi aussi tu es merveilleusement jolie, je vais faire figure fade à vos côtés.

Mari serre très fort sa fille et l'embrasse sur le front

- Merci ma chérie tu es très belle aussi, tu es devenue une superbe jeune fille et non, tu ne seras jamais fade.

Après les embrassades et compliments, les choses sérieuses vont enfin commencer. Mari se prépare à entrer avant la mariée et à aller se placer sur le ban des témoins près de la famille proche, endroit où devrait se trouver également Ricco si il est enfin arrivé. C'est alors qu'elle l'aperçoit avec au bras une femme qu'elle ne connait pas.
Elle s'approche de la grande porte, sourit à Souffre qui lui fait signe d'entrer, son cœur s'accélère à chaque pas quelle fait, c'était la première fois qu'elle allait être témoin à un mariage.

Plantée devant l'entrée, elle prend une grande inspiration, relève la tête, sourire aux lèvres et fait son entrée, elle avance d'un pas fière jusqu’à la hauteur de Sieur Ricco, se place à ses côtés, et fait un petit signe de tête rassurant au marié qui attend impatiemment que sa future épouse le rejoigne, et se tourne vers l'entrée pour assister enfin à l'arrivée de son amie.
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soren, incarné par Pattricia

[Allez! On se magne les fesses!]

Enfin, ça commençait à entrer. Un peu. Tout doucement. On est là pour une éternité encore si personne ne s’en mêle. La mariée n’est même pas encore entrée! Et le marié, il est là lui? Ah oui! Il attend tout seul comme un pauvre hère devant l’autel. Pauvre gars! Seul dans l’ombre le jour de son mariage! Personne pour lui tenir compagnie et le faire patienter en attendant la mariée qui semble en retard! Même pas le cureton! Il doit encore être tranquillement dans la sacristie à se baffrer de cochon de laie et d’hypocras. Allez! C’est le moment de faire quelque chose sinon, on est encore là ce soir quand dame la lune jouera un tour à sa façon à sieur le soleil!

- Comtesse? Vous permettez que je vous emprunte votre moustachu? Je crois que ce mariage a besoin d’un peu de rigueur. Et quoi de mieux qu’un militaire pour en insuffler?

Et tout ça est dit en même que je me fends d’un baise-main des plus protocolaire et des plus révérencieux. Comme quoi, les leçons de Ricco commencent à entrer!

- Ciosan Kildara, je te confie Anne le temps que je mette un peu d’ordre dans tout ça. Ah… et n’oublie pas de me réserver la deuxième danse de la soirée! Ce soir, tu n’y échapperas pas!

Un baiser blond plus tard, j’emprunte le couloir latéral au cas où la mariée se déciderait enfin à entrer. J’ai fait signe au moustachu de me suivre et je me dirige vers l’autel pour y retrouver la future victime. For fanden, mais il va fatiguer à rester debout ainsi! Après, vous allez vous demander pourquoi il passe sa nuit de noces à ronfler!

- Mes respects l’ours! C’est un beau jour pour mourir ne trouvez-vous pas?

Vous ne saviez pas que le mariage, c’est en quelque sorte la mort d’un idéal de vie? Ceci dit, tu sais aussi le danois que s’il s’énerve, il peut te tuer d’un coup de poing? Enfin…si sa réputation n’est pas surfaite bien évidemment!

- Bon! Je compatis à votre peine et je suis d’accord avec vous! Ça tarde, ça tarde. Avec le moustachu, on se propose de rassembler tout le monde afin que chacun prenne enfin place dans l’église. Je m’occuperai de la foule pendant que Pertacus ira chercher le cureton! Personnellement, je trouve ça assez osé qu’il n’ait pas encore pointé son museau ici! C’est un manque total de respect envers les fidèles!

Et quand il suffit de joindre le geste à la parole…

- A tous les invités! Si vous voulez bien entrer dans l’église, on va pouvoir commencer la cérémonie funèb… Euh… nuptiale! Allez, on se presse un peu! Hop! Hop! Les femmes à droite, les hommes à gauche et les mariés au centre!

Et pour que tout le monde puissent entendre, il me suffit de descendre tranquillement le long de l’allée centrale. Dans ma tête, s’entrechoquent des images de cochon qui tournent sur une broche et des chopes qui s’entrechoquent. C’est bizarre, j’ai même l’impression que ces odeurs de banquet viennent titiller mes narines.

toutefrayeur, incarné par Pattricia

Toujours a la bourre et comme a son habitude Messire Toutefrayeur d'Aragon se faufile dans l'église pour assister au plus beau jour de son amie.

Etant plus habitué aux tavernes qu'aux églises, il va essayer d'assumer son rang .

Regarde autour de lui et aperçoit des têtes connues...

Il va se cacher derrière une colonne, prend ses aises et attend.

Sybille, incarné par Pattricia

Sybille a bien entendu la mission donnée par Plume. Tu parles d'une mission ! Mais le marié n'a aucune raison de quitter l'Eglise.

Elle voit Plume se faufiler vers un homme, bientôt rejoint par la mariée ? Oh elle a l'air mécontente mais pleine de retenue. Celui-là va passer un mauvais quart d'heure !

Enfin, ce n'est pas le moment. Elle se retourne pour voir où est le marié : ne pas oublier la mission...

Ah c'est tout bon, Seurn est parti à sa rencontre et le connaissant, il sera capable de lui parler pendant des heures. Bon, je reste en arrière mais là... Ah la mariée reveint, ouf !

plumenoire, incarné par Pattricia

[Mais ! …. Reviens !]

Il partait ! Le brun partait ! Plume ouvrit de grands yeux surpris.

- Nan mais héééééééé ! Reviiiiiiiiiiiieeeeeeeeens !

La brune grogna avant de lui « courir » après. Marchant à ses côtés, elle finit par repérer leur « cible ».
Tendue, observant autour d’elle, elle se sentait traquée. Plume aurait préféré être loin, très loin.

- T'arrête pas Plume...

La brune regarda vers les carrosses et blêmit violement. Elle les avait vus. La marié les avait vu … Elle passerait un très très très mauvais quart d’heure. Baissant la tête coupable, elle suivait Milo en silence.

- Bonjour dame Valeryane … Enchantée

Elle esquissa un sourire.

- Enfin … vous devez reconnaitre vos œuvres … très agréables à porter …

La brune sourit de nouveau, désignant sa robe. La brune sourit plus franchement quand Milo parla de partir.

- Oui … Bonne idée ... on te retrouve dans la cabane … ? Près du lac … tu seras loin de l’église, c’est peut être mieux … et puis Patt’ ….

La brune se tut, son visage pâle et décomposé. Elle était à côté d’eux. Patt’ était furieuse et la brune aurait préférée être vraiment, très très loin.

- Je te serais reconnaissante de rejoindre l'ours Plume, de le rassurer sur ma présence et de le prévenir de mon entrée imminente.

- Je …. Oui c’est une bonne idée …. Je vais peut-être emmener Valeryane avec moi … qu’en penses-tu …. ?

La rousse était déjà repartie, attendant Milo. Plume dégluti doucement puis s’approcha de Milo.

- Soit prudent … ? On te retrouve à la cabane ou bien … ?

Elle lui fit une bise, rapidement. Puis se tournant vers Val’ …

- Venez … nous devrions le retrouver en vie après …. Enfin j’espère …. Allons-nous asseoir …

Elle esquissa quelques pas vers l’église, attendant de voir si Valeryane la suivait, et puis, elle voulait savoir ce qu’il se passerait … La brune observait, inquiète, les …. « retrouvailles »

milo, incarné par Pattricia

A peine avait il eu le temps de rejoindre Val et de faire les présentations d'avec Plume que Patt commençait à envoyer ses ordres à Souffre , puis de s'approcher du groupe.

Le ton froid et le visage serré comme si elle venait de voir un monstre , c'est qu'il ne se rappelait pas avoir cette tête la quand même le Milo...

Patt salua le Volcan avant de s'adresser à Plume et de lui demander de rentrer dans l'église. Celle ci avait le visage en limite décomposition, tendue à souhait bien plus que celui du dit "indésirable", avant qu'elle ne lui colle une bise et de lui glisser quelques mots.

La cabane ? bien sur... Patt a raison , tu peux rentrer, au moins tu ne diras pas que je te fais louper la cérémonie...

Un clin d'oeil et un sourire avant de se tourner vers Valeryane.

Excuse moi Val, je reviens te voir après... tout ira bien.

Sans titiller il prit ensuite la direction de la rousse en colère, voir même plus... il en connaissait des regards de Patt mais celui la valait le détour...
Point besoin de réfléchir à une quelconque manière de l'aborder, il allait faire ce qu'il savait faire de mieux, du Milo... ce qui lui avait déjà valu quelques petits noms comme l'impossible, le pénible, ne jamais laisser indifférent voila bien ce qu'on lui avait apprit.

Le pas rapide, un regard à droite , un à gauche avant d'affronter le sien et de se pincer les lèvres , retenant un sourire...

Bonjour Patt, content de te revoir...

Pas sur que cette entame lui fasse baisser ce regard de furie, si ces yeux étaient des lames , il serait transpercé de toute part. Zen Milo, ce n'est qu'un mauvais moment à passer...

Avant de m'incendier écoute moi... je ne suis pas venu faire d'histoire et encore moins gâcher ton mariage, je voulais te voir, j'ai eu ce que je voulais... maintenant un mot de ta part et je repars comme je suis venu.

Les choses étaient dites de son coté ou presque... les yeux restaient figés dans les siens, un sourire se faisait plus franc tout en la regardant dans son ensemble..

T'es magnifique Patt... et félicitations.

Cette fois ci il en avait fini , la déferlante pouvait s'abattre sur sa tête...

C'est bon je suis prêt pour la sentence...

gourry, incarné par Pattricia

Il était sur la pente descendante...de la calèche car oui,ils étaient arrivés.Passant derrière Mari et devant Patt,suivant les ordr...conseils qu´elle lui avait donnés,il posa le pied à terre,se poussa un peu et attendit qu´elle lui adressa les prochaines directives.
C´est pas qu´il les avait oubliés hein.C´était juste pour être sûr que rien n´avait changer.

Mais bizarrement,tout le monde prit une direction qui n´était pas forcément celles qui étaient convenues.Ya avait de l´improvisation on dirait.
Du moins,presque car en fait,seule Patt partait dans la direction qui était pas celle prévue.

Et sans un mot à Gourry,qui lui,restait planté comme un chêne à prononcer un "euh.."et à l´attendre discuter avec un homme qu´il avait déjà croisé mais il avait oublié le nom.Ca lui permettait de faire mine de réfléchir durant l´attente et de ne pas passer pour un goujon.Et a ce poser une question.

J´croyais qu´elle voulait que personne la voit avant d´entrer dans l´église moi...?

anne.so, incarné par Pattricia

“Life's a game made for everyone
And love is a prize”*

L’amour est une récompense du grand jeu de la vie et le mariage simplement l’acte inventé par l’homme pour se rassurer une fois l’ayant trouvé. Lui donnant l’impression que cet amour ne pourra jamais s’envoler, s’échapper, s’évaporer. Les bienpensants vous diront que l’acte de se marier est la concrétisation de ce même amour. Ils ne voient pas le fait que ce cérémonial est là simplement pour se rasséréner mutuellement. Car quand l’amour s’effrite, s’effiloche comme un vieux foulard de soie trop porté, que les dissensions se créaient, mariage ou pas il se rompt aussi sûrement, et n’y a-t-il pas pire chose que des personnes restant ensuite ensemble pour seulement les apparences. Mais penser à l’amour, lui fit lever ses grands yeux sur son blond, elle l’écoutait parler, souriant par moment à ses mots, hochant du minois.

Elle n’aurait pas pensé que ce mariage, le mettrait dans un état ou elle le sentait presque trépignant de hâte de le voir se terminer, sans doute que cela lui rappelait le sien et qu’il voulait le mieux pour son amie, et qu’elle n’encoure sans doute pas une déception. Quand elle l’entendit parler de Syu, le visage de la d’Evrecy se ferma, elle retourna ses yeux dans l’assemblée pour qu’il ne lise pas la froideur de son regard. Elle qui avant la prise de Sarlat ne ressentait rien de spéciale contre cette femme, même pas de cette jalousie qu'on souvent les femmes vis à vis des ex-relation de leur compagnon. Elle, elle était devenue, la personne qu’elle haïssait. Fausseté, trahison, aucune valeurs, aucun honneur, tout ce qu'elle n'aimait pas chez l'humain. Car la blonde aimait en principe dans l'ensemble les gens ou bien si ce n'était le cas le restant l’indifférerait, mais ce sentiment-là était nouveau, pour elle. Elle ne savait pas si Seurn avait constaté ce changement elle n’était guère loquasse sur le sujet.
Mais comme il changeait de sujet de conversation assez rapidement il vint à parler du Premier Secrétaire d’état, elle suivit son regard pour en effet constater sa présence, accompagner par depuis ce qu’elle savait, comme son épouse; Il lui faudrait aller les saluer avec plaisir. Mais ou avait-il été encore pêché des commentaires sur lui. La Sarfati avait elle aussi ses sources au Louvre et de lui répondre discrètement.

La femme à ses côtés avec la manille est son épouse.. Elle est Secrétaire d’état aussi..

Elle allait coller une ronde épaule découverte contre sa chemise, le contraste entre l’extérieur ou le soleil brûlant de l’été et l’église lui donnait presque des frissons, quand Sa grandeur se plaça à leur côté, large sourire offrit à la régnante du PA, elle se poussa plus sur le banc pour lui faire place.

« Mes enfants », mes enfants ? Mais la couronne te fais parler comme une vieille Dame, arrête !!!! Le poids doit être lourd certes ! Et de jeter un œil sur le dite objet. Mais quand même…

Elle allait étouffer un petit rire, et Kildara d'arriver à son tour, un petit mot avec un large sourire.

Venez vous joindre à nous, nous devrions tous tenir sur ce banc, contente de vous revoir.. Comment allez vous ?

Mais brusquement elle vit le le Danois quitter les lieux en donnant consigne et de la confier au bon soin de sa cousine comme une enfant, des éclairs passèrent dans les yeux d’Anne Sophie, et pour l’heure elle n’avait qu’une envie c’était de ressortir de l’édifice. Pas qu’elle n’aimait pas la dite cousine, bien au contraire; elle l'avait d’ailleurs connu avant lui et elle l' appréciait. Elle se leva s’excusa et sortie, il lui fallait de la chaleur sur sa peau et passer sa colère, humeur de femmes sans doutes et alors ?
Sur le parvis de voir Pattricia majestueuse dans sa robe, plume et un homme. En un rien de temps elle sentit qu’un truc clochait.

* Wake me up - Avicii
http://www.youtube.com/watch?v=IcrbM1l_BoI

Pattricia

[Ce que veulent les femmes... ]

Quand Milo s'approche, c'est là qu'elle se rend compte qu'elle a complètement oublié son Doudou. Ça la rend encore plus furieuse -comme si c'était possible...- et elle écoute sans broncher son ex lui sortir ses sempiternelles balivernes.

Tu es avec Val. Ne répond pas ça n'est pas une question mais un simple constat, n'oublie pas que je connais par coeur les signes chez les femmes qui sont tes conquêtes. Val a déjà pas mal souffert, alors cette fois tu vas cesser tes sourires et ton ton affectueux, il y a belle lurette que ça ne me fait plus d'effet, et tu vas m'écouter, car j'ai déjà perdu assez de temps avec toi.

Patt profite d'une pause pour faire signe à Doudou de la rejoindre.

Il y a à Sarlat une jeune femme qui t'attend depuis 6 mois et enceinte de tes oeuvres. Je te suggère d'en parler à Val avant que je ne le fasse, et de t'occuper de cette petite qui pense à la mort à cause de toi. Je ne suis pas la nounou de tes ex !

La rousse aperçoit à ce moment là Anne qui sort sur le parvis "et merde !".

Je te saurais grée de rejoindre Val dans l'église une fois que l'attention de mon fiancé sera concentrée sur moi. A elle de régler ça avec lui après la cérémonie, ça n'est pas mes affaires. J'ai assez perdu de temps à cause de toi.

Ne faisant pas plus de cas de lui, elle lui tourne le dos et rejoint Doudou qui vient à sa rencontre.

Je suis désolée de t'avoir planté comme ça, pardonne-moi, un drame à éviter... Allons sur les marches du parvis, les enfants et Zeline savent ce qu'ils ont à faire et surtout je dois les rassurer, car la vue de Milo a dû complètement les chambouler. Qu'il soit maudit !

Elle n'avait pas quitté son ton froid jusqu'à ce qu'elle rejoigne son ami, et les jades, une fois qu'elle avait dit ce qu'elle avait à dire à l'indésirable, avaient repris leur tendresse au moment de se poser sur le visage de Gourry et ensuite sur ses enfants.

Cet homme est un cauchemar, mais ici je suis chez moi et rien de ce qu'il pourra dire ou faire désormais ne saurait influer sur ma vie. Accompagne-moi jusqu'à mon futur époux, il est temps que nous nous donnions l'un à l'autre pour la vie et que mes enfants aient enfin un équilibre familial.

Elle pose une main légèrement tremblante sur le bras de son poney d'amour, bien décidée à retrouver son calme intérieur.
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mari...., incarné par Pattricia

Cassandre marie avait vu Pattricia sa belle mere radieuse dans sa robe ....
Elle s approche puis placa un leger et timide

-Bonjour dame je suis cassandre marie solstice Votre belle fille ....

Luaine, incarné par Pattricia

L'Alençonnaise regardait les gens en espérant y voir des visages familiers qui remonteraient du temps jadis mais peu voir personne....Elle vit Ricco, Dame Hersent, qui fut une surprise, puis.....Personne. Le Périgord avait surement de nouveaux habitants depuis qu'elle y était partie.

Maintenant, elle attendait de voir la mariée. A coup sur la vindicte dans ses braies et ses bottes, la tignasse en bataille serait à coup sur une belle mariée.
Ne montrant jamais cette facette, elle en ébahirait plus d'un.
Il languissait de voir à quoi le marié ressemblait....Lui qui avait du dompter la bête fauve. Il devait avoir quelque chose de magique ( sans mauvais jeu de mot ou idées scabreuses).

Dans la foule, Luaine vit un minois qu'elle avait déjà vu mais où. Elle regarda le sol mine de rien pour avoir le loisir de penser tout son soûl....
La curia.....C'était la nouvelle Secrétaire d'état du PA. Luaine et son époux irait surement la saluer si leur chemin se croisait.

Pattricia arriva, rayonnante, belle, sa crinière de lionne disciplinée. Luaine lui sourit mais elle ne la voyait surement pas. Il y avait tout ses proches à ses côtés. La brune gigota son bras alors accroché à celui de son époux.

La mariée est très belle, son époux un chanceux...
Je crois que nous pouvons rentrer dans l'église et prendre place vers les bancs du fond.

valeryane, incarné par Pattricia

"A ça ira, A ça ira, A ça ira"

A il est là enfin son loup, ah! mais on dirait qu'il se pointe une léger soucis bon la situation récapitulatif dans la tête de la brune, un ex-époux, une futur mariée, une ex et un ex bref quel bordel tout ça et sa s'embrouille un peu dans la tête de la brune. Présentation de Plum et réponse courtoise du volcan au repos.

Bonjour Plum enchantée effectivement je reconnais mes œuvres c'est un plaisir de les admirer.

Heu! Patt et le regard qui en dit long, la rousse n'était pas des plus tendre aie! mais elle non plus ne savait pas trop qu'elle serait accompagnée hein! un petit regard inquiet vers Milo.

Heu! Et bien oui enfin voila oui.

Dit-elle l'air gêné car elle ne savait pas comment dire que oui elle savait un peu mais que pour elle tout faisait parti du passé des uns et des autres.

Oui oui je vais avec Plum .

Le temps de laisser un petit chuchotis de tendresse et de soutien à Milo que Val déjà commence à suivre Plum, excuse toute accordé et soulagement car elle ne voulait surtout pas gâcher la cérémonie il en allait de sa réputation de couturière et d'amitié avec la mariée, Elle voulait lui dire tu es ravissante mais n'osa en rajouter elle lui dirait plus tard.

Allons y Plum je vous suis.

Prenant le bras de sa cliente en fait Val jeta un petit regard en arrière pour se rassurer de la bonne démarche.

Argawaen, incarné par Pattricia

Le futur marié était toujours en train d'attendre que sa future épouse arrive, les invités étaient en train d'affluer et il espérait que l'officiante ne s'était pas endormie dans un coin.
Il ne restait plus qu'à ce que ses témoins s'installent au premier rang.
Le Dehuit de Malemort vit Seurn et un léger sourire s'afficha sur son visage, il inclina le visage pour le saluer et répondit gentiment.

Un temps idéal Seurn, le soleil est présent, il y a un bon public, il ne reste plus qu'à attendre le bon moment pour y passer. Et vous ? Vous semblez en forme !

Et voilà que le Danois était en train de rameuter les invités à l'intérieur de l'église, il espérait que tous s'installeraient rapidement afin que sa future épouse puisse rentrer, cependant il vit un peu d'agitation à l'extérieur, l'homme fronçait les sourcils légèrement et commençait à descendre de l'autel.
Son regard se portait sur les premiers rangs, il se demandait où était sa fille Cassandre.

Aarhon !!! Mais bon sang où il est...

Le Dehuit de Malemort grognait doucement, il secoua la tête et espérait que tout se passait bien à l'extérieur, il commençait à trépigner d'impatience et ne tarderait pas à aller chercher son épouse lui même s'il le fallait...

shaomye, incarné par Pattricia

Une invitation, il n'en faut pas plus à une brunette ex baleine pour mettre toute sa famille sur le pont et les embarquer pour une expédition jusqu'en Périgord!
Le temps de convaincre le Blond Vicom de partir en ballade, de laisser la maison à Alphonse le majordome, de préparer les enfants et les voila parti.

Plusieurs jours après (oui faut un moment pour faire la route du Mans jusqu'à Périgueux!), la petite famille arrive en Périgord, les garçons excités comme des puces par le voyage, les parents heureux d'etre arrivés et tentant de canaliser les trois mini monstres à l'énergie débordante.
Shaomye connaissant bien la région, trouver une auberge ne prit pas longtemps. Ils passerent la journée à récupérer de la route, et le lendemain ils étaient frais et dispo pour le mariage.

Eben, Altan et Alrik vêtus de leurs habits du dimanche qu'ils tripotaient régulièrement, le Vicom vetu également de ses plus beaux atours, avec la même mimique que les enfants, et Shaomye vêtue d'une robe simple mais élégante (oui oui une robe vous ne rêvez pas!), la petite troupe se rend à l'église, déja noire de monde. Quelques connaissances, beaucoup d'inconnus...
Le temps de se frayer un passage, Shaomye salue les personnes qu'elle connait, leur présentant son compagnon et à l'occasion les enfants.

Trouvant Patt, elle la bizouille affectueusement, la contemple en souriant, et ne sachant pas trop si elle a déjà croisé son Vicom, refait les présentations.
Puis ils vont s'asseoir tranquillement pour assister à la suite des opérations

sybille, incarné par Pattricia

Sybille continuait de surveiller Argawaen au cas où il aurait l'idée saugrenue de sortir de l'Eglise. Un époux attend dedans que la mariée entre. Un point c'est tout. Et c'est surtout la mission confiée par Plume :
"Empêche Argawaen de sortir !"

Même si elle le connaissait peu, voir pas du tout, elle exécuterait les ordres de la prévôte !

mari...., incarné par Pattricia

Marie accoura dans l eglise a petite foulée essouflée pas discrete du tout comme a son habitude et lanca un

-J SUIS LA PAPA !!

marie retint ses jupons et son postiche et s assit sur le banc

Marie attendait sagement que ca commence en triturant un bout de soie sur la robe oouteuse

Henry_de_silly, incarné par Pattricia

Une invitation ?
Etrange !

L'homme s'était retiré depuis plusieurs mois déjà.
Rares étaient encore les personnes se manifestant à lui, se rappelant à sa mémoire.

Brisant le sceau, sans même prendre le temps de chercher à identifier l'auteur de la lettre, nul doute qu'à la lecture de la missive toute la lumière allait se faire sur ce mystérieux envoi ...

Rapidement, les yeux de Ryry parcoururent les lignes du texte ...

L'Ours et la Vindicative ?
Ca y est c'est bon ? Elle a enfin réussi ?
Mais c'est merveilleux ...

Depuis le temps, ce n'est pas trop tôt !
Finalement, il semblerait que cet été soit porteur de bonnes nouvelles ...

Ayant fêté l'annonce du mariage prochain, le sarladais prit soin d'être disponible pour le jour J.
Et lorsque le fameux jour arriva, c'est tout heureux qu'Henry se rendit à l'église.

Pour rien au monde il ne comptait rater cette cérémonie !

Comment la mariée sera-t-elle vêtue ?
Cotte de mailles ou robe longue ?

En admettant qu'elle portera une robe ... déjà rien que ça, cela vaut de l'or !

Robe blanche virginale ?
Non mais parce qu'avec ses marmots, charmants au demeurant, personne n'y croirait.

Bon alors il se passe quoi là ???

Derniers pas avant d'entrer dans l'église.

Je crois qu'on sera vite fixé ...
Pfiou, y a foule !
Bon saluons, saluons ...

Et le brun d'entrer dans l'église en sifflotant une mélodie entrainante ... tout en prenant le temps de saluer les présents qu'il connaissait.

elio, incarné par Pattricia

[Entre ici et ailleurs...Pour enfin pointer son nez là où il faut.]

Dès l‘aube, les yeux sombres de l’italien venaient à s’ouvrir lentement, son corps se tourner vers son autre, un sourire venait s’inscrire sur son visage alors qu’il dessinait du regard les courbes voisines.

Le voyage débuta sur des paupières closent dont il imaginait sans peine l’azur se dissimulant derrière elles et de poursuivre sur l’arrête de son nez fin puis de descendre sur ses lèvres entrouvertes sans pouvoir retenir une légère envie se matérialisant dans un baiser fantôme.

La vision de cette peau laiteuse, d’un blanc immaculé à la douceur indescriptible, c’était un matin comme il les aimait, tous deux dans un calme serein. Sa course oculaire se poursuivait, glissant le long de son cou pour être stoppée par le drap de satin couleur d’une nuit bleutée, dessin d’une légère grimace italienne vite transformée en sourire malicieux alors que de sa paume l’occultant se fait chasser lentement. L’apparition de galbes merveilleux faisant qu’un frisson lui transperce le corps alors que la vague s’enfuit comme à la marée descendante, les hanches se font péninsule et là, il fixe l’île grandissante, celle dissimulant leur trésor, perle de leur amour.

Comment ne pas en être fou ? Il ne le savait pas et ne voulait pas savoir.

Matin débutant sur une journée bien remplie, oui, c’était aujourd’hui qu’une autre rousse allait sauter dans le vide vers l’inconnu de sa destinée, vers une folie annoncée…Un mariage.

D’un chapelet de tendres baisers sur ce corps découvert entremêlés de murmures légers il voulait la voir s’éveiller avant d’aller lui-même se préparer. Son souhait fut rapidement exhaussé, ce qu’ils ont fait ou se sont dit par la suite restera confidentiel, instant vécu, invisible des autres et pourtant si précieux.

Si l’Italien était parfois bourru, il savait tout de même mettre son charme latin en valeur, d’une tenue d’un éclat somptueux lui donnant l’allure d’un seigneur, le sourire ensorcelé, il était divinement beau. Le plus éclatant des joyaux à son bras, ils prirent le chemin du saint lieu, là où celle qu’il aimait chatouiller de mots acérés allait en être l’actrice principale du jour et pour une fois il n’avait nulle envie de lui faucher la vedette.

germaine, incarné par Pattricia

Germaine soupire ostensiblement, tourne et retourne dans une main le triskell qu'elle porte en pendentif, se demandant pourquoi elle arbore un symbole breton. Elle n'en connaît aucun.

Mais qu'esseuh j'fous dans cette galère ? Il fait chaud, il y a trop de monde, l'air est trop chargé d'odeurs acides, capiteuses, fleuries ou musquées, provoque un début de migraine que la genevoise s'apprête à affronter avec courage.

T'crois qu'on peut grailler pendant que l'curé caus'ra ? Ça m'évit'ra d' m'énerver... demande-t-elle à Musartine, sans vraiment attendre de réponse.

De toute façon, qu'on le puisse ou pas n'est pas important : Germaine a prévu une collation, espérant être placée dans un endroit tranquille, près d'un pilier de préférence, histoire de s'y appuyer et qui sait , peut-être y graver quelques vers de la pointe d'un stylet ?

D'où qu'on s'assit ? Tu l' sais, toi ?

gourry, incarné par Pattricia

Après avoir fait le chêne le temps d´un instant et d´avoir suivi la scène d´air faussement discret,il s´était rapproché de Patt comme le suggérait son signe de la main.Sans s´approcher trop près non plus.Il yavait des choses qui avaient l´air de devoir se règler et c´est ce qui se passait.

La discussion terminé,Patt revint vers lui sans être aussi souriante que tout à l´heure même si ce sourire était légèrement feint vu qu´on sourit plus souvent à cause de la crispation dû à l´évènement.

C´est donc là que Gourry allait démontrer toute la bienveillance dont il était encore capable.Du moins,il ferait de son mieux.Il prit donc la parole.

Oublie toussa ma Pattouchinouninette,il est temps de te reconcentrer sur le plus jour de ta vie,enfin le deuxième vu que le premier c´est le jour de notre rencontre.Tu te souviens?C´était quand chuis viendu à sarlat pour aider l´armée à dégommer des vilains et que me suis fait tabasser par des brigands en arrivant,
Et qu´on s´est croisé en taverne,t´étais garde-pêche et notre amitié a prit forme.C´est beau hein?C´était la minute souvenir!Héhé!
Enfin,maintenant il est temps pour toi d´être heureuse pour le restant de tes jours avec cui que t´as choisi pour t´accompagner pour l´éternité.

Et peut te dire que c´est long une éternité,pfiouuuuu!!

Il posa sa main sur celle de Patt qui était lui-même posé sur son bras et lui déposa un bisou magique sur la joue.

Allons-y,ton futur mari t´attend et a hâte comme les invités de voir la mariée avec sa magnifique robe se présenter au bras du Poney rose.Aheum,enfin z´ont plus hâte de te voir que de me voir t´y déposer à l´autel hein.

Il prit l´inspiration,la regarda encore une fois,lui adressa un clignement des deux oeils dont il avait le secret.

On y va,tu es fin prête?

Pattricia

On lui avait fait perdre assez de temps, elle savait que l'archi-diaconesse avait une autre cérémonie dans l'après-midi, et en plus dans un autre village, donc plus question de la faire attendre. Quant à son futur époux, si elle ne voulait pas le voir débarquer et se rendre compte que Milo était ici, il valait mieux qu'elle rapplique vite fait à l'autel.

Elle avait gentiment souri aux retardataires, serré dans ses bras la jeune Cassandre dont elle faisait enfin la connaissance, mais ne s'était pas arrêtée pour faire la causette, ils auraient tous tout le temps qu'il faudrait pour cela après. Zeline et Lucie prirent place à l'arrière pour tenir la traîne, Doudou était à son bras et ses deux fils marchaient en tête avec chacun sur un coussin le bijou qui marquerait aux yeux du monde leur union, sa bague avec l'opale et l'anneau pour l'ours.

Evidemment, elle avait tout de même fait une pause pour rassurer les enfants, leur expliquer qu'ils n'avaient rien à craindre, que le mariage aurait bien lieu et que désormais tout se passerait comme prévu. Pour cette dernière affirmation, elle espérait juste ne pas être trop optimiste.
Quand Doudou lui fait tout son laïus sur leur rencontre et lui colle un bisou "soigneur", Patt ne peut s'empêcher d'éclater de rire, un truc un peu libérateur vous voyez.

- Tu sais que je t'aime mon Doudou d'amour qui est là dans presque tous les pires moments de ma vie, qui me soutient depuis si longtemps, même de loin quand je suis seule et prête à mourir. Aujourd'hui tu es là pour le deuxième plus beau jour de ma vie et c'est très important pour moi.
Merci...

Elle ne lui dira pas que le premier est la naissance de ses enfants, ça n'a aucun importance dans ce qu'ils sont en train de se dire, seul leur lien indéfectible compte.
Le moment est donc venu, les cloches carillonnent, sa main se crispe légèrement sur le bras de Doudou, mais son menton pointu se relève de défi quand elle ébauche le premier pas qui la conduit vers son futur époux. Inconsciemment, elle lisse une dernière fois le précieux tissu de sa robe et prend une inspiration, ses jades clignent quand elle pénètre dans la pénombre, mais elle continue d'avancer, le coeur un peu emballé tout de même.

Doudou... cette fois je suis enfin heureuse...

Elle ne voit pas les invités, pas qu'elle s'en fiche, elle n'a juste d'yeux que pour l'ours dans sa magnifique tenue flamboyante, elle sourit... niaisement... et ses jades brillant d'émotion ne le quittent pas d'un cil.
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Argawaen, incarné par Pattricia

Cassandre venait jusqu'à lui et il lui fit signe de s'asseoir au premier rang, à côté de sa cousine Elisa. Le vieil homme commençait à se demander si les invités allaient finir par tous rappliquer. Voyant Souffre, Seurn, Aarhon s'afférer à la tâche il soupirait de soulagement lorsque tout le monde était enfin installé.
Le vieil homme retourna donc devant l'autel et fit face à l'entrée de l'église, son coeur battait la chamade, et encore plus lorsque les carillons se mirent à sonner...

Deux silhouettes apparaissaient au loin, il avait l'impression que sa future épouse était à dix lieues de lui, mais non...
Argawaen crispait sa main sur son épée de cérémonie, l'autre montrait un peu nervosité, mais il fallait qu'il se calme, qu'il se détende...
Il prit une grande inspiration et expira doucement afin de laisser son regard admirer sa vindicative.

L'homme avait les yeux brillants, elle avait espérée que sa robe lui plairait, et en effet, l'ours était sous le charme. Sa chevelure de feu si bien coiffée, cette robe mettant en valeur la moindre forme de sa douce, il était conquis.
Argawaen laissait s'approcher sa fiancée au bras de son " Doudou d'amour " comme elle disait si bien et une fois devant lui son regard se faisait tendre, émerveillé, heureux...

A cet instant il aurait aimé la serrer contre lui, menacer l'officiante de se dépêcher afin qu'il puisse l'emmener loin, mais ça, ça ne marchait que dans les pièces de théâtre. Il fallait tout de même être encore un petit peu patient et le vieux vétéran scellerait sa vie avec celle qu'il aime...

--Zeline

La traîne à la main le regard hautain, fière de la mission qui lui était confiée, porter sans lâcher ce voile long de quelques mètres était pour elle un événement important dans sa vie.

Un sourire de bonheur s 'affichait au coin de ses lèvres, en lançant quelques oeillades à Lucie qui portait de façon altière le voile de la mariée.

Moment de silence sa tante marchait devant elles, le regard porté au loin pour son ours qui apparemment était ému de voir sa future femme entrer dans l 'église habillée de ses atours de mariée.

Oui elle était belle Patt, le bonheur rayonnait sur son visage, ses yeux pétillaient d'un éclat lumineux dont seuls les gens heureux véhiculent ce sentiment d 'allégresse.

Aucun faux pas occasionné par le moment présent, cependant l 'émotion transperçait le corps de Zeline qui pourtant essayait de garder son calme intérieur. Difficile pour la jeune adolescente habitée par la vigueur de la jeunesse, le feu coulait dans ses veines , un état volcanique sur le point de faire éruption.

Impossible de rester silencieuse, en articulant exagérément, elle finit par s 'adresser à Lucie :

- Trop belle la mariée....Quand je serai grande, si je me marie.... mon mariage sera aussi brillant que celui de ta mère ! La chance que tu as de pouvoir la conduire vers ton beau père.... J 'aimerais que mère soit heureuse comme Patt...

Musartine, incarné par Pattricia

t'as quoi à bouffer ?
du saucisson d'âne
ah ...
c'est tout ?
du pain, du beurre, des oignons
encore des oignons ?
...

Musartine regarde autour d'elle

ben j' t' ai dit c'est pour ma santé
bon ben j'ai trouvé que l'autre qui braillait, il disait n'importe quoi.
on va s'assoir sur un banc, derrière Arga, parce que s'assoir par ordre décroissant de taille, c'est n'importe quoi.
à côté d'un pillier, si tu veux
aaaaaah oui un pilier
t'crois qu'y sentira les oignons? avec tout c' parfum ça m'étonn' rait hein?
s'ils mettent autant de pue bon, c'est parce qu'ils prennent pas autant de bains que nous les helvètes
alors ils ne doivent pas avoir un très bon nez ...
ouaip ça c'est sûr, c'est qu'y z'ont l'hygiène sournoise les françois!
ouaip

Muse trouve un coin idéal pour gueuleton entre amis en milieu hostile.

hop on y va !
j'te suis

Musartine attrape Luc par la manche, et file s'installer. Germaine Landru s'installe, sourire béat et scrute à l'entour

ho dis Muse
t'as vu celle là ? c'est la mariée?
la rousse qu'Arga regarde avec la bave aux commissures ?
oui
ouaip, c'est elle
elle est un rien belle, faut avouer

Muse acquiesse.

mais j'aime pas leur mode
comment qu' tu veux qu'une femme active comme moi puisse faire avec des atours pareils?
ah ben en tenue de mariage ... c'est pas vraiment possible
ah ouais... moi j'me suis mariée chez les réformés...des tristes
arf...t'avais fait le plein de tristesse en un seul jour ?
s'tait un peu une assemblée d'bourgeois guindés, qui f'sait semblant d'êt' content pour nous, mais j'voyais bien qu'y s'en battaient les roubignolles
ah ben ça fait parti des incontournables des mariages ça ...
moi le mien, y avait Arga qui était pas content, il tirait la tronche, habillé tout en noir, et il avait bien fait comprendre à Ghell qu'il ne l'aimait pas

Musartine se marre

il avait raison nan?
Ghell qui est doué pour l'esbrouffe, il en menait pas si large que ça mine de rien, mais bon ... les apparences hein
Ouaip

Germaine ne connaît pas le passé de Muse.Muse plisse les yeux

me souvient plus s'il l'avait menacé ou pas, mais bien son genre à Arga en tout cas...peut être qu'il faut que je menace la mariée ?
tu crois que c'est ça que je dois faire ?
ah ben nan! tu crois qu'elle est comme ton ancien mari?

Musartine jette un oeil à la mariée

ben là comme ça en un regard, ça n'a pas l'air
maintenant, j'en sais rien en fait
ben abstiens toi alors, pis bois un coup

Germaine sort une bouteille de vin d'Anjou

bois au goulot va! j'ai pas pris d' gob'lets! r'marque y en a sur la tab' là bas

Musartine cherche une table du regard.

où ça ?
là bas, d'où que l' curé y va faire son cirque

Musartine éclate de rire, puis tente de se retenir vite fait, sourire innocent aux lèvres.

ben tu peux toujours demander à Arga qu'il te passe un godet !

Elle serre les lèvres de plus belles afin de contenir le rire, dédaignant les éventuels regards que certains peuvent lui jeter alentours.

nan mais tu m'prends vraiment pour une andouille? j'sais bien qu'il a pas d' gob'lets sur lui l'jour d'son mariage nan? l'peu d'ampleur qu'il a dans ses habits, faut qu'y l'garde pour l'oraison!
nan mais il est juste à côté de l'autel quoi ...
chui sure qu'il sera ravi de te passer un godet
un hôtel ?
la table s'appelle un autel
ah....

Germaine Landru se lève et s'apprête à tapoter l'épaule d'Argaouhaine, alors que Muse ne perd pas une miette de la scène, se tortillant le cou pour mieux voir.

t'es sûre qu'ça va pas l' déranger Tartine?
mais non, ça va pas le déranger !
chais pas... j'sens comme un titillement dans mon estomac... p'têt' que j'vais vomir... j'ai été patraque tout l' long d' la journée...
arf
vas pas vomir sur sa tenue alors, son épée est bien

Musartine hausse les épaules, puis boit une gorgée au goulot

ben si j'vomis sur le reste c'est pas grave alors?
mais non
la mariée sera peut être pas contente par contre
hmmm
pis Arga non plus
il a pas de hache sur lui hein ?

Germaine se demande comment faire pour éviter l'épée... et se rend compte qu'elle n'a plus envie de gerber.Muse quant à elle regarde Arga, vérifiant qu'il n'a pas de hache.

ah ben ça va mieux! tiens, tu veux une rondelle?
ouaip
passes moi le pain aussi
mmmouaip...ch'est bon faut avouer

Musartine acquiesse

Pedro qu'y s'app'lait

Musartine sursaute

QOAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ??????????????????
ON BOUFFE PEDRO LA ?????????????????????????
ben crie pas comme ça
on lui rend hommache
t'as tué l'âne d'aqwa ?????????????????
ben il était plus bon à rien
complèt'ment déprimé
mais c'est parce qu'il a pas eu de relation avec Aqwa qu'il était tout déprimé !!!!!
ça serait reviendu quand Aqwa serait revenu !!!!
mais t'es complétement à côté de tes poulaines toi !!!! tuer l'âne d'Aqwa !!!!!!
...
ah...tu crois qu' j'ai fait une conn' rie?
ben plutôt oui !!!!
bon... ben...
j'y r'fil'rai ma mule
on verra si ça marche ...
si ça se trouve, Aqwa il ne voudra pas t'honorer du tout, son admiratrice que tu es en serais bien marrie !
pardon? kèce tu dis là? moi l'Aqwa y m' fait marrer... mais va pas t'imaginer des érotisseries hein

Musartine se marre

avec Aqwa, y a pas d'érotisseries à imaginer
il laisse peu de place à l'imagination

Germaine se renfrogne en mangeant rageusement une rondelle de Pedro,tandis que Muse n'ose plus rien dire ... pour le moment.

écris à 4 mains

plumenoire, incarné par Pattricia

La brune sourit un peu tendue à Val’ jetant par moment des regards en arrière. Visiblement, tout se passait bien … Pas de dague en vue, par d’expression agressive, pas de haussement de ton ...
Un sourire un peu plus rassurée à l’adresse de Valeryane,

Ils n’ont pas l’air de s’entretuer … je pense que vous pouvez être rassurée …

Levant le regard vers le portail, la brune sourit en voyant Anne.

B’jour Anne ! Comment vas-tu ? Prête pour ce mariage ?
Je ne sais pas si tu connais Valeryane ?

Un coup d’œil vers la mariée lui appris qu’elle arrivait.

Allons-nous asseoir ! La mariée arrive ! Valeryane ? Sybille aura surement gardé des places … allons y. Anne ? Nous nous verrons après la messe ?

Plume fit une bise à la blonde, puis entra, saluant l’ours, ou encore ceux qu’elle connaissait, entrainant la volcan jusqu’à Sybille.

Excellent travail Sybille ! Il n’est pas sorti …

La brune sourit amusée, lui faisant un clin d’œil

Il reste des places ? La mariée arrive …. Elle est magnifique ! Vraiment !

Se tassant un peu pour que tous puissent s’asseoir, elle se tourna ensuite vers l’entrée, pour voir la mariée arriver, jetant un regard à l’ours pour voir sa tête. Elle sourit doucement, heureuse pour ses amis. Oui, ce jour ne pouvait qu’être magnifique … Si certains se tenaient tranquilles !

Pattricia

Elle reste plantée là face à son promis, attendant que son Doudou la "donne" à l'ours, ses jades se noyant dans son regard bleuté. C'est que tant que son ami l'a pas confiée, elle est pas sensée dire un mot. Du coup elle sourit à Lena, inclinant la tête pour saluer l'Archi-diaconesse. Evidemment, le sourire est toujours aussi niais...

L'ours est admiratif devant elle, lorsqu'elle fut " lâchée " par le " Doudou d'amour " le vieil homme n'en fut que plus heureux. La voir au bras d'un autre homme avait tendance à le rendre irritable, mais là c'était différent, alors il fallait faire amende honorable.
Argawaen sourit en la voyant face à lui, ses yeux sont pétillants, le regard ardent.

Attendant que le Doudou fasse son laïus, une sorte de brouhaha, accompagné d'une agitation se déroule dans l'angle droit de vision de la vindicative. Ostensiblement, ses mirettes obliquent en direction des responsables, paupières légèrement fermées, et le sourire qui s'étire lentement en un rictus d'agacement. " 'tain c'est quoi ça encore ? " Mais le sourcil droit se hausse d'étonnement quand elle repère enfin les empêcheuses de se marier zenement...

Entendant du bruit dans les premiers rangs de l'église le vieil homme suivit légèrement le regard de sa future épouse et celui-ci se posa sur Muse et Germaine. Fronçant les sourcils il se dit qu'elles n'avaient pas tenu longtemps... Argawaen grogna discrètement et fit un signe discret à Muse afin qu'elle se la ferme, mais connaissant cette barbare d’helvète il serait compliqué de la faire taire.
Il essayait de trouver une solution du regard, il y avait son homme de main, son fils aîné, peut-être pourraient-ils être persuasifs quant au fait de les " boucler ".

Le ventre de la rousse commence à gargouiller quand une bonne odeur de sauciflard et d'oignons vient lui chatouiller les narines. Les jades se fixent sur deux silhouettes féminines, au premier rang des invités de l'ours, l'une étant borgne et l'autre semblant quelque peu gênée par sa tenue. Au grognement d'Arga, la vindicative sourit légèrement et lui prend la main pour lui serrer. "La vache ! Elles se tapent un gueuleton pendant que je crève la dalle les garces !"

- Mon ange... ce sont des amies à toi ?

son regard se tourne sur celui de sa future épouse et il acquiesce lentement. Il était vrai que Pattricia ne connaissait pas la Muse et la Germaine, il était peut-être temps de lui présenter, bien que le moment n'était pas propice à cela. Jetant un regard en coin aux deux femmes l'homme sortit les crocs légèrement et reporta son attention sur sa rousse.

- La vieille frustrée c'est Germaine, et celle qui fait semblant d'être gênée c'est Musartine, une vieille amie, son fils est mon filleul.
C'est une barbare helvète, il faut s'en méfier comme de la peste ! Mais elle peut être adorable quand elle veut.

Le sourire de la vindicative devient carnassier au fur et à mesure des explications du brun. Mais c'était sans compter avec les deux donzelles... A peine l'explication de son homme avait détourné son attention de celles-ci qu'un hurlement se fait entendre.
La môme au loup réagit au quart de tour, passe sa main droite par une ouverture discrète dans sa jupe et en sort une de ses dagues qu'elle a toujours attachées à ses cuisses et se précipite sur les fouteuses de m...

- Qui a un problème avec ce mariage ?????

ouvrant de grands yeux le vieil homme n'arrivait pas à croire que sa future épouse venait de sortir sa dague...
Secouant la tête légèrement il s'approcha, prit le bras de la rousse et lentement lui prit la dague des doigts. Il la remit en place soigneusement puis fixait les deux femmes. Sa paluche gauche était en train de tapoter sur son épée de cérémonie et il fit appel à Aarhon.

- Aarhon, attache les au banc. Prends garde à la barbare helvète, c'est une carne quand elle s'y met.
Muse, mon amie, Germaine, je me ferais une joie de vous torturer après la cérémonie.

La môme au loup montre les crocs à son tour et récupère sa dague "nan mais est-ce que j'touche à tes armes moi naméo !!!". Se refaisant un visage moins mal aimable, tout en rangeant sa dague à sa place, elle fait un signe à Aarhon d'attendre et se penche en direction de la borgne.

- L'est à quoi ton sauciflard ?

L'homme fronçait les sourcils, voilà que la rousse s'y mettait également. Le vieil homme tourna les talons et retourna devant l'autel, après tout autant garder son calme. L'homme respira un grand coup, son mariage risquait d'être mouvementé, et voilà que cela commençait bien...
Argawaen croisa les bras et attendait que la vindicative se pointe enfin, déjà qu'il avait attendu des lustres son arrivée, voilà qu'elle était en train de faire la causette maintenant. Et en plus de cela elle était quelque peu ronchon. Soupirant discrètement, il décida de regarder sa fille Cassandre, bon sang qu'elle était belle après tout ce temps, elle avait fière allure dans sa robe. Il lui sourit doucement et inclina le visage légèrement.

Quand le brun fait demi-tour, la mine revêche de ses grands jours, Patt tourne légèrement la tête en direction de Lena, ne sachant trop si elle avait pu apercevoir la dague ou pas et lui sourit innocemment histoire de gagner un peu de temps.

C'est que le dilemme est grand pour la rousse, elle a faim, soif et en même temps elle est sensée bien se comporter, en femme du monde et tout et tout. " 'tain ! C'était plus simple quand je courais pieds nus en forêt et me faisais sécher en tenue d’Ève sur la pierre plate de la crique aux saules pfff ! " Elle se penche donc à nouveau en direction de la borgne et lui murmure

- Vous seriez fort aimable gente Dame de m'en garder un bout car j'ai un léger creux qui va s'agrandir au fur et à mesure du déroulement de la cérémonie.

Et d'incliner la tête et de lui balancer un gracieux sourire.

- Je suis forte aise d'avoir fait votre connaissance, mais je dois vous abandonner sous peine d'avoir la soupe à la grimace pour ma nuit de noces. Vous comprendrez que ça serait ballot...

Et oui, la rousse était tout à fait capable de passer d'une humeur à une autre en deux secondes et de s'adapter à tout terrain miné. Et foutre en rogne l'ours le jour de leur mariage était un sacré terrain miné...
Elle s'en retourne devant l'autel et balance un nouveau sourire angélique à l'ours et Lena qui l'attend pour officier...

Le regard de l'ours est impartial, froid et les sourcils sont froncés.
Il secoua la tête dépité, son regard se tourna vers l'officiante et il prit la parole.

- Je pense que nous pouvons commencer, si la rousse ici présente parvient à se tenir cinq minutes.

L'homme inclina le visage de nouveau, relâcha la pression et essayait d'avoir un regard plus doux. Après tout ce n'était pas le moment de faire une orgie de cadavres... Il allait prendre sur lui et essayer d'oublier ce moment.

- Voulez-vous que je l'attache ? Histoire d'être certain que toute son attention soit bien sur moi ? C'est sensé être solennel quand même.

Il souriait légèrement, après tout, elle l'avait envoyé bouler, à son tour d'être quelque peu désagréable. C'était un échange de bons procédés qui terminerait certainement en une nuit des plus passionnées.
Le Dehuit de Malemort fixait la rousse, un air satisfait sur le visage, il était temps de passer aux choses sérieuses maintenant.

Le sourire de la fiancée reste neutre, juste un peu figé de dépit, "gna gna gna...", mais c'est de bonne guerre entre ces deux là, et la journée ne faisait que commencer. Si l'ours avait parfois du mal à gérer les provocations et moqueries de sa fiancée, il savait très bien renvoyer la balle. Il était clair dans l'esprit de la vindicative que c'était aussi ce qu'elle aimait chez lui, sa capacité à la fiche autant en rogne qu'elle ne le faisait elle-même avec lui. Une chose était sure, ce couple là ne s'ennuyait jamais... Néanmoins, elle ferait profil bas, "momentanément... rêve pas non plus !", car il fallait laisser Lena officier et les invités se détendre de cette attente qui avait dû mettre les nerfs de certains en pelote.

Mais avant de répondre, elle se paie malgré tout le culot de tourner sur elle-même et de regarder l'assemblée. Elle sourit à Doudou, Ricco et Mari, fait un clin d'oeil à la fratrie et Zeline qui se tiennent bien droit l'air solennel, puis les jades glissent sur la masse impressionnante des invités, l'émotion l'étreignant soudain. "Plus tard, car ça n'est pas le moment, mais même si je ne peux le dire maintenant, votre présence me touche beaucoup... vraiment..." Gardant pour elle ses pensées, Patt se tourne vers Lena et incline la tête.

- Nous sommes à vous...

Voilà une excellente initiative, le vétéran regarde donc l'officiante afin qu'elle puisse commencer. Un air victorieux est toujours présent sur son visage, même s'il savait déjà d'avance que cela ne durerait pas éternellement. La vindicative avait le don de l'enquiquiner, en fait c'était un peu l'amour vache entre eux deux quand ils s'y mettaient. Et dire qu'il allait l'épouser... Il était encore temps de faire marche arrière, mais il ne le ferait pas. Le vieil homme désirait l'épouser, après tout, n'avaient-ils pas attendu deux ans ? A chaque fois c'était repoussé, à chaque fois quelque chose se mettait en travers de leur route, et maintenant qu'ils y étaient enfin il ne comptait pas lâcher prise aussi facilement.

- Nous sommes à vous...

Il sourit à la rousse et lui fit un léger clin d'oeil.

Les jades pétillent quand ils croisent les saphirs, mais le menton relevé en dit long sur la note qui serait présentée au fiancé... plus tard...

Parce que copiter c'est aussi jouer... Fait à 4 mains :wink:
Spéciale dédicace à deux joueuses qui m'ont bien fait rire.

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fergy, incarné par Pattricia

[ Un matin, comme il y en a plein ]

L'aube se levait doucement sur le Périgord Angoumois et les premières lueurs du Soleil perçaient à peine la maisonnée du fin fond de la forêt bergeracoise où le couple Italiano-Irlandais avait élu domicile. De fins liserais dorés s’immisçaient au travers du volet de la chambre où seul le calme régnait. Ce n'était autre qu'un matin que tout le monde rêve : un mélange de douceurs, de caresses, de mots soufflés pour mieux s'éveiller avec pour première vision le visage de son Autre.
Voilà un moment déjà qu'elle avait remarqué que cette petite expression faciale dure, celle qui caractérisait de manière générale son brun et qu'il aimait se donner, avait quitté son visage, et en échange, elle ne pouvait que lire dans ses yeux ébènes une douceur infinie, divinement appréciable. Chaque être décelait un trésor et si celui de la jeune rousse était enfoui dans les méandres de son être, celui de son Italien se distinguait chaque jour un peu plus alors qu'il posait les yeux sur elle.

Mais l'heure n'est pas à la contemplation ce matin, puisqu'ils se doivent d'être là, pour Pattricia. L'Automnale n'avait même pas répondu à l'invitation, mais il était tellement évident qu'elle viendrait. Qu'ils viendraient... tous.
Chacun affairait à se préparer de son côté, elle retenant de plus en plus sa respiration lorsqu'il s'agissait de nouer les liens de son corsage. Bientôt, cette robe sublime d'un bleuté couleur nuit ne la siérait plus, bientôt...
Les pensées se mélangèrent pour mieux se stopper lorsqu'elle le découvrit. Un sourire en coin, une allure magistrale, il serait surement de ceux que l'on remarque. En tout cas, elle n'aurait d'yeux que pour lui... Et pour les mariés aussi !

Cela te va... Tu es très beau. J'ai presque finit pour ma part, encore juste..

La dextre se perdit alors dans la chevelure rousse, qu'elle attacha rapidement. Quelques boucles rousses s’échappèrent ça et là, mais elle ne souhaitait pas être tirée à quatre épingles, et le flamboyant de ses cheveux tranchait aussi bien avec sa peau claire, qu'avec le bleu profond du satin qu'elle portait.

Tu aimes ...? Je me suis dit que tu ne serais pas contre du satin bleu.

Seul son sourire trahissait l'envie criante qui se dissimulait dans le regard doux qu'elle lui accorda, avant de glisser son bras au sien, direction le mariage.

[ Destination atteinte ! ]

Elio, tu as vu tout ce monde ?! Ne me lâche pas surtout.. je n'ai pas spécialement envie de me perdre, et avec le sens de l'orientation que j'ai...
Mais j'y pense.. Tu t'es préparé à boire pour deux j'espère ?! Non car, comme rien ne se voit encore, autant faire durer le suspense ne crois-tu pas ? J'accepterais donc chaque verre que l'on me tendra au banquet.

Le regard azur vint se plonger dans celui de son fiancé, cherchant son approbation. Il n'avait jamais été contre boire un petit verre, alors deux... Bien qu'elle aurait certainement énormément de mal à tous les lui donner sans remords.
Le bras se resserre autour de son jumeau italien alors qu'ils avancent pour prendre place.

Je n'aurais jamais cru qu'il y aurait eu tant de monde... Tiens, ce n'est pas Anne là bas ?! Et.. et... Oh oui... il y a vraiment plein de monde...

Germaine et Musartine, incarné par Pattricia

Hmmm c'était bon ce sauciflard

Musartine sourire empli d'innocence offert à Arga qui fait semblant de grogner, comme d'habitude

t'en as laissé pour la mariée quand même ?
bah ouaip, chuis pas une sauvage
elle a l'air pas mal, elle va à son propre mariage avec une dague
ouais al' m' plaît bien
t'es pas du DR toi...
faut que je le dise à Arga, si je remet ça a plus tard, je risque d'oublier

ARGAAAAAAAAAAAAA
l'es pas mal la mariée ! je t'avais pourtant dit de mettre une tenue de combat !

Germaine la regarde brailler
t'es un rien tarée toi
qui ? moi? pourquoi ?
c'était pas maintenant qu'il fallait le dire ?
pourquoi qu'tu gueules comme un putois d'abord ? ça fait pas classe
nan mais c'est pour éviter que tout le monde s'endorme sinon on entend ronfler de partout ... c'est pénible
ben suffit d'allier rigolade et discrétion
tiens, r'gard' moi
rigolade et quoi ?
discrétion...
t'as parlé avec Kayte toi ? nan ?

Germaine soulève légèrement son fessier et lâche quelques perles

t'vois, c'est discret

Musartine s'évente

ça pue ! tu parles d'une discrétion !
ça pue et on peut accuser le marié

Musartine pointe Germaine du doigt avant qu'Arga ne la foudroye du regard

taratata t'es vraiment une couille molle toi... une caf'teuse
nan j'ai de l'avance sur toi, il doit déjà me planter une dague dans le ventre
et aussi m'empoisonner
je crois que pour me hâcher, doit y avoir prescription, chui plus très sure
bah ça pour t'empoissonner y a pas b'soin d'lui hein
j'ai deux truites un peu faites dans mon sac
...
nan mais Luc a fini par fortement me déconseiller de bouffer autre chose que ce que lui préparait
même ce que moi je cuisine, c'est déconseillé, ché pas pourquoi
ben il est un peu tâtillon j'crois
mais non il est pas tâtillon, il déconne pas avec la bouffe
tu veux les offrir aux mariés les truites ?
ben c'est qu'est ce que j' voulais faire oui
ah !

Musartine regarde Arga, un brin inquiète

nan mais je l'aime bien Arga, va pas le tuer hein
d' la truite pêchée à G'nève
y a...
Germaine Landru compte sur ses doigts
ah la vache !
longtemps
tu veux pas la donner à quelqu'un d'autre la truite ?
aux dauphinois s'tu veux
z'ont une tête qui m' revient pas

Musartine se marre

Tutule, ça va encore
y a pire comme dauphinois
ben sa morue j' la sens pas, alors une truite c'est bien pour la sentir

Musartine se marre, encore... et regarde autour d'elle.

c'est quand que ça finit ?
j'en sais rien... j' crois qu' c'est pas commencé encore
...
l'es là le cureton ?
j'ai des fourmis dans les jambes
chais pas, j' sens pas l'odeur d' la soutane encore
bon
r'marque j'ai l'odeur des truites dans l' nez
ben moi ce que je propose, c'est qu'on accélère un peu la cérémonie alors sinon dans 3 siècles, on est encore là, transformés en squelettes
ah bah non hein, j' veux pas faire d'figuration dans les catacombes moi
ah tu vois !
bon c'est qui qui le fait ce mariage ? toi ou moi ?
ah ben moi les mariaches, ça s' termine en guerre mondiale
alors j' préfère éviter hein

Musartine sourit de toutes ses dents

ben c'est sympa les guerres mondiales ... c'est festif
ben ouais mais les chefs y sont pas là
arf
tiens l' roy des borgnes y aurait pu v'nir quand même nan?
c'est un gros malpoli
j' crois que j'vais me r'mett' mon œil d'équerre moi

Musartine se marre

meno male
j'sais pas pourquoi qu' tu dis toujours ça
j' comprends même pas c' que ça veut dire
hmmm... moindre mal
c'est Luc qui le dit toujours
ouais c'est c' que j' pensais mais avec moi
...
j'ai des interprétations fantasmagoriques des fois
des fois ? tu veux rire ??
ben oui des fois, qu'est ce t'insinues encore?
que c'est tout le temps !
tssssss...t'as vraiment une méconnaissance crasse de la classe toi

Musartine retient un rire.

t'es bien placée pour dire ça toi
ben atta
je sais me battre avec une houp moi !
j'suis quand même la plus classe du monde

Musartine toussote

j'suis sûre qu'Aqwa y s'rait d'accord
...
même Fernand j' suis sûre
pas sure qu'ils soient des références hein
ben si c'en est
nan
j' crois qu' t'es jalouse
qu'est-ce qu'il faut pas entendre ...je risque pas d'être jalouse d'une femme qui se met des aiguilles dans les yeux ...

Germaine Landru se dresse sur son quant à soi, s'évente classieusement, envoyant des effluves de truites avariées un peu partout
Musartine grimace

vaut mieux avoir des aiguilles dans les yeux qu' dans l' cul !
dans le cas présent ... chui pas sure
t'veux essayer? m'en reste un peu...
non ...t'es complétement tarée toi
nan chuis gen'voise

Musartine se marre

le genevois style, à nul autre incomparable
voilà
bon j'vais accélèrer cette cérémonie
vas y je te regarde

Musartine se lève, sourire angélique adressé à Argawaen, et se place derrière l'autel

bon les loulous, j'en ai marre d'attendre, j'ai hâte d'arriver au moment des tortures, alors c'est moi qui fait le mariage

Toujours quatre mains, graisseuses

mais gracieuses... un peu, quand même ^^

mari...., incarné par Pattricia

Marie voit la mariée sortir sa dague et se dit qu elle va l adorer !

doudou, incarné par Pattricia

Il ne manquait plus qu´à déposer Patt auprès de son promis et de ses promesses et c´est ce qu´il avait l´intention de faire.Et sa mission si on pouvait dire ca comme ca était accomplie avec mention-ultra-bien.

Sans un mot et sans un coucou de main aux invités parce que c´était pas lui qu´on devait voir et que de toute facon,vu comment était magnifique la mariée,personne ne faisait vraiment attention à lui.Il arrivèrent devant cet "ours" qu´elle avait choisit et il la lâcha avec grâce et délicatesse puis ne sachant pas trop il devait se mettre,il se mit en retrait derrière Mari et Ricco.Il était trop tard pour demander et il y avait déjà pas mal de brouhaha pour en rajouter davantage.En plus ca discutait sauciflard et personne ne lui en avait proposer un bout.Une honte!Ca lui donnait faim en plus.

Il ne manquerait pas de se plaindre après la cérémonie!Mais place enfin au meilleur moment de la cérémonie.

Lena..., incarné par Pattricia

Le « cureton » était là depuis un moment. La brunette avait été la première à entrer dans l’Eglise. Et on la voyait bien. Très bien même.

Derrière l’autel, Lena regardait avec exaspération les invités se conduire comme des sauvages. Le brouhaha incessant de ces gens la fatiguait et l’agaçait au plus haut point. Les odeurs de bouffe lui filaient la nausée. Elle commençait à avoir un sacré mal de casque. Sa patience s’amenuisait un peu plus à chaque minute et elle menaçait de partir en claquant la porte. Oui, oui, elle était à deux doigts de le faire lorsque les mariés firent leur entrée. Elle leur balança un regard sévère, ne les quittant plus des yeux.

’tin… dépêchez-vous… Marmonna-t-elle entre ses dents, un brin agacé par le comportement de certains. Tout ce qu’elle voulait, c’était en finir au plus vite pour retourner à Périgueux. Oui, mais non, c’eut été trop facile. En plus d’être en retard, la mariée se donnait en spectacle. L’archidiaconesse avait vu la dague. Elle avait suivi toute la scène.
C’était vraiment du foutage de gueule… Cependant, Lena ne dit rien et attendit que les futurs époux daignent la rejoindre pour commencer la cérémonie. Et ils vinrent.

C’pas trop tôt…

Et soudain, elle écarquilla les yeux, un sourire gênée aux lèvres et s’excusa avant de s’éclipser quelques minutes pour cause du trop plein de sa vessie qui, visiblement, menaçait de lâcher à tout moment. C’aurait été con qu’elle se fasse dessus en plein milieu du truc. Remarquez, les odeurs de poisson et de viande auraient couvert la chose. M’enfin ! Ca faisait mauvais genre quand même.
Lorsque la brune revint, des poissons volèrent dans l’église. Puis une femme se leva et vint prendre SA place. Enervée, Lena se planta devant elle, les poings serrés, avec l’envie de la mettre à terre et de l’assommer.

Nan mais c’pas bientôt fini ?
Maint’nant, tu t’casses d’mon autel et d’mon église même !
Vous vous croyez où, hein ? V’savez pas respecter les lieux saints ? On est ni au marché, ni dans un tripot d’bas étage !

Et s’adressant aux futurs mariés :

J’suis désolée mais j’peux pas officier dans ces conditions. Si vos invités nettoient pas l’bordel qu’ils ont foutus, j’annule tout et j’rentre.

Et de se poser, jambes et bras croisés. Non, non, elle ne bougerait pas tant qu’il y aurait du poisson par terre, des odeurs de bouffe qui commençaient à être franchement désagréables et une abrutie derrière son autel.
Walà, c’était dit !

--Zeline

Zeline sursauta quand elle entendit une voix de femme s 'exclamer sur le ton de la colère, bouche bée elle écouta sa colère .

Citation:

Nan mais c’pas bientôt fini ?

Maint’nant, tu t’casses d’mon autel et d’mon église même !

Vous vous croyez où, hein ? V’savez pas respecter les lieux saints ? On est ni au marché, ni dans un tripot d’bas étage !

L 'impatience la gagnait aussi, ça faisait des heures que la cérémonie était retardée, grand mariage certes, mais assemblé à un bordel monstrueux.

La jeune fille ne savait plus où donner de la tête, fallait il continuer à tenir la traîne de la mariée ? Se mettre à manger ? Nettoyer le désastre autour de l 'autel ? Toutes ces histoires de mangeailles, d 'odeurs, donnaient l 'impression d 'être sur un marché plutôt que d 'être dans une église.

Sur la pointe de ses pieds elle s 'exprima à son tour en articulant grandement, vers la direction du curé qui reprenait possession de ses lieux.

- MADAME.....vous avez raison c 'est un bordel monstrueux...moi aussi j 'ai mal à la tête.... et je sais plus quoi faire... si ça continue j'vais pleurer et j'vais aller prier le seigneur.....

Djull

Après une arrivé en trombe de peur de se retrouver le dernier à rentrer dans l’église, un rapide tour d’horizon et il aperçut Bellisendre, somptueuse comme à son habitude à ses yeux. Il se glissa à ces côtés saluant d’un sourire les personnes qu’il pouvait connaître.

Les cloches se mirent à carillonner, c’était le signe pour rentrer dans l’église. La dernière fois qu’il était rentré dans une église il comptait 25 minutes de retard et c’était son propre mariage mais ça c’était avant. Pour l’heure, il rentrait avec plusieurs autres personnes, sa douce tout près de lui. Ils allèrent trouver une place dans un coin assez discret où de l’autel on ne pourrait les voir. Djull pouvait admirer la structure générale de l’église plus en détail. Il avait un faible pour ce genre d’endroit où il pouvait trouver calme, apaisement et sérénité.

Mais il arriva une chose des plus curieuses lorsque il détourna le regard des parois intérieur de l’édifice, ses yeux allèrent se poser sur cet élément ressemblant à un orgue. Il en avait l’aspect mais il semblait beaucoup plus petit. Djull fut comme obnubilé par lui, il commençait à s’en approcher quittant sa rangée toujours le regard posé sur lui. Un banc pouvant accueillir deux personnes était disposé devant ce petit orgue. Comment pouvait-on appeler ça ? Peu importe, il prit place sur le banc. Il était complètement possédé. Ces mains se mirent à effleurer les touches. Il hésitait néanmoins à en toucher une seule. Deux personnes étaient en conflit en lui. Le bien lui disant de retourner à sa place et le mal le poussant à se laisser aller à quelques appuis qu’il pourrait expliqué comme malencontreux.

Il approcha de plus en plus un doigt d’une touche. Le temps semblait ralentir plus il approchait d’un geste pouvant le faire mettre dehors de la paroisse. La tentation était trop forte et il appuya sur l’une des touches. Le son raisonnant légèrement dans l’enceinte le traversa de part en part. Il ferma les yeux, appréciant la note s’évanouissant dans l’église, tout en rapprochant ces mains du clavier.

Djull commença à pianoter sur l’instrument chantant d’une voix fluette, douce, légèrement aigu

Ce soir, je vais m’amuser et passer un bon moment
Je me sens vivant et le monde change constamment, ouais !
Et je me sens transporté, en extase.
Donc ne m’arrêtez pas maintenant, ne m’arrêtez pas, accélérant progressivement sa manière de jouer
Car je vais m’éclater, vraiment m’éclater

Il se leva d’un bond donnant un coup de pied au banc, se retrouvant loin derrière lui, jouant debout de manière plus rapide d’une voix plus assuré
Je suis une étoile filante traversant le ciel
Tel un félin retombant sur ces pattes
Je suis un cheval de course passant telle Dame Godiva
Je vais foncer, foncer, foncer,
Rien ne peut m’arrêter

Je brûle dans le ciel, ouais
Donc Pat et Arga
Surtout ne m’en voulez pas
Mais je voyage à la vitesse de la lumière
Je veux faire de leur mariage un moment inoubliable

Donc ne m’arrêtez pas maintenant, je passe un bon moment
Je m’éclate, ne m’arrête pas maintenant tout en regardant Bellisendre
Si tu veux passer du bon temps, fais-moi signe
Ne m’arrête pas maintenant car je m’éclate
Surtout ne m’arrêtez pas je m’éclate trop
Je n’ai aucune envie de m’arrêter

Je suis une tornade se dirigeant vers Sarlat
Pour tout y souffler
Je suis complètement hors de contrôle
Je suis une machine d’amour prête à recharger
Telle une poudrière sur le point de
Oh Oh Oh Oh Oh d’exploser

Je brûle dans le ciel, ouais
Donc Pat et Arga
Surtout ne m’en voulez pas
Mais je voyage à la vitesse de la lumière
Je veux faire de votre mariage un moment inoubliable

Djull s’arrêta progressivement de pianoter laissant les dernières notes raisonnées au sein de l’église. Il essayait de reprendre ces esprits, le souffle court. Qu’est ce qu’il lui avait pris de faire ça ? Il se sentait comme envahi d’une force maléfique l’obligeant à faire ce qu’il venait de faire. Mais pour l’heure il n’osait regarder quiconque ne sachant quelle réaction cela pourrait donner…

Afin de profiter de la mélodie http://www.youtube.com/watch?v=iUBwjyhRweQ

Lena..., incarné par Pattricia

« Possession de ses lieux » était un bien grand mot.
La brunette ne reprenait possession de rien du tout. Les invités agissaient comme des sauvages. Et s’ils continuaient ainsi, Lena partirait et n’officierait rien du tout. L’Archi n’était pas aussi tolérante que Lotx et ne supportait pas un tel désordre.
Lorsque la donzelle bien compatissante vint lui parler, la brune tourna vers elle un regard désespérée. Oui, elle avait envie de pleurer aussi. Ils gâchaient le mariage de leurs amis et n’en avaient visiblement cure.

Appelez-moi Lena, j’vous en prie.
Quant à aller prier l’seigneur, c’pas la meilleure chose à faire. J’pense qu’un feu d’joie serait plus approprié.
Aucun respect…

Et de secouer la tête en soupirant, dépitée. L’archi se massa les tempes, les yeux fermés. Le coup de l’orgue, elle ne s’y était pas attendue du tout. La première note la fit sursauter. Elle tourna les yeux vers l’imposant instrument et écarquilla les yeux. Non… ce n’était pas possible. C’était une blague. Oui, oui, c’était un gros canular. Lena ne voyait aucune autre explication à tout cela. Non mais sérieux quoi ! Ils étaient en train de tester sa patience ? C’était une blague pourrav’ de Lotx ? Y avait forcément un truc !

Nan mais… mais…

Et de regarder les futurs époux, ne sachant trop quoi faire.

Arga, Pat, j’suis terriblement désolée mais là, j’en peux plus…
Alors soit ceux qui sont intenables partent, soit ils restent mais c’moi qui pars. Non c’que bon, faut pas prendre les gens pour des cons. On est pas avec Lotx là. Si lui il tolère c’genre de truc, très bien pour lui mais j’suis pas co’ça.
Et ça vaut aussi pour vot’ ami qui s’est improvisé artiste.

Et de garder le silence quelques secondes avant de reprendre.

Faites vot’ choix maint’nant parce que j’peux pas officier dans ces conditions…

Argawaen

Face à la colère de l'officiante l'homme ne put faire autrement, il décida donc de faire appel à Aarhon et Souffre afin qu'ils conduisent Musartine, Germaine et Luc à l'extérieur. Bien que Luc n'y était pour rien, il ne pouvait le laisser ici, Muse aurait certainement tentée une invasion de l'église afin de venir le récupérer.
Argawaen s'avança jusqu'à sa vieille amie et posa ses mains sur les bras de l’helvète.

Je te connais bien trop pour t'en vouloir mon amie, mais ce mariage, je l'ai trop attendu pour que tout soit annulé aujourd'hui. Aarhon et Souffre vont vous conduire dehors, nous en reparlerons plus tard.

Le Dehuit de Malemort espérait que les helvètes n'opposeraient pas de résistance, et que la cérémonie pourrait reprendre son cours.
Il fit venir des servantes afin qu'elles nettoient rapidement les salissures laissées par les barbares,en veillant bien à la propreté du lieu et retourna sur l'autel.
Son regard se tourna en direction de l'officiante puis de sa rousse.

Je ne suis pas ici pour reculer, et si certains de mes amis doivent en pâtir, alors soit. Vous pouvez poursuivre Donà. Et acceptez les excuses de mes amies helvètes, elles ne sont en rien raffinées.

Le vieil homme fixait sa rousse, désormais il n'était plus possible de lui dire quoique ce soit, c'était le mariage, ou rien. Sa patience avait atteint ses limites, et il n'accepterait plus aucune contestation. Cependant voilà que Djull venait de faire son apparition, Argawaen fit un rapide signe de tête afin qu'il rejoigne sa place, il était prêt à le faire zigouiller s'il ne se dépêchait pas.
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Denzel, incarné par Pattricia

Dans la chambre où il dort, le jour J

Denzel dormait paisiblement, se reposant d'une nuit difficile ou un cochon s'était sauvé et où il avait dû lui courir après. Il passa sa main sur la place a coté de lui, personne et la place était froide. Il ouvrit un oeil, puis deux avant de se redresser d'un coup

LE MARIAGE !!!!!!!!!!!!!!!!

Ni une, ni deux le blond sauta du lit et couru vers le baquet, eau chaude, eau froide peu importe il sauta dedans pour se laver en vitesse. En sortant il manqua de tomber a plusieurs reprises retournant dans la chambre pour farfouiller dans un placard et trouver de quoi s'habiller. Bientôt on aurait cru qu'une tornade était passé par là, Plume allait surement piquer une colère en voyant tout par terre mais il n'avait pas le temps de ranger.

Il opta pour un ensemble braies et chemise bleu nuit. Une paire de botte, sa ceinture noire. Il se gratta la tête et relit le faire part pour être sur de ne rien avoir oublié. Allez c'est partit !

Fonçant en direction des écuries il prit Bucéphale et le talonna jusqu'au porte de la ville. Il ralentit un peu pour que le vieux cheval ne blesse personne et avança en direction de l'église. Il laissa le cheval là où il devait être et ne voyant personne sur le pavé il grommela

Tsssss, a tout les coups je suis en retard.....

La porte de l'église s'ouvrit très légèrement, laissant passer d'abord une tête blonde, puis le corps qui va avec. Il se gratta la tête. Ouf la cérémonie n'avait pas encore commencer alors il chercha un peu d'aide, un coin ou s’asseoir du regard mais aussi sa belle.

Angeline_des_yris, incarné par Pattricia

[Une suffit d'une presque rousse pour que l'équilibre soit parfait!]

Une amazone et un ours.
Une vrai rousse, elle! Et un faux frère puisqu'il en a décidé ainsi.

Remise de sa rencontre impromptue avec un fière capitaine et ses cinq soldats, elle se hâte de rejoindre Perigueux et son évêché pour assister à "la " cérémonie. Celle que l'on attendait sans y croire.

Elle descend de cheval, glissant la bride dans un anneau scellé aux pierres disjointes de l'édifice et laisse Ica se delecter du parterre fleuri.

Un blond qui se glisse dans la fraicheur de la bâtisse, elle lui emboite le pas.
Une chance si elle arrive à ne pas se faire remarquer.
Elle suit ses mouvements telle une ombre, le tout étant d'échapper au regard avisé de sa soeur, Mariceleste, qui ne manquerait pas de lui parler de la pluie, du beau temps et du temps tout court à vrai dire.

Pattricia

Tout est allé si vite, trop vite... Le contrôle qu'elle s'efforçait l'air de rien d'effectuer sur le déroulement de la cérémonie était parti en c..... La rousse lance un regard meurtrier à Musartine, elle veut bien paraître couleuhhh comme dirait son Doudou, mais il y avait des limites à ne pas dépasser et ces limites c'est le manque de respect.

Heureusement, Arga se décide à intervenir et elle va pour ramener à sa place Djull en le tenant par l'oreille quand elle entend la grande porte s'ouvrir. La vindicative devient pâle comme la mort, "faites que ça ne soit pas lui, pas au moment où Arga a bougé !!!". Au bord de l'hystérie, la mariée se retourne et hausse un sourcil de surprise. "Tiens tiens... Blondinet essaie de se faufiler ni vu ni connu mouaf !". Mais la silhouette qui pénètre dans l'église à sa suite lui renvoie tout un flot d'émotions contradictoires. "Elle est venue..."

Ne voulant pas qu'Ange reste planquée dans un coin, la môme au loup va pour dire à sa fille d'aller la chercher quand tout se précipite.
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--_lucie

- Trop belle la mariée....Quand je serai grande, si je me marie.... mon mariage sera aussi brillant que celui de ta mère ! La chance que tu as de pouvoir la conduire vers ton beau père.... J 'aimerais que mère soit heureuse comme Patt...
- Ça viendra Zel, tata Mari est la plus belle rousse après Maman, donc ça s'peut pas qu'elle reste seule.

Les filles ont reposé la traîne au sol et se sont rangées près des témoins et du reste de la tribu. Les frangins sont déjà assis, tenant sur leurs genoux les deux coussins où sont posés les bagues de mariage. La petite fille est pas peu fière de sa mère, c'est que c'est pas tous les jours que celle-ci s'habille en femme de son rang. Elle regrette juste qu'elle n'ait pas de bijoux, "faut se faire une raison, les bijoux et Maman..."

Quand les choses se gâtent, qu'elle voit sa mère sortir une dague, que la brune mal élevée va piquer la place de l'Archi-Diaconesse partie aux latrines, que Djull, le fiancé de Belli va s'installer à l'orgue, Lucie devient couleur pivoine, complètement cramoisie par la honte. "Décidément ces adultes valent rien ! Vivement que j'sois Reyne, j'vais t'les mettre au pas moi !!!"

C'est alors que sa Zel se fâche et Mini-Chieuse ne peut être en reste. Soulevant sa jolie robe rouge, Lucie La Canéda, dite Lucie des Mûres, fonce en direction de l'organiste fou, se plante devant lui alors que ce dernier très fier vient de terminer sa chanson et lui fiche un coup de pied dans le tibias. Sur le moment elle grimace "Pfff ! J'suis en chausses pas en bottes ça fait mal.", mais elle relève vite son petit menton, les mauves brillant de colère et lève un doigt menaçant -si si, on peut avoir un doigt menaçant à dix ans naméo !-

- Vous vous croyez où Messire Djull ? Dans une fête de village ? C'est après ça, pour le moment, vous faites votre plus joli sourire et vous retournez près de Belli. Ma Maman se marie, virez votre popotin de ce banc !

La gamine a parlé sur un ton étouffé pour ne pas rajouter au bordel ambiant, mais ses yeux mauves et son teint rouge de colère ne laissent aucun doute au fait qu'il n'est même pas question d'argumenter. Droite comme un "i" de toute sa petite taille, Lucie tourne le dos à Djull et se rend compte que sa mère la regarde avec un demi-sourire. Elle s'approche à son invite, tout de même assez fâchée contre sa génitrice et sa dague planquée, et la regarde, menton relevé de défi.

- Moui ?
- Tu as grondé Djull ?
- Ils gâchent tout avec leurs vilaines manières.
- Certes... Mais le chant était plutôt sympathique non ?
- Mamaaan ! On est pas à la fête du village là, on est à ton mariage !
- Oui je sais...

Puis plus bas

- J'ai appris pour ton intervention de tout à l'heure auprès de Plume, je tenais à te remercier.
- ...
- Je suis si fière de toi...

Mini-Chieuse ne répond rien, mais sourit. Faut dire que sa mère et les compliments...

- Tu verras que Denzel est enfin arrivé, mais juste derrière le Blondinet vient d'entrer la tante de Mari. Va la chercher s'il te plait et vient l'installer près des membres de la famille. L'ours a terminé de gérer la crise, je dois y retourner.
- D'accord Maman, mais plus de mauvaises blagues hein ?
- Ma chérie, si tu crois que je peux gérer tout ce monde en un regard, c'est que tu me crois plus forte que je ne suis. Je les ai tous embêtés à un moment ou un autre de nos rencontres, je ne peux éviter de payer l'addition tu sais.
- Pfff c'est portnawak les adultes d'façon !

Souriant légèrement sous le baiser et l'étreinte pattochiens, Lucie prend la direction de l'allée centrale, la parcourt dignement en tenant sa robe pour pas quelle ne traîne au sol et se plante devant Angeline qui pensait sans doute pouvoir rester dans l'ombre du fond de l'église.

- Bonjour Dame, je suis Lucie La Canéda, fille de ma mère, et elle souhaite que vous rejoignez la tribu sur le banc familial.
Si vous voulez bien me suivre...

Elle se la pète un peu la gamine, sans doute... Mais c'est une petite fille de dix ans qui prend la main de la fausse-rousse et qui l’entraîne près de sa soeur et du reste de la famille.

Lubna, incarné par Pattricia

[jour J devant l’église de sainte Lucie]

Du monde il y en avait
Certains visages qu'elle connaissait, d'autres qu'elle n'avait jamais croisés...
Faut dire que l'Ours de la Rousse elle ne le connaissait que peu...Juste quelques soirées de beuveries en taverne ou en caserne.

Elle reconnu Anne au loin et le grand blond qui rentraient dans l'église, non loin Henry, Une éternité qu'elle ne l'avait vu!

Les futur maries n’étaient pas encore arrivés fallait il les attendre avant de rentrée dans l'église? Un protocole qu'elle avait oublié... Les mariages elle n'y croyait plus trop. Quand on se marie et que son époux et immédiatement pris par une maladie!
Quand à sa fille Théo, Lub dépassait l'avait laissé chez une nourrice ou elle ne manquait de rien; Élever un enfant seule non! Hors de question...Et pi cette enfant était juste un accident de buissons à l'époque ou...une larme coula sur son œil... C’était pas le moment de s’apitoyer sur le passé elle franchit les marches et rentra dans l'église! Sainte Lucie là même ou elle fut baptisé

Bellisendre

Et Djull arriva enfin, en retard, comme elle s’en doutait. Elle se laissa entraîner un peu plus loin et puis…

La honte !

Elle s’y attendait… mais là, ça faisait vraiment désordre. Elle resta figée, espérant que grâce à l’agitation ambiante, sa prestation serait étouffée… Mais non, l’orgue émit un son qui fit frissonner les murs de l’église.

A la fin de son numéro, Belli hésita. Que devait-elle faire ? Chercher un trou de souris ? Lui sauter dessus, comme d’habitude ?

Cependant, sa réflexion s’écourta quand Patt et sa fille se précipitèrent vers lui et réglèrent le problème. La Brune en resta ahurie, partagée entre une envie de rire et de pleurer et présentait à quiconque la regardait une lippe cramoisie. Djull venait de se faire sermonner par une gamine… La digne fille de sa mère, ce qui laissa échapper un sourire sur son visage.

Il n’avait qu’à se débrouiller, tiens !
Non, après tout, elle se leva, s’approcha de lui en attendant sa réaction, l’attrapa par le bras et approcha ses lèvres de son visage, hésitant à le mordre ou l’embrasser…

Lena..., incarné par Pattricia

Bien ! Au moins, les mariés faisaient tout pour que l’ordre revienne. Lena attendait patiemment, regardant les choses revenir à la normale. Les importuns partirent, les autres s’assirent. La cérémonie allait pouvoir commencer et l’Archi pourrait se barrer… ENFIN ! Non pas que ça l’emmerdait d’être là mais sa capitale lui manquait. Et sa famille aussi, d’ailleurs.

Une fois l’ordre et le calme revenus, Lena reprit place derrière son autel et demanda à tous les invités de s’asseoir et de se taire. Elle invita les mariés à reprendre leur place et garda le silence quelques minutes, le temps que tout s’organise.

Bon bah on va pouvoir commencer, hein ?

Avec toutes ces conneries, l’Archi avait perdu le fil. Elle ne savait plus ce qu’elle voulait dire et le discours préparé c’était totalement envolé.
Plus qu’une seule solution : l’im-pro-vi-sa-tion.

Mais d’abord :

Bon, comme vous l’aurez compris, on est là pour les mariés alors est-ce que quelqu’un s’oppose à c’mariage ?

Les yeux de l’Archi foudroyèrent l’assemblée. C’était une tradition assez débile de demander si quelqu’un s’opposait à ce mariage. Les deux étant libres de gâcher leur vie – ou non, personne n’était en droit de faire une quelconque objection. Et quand bien même il y en aurait une, la brunette ne la prendrait pas en compte.

Argawaen, incarné par Pattricia

Personne ne semblait répondre, et de toute façon celui qui dirait quelque chose terminerait avec une épée en travers de la viande, il regardait l'officiante et espérait que cette dernière poursuivrait rapidement.

Angeline_des_yris, incarné par Pattricia

[Quand la rousse mariée n'a pas les yeux dans ses poches... Sur... Elle n'en à pas de poches...]

Un pas chassé sur le côté, ni vue ni connue, du moins elle en est persuadée alors qu'une jeune silhouette vêtue d'une robe de circonstance, apparait telle la Venus sortant des eaux devant son regard chargé de doutes.

Elle rive son intérêt sur le pillier devant elle, moins seyant que la mariée certes mais bel ouvrage tout de même.
La mutine l'interpèle. Oui c'est bien à elle qu'elle s'adresse.
Ses iris se posent sur le joli minois.

- Bonjour Dame, je suis Lucie La Canéda, fille de ma mère, et elle souhaite que vous rejoignez la tribu sur le banc familial.
Si vous voulez bien me suivre...

Qui dit tribu, dit taloches, pintes, rousses, amazones, éclats de rires bruyants, signe d'intense affections baveux et collants et scènes censurées en tout genre.
Mmmm. Elle en rêve secrêtement!

Un petit pincement au souvenir de leur dernière rencontre enthousiaste qui s'est fini par un cauchemard éveillé, puis se reprend ne souhaitant cela à personne.
Le moment n'est pas à la mélancolie mais à la décision.

Elle observe la fille de sa mère. La relève est assurée, pauvres de nous.
La ressemblance est frappante et le caractère sans équivoque à voir pétiller ses yeux.
Déglutit légèrement sous la demande, adieu discretion et bonjour traversée du désert à travers l'allée en fleurs.

Petit pas sur le côté sortant du rang et de derrière le pillier convoité quelques instants plus tôt et petit signe de tête à l'encontre de la jeune demoiselle, tout le portrait de sa mère, le biceps en moins.
A mi mots, discretion toujours en ligne de mire.

Le bon jour Damoiselle, je suis Angeline et je n'aurais esperé escorte si charmante et si impromptue d'ailleurs...
Je vous suis.

Elle emboite son pas au sien. Moins léger car encore botté. Arrivée fraichement, pour la mise en beauté elle n'en a pas eu le temps.
Elle rive son regard à la silouhette colorée de la future épousée, une esquisse de sourire aux lèvres. Les pensées défilant en son for, elle ne manquera pas de la taquiner dès que le moment s'y prêtera.

Elle remonte ainsi la travée jusqu'au coeur escorter par l'enthousiasme de la jeune chaperon.

Lena..., incarné par Pattricia

Aucune objection. Parfait !
A partir de là, tout irait vite : l’échange des vœux, les déclarer mari et femme et un certificat de mariage à la va-vite.
Un regard tueur à l’assemblée plus tard et Lena reprit.

Bon ! On va maint’nant écouter les vœux des deux futurs mariés.

Et posant un regard bienveillant sur eux :

A vous.

Pattricia

Quand elle rejoint l'ours et qu'elle fait face à l'Archi aux yeux flamboyants, la rousse n'a qu'une envie, faire un truc peu féminin mais habituel chez elle, et elle s'exécute, fait craquer ses cervicales qui n'en peuvent plus de la tension de ces dernières heures. Elle sourit à son futur, espérant apaiser au moins un peu son regard furieux.

Quand l'officiante demande si quelqu'un souhaite s'opposer à leur union, Patt retient son souffle, prête pour la prochaine catastrophe et serre les doigts d'Arga sans même s'en rendre compte. Les paupières closes, elle prie pour que tout se passe désormais pour le mieux et qu'aucun facétieux ne vienne mettre en rogne le brun ou la marieuse. "Ari, calme les s'il te plait, je veux être sa femme tu comprends, c'est pourtant pas compliqué, aide-moi à aller de l'avant, il est temps..."

Le silence est de plomb, il semble bien que chacun soit enfin calmé, ou endormi allez savoir... C'est alors que le moment de la prononciation de leur voeux arrive et là commence la panique " 'tain, j'ai tout oublié !!! Respire... ça va revenir... "
La môme au loup lance un regard rapide à son fiancé, espérant sans doute que celui-ci aurait la bonne idée de commencer en premier.
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Argawaen, incarné par Pattricia

Pas un bruit au sein de l'église, tant mieux, le vieil homme sentait les doigts de sa douce se presser aux siens, il souriait doucement et attendit patiemment que l'officiante poursuive la cérémonie.
Le Dehuit de Malemort avait le coeur battant la chamade, il avait une drôle de sensation à l'estomac, il préférait cent fois mieux prendre une lame que d'avoir ressentit cela, le moment approchait plus vite qu'il ne l'avait pensé...

Au moment où l'officiante leur dit qu'ils pourraient prononcer leurs voeux, l'homme fixait sa future épouse, il devait choisir soigneusement ses mots, ou du moins les améliorer, cela n'aurait été que lui, il l'aurait fait à la manière " ours ", mais autant être parfait en ce jour...
Prenant une grande inspiration le vétéran prit la parole.

Pattricia, mon aimée, nous avons eu des moments ou nous étions proches de la rupture, une année et demi de séparation, une année et demi à attendre, à espérer, à combattre, des retrouvailles mouvementées, que ce soit en bien, ou en mal. Mais jamais mon affection, mes sentiments, mon amour pour toi ont cédés. Si je pouvais remonter le temps afin d'éviter certains passages de ma vie, notre vie, je le ferais sans hésiter. Je n'ai pas toujours été le meilleur homme qui soit, et pourtant, tu te tiens devant moi aujourd'hui, pour sceller quelque chose de fort.
Ma bien aimée, veux-tu devenir ma femme ?

Il avait tant de choses à dire, mais il en avait dit l'essentiel, avec le temps il avait compris que c'était elle, et personne d'autre. Le vétéran avait un véritable équilibre avec elle, et il était plus que temps de devenir enfin un homme bien et attentionné...

Pattricia

"Son sourire... plus rien ne m'atteint quand il me sourit comme ça..."
Surement que peu s'en doutent, mais la rousse est une grande romantique introvertie, cachée, dissimulée sous les vilains souvenirs, les expériences les plus moches que la vie vous réserve quand vous êtes naïve et sans défense.
Elle cache son amour farouche pour cet homme sous de multiples taquineries et moqueries, comme pour garder une marge... une distance... une protection contre la souffrance. Mais cet homme là a brisé les barrières, et c'est de haute lutte que la môme au loup regimbe encore mais en pure perte. Elle l'a dans la peau et pis c'est tout !

Quand il lui parle de sa voix chaude, malgré la chaleur de cette journée et sa robe au tissu un peu trop épais pour la saison, elle frissonne de la tête aux pieds, sa gorge se serre et ses jades brillent d'émotion. Non pas qu'il soit avare de mots doux ou de déclarations l'ours, non pas qu'il ne soit pas capable de soudain s'agenouiller en public pour la demander en mariage, non pas qu'il ne soit pas capable d'assommer un frère d'arme pour lui piquer une barque et l’emmener pour le plus doux des voyages, mais aujourd'hui c'est tellement... "inespéré !"

Elle boit chacun de ses mots parce qu'ils ne sont que pour elle, le fait qu'ils se trouvent devant Dieu et sa représentante, ou encore devant cette si grande assemblée, rien de tout cela n'est le principal. Elle le connait assez pour savoir que ces mots sont uniquement pour elle et qu'en cet instant précis, ils sont seuls au monde, les jades perdus dans les saphirs. Alors elle sourit, de ce sourire qu'elle n'a que pour lui, et à son tour elle déglutit pour s'adresser à son amour, de la voix profonde et douce qu'elle ne réservait jusqu'à maintenant qu'à ses enfants pour les endormir.

Si je suis devant toi à cet instant précis,
Cela n'est pas pour faire comme tout le monde ou encore par peur de la solitude.
Si je suis prête à lier mon existence à la tienne,
Cela n'est pas par peur de l'avenir ou encore donner un père à mes enfants.
Si je suis en tenue d'épouse devant cet autel,
Cela n'est pas pour agrandir mon domaine ou encore me présenter parée plus de titres.

Aujourd'hui,
Je ne peux envisager de respirer un autre air que le tien,
Comment pourrais-je me réveiller sans sentir ton souffle dans mon cou ?
Je ne saurais m’entraîner au combat sans croiser ton fer
Et mes doigts ne supporteraient pas de ne plus caresser ta peau.

Alors oui je veux devenir ta femme et me donne à toi simplement parce que mon existence ne saurait avoir de sens autrement...

Toujours perdue dans son regard, le coeur un peu trop rapide, elle caresse du pousse la main de l'ours.
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Argawaen

Le vétéran buvait les paroles de son épouse sans en perdre une goutte, il ne voyait qu'elle à cet instant, il était absorbé par ses propos et souriait, comblé et heureux de pouvoir l'épouser.
Le Dehuit de Malemort caressait machinalement la main de la rousse, sentant qu'elle faisait de même pour lui.

La rousse et lui ne se mariaient pas pour les titres et les terres, ils se mariaient pour leurs sentiments. L'homme savait qu'il avait fait le bon choix, cette femme était parfaite, en tout point. Bien qu'elle avait le don de l'agacer elle savait se faire pardonner, et être là quand il avait besoin, elle était SA bien aimée et ça rien ne pourrait la changer.

Au fur et à mesure de ses mots, l'homme sentait une douce vague l'emporter, l'assemblée était témoin de leur affection l'un envers l'autre, et même le grand barbu dans lequel il ne croyait pas, était au courant. Ils ne pouvaient plus faire marche arrière, même s'il ne le ferait jamais...
Son regard bleuté était plongé dans le sien, le vieux vétéran avait apprit à croire en quelque chose de beau et de censé depuis qu'il était avec elle... Aimer une femme...
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Soren, incarné par Pattricia

Sur les marches de l’église, Anne à côté de moi, je cherche une façon d’aborder le sujet. Quelques instants auparavant, j’ai constaté que la blonde d’Evrecy avait quitté l’église. Renseignements pris, elle semblait perturbée. Agir ou laisser tranquille? Telle est la question. La décision n’est jamais facile à prendre, mais voilà, je suis là et elle aussi. Et je ne sais foutre pas comment je dois m’y prendre. Les mots s’entrechoquent dans ma tête sans même chercher à sortir. Aucun n’a encore trouvé son compagnon idéal pour former une phrase censée. Qu’est-ce qui a bien pu la mettre dans cet état d’esprit? Pourtant la journée avait bien mieux commencée pour elle que moi. L’index grattouille l’occiput… comme si cela pouvait stimuler l’esprit.

- Anne, je…

Le début est bon danois…mais il faut continuer, tu sais? Parce que si elle te comprends juste avec ça…

- Enfin… Qu’est-ce qui ne va pas? Pourquoi quitter l’église alors que la cérémonie est enfin lancée? Il y a quelque chose qui te chiffonne? … Ou quelqu’un?

Je crois bien que c’est la première fois qu’il y a un tel différend entre nous. Décidément, les mariages, même quand je n’ai pas le rôle principal, ne me conviennent pas du tout. On dirait qu’ils marquent ma vie d’une pierre noire à chaque fois. J’aurais dû écouter mon instinct. J’aurais dû dissuader Patt de se marier…ou refuser l’invitation. Mais non… Je ne pouvais refuser l’invitation. Impossible. Je n’aime pas ce sentiment d’impuissance. Tout se mêle. Les idées fusent de partout, sur tout et n’importe quoi. Mais rien n’est constructif. Le pire, c’est que je ne peux même pas appliquer ma façon de faire habituer : foncer, gérer et assumer… Foncer, je veux bien…mais où?

- Et si tu me disais tout simplement ce qui ne va pas?

Milo, incarné par Pattricia

L'entretien avec la rousse fut finalement bref , des mois qu'ils ne s'étaient pas vus et il lui faisait perdre son temps...
Certes il n'avait pas laissé de bons souvenirs et n'avait pas toujours été très correcte mais à l'écouter le mal n'avait qu'un seul nom et un seul visage, celui de Milo... nan mais y avait pire comme mal quand même.

Puisqu'elle le prenait ainsi les choses seraient désormais claires si elles ne l'étaient pas encore et comme souvent lors de leurs échanges verbaux parfois houleux, les paroles de Patt étaient entrées par une oreille pour en ressortir aussi vite de l'autre...Il lui souhaitait tout de même bonne chance et bon courage pour la suite, elle en aurait besoin.

Il ne prendrait même pas la peine d'entrer dans l'église préférant attendre à l'extérieur que Val en sorte... et c'était sans doute mieux pour tout le monde.

Lena..., incarné par Pattricia

Parfait ! Maintenant que les vœux étaient échangés, passons à la fin de la cérémonie. Fallait que ça aille vite. Tout comme le reste de l’assemblée, Lena en avait marre. Pas besoin de tourner autour du pot pour marier deux personnes, n’est-ce pas ?

Bon, j’va passer l’bla bla habituel et passer à l’essentiel, hein ?

Et de se racler la gorge avant de reprendre.

Pattricia, voulez-vous prendre pour époux Ar… euh… Argawaen ici présent ?

…

Argawaen, voulez-vous prendre pour épouse Pattricia ici présente ?

Pattricia

Elle manque de pouffer quand Lena, à bout de patience, leur demande si ils veulent s'épouser. "On vient de dire quoi là ? Elle est bouchée, ou bourrée l'Archi... Ah parce qu'on doit le redire ? Avec les bagues surement non ? Bon on tente..." La rousse hoche la tête -paraît que c'est ce qu'il faut faire quand on est pas sûr d'avoir compris un truc, (genre "c'est pas faux" pour ceux qui connaissent leurs classiques...)- et se tourne vers ses fils, bien sages depuis le début de la cérémonie, l'un surement parce qu'il rêvait d'avoir un père à admirer et l'autre parce qu'il en avait assez fait depuis cet hiver et qu'il savait risquer la réclusion si il recommençait ses âneries... Les jades s'adressent à Mélie pour glisser ensuite sur les deux frangins assis avec leur coussin et les bague/anneau dessus.

La nounou comprend avec soulagement que c'est enfin le moment, chacun devait trouver que ce mariage était déjà assez bordelique, alors si on pouvait accélérer...

- Les garçons c'est à vous...

Et voilà Cantor et Floris qui s'approche, le premier avec la bague à l'opale de la rousse et le deuxième avec l'anneau de mariage en or de l'ours.
Satisfaite de voir qu'enfin tout se passe sans un faux pas, la vindicative se tourne vers l'Archi... bourré ? et lui sourit gentiment.

- Oui je le veux !

Personne ne pourrait dire qu'il n'avait pas entendu...
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Argawaen, incarné par Pattricia

Face à l'empressement de l'officiante l'homme n'en fut que soulagé.
Le Dehuit de Malemort souriait et fixait avec tendresse sa bien aimée. Il était enfin temps de boucler cette cérémonie.
Le vieil homme prit une grande inspiration.

OUI JE LE VEUX !

Entre temps son anneau de mariage avait été remit par le fils de sa nouvelle épouse. Il admirait sa main et souriait naïvement.
Le vieil homme regardait de nouveau sa bien aimée et ensuite l'officiante.

Mercé Lena...

Erwelyn, incarné par Pattricia

Stoïque, la duchesse avait été témoin des différentes scènes qui s'étaient déroulées depuis qu'elle avait posé son popotin sur un banc. Certains mariages étaient d'un calme olympien et ennuyeux au possible, d'autres donnaient la chance d'assister à des spectacles beaucoup plus vivants. Enfin, tout s'était finalement calmé et les deux futurs époux avaient pu se positionner devant l'officiante et échanger leurs vœux. Évidemment que la Jeneffe n'allait pas moufter quand la question habituelle fut posée. Si l'ours voulait se marier, qu'il le fasse, bon Dieu ! Même si elle, personnellement, était maintenant définitivement vaccinée contre le mariage, déjà qu'elle l'était avant son mariage...

Quand finalement les deux OUI furent échangés, elle ne put s'empêcher d'applaudir dans ses mains gantées. Son geste spontané fut suivi d'un "oups" et d'un regard désolé en direction des époux. Ben quoi, elle était juste heureuse pour eux deux, ça s'fait non ? Se tassant sur son siège, elle continua à suivre la cérémonie, se disant que l'heure où elle pourrait offrir son présent aux mariés approchait.

Ricco, incarné par Pattricia

Oui Oui le moment était enfin arriver... tout cela pour en arriver, comme d'habitude dans ce genre de cérémonie, aux vœux.

Ricco attendait tranquillement, car il devrait bien faire quelque chose à un moment donné en tant que témoin de la mariée, son heure pour faire le pourquoi il était ici, c.à.d témoigner !!

--_cantor

Toute la cérémonie aurait pu être une consternation pour Mini Elle, mais non. D'abord, tout ce qui arrivait d'inattendu ou de loufoque était toujours les bienvenus pour ce petit garçon féru de liberté et d'aventure. Pis sa mère était parfaite d'façon, "la plus belle tout ça..." Zéline l'avait bien fait rire en piquant sa crise et en engueulant tout le monde, "Wow ! Elle est encore moins commode qu'avant en grandissant !" et il devait bien reconnaître que Lucie l'avait bluffé. Le coup de pied donné à Messire Djull l'avait laissé estomaqué.
Il revoyait la fratrie, quand ils étaient petits, en train de corriger à coups de pied tous les garnements qui les traitaient de bâtards. "Évidemment ça n'était peut-être pas une insulte quand il s'agissait du truc des nobles là, la nérauderie, mais dans la bouche de ces sales gamins, ça en était une". Ils avaient vite cessé, et le plus drôle c'est que la cheffeuh leur avait donné raison, au grand dam de Mélie qui désapprouvait toute forme de violence. "Si mes enfants se sentent offensés, qu'ils fassent en sorte de soumettre l'offenseur est preuve de courage et d'une grande notion du droit le plus élémentaire qu'ils ont au respect comme tout être humain". Il avait pas compris tous les mots à l'époque, mais Floris lui avait dit "c'est bon Maman est d'acc !" et cela lui avait suffit.

Donc il avait trouvé sa mère parfaite... "sauf là..."

- M'man !
- Tss pas maintenant mon petit coeur, c'est le moment où la maîtresse de cérémonie va parler.
- Ben ça m'étonnerait...
- Gné ?
- T'as pas mis l'anneau au doigt de l'ours, aheum de P'pa, M'man, trop la honte là...
- 'tain !...

"Et voilà ! J'ai sauvé le mariage nan mais franchement les grands des fois... adultes qu'ils disent... tu parles..." Cantor affiche une mine exaspéré, exaspération aussitôt atténuée par le regard noir que lui jette sa génitrice "oups !" et s'empresse de lui sourire de toutes ses dents. Devant cette contre attaque tout à fait patochienne, la mère se mord la lèvre pour ne pas rire, "trop tard j'tai vue !!!" et prend la main de son époux, les jades baissés de honte.

- Par cet anneau, moi, Pattricia La Canéda, je te prends pour époux, toi, Argawaen Dehuit de Malemort.

Quand Patt sourit largement à son futur, Cantor fait la moue "Ouais ben si j'avais pas été là... vu la tronche de l'Archi, tu rigolerais moins là Maman chérie!"
Il jette un regard de côté vers son frère, celui-ci sourit, "tiens ça y est il fait plus la tronche on dirait, va p'têtre être content en fait d'avoir un père le frangin." Alors il quitte sa petite moue et montre sa joie en applaudissant comme le fait la Dame là habillée avec de jolies couleurs...

Lena..., incarné par Pattricia

Bourrée ? Que nenni ! Lena était juste très à l’ouest. Fallait être tolérant avec elle, il s’agissait de son premier mariage et elle ne savait pas encore très bien comment ça se déroulait normalement. Oui, certes, elle était mariée. Mais mariée par Lotx et vous conviendrez que ce n’était pas forcément un exemple, hein ?

Bref. On s’en fout !

Amen. V’z’êtes mari et femme maint’nant. V’pouvez vous embrasser et faire plein d’aut’ trucs qu’seuls les couples mariés peuvent faire.

Et de regarder l’assistance.

Oui c’que vous faites des trucs pas très aristotélicien sans êt’ marié, v’z’irez cramer en enfer. Dixit la femme qui a eu un enfant hors mariage…

J’vous envoie vot’ certificat plus tard. Faut j’demande à Monseigneur Lotx comment qu’on fait, ‘voyez ?
Bon allez, on peut y aller maint’nant !

Avant de quitter l’église, la brunette farfouilla dans sa besace pour en sortir une bouteille de vodka qu’elle donna aux mariés.

V’pouvez boire sans modération.
Allez, r’voir.

Et de s’éclipser. Promis, elle ferait le certificat dès qu’elle serait à Périgueux. Dès le lendemain, donc.

--Zeline

Heureuse que le mariage soit célébré elle félicita les jeunes mariés, quoi que l 'ours jeune....jeune c 'est vite dit, mais bon le voilà devenu tonton de la belle rouquine quelle est devenue , il faudra qu 'il fasse avec.

Ravissante qu 'elle se sentait dans sa belle robe confectionnée sur commande, le mariage du gris et violet était un ravissement pour les regards, la joie était présente.

VIVE LES MARIES, FELICITATIONS !!!!!

Marie..., incarné par Pattricia

Marie entendit la phras et lacha plus fort qu elle ne le voulu !

-Ouais ! On peut sortir d ici !

Argawaen

Ils étaient enfin mariés, ce n'était pas trop tôt, l'homme vint embrasser sa nouvelle épouse aussi tendrement que possible et il la serra contre lui.
Son visage se tourna en direction de l'assemblée, et plus particulièrement en direction de la petite voix de sa fille.

Entendu Lena, nous attendrons, mais ne trainez pas non plus. Bon, ma douce, on picole maintenant ? Nos invités doivent avoir soif !
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Pattricia

Le reste de la cérémonie, bénédiction comprise, est un peu particulier, faut dire qu'entre l'envie pressante que l'on sent chez l'Archi et les multiples interruptions, la rousse était même surprise que les invités soient encore là.
Sur les dernières paroles de la brune, la nouvellement et officiellement mariée marmonne un "Ainsi soit-il..." et embrasse son nouvellement et officiellement époux avec tendresse et soulagement.

Acceptant avec avidité la bouteille de vodka, Patt remercie l'officiante "ouais par ordinaire ce mariage, comme mon baptême d'ailleurs... Au moins ça ne s'oublie pas !"
C'est alors qu'à peine le jupon de Lena disparu dans la sacristie on entendant deux jeunes voix s'exprimer, la première dans le soulagement et la deuxième dans la joie.

Amusée de la réaction de sa belle-fille, la encore très jeune Marie, la vindicative s'approche de la jeune Marie.

Hum... alors comme ça jeune fille on a trouvé que le mariage traînait en longueur ?

La nouvelle belle-maman sourit et colle un baiser sur le front de la gamine qui, malgré la longueur et les divers évènements, était restée sagement assise à sa place.

Je te comprends, et oui, nous allons enfin sortir d'ici pour aller faire la fête, danser, boire et s'amuser au bord du plus beau lac du monde, tu verras tu vas adorer !

Puis s'approchant de Mini-Rouquine qui a bien grandi, la "tante" la serre fort contre elle.

Merci ma belle, tu sais que tu es magnifique dans cette robe ! Je suis si heureuse que ta mère et toi vous ayez pu arriver à temps !
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--Zeline

Emue au contact de sa tante, les larmes lui montèrent dans le conduit lacrymal, d 'une main maladroite, elle s 'essuya le coin de ses yeux en disant, au final, comme sa mère :

- J 'ai juste les yeux irrités, saleté de vent !

Ses lèvres se posèrent sur les joues de sa tante pour accentuer la tendresse de ses sentiments qu 'elle avait pour cette femme, qui depuis le jour de sa venue à Sarlat, l 'avait choyé et aimé comme une deuxième mère.

- Tu sais Patt, j e t'aime de tout mon coeur et j 'espère que l 'ours sera à la hauteur d 'être ton mari, car tu mérites ton bonheur tant attendu.

Puis ses pas la menèrent vers l 'ours rabougri, car vieux qu 'il était. Un élan de tendresse la fit se blottir dans ses bras puissants.

- Félicitations mon nouveau tonton, prends soin de Patt c 'est quelqu 'un de bien.

Un baiser furtif sur sa joue lui fut donner en signe de reconnaissance affective, car Zeline ne rigole pas avec la fibre familiale.

Anne.so, incarné par Pattricia

Sous un soleil réchauffant ses bras nus, une main tenant son coude opposé et remontant juste de quelques doigts sur le bras à la peau soyeuse. Elle regarda les dernières personnes rentrer dans l’édifice imposant, et ce dont l’heureuse élu du jour, magnifique dans sa robe. La scène entraperçut quelques secondes auparavant, fut aussitôt oubliée. Elle allait suivre et regagner sa place discrètement quand Søren, la rejoint. Relever son minois et plonger son regard dans le sien, y lire de pour la première fois de l’incompréhension. Regarder ensuite au sol, comme si elle même n'arrivait à comprendre ce mouvement d’humeur, rare chez Anne Sophie. Ne même pas savoir au fond pourquoi l’avait-elle eu. La tension qu’il avait, était sans doute passée d’elle à lui –Excuse certes un peu facile - de le voir aussi nerveux qu’on aurait pu le prendre pour le futur marié. Ou bien le fait qu’il évoque Syu, mais cela arrivait, peu, mais habituellement, elle ne réagissait nullement ainsi, son passé n’avait jamais été un mystère. Qu’il la confie à sa cousine comme une chose délicate ? Et puis ce froid ressentit dans l’église, le contraste avec la chaleur de cette chaude journée d’été. Sans doute un peu de tout, mis bout à bout. Ses yeux qui s’ancrent dans les siens, hésiter ne pas savoir quoi dire. Les femmes sont ainsi, souvent elles n’arrivent pas à mettre un mot sur quelques choses qui ne va pas, et les hommes aiment les faits concrets, leur esprit est sans doute moins alambiqué que le cerveau féminin. Là où elles peuvent voir une palette de déclinaison de jaune, en passant au doux de la pierre de pisé à celui éclatant d’un poussin venant de naître, eux ne voient que du jaune.

Seurn … Rien sans doute des humeurs de femme. Je… Cela va aller. Viens rentrons nous allons louper l’essentiel, et Patt serai déçue.

Chasser le naturel d’une femme, il revient au galop. Ne pas dire, le laisser deviner, ne pas évoquer ses conclusions hâtives qui n’étaient que broutilles, ou bien seulement attendre de faire ce que tout homme fait dans ces cas-là. Acter le « Cela va aller » car après tout si elle le dit c’est que cela va. Et tout de suite, cela n’allait-il pas mieux ? Il était là à ses côtés. Elle glissa son bras dans le sien, tout en le faisant, lui adressa un sourire.
Ils rejoignirent leur place. L’échange des vœux étaient intenses dans les mots. Aucun doute, ces deux-là étaient amoureux et leurs mots dit avec, on le sentait, une sincérité touchante, émue la blonde Normande. Elle était heureuse pour eux, le bonheur des autres est toujours un plaisir à voir, et réchauffe les cœurs, même des plus fermés.

Argawaen

Le jeune-vieux marié souriait en voyant faire sa nouvelle épouse face à sa fille.
L'homme se tourna ensuite en direction de la mini-rouquine qui approchait, bon sang qu'elle avait grandit cette petite.
Le vieil homme se baissa et la souleva afin de lui rendre son baiser et de la serrer contre lui.

Ne t'en fais pas pour ça mini-rousse, je ferais de mon mieux.
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Erwelyn, incarné par Argawaen

Erwelyn a écrit:

Voilà, c'était fini. Ils s'étaient dit oui, s'étaient fait un câlin, certains avaient applaudi - dont elle - et pour finir, tout le monde était content. La foule commençait doucement à quitter l'église, mais Lynette resta non loin du couple, attendant que leurs proches aillent les féliciter. De son côté, la duchesse avait un présent à remettre au marié, dont indirectement, la mariée bénéficierait aussi. Il lui était donc important de les voir tous les deux ensemble pour leur en faire part. Une fois que les effusions d'après mariage furent passées, la Corleone s'approcha des nouveaux époux.

Argavaven, Pattricia, recevez toutes mes félicitations. Je vous souhaite tout le bonheur du monde et tout plein de bébés roses. Oui parce que quand ils sont bleus, c'est très mauvais signe vous savez.

Il faut savoir rester pragmatique quelque fois.

J'ai promis à Argavaven de lui offrir un présent pour son mariage, et voici qu'il attend depuis bien longtemps de savoir ce que c'est. Mais j'aime ménager mes surprises, il le sait ! Seulement, je ne vais pas le laisser ronger son frein plus longtemps...

Un sourire en coin, un clin d’œil au marié, avant d'enfin lâcher le morceau.

Mon cher ours, vous m'avez été d'une aide bien utile lorsque vous étiez en Maine. Vous avez été présent durant ces longues semaines de mobilisation, m'aidant à tenir en cet hiver glacial que nous avons connu. Je l'avoue, le Mans a été bien vide après votre départ, mais la correspondance que nous avons entretenue ensuite m'a permis de comprendre que, quoi qu'il arrive, vous serez toujours là pour moi, en véritable ami que vous êtes devenu.

Fallait bien choisir ses mots tout de même, histoire que la mariée ne lui fasse pas une crise de jalousie ici-même, alors même qu'ils venaient de se dire oui. Elle espérait en tout cas que le sentiment que ressentirait Pattricia ne serait pas la jalousie, mais plutôt la fierté d'avoir épousé un homme qui avait su gagner la confiance de la Corleone. Ce qui, franchement, n'était pas gagné d'avance. Regardant le couple, elle balança enfin l'info que l'ours attendait depuis des mois.

Me feriez-vous l'honneur, Argawaen – yeah, en plus Lynette avait réussi à bien prononcé son prénom ! - de devenir mon vassal sur mes terres mainoises ?

Et de toute façon si tu dis non, je te boude pour la vie, na.

Argawaen

Alors que le couple remerciait les invités, le vieil homme se demandait si son fils ainé et Valeryane allaient attendre un peu avant de partir. Il voulait s'entretenir un peu avec eux, et également profiter d'Alistaïr.
Le vieux vétéran regardait son épouse, heureux, après tout ce qu'ils avaient traversés ils étaient enfin mariés, et ce couple n'était pas prêt de se séparer. Il en était satisfait.

Le Dehuit de Malemort fut attiré par la poney rose qui s'approchait d'eux, comme à son habitude il lui fit un baise-main et s'inclina légèrement face à elle. Ils avaient passés de sacrés bons moments en Maine, à picoler, à se raconter leurs histoires, ils étaient comme deux vieux, en même temps ils avaient le même âge, alors autant dire que les soirées étaient fournies en discussion.

Le vieil homme écoutait attentivement ce qu'elle avait à dire, souriant ému à ses paroles, puis il écarquilla les yeux à sa proposition. Il resta silencieux un instant, bouche bée. Elle avait également réussie à prononcer son prénom correctement ! C'est que ça devait lui tenir sacrément à coeur.

Ma rose... Que dire de plus à part que c'est un immense honneur que vous me faite ? Non pas seulement pour moi, mais également pour mon épouse qui en sera également Donà.

L'homme se passa la main sur le visage, il était encore sur le séant de cette proposition, il ne s'attendait pas à cela, mais à un poney rose senteur poire, ou alors à une caisse d'alcool, mais une seigneurie... Pas du tout...
Il regardait la poney rose et rajouta.

Et puis comment refuser ? Vous avez prononcée mon prénom avec perfection !

L'homme souriait amusé.
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--Pere_blaise

{...Louons tous ensemble le Très- Haut pour la Saint Noël....ça fera moins cher ! ...}

Malgré le fait qu'on lui tirait sur la bure depuis un bon moment, le père Blaise tentait de monter les quelques marches qui le mènerait jusqu'à l'entrée de Sainte Lucie:
- N'entrez point là mon Père !!...j'vous en conjure !! ...on dit que l'église est hantée !!
- Allons donc !!...le moine haussa les épaules...ce sont là menteries de croquants !! tout le monde sait que la paroisse est abandonnée. Vous entendez les cloches sonner ?
- Non point !!...fit le gueux,..mais...'parait que par nuit sans lune, on peut apercevoir des revenants qui poussent des cris lugubres....le type en frissonne, et se signe plusieurs fois...certains disent que c'est l'esprit du diacre fantôme de Sarlat
- Hm ? Oui ? oui... Le moine lève un sourcil accompagné d'un geste d'impatience...oui, les ivrognes sans doutes......allez sortez de mon chemin, au je fais un rapport au pape qui ne sera pas piqué des hannetons !!!

Les fêtes de la Saint Noël approchaient, et les préparatifs battaient leur plein un peu partout ; Certains ayant poussé le vice jusqu'à décorer les tavernes. Mais, si en ville on avait décidé de fêter la st Noël de façon païenne, vous savez ? un peu à la mode des barbares teutons qui hantent la forêt noire, avec marché de Noël, sapin géant enguirlandé de bougies quitte à risquer de provoquer en ville un incendie qui ferait date dans l'histoire du royaume, ici, on les fêteraient selon les préceptes des Saintes Écritures, même si le Père Blaise en avait une interprétation toute personnelle.
Sainte Kyrène étant trop petite....autant prendre un édifice qui sert a rien pour fêter dignement la Saint Noël
Le moine finit par arrivée devant ce qui reste des portes de l’Église de Sarlat. Il enjambe comme il peut les tas de bois qui barrent l'entrée, allant même jusqu'à se déblayage une sorte de passage ou même un chat ne s'aventurerait pas et entre dans la nef en pestant, car il vient de poser une sandale dans e restant d'un crottin de poney...
- Si encore ça avait été du pied gauche...dit-il en soufflant. Il se retourne et voit que le type le suis toujours, se signant tout les deux pas. Blaise le regarde avec des yeux comme des soucoupes...qu'est ce vous faites ? Une seule fois en entrant c'est amplement suffisant !!!...
- C'est pour faire fuir les esprits malfaisants....le gars se signe une nouvelle fois....'devriez en faire autant !!
- Occupez-vous de vos seaux à bouses et... le père Blaise réfléchit...tiens, commencez par me virer les crottins qui balisent le chemin de l'autel ça vous apprendra à vous taire.
- On peut aussi allumer la lanterne des morts ? (*)
- Pourquoi faire ?
- Bah p't'être que ça ferait plaisir aux...fantômes...le gars se signe une fois de plus....moi ces histoires ça me fait froid dans le dos jusqu'au fessard.
- Ah oui ?! ...le moine fronce les sourcils....ben si vous ne vous mettez pas au boulot dans l'instant, je peux garantir que je vais tellement taper dessus a coups de sandales que j'vais vous le réchauffer, le fessard, vite fais moi !!!!

Certes la partie était loin d'être gagnée.
Il faudrait de la volonté...de l'abnégation..de l'huile de coude,...une armée de balais et sûrement toute l'eau du lac pour arriver a redonner un semblant de ressemblance a ce lieux avant la Saint-Noël mais un jour, un grand homme dira : « Soyons réalistes exigeons l'impossible » (**)

(*) Édifice encore visible de nos jours à Sarlat ; C'est une tour ajourée dans laquelle, au crépuscule, on hissait, souvent avec un système de poulies, une lampe allumée, supposée servir de guide aux défunts. Pour en savoir plus Wiki est votre ami …

(**) Ernesto « Che » Guevara

--Pere_blaise

{...Qu'on se sert de Blaise au stade d'offrande...}

Seul, dans une paroisse abandonnée si ce n'est par le Très-Haut, du moins par les hommes et qui en plus n'était pas la sienne, le Père Blaise admirait la fin des travaux.
Les bancs et les cathèdres avaient été outrés et cirés comme jamais. Le sol de la nef lui avait été brossé et rincé au savon noir plusieurs fois afin d’ôter les traces de crottins.
Sur l'autel un linge blanc couvrait l'autel si blanc d'ailleurs que le tisserand qui avait ouvré assurait que c’était « l immaculée confection,... » ; Et puis bon, on regarde moins à la dépense pour la Saint- Noël.
Surtout que là c'était pris sur le denier du culte et que la communauté des Sainte Kyrène n'en subirait pas le poids.

- Mon Père, ...dit le bedeau joignant pieusement les mains...cette église à un éclat !!
- A propos d'éclats dit le moine...vous nous mettrez de cotés ceux de la porte là, ...il montre le tas de bois qui trône a l'entrée...on les vendra comme relique de la première table fabriquée par Giosep aux fidèles de passages, ça payera les cierges !!
- Oui mon père, bonne idée...
Le tonsuré fait quelques pas dans l'édifice. Dommage que cette église ne soit pas plus utilisé que ça. Enfin, a ce qu'il parait, même St Front était aussi déserté. A croire que le très avait décider de porter son intérêt ailleurs que dans les frontières du comté.
- Les préparatifs sont quasi finit mon Père, vous croyez que...
- Que...
- Que les fidèles seront au rendez -vous ?
Le moine fronça les sourcils:
- S'ils ne veulent pas finir aussi rôtis que la dinde qu'ils s'apprêtent a dévorer, ils ont intérêt....d'ailleurs,...le moine affiche un léger sourire et commence a taper dans ses mains...nous allons chanter un psaume pour cela …
Le bedeau bedonnant ouvre de grands yeux voyant le tonsuré commencer a se déhancher, et attraper un grand porte cierge, qu'il tient a une main devant lui...
- Mon fils, ….Voici ce que les Angloys appellent le Aristote'n roll !!

Et le moine de commencer a chanter :

Mettre un ♪ drap blanc sur l'autel,
Sortir♪étole et dentelles ♪
lustrer calice et♪ciboire
C'est pour bientôt le grand soir ♪
Sentir flotter ♪ les pans de sa bure
Ouvrir ♪ les Saintes Écritures ♪
Sonnez les cloches des chapelles
C'est le Très Haut qui appelle ♪

Il suffira ♪ d'une étincelle,
d'un rien, d'un geste ♪
Il suffira ♪ ♪d'une étincelle
D'un peu ♪ d'étoupe pooooouuuuur..... ♪

Allumer, ♪ un cierge !! Allumer un cierge ♪
Et faire monter, ♪ vos prières vers dieu
Allumer un cierge, ♪allumer un cierge
Et voir grandir, la flamme dans vos yeux
Allumer un cierge, yeahhhhhh !!! (*)

(*) Vaguement inspiré de « Allumer le feu » - Johnny Halliday.

--Pere_blaise

Office célébré pendant la duré des fêtes...si certains sont tentés....

{….La genèse....la génèèèseeeeu...ça voulait dire, qu'on est des pieux...} (*)

Comme il l'avait chanté il y a peu, c'est vêtu d'une bure quasi neuve et d'une étole immaculée que le père Blaise, avait fait sonner les cloches de Saintes Lucie pour appeler les paroissiens a fêter d'une façon vaguement religieuses les fêtes de la Saint-Noël.
Le cloches avaient battu le rappel des fidèles et l'office pouvait commencer.

Le moine se tenait devant l'autel, les mains jointes attendant que chacun regagne sa cathèdres ou les bancs, voir même pour les plus nécessiteux, prennent appui sur une des colonne.
Quand ceci fut fait, il regarda l'assemblée avec un sourire de circonstances :
- Mes amis, mes enfants, mes frères...il marque un temps...bienvenu dans la maison de celui qui vous accueille aujourd'hui...il lève pieusement les yeux au ciel...en ce jour si particulier.
Le tonsuré met les bras en croix et d'une voix de stentor..Moi, père Blaise, confesseur du Couvent des Cordeliers et de l'ordre des helèninnes je crois en lui...et comme LUI c'est moi, je crois en moi ...aaaaaAAAAAAALLEELUUUUIIIIIAAAAaaaaaaa !!

Quittant l'autel, le moine monte en chaire, et ouvre son exemplaire du livre des vertus chargé d'annotations personnelles dans les marges et entre les enluminures avant de le poser sur le lutrin près de lui :
- Mes enfants, si nous somme réunis en cette pieuse nuitée de la Saint-Noël c'est pour avoir la joie de célébrer tous ensemble la naissance de Christos, loué soit son nom,...qui je vous le rappelle est sensé être un exemple pour vous !! car, si vous suivez la voie de Christos sans changer de files dés qu'une embûche viendra testée votre foi, alors...il ouvre grand les bras...alors vous serez admis au paradis solaire, et vous pourrez passer le reste du temps a boire de l'hypocras en entendant les anges vous jouer de la lire dans les oreilles et vous faire masser par des nymphes pulmonaires et bien en chaire …. fait mine de prendre sa propre poitrine en main , et se rendant compte de son geste se reprend...S'cusez moi....Donc, le royaume des cieux vous est offert, mais si le Très- Haut en surveille la porte,...il regarde le parterre de fidèles d'un œil sadique...C'est moi qui donne les clefs !!

Il fait un signe de la main :
- Vous pouvez, vous lever...dit-il cérémonieusement...je vais vous faire à l'occasion de la Saint-Noël une brève évocation de la naissance naissance de Christos...il se racle la gorge...En ce temps là, des Hautes d’Écosse jusqu'au désert de Judée, le monde tremblait sous la puissance d'un seul homme : Le puissant Oscar, empereur des Romains....et voici, mes amis, mes enfants mes frère, l'histoire qui nous concerne....le moine marque un temps, et tourne une page du livre des vertus...Le père vivait bien tranquille, bon ouvrier, bon arisant, il n'avait pas son pareil en ville pour faire les chaises et les bancs...montrant l'assemblée...comme chacun de vous, tôt, le matin dans son échoppe, avec le bois de l'olivier, par le rabot et par la varlope il ennoblissait son métier....il lève un sourcil,...ça concerne pas QUE les charpentiers du village hein ?! Si vous êtes boucher, vous changez d'outils c'est tout !...il reprend...L'histoire est simple, et plutôt belle : Un jour, il rencontre une femme, jeune jolie douce et fidèle, et il décide de lui consacrer sa vie...il marque un temps..le voilà alors qu'il installe meubles et tapis dans sa maison, passe a la chaux les murs de la salle et met des plumes aux édredons...un vague geste de la main, et l'index se lève...un jour, dans leur bonheur un ange passe, et dit a la femme étonnée « Je vous salut pleine de graisse », car oui, elle avait les mains pleines de saindoux...et vous annonce un héritier qui va naître, sans toit, sans âtre prêt d'un bœuf qu'on va abattre et d'un âne qu'on à battu. (**)

Le moine les regarde, certains ont la mine perplexe, d'autres sont déjà dans les bras de Morphée ou pensent à la dinde fourrée au marrons dont ils vont se remplir la panse dés la fin de l'office.

(*) La bohème – Aznavour
(**) Inspiré par « il est né le divin enfant » - Jean Yanne

--Pere_blaise

Office de la Saint- Noël, suite …

Et bien soit les paroissiens étaient devenus muets, soit ils étaient plongés en pleine méditation transcendantale et tutoyaient le Très Haut.
D'ici que certains se permettent de manger en tête à tête avec lui un canard à l'orange après l'office dominicale,...

Le tonsuré toise les ouailles Sarladaises du haut de sa chaire, avant de reprendre le cours de son saint office. Il fait un geste invitant les fidèles a s'asseoir, et tourna d'un index humide quelques pages du Livre des Vertus avant d’entamer d'une voix qui résonnât dans les colonnades de Sainte Lucie
Je meeeeeets ♪ mon esppooouuUUÂÂÂÂÂââââr ♪
En ♪AaaaaaaaAAAAARRRRISTOTE
C'est ♪ pas des ♪ booooooobards
c'est mon♪ poooôôôôôô - ôôôôôôôteuuuu !! ♪

Il laisse un ange passer le temps que les dernier murmures cessent et après s'être éclairci la voix, il dit, jetant un œil sur l'assemblée.
- L'histoire de Saint-Noël telle qui nous la livre les Saintes Écritures est sommes toutes un floue...un léger toussotement, et il regarde les yeux ahuris des paroissiens...en fait on a rien, aucune date, aucun lieux précis...Il y a de quoi y perdre son latin !!...Il hausse les épaules ...on dit qu'il serait...le moine insiste sur le conditionnel...qu'il serait né dans un chariot tiré par des cerfs dressés par son père : Le fameux père d'Noël...le moine grimace...une enfance douloureuse, au point que tout le monde ne lui donnait pas quinze ans d’espérance de vie..le tonsuré marque un léger temps...Vers cet age, alors qu'il n'avait jamais étudié, il racontait l'histoire de Christos que son arrière grand père avait transmis a son grand père et qui l'avait lui même transmis a ses enfants et petits enfants...le moine regarde l'assistance et demande, sceptique...si ça c'est pas la définition d'une rumeur !?!...bref,...reprenant le cours de son office....le Saint homme, a ce que nous raconte le livre des vertus, passait son temps a aider « les malheureux » au sens large du terme : Riches comme pauvres....car comme on dit, l'argent ne fait pas le bonheur....il jette un œil en direction des cathèdres et ajoute caustique...'devriez écouter !! et en prendre de la graine

Il invite à la réflexion d'un geste ample les paroissiens:
- Méditons ensemble ces quelques paroles....

--Pere_blaise

Office de la Saint-Noël, suite...et Fin.

[...Vœux de silence...]

Pendant que la plèbe médite ces pieuses paroles, le père Blaise s’accroupit rapidement en chaire, disparaissant du champ de vision des fidèles.
Allez hop, un coup de vin de messe derrière l'étole pendant, du moins l'espère-t-il, personne ne le regarde, histoire de s'hydrater un peu. On dirait pas, mais c'est que ça dégage une certaine chaleur un cierge : Alors pensez ! Quand il y en a plein la nef....
Le tonsuré repose délicatement sa coupe au sol, et se relève.

Faisant mine d'être plongé dans une profonde réflexion, les mains jointes, il laisse son regard courir dans la petite église un instant, avant de tourner d'un index préalablement humidifié d'une langue râpeuse, et de reprendre le cours de l'office.
- A l'age où nombre d'entre vous sont considérés comme des vieillards, soit environ une trentaine de printemps...Saint-Noël, qui a sûrement dut hérité d'un appui non négligeable de certains est élevé au rang d'évêque ce qui lui permet de mettre un peu de beurre dans ses épinard, mais,...il lève un doigt, attirant l'attention,...il n'en n'oublie pas ses origines modestes aidant encore et toujours ceux qui en avaient besoin. Aussi je vous invite tous à...
C'est a ce moment que le bedeau qui assistait à l'office depuis la sacristie remarqua un détail qui semblait avoir échappé au moine. Discrètement, le serviteur du serviteur du Très-Haut se glissa dans l'église, se faufila derrière l'autel et a pas de loup, arriva au pied de la chaire.

Un œil aiguisé aurait put le voir faire des signes au Tonsuré qui lui hélas, portait son attention ailleurs.
- Pssss !!!! ….mon Père....
Sur le visage du moine se lit la surprise, voir la stupéfaction:
- M...moi ?!
- Oui !! vous mon père !!!
Le moine n'en croyait pas ses oreilles.
- ari ?!...son regard incrédule se posa sur le plafond de la chapelle...ARI ME PARLE !!!
- Nonononononononononononon mon père !!! ...dit l'autre....C'est moi,...le bedeau...
- Vous ? ….le moine baissa les yeux et regardant au pied de la chaire....Briseur de foi !!! HERETIQUE !!!...pesta le tonsuré...qu'est-ce que vous voulez ?
- R'gardez un peu mon père !!...le bedeau fit un geste montrant la nef....la moitié à quitté les lieux et l'autre dort....
- Ils méditent...
- Vous jouez sur les mots là !!...vous leur réciteriez la recette de la soupe au choux auvergnate ou leur liriez les comptes du castel qu'ils s'en fouteraient pareil !!
- 'tention hein ?!! vous frisez le blasphème là !!
- Mon père !! ouvrez les yeux !!! ...soupire l'autre de rage...'voyez bien que y'a personne non ?!
- Aristote est partout...
- Lui oui....les autres sont chez eux !!!
- …

Force est de constaté pour le moine que, et ce bien avant de se partager une dinde rôtie, quelques Blanc-mangés et douceur les périgourdin étaient déjà en pleine crise de foi.
Lentement et la mine dépité, le tonsuré referma le livre des vertus, et descendit les quelques marches qui le rapprochait théoriquement des hommes.
Déçu, le tonsuré accompagna le bedeau jusqu'à la sacristie, jetant des temps en temps un œil sur les bancs vides.
Chemin faisant il demanda:
- Dites...le Diacre,...il fait comment ?
- Ah ben !!! il se casse moins la tête que vous hein...répond le Bedeau, réfléchissant...en fait, il fait rien !!
- Même pour la Saint-Noël ?
- Surtout pour la Saint-Noël !!! Mais bon c'est de notoriété public : A ce qu'on dit c'est pas un cadeau...Vous aimez la dinde ?
- Fourrée ?...A l'Ostie ?
- Euh...on va trouver de quoi la remplir !!

Valmer

Valmer poussa vivement la porte de l'église de Sarlat, s'engagea dans la nef et appela à voie basse le curé à plusieurs reprises. Personne.

Il laissa un mot et repartit.

Citation:

Mon Père,

Je suis venu en notre église en des heures exceptionnellement sombres pour Sarlat. Une épidémie très contagieuse frappe notre communauté et plusieurs de ses âmes sont déjà atteintes dans leurs corps.

Les habitants sont confinés chez eux, bientôt les champs et les échoppes seront délaissés, le marché déserté, les miliciens quitteront leur poste de garde pour aller lutter contre les fièvres. Le péril est grand, sur tous les plans.

Je vous saurais infiniment reconnaissant de bien vouloir dire des messes en faveur de la rémission de nos malades, en faveur de la préservation de notre cité. Puisse, par nos actions de grâces et nos prières, Notre bien aimé Aristote nous épargner les souffrances et le trépas.

Valmer

--Pere_blaise

{...les voies du Très-Haut sont impénétrables, mais un jour, on inventera le suppositoire...}

L'enfant de chœur était arrivé en courant comme un dératé, affichant un regard soulagé en voyant le tonsuré faire quelques pas sur le parvis de l’église Sainte Lucie de Sarlat.
Le gamin essoufflé s'épongea le front dans son aube en dentelle avant de lui tendre le mot que le maire avait laissé près des objets du culte.

Le moine leva un sourcil incrédule en regardant alternativement et le parchemin, et le gamin dont le visage était aussi rouge qu'une robe de cardinal.
- Prier pour la grippe ?
- Naaaaan !!! pas « pour », mais « contre » en fait...
- Certes....j'entends bien mon enfant...dit le tonsuré...mais bon il ne s'agit que d'une grippe...C'est pas non plus une épidémie du mal noir ni une invasion de barbares venus d'outre-Rhin... il relit le parchemin et tapant du dos de la main dessus il ajoute avant de le rendre au gamin....Et puis ça concerne le curé de Sarlat : pas moi …
- Mais l'père ben y'dit qu'z'êtes le seul calotin qu'on peut croisé dans ce comté de cré....
- Tsssssss..dit le moine en mettant une main sur la bouche du môme pour le faire taire....Allons, pas de Blasphème et un peu de respect.
- L'père y dit qu'sont tous aussi fêlés les uns que les autres....
- Et le Très Haut a dit : « Heureux les Fêlés car ils laissent passer la lumière »
- Ameeeen
- C'est ça....

Le tonsuré se tripota ….le chapelet histoire de concentrer son esprit sur la question qui, visiblement, tenait en grand soucis le Bourgmestre,
Il ne s’agirait pas non plus de laisser le comté, et en l’occurrence les terres de Calédonie, subir les assauts de ce mal. Imaginez un peu l'image qu'un comté de souffreteux pourrait donner au Royaume.
Le prestige du Périgord, déjà bien mit a mal, risquait de ne pas s'en remettre.
- On prie mon Père ?
- Oui...mais pas pour le comté : Pour le Maire.
- Bah... et les autres ?
- Si tu veux mon avis, le Bourgmestre souffre du syndrome de Roseline....le moine prend un air navré et lève les yeux au ciel...un mal quasi incurable plus connu aussi sous le nom de « Bâche l'eau » car on dit qu'une des méthodes pour combattre au mieux les fièvres est de couvrir les tonneaux et autre réserves liquides d'une bâche.
- Haaaaaaannnnn !!! vous en savez des choses !!!
- C'est l ' métier mon fils...c'est l'métier dit le moine pas peu fier.
- Bon alors...on prie ?
- On prie,.... de toutes façons ça ne fait pas de mal...mais on va aussi conseiller au Maire de suivre les préceptes de Sainte Rita de Zaraïe pour lutter contre les maladies...
- Oh ?!!!! une nouvelle Sainte ?
- Non....juste une connue de certains initiés
- Et...le gamin regarde le moine avant de se mettre a genoux.... elle dit qu'il faut faire quoi ?
- De se tremper le fessard deux fois par jours dans une bassine d'eau fraîche...

Juliaa

Juliaa marchais vers sa nouvelle paroisse, pour la premiere messe ou elle allait officier.
Elle poussa la lourde porte , qu'elle laissa ouverte par la suite.
La jeune femme s'etait deja rendue sur les lieux, pour connaitre les differents endroits, bien sur.
C'est donc tout naturellement qu'elle se rendis vers la sacristie, pour enfiler ses habits de cérémonie, esperant d'ailleurs que quelques personnes entendraient les cloches sonner dans le village...
Une fois prête, elle ramena avec elle un bouquet de fleurs qu'elle posa dans un coin de l'autel.
Puis elle monta par l'escalier qui etait dans la sacristie et sonna longuement les cloches,pendant quelques minutes.

Juliaa redescendit ensuite,prudemment, puis se mit derriere l'autel, attendant les paroissiens ...

Alexiis

le sculpteur et Maréchal entend les cloches

et si j'allais à une messe dans ma nouvelle ville moi?

Alexiis se fait donc élégant et prend la direction de là où officie une certaine Juliia
Pourvu que son sermon ne soit pas rébarbatif!

Valmer

Une lettre officielle avait été adressée au maire pour l'informer de l'arrivée prochaine à Sarlat d'une nouvelle vicaire, Juliaa. Il souhaitait ardemment qu'elle parvienne à réunir autour de son message d'amour et de paix les sarladais trop longtemps délaissés par un berger digne de ce nom.

Il vint en ce beau dimanche ensoleillé, attiré par une volée de cloches, écouter les premières paroles de sagesse de cette femme de foi résonner en ce lieu consacré où un feu nouveau faisait brûler l'encens.

Un vitrail éclatant montrait à tous l'exemple d'un passeur entre deux rives.

Juliaa

Juliaa vit arriver quelques personnes, puis se dit qu'elle allait tranquillement commencer la messe de ce dimanche.

Bonjour a vous tous ! Tout d'abord, je vais me présenter, je m'appelle Juliaa, et je suis Vicaire Paroissial de Sarlat. Je suis arrivée dans cette belle ville il y a peu de temps.
C'est donc ma première messe, ici.
Si au cas, peut être d'autres personnes vont arriver encore d'ici peu, je vais commencer peu à peu cette messe.

Commencons d'abord pour nous confesser pour nos péchés.

Pattricia

Et voilà ! La cloche de l'église avait sonné et c'est avec plaisir que la rousse se rend à Sainte-Lucie avec toute la marmaille. Installée dans le coin qui était réservé à sa famille, Patt observe avec un sourire la nouvelle recrue de l'Évêché de Périgueux. "Sarlat reprend vit petit à petit, il était temps..." Bon évidemment, y'avait l'inévitable credo qui la gonflait tant. Et de marmonner la prière, surtout pour donner le change au précepteur des enfants assis non loin et aux enfants qu'elle souhait très au fait de la religion familiale.

Cela lui faisait plaisir de retrouve Sainte Lucie et ses vitraux, les portes avaient été réparées depuis le carnage poneysque des obsèques du grand blond et la pierre au sol avait été lavée à grande eau, retrouvant sa clarté lumineuse qui la rendait si particulière.
La vindicative fait néanmoins craquer ses cervicales, espérant juste que la messe ne serait pas une longue série de banalités si abrutissantes...
_________________

Juliaa

Juliaa continua la messe

Après la messe, ceux qui voudront, savent que je serai disponible au confessionnal,autant de temps que necessaire.

Maintenant, recitons le Credo, tous ensemble.

On va lire un passage du Livre des Vertus.
Quelqu'un veux peut etre se proposer pour la lecture ..?
Ce n'es qu'un ou deux paragraphes, pas tout un roman, rassurez vous !

Juliaa sourit aux paroissiens et attend de voir si il y a une reaction

Alexiis

Alexiis sourit à la vicaire

Moi ? des péchés ? ha bonnnnnnnnnnnnnnnn?

puis il se léve et s'approche pour faire les lectures

Juliaa

Juliaa sourit en coin à Alexiis puis lui tend le livre des Vertus, lui montrant le passage choisi du livre, du Chapitre 4 , le Doute.
Puis se met un peu en retrait et le laisse prendre la parole, souriante et à l'écoute

Alexiis

Notre Vicaire a choisit dans le Livre de la Création ce passage mes Fréres :

Commence à lire

Citation:

6 Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

7 Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

8 Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.

Quand il a finit Alexiis effleure la main de Juliia

Juliaa

Juliaa ecouta attentivement le texte lu,pris prend la parole

Voyez, avec ce texte qu'il ne faut point se plaindre de ce qu'on a ,
et le plus important, sachez que tout les hommes sont égaux devant le Très Haut.
La guerre qui es là, partout autour de nous, des personnes s'entretuent,
certaines le faisant avec plaisir, d'autres en meurent, entrainés par les autres...

Maintenant, communions ensemble :

Juliaa

Une fois la communion faite avec ses paroissiens, elle repris la parole

Sur ce, allez en paix !
Et je suis à votre disposition pour ceux qui voudraient se confesser ou parler tout simplement.

Souriante, Juliaa attendit quelques instants puis rangea le necessaire qu'elle avait utilisé pour la messe

Alexiis

regarde la ravissante diacre faire, arrive dans son dos et l'enlace tendrement

vos paroissiens ont étés attentifs Madame la Diacre ?
j'espère pour eux ! sinon le Maréchal leur tirera les oreilles

Juliaa

Juliaa sourit en sentant le delicat parfum de son compagnon arriver dans son dos et l'ecoute, lui répondant par la suite

Eh bien,je ne peux qu'esperer...
et surtout préparer au mieux la prochaine messe.
Et toi, cela t'a plu ?

Juliaa

Quelques jours avaient passés, et Juliaa revint à son église, pour commencer a préparer le necessaire de la cérémonie qui aurait lieu le lendemain.
En venant à l'eglise, elle avait cueilli des fleurs, qu'elle posa sur l'autel.

Puis elle entrepris de nettoyant les vitraux, balayer le sol, le nettoyer, et preparer ses habits de cérémonie ainsi que ceux du futur baptisé, de blanc immaculé.
Elle fila derriere l'église,pour accrocher ses habits de cérémonie et ceux du futur baptisé,pour les faire sécher sur le fil à linge.

Juliaa revint dans le sacristie, et pris ses livres avec elle, pour les lire et chercher le texte à lire pour le bapteme du lendemain

Odradek

Le bruit des pas sur le sol dallé résonne dans l'Eglise vide. Depuis combien de temps Odradek n'est il plus entré ici? Des années.

Il s'avance dans l'allée, en direction du choeur. Une émotion intense le saisit alors : des souvenirs enfouis remontent vers lui, qui viennent d'un passé qu'il croyait au delà de la mémoire.

Aujourd'hui est le jour.

Juliaa

Juliaa entendit le bruit de la porte d'entrée s'ouvrir et referma ses livres, pour rejoindre le coeur de l'eglise.
Elle sourit en voyant Odradek, qui venait, ayant l'air un peu stressé, mais cela arrivait souvent..C'est un moment quand meme important...

La vicaire vint l'accueillir en souriant

Bonjour Odradek ! Comment allez vous ?
Prêt pour le grand jour ?

Odradek

Un pas, celui de Juliaa. La sérénité qui se dégage d'elle fait beaucoup de bien à Odradek. Emu, il lui prend les mains.

Je vous remercie du fond du coeur pour tout ce que vous avez fait pour moi.

Une inspiration, afin de refouler la boule dans sa gorge

Savez vous que j'ai connu la construction de cette église? Sednax, une amie, occupait votre fonction. Elle en avait lancé le projet, et les habitants avaient suivi.

Un concours fut organisé pour savoir à quel saint nous allions dédier le batiment. C'est Opale de Lostange qui a proposé Sainte Lucie.

Un geste pour montrer les bancs vides

Ils étaient emplis des habitants de Sarlat. Et parmi eux, presque tous étaient mes amis...

Vous imaginez mon émotion aujourd'hui... Mon baptême n'aurait pu avoir lieu nulle part ailleurs.

Il tourne son regard vers Juliaa

Merci d'accepter de me guider...

Juliaa

Juliaa sourit de sentir son emotion au plus haut point lorsqu'il prend ses mains.
Elle ecoute l'histoire de cette eglise, fort belle histoire, c'etais certain.
Juliaa lui sourit de plus belle puis lui répond

Je vous comprend oui..
Elle a une belle histoire cette eglise, c'est vrai.

Merci a vous egalement.
Vous avez été mon premier élève de Pastorale.
J'espere avoir fait au mieux.
Et je vais faire de votre bapteme, un sublime moment d'emotion, de partage et d'amour qui nous unis tous au Très Haut.

Juliaa ajustais encore quelques bouquets de fleurs puis repris la parole

Si vous voulez bien, votre habit de cérémonie vous attend dans la sacristie.
Tout de blanc immaculé.

Joignant le geste à la parole, elle lui montra le chemin jusqu'a la sacristie ou il y avait une table, plusieurs chaises et sur l'une d'elle, bien posée, la tenue de bapteme préparée pour Odradek

Lubna

(sarlat la distillerie)

- magnes toi
- quoi euhhh
- magnes toi c'est le bapteme de ton ami
- ah oui mais...son cadeau n'est pas prêt, je trouve rien pour l'emballer.
- magnes toi t'es sa marraine
- Oui je suis pas encore sénile... mais l'est fou le chou... j'arrive pas à m'occuper de moi c'est dire... s'il nous fait des mioches avec DB
- magnes toi la blonde
- oh et deja un peu de respect avec la blonde c'est pas parce que nous sommes mariés depuis un temps fou, c'est pas parce que t'es tout le temps malade ... Un peu de douceur enfin Vlad. Pis tu connais bien Odra... Tu m'énerves à rester cloitrer sans arrêt
- ouaii c'est cela... magnes toi et met une robe tu va pas cavaler là mais à l'église pour ton ami

Tu sais quoi... Tu m'**********

(...)

-Therese
appel en détresse de son habilleuse
-Therese ma robe
- la voici Madame
- Ah non ce vert déteint sur ma blondeur
- Madame je ne trouve rien de mieux, les lavandières ont tout pris, ménage de printemps
- Va pour le vert...

(...)

(Eglise de Sainte Lucie)

Elle rentre droite et se dirige vers son ami entrain de parler à la jeune Vicaire, elle se rapproche des frissons l'envahissent à chaque fois qu'elle pénètre en cette église... Sainte Lucie, Sed, son baptême...tous ses amis partis...

Elle pense à tous les bons souvenirs puis sourit Bonjour à vous Madame la Vicaire puis embrasse son ami sur la joue et lui murmure t'aurais pu mieux te raser aujourd'hui
Voyant la salle encore vide
je ne suis pas en retard pour une fois.
_________________

Odradek

Un fois de plus, Juliaa sait trouver les mots qui apaisent. La tranquillité simple des lieux reprend ses droits.

Du moins jusqu'à ce que la "marraine" fasse irruption telle la tempête qui frappa la région quelques années plus tôt. Odradek ne peut s'empecher d'évaluer d'un coup d'oeil rapide la solidité des murs.

J'ai fait au mieux, mais la lame de mon rasoir n'a plus toute son efficacité. Le savoir faire de Dyo n'a pas été remplacé.

Un instant de silence pendant lequel il détaille la nouvelle arrivée de haut en bas

La couleur de ta robe est...Originale. Tu as prévu un carnaval après la cérémonie?

Puis il la prend dans ses bras

Merci d'être venue, ma Lubna

Enfin, il se dirige vers la sacristie afin de revetir le vetement consacré

Juliaa

La jeune Vicaire sourit en voyant arriver une dame, une proche du futur baptisé, c'etais sur, vu leur complicité.

Bonjour Dame ! Je m'appelle Juliaa.
Seriez vous la marraine de notre jeune Odradek ?

Puis elle vit Odradek se diriger vers la sacristie, pour revêtir ses habits de cérémonie.

Lubna

voyant Odra passer dans la pièce d'a coté

Juliaa tres jolie prénom, moi c'est lubna

Et oui sa marraine, son, ami, sa soeur de coeur... Il est beaucoup pour moi.
Il a un sacré caractère mais sous ses moustaches c'est un homme au grand coeur... Mais cela vous avez du le voir lors de sa pastorale. Mais ""jeune Odradrek...Plus tout jeunedit elle amusé

puis se remémorant son propre baptême ici même, ou les pastorales n'existaient point encore. Les vicaire non plus...Il y avait des diacres et des curés... et un évêque

Juliaa je peu vous appeler Juliaa?
Je suis fort heureuse que cette église revive et grâce à votre implication nous auront enfin des messes en Sarlat.
_________________

Odradek

Odradek est de retour, vètu de l'habit cérémoniel. Il entend les dernières bribes de la conversation, et pour chasser le trac qui l'envahit il bougonne :

Comment ça plus tout jeune? Il doit bien rester deux ou trois personnes plus agées que moi tout de même.

Puis, se tournant vers juliaa

Je suis prêt. Que dois je faire?

Juliaa

Juliaa sourit a la jeune femme, l'ecoutant attentivement

Enchantée Lubna !
Joli prénom aussi !

Il a un sacré caractère oui, mais en pastorale , il a été un très bon élève, vraiment !

Souriant en coin elle repondit a sa question

Oui bien sur, appelez moi Juliaa, ça ira.
Eh oui, enfin des messes ici même, et des célébrations...
Apres ce bapteme, il y aura plus tard, d'autres cérémonies de prévues, n'ayez crainte !

Dites moi,vous qui semblez bien connaitre cette paroisse, es ce que cela fait longtemps que la paroisse etait inoccupée..?

Puis Juliaa vit arriver Odradek dans sa tenue de cérémonie et se mêler à la conversation, et sourit en coin puis répond à la question du futur baptisé.

Parfait.
Je vais sonner les cloches de l'eglise, puis en attendant les paroissiens,je vais préparer le necessaire pour votre bapteme.

Mêlant le geste à la parole, elle se dirigea vers le clocher

Puis elle revint vers l'autel et prépara le cierge pour la fin de cérémonie, ainsi que la médaille, puis mit de coté une serviette en tissus

Dame_bastet

Rhooooo la la, tellement plongée dans l'abîme de ses livres de botanique et de ses différentes cueillettes, elle avait fortement délaissé celui qui, pourtant, représentait tant de choses à ses yeux...

Bon, c'est vrai aussi que lorsqu'ils avaient parlé mariage, union, vie à deux et tout ça, tout ça, le marché ne stipulait pas qu'il fallait passer par autant d'étapes, pour ne pas dire de ralentissement, car quoi, elle tout ce qu'elle voulait c'était être dans ses bras et basta !!!!

Alors, se faire baptiser, passe encore, elle vivait depuis suffisamment longtemps selon les préceptes d'Aristote que pour pouvoir faire cette contrition-là si cela lui permettait enfin de vivre avec son Aimé.

Seulement voilà, le sort, un brin malicieux, ne lui déroulait pas le tapis rouge et en avait rajouté une couche...

Odradek lui avait parlé de pastorale, sans doute cela avait-il à voir avec un sentiment de concorde avec le très haut, de passage pour se dépouiller afin de mieux ressentir sa communion avec Aristote,...Mais DB, malgré sa bonne volonté, avait toujours renaclé à partir du moment où cela lui était imposé, c'était dans son caractère !

Farouche et déterminée, il lui fallait d'abord être apprivoisée et tout ce qui s'apparentait à une obligation, que ce soit d'un seigneur ou d'un simple gueux, ça l'a faisait déjà hérisser le poil, alors quant en plus, c'était une volonté dictée par le divin, là ça devenait presque insupportable !

Dame, pensez donc, comment dire non ou s'opposer à une entité intangible .... Et DB n'aurait pas été DB si elle n'avait pas fait sa tête de cochon pour ce dernier passage obligé.....

Mais, cependant, DB est amoureuse et DB est prête à tout pour lui, elle sent son coeur se gonfler parce qu'elle n'est pas là où elle devrait être....
Aux côtés d'Odradek, comme ils se le sont jurés maintes fois quand des dangers couraient, que des blessures devaient être veillées et que de l'espoir les parcouraient quand ils pouvaient reposer côte à côte et ne plus se lâcher; quand des amitiés étaient nées avec les Emuvillains et qu'ils s'étaient déjà promis l'un à l'autre sans encore le savoir, ......

Ah non, c'est trop bête, faire ma tête de mule dans un moment pareil, je vais le décevoir et ça.....Jamais !!!

Descendant les marches de la sous-pente, DB attrape un broc d'eau tiédie, s'en verse une large rasade dans son bac de toilette et s'en asperge pour se débarbouiller. Elle lisse ses cheveux auburn et remet du rouge à ses joues en les pinçant vigoureusement, elle attrape un corsage joliment lacé sous la poitrine et remet les plis de sa robe en harmonie après l'avoir attaché. Le doré se mêle agréablement au noir de sa mise et le rouge carmin des finitions de son corsage souligne sa féminité.

Hop, un manteau léger sur les épaules et me voilà parée, j'espère juste qu'il n'est pas trop tard, la cérémonie doit déjà être lancée ...

Oh pourvu qu'il me pardonne ma maladresse et mon entêtement .... Et dire que je lui fais ça à lui, le seul qui est dans mon coeur, le seul qui a atteint mon âme, ......Mais quelle gourde, je vous jure...

Sortant en trombe de la maisonnette, elle faillit écraser (ouais ouais, pas de 1/2 mesure) une petite dame âgée aux cheveux argentés par les ans et un rien édentée dans sa précipitation.....

Holà ma Donzelle, vas falloir se calmer ou vous finirez pas la journée, moi, j'vous l'dis .......

L'aidant à se remettre d'aplomb sur ses jambes, DB s'excuse, rose écarlate,.....Ah ça, c'est sûr que c'était pas prévu au programme et Odradek qui est là bas, tout seul, sans moi,....Bon on va vite faire une inspection des os de la Dadame, et si le chiffre st bon, on lui offre quelques piécettes et le tour sera joué......

Ah oui, vraiment ? ! Le sort sera-t-il enfin clément à cette pôv DB ? Ou pas ?

Odradek

Les préparatifs presque terminés, la cérémonie va pouvoir commencer. Odradek écoute le son des cloches qui annoncent que le moment est arrivé.

La fin d'une vie, et le départ vers une autre, un renouveau. Il est prêt.

Lubna

Oui Juliaa la paroisse est inoccupée depuis fort longtemps... On nous a mis avant vous un homme qui n'était jamais présent...Le sieur Lovinio si ma mémoire ne me fait loin défaut... Il n'a jamais fait de messe ici ...

Voyant arrivé son ami vêtu de blanc Lubna faillit partir dans un fou rire mais en guise éternuât

Alors on écoute aux portes...
amusée
Oui il y a plus vieux que toi c'est certain...

Voyant Julia partir sonner la cloche ...

Mais ou est ta douce je ne l'ai point vue encore?
_________________

Juliaa

Juliaa ecouta avec attention l'histoire qu'avait eu cette église, avant son arrivée.
Il n'y avait eu guerre de messes , avait elle appris.
ça allait changer, se dit elle...

Elle sonna les cloches, longuement, pour avertir les villageois du debut approchant , pour la cérémonie du baptême.
D'ici quelques minutes ça allait commencer, et les retardataires se devraient alors de se faire très discret.
Pour se première cérémonie, la Vicaire voulais que tout se passe pour le mieux, pour elle, pour sa paroisse, et surtout, pour Odradek, le futur baptisé.

Odradek

Encore quelques minutes avant que la cérémonie ne commence. Un sourire à Lubna

Ma douce? mmmmhhh... Si tu savais tous les noms d'oiseaux dont elle est capable de m'abreuver, je ne sais pas si tu la qualifierai ainsi. C'est qu'elle a son caractère la DB. Toujours la même et toujours changeante. Un vrai paradoxe.

DB quoi.

Juliaa

Juliaa revint vers l'autel, et attendit pendant un long moment, puis commenca la cérémonie.

Bonjour a tous et a toutes.
Bienvenue dans la maison du Très Haut.
Comme vous le savez, nous sommes tous ici ,en ce jour du 6 Avril 1462 pour
faire entrer Odradek ,ici présent, au sein de la communauté Aristotélicienne.
Mais il ne fera pas cela tout seul, sa future marraine, Lubna, et la famille Aristotélicienne sera là pour l'aider et le guider.

L'on va tout d'abord commencer par se confesser.

Juliaa recita la confession, invitant Odradek et Lubna à en faire de même..

Odradek

Se recueillant, Odradek ferme les yeux, joint les mains et récite la confession à la suite de Juliaa

Je confesse à Dieu tout puissant
à tous les saints,
et à vous aussi mes amis
Parce que j'ai beaucoup péché

Oh, ça oui, mais je croyais que c'était de l'amour

En pensée, en parole, en action

Voilà! les trois dans l'ordre!

Je supplie tous les saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi,
que le Trés-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Lubna

et l'amie Marraine pas loin du Moustachu répétant après la Vicaire

Je confesse à Dieu tout puissant
à tous les saints,
et à vous aussi mes amis
Parce que j'ai beaucoup péché

Que serais la vie sans le péché ... Triste plus d'amant dans son lit
Ca oui elle avait péché...

En pensée, en parole, en action

Ha oui... Dans les vieilles granges avec ses amants ....c'etait plus de l'action!

Je supplie tous les saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi,
que le Trés-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Oui alors pour le pardon Faudrait d'ailleurs qu'elle pense à se confesser fissa
_________________

Juliaa

Juliaa sourit en voyant les paroles de confession reprises en coeur.
Elle invita ensuite la future marraine, Lubna, à venir vers l'autel, l'invitant egalement par la parole

Lubna, si vous voulez bien reciter le Crédo, je vous prie...

Lubna

le quredo
quesaquo
ah oui…
le credo le fameueuuuhh…
La dernière fois qu’elle avait récité c’était lors de son mariage
y’a si longtemps…

Se grattant le coude
Regard vers Odra il avait peut êtré pas un credo dans sa poche?

Au sol un vélin
Taratata
C’est il pas une bonté divine…

Elle s’approcha de Juliaa le velin en main et l’air de rien

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés

Amen

Yessssssss
_________________

Juliaa

Juliaa voit arriver la future marraine et sourit en ecoutant le Credo, recité à merveille.
Elle repris la parole, peu après.

Je vais maintenant vous lire un passage du Livre des Vertus.
Ce passage a , bien sur, un lien avec le baptême.

Après la lecture, Mère Juliaa referma le livre puis poursuivit

Odradek, en demandant le Baptême, tu entres dans la communauté des croyants de notre Très Sainte Eglise Aristotélicienne, c'est le début de ton chemin de purification, qui illuminera ton Âme par la Foy et te libérera de ta vision purement matérielle du monde: tu accèderas ainsi au monde des idées, ce qui te permettra d'espérer un jour accéder au Paradis Solaire.

Après un bref instant de silence, elle invta le futur baptisé à s'approcher du baptistère..

Odradek

Trés concentré, Odradek écoute attentivement Juliaa réciter le passage du Livre des Vertus relatif au baptème.

Au bout, l'espérance du Paradis Solaire.

A l'invitation de la mère, il s'avance jusqu'au baptistère

Juliaa

Juliaa sourit en l'accueillant et pris la parole

Odradek, recite le Serment d'Allégeance, dont nous avons parlé de la pastorale, je te prie.

Elle sourit puis le laisse reciter le texte en question

Alexiis

Alexiis reconnait la voix mélodieuse de sa Juliia qui résonne dans l'Eglise
Il se met dans un coin lui sourit et l'a laisse poursuivre la cérémonie en cours

Odradek

Le serment d'allegeance, oui... Lequel en fait...? Un puissant effort de mémoire pour essayer de se souvenir...

Il me semble que c'était celà... Oui, c'était probablement ça :

[/b]

Juliaa

Juliaa sourit en l'ecoutant reciter à la perfection le Serment d'Allegeance, puis elle plongea ses mains dans le baptistère et aspergea la tête d'Odradek

Odradek, Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité

Puis Juliaa pris le linge qu'elle avait préparé et en lui tendant,pour s'essuyer,elle repris la parole

Tu peux te relever maintenant.

Elle demanda à la future Marraine de s'approcher egalement et lui tendit le cierge allumé, qu'elle pourra donner à Odradek, dès qu'il se sera essuyé

Frah

Elle était revenue depuis quelque temps , mais pas encore vraiment sortie...
Elle avait entendu parler d'un Baptême...et c 'est avec le sourire qu'elle entra dans l 'église...que de souvenir ici...
Lubna lui en avait parler entre deux verres...et elles avaient décider de venir...
Et , elle bien sur revoir Odra lui faisait un immense plaisir...

Donc ,une fois entrer elle ne fit pas de bruit...mais avança pour bien voir.

_________________
*La confiance est une chose rare....*

Lubna

poum poum pi doummm
Odra avec son serment trop fort...

Elle se dirigea pour prendre le cierge quand une femme rentra dans l'église

Ouvrant grand ses yeux... C'etait Frah

Frah ici dans l'église...

Elle lui fit un grand sourire puis se dirigea vers la Diaconesse en lui chuchotant

Par quelle bout je le prend?
pas celui qui brule...j'ai une chasse à cours et je ne voudrais abimer mes mains ...

Marraine elle avait déjà était..mais c'était si vieux....

Plus sérieusement elle pris la chandelle la tenant bien droite et attendit qu'Odra finisse de s'essuyer
_________________

Odradek

La femme d'Eglise n'y est pas allée de main morte avec l'eau : il est trempé.

Prenant le linge tendu, Odradek essuie sa tête en la frottant vigoureusement. Son regard est attiré par une silhouette dans l'assistance qu'il reconnait aussitôt. Un sourire radieux illumine alors son visage et sans que le son ne sorte - parce qu'il ne sait pas s'il est autorisé de parler - Odradek articule :

Frah!!! Ca va?

Tous ses amis n'ont pu être présents, mais elle est là, et il en est trés heureux.

Puis il se tourne vers Lubna qui tient le cierge

Si je comprends bien, c'est moi qui vais devoir le prendre par le bout allumé...

Frah

Le voir là , tremper...il y avait le lac pour cela...tiens c'est a retenir comme idée...lui proposer le lac la prochaine fois....un sourire...

Puis , elle répond a son message muet, d'un signe de tête qui veut dire....oui je vais bien mieux quand je te vois...a vrai dire vous m'avez tous manquer terriblement...oui ,oui tout cela dans un signe de tête...
Mais de toute façon Frah se fait comprendre avec ses yeux...

_________________
*La confiance est une chose rare....*

Juliaa

Le cierge avait été transmis et une dame etais arrivée, une amie surement.
La jeune Vicaire laissa passer un peu de temps, puis pris la medaille de baptisé qu'elle avais préparé sur l'autel.
Se retournant à nouveau vers Odradek, elle lui tendit la medaille

Odradek, te voila maintenant baptisé.Tu fais partie de la famille Aristotélicienne.
Mais tu doit etre digne de cette famille.

Tu es baptisé, mais si tu oublie ce que tu a appris a la pastorale,tout ce qui t'unis a la famille Aristotélicienne, tu peux perdre ce statut de baptisé.

Se tournant vers la marraine, elle repris la parole

Lubna, vous êtes sa marraine, son lien à vie, témoin de son baptême.
Vous devez être son guide, ainsi qu'être à son écoute.

Puis souriant en les regardant tout les deux, elle termina

La cérémonie est terminée. Vous pouvez aller la célébrer maintenant !
Dans la joie et la bonne humeur !

Odradek

Odradek prend la médaille et y pose ses lèvres. Il s'approche ensuide de Juliaa, s'agenouille et lui baise les mains

Ma mère, je n'oublierai pas l'enseignement que vous m'avez dispensé. Quand le moment sera venu je veux être digne du Paradis Solaire.

Se relevant il va vers Lubna et lui donne l'accolade

Merci ma chère amie de m'avoir accompagné sur ce chemin. Je n'aurais pas imaginé cette cérémonie sans toi.

Puis la prenant par le bras

Allons demander à Frah de venir fêter ça dans une auberge avec nous. il y a si longtemps que je ne l'ai vue...

Juliaa

Juliaa sourit en voyant la réaction d'Odradek, par rapport à la medaille, puis la reaction qu'il a vers elle.

Merci à vous mon fils.Vous avez été mon premier élève de pastorale, et quel incroyable élève !
Gardez l'humour que vous avez eu pendant votre pastorale, et n'oubliez pas tout ce qu'on l'on y a appris !

Puis, si une fois vous voulez me parler ou me poser des questions, n'hesitez pas, vous savez ou me trouver...!

La jeune Vicaire etait heureuse de ce moment là, et s'ecarta légèrement,les laissant festoyer, et rangea la serviette humide, ainsi que le necessaire qu'elle avait utilisé pour la cérémonie.

Sofiene

{...Bah, t'aime pas ?.....(*)}

Église de Sarlat, un jour de fin d'été...

La porte grinça, laissant paraître un rai de lumière qui inonda l'espace d'un instant l'allée centrale de la nef avant de se refermer dans un claquement sourd qui résonna longtemps entre les voûtes romanes.
Les trois silhouettes qui se tenaient debout, restèrent un instant aussi immobiles que les statues de l'endroit avant d'oser faire un pas timide en direction du bénitier.
En penchant dessus, l'une d'elle dit a voix basses en agitant l'eau d'une main :
- Ils ont drôlement grossis d'puis la dernière fois les têtards...ça, c'était la voix du futur meilleur grand comte du Périgord : Hadrien MacFadyen.
- On va s'faire gauler....ça, cette voix avec un trémolo d'inquiétude, c'était celle de Sofiène.
- Z'est quouâ un « t'es tard » ?...et ça, Aisling, la dernière arrivée.

Le gamin aux yeux d'ébènes scrutait, tel un hibou, la pénombre du lieu craignant de voir surgir d'un instant à l'autre une bigote locale voir même celle que l’Écossais surnommait « la tenancière », le curé en personne.
- Si jamais on se fait prendre, on est bon pour trier les lentilles jusqu'à la fin de nos jours...ajoute Sofiène.
- Mais ça craint rien !! rétorque Hadrien...plus personne ne vient ici d'après Jehan. T'as pris les betteraves cuites dans les cuisines du Couvent des Cordeliers ?
- J'en ai pis quatre !! dit triomphalement Sofiène, montrant quatre doigt d'un joli rouge magenta. Mais c'est pourquoi faire ?
- Bah pour faire l'évêque c'te question...devant le regard incrédule de Sofiène, et celui curieux de sa petite sœur, Hadrien cru nécessaire de préciser ...on a dit qu'on jouait au baptême d'Aisling et que tu faisais l'évêque...
- Bah ou toi, mais je vois pas ce que les betteraves viennent faire la dedans
- Dans la famille, c'est Loxt qui officie...
- Il est mort...
- C'est quoi mort ?
- On s'en fout c'est pour de semblant jouer !!...Loxt était toujours habillé en rose ? Mamaidh l'appelait même le « barba'papale »..même l’église, même.... ses meubles étaient roses...donc...tu enlève ta chaisne et tu te frottes avec les betteraves, ça plus mieux vrai !

Le cri du cœur :
- HEIN ? AH NON ?! Hurla Sofiène
- T'es Loxt ou t'es pas Loxt ?....
- J'veux pas être une betterave !!...dit Sofiène en croisant les bras sur la poitrine, boudeur...pis'que c'est comme ça je joue plus !!
- Pffff ….trouillard
- C'est quoi « pffff » ?

(*) Je vous laisse trouver l'a peu près hein...

Juliaa

Juliaa entra dans son église, et commencais a la nettoyer de fond en comble.
Elle voulais faire un bel office ce dimanche,mais ça se preparais, il fallait tout d'abord tout nettoyer.

Et ça n'allait pas etre fais en quelques minutes..........
Apres ça, elle pourrai alors preparer son office, pour dimanche, esperant qu'il y aurait des personnes pour l'ecouter...

Juliaa

Juliaa avait rangé, nettoyé l'eglise, quelques jours avant.
On etait maintenant enfin,Dimanche, jour d'Eglise. Juliaa arriva a l'eglise de bon matin, cueillant quelques fleurs en chemin,
elle les disposa en deux bouquets, qu'elle posa sur l'autel, cela faisait plus sympa,comme ambiance.

Voyant l'heure arriver, elle alla se changer , et quelques minutes avant, Juliaa monta les marches jusqu'au clocher,
pour sonner les cloches , prevenant les habitants du debut proche de la Messe du Dimanche.

Alexiis

Alexiis arrive le tout premier!
il a fait expres et en est est tout content!

il entre dans l'église, regarde les fleurs qu'a mit Juliia, les sent
Il attend les autres avant de s'assoir

Juliaa

Juliaa sourit de voir vite arriver son compagnon, rassurée, se disant qu'au pire, elle ne fera pas sa messe que pour les murs.....cette pensée la fait sourire en coin,
et attend , esperant quand meme que d'autres personnes aussi viendront, guidées par le bruit tintant des cloches..

Alexiis

Ale xiis regarde sa douce continuer à faire tinter les cloches
elle se pend aux cordes
il s'amuse à la regarder

rhoo sa robe ne va pas trop s'ouvrir quand même!
Quoi que ! tant ca attira du monde...

Juliaa

Après avoir sonné les cloches pendant de longues minutes, elle s'arreta, aussi parce que ses bras commencaient à lui faire mal,
et elle redescendit à l'eglise, allant ouvrir les grandes et lourdes portes de l'entrée.

Elle se dirigea vers l'autel, pour y attendre les paroissiens qui allaient venir, esperait elle...

Alexiis

Alexiis s'installe au tout premier rang et écoute sa Juliia

D'autres viendront au sermont il en est sûr!

Juliaa

Ayant attendu un long moment, c'est souriante, n'affichant pas sa mine déçue, que si peu de personnes soient venues, que Juliaa se decida à commencer la messe.

Bonjour à tous et à toutes !
Bienvenue dans la Maison du Très Haut !
Commencons cette Messe avec une prière pour demander pardon au Très Haut, pour les péchés que nous avons fait.

Una_agnes

J'étais descendue avec peine, jusqu'à Sainte Lucie. Pourquoi m'y étais-je rendue alors que j'aurais aussi bien pu me rendre à Sainte Kyrène ? Nul ne le sait, et moi encore moins que les autres. Tout ce que je savais c'est que j'y étais. Je me rappelais de tout ce qui c'était passé ici. D'Hakon, sur son catafalque, des poneys, du sang qui bouillonnait dans mes veines.

La femme près de l'autel nous invite à réciter le confiteor. Alors je le fais de la seule façon que je connaisse : Tha mi ag aideachadh do Dhia uile-chumhachdach, do na Naoimh uile, agus dhùibhse,`Athair, Gu’n do pheacaich mi gu trom le m’smoaintean, le m’ bhriathran, is lem’ ghniomhannan, le m’ choire fhéin, le m’ mhór choire fhéin.

Qui cela pourrait déranger ? Depuis quand l'église est-elle désertée à ce point ? La petite femme se démène, et c'est bien. Mais pour quoi et pour qui ? Etrange...
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Okwawi

Les cloches avaient sonnés appelant les fidèles à la messe. Okwawi franchit la porte et s'installa sur un banc en attendant l'office de Dame Juliaa
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Je suis l'Alpha et l'Oméga
Le commencement et la fin
A qui a soif,
Je donnerais, moi, de l'eau de la fontaine de la vie
Gratuitement

Pukinette

La jeune femme pénétra timidement dans l'église de Sarlat pour la première fois, se signa et alla s'installer dans une rangée de bancs non loin de la sortie afin de suivre l'office du dimanche. Un peu en avance, elle pria pour sa troupe afin que le voyage se poursuive sans encombres. Elle pria également pour son parrain, le curé de son village le Père Mimoun, qui partait en voyage également. Puis elle se mit à rêver en attendant l'arrivée de l'abbesse et des autres fidèles qui daigneront assister à la messe dominicale.
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--Bibielle.

C'était peut-être le bon endroit. Peut-être pas. Mais pour être bien sûr que ça soit bien lu, y'avait qu'à le mettre à l'entrée de l'église! Bibi fit donc parvenir l'affiche à Sarlat.

Juliaa

La jeune Eveque entra dans sa paroisse pour aller faire les derniers preparatifs avant que la Messe du Dimanche ne commence puis alla sonner les cloches

Elle sonna les cloches pendant de longues minutes, puis redescendis pour aller accueillir les paroissiens

Sancte

Dans l'Église, une silhouette massive allume un petit cierge.
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Djull

Un petit tour à l'église ne pouvait lui faire de mal.

Il jeta un œil au confessionnal lâchant un soupir puis alla s'asseoir sur un banc , baissant la tête pour se recueillir.

Gavans

Gavans entre dans l'église. Il a quelques péchés à se faire pardonner, une petite prière lui permettra peut-être de gagner son Salut. Et puis il se demande aussi s'il doit ou pas avertir les autorités locales de son passage sur ces terres.

"Qu'importe", songe-t-il. Il sera toujours temps de répondre à l'administration si celle-ci se manifeste. Et puis il doit bien l'avouer, les demandes administratives n'ont jamais été son fort. Il est là pour rejoindre la femme de sa vie qui l'attend à Bordeaux, pas pour répondre aux exigences d'autorités pléthoriques.

"Advienne que pourra" se dit-il.
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Vous êtes sûr que brigander c'est pas bien ?

Pattricia

C'est avec tristesse qu'elle note l'état de son église une fois la grande double porte ouverte. Le froid et l'humidité ont pris leur aise. Furieuse, elle fait demi-tour et de l'escalier du parvis elle appelle son idiot fétiche, le soldat Anthelme.

- Allez au château et ramenez du monde, je veux voir Sainte-Lucie dans sa splendeur d'entant.
Je veux que ça brille, que ça sente l'encens et que les cierges remerciant le Très Haut resplendissent !!!
- Faudrait p'têtre demander au curé du coin si il est d'accord non ?
- Faudrait p'têtre que je vous foute au pilori pour vous remercier de discuter mes ordres non ?
- C'est bon j'y vais, ça vous fait toujours un effet boeuf de rentrer à Sarlat vous...
- Dégagez !!!!

Pendant que l'idiot de sa maisonnée part en vitesse jusqu'au château de La Force, la rousse s'avance et va s'agenouiller face au coeur.
"Ouais je sais... j'voulais plus v'nir ici. Et je passe mon temps à y séjourner...
Tu sais Ari, je suis fatiguée, très fatiguée et je suis inquiète aussi...
Lucie suit le chemin de sa mère, Cantor est malheureux en amour et en politique, Floris est retourné à ses dévotions, Jade grandit trop vite et souvent sans son père et notre PLume se replie de plus en plus sur elle-même et vit en recluse dans sa tente.
Les miens ne sont pas très heureux ou ne font pas les bons choix et je suis impuissante.
J'ai besoin de toi Ari, de toute ta puissance pour que tu les aides à trouver leur chemin."

Une rousse inquiète pour sa famille bien plus que pour elle-même reste agenouillée là pendant un temps infini à supplier une entité d'aider sa progéniture à s'en sortir...
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Vivienne

Vivienne entra et respira douloureusement. Quel lieu ! Quel calme !
Elle fit quelques pas, ajusta sa mantille sur son front et baissa les yeux vers le pavage. Elle alla s'agenouiller devant l'autel et pria saint Cécile.
Elle alluma ensuite un cierge, contempla un instant la flamme puis quitta les lieux..
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Mon défi ? Squatter tous les RP.

Jalisse

L'évêque de Volterra (République de Florence), en passant de la ville d'Aix, elle allait à l'église. Elle s'agenouilla et se mit à réciter le crédo

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Tristanne

Tout au long du chemin, elle avait cueilli des fleurs. Arrivée à l'église, fit un petit signe de croix et une légère génuflexion au début de l'allée centrale puis Tristanne déposa les fleurs dans un petit vase qu'elle avait trouvé sur l'autel puis elle alla s'asseoir sur un des bancs de l'église pour attendre l'office qui n'allait sans doute pas tarder à commencer.
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Tristanne

Le temps est passé dans l'église de Sarlat. Et Tristanne, épuisée par le travail à la mine s'est endormie. Le soir venu, le froid la réveilla.

Elle se dépêcha de rentrer chez elle en trouvant incroyable qu'il n'y ait pas de messe le dimanche.
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Eli_za_beth

Et de cinq !
La blonde était arrivée à Sarlat à l’aube. Elle avait profité d’une ville encore endormie pour aller à l’Eglise en mode « fufu ». Paraissait-il que les « mouches » soufflaient à l’oreille d’une stalkeuse de première catégorie qu’Elizabeth faisait le tour des églises. Elle ne l’avait dit à personne et pourtant, tout le monde semblait au courant. La blondinette avait une théorie là-dessus : ils faisaient appel à la sorcellerie. Elle devait en parler à son supérieur hiérarchique ou taper un peu plus haut. Ouais parce que ça commençait à devenir relou et à lui taper sur les nerfs.

Bref. Après avoir ruminé ce problème de sorcellerie qui semblait toucher tous les plus idiots du Périgord, Elizabeth se mit à prier. Elle aimait bien prier et demander au Très-Haut de lui donner l’opportunité de brûler le trouple de Castillon qui étaient des sorcières aussi et surtout profondément bêtes. Et puis elle pensa à cette pauvre enfant qu’elle allait baptiser alors qu’elle était tout droit sortie de l’antre du Sans-nom*.
Et ainsi passa-t-elle deux petites heures à l’Eglise. Sa « pénitence » était désormais terminée. La blonde lâcha un soupir de soulagement et s’empressa de quitter l’église pour rejoindre l’université.

* j'ai piqué cette phrase parce que je l'ai trouvée trop swag.

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Cmyrille

Voilà deux jours qu'il cherche la diaconasse partout.
Non non, rassurez-vous, il n'a absolument rien à lui demander niveau religion. La religion, c'est nul. La religion c'est le mal. La religion ça vous met le cerveau en bouillie. Y'a qu'à voir Mônseîgnêûr Lotx pour en être sûr et certain.

Et comme la-dite diaconasse lui a dit en taverne, en présence de témoins, qu'elle faisait la tournée des églises (comme quoi des fois, la rumeur part de la personne qui la subit...), ben au bout d'un moment il se rend à l'église. Parce que vraisemblablement, une diaconnasse, ça se trouve plus facilement dans une église que dans le cul des vaches. Quoique... Si la nature était bien faite... Mais passons.

Arrivé devant la porte de l'établissement religieux, il hésite tout de même. La dernière fois qu'il a pénétré ce genre d'endroit, il l'a fait cramer. Comme ça. Plaisir d'offrir, joie de recevoir. Mais bon, si la personne qu'il cherche est à l'intérieur et qu'il fait tout cramer, ça pourrait créer une situation compliquée. Ben oui. Allez donc taper la discute à une grande brûlée. Bref, il hésite entre entrer et céder possiblement à son instinct pyromane ou rester devant et attendre le passage d'Elizabeth. Puis finalement il se décide à un compromis. Passer la tête par la porte et gueuler comme un putois.

- Elllliiiiii !!!!!! T'es là ?!!! On veut se barrer ce soir nous !!

L'écho puis le silence lui répondent. Et là il se rappelle qu'il n'a pas fait cramer la dernière église pour rien. Ça fout les chocottes ces endroits. Pire qu'une grotte laissée à l'abandon par un vieil ours irascible. Et puis ça schlingue le moisi. Impressionnant. Toutes les églises schlinguent le moisi. A croire qu'ils planquent des cadavres derrière les autels.
Du coup, après une petite série de pets peu flatteuse pour son amour propre ni pour ses braies, il referme la porte et tente sa chance plutôt vers les tavernes de la ville. Mais ce qui aurait pu être bien, c'est de savoir qu'Elizabeth a quitté Sarlat la veille au soir en fait...

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Lotx

L'église de Sarlat n'était pas à proprement parler le lieux le plus familier de l'évêque. Non, d'ailleurs, cette église était la seule du diocèse où il n'avait jamais officié. De manière générale, il s'était peu rendu à Sarlat. Tout au plus pour une veine tentative d'y introduire des dauphins mais les animaux s'étaient révélés de fort mauvaise qualité et avaient bien tôt succombé à un choc osmotique due à la douceur de l'eau du lac. Renfrogné, il avait alors quitté la ville pour n'en revenir qu'en des occasions... occasionnelles.
Pourtant, ce fut avec un grand plaisir qu'il foula, pour la première fois, les marches de l'église Sainte Lucie -une sainte qui n'existait dans nul écrit et dont personne n'avait jamais entendu parlé, d'ailleurs. Pensez donc ! Quelqu'un était candidat pour prendre la gestion de cette paroisse ! Un potentiel prêtre supplémentaire en sus de lui-même et d'Elisabeth. Et de Pomps aussi, mais il ne comptait pas vraiment.
Le nabot n'avait jamais eu à faire directement avec la dame, communiquant par messages interposés via un entremetteur qu'il aurait pourtant juré apostat. Et il avait été convenu de la rencontrer directement à l'église. Aussi, et attendu qu'elle n'était pas encore arrivée au lieu dit, il en profita pour lui dérouler le tapis rouge. Enfin rose le concernant.
Une immense banderole rose fut ainsi hissée au niveau du clocher sur laquelle figurait, en paillettes argentées, les lettres "BIENVIENDUE". Les portes, ouvertes, de l'église laissaient alors deviner un chemin fait de pâquerettes et menant jusqu'au sacristie. Des enfants de chœur, enfin, composaient une haie d'honneur et étaient chargés de faire la holà et lancer des pétales de roses à l'arrivée de la damoiselle.
À l'autre bout, l'évêque avait endossé sa plus belle robe de bure -rose- et attendait dans une pose évoquant vaguement le David. C'est-à-dire que mener une vie de prêtre laissait, en général, peu l'occasion à avoir des rencards. Aussi, et aux vues de la raréfaction cléricale, l'entretien de nouveaux diacres n'était-il pas l'occasion de montrer ses plus beaux atours ?
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Kayden

Citation:

BIENVIENDUE !

Ah ! L évèque est arrivé.
Entrons un peu dans ce lieu de pitié... oops... piété !

Je savais sa venue imminente pour accueillir Lanaelle et je m étais rendu dans le quartier pour vérifier à tout hasard si cela était dejà le cas...
Mais je m avouais à moi même que je ne m attendais pas à un accueil aussi... voyant.

Eh ben ! Il a fait ça en grandes Pomps mon cher Lotx.... oops ! pompes !

Je n étais pas moi même des plus convaincus que cet Aristote possédait le secret des Dieux... et ce pour avoir fréquenté et étudié maintes religions en ce bas monde.

A vrai dire, j avais bien tenté de nouer un certain dialogue avec lui mais il semblait rester sourd à mes prières ce qui n était pas le cas de Pat.
Lui, au moins, m entendait et me conseillait parfois telle directive plutôt que telle autre.
Pat était devenu ainsi mon prophète à moi et je m en contentais. Il n était toutefois pas question de faire montre de prosélytisme. Il en avait bien assez de s occuper d un zèbre comme moi.

Pour ce qui était de Deos, je n avais toujours pas tranché entre le polythéisme et le monothéisme... sans doute la présence du "S" à la fin; ^^
Par moments, il m était agréable de penser que Dame Nature n avait pu confier à un seul la charge de veiller au bon fonctionnement des choses ici bas vu le nombre de crétins qui le peuplaient... Parfois, au vu du piètre résultat, je me disais que cela pouvait bien être le cas. ^^

Quant à la religion, elle n était pour moi qu un vague composite entre l élan mystique que l homme pouvait bien ressentir devant l infini et la nécessité sociale de mettre en place quelques règles de vie en communauté.

Né en SRING, j avais reçu d abord les préceptes d un Aristotélisme qui s apparentait bien à l impérialisme germanique... J avais étudié également le fruit des réflexions helvétiques. Cette petite confédération était toute à l opposé de l impérialisme. Il n y avait rien d étonnant à ce qu elle rejette un dogme aussi arbitraire que celui de Rome.

Par la suite j avais reçu une éducation toute britannique et avais apprécié ce côté plus axé sur la morale individuelle que sur les relations sociales que présente l anglicanisme au final assez proche d une réforme protestant contre le dogme à la façon helvétique.

Puis j avais découvert l Orient et l Extrème Orient...
Des religions aussi disparates que l Islamisme fondé tout comme le Judaïsme ou l Aristotélisme sur le monothéisme et la nécessité de règles sociales.... mais aussi tout un panel de principes vertueux incitant à l élévation individuelle et que l on appelle sagesse dans des morales comme le Confusianisme ou le Bouddhisme.

J en avais gardé que le dogme est à bannir et que la Vérité n est pas Une mais très relative. Au fond, il y avait du bon un peu dans tout. Je ne cherchais donc pas à imposer des points de vues qui n étaient d ailleurs pas arrêtés et me faisais plus volontiers chantre de la liberté individuelle s arrêtant là où commence celle de l autre qu emmerdeur inquisitorial. Après tout, que pouvaient bien me faire des pratiques, fussent elles dévoyéees et en public, quand elles ne m emmiellaient pas moi même.

J avais des amis dans tous les camps, y compris dans le druidisme breton. Ah ! les Celtes ! J aimais bien le côte anges et démons qui me rappelait la femme ^^ mais je prisais bien plus encore les elfes, les fées, les trolls et les lutins...

Bref, seule m intéressait l attitude de la personne à qui j avais affaire et, tant qu elle ne se montrait pas sectaire, elle avait mon soutien. C était le cas de Monseigneur Lotx.
Un individu facétieux mais brillant. Il était tout à l opposé de Lanaelle avec ses paillettes rose bonbon... but so british ! ^^ mais je ne doutais pas qu ils puissent s entendre tant je devinais que l un comme l autre n avaient cure que d aider les ouailles dont ils avaient la charge. Cependant, j avais tenu à être le premier intermédiaire entre eux. Je connaissais ma bretonne amie. Elle était tolérante mais archi conventionnelle.

Je pénétrais donc l église Ste Lucie.
Sankta Lucia ! La sainte martyre usant de la lumière pour lutter contre l ombre.
Son culte tenait plus des rites scandinaves et italiens du côte de Syracuse dont elle était originaire. Elle n était donc pas très "catholique" en ce Royaume mais elle était connue de tous les voyageurs comme un phare peut l être des marins...

Grands Dieux ! Mais ... que se passe t il ?
In nome degli Dei, che sta succedendo?

Nous ne sommes pourtant pas le 13 décembre.

L allée centrale conduisant à l autel était jonchée de pâquerettes ainsi que la contre allée qui menait à la sacristie...

Des enfants de choeur composaient de chaque côté une haie d honneur digne d accueillir une Princesse...
Je souris...
Lotx se tenait digne devant l autel...
A moins que ce ne soit l autel qui le retenait... songeai je un instant ^^

Je m avançai jusqu à lui.

Bonjour Monseigneur Lotx.
Ne bougez pas, j en ai pour très peu de temps. Je vais quérir Lanaelle et je reviens.
Je ne voudrais pas qu elle ait une syncope devant un tel accueil.
C est somptueux. Merci pour elle.
Ah ! Une dernière recommandation pour que l accueil soit parfait.
Avez vous du Chouchen. Elle en est friande. Sinon je vous en ramène...

Je repartis sur sa réponse...

Repassant devant les enfants, je leur confiai une mission :

Tenez les enfants. Apprenez moi cela vite fait, bien fait :

https://www.youtube.com/watch?v=Nwi2j45G3RE

De là haut, la Sainte vous guidera...

Mais comme j aime bien que l on comprenne ce que l on chante voici sa traduction.
je n ai pas vos voix mais je vais faire ce que je peux.

J entonnai donc Sainte Lucie...
La lumière des vagabonds.

https://www.youtube.com/watch?v=dh3GpMvpk5s

A bientôt...
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Lanaelle_

Cela faisait trois jours qu’ils étaient enfin arrivés à Sarlat, le voyage avait été horrible, elle ressentait encore un peu de douleur dans les côtes mais ne laissait rien paraitre et se dit qu’elle n’aurait jamais dû partir s’installer en Touraine, c’est un duché pourri tout comme le Berry.

Elle reprenait un peu de force mais il n’y avait pas beaucoup de travail à Sarlat, elle essayait de survivre du mieux possible.

Kayden l’avait prévenue que l’évêque venait à Sarlat pour la rencontrer. Elle ne savait pas où devait avoir lieu la rencontre lorsque Kayden la prévint que c’était à l’église.
A l’auberge ou elle logeait pour le moment, elle prit un bain et mis une robe toute simple et laissa pendre ses longs cheveux roux

Elle allait sortir de l’auberge lorsque Kayden ouvrit la porte un sourire aux lèvres.

Oh quelle bonne idée tu es venu me chercher… bonjour tu vas bien ?

Ils prirent la direction de l’église et avant de mettre un pied sur la première marche, la rousse resta clouée sur place. A hauteur du clocher, elle aperçut une banderole rose où le mot « bienvenue » étaient inscrites en paillettes argentées.

Dis Kayden c’est quoi ce truc-là près du clocher….

Son ami se mit à rire et lui prit la main pour l’amener dans l’église

Elle entra et nouvel arrêt de la rousse, le sol était parsemé de pâquerettes et des enfants de chœurs faisaient une haie d’honneur ; devant l’autel, se trouvait l’évêque en bure rose.
La jeune femme se demandait où elle était tombé, mais c’est quoi tout ce rose partout, j’hallucine là se dit-elle. Elle regarda Kayden lui demandant tout bas : dis tu es bien sure qu’il est évêque hein….

Pendant qu’elle remontait l’allée centrale, les enfants de chœur se mirent à chanter santa Lucia et à jeter des pétales de roses… la jeune femme n’en croyait pas ses yeux c’était quoi tout ce cirque….

Arrivé devant l’évêque, elle fit une révérence et baisa l’anneau épiscopal.

Bonjour Monseigneur je suis ravie de faire votre connaissance.
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Kayden

[Près du porche ... à l intérieur de l église.]

Mais non ce n est pas un cirque, ma chère Lana... C est un accueil dont le faste correspond à l attente des Sarladais. C est un miracle que ta venue en cette belle cité.
Il y a des lustres que nous n avons eu de nesse. Nous n avions pas de diacomesse. ^^

Oui ! Oui ! Lotx est bien évêque.
Certes, il a ses petits penchants ... mais que veux tu... Il n est qu évêque... pas Dieu ! C est donc un humain ... avec toutes ses faiblesses... ses plaisirs... ses désirs... ses goûts et ses couleurs...
Bon ! Ok ! Rose, ce n est peut être pas la plus conventionnelle, mais c est joli, rose... c est la couleur dont on pare les filles à leur naissance ... Tu es une fille et... pour Sarlat, tu es un peu comme une naissance ... un printemps... un renouveau...

Ne t en fais pas ! Je connais un peu le gaillard pour l avoir pratiqué. Il défend bien l église. Il n est pas là comme modèle de vertu. Il est là comme clerc d une "boite" en sacrées difficultés.... à l image du Comté d ailleurs. ^^

Disons qu il prend son rôle de façon désabusée ou amusée... mais tu sais, au point où en est l église... il n a peut être pas tort.

Hum ! Ce n est pas lui, mon souci. C est sa vicaire. Elle, elle est tout aussi non conformiste que lui mais animée comme toi d une discipline plus rigoureuse quant au respect du dogme. Je ne sais d ailleurs pas comment elle fait pour composer avec cela.
...
Avec elle, il te faudra marcher sur des oeufs. Elle est très, très intelligente et belle et...
...
et belle ...
...
Oui ... mais ... un peu diabolique ...
C est, à sa manière, une vipère, dieu merci, plutôt couleuvrine. Bosser n est pas sa tasse de thé. Evite la tant que faire se peut et tant que je ne l ai pas épousée. ^^

Pour le reste ne te préoccupe pas de ce qu ils peuvent bien traficoter... c est sans conséquence.

Lotx est ton véritable supérieur hiérarchique et, en tant que tel, tu as l un des meilleurs.

Ton job, c est Sarlat. Ne pense qu à cela.

Sarlat n est pas une ville dévoyée mais une cité très tolérante. Pense à ton job en aimant les Sarladais. ils le méritent.
Après tout, c est ce que fait ton nouvel évêque et c est bien la seule chose que j attends de l église.

Je vais te laisser et rester un peu en retrait... Je vous rejoindrai quand vous aurez soif. ^^
Tiens ! Prends cette bouteille de Chouchen... ça peut servir... et pas comme vin de messe.

Allez ! Va en paix ma fille ! ^^ Va subir ton examen. A bientôt.
_________________

Lotx

Afin de prévoir un accueil encore plus mémorable, l'excentrique évêque s'était tapi derrière la porte. Là il guettait, entendant des voix et des ombres se rapprocher. Aussi, lorsque la première personne fit irruption dans la salle, il bondit face à elle, armé d'un sachet de paillettes dont il balança une poignée en pleine figure.

Bienvieeeeeeeenduuuuuuuue.... Kayden ?!

Ah bigre, il ne s'attendait pas à ce qu'il la précède et voilà qu'il s'était trompé de cible. Il était bien embêté.

Aheum... C'est à dire que... euh... je m'attendais à quesque ce soit la diaconesse...

Se raclant la gorge, il sembla alors extrêmement intéressé par la contemplation d'une caillasse située à ses pieds. Bondissant sur la première occasion de changer la conversation, il désigna un placard à Kayden.

Du chouchen vous dites ?

La porte s'ouvrit pour dévoiler, sous la mine radieuse du nabot, toute une collection de liqueurs et de spiritueux. Chartreuse, génépi, mirabelle, gnôle, absinthe, calva et chouchen.

Je crois que j'ai toutes les munitions qu'y faut !

Par mesure de prudence, il rangea le sac de paillettes. C'est que ce genre d'instrument était dangereux et il y avait fort à parier que Kayden en retrouve encore dans ses sourcils pendant des mois. L'arrivée de la dame fut alors accueillie avec un simple sourire.

Bienviendue, ma sœur, dans la paroisse de Sarlat. Je suis monseigneur Lotx de Fayolle, évêque de Périgueux, EN-CHAN-TÉ de vous rencontrationner !

Tendant l'anneau épiscopal pour qu'elle le lui baise.

Prendez siège, je vous en prie. Maître Kayden m'a déjà averti que votre voyage fut des plus désagréables. Sachez que j'ai d'ores et déjà demandationné au Très Haut qu'y provoque chute de cheveux et impuissance aux importuns qui ont osé frapper une femme de foi. Toutefois, si autre chose est en mon pouvoir pour vous viendre en aide, hésitationnez pas. Si par exemple vous avez besoin que l'on vous prête un peu d'argent pour vous établir ?

Lui servant un verre de chouchen.

Mais avant toute chose, parlez-moi de vous. D'où viendez-vous ? Servez-vous le Très Haut depuis longtemps ? Quelle est votre nuance de rose préférée ? Vous aimez les poneys ?

Et d'attendre la réponse en papillonnant des yeux, tel un adolescent boutonneux à un premier rendez-vous.
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Lanaelle_

Elle baisa l’anneau épiscopale puis écouta l’évêque parler. Ma Doué (Mon Dieu) où Suis-je tombé c’est quoi ça….. mais elle ne fit aucune remarque. Elle prit place sur le banc devant l’autel et accepta le verre de Chouchen.

Je vous remercie Monseigneur. Je n’ai plus rien c’est vrai, mais je vais me débrouiller, je vous remercie de votre sollicitude.

Elle but une gorgée de chouchen puis commença à répondre calmement aux questions qu’il venait de lui poser.

Je m’appelle Lanaelle du Chastel, je suis née à Vannes en Bretagne, puis j’ai emménagé à Rohan et ensuit je suis partie m’installer à Fougères près de feu mon parrain, anakindu Coiroux de la Croix de Rigole,baron de Landéan, marquis du Coglais à titre posthume .

Je suis devenue diacre un peu par hasard. Nous n’avions plus de curé ni de diacre à Fougères et avec la mairesse de la ville nous voulions une messe pour Noël. J’ai ecris à Monseigneur Tadeus, alors Primat de Bretagne et je lui ai dit que j’allais faire une messe pour Noël, il m’a de suite interdit de le faire parce que je n’avais pas le droit de faire réciter les prières.
Dans la demi-heure qui a suivit, il m’a nommé diaconnesse de Fougères, c’était le 24 décembre 1461.

L’ambiance en Bretagne ne me plaisait plus, j’ai donc quitté mon pays que j’aime beaucoup même maintenant, mais je ne pouvais plus y vivre…

Je suis partie pour les Flandres mais apparament, bien que j’avais reçu une réponse favorable par l’évêque du diocèse, le fait que je ne suive pas la voie de l’église retardait ma nomination comme diaoconnesse.

Je suis donc partie pour l’Artois. Monseigneur Adso m’a nommée diacre de Péronne le 16 octobre 1463.

Ensuite une amie m’a contacté pour que j’aille la rejoindre en Touraine dans la ville de Tours mais le temps de mon voyage le Très Haut l’avait rappelé près de lui.

En Touraine, il y a eu la nomination du nouvel archevêque Monseigneur Scolopius. Il m’a nommé diaconnesse de Tours le 16 mai 1464. Mais …..

Elle marqua un temps d’arrêt c’était difficille d’expliquer son départ de Touraine…

Je n’appréciais pas sa façon de vivre, je ne peux pas en dire plus, parce que même si je suis ici à Sarlat, j’ai toujours peur des gens de là-bas… j’ai donc démissionnée de mon poste et mon ami Kayden m’a proposé de venir m’installer à Sarlat où je compte bien résidé jusqu’à ce que le Très Haut me rappelle près de lui.

J’ai suivi les cours pour l’obtention du diplôme de procureur ecclésiastique au séminaire d'Arles en Provence, j’ai obtenu mon diplôme avec mention Bien le 1 août 1464

J’ai suivi les cours pour l’obtention de la licence en théologie ecclésiastique au séminaire primaire Saint Louis à Tours, j’ai obtenu mon diplôme le 14 septembre 1463.

Je suis actuellement les cours de diplomatie ecclésiastique à Noirlac et si j’obtiens mon diplôme, j’aimerais suivre les cours pour le professorat.

Elle fit une pose et bu une grande gorgée de chouchen puis continua de répondre aux questions. Elle n’aimait pas vraiment le rose mais ne voulait pas vexer l’évêque…

Euh…avec mes cheveux roux, le rose ne me va pas du tout, mais un rose très très clair peut-être que cela irait je n’ai jamais essayé, je n’aime pas les couleurs trop voyantes . Oui, j’aime bien les poneys, même si j’en ai jamais vu de près.

Elle finit son verre de chouchen, puis sourit à l’évêque attendant ses remarques ou autres questions.
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Lotx

Le nabot écouta sans broncher l'histoire de la diaconesse, se contentant de resservir des verres aussi régulièrement que nécessaire. Lorsqu'elle eut terminé, il conclut.

J'connais pas monseigneur Tadeus, sinon de nom, mais j'ai beaucoup d'respect pour Son Eminence Adso, ses jugements sont souvent plein de bon sens. Quant à monseigneur Scolopius...

Il hésita un instant, esquissa un sourire et termina son verre.

Mais parlons plutôt de Sarlat. L'diocèse de Périgueux n'est pas quesqu'on pourrait considérer comme un diocèse compliqué. Vous verrez, ici nous n'sommes pas à Tours. Nous n'avons ni guerre civile -enfin plus maintenant-, ni hérétique -ou presque- et nous sommes loin du roy et de sa fichue ordonnance du Mans. Ici, la population est globalement neutre vis-à-vis de l'aristotélicisme, c'est à dire que la majorité des gens s'en tamponnent le nombril avec un débouchonneur. Le véritable défi est donc de faire que le quidam s'intéresse aux choses de la foi, et pas uniquement en vue de préparationner son mariage. L'travail de terrain est donc essentiel et c'est là oùsque la charge de diacre prend tout son sens.
Concernant Sarlat, plus spécifiquement, maître Kayden vous a bien conseillé. C'est la ville la plus prospère du Périgord ainsi que la plus active. J'suis certain que vous vous y sentirez bien.

Il se leva pour chercher une seconde bouteille.

Concernant les choses disons plus politiques... Le conseil épiscopal se compose de deux prêtres pratiquant les sacrements : ma vicaire diocésaine, Monseigneur Elizabeth et moi-même. Plus vous, si vous acceptationnez de prendre en charge Sarlat. Le conseil se compose également de dame Svan, chef de la garde épiscopale et assurant ma défense personnelle, et de sœur Mahaut, chanoine en charge du culte de Sainte Boulasse.
J'suis partisan de laisser une grande liberté au clergé paroissial. Vous seriez donc libre de gérer l'église de Sarlat de la manière qu'il vous semblera le plus adéquate et je l'dis avec d'autant plus d'aisance que vous avez une grande expérience en ce domaine. Ainsi vous serez en charge de l'est du diocèse, avec l'aide d'un sacristain pour les basses œuvres In Gratebus si j'en trouve un, tandis qu'Elizabeth s'occuperait de l'ouest et de la difficile Castillon et moi du centre avec Périgueux et Bergerac. 'videmment, je resterais toujours entièrement disponible si une question ou un problème survint ou si une intervention sur Sarlat se montre nécessaire.

Levant l'index.

Sachez simplement que j'ai pour principe de simplificationner le plus possible les rapports avec les fidèles. Concrètement, j'suis un fervent opposant de toute la bureaucratie ennuyeuse romaine. Aussi, les pastorales sont facultatives à Périgueux et sont à utilisationner avec parcimonie. Par ailleurs, je ne me rends jamais à l'archevêché, Bordeaux n'étant pas la place d'un prêtre du diocèse de Périgueux. La politique diocésaine s'édicte donc depuis le palais épiscopal de Périgueux qui est libre d'accès à tous. Pour le reste, mon foie, je suis loin d'être le plus brillant et passionné des théologiens...

Il marqua une petite pause, réfléchit et puis.

Vous avez des questions ? Ou des remarques ?
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Lanaelle_

La rousse sourit lorsque l'évêque évoqua l'archevêque de Tours, c'est vrai qu'il
n'avait pas une très bonne réputation. elle reporta son attention sur la suite
du discours de Monseigneur Lotx.

j'accepte avec plaisir de m'occuper de Sarlat en tant que diaconnesse et
je ne viendrais pas souvent vous importuner, j'essayé généralement de
règler les problèmes au mieux entre l'église et la (ou les) personnes
concernées.

je suis prête à dire ma première messe dimanche, si mon affectation devient
officielle.

Non je n'ai pas vraiment de question à si peut-être une :

Tenez vous un registre des baptêmes, mariages et enterrements?

Si vous n'en avez pas, je veux bien m'occuper de cela et aller déposer le tout
à Rome pour les faire enregistrer, il faut juste me redonner le lien pour le
bureau de Rome, je l'ai oublié.

Elle finit de boire son verre que l'évêque n'avait pas arrêter de remplir, ca
promettait elle qui ne buvait presque jamais.
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Lotx

Eh bien c'est parfait alors !

Se retournant, il alla chercher une nouvelle bouteille.

S'te fois, c'est pour fêter votre intronisationnage !

Et de verser abondement d'un contenu verdâtre dans chaque timbale.

Allons, allons, s'pas question de m'ennuyer, je suis là pour ça. Simplement, je sais que lorsque j'étais curé de Bergerac, j'aimais beaucoup la liberté que me confiait mon évêque et j'avais pas trop trop envie qu'y me surveille en permanence. Du coup j'considère, p'têtre un peu rapidement, que c'est le cas pour la plupart des prêtres !
Concernant les registres de sacrements, vu l'infime quantité qui sont célébrés dans l'diocèse, ça aurait pas trop d'utilité d'en créer spécifiquement pour Périgueux. L'mieux si on veut les enregistrationner, c'est 'ffectivement, de les envoyer directement à Rome. En général, j'envoie un courrier à l'office des procédures hautement ennuyeuses, au 28 rue de l'archange Raphaëlle.

Et de lever bien haut son verre.

Eh bien, à Sarlat ma sœur. Et à Sainte Lucie, bien qu'ignore toujours de qui y peut bien s'agir au juste.
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Lanaelle_

elle se retint de rire, surtout qu'ils étaient dans l'église, mais elle n'avait jamais
vu un évêque comme ça. Ca la changeait de celui de Touraine qui bafouait les
voeux qu'il avait prononcé....

elle leva son verre et dit..

A Sarlat. Et je suis ravie de travailler avec vous Monseigneur, votre accueil était .... comment dire... très surprenant mais ca m'a touchée.

elle regarda autour d'elle et se dit qu'elle allait avoir du boulot pour tout nettoyer
avant dimanche matin.
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Lanaelle_

[ SAMEDI 25 JUIN 1464]

La rousse s’était levée très tôt pour se rendre au marché passer commande pour le lendemain matin, puis était rentrée à la maison et avait préparé la première messe qu’elle allait faire à Sarlat.

Après avoir embrassés Yaelle et Freyja, et les avoir laissé avec Ameline, leur nounou, elle avait pris le chemin de l’église pour aller nettoyer avant la messe de dimanche.

Arrivée devant l’église, elle vit deux vagabonds qui étaient assis sur les escaliers menant à l’église et contre quelques pièces leur avaient demandé s’ils ne voulaient pas aller décrocher la fameuse banderole rose qui se trouvait toujours suspendue près du clocher.

Elle ouvrit les portes de l’église et laissa entrer la lumière. L’odeur des fleurs que monseigneur Lotx avaient répandue sur le sol était toujours présent.

Après s’être signé, elle se rendit dans la pièce qui se trouvait à la droite de l’autel et fit chauffer de l’eau puis elle revint dans l’église et commença à balayer les fleurs vers le parvis. Tout en balayant elle se parlait à elle-même…. elle ramassa toutes les fleurs sur le parvis et les mis dans un vielle besace qu’elle avait apporté…

Mais qu’est-ce qu’il lui a pris de mettre autant de fleurs sur le sol, je vais en avoir pour des heures avant que tout soit propre. Son attention m’a touchée mais on voit bien que c’est pas lui qui doit nettoyer…

Elle sortit tous les bancs sur le parvis de l’église puis elle alla chercher l’eau bien chaude maintenant qu’elle versa dans une bassine, puis revint dans l’église et lava l’autel, les bougeoirs, puis elle repartit prendre de l’eau qu’elle versa sur le sol…..elle frotta le plus fort possible pour que tout soit impeccable pour le lendemain et pendant que ca séchait, elle frotta les bancs avec un linge humide ensuite lorsque le sol fut bien sec, elle replaça les bancs à leur place.

.

Après trois bonnes heures de travail tout était en ordre et l’église sentait bon le frais.

Elle referma les portes et repartit chez elle. La décoration se sera pour demain matin.
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Lanaelle_

[DIMANCHE 26 JUIN 1464]

La rousse passa par le marché et acheta de gros bouquets de fleurs de couleurs différentes.

Arrivée devant l’édifice, elle poussa les portes laissant entre l’air frais du matin.

Elle remonta l’allée centrale puis déposa les fleurs sur un banc,
s’agenouilla devant l’autel et pria un moment demandant au
Très Haut de l’aider pour cette première messe à Sarlat.
C’est qu’elle était stressée la nouvelle diaconesse…

Elle se releva, il était temps de commencer à décorer l’église et l’autel.

Elle déposa une nappe en dentelle, puis pardessus elle installa
des feuillages qu’elle fit pendre devant l’autel. Au-dessus des feuillages,
elle forma un tapis de fleurs blanches et oranges puis fit pendre
quelques fleurs devant l’autel.

Elle recula dans l’allée centrale et regarda si le montage était bon.
Elle était satisfaite de son travail.

Maintenant elle s’occupa des bancs au bout des quels elle accrocha des petits bouquets de fleurs blanches qu’elle lia avec un ruban en voile.

Oula, il est temps de me préparer pour la messe

Elle se rendit dans la sacristie tout en demandant au bedeau de faire sonner les cloches…

Ayant revêtu sa tenue pour la cérémonie, elle alla attendre les paroissiens sur le parvis de l’église espérant que le son des cloches les fera venir nombreux ce dimanche matin…

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Wellan_d_emeraude

Wellan avait revêtu sa plus belle armure, la seule qu'il avait mais il la lustrait pour qu'elle brille de mille feux. Tant dis que les pirates, ses enfant avaient revêtu des tenus classe de couleur verte, il marchèrent rapidement pour arriver à la messe, ils bisèrent Lanaelle, et entrèrent pour s'installer tout devant à coter de Yaelle et freyja, la sœur et la fille de lanaelle. Et attendirent avec impatience la messe
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--Freyjaduchastel

la fillette courait presque dans les rues de Sarlat trainant par la main
sa petite nièce qui ce matin avait décidé de bouder...

.mais dépêches toi Yaelle ,on va arriver en retard et Lanaelle va être
fachée

elles arrivèrent enfin devant l'église et Freyja sourit en voyant que sa
grande soeur était toujours sur le parvis de l'église.

ouf, j'ai eu peur d'arriver en retard.

elle embrassa sa soeur et puis entra dans l'église avec Yaelle et allèrent s'asseoir
sur le banc devant l'autel

Lanaelle_

Lanaelle sourit en voyant arriver sa fille et sa soeur, c'est que Yaelle s'était
levée de mauvaise humeur ce matin, et la rousse n'avait pas eu le temps de
lui parler pour savoir ce qui la rendait de mauvaise humeur.

coucou mes chéries, entrez vite et prenez place.

Elle les embrassa et continua d'attendre l'arrivée des villageois.
tout à coup, elle aperçu au loin une personne qu'elle connaissait bien, elle
ne pouvait pas se tromper c'était un géant.. son sourire devint plus grand

oh mes petits pirates comme vous etes beaux. Bonjour Wellan dit tu laisse
tes armes dehors hein pas d'armes dans l'église.

elle embrassa tendrement Abby, Mathieu et Edmond.

entrez vite Yaelle et Freyja sont déjà là
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Lanaelle_

Les villageois étaient maintenant installés dans l’église et la jeune femme remonta lentement l’allée centrale pour aller se placer derrière l’autel.

Mes frères, mes sœurs, je vous souhaite la bienvenue dans la maison du Très Haut qui est aussi votre maison. Je me présente, je m’appelle Lanaelle du Chastel et je suis la nouvelle diaconesse de Sarlat.
Mais avant de continuer cette messe, demandons pardon au Très Haut pour nos fautes, je vous invite à réciter en chœur le confiteor.

La prière terminée, elle regarda l’assemblée et ….

Mes enfants, je me tiens à votre disposition à tout moment si l’un de vous veut se confesser.

Réaffirmons maintenant notre foi au Très Haut en récitant tous ensemble le crédo.

Une seule voix résonnait dans l’église. A la fin de la prière, la jeune femme regarda l’assemblée.

je vais maintenant vous lire un passage du livre des vertus.

Elle ouvrit le livre de vertus à la page qu’elle avait choisie de lire

Citation:

Vita de Christos : chapitre V

Jeshua marchait dans les dunes depuis plusieurs jours déjà, buvant l’eau de son outre et mangeant les sauterelles venues du sable, lorsque fatigué, l’envie lui prit de s’étendre de tout son long et de ne plus bouger. Il lui semblait qu’une force mystérieuse lui disait :

« Arrête-toi, Christos, fils de Giosep, car tu es fatigué. Si tu voulais, tu pourrais rebrousser chemin et rentrer chez toi sans t’épuiser ».

C’était la créature sans nom, celle qui vivait dans l’ombre depuis les millénaires. Elle ne voulait pas qu’à travers Christos, la parole d’amour de Dieu se répande. Aussi avait-elle décidé de le corrompre afin de le détourner de sa juste mission. Si les racines de l’arbre noicissaient, alors celui-ci ne porterait jamais de fruits.

Alors Christos lui répondit sans se mettre en colère :

« va-t-en, Esprit malin, qui veux me perdre dans l’orgueil, l’envie et l’avarice. Je resisterai aussi à ces péchés-là, car il est petit, celui qui cède à ses pulsions.

C’est ainsi que la créature sans noms apparut à plusieurs reprises, lui proposant tantôt le pouvoir temporel sur les grandes cités, tantôt une quantité de femmes ou alors un festin royal entre les dunes. Chaque fois pourtant, Christos repoussait la créature tentatrice

Alors la bête sans nom dit : « Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les plus fortes de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les milles plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu’en sachant apprécier les plaisirs de Sa création ? »

Mais Christos lui rétorqua : « va-t’en, tentatrice ! Ta présence parmi la création est un injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée. Il t’a reléguée dans l’ombre, car tu t’es détournée de Sa lumière. Il ne t’a laissé la parole qu’afin d’éprouver la foi des humains. »

Et il ajouta : « Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché. »

Il conclut enfin : « Car le péché est la négation de la perfection divine. L’abandon total aux mille plaisirs s’accompagne du détournement de l’amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l’amour de son créateur. Alors va-t’en ! »

Aussitôt, la créature sans noms, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. Il avait traversé ce pays de tentations durant quarante jours.

Elle referma lentement le Livre des Vertus puis repris la parole

Chaque jour de votre vie, mes frères et mes sœurs, la Créature arpente nos cités et campagnes.
Chaque jour que Dieu nous a donné, elle tente les hommes et les femmes, vos voisins, vos frères et sœurs, et même vous…
Pourtant, cela n’a rien d’effrayant ! Pourquoi me direz-vous ?
Car, à l’image de Christos, celui qui sait vivre dans la vertu n’aura aucun mal à résister à sa tentation et ce sera d’un simple revers de la main que ce vertueux résistera à une poussée colérique ou à la possibilité de poser la main sur le bien d’autrui.

Mais que fait donc la créature sans nom parmi nous ? Pourquoi Dieu n’a-t-il pas purgé cette Terre de cet être immonde qui veut tant de mal à ses enfants ? Quelle injustice qu’il ait lui aussi reçu cadeau de la vie, penserez-vous ?

Faux ! Dieu a laissé l’occasion à l’ombre de se prouver, de montrer que les humains pouvaient être des entités aussi faible d’esprit que la Créature elle-même. Qu’ils pouvaient tomber dans le péché d’une manière facile. Dieu en a fait ainsi car il connait les capacités de l’humain à être bon, à L’aimer et à travailler pour obtenir son gain. Dieu nous laisse le libre choix car il nous aime.
Nous ne sommes pas comme la Créature sans nom, nous sommes les enfants de Dieu et notre but est de tendre vers lui !

Et qu’arrive-t-il lorsque nous faiblissons, lorsque notre chemin dévie de la vertu ? Non, ce ne sont pas les Enfers qui nous attendent. Un péché confessé est un péché pardonné, n’hésitez jamais à venir en discuter avec moi.

Elle regarda de nouveau ses paroissiens et leur sourit.
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Kayden

Tiens donc ! Qui donc a laissé traîner ses armes ici ? Je sais bien que l on est à Sarlat et que les citoyens y sont à la fois pacifistes et honnêtes mais tout de même...

Je pris les armes qui se trouvaient sur le parvis et, pénétrant par la petite porte latérale, les déposai près du bénitier non loin de cette entrée. Je rejoignis ensuite l allée centrale pour contempler le travail de Lana. Y avait pas à redire. Elle ne manquait ni de goût ni de coeur à l ouvrage.

Il ne reste pas même une paillette au sol. Dieu sait pourtant si j ai eu du mal à m en débarrasser, moi. Sacré Lotx ! Il n en loupe pas une avec ses facéties. Chic type mais faut se le fader.
...
En pensant à lui, il faudra que je le renseigne un peu sur Ste Lucie de Syracuse. Son annonce à l entrée donne à penser qu il ne la connait pas spécialement...
Moi non plus, au demeurant, il y a belle lurette qu elle n est plus du monde des vivants mais... je ne comprends pas que sa garde du corps ne lui en ait rien dit. Elle est tout autant célèbre en Suède qu en Italie et son culte très répandu dans toute la Scandinavie.

Cette messe tombe à point d ailleurs. Il est dit que Lucie figure au paradis à côté de St Jean le Baptiste, fêté le 24 juin. Et sa célébration à elle, le 13 décembre, n est guère éloignée de celle de Jean, l apôtre dit aussi l Evangéliste.
Il semble y avoir des lacunes dans l Aristotélisme ici...

Enfin...

Tout à mes pensées, je remontai lentement quelques rangs et m installai silencieusement à la seconde place proche de l allée centrale lançant un petit signe discret de salutations à Lana et songeant qu il me faudrait prévenir Wellan qui était le seul ici à pouvoir posséder des armes, que j avais déplacé les siennes.

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Lanaelle_

Elle salua d'un petit signe Kayden qui venait d'entrer puis continua...

Mes enfants approchez et venez partager le pain et le vin de l’amitié.

Pendant que les personnes présentes se levaient pour s’approcher de l’autel, elle rompit le pain qu’elle déposa dans des panières et versa un peu de vin dans des petits gobelets disposés sur un plateau.

Elle présenta en souriant la panière et un petit gobelet de vin.

La communion terminée, elle reprit un instant la parole …

Mes enfants, je voulais vous faire part de l’ouverture du presbytère, si vous avez des questions ou des demandes à faire, vous m’y trouverez.

Je vous souhaite une bonne semaine et je vous dis à dimanche prochain pour une nouvelle messe

Allez dans la paix et l’amitié aristotélicienne.

Elle remonta l’allée centrale et se plaça près de la porte pour saluer ses paroissiens.
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Lanaelle_

[DIMANCHE 3 JUILLET 1464]

Ce dimanche, elle s’était levée très tôt et s’était rendue au marché cherché les fleurs
qu’elle avait commandé la semaine passée, et elle commanda les fleurs pour le dimanche suivant.

Elle se dirigea ensuite vers l’église, entra, s’agenouilla un instant devant l’autel pour
prier puis après avoir nettoyer, elle commença à décorer l’autel.

Aujourd’hui, elle avait choisi des fleurs blanches, des branches d’arbres vertes et
Du lierre.

Elle recouvrit l’autel d’un tissu en dentelle sur lequel elle disposa du feuillage vert et
Parsema ici et là des fleurs blanches ; elle fit ensuite pendre du lierre par branche de
Deux devant l’autel.

Elle noua, avec des brins de pailles une fleur blanche et un branche de lierre à chaque banc.

Puis, elle se rendit dans la sacristie tout en demandant au bedeau de faire sonner les cloches…

Ayant revêtu sa tenue pour la cérémonie, elle alla attendre les paroissiens sur le parvis de l’église espérant que le son des cloches les fera venir nombreux ce dimanche matin…

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Kayden

Bien le bonjour Lanaelle.

Comment vas tu en ce dimanche ?

Est ce la grand messe de la St Jean en beau jour ou est elle dédiée à une autre lumière ?

Je m éclipserai sans doute après le sermon comme dimanche dernier... Je n ai pas beaucoup de temps à moi en ce moment et comme tu le sais.... je ne suis pas de confession aristoto,
Ce serait oune péché, selon moi, de communier avec tes fidèles. Certes ton Deos n est pas très distinct de mon Dieu à moi, c est peut être bien le même... mais ton prophète n a rien à voir avec le mien... et ton église n est donc pas mienne.

...

Bon ! Ceci étant, j ai étudié ton concordat pour le Périgord. Dans l ensemble, il n est pas trop mal. Il est bien mieux que celui de Touraine, en tous cas.
Hum ! Je sais qu il doit être revu par Mon et Ton Seigneur Lotx ainsi que son équipée de sauvages... ^^ mais je doute qu ils y corrigent grand chose. Je te ferai donc mon rapport dans la journée.

De ton côté, ce serait bien que tu sollicites de ton supérieur un cureton pour améliorer notre réputation... parce que... là aussi, ce n est pas du pain béni, cet aristotélisme.

On a beau venir écouter la propagation de ta foi... matériellement parlant, ça ne se concrétise pas.

Et vè ... Tu vois... Quand rien ne se passe .... eh bè, vè ! ONN DOUTEEE !

Si ton église n est pas capable de comprendre ça avec ses exigences à la cucu nunu... J aime autant te dire que son concordat il va lui revenir dans la tronche.
...
Parce que là, ce n est plus une église... c est une chapelle ! Et encore...
Si ça continue, ça ne va plus être qu un Prie Dieu.

Faut être gonflé de vanité pour imposer ses vues en un tel cas.
Rome est en train de devenir du pipi de chat... Y a que trois gouttes, mais ça cocotte trois lieues à la ronnde.

Alors le concordat, si tu veux mon avis, il ferait bien de commencer par dire :
SIOUPLAIT ! SIOUPLAIT...
...
Soyez miséricordieux !
... Nous sommes comme des poissons sur le sable.... en train de crever la gueule ouverte... AIDEZ NOUS ... PAR PITIE...

...

Parce queee ... Petit poisson ne deviendra grand que pourvu que Dieu lui prête vie...

Et Dieu ! ... C est pas le Roi... et encore moins les Régnants ici ou là.

...

Alors moi, tout ce que je vois... c est qu il est urgent de baisser vos exigences, heinn !

Je ne dis pas que le premier couillon venu puisse devenir curé... mais si toi, comme diaconesse, tu ne peux pas préparer la messe et que je doive sans cesse entendre de ton prophète que son curé n est qu un glandouilleur...
Eh bè vèèèè ! Je ne suis pas, moi, prophète, mais je te parie que vous allez dans le mur.

Il serait peut être temps que chez vous s élèvent quelques voix lucides pour dire que ce ne sont pas des concordats qu il faut, mais des préparations de messe. Quand on veut exiger, on se montre d abord exigeant avec soi même.

Je te laisse méditer à tout cela pendant que je réfléchis de mon côté aux prétentions de tes buveurs de sang... de Christos.

Je rentre dans ta nef et m installe au fond comme d hab. A bientôt ! Mon petit bouchon. ^^
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Lanaelle_

Elle était toujour sur le parvis de l'église lorsqu'elle vit ariver Kayden qui
après l'avoir saluer, se lança dans une tirade qu'elle ne comprit pas
du tout comme d'habitude lorsqu'il ouvrait la bouche... en plus il
trouvait toujours le mauvais moment pour venir râler sur tel ou tel
chose, mais bon... on ne le changera pas... trop vieux pour ça..

Bonjour Kayden, oui c'est ça va t'installer et
essaye de ne pas ronfler si tu t'en dors

Ca commencçais vraiment à la saouler tout ces gens qui critiquait l'église
et leur us et coutumes, seul le TRès Haut est parfait, bien sûr l'église devait
surement commettre des erreurs mais il ne fallait pas pousser non plus hein...

La tirade délirante de Kayden l'avait mise de mauvaise humeur
et il ne fallait pas la chercher aujourd'hui mais alors vraiment pas.... , et elle
lui dirait s'il veut de la réputation bien qu'il achète un champ et engage du
personnel,il en gagnerait très vite de la réputation mais qu'il ne vienne pas
accuser l'église parce qu'il était pingre hein et ne voulait pas dépenser un écus pour
ça...

Marre mais alors plus que marre de tous ses râleurs, critiqueurs et emmerdeurs
patentés, de voir tous gens qui disaient tout le temps ...

fait pas ci, fait pas ça, fait comme ci, fait comme ça parce que je sais mieux que toi,

marre de tous ces gens qui critiquaient l'église mais qui tentaient par tous
les moyens de vous 'imposer leur point de vue parce qu'ils se croyaient
plus malins que les autres.... La rousse appelait ça de la dictature ...

Elle sortit de ses pensées et saluta un autre villageois qui venait d'arriver , puis un petit groupe de trois personnes...

bonjour, vous allez bien, entrez vous installer la messe va bientôt commencer...
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Lanaelle_

Les villageois étaient maintenant installés dans l’église et la jeune femme remonta lentement l’allée centrale pour aller se placer derrière l’autel.

Mes frères, mes sœurs, je vous souhaite la bienvenue dans la maison du Très Haut qui est aussi votre maison.
Commençons la cérémonie en demandant pardon au Très Haut pour nos fautes, récitons en chœur le confiteor.

La prière terminée, elle regarda l’assemblée et ….

Mes enfants, je me tiens à votre disposition à tout moment si l’un de vous veut se confesser.

nous allons réaffirmer notre foi au Très Haut en récitant tous ensemble le crédo.

Une seule voix résonnait dans l’église. A la fin de la prière, la jeune femme regarda l’assemblée.

Mes frères et mes sœurs, aujourd’hui je ne vais pas vous lire un passage du livre des
Vertus mais je vais vous raconter un conte qu’une amie m’a rapporté d’un pays très lointain.

Citation:

Il y avait une fois, il y a bien longtemps de cela, dans un petit village, un atelier de menuisier. Un jour que le maître était absent, les outils se réunirent en grands conseils. Les discussions allaient bon train car certains outils n’étaient pas du tout appréciés.

- L’un prit la parole : « excluons la scie : elle mord et elle grince des dents, elle a le caractère le plus grincheux du monde ! »
- Un autre dit : « nous ne pouvons pas garder le rabot qui a le caractère le plus tranchant ; il épluche tout ce qu’il touche ! »
- « quant au marteau dit un autre, je lui trouve le caractère assommant, il est tapageur, il cogne toujours et nous tape sur les nerfs. Excluons-le aussi ! »
- « Et les clous ? Peut-on vivre avec des gens qui ont le caractère aussi pointu ? qu’ils s’en aillent ! »
- « Et que la mime et le râpe partent aussi, car vivre avec elles ce n’est que frottement perpétuel… »

Ainsi discouraient, en tumulte, les outils de menuisier. Tout le monde parlait à la fois. C’était une vraie cacophonie !

A côté de ce bruyant atelier, il en existait un autre, tout à fait différent. C’était celui de madame Catherine. Tout y était bien organisé. Il y avait là, des rouleaux de tissus multicolores, des ciseaux finement aiguisés, des aiguilles pointues, des bobines de fil alignées dans leurs boites, des pelotes de laine serrées les unes contre les autres, des dès argentés, des crochets de toutes tailles…

Et tout ce petit monde s’activait en devisant gaiement. Une vraie ruche quoi ! Et pas question de se dénigrer ; chacun connaissait son rôle. Les ciseaux coupaient les tissus, les petites aiguilles cousaient, leurs grandes sœurs tricotaient, les dés protégeaient les doigts, les crochets dévidaient leurs mailles. Et de magnifiques réalisations s’entassaient…

Et voilà que Madame Catherine décida de rendre visite à son voisin Célestin qui venait de rentrer dans son atelier. A l’approche du menuisier tous les outils se turent… Célestin saisit alors une planche et la scia avec la scie qui grince, la rabota avec un rabot au ton tranchant. Le ciseau qui blesse et la râpe rude, entrèrent en action. Célestin prit les clous au caractère pointu et le marteau qui cogne. Il se servit de tous ses outils au méchant caractère pour fabriquer un magnifique berceau.

Catherine s’approcha doucement, disposa dans le petit lit un drap finement brodé, un moelleux oreiller, une douillette couverture, une douce brassière… pour accueillir l’enfant à naître… Pour accueillir la vie… Pour accueillir la paix !

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Comme on peut voir, les outils du menuisier ne s’entendent pas du tout, que certains veulent se débarrasser d’outils qu’ils jugent inutiles ou trop bruyant par contre chez Catherine c’est tout le contraire, là les outils travaillent ensemble pour obtenir de meilleurs résultats.
Mais pour finir en utilisant ses outils, le menuisier construit un beau berceau, la preuve que quel que soit nos idées, nos caractères, l’union fait la force et l’harmonie la parachève.

Savoir écouter, savoir aider, savoir comprendre, c’est aussi se comprendre, s’écouter, gagner sa propre confiance, récupérer une énergie forte qui nous fait avancer. Pourtant en s’unissant, on va au-delà de nos faiblesses, de nos craintes, s’unir c’est s’enrichir. L’union fait la force. Encore faut-il avoir envie de s’unir.

Ne vous laissez pas tenter par la créature sans nom, soyez unis et vous gagnerez.

Elle laissa son regard parcourir l'assemblée et sourit.

Mes enfants approchez et venez partager le pain et le vin de l’amitié.

Pendant que les personnes présentes se levaient pour s’approcher de l’autel, elle rompit le pain qu’elle déposa dans des panières et versa un peu de vin dans des petits gobelets disposés sur un plateau.

Elle présenta en souriant la panière et un petit gobelet de vin.

La communion terminée, elle parla de nouveau…

Mes enfants, si l’un d’entre vous souhaite faire dire une messe à la mémoire d’un être disparu, venez me trouver au presbythère et nous discuterons de ce qu’il veut comme
cérémonie.

Je vous souhaite une bonne semaine et je vous dis à dimanche prochain pour une nouvelle messe

Allez dans la paix et l’amitié aristotélicienne.

Elle remonta l’allée centrale et se plaça près de la porte pour saluer ses paroissiens.
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Lanaelle_

[dimanche 10 juillet 1464]

Dimanche matin, levée tôt pour la rousse, e
lle se rendit au marché comme d’habitude, paya les fleurs qu’elle avait commandée,
passa commande pour le dimanche suivant puis elle se rendit à l’église décorer l’autel et se préparer pour la messe. Elle espérait que cette fois il y
Aurait plus de monde, mais elle ne se faisait vraiment pas d’illusions….

Elle entra dans l’église et s’agenouilla un instant devant l’autel pour
prier puis après avoir nettoyer, elle commença à décorer l’autel.

Aujourd’hui, elle avait décidé de faire juste un montage sur toute la longueur de l’autel.
Elle installa beaucoup de feuillage vert puis parsema ici et là des fleurs blanches dont quelques-unes pendaient devant l’autel.

Puis, elle se rendit dans la sacristie tout en demandant au bedeau de faire sonner les cloches…

Ayant revêtu sa tenue pour la cérémonie, elle alla attendre les paroissiens sur le parvis de l’église

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Lanaelle_

Les villageois étaient maintenant installés dans l’église et la jeune femme remonta lentement l’allée centrale pour aller se placer derrière l’autel.

Mes frères, mes sœurs, je vous souhaite la bienvenue dans la maison du Très Haut qui est aussi votre maison puisque c’est ici que nous nous réunissons en toute amitié…
Commençons la cérémonie en demandant pardon au Très Haut pour nos fautes, récitons en chœur le confiteor.

La prière terminée, elle regarda l’assemblée et ….

Mes enfants, je me tiens à votre disposition à tout moment si l’un de vous veut se confesser.

réafformons notre foi au Très Haut en récitant tous ensemble le crédo.

Une seule voix résonnait dans l’église. A la fin de la prière, la jeune femme regarda l’assemblée.

Aujourd’hui, je vais vous lire un passage de la vie de Christos.

Elle ouvrit le libre des vertus à la page qu’elle avait choisi et commença la lecture…

Vita de Christos, Extrait du Chapitre Huitième : les douze apôtres

Citation:

Christos s’adressait à 6 femmes et 6 hommes qui voulaient le suivre et voici ce
Qu’il leur dit :

" Vous voulez me rejoindre ? Dans ce cas ayez beaucoup d’amour dans votre cœur et suivez-moi, partagez un peu de votre temps et de vos biens le temps que vous pourrez. Par contre si vous choisissez de vous dédier à guider les autres sur la voie de l'Eglise, il faut alors que vous soyez prêts à lui donner priorité. Alors prenez de la distance par rapport à vos biens, à votre travail, à vos outils, dites au revoir à votre famille… Préférez la simplicité et l'instruction aux riches ornements et aux beaux atours. Car notre tâche nécessitera de sacrifier le bien personnel au bien collectif, mais en échange vous serrez sacrés parmi les enfants de Dieu. "

Et il dit encore :

" Si votre famille ne vous comprend pas, priez pour elle, car elle n’est pas sensible au message de Dieu.
Si celui qui vous embauche vous en veut, ne lui en voulez pas, et priez pour lui, car il n’est pas sensible au message de Dieu.
Si vos amis vous retiennent, alors entraînez-les avec vous, afin qu’ils découvrent aussi le message de Dieu.

La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera.

Si vous voulez vivre seuls, raisonner seuls, manger seuls, marcher seuls, alors rien ne vous en empêche, passez votre chemin et réfugiez-vous dans l’amour de vous-mêmes.

Mais si quelqu’un vous frappe, et que vous tombez, alors personne ne vous relèvera.

Si vous voulez vivre en groupe, dans l’amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez-moi.

Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera, et vous relèvera. "

Elle attendit quelques instants que chacun aient entendu ses paroles et s'en soit imprégné, puis elle reprit ...

Ce passage de la Vita de Christos est l'un de mes préférés et je dois vous confesser que je le lis très souvent.
Et pour cause, en lui seul, il met en exergue plusieurs des qualités de
notre belle communauté aristotélicienne : l'amour, l'amitié, le don de
soi ...
Et surtout que malgré toutes les épreuves, il y a toujours quelqu'un pour vous aider, pour vous relever si vous chutez, chez les disciples d'Aristote l'amitié avant tout.
Ainsi, notre mission, à nous, les représentant de l'Église est de vous guider spirituellement, mais nous pouvons aussi vous conseiller
lorsque vous faites face à l'adversité.
Ce texte nous montre aussi que celui qui vit seul est bien égoïste, car
il n'a rien à attendre des autres puisqu'il ne donne rien.
Certes, nous devons tous travailler et vivre, mais si cela se faire
dans les meilleures conditions, ce n'est pas plus mal, n'est-ce pas ?
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Lanaelle_

Elle regarda de nouveau ses paroissiens et leur sourit.

Mes enfants approchez et venez partager le pain et le vin de l’amitié.

Pendant que les personnes présentes formaient deux lignes droites et s'approchait de l'autell, elle rompit le pain qu’elle déposa dans des panières et versa un peu de vin dans des petits gobelets disposés sur un plateau.

Elle présenta en souriant la panière et un petit gobelet de vin.

La communion terminée, elle parla de nouveau…

Mes enfants, n’hésitez surtout pas à venir me trouver au presbytère si vous avez besoin de quoique ce soit, je faire le maximum pour vous aider

Je vous souhaite une bonne semaine et je vous dis à dimanche prochain pour une nouvelle messe

Allez dans la paix et l’amitié aristotélicienne.

Elle remonta l’allée centrale et se plaça près de la porte pour saluer ses paroissiens.
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Lotx

Un messager, portant un message de la diaconnesse de Sarlat pour l'évêque, avait été envoyé et fut surpris de croiser le déstinataire à mi-chemin entre Périgueux et Sarlat. Par une heureuse coïncidence, le nabot avait précisément entrepris de se rendre dans sa paroisse la plus peuplée. Il indiqua au messager qu'il n'avait nul besoin de parcourir au pas de course le chemin inverse et qu'il répondrait de vive voix.
Et c'est ainsi qu'après une courte nuit passée à l'auberge, les portes de l'église de Sarlat s'ouvrirent.

Bien l'bonjour ma soeur ! Vous êtes là ?

Et comme pour l'appâter.

J'ai ramenationné des pâtisseries ! Des religieuses que ça s'appelle, j'ai trouvé le cambour marrant !

Oui, l'évêque semblait s'être donné la mission divine que la diaconnesse de Sarlat ne rentre plus dans sa bure à force de la gaver de sucreries.
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Lanaelle_

La rousse avait décidé de faire un nettoyage complet de l'église, et même de laver
les vitraux, ils en avaient bien besoin.

Elle se rendit à l'église, monta les quelques escaliers qui menaient au parvis et
entra dans l'édifice.

Elle se dirigea vers la sacristie pour faire chauffer de l'eau lorsqu'elle entendit une
voix résonner dans l'église. La diaconesse se précipita pour voir qui était là.

Oh Monseigneur, quel plaisir de vous voir. Vous venez faire une petite inspection.

Elle le regarda bizarrement quand il lui parla de pâtisserie. non mais il veut m'engraisser comme une oie celui-là.... se dit la jeune femme

Oh merci, Monseigneur, mais je vous préviens je n'ai pas l'intention de prendre du
poids, j'ai pas les moyens de me repayer des robes pour le moment...

Elle le regarda en souriant, c'est vrai qu'il était un peu spécial, mais elle commençait
à l'apprécier....
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Lotx

Un vieux réflexe. L'évêque avait l'habitude de saluer les gens de manière très extravertie et c'est ainsi qu'il déploya de grands renforts de moulinets des bras pour accueillir la diaconesse. Mais il dut s'interrompre bien vite comme la force centrifuge semblait décider de faire s'épandre la crème pâtissière sur le sol de l'église. Le nabot s'interrompit alors brusquement, se racla la gorge pour reprendre consistance et entreprit de nettoyer le plancher (ou, en pratique, d'étaler la crème) à l'aide de son pied, comme si de rien n'était.

Prendre du poids ? Allons ma sœur, il n'y a que du beurre, de la crème, de l'huile, du saindoux, de la graisse d'oie et du miel. Que des bonnes choses, ça peut pas faire grossir !

Dit l'évêque dont le ventre commençait à saillir dangereusement.

En fait j'ai pas mal de raisons qui me poussent à Sarlat. J'voulais voir si vous étiez bien installée et discutationner de vos projets tout d'abord. Ensuite, je voulais discutationner avec vous du conflit actuel entre le Roy et l'Église, juste que vous soyez informationnée de ce dont y s'agit pour répondre aux éventuelles questions de vos paroissiens. En plus ça concerne directement votre grand euh... "ami" l'archévêque de Tours, j'me suis dit que ça vous intéresserait !

Grand sourire.

Enfin, je désespère pas de vous trouver un sacristain pendant mon séjour ici. La dernière fois j'avais écrit à tous les étudiants en théologie de Sarlat mais aucun n'a daigné me répondre. Et puis, y a deux jours, j'ai eu l'idée de faire la même chose avec les artisans en leur proposant de payer partiellement leurs études si y z'acceptent de célébrationner les messes In Gratebus. Donc faut que je m'y mette, dès que j'aurai consultationné les registres municipaux.

Il marqua une courte pause et puis.

Et pour être totalement honnête, j'voulais en profiter pour pêcher un peu afin d'offrir du poisson à la vicaire diocésaine qui peine à trouver un régime alimentaire suffisamment équilibré pour accéder aux études en théologie. Sauf que le recteur m'a demandé d'assurer des cours toute la semaine alors ce sera pour une prochaine fois j'suppose !
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Lanaelle_

Mais que cet homme pouvait être maladroit, il mettait de la créme partout.
elle écouta sa description des religieuses...

Prendre du poids ? Allons ma sœur, il n'y a que du beurre, de la crème, de l'huile, du saindoux, de la graisse d'oie et du miel. Que des bonnes choses, ça peut pas faire grossir !

Monseigneur, c'est pas beau de mentir, tout ce que vous citez va me faire prendre
du poids. vous ne le feriez pas express par hasard....

petit regard moqueur de la diaconesse envers l'évêque. Il lui parla ensuite des
projets qu'elle avait et du petit conflit entre le Roi et l'Eglise.

oui je suis bien installée merci. Mes projets, déjà ramené les villageois à la messe
dominicale et puis me rendre utile si on a besoin de moi quelque part.
d'ailleurs à ce sujet, je vous ai envoyé un mot concernant Bergerac, mais je ne
sais pas si cette idée est réalisable.

En ce qui concerne le conflit entre le roi et l'Eglise,j'ai juste entendu parlé
d'excommunication, j'en sais pas plus.

Monseigneur vous allez me vexer là, l'archêque de Touraine n'est pas mon ami mais
alors pas du tout , parce que pour moi un clerc de l'église, archeveque en plus, qui
bafoue ses voeux ne mérite aucun respect .... il méritrait même qu'on
le bannisse de l'église, il n'est pas digne d'être archevêque.

OH pour le sacristain, ce serait bien, Kayden n'arrête pas de se plaindre qu'il faut
une messe In Gratibus, mais bon vous connaissez Kayden, il râle tout le temps.

Elle sourit en pensant à son ami.

Monseigneur , puis-je vous servir quelque chose à boire? Et vous rester quelques temps
à Sarlat je peux vous préparer une chambre au presbytère si vous le désirez?

Monseigneur , j'ai une question qui me tracasse depuis un moment, est-ce que j'ai
le droit de confesser une personne bien que je ne sois pas ordonné prêtre ?
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Lotx

L'évêque leva un regard empli d'incompréhension envers la diaconesse. Visiblement, il pensait ostensiblement que carbohydrates et autres graisses saturées ne posaient aucun problème sur la santé et n'avait nulle influence pondérale. Haussant les épaules, il piocha une pâtisserie qu'il goba en quelques bouchées, non sans omettre de se barbouiller la figure de crème.

Eh bien s'parfait ! Ravi de voir que tout se déroule pour le mieux. En entrant j'ai remarqué que l'annonce de bienviendue affichée sur la devanture de l'église ne mentionne pas votre nom. Je vais demander à la faire changer mais comme cette église est la vôtre, avez-vous un souhait particulier de message à y affichationner ?

Son gâteau était fini et il avait les mains toutes poisseuses, il était bien embêté et cherchait à présent frénétiquement du regard un lieu où s'essuyer.

Concernant Bergerac, s'bien sûr entièrement réalisable et je n'peux que saluationner votre dévouement. S'te paroisse est la prochaine sur ma liste d'endroits à visitationner même si j'ai peur qu'elle soit la plus complicationnée à remplir. En cas d'échec j'envisationnais de nommer un de mes hommes de main en tant que référent mais ce ne serait qu'une solution de substitution temporaire. Quoi qu'il en soit, vous avez mon entière bénédiction pour officier en l'église Sainte Boulasse. Mais je m'en voudrais de vous épuiser à la tâche.

Il n'avait trouvé nul torchon et entreprit, discrètement, de s'essuyer sur sa bure.

Allons, allons, j'sais bien que vous n'portez pas dans votre cœur Monseigneur de Tours, et j'crois bien que votre sentiment est deviendu unanimement partagé. Figurationnez-vous qu'il s'est fait élire sur une liste ducale anti-royaliste de Touraine. Ça a bigrement pas plu au Roy qui a demandé la révocation de l’archevêque. On lui a sobrement fait remarquationner que le pouvoir temporel était absolument incompétent à régir sur le pouvoir spirituel et enjoint à contactationner la Sainte Inquisition. Et depuis chaque camp se menace de manière plus ou moins crédible par annonces interposées à coup de menaces de durcissement de l'ordonnance du Mans d'un côté, et d'excommunication de l'autre.

Haussement d'épaules.

Je m'doute bien qu'y râle m'enfin en attendant vous avez qu'à lui dire que la messe In Gratebus de ce dimanche, au moins, sera célébrationnée. Pour le reste ça dépend pas que de moi.

Il se lécha les doigts.

Mon foie, je n'dis pas non à un petit verre hein ? Quand au coucher, mon foie, pourquoi pas, aurez-vous besoin d'un coup de main pour accueillir les fidèles ou quelque sacrement pendant que j'suis là ?
Quant à la confession, sachez que vous pouvez célébrer n'importe quel sacrement sur n'importe lequel de vos paroissiens à l'exception de l'ordinnation qui, vous conviendrez d'la logique, est réservé aux évêques, eux-mêmes ordinnés !
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Lanaelle_

elle écoutait l'Evêque parler et sourit en le voyant les mains pleines de crème.
elle lui tendit le tissu qu'elle avait dans les mains et alla chercher une bouteille de
vin et deux verres.

Elle servit deux verres et en tendit un à l'évêque.

pour la devanture, mon nom et dire qu'il y a messe tout les dimanches, cela
suffira.

Scolopius, je suis désolée, Monseigneur, je n'ai plus aucun respect pour
cet homme, mérite d'être destitué si seulement vous saviez ce que je sais
malheureusement je ne peux rien faire j'ai demandé l'avis de Son Eminence
Adso avant mon arrivée ici . Mais bon, le sort de Scolopius ne m'interesse pas
le Très Haut le jugera le moment venu et je ne suis pas certaine qu'il ira sur le
soleil... sa place sera plutot en enfer... Ne croyez pas que je sois une mauvaise personne
Monseigneur mais cet homme est possédé par la bête sans nom...J'aimerais vraiment
dire ce que je sais sur lui, mais j'ai peur même si je vis ici à Sarlat....

En plus comme vous le savez j'ai été brigandée deux fois
avant d'arriver à Sarlat et je viens d'apprendre que les brigands de
la première attaque font partie de l'armée de Basile, le chef de l'armée
anti-royaliste donc je suis certaine que cette première attaque était
commandée de Touraine.

Elle but une gorgée de vin , puis repris

En ce qui concerne Bergerac, j'irais la semaine prochaine, je prendrais contact
avec le maire et puis j'y ferais la messe le mercredi, le dimanche étant réservé à
Sarlat. Sincèrement, Monseigneur, cela ne me dérange pas du tout. Je suis là pour
aider l'église du Périgord et de l'angoumais.

non mais je serais ravie si vous assistiez à la messe ce dimanche si vous êtes
toujours à Sarlat et je vais préparer votre chambre au Presbytère. j'espère que
vous pourrez passer à la taverne, vous y rencontreriez des villageois qui seront
contents de voir leur Evêque.
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Lotx

Un enfant de chœur avait eu le malheur d'apparaître dans le fond de l'église et l'évêque lui fit presqu'aussitôt signe de venir. Le gamin grimaça comme il était dit que monseigneur aimait bien faire faire les basses œuvres aux enfants de chœur. Et les on-dit avaient raison.

Petit, tu vas faire porter ces missives aux personnes concernées et tu vas me changer l'affiche à l'entrée de l'église par ceci.

Il montra une pile de lettres portant le sceau épiscopal ainsi qu'un large morceau de vélin écrit à l'entre rose. Il donna le tout au gamin et revint vers la diaconesse.

Je dois confesser m'être opposé à la révocation de l'archévêque de Tours. Pas par sympathie particulière à son égard mais pasque si nous avions accepté de le révoquer sur demande royale, cela aurait été briser l'indépendance du clergé. Mais, si vous voulez mon avis, ses heures en Touraine sont comptées. Notre primat l'apprécie à peu près autant que vous quesqu'y est pourtant pas peu dire.

Terminant à son tour son verre de vin.

Très bien, vous êtes une personne remarquable et le Périgord a de la chance de vous avoir. Je pars bientôt chez les moines mais à mon retour je mettrai un point d'honneur à m'occuper de Bergerac.
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Lanaelle_

Elle était passée prendre les fleurs au marché puis se dirigea vers l’église.
Ce dimanche elle avait opté pour des fleurs roses et blanches. Elle fit un
beau montage qu’elle plaça par terre devant l’autel et mis quelques petites fleurs
autour des bougies et laissa pendre du lierre sur bougeoir.

la décoration terminée, elle se rendit dans la sacristie tout en demandant au bedeau de faire sonner les cloches…

Ayant revêtu sa tenue pour la cérémonie, elle alla attendre les paroissiens sur le parvis de l’église

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Kayden

Coucou, me revoilà ! ^^
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Lanaelle_

Elle salua les personnes qui arrivaient et qui entraient s'installer dans l'édifice religieux.
Une fois que tout le monde fut bien installé, elle remonta lentement l'allée centrale et alla se
placer derrière l'autel.

oh bonjour Kayden, merci d'etre venu, tu vas bien ?

elle continuait à saluer ses paroissiens tout en pensant à cet homme qui lui
racontait sa vie comme une confession, elle le trouvait vraiment étrange
mais ca devait etre ses origines. Une personne lui avait dit un jour que les
gens qui vivaient là-bas dans les pays arabes étaient réservés, et ne se
confiaient pas beaucoup, qu'ils accordaient leur amitié avec parcimonie,
qu'il fallait la gagner....
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Lanaelle_

Une fois que tout le monde fut bien installé, elle remonta lentement l'allée centrale et alla se
placer derrière l'autel.

Mes frères, mes soeurs, soyez les bienvenus dans la maison du Très Haut qui est aussi votre maison.
Avant de continuer, demandons pardon à Dieu pour nos péchés. Récitons en choeur le Confiteor

la prière du pardon terminée, la rousse regarda l'assemblée....

Si l'un d'entre vous désire se confesser, il pourra venir me trouver à la fin de la messe....

Mes enfants, réaffirmons notre foi en Dieu, Reprenons tous ensemble le Crédo.

La diaconesse sourit le crédo résonnait dans l'église et ça lui fit chaud au coeur
de voir ses gens réaffirmer leur foi en Dieu. La prière terminée, le silence se fit dans l'édifice,
silence que la jeune femme ne fit pas durer...
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Lanaelle_

Aujourd’hui, je vais vous parler de ce qui fait que l’homme a été élevé par le Très Haut
au-dessus de tous les autres êtres.

livre de la Création : chapitre VII - « l’amour »

Dieu réunit toutes les créatures à qui il avait donné vie. Il voulait choisir un groupe qu’il appellerait « mes enfants ». Il leur posa une seule question : « Quel sens ai-je donné à la vie ? »

Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort par le faible.

Une créature qui s’appelait Oane, membre du groupe des humains avait la réponse mais il n’osait pas répondre, il doutait de lui et les gens de son groupe ne voulait jamais le laisser parler […] Dieu lui demanda de parler et Oane lui répondit qu’il ne savait pas si sa réponse était la bonne alors Dieu lui ordonna : « parle et je te le dirais . »

Citation:

EXTRAIT :

[…]

Alors, Oane répondit : « tu as certes fait tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu est notre créateur. »

« c’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, Ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées de Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste. »

« Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour ». alors Dieu dit : « Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu saisis que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes. »

Ainsi, nous sommes tous liés par ce sentiment commun : l’Amour.
Il doit rester présent dans votre esprit, dans chacun de vos gestes, de vos actes, du plus anodin ou plus noble. Souvent oublié, mis de côté par des volontés personnelles ou politiques… ambitions de pouvoir…

N’aimez pas que vous-même !!! laissez de côté vos ambitions égoïstes !!
Tournez-vous vers votre prochain et tournez-vous vers le Très Haut. L’Amour est ce qui fait de nous des hommes.
Ce sentiment divin doit guider nos pas. Tournez-vous vers l’Amour de Dieu. Il nous en a fait le don, il nous a élevé au-dessus de ses autres créatures pour que nous l’aimions et le louons.

Les disputes, les guerres, les ragots, le mépris des autres, la méchanceté gratuite,

Qu’est-ce que cela sinon l’oubli de l’Amour que nous devons TOUS et TOUTES lui témoigner ! Unis comme un seul être, pour plaire à Dieu, le suzerain de TOUS.

Je citerais enfin le sage Christos : « il n’est pas de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble. Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse. »

la lecture terminée, Elle rompit le pain qu'elle deposa dans des pannières et versa un peu de vin dans des gobelets puis s’adressant à l’assemblée

Mes enfants approchez, partageons tous ensemble le pain de l'amitié

elle offrit un morceau de pain à tous les paroissiens qui se présentait devant elle.

la communion terminée, elle prit place devant l'autel et s'adressa à tous ses nouveaux paroissiens.

Mes enfants, si vous avez des questions, une demande de baptême, de mariage, je me tiens à votre
dispositon, n'hésitez pas à me contacter.

je vous souhaite une bonne semaine et je vous dit à dimanche prochain

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Lotx

Dès que les cloches avaient sonné, l'évêque s'était glissé dans l'église avec le plus de discrétion dont il était capable. Ce qui n'était pas grand chose dans la mesure où il se trimballait en permanence avec une robe de bure rose vif. Et comme il avait le regard fixé sur l'autel, il ne regardait pas devant lui et manqua de se manger une statue de l'ange Al Lopass. Le juron qu'il poussa en représailles se trouva fort peu aristotélicien.
Il se montra néanmoins plus sage lorsque la suite de la messe arriva. Et c'est avec un ravissement certain qu'il put assister à l'office, satisfait de savoir que le travail était fait en Sarlat. Lorsque la cérémonie se termina, il resta en retrait quelques instants guettant si quelqu'un voulait discuter avec la diaconesse avant de la rejoindre.

Ma sœur, j'ai trouvé votre prêche particulièrement fort à propos qu'y s'agisse de la situation du royaume ou du comté. Puissent vos paroissiens en acquérir d'la sagacité !

Il marqua une courte pause avant de reprendre.

J'ai, par ailleurs, une bonne nouvelle à vous annoncer. La paroisse de Sarlat disposera bientôt d'un sacristain qui célèbrera la messe In Gratebus. Y faudra sans doute être un peu patients, le temps de régler quelques détails financiers que je n'pourrai gérer sur le champ car j'ai pris une petite location trois étoiles au monastère m'enfin à mon retour je m'empresserai de régler tout cela !

Et il ne restera plus qu'à s'occuper de Bergerac, songea t-il, par avance épuisé à l'ardeur prévisible de la tâche.
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Lanaelle_

Elle ne fut pas surprise de voir devant elle , un évêque en bure rose vif, cela
la fit sourire.

elle fit une révérence et baisa l'anneau épiscopale.

Bonjour Monseigneur, je suis ravie que ma prêche vous aie plu, j'essaye dans
la mesure du possible de parler tout à la fois du Très Haut et de ce qui se passe
dans le royaume, le duché ou à Sarlat.

Lorsqu'il lui dit qu'il y aurait bientot un sacristain elle fut contente.

en voilà une bonne nouvelle , un sacristain, j'en connais quelques uns qui vont
être content. si je ne vous revois plus je vous souhaite un bon repos chez les moines et
ne mangez pas trop de chouquettes ou autres pâtisserie, la gourmandise est un
vilain défaut... Je partirais mardi soir pour Bergerac et j'y dirais la messe
mercredi , puis je reprendrais la route pour Sarlat.

Elle le regarda en souriant tout en faisant un signe de la main à un enfant qui
passait par là
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Lanaelle_

[Dimanche 24 juillet 1464]

Elle n’était pas de bonne humeur ce matin la diaconesse, elle ne s’était levée tôt comme chaque dimanche. C’est donc en courant qu’elle se rendit au marché.
.

Aujourd’hui, elle avait pris des morceaux d’écorces d’arbre, des roses blanches, du lierre et d’autres feuillages. Elle se dirigea vers l’église, poussa la porte et laissa la lumière et le soleil entré dans l’édifice.

Elle alla jusqu’à l’autel et commença à le décorer, elle disposa les écorces d’arbres et le roses un peu partout dans une disposition harmonieuse

la décoration terminée, elle se rendit dans la sacristie tout en demandant au bedeau de faire sonner les cloches…

Ayant revêtu sa tenue pour la cérémonie, elle alla attendre les paroissiens sur le parvis de l’église

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Kayden

Bonjour Lana.

Comment vas tu ce matin ? J ai encore la gueule de bois après la fête d hier chez toi.

Marie dort encore mais me rejoindra bientôt. Ne t en fais pas. J ai glissé Homard à ma place dans le lit. Dès qu elle ouvrira un oeil, elle croira que je me suis réincarné...

Sûr que ça l aidera à se rappeler qu il lui faut vite venir à toi pour me désenvouter de ce sortilège. Elle est même fichue de venir avec Homard dans ses bras pour le coup. ^^

Hum ! Je vais rentrer dans l église et me mettre au fond comme d habitude. Bon ! Peut être au dernier rang cette fois et non debout... Je suis encore un peu fatigué...

Sourire en disant cela...

Tu n auras qu à lui dire que tu vas t en occuper de suite pour la rassurer, prendre le chat si elle l a amené, lui dire de patienter quelques instants sur le parvis le temps du désenvoûtement, et me l amener. Je le garderai avec moi sur mes genoux. Ensuite tu retourneras la réconforter en lui disant qu elle prie fort le Tout Puissant et qu elle sera alors exaucée car Dieu est déjà saoulé par les miaulements incessants de Kayden ^^ et ne voit aucun inconvénient à ramener ce fichu protestant à sa mission ici bas : "protester" ^^.

Si tu étais une fille du peuple comme nous tous, tu passerais peut être pour sorcière ainsi, mais toi, comme fille de l église, tu passeras pour une Sainte.
...

Oui ! ...

... Une Sainte spécialisée dans la conversion des esprits. Celle à qui le Tout Puissant a permis de rassembler les personnes de diverses confessions pour les conduire non à l Aristotélisme mais à LUI pour peu que leur coeur soit ouvert à la tolérance et à l Amour et ce, quelque soit leurs acceptions philosophiques et religieuses.

Puis tu bavarderas un peu avec elle et tu lui diras d entrer. Dieu ne met pas 8 jours pour satisfaire les coeurs purs. Elle me verra alors et tu peux être sûre qu elle chantera tes louanges dans tout le Royaume pour cette bénédiction. ^^

Ce n est pas brûler les réformés et massacrer les déviants que veut Dieu. C est rassembler à Lui toutes les âmes de bonne volonté.
Rappelle toi les paroles de Christos :
"Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés. "

Cette mission dont tu devras peut être rendre compte à Rome si ta popularité va croissante s appelle OECUMENISME ! C est en son nom déjà que s opère dans les rites aristotéliciens la communion... mais elle dépasse celle ci qui ne rassemble elle que les fidèles.

...

Bon ! J'entre... Elle ne devrait pas tarder.

Ah ! Et rappelle toi bien, hein, ta mission oecuménique...

Je ne serai pas toujours là...

Si un jour tu croises Ulrica qui est certainement ici bas une des plus expertes en ce domaine, accueille la dans la paix ...
... Elle n a pas bien tout traduit, ma chérie de Casti.
Elle, elle a compris le Divin un peu de travers quand il lui a soufflé "Et maintenant va ma fille, va et reste au cul mais nique! " ^^
Mais elle demeure incontestablement l'une des plus appliquées à aimer son prochain. ^^ Un pur bonheur ! ^^
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Lanaelle_

Lanaelle attendait tojoursls paroissiens sur le parvis de l'église et
elle sourit en voyant arrivé Kayden puis son sourire disparu
lorsqu'elle l'entendit parler....

ah non, pitié , pas ce matin, se dit la jeune femme encore fatiguée
de la fête de hier. Elle faisait oui de la tête à chaque parole de son
ami sans vraiment comprendre ce qu'il lui racontait.

bonjour Kayden, oui bonne idée va t'asseoir à l'intérieur, tu seras mieux
et surtout ne ronfle pas si tu viens à t'endormir hein....

Elle soupira lorsqu'elle le vit entrer dans l'église, oh un peu de calme que
c'est agréable
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Marie_du_lourdou

Marie se réveille, s'étire et cherche de son bras son amoureux. elle ne rencontre qu'une boule de poil qui se met à ronronner. Hein ? Kayden ronronne ? Marie tourne la tête et aperçoit Homard le chat. Bon sang qu'est ce qu'il fichait là ce chat. Et Kay ? Il était où ? Et c'est là qu'elle entend les cloches sonner.

==> Oh bon sang, la messe !! Homard ? Pourquoi tu ne m'as pas réveillé ?

Elle saute du lit et courre se préparer. Tant pis pour le chignon, elle fera une tresse. Elle s'habille en vitesse. Tandis qu'elle se presse, le chat vient lui tourner dans les jambes.

== Homard ? Je n'ai pas le temps pour les caresses. Je suppose que ton maître est déjà parti pour la messe. Il aurait dû me réveiller.

--- Miaouuuuuuuuuu !!

==> Oui, oui Homard, il y a la messe. Tu imagines ? Moi une Réformée à la messe ?

--- Miaouuuuuuuuuu !!

Marie est prête mais Homard ne veut pas la lâcher. Ni une ni deux elle prend le chat dans ses bras et part en direction de l'église en courant. Homard ronronne à qui mieux-mieux, content qu'on s'occupe de lui. Marie arrive sur le parvis et aperçoit Lanaelle qui attend les fidèles.

==> Bonjorn Lana, je ne suis pas trop en retard ? Kay est déjà arrivé ? J'ai emmené un autre fidèle, il tenait Absooooolument à venir à la messe.

Et Marie, avec un grand sourire montre Homard qui se prélasse dans ses bras.

==> Bon je ne t'ennuie pas plus, tu as surement d'autres chats à fouetter.

Marie rit de son jeu de mot puis entre dans l'église, le chat dans les bras et cherche Kayden des yeux dans la pénombre de l'église. Il est là assis sur un des bancs du fond, il semble somnoler. Elle va s'installer près de lui et pose le chat sur ses genoux. Elle donne un baiser à Kayden et lui chuchote tout en caressant Homard.

==> Coucou mon coeur ! Regarde qui a voulut m'accompagner ? Je n'ai pas eu le coeur à lui refuser.

Elle sourit en grand puis attend que la messe commence.
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Lanaelle_

La rousse allait bientot rentré dans l'église lorsqu'elle vit arriver Marie en courant
Marie qui lui parlait de chat de Kay, décidément ils étaient sur la meme longueur
c'est deux là....

boujour Marie, oui oui, je vais bien merci...

dès que Marie fut entrée dans l'église, Lanaelle remonta l'allée centrale et
alla se placer derrière l'autel.

Mes frères, mes soeurs, soyez les bienvenus dans la maison du Très Haut qui est aussi votre maison.
Aucune cérémonie religieuse ne saurait commencer avant d’avoir demander pardon au Très Haut pour nos péchés. Récitons ensemble le Confiteor

La diaconesse sourit le crédo résonnait dans l'église et ça lui fit chaud au coeur
de voir ses gens réaffirmer leur foi en Dieu. La prière terminée, le silence se fit dans l'édifice, silence que la jeune femme ne fit pas durer...
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Kayden

Marie arriva enfin... avec Homard !!!

Hum ! elle n a rien capté, comme d hab, Lana ! ^^

J adressai à Marie mon plus beau sourire et me reculai d un cran sur le banc... lui laissant la place jouxtant l'allée centrale et prenant Homard sur mes genoux...

Tu as eu raison Marie, Homard n'est pas une coccinelle mais rien n'empêche qu'il puisse être, lui aussi, une bête à Bon Dieu. ^^

...

Hein ! Mon minou...

Citation:

NDLA : (Disant cela je regardais Homard et non Marie... ^^)

...

Et, tandis que je caressai distraitement Homard, la cérémonie commença...

Ce fut tout d'abord le confiteor auquel je préférai, moi, le confit de foie gras. ^^

Je récitai à mi voix :

Je confesse à Dieu tout puissant,
à tous les seins et donc à vous mes amies,
parce que j ai beaucoup péché...
...
en pensées (12 baleines),
... en paroles (18 espadons),
... en actions (1 ablette). ^^

...

Je supplie tous ces seins à vous mes amies...
de prier le Créateur pour moi.

Que le Très Haut nous accorde l'espadon
et multiplie absolument les poissons...
ainsi que leur rémission dans mon panier...

ça ne peut pas aller ça ! 1 seule ablette !!!! ^^

...

Je regardai Homard...

Oui ! mon chat "rif" Ce sera pour toi mais ça ne va pas te faire grossir beaucoup.

...

Puis vint le "credo" tandis que je me tournai vers Marie qui était, je l'avoue, bien plus le mien...
Je préférai cette fois me taire et écouter ses murmures. ^^
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Lanaelle_

Lanaelle réalise tout à coup en voyant Marie et Kayden dans le fond de l'église qu'Homard, le chat de Kay est là aussi et se retient pour ne par rire. Porte son regard sur
les autres paroissiens et continue la cérémonie.

La rousse se dirigea vers le pupitre et ouvrit le Livre des Vertus et commença la lecture de ce jour.

Le Livre des Vertus : Hagiographie de l’archange Saint George

Citation:

Les humains se sont tellement abandonnés aux péchés que Dieu avait décidé de les punir. Pendant six jours, la ville d’Oanylone subit les foudres de Dieu, des éclairs déchiraient le ciel et la foudre ébranlant la volonté des plus faibles. Tous savaient pourquoi ils étaient punis mais ils préférèrent rejeter la faute sur les autres pour essayer de faire oublier leurs propres péchés.

Un groupe de personnes s’était réfugié dans une réserve de blé pour se mettre à l’abri.

extrait :

[…]

Une bourrasque terrible vint enfoncer la porte, emplissant le frêle bâtiment d’un vent glacial. Ses fondations tremblèrent lorsque le tonnerre répondit à l’éclair, d’une puissance assourdissante. Et le silence se fit. Certes, la tornade rugissait et le tonnerre grondait, mais cela faisait déjà six jours que les habitants d’Oanylone ne connaissaient plus que ça. Non, le silence n’était pas celui de la nature, mais bel et bien celui des humains. Car les réfugiés s’étaient tus, paralysés par la terreur, en voyant l’ombre qui se découpait dans l’encablure de la porte.

Un homme, si grand et si massif qu’il devait se courber et resserrer les épaules pour entrer s’approcha d’eux. La pénombre laissait deviner son visage rugueux et sa barbe drue. Sa volumineuse chevelure argentée lui donnait un air de sagesse, contrastant avec la largeur de ses mains, qui semblaient être capable de réduire en poussière même la plus dure des pierres. Son regard bleu pâle, usé parle temps semblait tout de même garder au fond de lui une joie enfantine. Le colosse était habillé d’une chemise rapiécée et usée par les affres du temps. Un grand morceau de toile, enroulé autour de ses jambes, témoignait de sa condition de défavorisé. Il laissa apparaître un léger sourire et tous les réfugiés soupirèrent de soulagement. Puis il laissa entendre sa voix caverneuse :

« quand il n’y a plus d’espoir, il reste toujours l’amitié. »

Alors, une vieille femme au regard dur, à la volonté de fer, s’avança vers lui et lui demanda :
« et toi, l’étranger, es-tu venu en ami ? Car il est en cette cité des hommes et des femmes dont la parole est de miel mais dont les actes sont comme le venin. Ils vivent sur des montagnes d’or et ne désirent rien d’autres que de s’élever encore plus dans leur folle quête de butins. La vie de leurs semblables leur importe peu, tant leur soif de trésors les dévore. »

« je sais », répondit l’homme. « C’est pour cela que je viens à vous. La richesse du cœur ne peut être égalée par les richesses de ce bas-monde. Emporteront-ils leurs montagnes d’or dans l’autre vie ? »

« non, certes pas », lui répondit la vieille dame. « Mais les richesses du monde nous sont-elles à jamais interdites ? Devons-nous nous réduire à vivre tels des animaux pour honorer la richesse de l’âme ? »

«La vie vous a-t-elle appris à renier votre main gauche pour employer la droite ? », demanda l’homme. « Il en est de même pour les trésors que Dieu a créés pour nous. Que des richesses matérielles soient vôtres, car Dieu, par amour pour ses enfants, nous en a fait don. Mais n’oublions jamais qu’il n’est pas de plus beau trésor que l’amitié. »

Alors, un jeune homme se dressa et lui demanda :

« Mais qui es-tu, toi dont les paroles sont emplies de sagesse ? »
« mon nom est Georges » , répondit-il.

Elle retourna lentement vers l’autel tout en continuant de parler aux paroissiens…

L’amitié !!!! Quel mot rempli de valeur humaine. On dit souvent qu’on a assez des cinq doigts de la main pour compter ses vrais amis. Une amitié, c’est ce qu’il y a de plus précieux.

C’est la personne qui est là en tout temps, par son écoute, sa tendresse. Une amitié, c’est la personne qui est là pour nous conseiller, pour nous consoler si on a une peine, pour nous encourager dans nos projets, et qui est encore là, quand on a une grande joie pour bien en rire ensemble.

Citation:

Christos nous dit : « ceux qui ne vivent pas dans l’amitié que nous a enseigné Aristote, ceux-là brûleront dans les milles flammes de la géhenne. »
[…]
« La route sera longue et tortueuse […] on connaîtra des difficultés, des disputes, des hésitations […] mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera. »
[…] « Si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera et vous aidera »

Une vraie amitié, c’est une amitié sans condition aucune, donnée avec tout son cœur et sa confiance, car les gens ont à ce point de vue, encore, la possibilité de se parler, de s’entraider et… de s’aimer. L’amitié vraie et profonde est une denrée bien rare, surtout avec la vie que nous menons. Une amitié vraie est une amitié sincère donnée sans rien attendre en retour.
Pensez-y mes enfants.

Elle regarda de nouveau ses paroissiens et leur sourit.

Mes enfants approchez et venez partager le vin et le pain de l’amitié.

Pendant que les personnes présentes se levaient pour s’approcher de l’autel, elle rompit le pain qu’elle déposa dans des panières et versa un peu de vin dans des petits gobelets disposés sur un plateau.

Elle présenta en souriant la panière et un petit gobelet de vin.

La communion terminée, elle parla de nouveau…

Je vous souhaite une bonne semaine et je vous dis à dimanche prochain pour une nouvelle messe

Allez dans la paix et l’amitié aristotélicienne.

Elle remonta l’allée centrale et se plaça près de la porte pour saluer ses paroissiens.
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Eliance

Je vais très mal. Je ne sais pas si je suis névrosée, ça m'est égal. J'ai simplement une sensation d'abandon absolu. De solitude absolue. Je me sens toute petite, une toute petite fille. *

Je suis libre sans être libre. Je suis amoureuse sans être amoureuse. Je vis en étant déjà morte. Je n'ai même plus envie d'écouter les gens, de m'occuper d'eux. Je deviens peut-être méchante : on me traite de cruche, de menteuse, d'usurpatrice. On me trouve trop présente. Trop belle. Trop moche. Trop bavarde. Pas assez polie. Trop polie.

Je déteste des gens. Plusieurs à la fois, pour la première fois de ma vie. Jusque-là, j'ai détesté Gontrand et il est mort alors je ne l'ai plus détesté. J'ai détesté Maryah et elle est... pas morte. Alors je la déteste encore. Mais d'autres se sont ajoutés à la liste. Simplement en m'insultant.

Je n'ai pourtant fait qu'être moi. Et si je n'ai plus envie d'être Eliance ? Et si me faire appeler Roberte me rendait un peu plus morte ? Qu'est-ce que ça pourrait bien leur faire, à eux ? Un peu comme si mes cheveux courts les dérangeaient. Un peu comme si mon nez cassé les dérangeait.

« Non, vous n'avez pas le droit d'avoir le nez cassé, parce qu'avant, vous l'aviez pas ! »

Ahah... J'ai envie de pleurer. Pourquoi tout est toujours si compliqué...
Et toi, là, qui dit jamais rien. T'as beau me regarder comme un merlan frit, ça m'aide pas, hein. Tu m'as jamais aidé. Je sais même pas pourquoi je te parle...

* Alejandra Pïzarnik

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Kayden

Ce dimanche, j arrivais avant Lana à l église Ste Lucie. La semaine avait été éprouvante pour moi. Sarlat sombrait maintenant dans la douce léthargie qui le caractérise déjà d'ordinaire. La fermeture de la mine à un moment inopportun avait ruiné les efforts du mois de juin.... Oh ! certes, pas financièrement, mais quant aux retombées démographiques de la fête de la St Jean.

Je m'avançai songeur et fatigué dans cette église bien désertée depuis longtemps, ne prêtant guère attention plus que cela à mon environnement, puis m'agenouillai sur un prie Dieu.

Pat, pourquoi ce désastre ? Pourquoi a t il fallu que Doc tombe malade au moment où il fallait donner le maximum pour inciter nos nouveaux à survivre et à prospérer ? Pourquoi a t il fallu que le comté pendant le même temps ferme quand même la mine ? Pourquoi a t'il fallu qu'ils se présentent tous, ces bouffons empailletés et ces bras raccourcis ... alors qu ils savaient très bien qu'ils ne pourraient assumer leur charge à temps complet ?

...

...

Allons bon ! Tu ne réponds pas ...

...
...

Citation:

Je vais très mal...

Hum ! Pour sûr ! Tu as un drôle de voix. Bon ! ... Soigne toi bien... Je vais contacter Lucia.

...

...

...

Santa Lucia ! Dois je reprendre ma route ? Ici, ce n'est déjà plus que désolation et ruines menaçantes. Où donc pourrait il y avoir une terre promise ? Ici j'ai le sentiment que rien...

Citation:

une sensation d'abandon absolu...

oui !

Citation:

De solitude absolue...

oui ! C est cela !

Citation:

Je me sens toute petite, une toute petite fille....

Toi aussi ??? Enfin quand je dis "aussi" ... Non ! ...
... Non ! Je n en suis pas là quand même.

Citation:

Je vis en étant déjà morte.

Oui, mais... c est normal, ça, pour toi ! C est ... la vie éternelle.

Citation:

Je n'ai même plus envie d'écouter les gens, de m'occuper d'eux.

Bon ! Ok ! Compris ! C'est jour de grêve, aujourd'hui, chez les Dieux ? Ben, ça ne me fait pas domino ça ! Ce n est pas le moment ! Déjà que ce Conseil vaque à tout va. Pfff

J'interrompis un instant ce monologue intérieur ... enfin... à l'intérieur de l église, quoi !
... Presque décidé à sortir sur le parvis attendre Lana... quand :

Citation:

Je déteste des gens...

...

Je sursautai.

Citation:

Plusieurs à la fois, pour la première fois de ma vie. Jusque-là, j'ai détesté Gontrand et il est mort alors je ne l'ai plus détesté. J'ai détesté Maryah et elle est... pas morte. Alors je la déteste encore. Mais d'autres se sont ajoutés à la liste. Simplement en m'insultant.

Gontrand ? Connais pas !

HEIN ??? Maryah ??? ...
...Ben, non elle n'est pas morte ! Elle voyage ! Et c'est une des filles les plus lucides que je connaisse. ...
...
Tu la détestes encore ?
... Ben en voilà une autre !
Faudra bien que tu m expliques cela.
Si elle a mis la pelle dans le torchis, c'est bien parce que son investissement de qualité s'est trouvé confronté à la léthargie générale. On peut la comprendre quand même. Bosser pour des endormis qui ne font que vouloir toujours plus et n'en fichent pas une ramée... trahissent à toutes occasions ou médisent dans votre dos, ça n'enthousiasme pas... ni n'encourage à poursuivre....
...
D'autres encore ???
... Non, mais là tu déprimes, ma biche ! Tu es Santa Lucia ou Santa Barbara ?^^

...

Je restai perplexe.

Pas étonnant que ça ne marche pas, ici bas. Même les Dieux sont tombés sur la tête !
...

Je crois bien que je vais déconnecter pour le moment... si tout le monde se met à déconner.

J'allais quitter pour de bon quand...

Citation:

Je n'ai pourtant fait qu'être moi. Et si je n'ai plus envie d'être Eliance ? Et si me faire appeler Roberte me rendait un peu plus morte ? Qu'est-ce que ça pourrait bien leur faire, à eux ? Un peu comme si mes cheveux courts les dérangeaient. Un peu comme si mon nez cassé les dérangeait.

HEIN???? QUOI ???
...Lucia c'est Eliance ?
...
... Et elle veut se faire appeler Roberte pour être plusss morte... ???
...
... C est donc cela le secret de la vie éternelle ?
Se faire appeler Roberte et se faire couper les cheveux !
Hum ! Curieux !

Je réfléchissais..

Ptet que ça marche pour les filles, ce truc, mais en tous cas, pas pour les garçons...
...
Pour le Samson, quand il a vu ses tiffes tomber sous les coups de ciseaux de "Dalida" ^^, ça a de suite été une autre chanson. S'est retrouvé aussi fragile qu'une ... qu 'une Véronique ! ^^

...

Non ! Tout ça, ça ne tient pas...

Cette réflexion me ramena à la réalité. Je levai ma tête que j'avais enfouie dans mes mains pour prier... et là, je la vis.
Mais pourquoi ne l'avais je donc pas remarquée ?
Je réalisai alors être certainement de cette liste sur laquelle Eliance avait rajouté des noms....

Elle continuait...

Citation:

« Non, vous n'avez pas le droit d'avoir le nez cassé, parce qu'avant, vous l'aviez pas ! »

Mais noooon !
Ce n'est pas comme cela qu'il faut raisonner.
Tout évolue et tu peux bien t'en prendre sur le tarin de sorte qu'il soit cassé...

Cependant ... quand tu es belle, intelligente et avec un mignon petit nez retroussé, quelle utilté de te rendre moche, simplette et avec le nez cassé pour échapper aux gigolos qui vont te courtiser pour ta célébrité et leur carnet de chasse.
Ce n'est pas parce qu'ils vivent pour remplir un tableau que tu dois toi modifier le tien.

Il ne sert à rien de te fuir toi même en t'enfonçant dans un grimage qui ne fait que déformer à tes yeux ta propre réalité et altère ton jugement.
Tu ne fais que multiplier en toi même les dissonances. Il est déjà difficile de se connaître. Inutile de compliquer tout.
Ton véritable moi se heurtera à ton faux et tu ne feras que douter toujours plus.

Ton envie de suicide ne fera que croître. Tes tentatives n'en seront que moins comprises et tu toucheras toujours plus le fond.

My God ! Ce n'est pas ainsi qu'il faut soigner un mal être. Tu procèdes comme la reine sorcière du monde de Blanche Neige. Tu tentes d'échapper aux nains. Tu ne fais ainsi que précipiter ta propre chute dans l'abîme. Les nains, ma belle, on s'en tape. ^^
Si l'un d'eux vient à te courtiser pour ce que tu parais et non ce que tu es, ignore le et vis ta vie.

...

Citation:

Ahah... J'ai envie de pleurer. Pourquoi tout est toujours si compliqué...
Et toi, là, qui dit jamais rien. T'as beau me regarder comme un merlan frit, ça m'aide pas, hein. Tu m'as jamais aidé. Je sais même pas pourquoi je te parle...

Je regardai la croix de Christos au dessus de l'autel... et me levai

Eh ben ! ... Fâchée avec toi, la Lucia !
...
Et c'est de ma faute en plus....

Je m'approchai silencieusement de ma victime et me tenant dans son dos, posai mes mains sur ses épaules me contentant de murmurer pour elle seule.

Pardon Eliance d'avoir massacré Roberte, la simplette. C'est à toi de le faire et non à moi.

Puis je la lâchai, et pivotai aussitôt sans attendre ce que serait sa réaction, me dirigeant vers la sortie.

Pour peu qu'elle soit plongée dans ses réflexions, elle peut bien rester plus frite qu'un merlan pour avoir obtenu une réponse cette fois.
...
D'ici à ce qu'elle devienne mystique... et se prenne pour une Sainte ...
...
Bah ! ça sera toujours mieux que son actuel côté moustique.

J'avançai en souriant.

Dehors le soleil brillait... je demeurai sur le parvis. Lana n'allait pas tarder.
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Lanaelle_

Comme chaque dimanche la rousse se rendit au marché pour acheter des fleurs pour
l’église. Les fleurs achetées, elle se dirigea vers l’église, entra et commença la décoration de l’autel.

Arrivée devant l’église, la rousse resta bouche bée, Kayden était sur le parvis de l’église. La diaconesse s’approcha et le salua.

Bonjour Kayden, tu es tombé du lit ce matin, tu es bien matinale…Tu m’accompagnes à l’intérieur, je dois décorer l’autel.

Elle entra dans l’église et se dirigea vers l’autel qu’elle commença à décorer.

Aujoud’hui, elle déposa deux branches de lierre, une tout le long de l’autel et l’autre
Pendant devant l’autel. Ensuite elle installa un petit montage de fleurs blanches et de feuillage sur le côté gauche de l’autel.

Ensuite elle se rendit dans la sacristie et demanda au bedeau de sonner les cloches.

Elle ouvrit ensuite les portes de l’église pour laisser entrer le soleil et attendit les
Villageois sur le parvis de l’église.

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Lanaelle_

Une fois que tout le monde fut bien installé, elle remonta lentement l'allée centrale et alla se placer derrière l'autel.

Mes frères, mes soeurs, soyez les bienvenus dans la maison du Très Haut qui est aussi votre maison.
Aucune cérémonie religieuse ne saurait commencer avant d’avoir demandé pardon au Très Haut pour nos péchés. Récitons ensemble le Confiteor

La prière du pardon terminée, la rousse regarda l'assemblée....

Si l'un d'entre vous désire se confesser, il pourra venir me trouver à la fin de la messe....

Mes enfants, réaffirmons notre foi en Dieu, Reprenons tous ensemble le Crédo.

La prière terminée, la diaconesse vint se placer devant l’autel, et laissa son
regard parcourir l’assemblée.
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Lanaelle_

Aujourd’hui, je vais vous raconter une histoire que m’a raconté un voyageur qui venait d’un pays très lointain.

Citation:

Qui est le plus fort, le plus malin, le plus ceci, le plus cela… ?

Grand-père réunit les jeunes du village et leur raconta cette histoire :

Il y avait, dans un village, une famille avec quatre jeunes doués chacun de qualités exceptionnelles.
Le premier savait très bien compter, les nombres n’avaient pas de secret pour lui.
Le deuxième avait une ouïe si fine qu’il détectait le moindre bruit à des kilomètres à la ronde.
La vue du troisième était époustouflante même le grain de sable le plus fin ne pouvait échapper à ses yeux perçants.
Quant au quatrième, il était le chasseur le plus redoutable qui soit tant il était précis au tir à l’arc.

Ces jeunes partirent en voyage ; la route devait être longue et pour s’alimenter on leur donna un sac de grains de maïs.

Avant de partir, il fut décidé de compter tous les grains de maïs afin de ne pas gaspiller la précieuse réserve. Vous devinez à qui revint cette tâche… Il s’assit, dénombra les grains, retint le nombre total et l’équipe se mit en route.
Ils eurent bientôt à traverser une rivière ; pendant la traversée, le second voyageur s’arrêta et prévint ses compagnons : « attention, j’ai entendu un bruit ! Ce doit être un grain de maïs qui est tombé dans l’eau. »

Tous s’arrêtèrent et le troisième se mit à fouiller le fond de la rivière du regard. Il repéra très vite ce qu’il cherchait « effectivement, notre ami a raison ! J’aperçois un grain de maïs, là à gauche des algues, entre les deux pierres rondes, tout au fond de l’eau. Un endroit inaccessible… »
Le quatrième sortit une flèche de son carquois, visa là où lui indiquait son ami et le projectile alla se planter dans le grain qu’il put retirer facilement de l’eau.
« Mais, se dirent-ils, si c’était le grain de maïs d’une autre personne et non le nôtre ? Il faut veiller à ne pas prendre le bien d’autrui ? »
Alors ils s’assirent et le premier refit son compte. Il trouva qu’il manquait, en effet, un grain. C’était donc bien le leur.

Alors, demanda le grand-père, lequel de ces jeunes est le plus forts et le plus malin ?
On discutait ferme :
- C’est le premier, celui qui savait compter !
- Oui, mais il n’avait rien entendu et ils auraient tous passé leur chemin sans le deuxième !
- Personne ne l’aurait repéré au fond de l’eau sans le troisième !
- Comment auraient-ils pu le sortir de l’eau sans le quatrième ?

Chacun donnait son avis. Personne n’avait tort mais grand-père concluait :

Dans tout village, dans toute famille, il y en a toujours un qui est le plus fort, un qui est plus intelligent, un autre qui voit mieux, un qui entend mieux… Chacun avec les qualités qu’il a reçues. Mais ils ne peuvent aller plus loin que s’ils se mettent ensemble, comme vous autour de moi.
Chacun de vous a ses talents mais c’est ensemble que vous pourrez avancer.

(D’après un conte africain raconté par Mgr A.Titiannma, évêque au Burkina Faso)

Comme vous le voyez mes enfants, la solidarité, l’entraide, l’union de nos forces est ce qui nous fera avancer.
Mais attention, la Créature Sans Nom est là qui attend son heure, alors mes enfants ne vous laissez pas séduire par ses paroles mielleuses, résistez à ses mensonges et aux personnes qu’il envoie pour vous amener sur le mauvais chemin.
Ayez confiance au Très Haut et SURTOUT soyez solidaire les uns les autres, aidez ceux qui sont dans le besoin, participer à la vie du village pour le faire vivre
Solidarité : des gestes au quotidien

Voici quelques petites et grandes choses qui ont chacune leur importance et qu’il n’est pas mauvais de se rappeler.
• Dire S’il-vous-plaît ! Merci ! Bonjour ! Bonsoir ! Et entendre quand une autre personne me le dit.
• M’informer comment l’autre va, m’intéresser à ce qui lui arrive.
• Prendre quelques minutes pour écouter et soutenir l’autre quand il vit des moments difficiles
• Dire des paroles ou poser des gestes d’encouragement.
• Apprendre à dire les choses au lieu de ruminer.
• Partager mon savoir et mon savoir-faire avec les plus jeunes, sans jouer à celui ou celle qui sait tout.

Elle regarda de nouveau ses paroissiens et leur sourit.

Mes enfants approchez et venez partager le vin et le pain de l’amitié.

Pendant que les personnes présentes se levaient pour s’approcher de l’autel, elle rompit le pain qu’elle déposa dans des panières et versa un peu de vin dans des petits gobelets disposés sur un plateau.

Elle présenta en souriant la panière et un petit gobelet de vin.

La communion terminée, elle parla de nouveau…

Je vous souhaite une bonne semaine et je vous dis à mercredi prochain pour une nouvelle messe

Allez dans la paix et l’amitié aristotélicienne.

Elle remonta l’allée centrale et se plaça près de la porte pour saluer ses paroissiens.
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Raymond_de_petrus

Raymond était arrivé, pour assister à la messe. Il s'assit, et écouta religieusement la diaconesse, prenant le temps de se recueillir pendant le Confiteor, parce qu'il en avait grand besoin.
Si parfois il avait maudit le Très Haut, dans des temps d'incertitudes et de doutes, il savait que les prochains mois risquaient d'être exigeants pour lui. Un prêtre lui avait déjà dit que les épreuves que les fidèles subissaient étaient à la hauteur de leurs possibilités, mais le périgourdin craignait de se perdre.
Il écouta l'homélie, la trouva rafraichissante, et alla communier. A la sortie, il eut quelques paroles pour la diaconesse.

Merci pour cet office, Lanaëlle. La bonne journée.

Il prendrait ensuite la direction du château.
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Kayden

J'étais encore dans mes dernières réflexions quand Lanaelle surgit devant moi et me tira de mes sombre pensées.

Plus grand chose n'allait en ce comté. Il était impossible même pour un homme aussi averti que je l'étais de comprendre qui faisait quoi icelieu.
Partout ce n était plus que one man's show d'ambitieux de pouvoir qui intervenaient en toutes choses telles des personnes de contre pouvoir et qui au final ne fichaient rien.

Je secouai la tête consterné. Le conseil comtal est à Sarlat. Doc y est aussi bien sûr qui est à la fois le maire, le maréchal et le nouveau prévot en succession à Raymond qui y est lui aussi. Il était même possible que l'ancien comte y soit encore. La juge aussi y était... et l'armée à effectifs 0... et bien d'autres personnes de bonne volonté qui ruminaient paisiblement les quelques dernières touffes d'herbe grasse de Sarlat avant d'aller répandre ailleurs leurs facéties.
Et on venait d'assister à une tentative de hold up à la mairie...
... comment parler de tentative de révolte ou de je ne sais quel autre libellé quand le clown est tout seul, italien et bien plus préoccupé par son enrichissement personnel que par toute autre volonté.

Certes, la tentative avait échoué. Que peut au final un homme seul ?
Ce n'était pas à celui là donc que je pensais, lui était un adepte du "market indoor"..
Pas plus à notre ancien Comte qui, tout aussi seul malgré les apparences, allait s'adonner au "market oudoor" en vidant une fois de plus Sarlat d'une partie de ses actifs...

Y a pas à dire, mais tout le monde prend maintenant Sarlat pour la vache à traire.
Et quoi en contre partie ? RIEN !

Rien, car Doc ne réclamait ni ne réclamerait jamais rien.
...
Non ! C était à notre nouveau Comte que je pensais.

Une chose me semble sûre, ce type en veut. Mais il va droit au casse pipe et je ne vais pas pouvoir laisser faire cela longtemps.
Moi je veux bien qu il joue les Jean René tandis que "Chou Elayne" s'adonne à ses plaisirs... que la Bob (entendre Robert(e)) trame son "non devenir" dans ce merdier royal et que l'orque qui, à se faire ange, ne fait que la bête ... mais ça ne peut pas durer. D'ailleurs le Roi est mort.

Castillon fait sédition... Bergerac les rejoint. Doc n est plus crédible en ce moment. Il en fait trop et va devoir choisir entre Sarlat et le comté tout comme entre la mairie et la maréchaussée. Il ne sert à rien d être partout si c'est pour tout mal faire. Moi même suis dans un statu quo patient mais stérile. L'heure est venue, je crois, d'un ça passe ou ça casse. J'ai autre chose à faire que de gaspiller mon énergie ici si c'est pour ce résultat.

oopopsss ! Pardon Lana ! J étais préoccupé.

Non ! Je ne suis pas tombé du lit... Je n 'y suis pas encore parti. Je vais y aller...

Oui ! bien sûr je peux bien t'aider à orner ton autel... J'irai rejoindre Marie ensuite....
Après la messe. Elle a beaucoup à faire ce jour et je doute qu'elle puisse y assister.

J'avais aidé Lana.

Quand tout avait été prêt et qu 'elle était ressortie attendre les fidèles, je m'étais installé dans le fond de l'église à ma place habituelle mais le coeur n'y était plus.

Le credo, le confiteor et le reste m'étaient passés largement au dessus de la tête.
J'avais juste écouté l'homélie... qui en d'autres temps n'eut pas été pour me déplaire... mais qui en les circonstances me laissaient un goût amer.
Elle prônait le travail d'un équipage mais ici ce n 'était plus cela.

Ce n'était plus que les copains d'abord sur le radeau de la méduse. Chacun se mêlait de tout et empêchait l'autre de procéder selon ses compétences. Nul doute que le grain perdu ne serait jamais récupéré puisque les quatre ne s'entendraient jamais sur le nombre déterminé, sur l'origine du bruit, sur le repérage dans l'eau et sur la visée de l'archer.

Ajoutant à cela un jeu de chaises musicales comme jamais vu en un mandat, ça ne discutait pas de ce qui avait été la question un peu débile au demeurant posée par le grand père puisque dans cet équipage chacun respectait bien les compétences de l'autre et que le succès en était la clef...

Non ! ça papotait de tout et de rien, de paillettes et de poneys pour changer des patates et des poireaux.... tandis que le sac de grains, troué bel et bien, répandait son précieux contenu dans la rivière sans que nul ne s'en soucie.
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Lanaelle_

Dimanche 7 août 1464

Ce matin, la rousse n’était de bonne humeur, la ville était morte, même le maire avait disparu, on ne le voyait plus depuis quelques jours, c’était vraiment à vous dégouter…

Elle passe comme tous les dimanches par le marché pour acheter des fleurs et elle sourit et salua les rares, très rares personnes qu’elle rencontra.

Arrivée à l’église et commença par décoré l’autel. Elle déposa un long tissu de dentelles sur l’autel puis disposa quelques branches de feuillage sur toute la longueur de l’autel et deux-trois fleurs par-dessus et pour terminer elle déposa un panier avec un gros bouquet de fleurs blanches sur le sol devant l’autel.

Elle alla se préparer dans la sacristie et demanda au bedeau de sonner les cloches.

https://www.youtube.com/watch?v=HSq8AJpns8E

elle alla attendre ses paroissiens à la porte de l’église.

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Lanaelle_

Les paroissiens installés, elle alla se placer derrière l’autel et les regarda en souriant.

Bonjour mes enfants, bienvenue dans la maison du Très Haut, pour bien débuter notre messe dominicale, commençons par demander pardon pour nos péchés. Récitons le Confiteor….

Elle récita la prière du pardon avec toute l’assemblée puis repris…

Maintenant réaffirmons notre foi en Dieu et reprenons en chœur le crédo…

Le crédo terminé, elle ouvrit le Livre des Vertus qui se trouvait sur l’autel et commença la lecture du passage qu’elle avait choisi pour aujourd’hui.

Le Livre des Vertus

Citation:

Livre 2. Le Duo Prophétique
La Vita d’Aristote
Livre 1er – dialogues : chapître IX – la nature des astres

Par un jour sans nuage, Aristote avait convié ses disciples à admirer la voûte céleste. Tous s’émerveillaient de la beauté des astres, brillant comme des flambeaux sur un ciel d’encre. Le maitre montrait à ses élèves comme les étoiles ont un mouvement caractéristique. Mais certains commençaient à avoir froid et voulaient rentrer se coucher.

Sargas : « maitre, ne serait-il pas plus profitable pour nous de discuter et d’étudier plutôt que de paresser ainsi dehors ? »

Aristote : « Ainsi donc, tu penses que nous paressons. Ne crois-tu pas que les sphères célestes soient les choses les plus parfaites qui existent ?»

Sargas : « Je ne sais pas.»

Aristote : « De quelle manière se déplacent les astres, dis-moi ?»

Sargas : « Maitre, ils se déplacent en cercles, fixés qu’ils sont sur des sphères cristallines et transparentes.»

Aristote : « Bien. Et la Terre, quelle est sa forme ?»

Sargas : « L’observation des étoiles à l’horizon, lors d’un voyage ou depuis le pont d’un bateau, nous montrent qu’elle est ronde.»

Aristote : « Ainsi donc tu écoutes fidèlement mes leçons. La Terre est sphérique, et le ciel se compose de sphères supportant les astres. Le cercle et le mouvement circulaire sont partout. Or quel mouvement est plus parfait que le mouvement circulaire ?»

Sargas : «Aucun maitre, car il se suffit à lui-même et traduit la continuité. Le mouvement circulaire est le mouvement parfait par excellence.»

Aristote : « Or un mouvement parfait ne peut être produit que par une puissance parfaite. Et la seule puissance parfaite, c’est Dieu ! Chers disciples, l’observation des cieux nous permet de comprendre comme sont bien agencées les sphères célestes. Et cette perfection porte la marque de Dieu.»

Sargas : « Vous avez raison, maitre, merci pour cette leçon.»

Aristote : « Ne me remercie pas remercie les astres ! Tiens, prend ces pièces et va nous chercher un peu de vin chez Oinos.»

Sargas : « J’y cours, maitre.»

Sargas revint avec du vin pour tous les disciples. Et ils restèrent encore un moment à contempler les étoiles.

Mes enfants, comme vous pouvez le constater dans ce texte – la nature des astres, le Très Haut est si puissant qu’il est partout. Tout ce que nous pouvons voir ou entendre en harmonie a été fait par un être suprême et à tout moment il suffit de nous arrêter et de prendre quelques minutes pour se rendre compte qu’il est tout partout autour de nous. Sa présence est telle que nous l’oublions parfois, mais dès que nous avons besoin, il suffit de fermer les yeux et de constater qu’il ne nous a jamais quitté.

Avant de passer à la partie suivante elle attendit de voir si tous avaient bien capter le message.

Je vous invite à communier tous ensemble pour nous rapprocher de l’idéal aristotélicien de l’amitié entre fidèles, de cet amour entre les hommes.

Elle rompit le pain et en donna un morceau à chaque personne qui se présentait vers elle.

La communion terminée, elle s’adressa à ses paroissiens…

Allez dans la paix et l’amour aristotélicienne.

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Lanaelle_

[Dimanche 14 août 1464]

Comme tous les dimanches, la rousse passa par le marché pour acheter des fleurs et aujourd’hui en plus elle acheta de beaux tissus en dentelles pour l’église.

Arrivée à l’église, elle entra et commença par décoré l’autel. Elle déposa un long tissu de dentelles sur l’autel. Elle déposa trois gros piliers en bois devant l’autel et les recouvrir de tissu de dentelles puis déposa un gros bouquet de fleurs blanches et de feuillage sur chaque pilier.

Elle alla se préparer dans la sacristie et demanda au bedeau de sonner les cloches.

https://www.youtube.com/watch?v=HSq8AJpns8E

elle alla attendre ses paroissiens à la porte de l’église.

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Lanaelle_

Elle récita la prière du pardon avec toute l’assemblée puis repris…

Maintenant réaffirmons notre foi en Dieu et reprenons en chœur le crédo…

Le Credo récité, elle ouvrit le Livre des Vertus et commença la lecture choisie pour aujourd’hui.

Citation:

Livre de la Pré-Histoire : chapitre III - « l’acédie »

1 la société des hommes et des femmes était belle et raffiné
[…]

6 Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.

7 Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

8 le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pourquoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière mais à la paresse.

Spyosu.

Elle regarda les rares paroissiens qui se trouvaient dans l’église et leur dit…

L’acédie est un mal de l’âme qui s’exprime par l’ennui, le dégout pour la prière, la pénitence, la lecture spirituelle.

Dans ce texte, on voit qu’en oubliant l’amour de Dieu, les hommes ont causés leur perte. Ils ont cru que les biens matériels pouvaient remplacer la spiritualité. Ils ont suivis celui que l’on nomme le Sans Nom, ils ont oublié la fraternité et l’amour.
En oubliant Dieu et en suivant le Sans Nom, ils ont pris le chemin de la haine, de l’égoïsme, de la guerre. L’acédie leur a fait tout perdre.

Mes frères et mes sœurs, ne suivez pas le même chemin, ne pensez pas qu’à vous ! Faites passer Dieu et votre prochain avant votre petite personne et vous verrez que ce que vous gagnerez sera bien plus que ce dont vous avez envie…

Dieu, Créateur de toutes choses, nous aimes, c’est cet amour qui nous unis à lui, qui nous unis les uns aux autres !

Tout le monde a un talent, mais n’oubliez jamais que cet amour est notre plus grande force, à nous les enfants de Dieu. Ce n’est ni l’or, ni la gloire, ni le prestige et les châteaux, mais l’amour….

Je vous invite à communier tous ensemble pour nous rapprocher de l’idéal aristotélicien de l’amitié entre fidèles, de cet amour entre les hommes.

Elle rompit le pain et en donna un morceau à chaque personne qui se présentait vers elle.

La communion terminée, elle s’adressa à ses paroissiens…

Mes enfants, je vous dis à dimanche prochain et si vous avez besoin d’un renseignement, d’un avis, d’un conseil, surtout n’hésitez pas à me contacter soit
Au presbytère soit par message privé (Lanaelle.du.Chastel)

Allez dans la paix et l’amour aristotélicienne.

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Shame

Quelques semaines au moins, que le Jeune Homme avait quitté Sarlat. Dans le genre, ne tient pas sur place et étant donné, qu'il avait à ce moment-là, tout son temps pour profiter, vent en poupe, et rien qui ne le retenait, à vrai dire, Shame à la fin des Joutes de Gascogne eût besoin du Lac de Sarlat pour soulager certains maux de son Cheval, au niveau des articulations et d'autres points de douleurs musculaires. Une méthode qu'il a essayé, et qui marche très bien, c'est le massage et le travail avec l'élément l'eau.

Alors dégagé de toutes obligations, il fit le chemin à pied, son Cheval à ses côtés, côte à côte, au rythme animal que lui seul, peut savoir, pour ne point subir. Installés prés du lac, depuis plusieurs jours, les journées agréables et surtout calmes, et que c'est important défilent. Loin des tavernes, et des effervescences humaines pas toujours compréhensibles, il vient ce Dimanche, à la messe.

Inclinaison de tête respectueuse à Lanaelle sur le parvis accueillant ses Fidèles Croyants et Pratiquants, le Jeune Homme arbore un sourire naturel, sur son passage, saluant comme la plupart la Diaconesse:

Bonjour Lanaelle, Comment Allez-Vous ?

Et d'aller s'installer à l'intérieur, suivent le mouvement, place plutôt vers la sortie, discret. Comme dit souvent, une de ses amies, il vaut mieux qu'il soit prés à prendre l'air à tout instant au cas où il ne tiendrait plus et s'ennuierait.
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Tranquille à faire sa Vie

Lanaelle_

Elle saluait et souriait aux paroissiens qui arrivaient petit à petit pour
assister à la messe.

Bonjour messire de Beaumont, je vais bien merci et vous? Vous êtes venu
pêcher dans notre beau lac?
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Shame

Un sourire élargit, une réponse naturelle à la Jeune Femme:

Je vais très bien,merci. Oui pêcher entre autre, je reviens des Joutes de Gascogne. Ma Monture a besoin de l'effet bienfaiteur de l'eau, tout comme moi, pour se remettre des efforts musculaires et des contacts violents de cette pratique. Disons que nous sommes en séjour de remise en forme.

Et comme il ne faut pas monopoliser de trop l'Officiante pour ne pas la mettre en retard pour son Office, il marque un pas vers l'entrée.
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Tranquille à faire sa Vie

Lanaelle_

[dimanche 21 août 1464]

Dimanche matin, la rousse se leva en retard, c’est en courant dans les ruelles de Sarlat qu’elle se rendit au marché, acheta les fleurs et
puis repartit toujours en courant vers l’église.

Elle monta les escaliers qui menait au parvis, ouvrir la porte de l’édifice en grand
pour faire entrer l’air frais puis commença par décoré l’autel. Elle installa un
gros bouquet de fleurs roses et blanches devant l’autel. Ensuite elle enroula des
branches de lierre agrémentée de quelques petites fleurs roses autour des deux
grands bougeoirs sur pied qui se trouvait de chaque côté de l’autel

Elle alla se préparer dans la sacristie et demanda au bedeau de sonner les cloches.

https://www.youtube.com/watch?v=HSq8AJpns8E

Elle remonta l’allée centrale et attendit ses paroissiens à la porte de l’église.

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Engie

Engie c'était lève tôt ce matin, pour assister à la messe dominicale après avoir prit un bain à la rivière, il chercha dans l'armoire les habits que sont père lui avait laissé, il fallait qu'il soit habillé correctement. Engie se présentât devant l'église, poussa la lourde porte de bois, il était en avance pour la messe ce matin, l'église était encore déserte. Engie entre dans l'église, trempe ses doigt dans le bénitier et fait son signe de croix en mettant un genoux au sol. Il se relève et salue la diaconesse puis vas s'assoir à la troisièmes rangée à droite

Bonjour Lanaelle

Lanaelle_

comme d'habitude, il n'y avait pas foule pour la messe dominicale.

elle sourit en voyant arriver le jeune homme qu'elle avait rencontré en
taverne, un nouveau villageois qui avait l'air de vouloir se bouger
pour la ville et aider s'il le pouvait....

Bonjour Engie, merci d'être venu, entrez, je vais bientôt commencer
la messe.

Elle attendit encore quelques instants, sait-on jamais que certains
villageois se réveillent et décident de venir à la messe.
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Lanaelle_

Elle récita la prière du pardon avec toute l’assemblée puis repris…

Maintenant réaffirmons notre foi en Dieu et reprenons en chœur le crédo…

Le Credo récité, elle regarda les rares paroissiens qui se trouvaient dans l’église et leur dit…

Aujourd’hui, je ne vais pas vous lire un passage du Livre des Vertus mais je vais vous parler de notre village.
Ces derniers temps, Sarlat se meurt si les habitants ne réagissent pas il n’y aura bientôt plus de Sarlat ; ce n’est pas les deux, trois personnes qui se bougent pour le village qui vont réussir malgré toute leur bonne volonté à faire bouger les choses.

Il faut unir nos forces pour continuer à donner la vie à cette ville pour qu’elle perdure dans le temps ; que vous soyez vagabond, paysan, artisan, érudit ou noble, peu importe, le plus important c’est que chaque âme de Sarlat apporte une partie de soi pour donner la vie à la ville. Sortez de chez vous, venez animer les tavernes, la halle….

Le Très Haut veille sur nos âmes, à nous de veiller sur l’âme du village pour qu’il reste accueillant et vivant.
Mes sœurs, mes frères, c’est bel et bien le Très Haut qui a établi notre société, et il est donc de la responsabilité des fidèles de la faire vivre en accomplissant son devoir avec foi et assiduité.
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Lanaelle_

Elle resta un instant silencieuse puis reprit la parole…

Je vous invite à communier tous ensemble pour nous rapprocher de l’idéal aristotélicien de l’amitié entre fidèles, de cet amour entre les hommes.

Elle rompit le pain et en donna un morceau à chaque personne qui se présentait vers elle.

La communion terminée, elle s’adressa à ses paroissiens…

Mes enfants, je vous dis à dimanche prochain

Allez dans la paix et l’amour aristotélicienne.

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Lanaelle_

[dimanche 28 août 1464]

Dimanche matin, comme chaque semaine, la rousse se dirigea vers le marché, acheta les fleurs pour la décoration de l’autel puis se dirigea vers l’église.

Elle monta les escaliers qui menait au parvis, ouvrir la porte de l’édifice en grand pour faire entrer l’air frais puis commença par décoré l’autel. Elle plaça un gros bouquet de fleurs blanches devant l’autel et deux autres sur le côté, puis déposa quelques fleurs et
Branchages sur l’autel

Elle alla se préparer dans la sacristie et demanda au bedeau de sonner les cloches.

Elle remonta l’allée centrale et attendit ses paroissiens à la porte de l’église.

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Lanaelle_

Les paroissiens installés, elle alla se placer derrière l’autel et les regarda en souriant.

Bonjour mes enfants, bienvenue dans la maison du Très Haut,
pour bien débuter notre messe, commençons par demander pardon pour
nos péchés. Récitons le Confiteor….

Elle récita la prière du pardon avec toute l’assemblée puis repris…

Maintenant réaffirmons notre foi en Dieu et reprenons en chœur le crédo…

Le Credo récité, elle regarda les rares paroissiens qui se trouvaient dans l’église…

Elle se dirigea vers le livre des vertus et l’ouvrit à la page du texte choisit pour ce mercredi…

Lecture du Livre sacré des vertus - Livre II : Partie 2 : Vita de Christos

Citation:

Gloire à toi Seigneur

Christos aimait s’occuper de ces placides animaux. Quand on lui demandait pourquoi, arguant du pénible labeur que cela nécessitait, Christos répondait:
" Dieu a donné aux humains le travail pour qu’à chaque jour ils méritent le titre d’enfants de Dieu. Il a permit que nous soyons supérieurs aux animaux et seuls bénéficiaires du don du langage, car nous sommes les seuls capables d’aimer sans attendre en retour. J’aime ces moutons et ces brebis, non pas en espérant qu’elles me le rendent, mais parce qu’elles sont comme nous issues du Très Haut. "

Christos aidait souvent son père à transporter les stères de bois du marché jusqu’à chez lui, et là, il regardait Giosep travailler le bois et lui donner forme.

Un jour, Christos dit :
" Ce bois que tu rabote et que tu coupes pour en faire des charpentes, il est à l’image du monde. Car le monde sera tel que nous le bâtirons, aussi, il est important d’y travailler avec amour et attention. Les hommes sont des charpentes, et je ferais de ces charpentes le faîte de mon Eglise. "

Louange à toi Seigneur

Voyez chers fidèles, ou plutôt entendez ! Christos ici dans sa grande sagesse nous montre à quel point le travail est important. Il
permet aux hommes de bâtir ce qui les entoure. Il nous permet aussi de chérir
le monde qui nous entoure en nous l'appropriant en faisant partie intégrante de
lui et lui de nous. Dieu nous a donner cette chance, ne la perdons pas.

Notons aussi que la fin du discours montre l'importance de l'Eglise, qui ici est la
clé de voute de l'édifice de Dieu sur la terre.

Ne négligeons plus dès a présent le travail et travaillons sans
relâche à la gloire de notre archevêché et de la Sainte Eglise, car dans cette voie
existe le salut de l'homme. Travailler dans et pour l'amour des autres c'est à dire
dans la vertus sera le meilleur acte que l'homme pourra accomplir.
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Lanaelle_

La communion terminée, elle s’adressa à ses paroissiens…

Mes enfants, je vous dis à dimanche prochain

Allez dans la paix et l’amour aristotélicienne

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Lanaelle_

Dimanche matin, comme chaque semaine, la rousse se dirigea vers le marché, acheta les fleurs pour la décoration de l’autel puis se dirigea vers l’église.

Elle monta les escaliers qui menait au parvis, ouvrir la porte de l’édifice en grand pour faire entrer l’air frais puis commença par décoré l’autel. Elle plaça un gros bouquet de fleurs blanches devant l’autel et deux autres sur le côté, puis déposa quelques fleurs et
Branchages sur l’autel.

Ce matin, comme les autres dimanches, elle allait dire la messe ….. dans une
Eglise vide…. Mais elle serait là et prierait pour tous ceux qu’elle aime….

Elle alla se préparer dans la sacristie et demanda au bedeau de sonner les cloches.

Elle remonta l’allée centrale et attendit ses paroissiens à la porte de l’église.

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Lanaelle_

Les paroissiens installés, elle alla se placer derrière l’autel et les regarda en souriant.

Bonjour mes enfants, bienvenue dans la maison du Très Haut, pour bien débuter notre messe, commençons par demander pardon pour nos péchés. Récitons le Confiteor….

Elle récita la prière du pardon avec toute l’assemblée puis repris…

Maintenant réaffirmons notre foi en Dieu et reprenons en chœur le crédo…

Le Credo récité, elle regarda les rares paroissiens qui se trouvaient dans l’église…

Elle se dirigea vers le livre des vertus et l’ouvrit à la page du texte choisit pour ce mercredi…

Aristote : Dialogues XII – L’ermite[/b]

Citation:

Aristote cheminait en Attique alors qu’il avait rendu visite à un lointain parent vivant à Thèbes. Il était seul, ayant laissé la responsabilité de son école à ses meilleurs élèves. Mais une bifurcation, il se trompa de chemins et au lieu de redescendre vers la plaine et la ville, il s’engagea dans les collines. Au bout de deux heures de marches, il se rendit compte de son erreur et avisa une habitation isolée. Il décida d’y aller demander conseil sur la route à suivre.

Au fur et à mesure qu’il s’approchait, il se rendit compte que ce qui de loin passait pour une maison n’était une mauvaise cabane adossée aux rochers masquant grossièrement l’entrée d’une grotte.

Il frappa à la porte et héla, on vint lui ouvrir. L’homme, âgé, était à peine vêtu, et seulement de haillons. Il était maigre et hirsute.

Aristote : « boujour, vieil homme. Je me suis perdu et cherche le chemin de Mégare. »
Ermite : « c’est si tu y vas que tu seras perdu.»
Aristote : « je n’ai point souvenir que la ville ou les routes alentours soient à ce point peuplées de brigands. »
Ermite : « qui donc te parle de brigands. Elles sont peuplées d’humains. C’est déjà bien assez dangereux. »

Aristote comprit qu’il avait affaire à un ermite.

Aristote : « dis-moi, es-tu heureux ? »
Ermite : « Si je suis heureux ? Et comment ? J’ai tout ce qu’il me faut : l’eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j’ai besoin. Je n’ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux. »
Aristote : « un homme ne peut pas se contenter d’une telle vie. Ou alors il n’est pas pleinement. »
Ermites : «Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes. »
Aristote : « Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c’est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu’on ne peut exprimer qu’avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu’il n’y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n’es pas un homme heureux puisque tu n’es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ? »
Ermite : « Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes. »
Aristote : « une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l’égal d’un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d’y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu ! »

Et Aristote reprit sa route, descendant vers Mégare.

Elle resta un instant silencieuse puis reprit la parole…

Mes enfants, nous ne sommes rien sans les autres, la famille, les amis sont très
Importants, ils nous aident à avancer. Pensez-y et SURTOUT ne restez pas
Seul dans votre coin mais aller vers les autres, partagez, donnez, communiquez….

Je vous invite à communier tous ensemble pour nous rapprocher de l’idéal aristotélicien de l’amitié entre fidèles, de cet amour entre les hommes.

Elle rompit le pain et en donna un morceau à chaque personne qui se présentait vers elle.

La communion terminée, elle s’adressa à ses paroissiens…

Mes enfants, je vous dis à dimanche prochain

Allez dans la paix et l’amour aristotélicienne

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Lanaelle_

[dimanche 18 septembre 1464]

Dimanche matin, très tôt, le marché venait à peine d’ouvrir et la rousse se dirigea vers
Le marchand de fleurs où elle avait l’habitude d’acheter des fleurs pour décorer l’église.

Elle se dirigea ensuite vers l’église, monta les escaliers qui menait au parvis, ouvrir la porte de l’édifice en grand pour faire entrer l’air frais puis commença par décoré l’autel.

Ce matin, comme les autres dimanches matins depuis son arrivée à Sarlat, elle allait dire la messe ….. dans une Eglise vide…. Mais elle serait là et prierait pour tous ceux qu’elle aime….

Elle alla se préparer dans la sacristie et demanda au bedeau de sonner les cloches.

Elle remonta l’allée centrale et bien que n’espérant voir du monde, elle attendit ses paroissiens à la porte de l’église.

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Engie

Engie c’était levé très tôt pour terminer son travail dans sont champ afin d’assister a la messe.Quant il entendit les cloches tinter

il se dépêcha de se laver et enfiler ses beaux habits.c'est tout essoufflé qu'il arriva devant le portail de l’église, Engie entre dans l'église, trempe ses doigt dans le bénitier et fait son signe de croix en mettant un genoux au sol. Il se relève et salue la diaconesse puis vas s'assoir .

Lanaelle_

Les paroissiens installés, elle alla se placer derrière l’autel et les regarda en souriant.

Bonjour mes enfants, bienvenue dans la maison du Très Haut, pour bien débuter notre messe, commençons par demander pardon pour nos péchés. Récitons le Confiteor….

Elle récita la prière du pardon avec toute l’assemblée puis repris…

Maintenant réaffirmons notre foi en Dieu et reprenons en chœur le crédo…

Le Credo récité, elle regarda les rares paroissiens qui se trouvaient dans l’église…
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Doc.

Il était rare que Doc. Trouve le temps où même prenne le temps de se rendre à la messe..

Mais ce jour ci.. plus organisé que d'autre , il s'y rendit .. et entra discrètement dans l'église alors que la messe en était déjà bien entamé... mais pu tout de même réciter le crédit qu'il avait appris durant sa préparation au bapteme.

Resté en fond d'église. . Il fit tout de même un signe à lanaelle pour lui assurer de sa présence.
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Engagé pour le PA et sa ville : Sarlat

Engie

Engie ressita le credo avec les paroissiens

Lanaelle_

Le Credo récité, elle regarda les rares paroissiens qui
se trouvaient dans l’église…sourit au maire qu’elle avait
aperçu au fond de l’église et se dirigea vers le livre des
vertus et l’ouvrit à la page du texte choisit pour ce mercredi…

Citation:

Livre des Vertus, la fin des temps, le rêve :

Moi, Posuys d’Alexandrie, pieux croyant d’Egypte, vais vous décrire la révélation qui me fut faite en songe.
[…]
J’y vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. L’agréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.

La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait d’activité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient l’éloge de leurs marchandises aux clients venant faire leur marché.

Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que l’on versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre d’habitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe.

Elle resta un instant silencieuse puis reprit la parole…

- A quoi nous fait penser ce si beau paysage?
Ne vous semble-t-il pas tout a fait idyllique, empli de joie, d'amour, de sérénité?

Et pourtant ne vous méprenez pas ! Ceci n'est pas le paradis, c'est simplement
le monde dans lequel nous avons l'honneur de vivre.
En effet ici Dieu, le Très Haut ne montre pas le paradis à Posuys, il lui montre
la terre qu'il a crée pour nous, tel qu'elle est aujourd'hui. Certains sceptiques
pourraient me dire,

"Pourtant, je ne reconnais pas ma vie là dedans ! Moi, je ne vis péniblement,
du fruit de mes labeurs aux champs ou au verger et les gens qui m'entourent
ne semblent pas si heureux que cela."

En effet, je dois lui répondre : "Oui, tu as raison, mais cela peut-il changer
mon enfant ?" et là je lui dirai : « Oui ! »

Car le monde qui nous est décrit ici est le monde dans lequel nous devrions
vivre si chacun était guidé par la Vertu. Oui nous sommes responsable de ce
que nous avons fait de ce monde qui nous a été offert par le Très Haut, c'est
pourquoi il nous appartient de le changer à nouveau, et de le faire redevenir
ce qu'il devrait être.

Lors d’une prochaine messe, je vous citerai le passage qui suit celui-ci, afin
que vous vous rendiez compte de l'enjeu que cela représente. Je vous citerai
le passage où Dieu nous décrit ce qu’il adviendra de ce monde si nous ne
sommes pas vertueux.

Réfléchissez y, nous avons en nous le pouvoir de transformer ce monde en
ce qu'il devrait être, tel que Dieu nous l'a offert. Ce pouvoir, s'appelle :
L'AMOUR. L'amour de nos proches, des humains, et l'amour de Dieu.
Le voilà notre plus grand pouvoir.

Mes chers frères et sœurs, j’espère que vous méditerez sur ces paroles tout
au long de la semaine.

Je vous invite à communier tous ensemble pour nous
rapprocher de l’idéal aristotélicien de l’amitié entre fidèles, de cet amour
entre les hommes.

Elle rompit le pain et en donna un morceau à chaque personne qui se
présentait vers elle ainsi qu'un petit gobelet de vin.

La communion terminée, elle s’adressa à ses paroissiens…

Mes enfants, je vous dis à dimanche prochain,
n’oubliez pas que je suis à votre disposition si vous avez besoin de
renseignements, de conseils ou d’aides.
Vous pouvez me trouver à la maison paroissiale ou m’écrire.

Allez dans la paix et l’amour aristotélicien

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Wynnea

Combien de temps s'était écoulé sans que Wynn ne rentre dans cette église ?
Combien de temps était passé depuis qu'elle n'avait ne serait-ce que pointé son nez pour une messe ?
Pourquoi tant de temps passé loin de ces bâtiments autrefois si rassurant ?
Pourquoi tant d'angoisse avant de venir ce matin, alors qu'elle ressentais de la culpabilité de ne pas y être allé tous ces autres dimanches ?
Wynnea était visiblement travaillée par sa non fréquentation de l'église et de ce qui s'en rapprochait en ce moment.
Et aujourd'hui, elle avait revêtue ses habits du dimanche, et avait glissé les jumeaux dans les leurs, tout fraîchement confectionnés.

Elle entra en retard. C'était moins grave que de ne pas venir du tout.
Elle arriva pour le crédo, qu'elle récita par coeur dans un murmure, alors qu'elle s'installais au troisième rang avec les deux enfants.
Doc. était là, un autre homme aussi. Et Lanaelle, qui avait l'air bien fatiguée ce matin.
Wynn écouta attentivement la lecture, méditant sur la reflexion proposée par la Diaconesse.
Les enfants avaient l'air d'apprécier l'histoire, eux aussi.
Quand tout cela fût finit, Amalia, toute impatiente sur son banc, demanda à sa maman :

- Ma ? Est-ce que 'peux poser une question à la dame ?
- Oui biensur, vas-y mon ange, sois polie d'accord ?

Ni une ni deux, la petite sautais de son siège pour aller voir la rousse qui rangait ce qu'elle avait disposé sur l'hotel.
Les grands yeux vers de la petite haute comme trois pommes se posèrent sur la grande robe de la diaconesse.
Elle hésita quelques secondes puis elle demanda :

- Dame ? Pou'quoi ici pe'sonne l'utilise le pouvoir de la "moure" ?
Moi si che savais m'en servir, je le ferais toujours ! Comme ça tout le monde vivrais ensemble !

Wynnea arriva derrière la petite, tenant son frère par la main.
Elle sourit à Lanaelle, la saluant d'un signe de tête pour ne pas gêner la blondinette dans sa réflexion.
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Lanaelle_

Après le départ des paroissiens, la rousse rangeait l'autel lorsque tout à coup
elle entendit une toute petite voix qui lui posait une question ... elle deposa se qu'elle
avait dans les mains pour s'agenouiller devant l'enfant après avoir saluer Winnea.

- Dame ? Pou'quoi ici pe'sonne l'utilise le pouvoir de la "moure" ?
Moi si che savais m'en servir, je le ferais toujours ! Comme ça tout le monde vivrais ensemble !

bonjour, jeune demoiselle, en voilà une belle question, je m'appelle Lanaelle et toi
comment t'appelles-tu ?

elle réfléchit un instant en pensant aux mots qu'elle allait dire à l'enfant.

tu sais ma puce, souvent les grandes personnes oublient que depuis toujours
ils ont eut de l'amour. Le tout premier amour que l'on reçoit est celui de
Dieu, puis vient celui de nos parents. En grandissant, la vie devient parfois
plus difficille, ils doivent travailler très dur pour gagner de quoi acheter
de la nourriture, et ils oublient l'amour... mais il est toujours là au fond de
leur coeur, il faut juste qu'ils se rappellent qu'ils ont beaucoup d'amour à donner.

mais tu sais t'en servir ma puce, tu aimes ta maman, ton petit frère, tu aimes
les autres personnes, alors tu vois tu donnes beaucoup d'amour autour de toi
il ne faut jamais l'oublier.

j'ai répondu à ta question ? tu as tout compris ?

Elle déposa une bise sur la joue de la fillette qui était aussi jolie que sa maman
et fit un petit signe de la main au petit garçon resté prés de Wynnéa.
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Wynnea

- M'appelle Amalia !

La petite fille haute comme trois pomme et blonde comme son père écoutait attentivement les éxplications de la diaconesse.
La dame s'y prenait très bien, avec des mots pour les enfants, elle en avait c'étais évident. Cela ce voyait.
Amalia avait les yeux levé vers son interlocutrice, passionnée par son récit.
Les idées filaient dans sa tête comme des étoiles filantes, et on les voyait passé dans ses yeux pétillants.

- Bawi moi je l'aime ma maman, et mon papa aussi même, et pis Cleph aussi vi. Moi ch'aime les chens qui m'aiment !
Et J'espère que ça les rend heureux ! Même si papa et maman vivent plu ensembles, je crois qu'ils sont heureux qu'on les aiment !
Pas vrai Cleph ?

Le petit bonhomme, aussi blond aux yeux verts que sa soeur, juste un peu plus timide, se cachait derrière la jambe de sa mère.
Il regarda Amalia, attendant une approbation de sa part, puis sortit un peu de sa cachette et s'avança vers sa soeur.
Il était plus petit d'a peine quelques centimètres, et plus jeune de quelques minutes seulement.

- Mon papa il est pas dans cette ville. Nous avec maman on vit dans un château. Et on fait des dessins pour envoyer à Papa.
Et même qu'on est allé au lac et qu'on a dessiné des poissons. Et ils étaient rouches. Et maman elle a écrasé des fleurs pour faire du rouche.
Peut être que maman elle pourrait faire du orange comme tes cheveux si elle trouvait des fleurs comme ça.
Alors on pourrais te dessiner, dame Lanaelle.

Il fit un sourire, très content de son idée et de sa remarque qui les avaient éloignés du sujet.
Il cherchait les regards approbateurs de la dame, de sa soeur et de sa mère, espérant avoir été bien.
Il prit timidement la main de sa soeur, qui le laissa faire, le connaissant assez pour sa grande timidité en publique.
Amalia conclu :

- Oui ch'ai tout compris dame Lanaelle. Et che vais dire aux chens qu'il faut s'aimer pour être plus heureux.
Et pour voir la vie meilleure et moins dure. Et nous o va continuer à s'aimer aussi.

La blondinette se tourna vers sa mère aux cheveux noirs de jais, et lui fit un grand sourire.
Ce genre de sourire qui veux dire "je t'aime" et "sois fière de moi" à la fois. Ces sourires qui font frissonner de bonheur.

~ Merci Lanaelle, c'était une jolie leçon de vie !
Passez un bon dimanche et j'éspère à la semaine prochaine.. A l'heure cette fois peut être !

Elle lui fit un joli sourire et la salua de la main, récupérant les mains des jumeaux ensuite.
Ils sortaient de l'église et prirent le chemin du château. Tout le long du chemin, Amalia parla d'amour à son frère et à sa mère.
Elle se souviendrait de cela longtemps surement !
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Engie

Engie c'était dépêché a terminer les travaux de sont potager, pour aller a l'office .en rentrant chez lui pour ce changer il s’arrêta dans le champ voisin et y cueillit des fleures , en fit de gros bouquets pour décorer l’église.

la porte de l’église était ouverte, il entra, mis les fleures en place et attendit que lannaelle

arrive pour la messe

Lanaelle_

Elle se dépécha de passer au marché acheter les fleurs comme
tous les dimanches et puis se dirigea vers l'église.

elle entra dans le bâtiment et resta bouche bée, l'autel était déjà
décoré et Elle vit Engie qui l'attendait assis sur un banc devant
l'autel.

Bonjour Engie, c'est vous qui avez décoré l'autel.? je vous remericie beaucoup
et c'est vraiment très beau.
Je reviens, je vais me changer dans la sacristie.

elle sourit au jeune homme et demande au bedeau de faire sonner les
cloches

elle sortit de la sacristie .

je reviens Engie, je vais attendre les paroissiens sur le parvis

elle se dirigea vers le parvis et attendit ses paroisiens, enfin s'ils venaient bien
sur
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Cornelia.

Nelia, en fidèle pupille de son parrain se présenta à la porte de l'église en ce dimanche matin. Un sourire pour Lanaelle, qui visiblement ferait l'office.

- Bonjour ! Quel beau dimanche pour une messe !

tout sourires, la jeune brunette entre dans le batiment et prends une place au hasard, sans bien sur ne pas ouvrir de grands yeux devant la décoration de l'autel qui méritait le coup d'oeil
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Lanaelle_

La rousse sourit en voyant arrivée une nouvelle paroisienne de Sarlat.

Bonjour, en effet c'est un beau jour pour une messe, mais entrez,
l'office va bientot commencer.

Elle se mit sur le coté pour laisser passer la jeune femme puis attendit
encore un peu avant d'entrer à son tour dans l'église
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Lanaelle_

Les paroissiens installés, elle alla se placer derrière l’autel et les regarda en souriant.

Bonjour mes enfants, bienvenue dans la maison du Très Haut, pour bien débuter notre messe, commençons par demander pardon pour nos péchés. Récitons le Confiteor….

Elle récita la prière du pardon avec toute l’assemblée puis repris…

Maintenant réaffirmons notre foi en Dieu et reprenons en chœur le crédo…

Le Credo récité, elle regarda les rares paroissiens qui se trouvaient dans l’église…puis
Ouvrit le livre des Vertus et fit la lecture du texte choisit pour aujourd’hui.

Citation:

Livre de la fin des temps
Chapitre II - « Le château »

1 Et c’est alors que l’horreur commença.

2 Le ciel s’assombrit, se chargeant de ténébreux nuages. Le tonnerre gronda, résonnant dans toutes les chaumières. Et la pluie se mit à tomber. Un déluge comme personne n’en avait vu jusqu’alors! Les bourrasques tourbillonnaient et la mer se fit si houleuse que je vis plusieurs pêcheurs disparaître sous les flots. Tous se mirent à l’abrit, mais la pluie ne cessa plus de tomber.

3 Trois jours et trois nuits durant, elle travailla à réduire à néant tous les efforts des agriculteurs, qui voyaient, impuissants, leurs récoltes mourir. Les rues se transformaient en torrents. Tout le pays était gorgé d’eau. Et la mer frappait de tout son courroux contre la cité, détruisant les embarcadères, coulant même les bateaux les plus gros, et venant s’abattre contre la côte.

4 Puis, le ciel s’assombrit encore, étouffant totalement les rayons du soleil, et ne s’éclairait que par les éclairs dont le tonnerre résonnait dans toutes les maisons où les gens se massaient, apeurés. La pluie se fit de plus en plus froide, se changeant en neige. Le gel acheva de détruire les récoltes et le vent glacial fouettait les maisons, où les gens, terrifiés, souffraient de la faim et de la soif sans oser dire un mot.

5 Alors, la neige se changea en grêle. Celle-ci était composée d’énormes grêlons gros comme une balle de soule et durs comme la pierre. Ils frappèrent de toutes leurs forces les solides murailles et les bâtiments de pierre. Les toits semblaient souffrir de ce traitement, mais s'efforçaient de résister. Cela ne suffit pas toujours, car nombre de maisons s’effondrèrent sur leurs infortunés habitants, dans des cris déchirants d’appel à l’aide qui se perdirent dans le bruit du cataclysme.

6 Mais le calvaire sembla prendre fin lorsque la grêle diminua, puis s’arrêta. Petit à petit, les gens sortirent de leurs modestes abris et nombre d’entre eux, hagards, se dirigèrent vers le château, afin de trouver des réponses à leurs questions. Le curé et le duc s’adressèrent alors à la foule. Mais le discours du seigneur temporel fut interrompu par l’effondrement de la tour, qui l’écrasa sans autre forme de procès.

7 En effet, la terre s’était mise à trembler. Et le malheureux élu s’était trouvé sous la trajectoire verticale de l’énorme monument. Les gens se mirent à courir afin de rejoindre à nouveau leurs abris. Mais les faibles maisonnées s’effondraient les unes après les autres. Les rues s’ouvraient, des crevasses s’ouvrirent, dévorant de leurs crocs de terre les infortunés qui se faisaient prendre dans leur terrible piège. Les murailles, déjà ébranlées par la grêle s’effondrèrent, apportant elles aussi leur lot de morts.

8 Toute la ville s’écroula ainsi peu à peu, laissant de nombreuses personnes aux prises avec la panique. Seule l’église avait survécu aux assauts des éléments déchaînés, le saint bâtiment semblant épargné par les éléments déchaînés. La terre s’arrêta de trembler et le calme se fit. Sans un mot, les survivants s’attroupèrent donc dans la maison du Très Haut. Le curé s’y trouvait. Il prêchait la repentance des fautes commises. Sa verve était d’or, mais on sentait dans sa voix l’angoisse que ses prières ne suffisent pas à les secourir. Mais tous écoutaient cependant le prêche du curé comme ils ne l’avaient jamais fait auparavant.

Elle ferma le livre des Vertus et regarda ses paroissiens

- Comme vous le voyez mes enfants, ce n’est pas aussi idyllique que
Ce que nous avons vu la semaine dernière pourtant c’est ce qui arrivera si vous oubliez Dieu, si vous vivez dans votre coin, ne pensant qu’à vous enrichir, si vous ne pensez pas aux autres, si vous oubliez que votre plus grande force est l’amour, l’amour de Dieu, l’amour de votre famille, l’amour des autres…. tout simplement si vous oubliez de partager, d’aider…
Soyez vertueux, j’espère que vous allez méditez sur ce que vous venez ces paroles pendant toute la semaine et SURTOUT pendant toute votre vie…

Elle resta un instant silencieuse puis reprit la parole…

Je vous invite à communier tous ensemble pour nous rapprocher de l’idéal aristotélicien de l’amitié entre fidèles, de cet amour entre les hommes.

Elle rompit le pain, versa le vin dans des petits gobelets et en distribua à chaque personne qui se présentait devant elle.

La communion terminée, elle s’adressa à ses paroissiens…

Mes enfants, je vous dis à dimanche prochain, n’oubliez pas que je suis à votre disposition si vous avez besoin de renseignements, de conseils ou d’aides.
Vous pouvez me trouver à la maison paroissiale ou m’écrire.

Allez dans la paix et l’amour aristotélicien

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Engie

Engie c'était levé très tôt pour allez couper les fleures afin de décorer l'autel de l'église.

Il prit des roses rouges, des blanches, comme il l’avait promis à Nelia, des branches de muflier et quelque lys. Il les arrangea en gerbe sur un lit de verdure et de lierre.

Quand il eu finit il l'apporta a l'église. Celle-ci était ouverte, il entra dans l'église, trempa ses doigt dans le bénitier, fit son signe de croix en mettant un genou au sol. Il se releva, deposa la gerbe sur l'autel.

il prit place dans une rangée s'agenouilla sur un prie dieu et pria une moment, puis il s'assit en attendant l'office

Lanaelle_

Dimanche matin, elle se leva un peu plus tard que d’habitude et se prépara
pour se rendre à l’église, elle embrassa sa fille et sa sœur puis sortit
de la maison et se dirigea vers le village. Elle monta les escaliers qui
menait au parvis, ouvrit la porte de l’église puis se dirigea vers l’autel,
sourit en apercevant Engie qui comme promis avait décoré l’autel.

Bonjour Engie, vous allez bien, je vous remercie
de décorer l’autel, c’est vraiment très aimable de votre part.

Elle alla se préparer dans la sacristie en demandant au bedeau de
faire sonner les clochhes.

Une fois prête, elle remonta l’allée centrale et attendit ses paroissiens
à la porte de l’église.

_________________

Lanaelle_

Les paroissiens installés, elle alla se placer derrière l’autel et les regarda en souriant.

Bonjour mes enfants, bienvenue dans la maison du Très Haut, pour bien débuter notre messe, commençons par demander pardon pour nos péchés. Récitons ensemble le Confiteor….

Elle récita la prière du pardon avec toute l’assemblée puis repris…

Maintenant réaffirmons notre foi en Dieu et reprenons en chœur le crédo…

Le Credo récité, elle regarda les rares paroissiens qui se trouvaient dans l’église…puis
Ouvrit le livre des Vertus et fit la lecture du texte choisit pour aujourd’hui.

Citation:

Livre de la Création
Chapitre IV - « Le Doute »

Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées été doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier ?

Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.

Spyosu

Elle referma le livre des vertus et s’adressa à l’assemblée

Mes enfants, le doute est en nous bien plus souvent que nous ne le voudrions. La vie n’est pas rose mais est faite d’obstacles qu’il nous faut franchir. La vie est faite de joie et de peine. Mais mes enfant ne doutez jamais, nous avons en nous un pouvoir immense : l’amour.
Chacun de nous contribue au bonheur des autres à sa façon et d’après ses moyens.
Si vous vous sentez seul, inutile, mal compris, mal aimé, priez le Très Haut. Soyez confiants, notre Seigneur nous entend toujours mais il nous laisse notre libre arbitre et la solution de vos soucis c’est vous qui la trouverez.

Le sermon terminé, elle se rendit à côté de l’autel où elle coupa le pain et versa le vin dans des petites gobelets.

Mes enfants, approchez et venez partager le pain et le vin.

La communion terminée, elle s’adressa à ses paroissiens…

Mes enfants, n’oubliez pas que je suis à votre disposition si vous avez besoin de renseignements, de conseils ou d’aides.
Vous pouvez me trouver à la maison paroissiale ou m’écrire.

Passez une bonne semaine.

Allez dans la paix et l’amour aristotélicien

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Doc.

Doc. était venu assisté à la messe .

Ce dimanche était un grand jour pour lui.. jour de son bapteme.

Il suivit le culte avec attention, appréciant le sermont de Lanaelle ... les mots résonnaient en lui " Nous avons en nous un pouvoir immense : l’amour. Chacun de nous contribue au bonheur des autres à sa façon et d’après ses moyens. "
Lui le maire, le Baron , l'Homme , avait chaque fait en sorte d'être proche des siens, de les accompagner et les aider autant qu'il le pouvait , du moins, il l'espérait.

Et alors que la messe touchait à sa fin.

Il se leva , et s'avança au devant de Lanaelle.

Lanaelle, Puis-je dire un mot avant que nous nous séparions ?

Accord donné ,

Il se mit face à la foule.

Chers Amis,
Ce jour est jour important pour moi , Jour de mon Bapteme !

C'est pourquoi, je vous invite chacun et chacune à rejoindre La baronnie de Castelnaud , à quelques lieux d'ici au Sud en longeant la Dordogne.
En sa chapelle, j'espère vous voir m'entourer, tout comme notre Diaconesse qui me fait l'honneur et le plaisir d'être ma marraine. Les festivités suivront jusqu'à la nuit.

Je vous remercie ! et vous dis à tout à l'heure, en début d'apres midi.

Il se retourna vers Lanaelle , lui sourit, s'inclina , et sortit avec l'assemblée.

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Engagé pour le PA et sa ville : Sarlat

Lanaelle_

[ dimanche 9 octobre 1464]

Dimanche matin, elle se leva tôt puis partit au marché chercher quelques fleurs pour la décoration de l’autel, puis elle se dirigea vers l’église.

Elle entra et sourit le bedeau avait pensé à chauffer un peu l’église.

Elle commença la décoration, aujourd’hui, elle avait choisi de mettre un montage de fleurs
Blanche, orange, rose, mauve avec des branchages de feuilles juste devant l’autel.

Elle se rendit ensuite à la sacristie tout en demandant au bedeau de faire résonner
Les cloches

Une fois prête, elle remonta l’allée centrale et attendit ses paroissiens à la porte de l’église.

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Lanaelle_

Les paroissiens installés, elle alla se placer derrière l’autel et les regarda en souriant.

Bonjour mes enfants, bienvenue dans la maison du Très Haut. Aucune cérémonie ne saurait débuter sans avoir demander pardon pour nos péchés. Récitons ensemble le Confiteor….

Elle récita la prière du pardon avec toute l’assemblée puis repris…

Maintenant réaffirmons notre foi en Dieu et reprenons en chœur le crédo…

Le Credo récité, elle regarda les rares paroissiens qui se trouvaient dans l’église…puis
Ouvrit le livre des Vertus et fit la lecture du texte choisit pour aujourd’hui.

Citation:

La vita de Christos
Passage du Chapitre XII (le centurion, la confession, le baptême)

[…]

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

[…]

Elle referma le livre des vertus et s’adressa à l’assemblée

Ce passage montre, combien la bonté du Très-Haut est grande. En effet, il permet à chacun de retrouver le droit chemin et de rejoindre les rangs de ses fidèles, quand bien même le pécheur aurait été égaré au point de se tourner vers l’hérésie. Cependant nous ne pouvons espérer commettre les pires crimes et en être lavé impunément. D’où la grande importance du repentir. Par le sacrement de la confession, le Très-Haut nous donne une chance de nous montrer digne de son amour.

Le sermon terminé, elle se rendit à côté de l’autel où elle coupa le pain et versa le vin dans des petits gobelets.

Mes enfants, avancez et venez partager le pain et le vin.

La communion terminée, elle s’adressa à ses paroissiens…

Mes enfants, n’oubliez pas que je suis à votre disposition si vous avez besoin de renseignements, de conseils ou d’aides.
Vous pouvez me trouver à la maison paroissiale ou m’écrire.

Passez une bonne semaine.

Allez dans la paix et l’amour aristotélicien

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Lanaelle_

[dimanche 16 octobre 1464]

Ce dimanche matin, la messe serait un peu spéciale, elle allait célébrait un baptême.

Elle décida de faire une décoration spéciale pour l’occasion, elle se rendit au marché
Acheta tout ce dont elle avait besoin.

Elle entra dans l’église et déposa toutes les fleurs sur le premier banc.

Elle recouvrit l’autel d’un beau tissu blanc en dentelle puis commença la formation des bouquets. Elle en plaça un à chaque extrémité de l’autel et un beau montage en hauteur juste devant celui-ci.
Pour ce jour très spécial, elle n’avait choisi que des fleurs blanches et des branches et feuillages vert.

Voilà, elle avait terminé.

Elle se rendit ensuite dans la sacristie pour se changer et demanda au bedeau de sonner les cloches.

(le bruit des cloches : https://www.youtube.com/watch?v=HNCS3-qValo)

Une fois prête, elle alla attendre le futur baptisé, les parrains et marraines et les fidèles devant la porte de l’église

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Engie

C'était le grand jour! Dan sa chambre Engie avait pris soin de se préparer longuement, un habit tout neuf, les cheveux soigneusement coiffés, il c’était habillée simplement pour cet événement unique.

Le jour et l'occasion font que beaucoup de regards risquaient de se tourner vers lui aujourd'hui et il ne fallait pas faire défaut, il ne fallait pas se louper, aujourd'hui était vraiment un jour particulier.

« DING DONG DING DONG »

Au loin, les cloches de la l’église retentissaient. Il était temps de se rendre à son baptême.
Le son des cloches guida ses pas jusqu'au parvis de l’église. Son cœur battait fort dans sa poitrine.
Il allait entrer dans la grande communauté de la Foi Aristotélicienne.
Engie entre dans l'église cérémonieusement, trempe ses doigt dans le bénitier et fait son signe de croix en mettant un genoux au sol. Il se relève et salue la diaconesse puis s’avance la tête basse, les mains jointes, et le pas en rythme doux.
Alors que les rayons du soleil matinal traversant les vitraux, tapissent les murs de couleurs bleus, d’oranger, et de pourpre, confère au lieu saint une atmosphère mystique et grandiose. Agréablement surpris de voir autant de mes frères et sœurs l’accompagner, je souris ému de leur réconfortante présence.
Saluant et remerciant chacun d’eux, petit à petit je m’avance tout au bout de la nef centrale
Lanaelle était déjà arrivée et avait décorée avec soin l’église, elle était devant l’hotel et attendait que tout le monde soit arrivé.
Je me place face à elle et lui adresse un bonjour timide en attendant l’arrivée de ma marraine et de mon parrain

Doc.

Tot ce matin là , le baron s'était préparé en son domaine de Castelnaud et avait rejoins Sarlat.
Quelques affaires à traiter à la mairie , eh oui .. même le dimanche le baron travaillait !

et lorsqu'il entendit les cloches de Ste Lucie , il laissa tout en l'état pour répondre à l'appelle sonore.

Il se hâta et arriva en quelques foulées à l'église dans laquelle il entra.

Il s'avança dans la travée , et vint au coté d'Engie .

légère inclinaison en direction de la croix.
Légère inclinaison en direction de la diaconesse.

et d'une main posée sur l'épaule d'Engie , il murmura :

C'est un grand jour ! Vis chaque moment ! Reçois chaque sourire, chaque geste comme un présent du Trés Haut.
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Engagé pour le PA et sa ville : Sarlat

Lanaelle_

la rousse sourit en voyant arrivé le futur baptisé et peu àprès son parrain.
Le jeune homme avait l'air stressé, c'est vrai que c'était un grand jour pour
lui.

bonjour Engie, ne soyez pas stressé tout va bien se passer.

bonjour monsieur le maire, vous allez bien ?

asseyez-vous en attendant que la marraine arrive.

elle leur montra le banc derrière eux et sourit.
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Cornelia.

Nelia n'était pas rentrée depuis longtemps qu'elle avait tout fait pour rattraper son retard à Castelnaud, tout en gérant l'achat d'un lopin de terre. Le second de sa vie ! Le premier avait été obtenu dans la la ville de Loches, en Touraine mais Nelia n'avait pas su s'accrocher à cette terre, bien que des habitants y étaient forts charmants. Après quoi, elle avait attendu pour s'offrir un nouveau champ de trouver le lieu qui lui donnerait envie de cultiver. Le Périgord, puis Sarlat, c'était là sa nouvelle terre et elle ne le regrettait pas. Ici, elle se sentait bien mieux qu'elle ne l'aurait cru.

Mais ce jour, elle ne prit guère de temps pour elle, c'était le jour du baptéme d'Engie, qu'elle n'avait pas oublié. La jolie brune enfila sa nouvelle jupe et se dirigea vers l'église. Ayant pris un peu de retard dans les cuisines de Castelnaud, elle arriva à Sarlat quand les cloches commencèrent à sonner. Elle pressa le pas vers l'église. Voilà qu'elle allait être presque en retard. La jeune femme se dépêcha et entra dans les lieux ou le baron, Engie et Lana étaient déjà là. Une légère couleur rosée teinta ses joues, et elle s'approcha pour les saluer.

-Bonjour, pardonnez moi, j'espère ne pas être en retard
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Lanaelle_

Bonjour Nelia, non vous n’êtes pas en retard, on vous attendait pour commencer, prenez place auprès de votre futur filleul.

Le futur baptisé, le parrain, la marraine étaient réunis, les paroissiens installés dans l’église, La cérémonie pouvait commencer.

Soyez les bienvenus dans la maison du Très Haut qui est aussi votre maison. Nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer le baptême d’Engie, c’est un jour très important pour chaque fidèle. C’est une nouvelle étape dans la vie d’Engie et non des moindre puisqu’il a décidé de rejoindre la grande famille aristotélicienne.

Avant de commencer la cérémonie de baptême, nous allons tous ensemble demander pardon à Dieu pour nos pêchés en récitant ensemble le confiteor…

puis laisse un silence s’installer, elle songe elle-même à ses propres mauvaises paroles ou pensées, mais aussi à celles qu’on lui a lancé et qui finalement ne l’ont pas atteinte.

Comme vous le savez une personne va être accueillie dans la grande famille des fidèles, ce sacrement est l’un des plus beaux de toute une vie. En devenant membre de la famille aristotélicienne, Engie, vous allez rencontrer d’autres frères et sœurs qui seront toujours là pour vous accueillir et vous aidez… ainsi à votre tour, vous devrez savoir écouter et aider les autres.

La diaconnesse se dirigea vers le lutrin et ouvrit le Livre des Vertus à la page qu’elle avait choisi de lire ce jour…

Par le baptême, le fidèle est lavé… lavé de toutes ses fautes, de tous ses péchés antérieurs, pour peu que sa volonté de rejoindre la Famille Aristotélicienne soit véritable et pure. Christos nous met en garde contre ceux qui ne respecteraient pas le sacrement de baptême, ni ne vivrait dans la quête de la vertu par la suite. Mais il ne faut pas craindre le très haut, puisqu’il vous aime, ni non plus nous croire à l’abri du mal, puisque nous ne sommes pas parfaits.

Seulement, le Soleil ne sera que pour les vertueux, qui auront tout au long de leur vie demandés pardon pour leurs offenses et leur péchés. Dans le respect des Saintes Paroles du Très Haut que Christos nous a transmise, j’espère que ce baptême sera pour vous tous le début d’une grande implication et d’une grande place dans votre cœur pour la vie en Eglise.

La lecture terminée, elle ferma le livre des vertus, fit un moment de silence pour laisser méditer sur cette lecture et le sermon, revenant devant l’autel elle poursuivit à nouveau.

Engie répondez par oui aux questions suivantes si vous comprenez ce que le baptême implique et que personne ne vous force la main pour faire ce sacrement. Votre Parrain et votre marraine feront de même.

Crois-tu en Aristote, en Christos, les prophètes, les saints et l’amitiée aristotélicienne ?
Crois-tu en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?
Crois-tu en la vertu, en la Sainte Eglise Aristotélicienne, en la Vie Eternelle ?
Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le Péché ?
Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit mal ?
Pour suivre Aristote, rejettes-tu ce que l’on ne nomme pas qui est l’auteur du péché ?
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Engie

Engie était entouré de sa marraine et de son parrain cela le rassuré

Il répondit aux questions que lui posé la diaconesse.

Crois-tu en Aristote, en Christos, les prophètes, les saints et l’amitié aristotélicienne ?
Oui je crois en Aristote, en Christos, les prophètes, les saints et l’amitié aristotélicienne
Crois-tu en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?
Oui je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre
Crois-tu en la vertu, en la Sainte Eglise Aristotélicienne, en la Vie Eternelle ?
Oui je crois en la vertu, en la Sainte Eglise Aristotélicienne, en la Vie Eternelle
Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le Péché ?
Oui je rejette le péché
Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit mal ?
Oui je rejette tout ce qui conduit au mal
Pour suivre Aristote, rejettes-tu ce que l’on ne nomme pas qui est l’auteur du péché ?
Oui pour suivre Aristote je rejette ce que l’on ne nomme pas qui est l’auteur du péché

Doc.

A la suite de son désormais nouveau filleul ,

le baron répondit .

Crois-tu en Aristote, en Christos, les prophètes, les saints et l’amitié aristotélicienne ?
Oui je crois
Crois-tu en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?
Oui je crois
Crois-tu en la vertu, en la Sainte Eglise Aristotélicienne, en la Vie Eternelle ?
Oui je crois
Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le Péché ?
Oui je le rejette
Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit mal ?
Oui je rejette
Pour suivre Aristote, rejettes-tu ce que l’on ne nomme pas qui est l’auteur du péché ?
Oui je rejette

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Engagé pour le PA et sa ville : Sarlat

Lanaelle_

Les réponses données, la diaconesse regarda l’assemblée …

Unis dans le même esprit et pour affirmer notre foi, nous allons réciter en chœur le Crédo…

J’invite Engie qui est aujourd’hui avec nous pour recevoir le baptême et ses parrain et marraine à prendre place près du baptistère.

Engie avant de verser l’eau bénite sur ton front, je t’invite à répéter après moi un serment aussi vieux que le monde, celui du baptisé.

Dès le serment prononcé, Lanaelle invita Engie à se pencher au-dessus des fonds baptismaux.

Engie, penchez-vous au-dessus du baptistère.

Et lui dit tout bas : attention, l’eau est un peu froide

A l’aide d’une coupelle elle versa de l’eau sur son front en disant…

Que cette eau vous purifie et vous lave de tous vos péchés. Avec la bénédiction de Dieu et de la Sainte Eglise Aristotélicienne, je vous Baptise Engie au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les saints et pour l’Amour du Père de l’humanité. Puisse Aristote vous guider et Dieu vous protéger dans votre vie.

Elle tendit un linge propre pour qu’Engie s’essuie le front et fit signe aux trois personnes de revenir devant l’autel. Elle prit une bougie qu’elle alluma et la tendit au jeune homme

Vous voilà baptisé, Engie, et vous venez d’entrer dans la grande famille aristotélicienne…
Pour vous guider dans ce nouveau chemin, je vous offre cette bougie comme symbole qui illumine aujourd’hui votre cœur. Que cette lueur rappelle au monde le message d’amour et de paix et qu’elle irradie jusqu’au jour où vous entrerez dans le paradis solaire.

Elle prit ensuite un petit écrin qu’elle ouvrit en le présentant au nouveau baptisé.

Recevez également cette médaille qui symbolise votre appartenance à la Grande Famille des disciples d’Aristote et de Christos, prêts à toujours aider le faible et l’humble. Souvenez-vous du message de vertu. Et prenez appui sur notre clergé pour garder cette bonté avec humilité. Dans la communauté aristotélicienne n’hésitez jamais à faire appel à votre marraine et votre parrain, ils vous guideront et vous aideront si le besoin s’en fait sentir.

Maintenant j’invite tous les fidèles Aristotéliciens à venir partager la communion
du pain et du vin comme les hommes l’ont fait autour du tombeau d’Oane.

Pour partager le pain et le vin, Lanaelle fit avancer en premier Engie, puis sa marraine et son parrain et le reste de l’assemblée ensuite.

La cérémonie touchait à sa fin et en souriant elle félicita Engie.

Félicitations Engie, soyez le bienvenue dans la famille Aristotélicienne, je vais chercher votre certificat de baptême surtout ne le perdez pas.

Vous pouvez féliciter le nouveau membre de notre grande famille.

Elle alla derrière l’autel et signa un parchemin avant de venir le donner au jeune homme.

Mes enfants, je vous souhaite une bonne semaine et allez dans la paix et l’amitié aristotélicienne.

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Engie

Engie se releva tout émue et fière de faire partie maintenant de la grande famille aristotélicienne. Il prit le certificat de baptême qui lui tendait lanaelle.

Merci Lanaelle pour n’avoir accompagné durant la pastorale et cette très belle cérémonie. Merci Doc et Cornelia d'avoir accepté d'être mon parrain, ma marraine et de m'avoir accueilli chaleureusement dans la religion.

Engie était très heureux

Il se tourna vers sa marraine et lui fit la bise, il prit son parrain dans ses bras et lui donna l’accolade
Il sortit de l’église entouré de Doc et Cornelia, s’arrêtant pour remercier les personnes qui étaient venu assister à la cérémonie.

Engie

Engie c'était levé de bonne heure pour assister a la messe .
l'église était ouverte, il entra dans l'église, trempa ses doigt dans le bénitier, fit son signe de croix en mettant un genou au sol. Il se releva, prit place dans une rangée et attendit que l'office commence lanaelle était pas encore arrivée. Après avoir longuement attendu ,il sortit de l’église et retourna travailler dans son potager.

Lotx

Les célébrations de la saint Noël étaient terminées mais l'église était toujours parée de ses décorations. Intérieur comme extérieur étincelaient de guirlandes d'or et de rose dans des accords parfois très discutables. Des pommes et pommes de pain, placées et colorées anarchiquement faisaient office de boules qui pendouillaient çà et là sans logique évidente. Au sein du lieu d'office, un semblant de crèche avait été préparée. Plus modeste que celle de Périgueux, faite avec des vrais gens, la scène avait pour matière première la pâte à sel et ne figurait que grossièrement les principaux protagonistes. Dans cette crèche, le petit Chrisos n'était pas comme d'ordinaire emmitouflé dans un berceau entre bétail et parents mais porté à bout de bras par un personnage inconnu dont les habits et traits ressemblaient curieusement à l'évêque. Une conception toute personnelle du Dogme en somme. Enfin, dans un coin au fond dormait recroquevillé un ivrogne déguisé en Saint Noël.
C'est dans cette atmosphère festive (laissons à chacun sa conception de ce qui est festif) que le nabot s’apprêtait à célébrer des sacrements. D'un geste expert, il remplit les bénitiers de lait de poule bénit et puis il se laissa glisser jusqu'à l'autel, demandant à sa chorale d'enfants de chœur de lui chanter un petit quelque chose -un hymne à sa gloire de préférence- en attendant les futurs mariés.
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Luzea

La blonde, avait longuement hésité sur la couleur de sa robe a force de côtoyer ses sœurs et leur déprimante habitude d'avoir une robe pour chaque occasion la blondinette avez fini par devenir comme elle et elle se détester pour ça.. Puis qu'est ce qu'on porter a un baptême? Elle y connaissait rien. Faut dire que si le très haut l'avez vu il y a pas si longtemps encore, il l'aurait surement giflé d'osé rentré dans sa demeure. Elle opta pour une robe assez simple finalement, dans les ton rosé, ça ferait l'affaire. S'habillant a la hâte, elle brossa ses cheveux, perdant vite patience devant ça tignasse indomptable, elle fini par poser son peigne en ce disant qu’après tout, Luckaa, lui arriverait a moitié estropié, elle espérait tout de même que le brigand ne lui avait pas cassé trop de dents.. Un homme sans dent c'est clairement pas un appel a l'amour... Elle frissonna de dégoût a cette idée.. Dans les conditions pareil, elle ne pourrait l'épouser, ce qui dans son idée était tout a fait normal.
Elle ne l'avait pas vu depuis ça mésaventure.. Et c’était mieux ainsi, elle l'aurait surement achever, mais comme elle tenait a se mariage, elle s'en chargerait surement après...

Se dirigeant vers l’église, d'un pas rapide, bien qu'on lui ai indiqué vaguement ou elle se trouvait, elle n'eu pas de mal a la trouver. Elle devait être la première a arriver. En tous cas, elle avait tout fait pour. Regardant la bâtisse s’élever devant elle, elle inspira profondément avant de passer les lourdes portes. Première chose qui la frappa, elle se demanda comment il pouvait toujours faire si froid dans les églises. C’était pas sensé être un endroit chaleureux la maison de dieu? La pénombre qui régner, la fit plisser les yeux un instant. Personne n’était encore arrivé et c’était très bien comme ça.. Seul chose qui l'angoisser, est ce que son italien viendrait? Elle avait toujours l'angoisse qu'il ce défilé. Bien un truc de femme ça.. Inspirant profondément, elle s'avança dans l'allée, son regard poser sur ce qui semblait être Monseigneur Lotx. Il n'avait échangé que des courriers mais la blondinette savait d'avance qu'elle allait adoré cette homme et aurait refuser de ce faire baptiser par une autre personne.. sans parlé de son mariage. Arrivant a sa hauteur, elle le dévisagea un instant, avec tout les nom qu'elle lui avait donné par courriers, elle se retrouver la devant lui a ne plus savoir comment l’appeler, Et lequel était le bon. C’était quoi déjà, mon père.. non, Monsieur le curé? ça le faisait moyen.. Elle opta pour quelques choses de moins compliquer, de plus simpliste.

Bonjour, Votre luminescence irradiante, nous, nous sommes donné rendez vous par courrier. Je suis Luzéa, Van Mesmerenberg, ravi.

La blonde inclina doucement la tête et sourit, elle était franchement pas a l'aise et ça devais surement se ressentir, faut dire que l'Eglises tout ça.. C’était pas tout a fait son élément. La blonde ce sentait pas a sa place dans ces lieux et encore moins avec les hommes d'églises, elle ne comprendrais jamais leur vœux de donner leurs corps, a un homme qu'on ne voit pas.. Les nuit d'hivers devait être longue..
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Badak...

Et voilà qu'il se retrouvait de nouveau dans une église et cette fois ci pour devenir la parrain de sa nièce. Chose qu'il avait naturellement accepté car après tout c'était sa nièce. Il avait donc suivit les indications pour atteindre l'église entrant dans l'édifice ne se faisant nullement prier.Premier arrivé, premier servi niveau place. Comme toujours il était habillé de noir et d'or ne changeant nullement cette habitude, il avait remarqué sa nièce près d'un homme qui semblait être le cureton des lieux.

Une hésitation car oui il ne voulait pas les déranger dans leur discussion il s'avançait donc silencieusement observant sa nièce avant de s'installer pas trop loin ou presque sur le banc attendant et se faisant discret pour le coup.
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Lotx

Il ne fallut pas longtemps pour que l'évêque soit rejoint par une première personne, la candidate au baptême sans doute. Son visage s'illumina comme elle lui sembla instantanément sympathique. Certes, le nabot n'aurait pas choisi la même teinte mais tout de même, porter du rose était un signe infini de classe et de bon goût. Tout au moins de son point de vue, lui qui arborait sans cesse une aveuglante robe de bure rose pailletée.
S'avançant pour arriver à sa hauteur, il entama une légère courbette. Et elle lui donnait de la luminescence irradiante. Y a un paquet de monde qui devrait prendre exemple sur elle dans le diocèse tiens.

Ma fille, je suis ravi d'vous accueillir ici. Je suis Monseigneur Lotx de Fayolle, évêque de Périgueux et connexion directe avec le Très Haut. Bienviendue dans sa demeure.

Il marqua une petite pause avant d'ajouter.

Ouais le Très Haut il a des goûts assez discutables en matière d'architecture alors du coup on essaye d'égayer le tout en faisant un peu de déco. Heureusement que j'ai beaucoup de goût hein ?

Oui, l'évêque avait un léger problème avec la notion de modestie.

Nous commencerons dès que votre époux et vos parrains seront arrivationnés, en attendant vous voulez un petit verre ? Y a du lait de poule bénit dans les bénitiers sinan j'dois avoir un fond de chartreuse quelque part si vous préférationnez ?

Et alors qu'il réfléchissait à où il avait bien pu mettre cette bouteille, un nouvel arrivant entra dans l'église. L'homme s'assit un peu plus loin et, à sa manière de rester à l'écart, l'officiant en déduit qu'il devait être un invité, un parent ou un parrain. Il le gratifia d'un large "coucou" des bras, prêt à sortir un godet supplémentaire si nécessaire.
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Luzea

Luzea n'avait pas encore vu, comment l'homme était vêtu derrière son pupitre et quand l'homme se décala, elle fut aveuglé, dans tout les sens du termes, quand elle aperçu la robe de bure rose pailleté. Déjà parce qu'elle pu voir a qu'elle point, il avait la classe, mais aussi parce que ce rose pailleté lui brûlé clairement la rétine. Finalement il porté bien son nom de luminescence éclatante. Seul bémol dans tous ça, bien qu'elle fut ravi de savoir qu'elle aurait droit a un baptême et un mariage avec un homme d'églises de bon gout. Il allait clairement lui volé la vedette, est c’était littéralement inconcevable pour Luze qui ne supporté pas de ne pas être le centre d'attention. Si elle avait su.. elle aurait opté pour quelques choses de moins.. passe partout. Habituellement sa beauté suffisait, mais la clairement, le curé avait trop de charisme. La modestie n'étouffait pas Luzea non plus.

Vous avez beaucoup de gout effectivement.. et nous pouvons le voir, rapidement, a votre magnifique tenu.

La blondinette le regarde de haut en bas, dans un sourire, marquant un temps de pose a cette histoire de lait de poule. Les poules faisait du lait? Comme quoi on en apprenait tout les jours! Mais il était clair que le sac a vin qu'elle était allez plutôt choisir la deuxième option.

Je vais plutôt choisir le fond de chartreuse.. Après tout un petit remontant ne me fera pas de mal avant de commencer, tout ça.

Elle posa une mains sur son ventre, en ce disant que si elle continuer comme ça, ce pauvre mioche, allait naître complètement saoul, imbibé d'alcool.

Le voyant gesticulait devant elle, la blonde se retourna, concentré dans sa discussion avec l’évêque, elle n'avait pas entendu que quelqu'un c’était glissé dans l'églises souriant a la vue de son oncle, la blondinette lui fit signe de se rapproché. Son oncle était très.. conservateur pour sur que l'homme d'églises, n'allait pas lui laisser une bonne impression, mais enfin il devait connaitre un minimum sa nièce et son penchant pour côtoyer des personnes.. différentes. D'ailleurs il détestait toute les personne qu'elle fréquenté, alors ça ne changerais pas grand chose. Posant un baiser sur sa joue quand il se rapprocha, elle se retourna vers l’évêque.

Mon oncle, Monseigneur Lotx va nous baptiser, Luckaa et moi, et célébré notre mariage.
Monseigneur Lotx, voici mon oncle, qui sera mon parrain et mon témoin.
Il manque donc mon compagnon et ma sœur qui fera office de marraine et de témoin pour lui et nous seront bon.

La blondinette jeta un regard a la porte, que ça sœur tarde ne l’étonnait pas, mais ne pas voir arriver son italien commencer a angoisser la blonde. Espérons qu'il ne soit pas mort, suite a ses blessures.. parce que la il l'entendrait gueuler dans l'au delà.
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Lotx

S'il était une chose qui fonctionnait excessivement bien sur Lotx, c'était la flatterie. Et consciemment ou pas la dame en avait usé en approuvant ses goûts en matière de décoration. L'évêque gloussa telle une jouvencelle à son premier thé dansant et tourna les talons vers le sacristie. Il revint alors avec deux bouteilles de belle taille dont le contenu verdâtre tirait sur le noir. Il s'en servit un large godet qu'il siffla dans la foulée avant d'en servir un autre qu'il tendit à la future baptisée.

Tiendez, vous m'en direz des nouvelles ! Y a rien d'tel pour lutter contre les miasmes d'hiver. Pour déboucher les latrines de l'épiscopat non plus, notez, m'enfin spa l'sujet hein ?

Il se tourna alors vers celui qui était présenté comme son oncle.

'chanté mon fils. Vous en voulez un petit pour patienter aussi ? Vous voulez que j'fasse apportationner des petits gâteaux pour aller avec ?

Ben quoi ? On patientait comme on pouvait en attendant les autres invités.
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Luckaa.

À force de côtoyer la blondinette l'italien avait finit par prendre quelques trait de son caractère...Notamment le penchant pour l'alcool...il n'en démordrait pas c'est elle qui l'avait poussé dans l'enfer de l'alcool! Même pas marié que déjà elle le poussait dans le vice, si seulement l'homme d'église savait...

Ça et l'étourderie, il devenait un peu blond sur les bords à l'occasion...Si bien qu'il avait oublié le départ groupé trop absorbé à rédiger des voeux et éventuellement les traduire parce que malgré tout ce temps la blonde comprenait rien à son accent de rossignol. Et trouver un cadeau de mariage, bien que sa personne devrait normalement suffire amplement comme cadeau...'fin bref le brun était mêlé comme un jeu de carte et il avait manqué le départ.

Bon pas si grave il ferait la route seul mais encore là il s'était rapidement perdu dans ses pensées, sans oublie que la blonde le harcelait de pigeon auquel il devrait répondre sinon elle finirait par le mettre en laisse le pauvre. Il avait été distrait et n'avait pas vu le brigand qui l'avait attaqué...

Le brun aurait pu lui lancer sa bourse et ses effets personnels, le temps que le con se rendent compte que ce qu'il y avait dans sa bourse c'était une collection triple A de miettes de pain le florentin serait déjà loin....

Mais le problème avec les gens comme lui, c'est qu'ils avaient de l'honneur et un gros ego...alors se défiler...très peu pour lui! Il s'était défendu, quelque chose d'absolument glorieux...enfin jusqu'à ce qu'il glisse sur une plaque de glace et qu'il s'effondre...il a tellement chialer sur le froid que cet enfoiré prenait sa revanche!

Voilà l'italien étalé sur le sol jurant de douleur, sa jambe avait pris le coup et avait décidé de partir à deux endroits en même temps si bien qu'il serait bon pour boiter comme un canard pour sûr. Le malotru en a profité pour lui planter sa lame dans le bassin...par chance il avait pas touché au saint-graal, au cadeau de dieu, au basilik, au loch ness, à l'anaconda...parce que sinon Luze les aurait tué, lui et ce bougre de voleur...on ne touche pas au jouet d'une femme enceinte namého!

Enfin voilà le Luckaa s'était ramassé une roustre et on l'avait ramené au Rouergue pour le recoudre et lui redresser cette jambe partie dans tous les sens. Têtu qu'il était et sachant l'ouragan qui l'attendait s'il se ramenait pas au plus vite au Périgord il avait dépensé toute ses économies dans une carriole pour l'amener à Sarlat. Une fois là-bas il fit la course pour trouver une auberge, une canne, des habits...bon bah voilà ses économies en fumée...restait plus qu'à clopiner jusqu'à l'église!

Durant son parcours il se dit que la canne et les habits, ça lui donnait quand même un look assez glorieux et pompeux...Avoir su il en aurait peut-être utilisé une avant, mais ça donnait un air vieillot aussi...faudrait qu'il pèse le pour et le contre un jour

Entrant dans l'église il vit que sa blonde était déjà arrivé accompagné de Badak balaie dans le cul et d'un énorme vitrail...ah bah non c'était le curé qui scintillait autant...pourquoi cela ne le surprenait pas de Luze....

Se rendant péniblement jusqu'à leur hauteur un sourire en coin au lèvre

Je m'absente quelques instant et te voilà déjà dans l'alcool...un truc pour que notre mioche vire sac à vin comme toi

Se tournant vers l'étoile de minuit....pardon le curé

Désolé de mon retard, le froid et moi ça fait deux!

--Hivernelle_vm

Quand sa soeur lui avait annoncé son mariage, Nelle en était ravie. Puis, elle lui avait dit avec qui. Et là, c'était le drame. Une foule de pensées s'était précipitée à la porte de ses lèvres, qu'elle tenait pincées pour éviter de leur faire prendre la poudre d'escampette: "Lui?!" sur un ton méprisant autant que surpris aurait bien évidement été la première idée. Ensuite le fameux " T'as rien pu trouver de mieux?" aurait été la cerise sur le gateau pour terminer par un final somptueux " Ma sœur, t'as pas de gout" Non parce que là, c'était quand même d'une netteté incroyable. Luckaa, ce n'est pas l'homme qu'on épouse quand il n'y a plus d'autres alternatives? Cette idée était si profonde dans les convictions de la Vaironne qu'elle se jura une fois arrivée sur place de poser illico son regard sur le ventre sa sœur. Ou alors, Luze était devenue folle. Il ne fallait pas ôter cette possibilité de toutes les hypothèses loufoques. Sa sœur n'avait jamais eu vraiment toutes les chandelles allumées. Il fallait admettre que ce trait de caractère était aussi une histoire de famille.

Cependant, le voyage s'était bien passé entre deux bougonnements. C'était long, c'était chiant, il faisait froid, elle voulait son lit mais il n'était pas déplaçable. Caprice était de retour parmi nous. Qui plus est, sa soeur lui avait demandé avec toute la gentillesse du monde si Nelle acceptait d'être marraine et témoin du lieu du drame. Hivernelle avait bien sûr accepté. Pas parce qu'elle aimait sa soeur, non, parce que l'idée de pouvoir noyer son fillot était trop tentante ou de l'étrangler. Malheureusement, elle avait déjà dit oui quand elle réalisa qu'elle ne pourrait pas le faire plonger dans l'eau. Dommage. Vraiment. Non seulement, elle ne pourrait pas roupiller au fond de l'église mais en plus, elle allait devoir faire semblant d'écouter. Oh joie.

Hivernelle trouva sans mal le lieu du crime et pénétra dans l'édifice. Au coeur de la tragédie, elle vit un petit rassemblement qu'elle rejoint: Il était déjà tous là, saluant d'un petit signe de main, sourire poli gravé sur son visage. Elle reconnut sans peine les différents acteurs de la catastrophe. Chose pensée, chose due, ses yeux descendirent imperceptiblement sur le ventre de sa soeur avant de se diriger illico vers l'officiant à paillettes, réprimant son envie de dire: Vous brillez de milles feux Monseigneur

Optant pour la sobriété faussement polie

Je ne suis pas en retard au moins?

ça serait telllleeement un drame.

Luzea.

La blonde regarda l’évêque vidé son verre. C'est qu'il avait une bonne descente. Ce serait intéressant de faire un concours, de lever de coude avec lui. A cette allure, tout le monde aller être saoule quand les autres arriveraient. Surtout si il continuer a tardait.
Prenant son godet, elle fit de même, et sourit posant son verre sur son pupitre. Après tout autant faire comme a la maison. C’était pas ça le principe la maison de dieu c'est un peu notre maison aussi non? C'est vrai que ça arracher son truc!

Elle n'eut pas le temps de répondre au curée que déjà, on entendait un pas lourd dans son dos. Elle se retourna et vit son italiens avancée a pas lent jusqu’à eux. La blondinette haussa un sourcil, le voyant clopiner, avec sa canne.. Il lui aurait vraiment tout fait, celui la. Pas l'envie qui lui manquait, de foutre un coup de pied dans sa canne, quand il s'approcha d'eux, voir si le brun avait encore un minimum de stabilité. Le voir s’étaler sur le parvis serait, tellement.. jouissif. M'enfin, elle n'allait pas l’abîmer plus.
Elle ne répondit rien a sa phrases, le regardant de haut en bas et se pencha a son oreilles.

Rassure moi, la chose va bien? non parce que sinon plus de raison de ce marié...

Elle n'allait certainement pas ce marier avec un impuissant.
Et a sa sœur de suivre. Elle semblait tellement heureuse d’être la. Elle avait été ravi d'apprendre la nouvelle, tellement. Elle faisait parti, elle aussi, des personne qui adoooorait l'italien. Peut être pour ça que Luze, l'aimait tant. Elle avait toujours eu l'esprit de contradiction et pour ça l'italien, était le choix parfait. Dommage que son Cailan ne soit pas la, et vraiment, la, on aurait eu le tableau parfait de toute les personne qui approuvait son choix et qui portait Luckaa dans leurs cœurs. Qu'est ce ça aurait été beau.
Enfin Nelle, avait tout de même accepter de devenir la marraine et le témoin de son brun, n'ayant personne, elle savait que c’était la seule personne qui pourrait faire une chose a contre cœur pour elle. ah.. l'amour sororale.
Posant son regard sur sa cadette.

Tu n'est pas non plus en avance, mais ça ne m’étonne pas tellement. Ce qui m’étonne un peu plus par contre, c'est que tu sois arrivé si tôt, pour dire..

Sourire a la vaironne et se retournant vers Monseigneur, Luminescence Éclatante.

Hm.. Je pense que l'on peut commencer, si vous êtes prêt..

La blondinette, ressentit une légère angoisse, elle y connaissait rien au truc d'Eglises et c'est pas son brun, qui allait l'aider sur le sujet. Il devait être aussi perdu qu'elle. Elle prié intérieurement, c’était le bon endroit après tout, pour que l'homme d'Eglises finissent vite.

Lotx

Le miracle de l'alcool ! En bon trucmachinchosiste qui se respectait, l'évêque avait déjà expérimenté les multiples vertus de la boisson. Et, faisant fi des basses accusations de jaloux, les exploitait jusqu'à la lie. En l'occurrence, la célèbre doctrine selon laquelle les invités retardataires arrivaient immédiatement dès que le bouchon sautait s'était encore une fois vérifiée. Satisfait, il posa sa bouteille de chartreuse dans un coin et salua les nouveaux arrivants d'une courbette ponctuée d'un "mon fils, ma fille". Il alla ensuite se placer face à la nef.

Bien, nous allons commençionner. Que les futurs baptisés et mariés viendent vers moi j'vous prie. Nous débuterons, évidemment, par le baptême !

Il laissa quelques instants à chacun de s'exécuter avant de reprendre.

Bon alors le baptême qu'est-ce que c'est ? Bah concrètement c'est de recevoir de l'eau bénite dans la figure pendant qu'un prêtre psalmodie des paroles sacrées. Alors vous m'direz, se prendre de l'eau on fait déjà ça tous les ans pendant le bain annuel, y a vraiment pas d'quoi en faire tout un plat hein ? Et là j'vous répondrai FAUX ! ERREUR ! J'irai même jusqu'à vous pointer du doigt en faisant "bouuuuuh" pour indicationner ô combien vous vous trompez...

Joignant l'acte à la parole, il pointa les futurs baptisés de son index et se tourna vers les parrains pour les enjoindre à faire de même.

Allez, tous ensemble ! "Bouuuuuuuuuh" !

Baissant son doigt.

Voilà, pasque l'eau elle est comment hein ? Elle est BÉNITE par mes superpouvoirs de prêtre. Et du coup, cette eau bah elle va pas laver votre figure mais votre âme ! Et votre âme deviendra pure et virginale comme l'enfant qui vient de naître. Qui vient de naître et qu'a pas été confié à un monastère hein puisqu'elle est sensée être virginale aussi, j'le rappelle. Bref ! Et du coup, comme ça, quand vous mourrez, bah le Très Haut y sera bien content de voir viendre des âmes pures et virginales et y vous accueillera au paradis solaire, un endroit oùsque c'est open bar toute l'année. Faute de quoi vous seriez allé sur l'enfer lunaire et sur la lune c'est un peu la misère, on raconte même que c'est là bas qu'y a le siège de la hérauderie et qu'y vous font rédigeationner des formulaires pendant toute l'éternité, c'est dire si c'est pas bien hein ? Brrrr !

Alors, certes, sa vision du dogme était sans doute assez peu conforme avec celle qu'il était sensé enseigner, mais il lui sembla que la chose était suffisamment parlante ainsi.

Accessoirement vous deviendrez aussi officiellement aristotéliciens quesqu'y m'ouvrira, en tant qu'évêque, tout plein de possibilités de nuisance à votre encontre si vous êtes pas sages, mais ça c'est un détail dont tout le monde se fout hein ? Alors à présent, ma fille, mon fils, il est temps que vous proclamationnez haut et fort votre foi et votre désir d'entrer dans la communauté aristotélicienne.

Et d'ajouter plus bas.

Si vous avez pas trop d'idée, l'essentiel c'est de dire que vous reconnaissez que c'est notre église à nous qu'à raison et que les autres c'est rien que des pignoufs, ça devrait suffire... Mais certaines personnes aiment bien broder sur le sujet, bref vous faites comme vous le sentez !
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Luckaa.

À peine arrivé dans la nef que déjà il se fait accrocher par sa blondinette qui pose la question qui tue...
On voit à quoi elle pense celle-là son visage aurait pu être défiguré qu'elle ne s'en serait pas soucier!
En même temps, pas surprenant vu les pigeons horribles qu'elle se ramenait, faut croire que Luze était pas regardante sur ses amants, Cailan, Badak...pas des canons de beauté quand même! L'italien devait être l'exception à la règle, le seul parfait en tout point, à coup sûr c'est pour ça qu'elle l'avait marié...enfin presque parce que ça c'était en cours...

Se penchant vers la blondinette pour lui répondre tout bas

Rassure toi je pisse encore comme une chute et c'est dur comme un érable, je m'en serais servi comme béquille plutôt que cette canne...mais me suis dis que ce serait inconvenant dans une église...mais tu n'en sauras rien avant la nuit de noce

Puis ce fut au tour de l'autre blonde de pointer le bout de son nez, l'assemblé semblait complète et le cureton arriva au même constat puisqu'il se lança dans une diatribe effréné.

Faut dire que le vitrail était tout un numéro ce qui arracha un petit sourire au brun...la barbe à papa avait de quoi rendre le tout intéressant...bien que l'italien attendait juste que tout ça finisse...

Voilà l'occasion quand l'homme d'église se penche vers eux

Entre vous et moi...je pige pas grand chose au français et j'ai beau être italien les églises et moi ça fait deux...alors on peut passer le blabla s'envoyer des trucs à la figure si vous voulez, chanter une comptine tant que ça finit vite

Se raclant la gorge prêt à lâcher une huitre...ah non c'était pas l'endroit...il lança de sa belle voix de rossignol

Cette Église et son lumineux représentant a raison les autres peuvent allez se faire voir

Se penchant à nouveau vers le vitrail sur patte

C'était bien comme ça?

Luzea.

La blonde sourit au mots de son italien rassurée et amusée, lui non plus, la modestie ne l’étouffait pas! Si la choses était indemne alors tout aller pour le mieux, dans le meilleurs de monde, le reste n’était que superflus.

Écoutant les mots du curé Luzea, tira luckaa pars la manche, pour qu'il se rapproche, vu qu'il n’écoutait jamais rien de ce qu'on lui disait, il l'aurait surement pas fait de lui même.
Se plaçant a coter de lui, elle regarda le curée qui ce mit a parler sans interruption. Lançant par moment des regards a son brun, ne comprenant pas tout.
Regardant son doigts pointé sur elle, la blonde se rapprocha de son brun, attrapant son bras. C'est qu'il la ferait presque flipper!
Mais rapidement l’évêque baissa son doigts, et la blonde se décolla de son brun, les choses sérieuse commencer. C’était pas le moment, de se perdre dans ses pensées. Déjà qu'elle comprenait rien au truc d'Eglises.. Puis elle était pas blonde pour rien, elle comprenait pas tellement grand chose a la vie dans tous les cas.
La blonde se concentra quand il commença a parlé de lavage d’âmes, d’âmes pure et virginale. Elle avait bien besoin qu'on lave son âmes.. parce que pure est.. virginale.. c’était bien loin. Elle posa sa main sur son ventre, instinctivement.

Et le moment qu'elle redoutait le plus.. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait dire. La messe basse du curé rassura la blonde, mais le brun l'ouvrit avant elle. Elle plissa les yeux a ses mots et lui fila un coup de coude.

On ne dit pas "Les autres peuvent allez ce faire voir" dans la maison du très haut, bordel de mer..

Se raclant elle aussi la gorge, se retournant vers le curé.

Bah euh.. tout pareil que lui en fait.. On est très heureux de rejoindre la famille aristotélicienne tout ça, tout ça.. On reconnait que cette religion c'est la meilleur d'entre toute.. déjà parce qu'on connait pas d'autre.. On aime fort le très haut et nous ne vivrons plus jamais dans le péché pour ne pas le décevoir..

Elle mentait dans la maison du très haut! Une vrai rebelle la Luzea. Elle sourit a l’évêque en espérant que ça suffirait parce que la elle était clairement au maximum de c'est possibilité. En tous cas elle avait clairement fais mieux que Luckaa.

Lotx

S'il était une chose que l'on ne pouvait pas reprocher à l'évêque pendant l'office c'était bien d'être un procédurier rigide. En l'occurrence, s'il était conscient que certains points ne pouvaient être éludés de peur de voir ses cérémonies remises en cause, il prenait sur lui d'alléger et, plus généralement, d'éviter d'embêter trop ses fidèles. Aussi, bien que les serments de foi figuraient parmi les moins conventionnels qui lui aient été donnés d'entendre (et pourtant il en avant entendu !), il les accueillit avec le plus naturellement du monde.

Très bien. On peut passer à la suite alors.

Ce disant, il s'arma d'un goupillon qu'il plongea profondément dans une substance cristalline. A sa sortie, le goupillon avait une odeur très nette d'alcool. D'un large geste du bras il éclaboussa alors le liquide sur la blonde puis sur l'italien.

Je te baptisationne dans la foi aristotélicienne au nom du Très Haut et de tous les Saints. Delenda Cartago, tu quoque fili, vamos a la playa por que te vas !

Plus bas.

Le latin ça sert à rien en fait, c'était juste pour vous impressionner !

Se retournant il sortit d'un coin deux longs cierges roses qu'il tendit aux deux futurs baptisés.

À présent vous allez entrationner dans la véritable foi. Afin de symbolisationner cette entrée je vous ai donné à chacun une bougie parfumée senteur fraise des bois. Je vais demandationner à vos parrains de viendre vers moi, de se saisir d'une bougie allumée qu'ils trouveront sur leur droite et de s'en servir pour allumer vos propres bougies. Comme ça ça symbolisera leur rôle de parrains dans l'allumage et l'entretien de votre propre foi et ça vous fera une métaphore sympa à raconter ensuite à vos voisins !
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Badak...

Baptême et.. mariage ? Pour le coup il avait pas compris. Lui qui pensait que c'était juste pour un baptême.. Il va devoir faire face à une chose qu'il va vraisemblablement détester. C'est donc en se levant qu'il sort la missive de sa nièce la relisant tout en s'avançant vers le l'assemblé.

- Gast !

Et oui en relisant la missive il s'était rendu compte de ce à quoi il s'était imbriqué. Plus le choix de toute façon il était là. Rangeant la missive il s'arrêta a coté de sa nièce, bien que sa main droite se posait sur son fourreau car oui l'idée de couper la tête à un cloporte le démangeait. Mais il n'en fit rien, il avait soutiré une bougie sur un truc dont il avait oublié le non et ce demandait si il devait allumé. La bougie bien sûr pas la nièce. Un regard vers le truc qui servait de prêtre, fallait dire celui-là surclassait toute les espèces de prêtre qu'il a connu jusque là. Prêtre corrompu, faux prêtre, prêtre en carton, prêtre crétin.. Il avait tout vu mais celui là.. de près il n'arrivait même pas à le classer. Mais si une chose était sûr c'est qu'il devait être sodomite vu ça tenue ! Un fin sourire arriva aux lèvres car il l'imaginait déjà s'amouracher avec deux individue de la pire espèce qu'il savait sodomite. Mais cette idée quitta son esprit, le pauvre ce prêtre était peut être bizarre et ... on ne sait pas, mais il ne méritait tel imagination à son encontre.

Bref tout ça pour dire que le fait de l'avoir regardait simplement pour savoir si il devait oui ou non allumé maintenant était parti comme le vent et se retourne vers sa nièce. Décision prise, il pencha la bougie allumé qu'il avait soutiré pour allumé celle de sa nièce faisant semblant que sa bougie glisse des main pour faire peur a sa nièce.
Catastrophe évité car dans cette idée de lui faire peur il avait réellement failli lâcher sa bougie et là.. on aurait eu une blonde enflammé !
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Doc.

En route vers Sarlat et son église, au départ de Castelnaud, son domaine.

Vite Vite ! Hâtes toi cocher !

Oui Sir !

La prochaine fois cocher, tu oublieras la 2 chevaux !... Petite, esthétique, passe partout , maniable .. mais Lente !! Nous avons quand même mieux à Castelnaud !

Oui Baron... j'y penserai !

Allez .. Nelia va nous attendre .. et nous serons en retard !

Mais pourquoi y tenez vous donc Sir ?

La baptisée Mariée ! Elle a une dette envers moi !

Et ?

Alors , je dois me rappeler à son souvenir ! Et... Elle m'a invité .. enfin je me suis !

Ah !

Oui ! C'est important un Bapteme ! Et ça me rappellera le mien ! Vous etiez là d'ailleurs Cocher ?

Euh.. Nous y sommes Sir !

Le Petit Carrosse arrondi, Rouge à points noirs , s'arrêta devant l'église, où Nelia attendait déja.

Satanée Cocher ! Il a tout fait pour que je sois en retard ! Entrons maintenant ...
J'ose esperer que nous ne raterons rien !

Et les deux, d'entrer dans l'eglise au moment de l'aspersion.

Ils resteront en fond, où ils s'installent.
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Engagé pour le PA et sa ville : Sarlat

Cornelia.

Voilà une idée du baron que Nélia avait trouvé curieuse mais toujours sans posée de questions, elle avait accepté de l'y accompagner. A ce mariage à Sarlat dont ils n'avaient entendu parlé que le jour ou la future mariée avait contracté une dette envers le baron. Et elle l'attendait sur le parvis, elle savait la cérémonie débutée mais la belle brune sagement attendait. Il serait peut etre plus agréable d'être en retard à deux que l'un après l'autre non ?

- Cela a débuté, venez..

Le duo attendra dans l'église, et s'installa au fond pour ne pas interrompre les baptêmes en cours. Les brides de ce qu'elle put entendre, fit sourire la jeune femme. Pour sur qu'ils avaient un évêque inoubliable en Périgord.
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Luzea.

Quand luze compris que leurs mots suffiraient, elle soupira de soulagement.. Si il n'avait pas eu le désire de ce marier ni l'un, ni l'autre, n'aurait franchis les porte d'une églises.

S'essuyant le visage, c’était clairement le passage le plus horrible du baptême.. La blonde se retient de rire a la messes basse de l'homme d'Eglises. Elle ce félicita intérieurement pour son choix.. le baptême était plus agréable, que ce qu'elle avait pu en penser. Elle qui redoutait de se retrouvait face a un vioc aigri, qui lui aurait fait réciter tout les prières connu a ce jours. La, pour le coup, c’était tout le contraire. Elle s’étonnait encore que le "Cette Église et son lumineux représentant a raison les autres peuvent allez se faire voir" et pu passer dans ce genre de cérémonie. Preuve que l’évêque était pile ce qu'il leur fallait.

Luzéa récupéra le cierge que l’évêque lui tendit et se tourna vers Badak qu'elle vit avancé d'un pas joyeux.. Il semblait tellement heureux pour elle, qu'elle en aurait presque eux les larmes au yeux. Un sourire a son oncle, alors qu'elle posa sa main libre sur son bras, pour tenter de l'apaiser, il semblait tendu et manqué plus, qu'il sorte son épée pour trancher son italien, avant qu'il soit marié.

Posant son regard sur le cierge allumé qu'il pencha vers son propre cierge éteint. La blonde manqua de s’étouffait quand il fit mines de lâcher la bougie. Certes l'idée qu'elle ce baptise pour se marier avec Luckaa ne l'enchanté pas, mais de la, a la faire cramer.. Elle releva les yeux vers lui, pas l'envie qui manqué de l’engueuler.. Mais au lieu de ça la blondinette aperçu le Baron est Nélia en bout d’églises. Agitant sa main libre, bien haut pour qu'il la voit, comme si elle était pas assez voyante, sa voix s’éleva dans l'Eglises.

Ohé! Baron! Nélia rapprochez vous!

Sa voix résonna dans l'Eglises, elle faisait peut être un peu trop comme a la maison.. Elle se rapprocha de son italien, pour se pencher a son oreilles.

C'est lui qui ma aider a te soigner.. C'est lui que je vais devoir servir, avec t'es conneries et abîmé mes magnifique mains d'enfant! Elle vont devenir rugueuse et flétrie, mes caresses ne seront plus douce et féminine. Montre que tu es!

La blonde se détacha rapidement, pour suivre le reste de la cérémonie, son regard poser sur nelle qui semblait tarder a allumé cette bougie.

Luckaa.

À peine sa profession de foi finit que déjà il prend un coup de coude, bien la peine de faire des singeries pour l'église si ça lui valait des remontrances!
Elle allait quand même pas lui faire croire que ça offusquerait son excellence la barbe à papa que de faire ce genre de petits écart de langage. L'important c'était de prouver sa foi, enfin faire comme si on en avait une surtout, et d'envoyer paitre les autres. Autant que ce soit de la manière la plus honnête possible en parlant de la manière la plus franche possible.

Preuve que ça marchait il se retrouvait à se faire désinfecter le visage et l'âme par un goupillon au relent d'alcool. Sûr que le petit sac à vin qui lui servirait bientôt d'épouse devait se réjouir de se faire ainsi arroser à l'eau de vie.

Puis le duo se fait offrir des chandelles parfumée censé évoquer leur spiritualité, le brun se retournant pour regarder sa marraine supposé allumer sa chandelle. Bon elle semblait cogner des clous, ça le ferait mal si elle s'endormait avant d'avoir allumé sa bougie. Pourtant elle aimait bien les curetons et celui-là avait de quoi amusé.

Faisant de petite signe à la blonde pour qu'elle approche et viennent Allumer le feu, Allumer le feu, allumer le feu, et faire danser les diables et les dieux, Allumer le feu, Allumer le feu...bon il s'égarait quelques peu...

Il reporta son attention sur le parrain de la blonde qui ne cessait de jouer avec sa ceinture...son balai dans le cul qui le travaillait? Ou alors il avait une émotion? Ah bah oui ça se voyait maintenant le bougre il avait la foi bien dure!

Bon il savait qu'il avait un penchant pour l'inceste et que Luze dans sa robe de mariée est clairement la plus belle de toute...mais en pleine église!

L'italien fronça les sourcils avant de se rendre compte que le Badak il regardait zéro la futur marieé...ah non il reluquait le cureton...tout s'expliquait maintenant...il était ce genre d'homme!

Ça expliquait pourquoi il aimait autant avoir un balai dans l'oeillet, sûrement que de voir le curé dans sa robe couleur petit cochonnet naissant lui avait donné toute sorte d'idée. Le brun se retint de rire et laissa Badak et Luze jouer avec leur lampion regardant perplexe les nouveau arrivants...

Par chance sa fiancée vint lui expliquer qui était les deux curieux, parce que vraiment il se demandait qui viendrait voir des mariages pour le plaisir...les fêtes il pouvait comprendre...mais la cérémonie?!

Se penchant à l'oreille de la blonde

Les nonnes s'occupaient très bien de moi, c'est toi qui a insisté pour me crémer, sûrement un moyen détourné de me tripoter parce que tu supporte plus l'abstinence espèce de vicieuse

Luckaa se mit à rire avant de reporter à nouveau son attention sur Nelle, attendant toujours qu'on viennent embraser sa foi d'un coup de bougie

Luzea.

La blonde plissa les yeux au mots de Luckaa et se pencha a nouveau a a son oreille.

Dit plutôt que tu aimé que ce sois les nonnes qui te tripote et que j'ai casser ton coup, espèce de pervers!

Luze grommela, ils étaient pas encore marié qu'il l’énervé déjà.. comme d'habitude remarque.. Avec lui, Luze passer le plus clair de son temps a râler. C'est qu'il fallait le supporter a longueur de journée. Elle était si facile a vivre elle, pourtant, mais lui vraiment insupportable. Il avait vraiment de la chance qu'une femme aussi douce, compréhensive, patiente, aimante que luzea ce soit intéressé a lui.. et si belle.. n'oublions pas de le dire. Comment ça c'est pas du tout le portrait de la blonde?

Bref elle se redressa a nouveau et regarda son oncle et Luckaa.. La tension était palpable entre les deux hommes.. La blonde savait pourtant qu'il ne fallait pas les mettre dans la même pièce. Elle espérait tout de même que ce jours la, il ferait tout deux un effort.. C’était sans compter sur le besoin irrépressible de Luckaa d'emmerdé son oncle.
Elle lui refila un coup de coude pour qu'il cesse de le fixer de son air provocateur, de vrai gamin. Finalement heureusement que Cailan n’était pas la.. Ils auraient retourner l'Eglises. La blonde soupira.. On allait activer les choses pour éviter, qu'un des deux étrangle l'autre..

Luze posa les yeux sur son cierge allumée et celui de Luckaa éteint.. Nelle semblait rêvasser.. Surement entrain de ce demander, qu'elle genre d’étoffe elle allait s'acheter en rentrant, la couleur tout ça, tout ça.. Des truc de filles c’était certain. Profitant d'un moment d’inattention de l’évêque, la blondinette tira sur la manche de l'italien pour le rapprocher d'elle, pencha son cierge sur la mèche de celle du brun, lui lançant un regard du genre "tais toi et sourit". Les deux cierges allumées, la blonde sortit son plus beau sourira a l’évêque. Oui, oui, elle se flagellerait pour ça... mais le très haut devait comprendre qu'elle faisait ça pour le bien de tous et surtout pour que tout le monde ressorte vivant de se baptême et puis, plus vite c’était fini, plus vite elle pourrait s'unir a Luckaa, avant de changer d'avis. C'est que plus ça avancé, plus la blondinette angoissait a l'idée d’être unis pour la vie.. C’était pas rien une vie bordel! Surtout qu'elle n'avait que 16 ans.. Ce n’était encore qu'une enfant.. Non vraiment elle commencer a flipper sévère.

Un regard a sa sœur, essayant de capter le sien, parce qu'elle se douterait bien qu'elle n'avait pas allumé la bougie. Les V.M que des blondes, mais pas si bêtes que ça.. Prions pour que la cérémonie continue dans le calme et la bonne humeur et que chacun continue a faire comme si de rien n’était et que tout ce passé normalement. Elle prié beaucoup, aujourd'hui la blonde.. Elle n'avait peut être jamais prié autant de sa vie.. Surement la foi qui prenait possession d'elle... ou pas..

Lotx

La cérémonie avait bien commencé, les baptisés étaient disciplinés et ne remettaient pas en question les quelques petits détails importants aux yeux du Dogme (genre être de la bonne religion). Toutefois, le pire était encore à venir, car, étrangement, ses paroissiens étaient toujours plus réfractaires aux demandes cléricales concernant les mariages. Et voilà qu'en plus il allait falloir avoir à l'oeil un témoin potentiellement pyromane et l'arrivée d'un bailli. Pour le premier, le nabot s'était armé d'un calice d'eau bénite en vue d'étouffer un potentiel départ de feu. Évidemment, le fait que l'eau bénite en question soit avant tout composée de liqueur ne lui effleura pas l'esprit. Pour le second, il s'était remémoré ses arriérés d'impôts. Rien de précis ne lui était venu à l'esprit sinon un agrandissement non déclaré de son palais épiscopal. Et le soupir fut long et soulagé lorsqu'il comprit qu'il était venu non point pour lui mais pour la dame. Tout à ces pensées, le temps avait bien avancé et le second témoin n'avait toujours pas levé son séant de la chaise. Soit il avait décroché de la cérémonie, soit la métaphore de l'allumage de cierge ne lui convenait pas. Dans les deux cas, il allait falloir songer à poursuivre. Il se racla la gorge.

Bien. À présent, ma fille, mon fils, vous voilà baptisationnés au sein de la grande et universelle famille Aristotélicienne Romaine. Nous pouvons désormais procédationner à votre mariage !

Il leva les bras en V au dessus de sa tête. Il pensait qu'ainsi il aurait l'air inspiré. En réalité, il avait plutôt l'air idiot.

Le mariage est un sacrement divin consistationnant en l'union d'un homme et d'une femme. Par cet acte, mari et époux se jurent subsistance, fidélité et supportage de la belle famille. Par cet acte, l'un pourra héritationner de l'autre, ce qui est bien pratique si l'un des deux est très riche et a un "petit accident" et, évidemment, vous aurez également le droit de faire des trucs à but procréatif. À but procréatif hein, j'insiste bien sur ce point, nan pasque l'autre jour on m'a parlé de trucs qui pouvaient pas être procréatifs et ma pureté et mon innocence en ont été toutes choquées, si, si.

Feignant la grimace, il se tourna vers la future épouse.

Bien, mais avant toute chose, ma fille, jurez-vous être toujours vierge et d'offrir votre pureté comme symbole de votre amour -ou de votre arrangement vénal hein, qui suis-je pour juger ?- à votre futur époux ?
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Luzea.

La blonde sourit a son italien quand le curé leurs dis qu'ils étaient baptisés.. C’était pas trop tôt et qu'ils allaient enfin, entamer le mariage. Non parce que réellement, ils étaient venu pour ça.. Le baptême il s'en foutaient royalement. C'est moche oui, oui, mais parfois, il faut savoir être patient pour arrivé a ce que l'on souhaite vraiment.

L'homme d'Eglises commence et déjà la blonde ce pose des questions.. Subsistance.. Mouais 'fin fallait pas trop lui en demandé c’était surtout pour Luckaa ça..
Fidélité... Quoi? Pour toute la vie! Noon! mais c’était n'importe quoi la! C'est long une vie avec la même personne..
Supportage de la belle famille.. ça devrait allez, Luckaa n'avait pas pas de famille. Par contre lui le pauvre, matière de supportage de famille il était servis.. Elle posa son regard sur lui et eu presque de la peine de ce dire qu'il aller se taper son entourage, pour le reste de sa vie... Il fallait vraiment qu'il l'aime et qu'il sois courageux.
Pour l'héritage elle devait pas trop compter sur luckaa. Plus pauvre que lui ce n'est pas possible. Non vraiment, elle avait pas du tout choisis le bon parti. L'amour rend aveugle, parait! Bah c’était la bonne expression pour Luzéa. Remarque, elle pouvait toujours changé d'avis.. C’était encore le moment avant de ce retrouver liée a lui, jusqu’à la fin..
La blonde haussa un sourcil au sujet du but procréatif, bien évidement! qui ferait ça a d'autre fin.. ça n'avait pas de sens.

Le curé se retourna vers elle, elle lui sourit, mais rapidement son sourire s’effaça, quand il lui posa la question fatal! Restant un instant silencieuse.. Vierge.. Elle avait bien fait de pas amener son fils et dieu merci, elle avait penser a mettre une robe ample, pour pas que l'on remarque trop sa grossesse avancée. Si elle n'avait pas choisis le blanc le jour de son mariage, c'est bien parce qu'elle n’était plus vierge depuis.. tellement longtemps. Pour dire, elle n’était tellement plus vierge, qu'elle ne saurait même pas compter tout les hommes avec qui elle avait eu une aventure.. Pire! Son futur époux était un de ses amants qui la partageait avec d'autre a l'époque... alors question pureté on est quand même loin du compte. M'enfin on allait passer sur ses détails et la blonde pris un air offusqué.

Bien évidemment! Pour qu'elle genre de fille, facile me prenez-vous! Plus pure que moi c'est impossible.

Grand sourire au cureton.
Non c’était sur le très haut ne l'accepterait pas au porte du paradis, elle prendrait un coup de pied au cul.. Et hop direct en enfer.. Remarque c’était ça place .. avec les autres succubes.

Lotx

Et c'est un grand sourire qui vint accueillir la réponse de la dame.

Vous savez, ma fille, en général quand je pose ce genre de question, j'ai à faire avec moult protestationnages et autres tentatives maladroites de justificationner l'injustificationnage. J'en étais deviendu déséspéré sur la nature humaine hein. Alors comme je suis quelqu'un de très très intelligent et qu'a du métier, à qui on la fait pas, je reconnais très facilement les gouganrdines de basse vertu et je leur impose systématiquement un test de virginité.

Il laissa quelques secondes à chacun le temps de bien s'imaginer comment devait se dérouler le test au juste.

Mais vous j'vois bien que vous êtes honnête, encore une fois on m'la fait pas, j'suis bien trop malin pour ça. Du coup je me contenterai de vous félicitationner pour votre très grande piété et dévotion qui me fait chaud au coeur. Peut-être, du coup, vous demanderai-je de témoigner dans des groupes de prière à l'occasion, qu'en pensez-vous ?

Il se fit alors la réflexion immédiate que, sans doute le moment n'était pas le mieux choisi aussi se gonfla t-il le torse pour reprendre contenance.

Bref, dame Luzea, souhaitez-vous prendre pour époux, ici et devant le Très Haut sieur euh...

Il lui vint alors à l'esprit qu'il n'avait pas été présenté avec l'homme en question. Ou alors si mais il n'avait pas retenu son nom ce qui semblait encore pire. Aussi se contenta t-il de le désigner vaguement d'un geste du bras.

...enfin lui là... De l'aimer, de le chérir, de repasser ses chemises et de lui offrir une descendance fournie comportant au moins un héritier mâle ?
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Luzea

Un teste de virginité? Luzéa manqua de mourir.. Pas besoin d'allez si loin, suffisait de soulever sa robe pour voir son ventre rond de 6 mois.. Quoi qu'elle pourrait toujours dire qu'elle était la Vierge Luzéa.. Tiens c'est très beau, elle se présenterait comme ça dorénavant. M'enfin a quoi consistait son test! Non! Pas de la façon dont elle l'imaginait? Elle resta un moment bouche bée avant qu'il ne reprenne la parole et soupira rassuré.
La blonde sourit, c’était presque cruelle de mentir ainsi a un homme d'Eglises, mais en même temps ne voyait il pas le ventre rond, sous sa robe ample? Hannn! il la pensait peut être, juste du genre a manger trop de madeleine! C’était pire! Elle afficha une moue désespéré.. Luckaa avait raison elle avait l'air d'un cachalot.. ça y est , il avait réussit a la déprimé.

Témoigner dans un groupe de parole! Le pied! Une cuisse légère qui remet sur le bon chemin de jeune vierge.. Mais carrément! Elle acquiesça vivement, elle en reparlerait au curé une fois la cérémonie fini! Elle s'en frotté déjà les mains, elle se voyait déjà prêché la bonne parole et faire la leçon au jeune pucelle. En voila un truc drôle a faire.

La blonde se pencha vers le cureton.

Luckaa..

Elle se redressa pour finir d’écouter sa phrases. De l'aimer ça oui c’était bon, le chérir.. bon elle était pas doué mais elle ferait un effort. Repasser ses chemises? Elle ne dit rien et laissa le cureton finir..

Euh juste une chose.. non parce que je sais qu'une fois que j'aurais dis oui, je pourrais plus revenir en arrière.. je préfère éclaircir certain point avec vous des maintenant, ce serais tout de même dommage de se rendre compte, que j'ai fais le mauvais choix, voyait.. Du coup le repassage c'est nécessaire? non parce que je sais pas repasser.. et puis dans tout les cas si je dois repasser.. je préfère dire non.. Je peux accepter pas mal de chose, mais la vraiment c'est trop m'en demander.

Elle marqua un temps de pose.

Et euh.. si j'arrive pas a lui faire un mâles.. on fait comment? On peut en voler un? Non parce que comme c'est pas moi qui décide.. Je préfère être sur que si je dis oui, ça ce retourne pas contre moi un truc pareil.

Comment ça, ça ce voyait qu'elle flipper!?
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Lotx

Contrairement à l'étape précédente, celle-ci était, généralement de l'ordre de la formalité. C'est pourquoi il s'était tout naturellement aussitôt tourné vers l'époux pour continuer l'office.

Et vous Machin, acceptationnez-vous de... hein ?!

Volte-face vers l'épouse, il cligna deux fois des yeux, profondément hébété par sa réaction.

Euh... eh bien j'imagine que le repassage n'est pas le point le plus euh... crucial...

Il se massa les tempes pour reprendre consistance.

Alors concernant l'héritier mâle, le diocèse de Périgueux offre avec tous ses mariages une assurance de satisfaction et un service après-office. Aussi, si vous êtes pas satisfaite de votre progéniture, celle-ci vous est remplacée ou remboursée. Alors pour l'remplacement vous pourrez choisir en échange un de nos nombreux orphelins du couvent Sainte-Marie d'Bergerac. Quant au remboursement on offre des paniers garnis en échange. Si vous vous dépêchez, vous pourrez encore avoir le panier garni spécial Saint Noël avec terrine d'oie et magret fumé.

Grand sourire.

Bon du coup, vous le prendez comme époux ou pas ?
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Luzea

La blonde écouta sagement sans l’interrompre, dans ses conditions alors, elle pouvait accepter, puis dans tout les cas, elle était venu pour ça, elle allez pas ce défiler maintenant... Puis il avait jamais parlé de fidélité donc tout allez bien. Faut dire aussi que l'assurance de satisfaction était très intéressante. Alors pourquoi ce privé.

La blonde acquiesça tout sourire.

Oui, oui, dans ses conditions, je le prend.

Puis se retournant vers Luckaa.

Je te promet de t'aimer, de te chérir.. Je ferai un effort. Par contre compte pas sur moi pour repasser t'es chemises. En contre parti je m'engage a essayer mainte et mainte fois de te faire un petit mâles pour perpétuer ta ligné, d'italien hideux, avec un peu de chance.. ils sortiront au moins, blond.

La blondinette sourit a son brun, espérons maintenant, que lui ne dise pas non, parce que franchement la situation serait tout de même super gênante.
Elle se retourne en direction de l’évêque pour lui faire comprendre qu'il pouvait poursuivre.

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Doc.

Alors que le Baron et Nelia avait , même avec un léger retard, chercher à se joindre à la céromonie dans la plus totale discretion, s'étant installer tout au fond, ils avaient malgré eux perturbé la cérémonie alors que Luzéa les apostropha par de grand geste et une voix résonnante.

Géné, il ne peut que répondre , chuchotant ..

Oui..Oui.. On arrive..

à Nelia.. Venez , approchons nous.. Avant qu'on vienne directement nous chercher..

On arrive , vous en faites pas.

Et de prendre Nelia par la main , pour l'attirer rapidement et discretement plus proche..

De là , ils étaient aux premieres loges pour suivre la suite du Bapteme

Puis vient aussitot l'heure du Mariage, qu'il suivit également avec grande attention... des cérémonies de mariage aristotélicienne, il n'en avait jamais connu.. alors qui sait.. en prévision pour savoir comme cela se passe...

Au Oui de Luzéa , il applaudit
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Engagé pour le PA et sa ville : Sarlat

Lotx

L'évêque acquiesça aux suites de la dame. Il aimait mieux cela. Il n'avait jamais expérimenté de "non" lors de l'échange des voeux mais il était à peu près certain que cela constituait une situation embarrassante. Il se tourna alors vers le futur époux.

Bien et vous Mach... Nan, Luckaa s'bien ça ? Bref, et vous ça vous dit de prendre dame Luzea comme épouse ? Jurez-vous de l'aimer, de la chérir jusqu'à ce que la mort ou qu'une dissolution de la part de l'officialité inquisitoriale de Périgueux vous sépare ?

Ce disant, il glissa une petite carte de visite dans la main du futur époux. Sur celle-ci figurait la personnification de la justice, une dame portant une balance, dont le bandeau n'était pas sur les yeux mais sur la bouche. Au dessus il était écrit "Officialité du Saint Bâillon de Périgueux". Et au dessous "Problèmes maritaux ? Besoin d'un divorce ? L'officialité est là pour vous !"

On sait jamais, ça peut toujours servir.

Puis de reprendre.

Bref, souhaitez-vous la prendre pour épouse et, accessoirement, me reconnaissez-vous comme le plus grand, le plus beau et le meilleur des évêques de France, voir même du monde connu et inconnu et qui méritationnerait d'être pape ?
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Luckaa

"Luzea tu es ma personne préférée"

Bon il faut dire que le brun s'était un peu égaré dans ses pensées à mesure que la cérémonie avançait. Une des raisons pourquoi les lieux saint l'énervait, leur amour de la procédure tout en longueur. Et le pire c'était que l'évêque faisait tout pour que la cérémonie dure le moins longtemps possible. Imaginez comment l'italien se serait emmerdé s'il avait fallu qu'il se tape une cérémonie avec chacune des étapes administré selon le droit canon. On aurait pu sûrement célébrer les funérailles en même temps tient...

Sûrement que le fait d'avoir été forcé à assister et à servir des messes dans sa jeunesse l'avait aussi dégoûté pour la vie. Mais bon il avait beaucoup trop peur à cette époque de dire non à sa mère pour risquer de ne pas faire ce qu'elle disait. Même les plus grosses colères de la blonde n'était rien comparé au colère de sa mère. Tient cela voudrait dire que la blonde ferait une très bonne mère italienne. Un bon point ça...restait juste à lui apprendre à cuisiner à la petite peste. Il pourrait demander conseil à sa mère mais il ne savait même pas par où commencer. Cela faisait longtemps qu'il avait quitté Florence pour aller vagabonder en France. Il ne savait même pas si elle était encore vivante mais Luckaa se disait que si ce n'était pas le cas ses frères auraient au moins eu la décence de le prévenir. Alors à coup sûr elle devait être vivante et déçu de ce qu'il était devenu sans nul doute...

Quoi que le fait qu'il soit en train d'épouser une donzelle, une magnifique donzelle en prime, l'aurait sûrement remplie de joie. Tient lui en voudrait-elle de ne pas l'avoir invité? Le brun avait un doute tout d'un coup! En même temps la blonde était visiblement enceinte, enfin sauf pour l'évêque qui parlait de test de virginité et tout, et même s'il avait tenté d'expliquer qu'il ne l'épousait pas pour ça elle ne l'aurait sûrement pas cru...Finalement c'était peut-être mieux qu'elle ne l'apprenne que par pigeon...

Reportant son attention sur le mariage il vit que les deux témoins semblait franchement s'emmerder. Finalement il aurait peut-être dû prendre des quidams et ça aurait pu être drôle.

En même temps c'était déjà assez drôle de voir la blonde qui se démerdait avec les questions de l'ecclésiastique...

Un groupe de parole, il paierait la dîme plusieurs fois, juste pour voir la blonde essayer de parler de pureté. En fait il paierait tout court juste pour voir sa peste, oui oui plus il la regardait, et il avait tout le loisir de le faire en ce moment parce qu'elle était occupé avec Lotx, et plus il se disait qu'il voudrait passer tout ses instant avec elle.

Et elle choisit ce moment précis pour dire ce qu'il ne fallait pas dire!

C'était pas croyable!

Elle ne voulait pas repasser ses chemises?! Namého! C'est elle qui passait son temps à les froisser en les jetant partout parce qu'elle avait des "besoins". C'est une honte que de froisser quelque chose et de pas vouloir le repasser.

Ah non le brun allait s'insurger et puis finalement il se dit qu'il allait régler ça ailleurs. Après tout c'était leur journée c'était pas le temps de briser le tout avec une discussion lavoir mais...elle ne s'en sortirait pas aussi bien la Luze. Ils auraient une discussion repassage soyez en sûr!

Puis vint son tour de passer à l'inquisitoire, non sans recevoir une petite carte au passage, baissant rapidement les yeux pour voir de quoi il s'agissait. Un petit sourire s'accrocha à ses lèvres. Est-ce que ce truc était pour les divorces ou le veuvage il ne pourrait dire au vu du petit dessin sur la carte.

Une chose était sûr avec cet évêque, s'il pigeait pas tout ce qu'il disait et il était sûr que c'était pas juste parce qu'il avait de la difficulté avec la langue au moins il avait le mérite d'être drôle et déstabilisant.

Pour sûr on devait pas s'endormir pendant les vêpres avec lui!

'Fin bref c'était le temps pour le brun de répondre se penchant néanmoins vers l'officiant avant

C'est obligatoire de vous faire une déclaration d'amour et d'allégeance comme plus grand évêque, nan parce que la blondinette elle est du genre jalouse alors autant lui laisser ce moment et je vous le dirai un autre jour

Puis se tournant vers sa blonde il dit

Quando sono ritornato ho trovato una nave su che vogué, oggi spero che mi offra un focolare a costruire per l'eternità. Nessun dubbio che ai tuoi lati questo focolare potrà essere felici e calorosi solamente. Che mai non mancherò di niente perché non ho bisogno che tu e di tutto i tuoi difetti che mi fanno strappare. Sappi che sarò sempre partente per voguer sulla mia barca e fare delle sciocchezze per agitare i sette mari con la mia piccola peste. E che farò tutto per rendere felice la mia piccola lontra, anche se ciò vuole dire acquistargli un unicorno*. Alors oui Luzéa Blanche Van Mesmerenberg je veux te prendre pour épouse

Voilà c'était dit, c'était quand la partie amusante ou y avait échange de salive? Nan parce que à parler comme ça, le Luckaa il avait la bouche un peu sèche. Petit sourire, qui aurait cru que c'est deux là finirait par se marier.

*Quand je suis revenu tu m'as offert un bateau sur lequel voguer, j'espère que bientôt tu m'offriras un foyer à construire pour l'éternité. Nul doute qu'à tes côtés ce foyer ne pourra être qu'heureux et chaleureux. Que jamais je ne manquerai de rien parce que je n'ai besoin que de toi et de tout tes défauts qui me font craquer. Sache que je serai toujours partant pour voguer sur mon bateau et faire des bêtises pour agiter les sept mers avec ma petite peste. Et que je ferai tout pour rendre heureuse ma petite loutre, même si ça veut dire lui acheter une licorne.
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Lotx

L'évêque était bien embêtté. Comme il ne parlait pas un seul mot du langage étrange du bonhomme, il ne savait s'il s'agissait là d'un éloge à son nom ou pas. Et donc s'il devait pester et prolonger inutilement la cérémonie ou le remercier. Il tira mentalement à pile ou face (une chose peu aisée, vous en conviendrez) avant de répondre.

Ah ah ah, merci, merci mais je n'en réclamationnais pas tant, allons !

Voilà, il avait une chance sur deux à peu près.

Eh bien, par les superpouvoirs qui me sont conférés par le Très Haut lui-même, je vous déclarationne mari et femme. Vous pouvez vous adresser un chaste baiser.

Cela dit, il griffonna alors quelques mots sur des parchemins, il les tampona puis les tendit à ses deux ouailles.

Et voilà vos certificats au cas oùsque -pauvre de vous- vous voudriez le faire enregistrationner à la hérauderie.

Spoiler:

Citation:

Épiscopat de Périgueux, Une seule Terre, Un seul Diocèse

Certificat de baptême

Par la présente, nous, Monseigneur Lotx de Fayolle, évêque de Périgueux, attestons du baptême de dame Luzea.

Que celle-ci a reçu le saint sacrement par nous-même en l'église Sainte Lucie de Sarlat, le vingt-neuvième jour du mois de décembre de l'an 1464.
Que la cérémonie s'est déroulée conformément aux saintes loys établies par le Dogme sous le regard bienveillant de ses parrains messire Badak et dame Hivernelle.

Fait en Sarlat, le vingt-neuvième jour du mois de décembre de l'an 1464,

Citation:

Épiscopat de Périgueux, Une seule Terre, Un seul Diocèse

Certificat de baptême

Par la présente, nous, Monseigneur Lotx de Fayolle, évêque de Périgueux, attestons du baptême de messire Luckaa.

Que celui-ci a reçu le saint sacrement par nous-même en l'église Sainte Lucie de Sarlat, le vingt-neuvième jour du mois de décembre de l'an 1464.
Que la cérémonie s'est déroulée conformément aux saintes loys établies par le Dogme sous le regard bienveillant de ses parrains messire Badak et dame Hivernelle.

Fait en Sarlat, le vingt-neuvième jour du mois de décembre de l'an 1464,

Citation:

Épiscopat de Périgueux, Une seule Terre, Un seul Diocèse

Certificat de mariage

Par la présente, nous, Monseigneur Lotx de Fayolle, évêque de Périgueux, certifie du mariage de messire Luckaa et de dame Luzea en ce vingt-neuvième jour du mois de décembre de l'an 1464 en l'église Sainte Lucie de Sarlat.

Que ceux-ci se sont unis sous la bienveillance de leurs témoins, dame Hivernelle et messire Badak, prononçant leurs vœux et s'échangeant les alliances tel que l’exige le très saint Dogme Aristotélicien.
Ajoutons que la mariée était toujours pure et a conformément fait don de sa dot au nom de ses épousailles. Ou l'a prétendu de manière suffisemment convainquante en tout cas.

Puisse Aristote leur offrir longue descendance et préserver leur union loin des tracasseries administratives inutiles de la hérauderie.

Fait en Sarlat, le vingt-neuvième jour du mois de décembre de l'an 1464,

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Luzea

La blonde regarda la carte qui passa dans la main de luckaa et plissa les yeux. Non mais c’était une blague! c'est a elle que devait revenir cette carte! Il y avait bien plus de chance qu'elle se lasse de lui, que l'inverse. Elle afficha une moue boudeuse, qui s’évanouit rapidement quand il se retourna vers elle, pour lui faire sa "déclaration" en italiens.. Ou peut être des insultes, des aveux d'infidélité pour se déculpabiliser avant, le mariage? pire! une déclaration au curé? Nous ne le seront jamais.. Il ne pouvait pas s’empêcher de lui parlé dans cette langue, dont elle ne comprenait pas un mot.. Alors si il venait de lui faire la plus belle déclaration du monde la blondinette se contenta de hausser un sourcil. Enfin la seul chose a retenir c’était le "oui". Il l'avait dit! et ça lui suffisait amplement comme déclaration d'amour.

La blonde se tourna vers l’évêque.. un baiser chaste? En publique comme ça.. Oh puis merde c’était son mariage! alors tant pis pour le baiser chaste! La blonde embrassa son italien en mode goulue! limite lechage d’amygdale, avant de se détacher de lui, pour récupéré les papiers tendu par l’évêque. C’était pas que mais il fallait consumer ce mariage et par consumer elle entendait immédiatement.. Et si elle ne c’était pas retenu, elle aurait ça ici même! Oui dans l’église a la vu de tous! Elle glissa sa main dans la sienne.

Bon merci pour tout, mais nous avons fort a faire, nous devons nous entraîner pour la conception du petit mâles, tout ça, tout ça...

Elle remercia le cureton d'un sourire et se retourna vers les autres.

Merci d’être venu!

Et déjà la blonde traîner son italien vers la sortie.
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Luckaa

Ils se marient parce qu'ils s'aiment

Déclaration faite, il lance un petit regard au curé voir s'il allait protester ou réclamer qu'on l'encense en français....

Non c'est bon le religieux semble avoir approuvé et déclare que c'est le temps du baiser. Et quel baiser! Le duo s'en donnent à coeur joie et se nettoient le palais en profondeur jusqu'à la luette. Il n'y a absolument rien de chaste là-dedans. La blonde paie le prix de son abstinence et elle n'a aucun rabais. D'ailleurs le brun ronchonne un peu quand sa peste met fin au baiser...il y prenait goût lui!

Bon c'est pas tout mais Luze semble empressé de le tirer vers la sortie. Manquant de le tuer de rire quand elle lance au cureton qu'elle doit aller se pratiquer à la procréation. Elle doit avoir plus d'expérience que la plupart des femmes du royaume et elle est encore une enfant. Sans compter qu'elle a déjà Karel, mais bon on est dans une église alors on ne rit pas de ce genre chose

Faisant un petit signe de la main à tout le monde alors que la plus jolie mariée du royaume le tire à travers l'allée centrale. On ne se met pas dans le chemin des caprices d'une femme enceinte jusqu'au yeux!
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[RP] église Sainte Lucie