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[RP] église Sainte Lucie

doudou, incarné par Pattricia
Il ne manquait plus qu´à déposer Patt auprès de son promis et de ses promesses et c´est ce qu´il avait l´intention de faire.Et sa mission si on pouvait dire ca comme ca était accomplie avec mention-ultra-bien.

Sans un mot et sans un coucou de main aux invités parce que c´était pas lui qu´on devait voir et que de toute facon,vu comment était magnifique la mariée,personne ne faisait vraiment attention à lui.Il arrivèrent devant cet "ours" qu´elle avait choisit et il la lâcha avec grâce et délicatesse puis ne sachant pas trop il devait se mettre,il se mit en retrait derrière Mari et Ricco.Il était trop tard pour demander et il y avait déjà pas mal de brouhaha pour en rajouter davantage.En plus ca discutait sauciflard et personne ne lui en avait proposer un bout.Une honte!Ca lui donnait faim en plus.

Il ne manquerait pas de se plaindre après la cérémonie!Mais place enfin au meilleur moment de la cérémonie.
Lena..., incarné par Pattricia
Le « cureton » était là depuis un moment. La brunette avait été la première à entrer dans l’Eglise. Et on la voyait bien. Très bien même.

Derrière l’autel, Lena regardait avec exaspération les invités se conduire comme des sauvages. Le brouhaha incessant de ces gens la fatiguait et l’agaçait au plus haut point. Les odeurs de bouffe lui filaient la nausée. Elle commençait à avoir un sacré mal de casque. Sa patience s’amenuisait un peu plus à chaque minute et elle menaçait de partir en claquant la porte. Oui, oui, elle était à deux doigts de le faire lorsque les mariés firent leur entrée. Elle leur balança un regard sévère, ne les quittant plus des yeux.


’tin… dépêchez-vous… Marmonna-t-elle entre ses dents, un brin agacé par le comportement de certains. Tout ce qu’elle voulait, c’était en finir au plus vite pour retourner à Périgueux. Oui, mais non, c’eut été trop facile. En plus d’être en retard, la mariée se donnait en spectacle. L’archidiaconesse avait vu la dague. Elle avait suivi toute la scène.
C’était vraiment du foutage de gueule… Cependant, Lena ne dit rien et attendit que les futurs époux daignent la rejoindre pour commencer la cérémonie. Et ils vinrent.


C’pas trop tôt…

Et soudain, elle écarquilla les yeux, un sourire gênée aux lèvres et s’excusa avant de s’éclipser quelques minutes pour cause du trop plein de sa vessie qui, visiblement, menaçait de lâcher à tout moment. C’aurait été con qu’elle se fasse dessus en plein milieu du truc. Remarquez, les odeurs de poisson et de viande auraient couvert la chose. M’enfin ! Ca faisait mauvais genre quand même.
Lorsque la brune revint, des poissons volèrent dans l’église. Puis une femme se leva et vint prendre SA place. Enervée, Lena se planta devant elle, les poings serrés, avec l’envie de la mettre à terre et de l’assommer.


Nan mais c’pas bientôt fini ?
Maint’nant, tu t’casses d’mon autel et d’mon église même !
Vous vous croyez où, hein ? V’savez pas respecter les lieux saints ? On est ni au marché, ni dans un tripot d’bas étage !


Et s’adressant aux futurs mariés :

J’suis désolée mais j’peux pas officier dans ces conditions. Si vos invités nettoient pas l’bordel qu’ils ont foutus, j’annule tout et j’rentre.

Et de se poser, jambes et bras croisés. Non, non, elle ne bougerait pas tant qu’il y aurait du poisson par terre, des odeurs de bouffe qui commençaient à être franchement désagréables et une abrutie derrière son autel.
Walà, c’était dit !
--Zeline
Zeline sursauta quand elle entendit une voix de femme s 'exclamer sur le ton de la colère, bouche bée elle écouta sa colère .

Citation:
Nan mais c’pas bientôt fini ?

Maint’nant, tu t’casses d’mon autel et d’mon église même !

Vous vous croyez où, hein ? V’savez pas respecter les lieux saints ? On est ni au marché, ni dans un tripot d’bas étage !



L 'impatience la gagnait aussi, ça faisait des heures que la cérémonie était retardée, grand mariage certes, mais assemblé à un bordel monstrueux.

La jeune fille ne savait plus où donner de la tête, fallait il continuer à tenir la traîne de la mariée ? Se mettre à manger ? Nettoyer le désastre autour de l 'autel ? Toutes ces histoires de mangeailles, d 'odeurs, donnaient l 'impression d 'être sur un marché plutôt que d 'être dans une église.

Sur la pointe de ses pieds elle s 'exprima à son tour en articulant grandement, vers la direction du curé qui reprenait possession de ses lieux.

- MADAME.....vous avez raison c 'est un bordel monstrueux...moi aussi j 'ai mal à la tête.... et je sais plus quoi faire... si ça continue j'vais pleurer et j'vais aller prier le seigneur.....
Djull
Après une arrivé en trombe de peur de se retrouver le dernier à rentrer dans l’église, un rapide tour d’horizon et il aperçut Bellisendre, somptueuse comme à son habitude à ses yeux. Il se glissa à ces côtés saluant d’un sourire les personnes qu’il pouvait connaître.

Les cloches se mirent à carillonner, c’était le signe pour rentrer dans l’église. La dernière fois qu’il était rentré dans une église il comptait 25 minutes de retard et c’était son propre mariage mais ça c’était avant. Pour l’heure, il rentrait avec plusieurs autres personnes, sa douce tout près de lui. Ils allèrent trouver une place dans un coin assez discret où de l’autel on ne pourrait les voir. Djull pouvait admirer la structure générale de l’église plus en détail. Il avait un faible pour ce genre d’endroit où il pouvait trouver calme, apaisement et sérénité.

Mais il arriva une chose des plus curieuses lorsque il détourna le regard des parois intérieur de l’édifice, ses yeux allèrent se poser sur cet élément ressemblant à un orgue. Il en avait l’aspect mais il semblait beaucoup plus petit. Djull fut comme obnubilé par lui, il commençait à s’en approcher quittant sa rangée toujours le regard posé sur lui. Un banc pouvant accueillir deux personnes était disposé devant ce petit orgue. Comment pouvait-on appeler ça ? Peu importe, il prit place sur le banc. Il était complètement possédé. Ces mains se mirent à effleurer les touches. Il hésitait néanmoins à en toucher une seule. Deux personnes étaient en conflit en lui. Le bien lui disant de retourner à sa place et le mal le poussant à se laisser aller à quelques appuis qu’il pourrait expliqué comme malencontreux.

Il approcha de plus en plus un doigt d’une touche. Le temps semblait ralentir plus il approchait d’un geste pouvant le faire mettre dehors de la paroisse. La tentation était trop forte et il appuya sur l’une des touches. Le son raisonnant légèrement dans l’enceinte le traversa de part en part. Il ferma les yeux, appréciant la note s’évanouissant dans l’église, tout en rapprochant ces mains du clavier.

Djull commença à pianoter sur l’instrument chantant d’une voix fluette, douce, légèrement aigu

Ce soir, je vais m’amuser et passer un bon moment
Je me sens vivant et le monde change constamment, ouais !
Et je me sens transporté, en extase.
Donc ne m’arrêtez pas maintenant, ne m’arrêtez pas,
accélérant progressivement sa manière de jouer
Car je vais m’éclater, vraiment m’éclater

Il se leva d’un bond donnant un coup de pied au banc, se retrouvant loin derrière lui, jouant debout de manière plus rapide d’une voix plus assuré
Je suis une étoile filante traversant le ciel
Tel un félin retombant sur ces pattes
Je suis un cheval de course passant telle Dame Godiva
Je vais foncer, foncer, foncer,
Rien ne peut m’arrêter


Je brûle dans le ciel, ouais
Donc Pat et Arga
Surtout ne m’en voulez pas
Mais je voyage à la vitesse de la lumière
Je veux faire de leur mariage un moment inoubliable



Donc ne m’arrêtez pas maintenant, je passe un bon moment
Je m’éclate, ne m’arrête pas maintenant
tout en regardant Bellisendre
Si tu veux passer du bon temps, fais-moi signe
Ne m’arrête pas maintenant car je m’éclate
Surtout ne m’arrêtez pas je m’éclate trop
Je n’ai aucune envie de m’arrêter


Je suis une tornade se dirigeant vers Sarlat
Pour tout y souffler
Je suis complètement hors de contrôle
Je suis une machine d’amour prête à recharger
Telle une poudrière sur le point de
Oh Oh Oh Oh Oh d’exploser


Je brûle dans le ciel, ouais
Donc Pat et Arga
Surtout ne m’en voulez pas
Mais je voyage à la vitesse de la lumière
Je veux faire de votre mariage un moment inoubliable


Djull s’arrêta progressivement de pianoter laissant les dernières notes raisonnées au sein de l’église. Il essayait de reprendre ces esprits, le souffle court. Qu’est ce qu’il lui avait pris de faire ça ? Il se sentait comme envahi d’une force maléfique l’obligeant à faire ce qu’il venait de faire. Mais pour l’heure il n’osait regarder quiconque ne sachant quelle réaction cela pourrait donner…




Afin de profiter de la mélodie http://www.youtube.com/watch?v=iUBwjyhRweQ
Lena..., incarné par Pattricia
« Possession de ses lieux » était un bien grand mot.
La brunette ne reprenait possession de rien du tout. Les invités agissaient comme des sauvages. Et s’ils continuaient ainsi, Lena partirait et n’officierait rien du tout. L’Archi n’était pas aussi tolérante que Lotx et ne supportait pas un tel désordre.
Lorsque la donzelle bien compatissante vint lui parler, la brune tourna vers elle un regard désespérée. Oui, elle avait envie de pleurer aussi. Ils gâchaient le mariage de leurs amis et n’en avaient visiblement cure.


Appelez-moi Lena, j’vous en prie.
Quant à aller prier l’seigneur, c’pas la meilleure chose à faire. J’pense qu’un feu d’joie serait plus approprié.
Aucun respect…


Et de secouer la tête en soupirant, dépitée. L’archi se massa les tempes, les yeux fermés. Le coup de l’orgue, elle ne s’y était pas attendue du tout. La première note la fit sursauter. Elle tourna les yeux vers l’imposant instrument et écarquilla les yeux. Non… ce n’était pas possible. C’était une blague. Oui, oui, c’était un gros canular. Lena ne voyait aucune autre explication à tout cela. Non mais sérieux quoi ! Ils étaient en train de tester sa patience ? C’était une blague pourrav’ de Lotx ? Y avait forcément un truc !

Nan mais… mais…

Et de regarder les futurs époux, ne sachant trop quoi faire.

Arga, Pat, j’suis terriblement désolée mais là, j’en peux plus…
Alors soit ceux qui sont intenables partent, soit ils restent mais c’moi qui pars. Non c’que bon, faut pas prendre les gens pour des cons. On est pas avec Lotx là. Si lui il tolère c’genre de truc, très bien pour lui mais j’suis pas co’ça.
Et ça vaut aussi pour vot’ ami qui s’est improvisé artiste.


Et de garder le silence quelques secondes avant de reprendre.

Faites vot’ choix maint’nant parce que j’peux pas officier dans ces conditions…
Argawaen
Face à la colère de l'officiante l'homme ne put faire autrement, il décida donc de faire appel à Aarhon et Souffre afin qu'ils conduisent Musartine, Germaine et Luc à l'extérieur. Bien que Luc n'y était pour rien, il ne pouvait le laisser ici, Muse aurait certainement tentée une invasion de l'église afin de venir le récupérer.
Argawaen s'avança jusqu'à sa vieille amie et posa ses mains sur les bras de l’helvète.


Je te connais bien trop pour t'en vouloir mon amie, mais ce mariage, je l'ai trop attendu pour que tout soit annulé aujourd'hui. Aarhon et Souffre vont vous conduire dehors, nous en reparlerons plus tard.

Le Dehuit de Malemort espérait que les helvètes n'opposeraient pas de résistance, et que la cérémonie pourrait reprendre son cours.
Il fit venir des servantes afin qu'elles nettoient rapidement les salissures laissées par les barbares,en veillant bien à la propreté du lieu et retourna sur l'autel.
Son regard se tourna en direction de l'officiante puis de sa rousse.


Je ne suis pas ici pour reculer, et si certains de mes amis doivent en pâtir, alors soit. Vous pouvez poursuivre Donà. Et acceptez les excuses de mes amies helvètes, elles ne sont en rien raffinées.

Le vieil homme fixait sa rousse, désormais il n'était plus possible de lui dire quoique ce soit, c'était le mariage, ou rien. Sa patience avait atteint ses limites, et il n'accepterait plus aucune contestation. Cependant voilà que Djull venait de faire son apparition, Argawaen fit un rapide signe de tête afin qu'il rejoigne sa place, il était prêt à le faire zigouiller s'il ne se dépêchait pas.
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Denzel, incarné par Pattricia
Dans la chambre où il dort, le jour J

Denzel dormait paisiblement, se reposant d'une nuit difficile ou un cochon s'était sauvé et où il avait dû lui courir après. Il passa sa main sur la place a coté de lui, personne et la place était froide. Il ouvrit un oeil, puis deux avant de se redresser d'un coup

LE MARIAGE !!!!!!!!!!!!!!!!


Ni une, ni deux le blond sauta du lit et couru vers le baquet, eau chaude, eau froide peu importe il sauta dedans pour se laver en vitesse. En sortant il manqua de tomber a plusieurs reprises retournant dans la chambre pour farfouiller dans un placard et trouver de quoi s'habiller. Bientôt on aurait cru qu'une tornade était passé par là, Plume allait surement piquer une colère en voyant tout par terre mais il n'avait pas le temps de ranger.

Il opta pour un ensemble braies et chemise bleu nuit. Une paire de botte, sa ceinture noire. Il se gratta la tête et relit le faire part pour être sur de ne rien avoir oublié. Allez c'est partit !

Fonçant en direction des écuries il prit Bucéphale et le talonna jusqu'au porte de la ville. Il ralentit un peu pour que le vieux cheval ne blesse personne et avança en direction de l'église. Il laissa le cheval là où il devait être et ne voyant personne sur le pavé il grommela


Tsssss, a tout les coups je suis en retard.....

La porte de l'église s'ouvrit très légèrement, laissant passer d'abord une tête blonde, puis le corps qui va avec. Il se gratta la tête. Ouf la cérémonie n'avait pas encore commencer alors il chercha un peu d'aide, un coin ou s’asseoir du regard mais aussi sa belle.
Angeline_des_yris, incarné par Pattricia
[Une suffit d'une presque rousse pour que l'équilibre soit parfait!]


Une amazone et un ours.
Une vrai rousse, elle! Et un faux frère puisqu'il en a décidé ainsi.

Remise de sa rencontre impromptue avec un fière capitaine et ses cinq soldats, elle se hâte de rejoindre Perigueux et son évêché pour assister à "la " cérémonie. Celle que l'on attendait sans y croire.

Elle descend de cheval, glissant la bride dans un anneau scellé aux pierres disjointes de l'édifice et laisse Ica se delecter du parterre fleuri.

Un blond qui se glisse dans la fraicheur de la bâtisse, elle lui emboite le pas.
Une chance si elle arrive à ne pas se faire remarquer.
Elle suit ses mouvements telle une ombre, le tout étant d'échapper au regard avisé de sa soeur, Mariceleste, qui ne manquerait pas de lui parler de la pluie, du beau temps et du temps tout court à vrai dire.
Pattricia
Tout est allé si vite, trop vite... Le contrôle qu'elle s'efforçait l'air de rien d'effectuer sur le déroulement de la cérémonie était parti en c..... La rousse lance un regard meurtrier à Musartine, elle veut bien paraître couleuhhh comme dirait son Doudou, mais il y avait des limites à ne pas dépasser et ces limites c'est le manque de respect.

Heureusement, Arga se décide à intervenir et elle va pour ramener à sa place Djull en le tenant par l'oreille quand elle entend la grande porte s'ouvrir. La vindicative devient pâle comme la mort, "faites que ça ne soit pas lui, pas au moment où Arga a bougé !!!". Au bord de l'hystérie, la mariée se retourne et hausse un sourcil de surprise. "Tiens tiens... Blondinet essaie de se faufiler ni vu ni connu mouaf !". Mais la silhouette qui pénètre dans l'église à sa suite lui renvoie tout un flot d'émotions contradictoires. "Elle est venue..."

Ne voulant pas qu'Ange reste planquée dans un coin, la môme au loup va pour dire à sa fille d'aller la chercher quand tout se précipite.

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--_lucie
- Trop belle la mariée....Quand je serai grande, si je me marie.... mon mariage sera aussi brillant que celui de ta mère ! La chance que tu as de pouvoir la conduire vers ton beau père.... J 'aimerais que mère soit heureuse comme Patt...
- Ça viendra Zel, tata Mari est la plus belle rousse après Maman, donc ça s'peut pas qu'elle reste seule.


Les filles ont reposé la traîne au sol et se sont rangées près des témoins et du reste de la tribu. Les frangins sont déjà assis, tenant sur leurs genoux les deux coussins où sont posés les bagues de mariage. La petite fille est pas peu fière de sa mère, c'est que c'est pas tous les jours que celle-ci s'habille en femme de son rang. Elle regrette juste qu'elle n'ait pas de bijoux, "faut se faire une raison, les bijoux et Maman..."

Quand les choses se gâtent, qu'elle voit sa mère sortir une dague, que la brune mal élevée va piquer la place de l'Archi-Diaconesse partie aux latrines, que Djull, le fiancé de Belli va s'installer à l'orgue, Lucie devient couleur pivoine, complètement cramoisie par la honte. "Décidément ces adultes valent rien ! Vivement que j'sois Reyne, j'vais t'les mettre au pas moi !!!"

C'est alors que sa Zel se fâche et Mini-Chieuse ne peut être en reste. Soulevant sa jolie robe rouge, Lucie La Canéda, dite Lucie des Mûres, fonce en direction de l'organiste fou, se plante devant lui alors que ce dernier très fier vient de terminer sa chanson et lui fiche un coup de pied dans le tibias. Sur le moment elle grimace "Pfff ! J'suis en chausses pas en bottes ça fait mal.", mais elle relève vite son petit menton, les mauves brillant de colère et lève un doigt menaçant -si si, on peut avoir un doigt menaçant à dix ans naméo !-


- Vous vous croyez où Messire Djull ? Dans une fête de village ? C'est après ça, pour le moment, vous faites votre plus joli sourire et vous retournez près de Belli. Ma Maman se marie, virez votre popotin de ce banc !

La gamine a parlé sur un ton étouffé pour ne pas rajouter au bordel ambiant, mais ses yeux mauves et son teint rouge de colère ne laissent aucun doute au fait qu'il n'est même pas question d'argumenter. Droite comme un "i" de toute sa petite taille, Lucie tourne le dos à Djull et se rend compte que sa mère la regarde avec un demi-sourire. Elle s'approche à son invite, tout de même assez fâchée contre sa génitrice et sa dague planquée, et la regarde, menton relevé de défi.

- Moui ?
- Tu as grondé Djull ?
- Ils gâchent tout avec leurs vilaines manières.
- Certes... Mais le chant était plutôt sympathique non ?
- Mamaaan ! On est pas à la fête du village là, on est à ton mariage !
- Oui je sais...


Puis plus bas

- J'ai appris pour ton intervention de tout à l'heure auprès de Plume, je tenais à te remercier.
- ...
- Je suis si fière de toi...


Mini-Chieuse ne répond rien, mais sourit. Faut dire que sa mère et les compliments...

- Tu verras que Denzel est enfin arrivé, mais juste derrière le Blondinet vient d'entrer la tante de Mari. Va la chercher s'il te plait et vient l'installer près des membres de la famille. L'ours a terminé de gérer la crise, je dois y retourner.
- D'accord Maman, mais plus de mauvaises blagues hein ?
- Ma chérie, si tu crois que je peux gérer tout ce monde en un regard, c'est que tu me crois plus forte que je ne suis. Je les ai tous embêtés à un moment ou un autre de nos rencontres, je ne peux éviter de payer l'addition tu sais.
- Pfff c'est portnawak les adultes d'façon !


Souriant légèrement sous le baiser et l'étreinte pattochiens, Lucie prend la direction de l'allée centrale, la parcourt dignement en tenant sa robe pour pas quelle ne traîne au sol et se plante devant Angeline qui pensait sans doute pouvoir rester dans l'ombre du fond de l'église.

- Bonjour Dame, je suis Lucie La Canéda, fille de ma mère, et elle souhaite que vous rejoignez la tribu sur le banc familial.
Si vous voulez bien me suivre...


Elle se la pète un peu la gamine, sans doute... Mais c'est une petite fille de dix ans qui prend la main de la fausse-rousse et qui l’entraîne près de sa soeur et du reste de la famille.
Lubna, incarné par Pattricia
[jour J devant l’église de sainte Lucie]

Du monde il y en avait
Certains visages qu'elle connaissait, d'autres qu'elle n'avait jamais croisés...
Faut dire que l'Ours de la Rousse elle ne le connaissait que peu...Juste quelques soirées de beuveries en taverne ou en caserne.

Elle reconnu Anne au loin et le grand blond qui rentraient dans l'église, non loin Henry, Une éternité qu'elle ne l'avait vu!

Les futur maries n’étaient pas encore arrivés fallait il les attendre avant de rentrée dans l'église? Un protocole qu'elle avait oublié... Les mariages elle n'y croyait plus trop. Quand on se marie et que son époux et immédiatement pris par une maladie!
Quand à sa fille Théo, Lub dépassait l'avait laissé chez une nourrice ou elle ne manquait de rien; Élever un enfant seule non! Hors de question...Et pi cette enfant était juste un accident de buissons à l'époque ou...une larme coula sur son œil... C’était pas le moment de s’apitoyer sur le passé elle franchit les marches et rentra dans l'église! Sainte Lucie là même ou elle fut baptisé
Bellisendre
Et Djull arriva enfin, en retard, comme elle s’en doutait. Elle se laissa entraîner un peu plus loin et puis…

La honte !

Elle s’y attendait… mais là, ça faisait vraiment désordre. Elle resta figée, espérant que grâce à l’agitation ambiante, sa prestation serait étouffée… Mais non, l’orgue émit un son qui fit frissonner les murs de l’église.

A la fin de son numéro, Belli hésita. Que devait-elle faire ? Chercher un trou de souris ? Lui sauter dessus, comme d’habitude ?

Cependant, sa réflexion s’écourta quand Patt et sa fille se précipitèrent vers lui et réglèrent le problème. La Brune en resta ahurie, partagée entre une envie de rire et de pleurer et présentait à quiconque la regardait une lippe cramoisie. Djull venait de se faire sermonner par une gamine… La digne fille de sa mère, ce qui laissa échapper un sourire sur son visage.

Il n’avait qu’à se débrouiller, tiens !
Non, après tout, elle se leva, s’approcha de lui en attendant sa réaction, l’attrapa par le bras et approcha ses lèvres de son visage, hésitant à le mordre ou l’embrasser…
Lena..., incarné par Pattricia
Bien ! Au moins, les mariés faisaient tout pour que l’ordre revienne. Lena attendait patiemment, regardant les choses revenir à la normale. Les importuns partirent, les autres s’assirent. La cérémonie allait pouvoir commencer et l’Archi pourrait se barrer… ENFIN ! Non pas que ça l’emmerdait d’être là mais sa capitale lui manquait. Et sa famille aussi, d’ailleurs.

Une fois l’ordre et le calme revenus, Lena reprit place derrière son autel et demanda à tous les invités de s’asseoir et de se taire. Elle invita les mariés à reprendre leur place et garda le silence quelques minutes, le temps que tout s’organise.


Bon bah on va pouvoir commencer, hein ?

Avec toutes ces conneries, l’Archi avait perdu le fil. Elle ne savait plus ce qu’elle voulait dire et le discours préparé c’était totalement envolé.
Plus qu’une seule solution : l’im-pro-vi-sa-tion.

Mais d’abord :


Bon, comme vous l’aurez compris, on est là pour les mariés alors est-ce que quelqu’un s’oppose à c’mariage ?

Les yeux de l’Archi foudroyèrent l’assemblée. C’était une tradition assez débile de demander si quelqu’un s’opposait à ce mariage. Les deux étant libres de gâcher leur vie – ou non, personne n’était en droit de faire une quelconque objection. Et quand bien même il y en aurait une, la brunette ne la prendrait pas en compte.
Argawaen, incarné par Pattricia
Personne ne semblait répondre, et de toute façon celui qui dirait quelque chose terminerait avec une épée en travers de la viande, il regardait l'officiante et espérait que cette dernière poursuivrait rapidement.
Angeline_des_yris, incarné par Pattricia
[Quand la rousse mariée n'a pas les yeux dans ses poches... Sur... Elle n'en à pas de poches...]

Un pas chassé sur le côté, ni vue ni connue, du moins elle en est persuadée alors qu'une jeune silhouette vêtue d'une robe de circonstance, apparait telle la Venus sortant des eaux devant son regard chargé de doutes.

Elle rive son intérêt sur le pillier devant elle, moins seyant que la mariée certes mais bel ouvrage tout de même.
La mutine l'interpèle. Oui c'est bien à elle qu'elle s'adresse.
Ses iris se posent sur le joli minois.


- Bonjour Dame, je suis Lucie La Canéda, fille de ma mère, et elle souhaite que vous rejoignez la tribu sur le banc familial.
Si vous voulez bien me suivre...


Qui dit tribu, dit taloches, pintes, rousses, amazones, éclats de rires bruyants, signe d'intense affections baveux et collants et scènes censurées en tout genre.
Mmmm. Elle en rêve secrêtement!

Un petit pincement au souvenir de leur dernière rencontre enthousiaste qui s'est fini par un cauchemard éveillé, puis se reprend ne souhaitant cela à personne.
Le moment n'est pas à la mélancolie mais à la décision.

Elle observe la fille de sa mère. La relève est assurée, pauvres de nous.
La ressemblance est frappante et le caractère sans équivoque à voir pétiller ses yeux.
Déglutit légèrement sous la demande, adieu discretion et bonjour traversée du désert à travers l'allée en fleurs.

Petit pas sur le côté sortant du rang et de derrière le pillier convoité quelques instants plus tôt et petit signe de tête à l'encontre de la jeune demoiselle, tout le portrait de sa mère, le biceps en moins.
A mi mots, discretion toujours en ligne de mire.


Le bon jour Damoiselle, je suis Angeline et je n'aurais esperé escorte si charmante et si impromptue d'ailleurs...
Je vous suis.


Elle emboite son pas au sien. Moins léger car encore botté. Arrivée fraichement, pour la mise en beauté elle n'en a pas eu le temps.
Elle rive son regard à la silouhette colorée de la future épousée, une esquisse de sourire aux lèvres. Les pensées défilant en son for, elle ne manquera pas de la taquiner dès que le moment s'y prêtera.

Elle remonte ainsi la travée jusqu'au coeur escorter par l'enthousiasme de la jeune chaperon.
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