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[RP] église Sainte Lucie

Marie..., incarné par Pattricia
Marie entendit la phras et lacha plus fort qu elle ne le voulu !

-Ouais ! On peut sortir d ici !
Argawaen
Ils étaient enfin mariés, ce n'était pas trop tôt, l'homme vint embrasser sa nouvelle épouse aussi tendrement que possible et il la serra contre lui.
Son visage se tourna en direction de l'assemblée, et plus particulièrement en direction de la petite voix de sa fille.


Entendu Lena, nous attendrons, mais ne trainez pas non plus. Bon, ma douce, on picole maintenant ? Nos invités doivent avoir soif !
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Pattricia
Le reste de la cérémonie, bénédiction comprise, est un peu particulier, faut dire qu'entre l'envie pressante que l'on sent chez l'Archi et les multiples interruptions, la rousse était même surprise que les invités soient encore là.
Sur les dernières paroles de la brune, la nouvellement et officiellement mariée marmonne un "Ainsi soit-il..." et embrasse son nouvellement et officiellement époux avec tendresse et soulagement.

Acceptant avec avidité la bouteille de vodka, Patt remercie l'officiante "ouais par ordinaire ce mariage, comme mon baptême d'ailleurs... Au moins ça ne s'oublie pas !"
C'est alors qu'à peine le jupon de Lena disparu dans la sacristie on entendant deux jeunes voix s'exprimer, la première dans le soulagement et la deuxième dans la joie.

Amusée de la réaction de sa belle-fille, la encore très jeune Marie, la vindicative s'approche de la jeune Marie.


Hum... alors comme ça jeune fille on a trouvé que le mariage traînait en longueur ?

La nouvelle belle-maman sourit et colle un baiser sur le front de la gamine qui, malgré la longueur et les divers évènements, était restée sagement assise à sa place.

Je te comprends, et oui, nous allons enfin sortir d'ici pour aller faire la fête, danser, boire et s'amuser au bord du plus beau lac du monde, tu verras tu vas adorer !

Puis s'approchant de Mini-Rouquine qui a bien grandi, la "tante" la serre fort contre elle.

Merci ma belle, tu sais que tu es magnifique dans cette robe ! Je suis si heureuse que ta mère et toi vous ayez pu arriver à temps !
_________________
--Zeline
Emue au contact de sa tante, les larmes lui montèrent dans le conduit lacrymal, d 'une main maladroite, elle s 'essuya le coin de ses yeux en disant, au final, comme sa mère :

- J 'ai juste les yeux irrités, saleté de vent !


Ses lèvres se posèrent sur les joues de sa tante pour accentuer la tendresse de ses sentiments qu 'elle avait pour cette femme, qui depuis le jour de sa venue à Sarlat, l 'avait choyé et aimé comme une deuxième mère.

- Tu sais Patt, j e t'aime de tout mon coeur et j 'espère que l 'ours sera à la hauteur d 'être ton mari, car tu mérites ton bonheur tant attendu.

Puis ses pas la menèrent vers l 'ours rabougri, car vieux qu 'il était. Un élan de tendresse la fit se blottir dans ses bras puissants.

- Félicitations mon nouveau tonton, prends soin de Patt c 'est quelqu 'un de bien.

Un baiser furtif sur sa joue lui fut donner en signe de reconnaissance affective, car Zeline ne rigole pas avec la fibre familiale.
Anne.so, incarné par Pattricia
Sous un soleil réchauffant ses bras nus, une main tenant son coude opposé et remontant juste de quelques doigts sur le bras à la peau soyeuse. Elle regarda les dernières personnes rentrer dans l’édifice imposant, et ce dont l’heureuse élu du jour, magnifique dans sa robe. La scène entraperçut quelques secondes auparavant, fut aussitôt oubliée. Elle allait suivre et regagner sa place discrètement quand Søren, la rejoint. Relever son minois et plonger son regard dans le sien, y lire de pour la première fois de l’incompréhension. Regarder ensuite au sol, comme si elle même n'arrivait à comprendre ce mouvement d’humeur, rare chez Anne Sophie. Ne même pas savoir au fond pourquoi l’avait-elle eu. La tension qu’il avait, était sans doute passée d’elle à lui –Excuse certes un peu facile - de le voir aussi nerveux qu’on aurait pu le prendre pour le futur marié. Ou bien le fait qu’il évoque Syu, mais cela arrivait, peu, mais habituellement, elle ne réagissait nullement ainsi, son passé n’avait jamais été un mystère. Qu’il la confie à sa cousine comme une chose délicate ? Et puis ce froid ressentit dans l’église, le contraste avec la chaleur de cette chaude journée d’été. Sans doute un peu de tout, mis bout à bout. Ses yeux qui s’ancrent dans les siens, hésiter ne pas savoir quoi dire. Les femmes sont ainsi, souvent elles n’arrivent pas à mettre un mot sur quelques choses qui ne va pas, et les hommes aiment les faits concrets, leur esprit est sans doute moins alambiqué que le cerveau féminin. Là où elles peuvent voir une palette de déclinaison de jaune, en passant au doux de la pierre de pisé à celui éclatant d’un poussin venant de naître, eux ne voient que du jaune.

Seurn … Rien sans doute des humeurs de femme. Je… Cela va aller. Viens rentrons nous allons louper l’essentiel, et Patt serai déçue.

Chasser le naturel d’une femme, il revient au galop. Ne pas dire, le laisser deviner, ne pas évoquer ses conclusions hâtives qui n’étaient que broutilles, ou bien seulement attendre de faire ce que tout homme fait dans ces cas-là. Acter le « Cela va aller » car après tout si elle le dit c’est que cela va. Et tout de suite, cela n’allait-il pas mieux ? Il était là à ses côtés. Elle glissa son bras dans le sien, tout en le faisant, lui adressa un sourire.
Ils rejoignirent leur place. L’échange des vœux étaient intenses dans les mots. Aucun doute, ces deux-là étaient amoureux et leurs mots dit avec, on le sentait, une sincérité touchante, émue la blonde Normande. Elle était heureuse pour eux, le bonheur des autres est toujours un plaisir à voir, et réchauffe les cœurs, même des plus fermés.
Argawaen
Le jeune-vieux marié souriait en voyant faire sa nouvelle épouse face à sa fille.
L'homme se tourna ensuite en direction de la mini-rouquine qui approchait, bon sang qu'elle avait grandit cette petite.
Le vieil homme se baissa et la souleva afin de lui rendre son baiser et de la serrer contre lui.


Ne t'en fais pas pour ça mini-rousse, je ferais de mon mieux.
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Erwelyn, incarné par Argawaen
Erwelyn a écrit:
Voilà, c'était fini. Ils s'étaient dit oui, s'étaient fait un câlin, certains avaient applaudi - dont elle - et pour finir, tout le monde était content. La foule commençait doucement à quitter l'église, mais Lynette resta non loin du couple, attendant que leurs proches aillent les féliciter. De son côté, la duchesse avait un présent à remettre au marié, dont indirectement, la mariée bénéficierait aussi. Il lui était donc important de les voir tous les deux ensemble pour leur en faire part. Une fois que les effusions d'après mariage furent passées, la Corleone s'approcha des nouveaux époux.

Argavaven, Pattricia, recevez toutes mes félicitations. Je vous souhaite tout le bonheur du monde et tout plein de bébés roses. Oui parce que quand ils sont bleus, c'est très mauvais signe vous savez.

Il faut savoir rester pragmatique quelque fois.

J'ai promis à Argavaven de lui offrir un présent pour son mariage, et voici qu'il attend depuis bien longtemps de savoir ce que c'est. Mais j'aime ménager mes surprises, il le sait ! Seulement, je ne vais pas le laisser ronger son frein plus longtemps...

Un sourire en coin, un clin d’œil au marié, avant d'enfin lâcher le morceau.

Mon cher ours, vous m'avez été d'une aide bien utile lorsque vous étiez en Maine. Vous avez été présent durant ces longues semaines de mobilisation, m'aidant à tenir en cet hiver glacial que nous avons connu. Je l'avoue, le Mans a été bien vide après votre départ, mais la correspondance que nous avons entretenue ensuite m'a permis de comprendre que, quoi qu'il arrive, vous serez toujours là pour moi, en véritable ami que vous êtes devenu.

Fallait bien choisir ses mots tout de même, histoire que la mariée ne lui fasse pas une crise de jalousie ici-même, alors même qu'ils venaient de se dire oui. Elle espérait en tout cas que le sentiment que ressentirait Pattricia ne serait pas la jalousie, mais plutôt la fierté d'avoir épousé un homme qui avait su gagner la confiance de la Corleone. Ce qui, franchement, n'était pas gagné d'avance. Regardant le couple, elle balança enfin l'info que l'ours attendait depuis des mois.

Me feriez-vous l'honneur, Argawaen – yeah, en plus Lynette avait réussi à bien prononcé son prénom ! - de devenir mon vassal sur mes terres mainoises ?

Et de toute façon si tu dis non, je te boude pour la vie, na.
Argawaen
Alors que le couple remerciait les invités, le vieil homme se demandait si son fils ainé et Valeryane allaient attendre un peu avant de partir. Il voulait s'entretenir un peu avec eux, et également profiter d'Alistaïr.
Le vieux vétéran regardait son épouse, heureux, après tout ce qu'ils avaient traversés ils étaient enfin mariés, et ce couple n'était pas prêt de se séparer. Il en était satisfait.

Le Dehuit de Malemort fut attiré par la poney rose qui s'approchait d'eux, comme à son habitude il lui fit un baise-main et s'inclina légèrement face à elle. Ils avaient passés de sacrés bons moments en Maine, à picoler, à se raconter leurs histoires, ils étaient comme deux vieux, en même temps ils avaient le même âge, alors autant dire que les soirées étaient fournies en discussion.

Le vieil homme écoutait attentivement ce qu'elle avait à dire, souriant ému à ses paroles, puis il écarquilla les yeux à sa proposition. Il resta silencieux un instant, bouche bée. Elle avait également réussie à prononcer son prénom correctement ! C'est que ça devait lui tenir sacrément à coeur.


Ma rose... Que dire de plus à part que c'est un immense honneur que vous me faite ? Non pas seulement pour moi, mais également pour mon épouse qui en sera également Donà.

L'homme se passa la main sur le visage, il était encore sur le séant de cette proposition, il ne s'attendait pas à cela, mais à un poney rose senteur poire, ou alors à une caisse d'alcool, mais une seigneurie... Pas du tout...
Il regardait la poney rose et rajouta.


Et puis comment refuser ? Vous avez prononcée mon prénom avec perfection !

L'homme souriait amusé.
_________________
--Pere_blaise


{...Louons tous ensemble le Très- Haut pour la Saint Noël....ça fera moins cher ! ...}

Malgré le fait qu'on lui tirait sur la bure depuis un bon moment, le père Blaise tentait de monter les quelques marches qui le mènerait jusqu'à l'entrée de Sainte Lucie:
- N'entrez point là mon Père !!...j'vous en conjure !! ...on dit que l'église est hantée !!
- Allons donc !!...le moine haussa les épaules...ce sont là menteries de croquants !! tout le monde sait que la paroisse est abandonnée. Vous entendez les cloches sonner ?
- Non point !!...fit le gueux,..mais...'parait que par nuit sans lune, on peut apercevoir des revenants qui poussent des cris lugubres....le type en frissonne, et se signe plusieurs fois...certains disent que c'est l'esprit du diacre fantôme de Sarlat
- Hm ? Oui ? oui... Le moine lève un sourcil accompagné d'un geste d'impatience...oui, les ivrognes sans doutes......allez sortez de mon chemin, au je fais un rapport au pape  qui ne sera pas piqué des hannetons !!!

Les fêtes de la Saint Noël approchaient, et les préparatifs battaient leur plein un peu partout ; Certains ayant poussé le vice jusqu'à décorer les tavernes. Mais, si en ville on avait décidé de fêter la st Noël de façon païenne, vous savez ? un peu à la mode des barbares teutons qui hantent la forêt noire, avec marché de Noël, sapin géant enguirlandé de bougies quitte à risquer de provoquer en ville un incendie qui ferait date dans l'histoire du royaume, ici, on les fêteraient selon les préceptes des Saintes Écritures, même si le Père Blaise en avait une interprétation toute personnelle.
Sainte Kyrène étant trop petite....autant prendre un édifice qui sert a rien pour fêter dignement la Saint Noël
Le moine finit par arrivée devant ce qui reste des portes de l’Église de Sarlat. Il enjambe comme il peut les tas de bois qui barrent l'entrée, allant même jusqu'à se déblayage une sorte de passage ou même un chat ne s'aventurerait pas et entre dans la nef en pestant, car il vient de poser une sandale dans e restant d'un crottin de poney
...
- Si encore ça avait été du pied gauche...dit-il en soufflant. Il se retourne et voit que le type le suis toujours, se signant tout les deux pas. Blaise le regarde avec des yeux comme des soucoupes...qu'est ce vous faites ? Une seule fois en entrant c'est amplement suffisant !!!...
- C'est pour faire fuir les esprits malfaisants....le gars se signe une nouvelle fois....'devriez en faire autant !!
- Occupez-vous de vos seaux à bouses et... le père Blaise réfléchit...tiens, commencez par me virer les crottins qui balisent le chemin de l'autel ça vous apprendra à vous taire.
- On peut aussi allumer la lanterne des morts ? (*)
- Pourquoi faire ?
- Bah p't'être que ça ferait plaisir aux...fantômes...le gars se signe une fois de plus....moi ces histoires ça me fait froid dans le dos jusqu'au fessard.
- Ah oui ?! ...le moine fronce les sourcils....ben si vous ne vous mettez pas au boulot dans l'instant, je peux garantir que je vais tellement taper dessus a coups de sandales que j'vais vous le réchauffer, le fessard, vite fais moi !!!!

Certes la partie était loin d'être gagnée.
Il faudrait de la volonté...de l'abnégation..de l'huile de coude,...une armée de balais et sûrement toute l'eau du lac pour arriver a redonner un semblant de ressemblance a ce lieux avant la Saint-Noël mais un jour, un grand homme dira : «  Soyons réalistes exigeons l'impossible »
(**)

(*) Édifice encore visible de nos jours à Sarlat ; C'est une tour ajourée dans laquelle, au crépuscule, on hissait, souvent avec un système de poulies, une lampe allumée, supposée servir de guide aux défunts. Pour en savoir plus Wiki est votre ami …

(**) Ernesto « Che » Guevara

--Pere_blaise


{...Qu'on se sert de Blaise au stade d'offrande...}

Seul, dans une paroisse abandonnée si ce n'est par le Très-Haut, du moins par les hommes et qui en plus n'était pas la sienne, le Père Blaise admirait la fin des travaux.
Les bancs et les cathèdres avaient été outrés et cirés comme jamais. Le sol de la nef lui avait été brossé et rincé au savon noir plusieurs fois afin d’ôter les traces de crottins.
Sur l'autel un linge blanc couvrait l'autel si blanc d'ailleurs que le tisserand qui avait ouvré assurait que c’était « l immaculée confection,... » ; Et puis bon, on regarde moins à la dépense pour la Saint- Noël.
Surtout que là c'était pris sur le denier du culte et que la communauté des Sainte Kyrène n'en subirait pas le poids
.

- Mon Père, ...dit le bedeau joignant pieusement les mains...cette église à un éclat !!
- A propos d'éclats dit le moine...vous nous mettrez de cotés ceux de la porte là, ...il montre le tas de bois qui trône a l'entrée...on les vendra comme relique de la première table fabriquée par Giosep aux fidèles de passages, ça payera les cierges !!
- Oui mon père, bonne idée...
Le tonsuré fait quelques pas dans l'édifice. Dommage que cette église ne soit pas plus utilisé que ça. Enfin, a ce qu'il parait, même St Front était aussi déserté. A croire que le très avait décider de porter son intérêt ailleurs que dans les frontières du comté.
- Les préparatifs sont quasi finit mon Père, vous croyez que...
- Que...
- Que les fidèles seront au rendez -vous ?
Le moine fronça les sourcils:
- S'ils ne veulent pas finir aussi rôtis que la dinde qu'ils s'apprêtent a dévorer, ils ont intérêt....d'ailleurs,...le moine affiche un léger sourire et commence a taper dans ses mains...nous allons chanter un psaume pour cela …
Le bedeau bedonnant ouvre de grands yeux voyant le tonsuré commencer a se déhancher, et attraper un grand porte cierge, qu'il tient a une main devant lui...
- Mon fils, ….Voici ce que les Angloys appellent le Aristote'n roll !!

Et le moine de commencer a chanter :

Mettre un ♪ drap blanc sur l'autel,
Sortir♪étole et dentelles ♪
lustrer calice et♪ciboire
C'est pour bientôt le grand soir ♪
Sentir flotter ♪ les pans de sa bure
Ouvrir ♪ les Saintes Écritures ♪
Sonnez les cloches des chapelles
C'est le Très Haut qui appelle ♪

Il suffira ♪ d'une étincelle,
d'un rien, d'un geste ♪
Il suffira ♪ ♪d'une étincelle
D'un peu ♪ d'étoupe pooooouuuuur..... ♪

Allumer, ♪ un cierge !! Allumer un cierge ♪
Et faire monter, ♪ vos prières vers dieu
Allumer un cierge, ♪allumer un cierge
Et voir grandir, la flamme dans vos yeux
Allumer un cierge, yeahhhhhh !!!
(*)

(*) Vaguement inspiré de «  Allumer le feu » - Johnny Halliday.

--Pere_blaise


Office célébré pendant la duré des fêtes...si certains sont tentés....


{….La genèse....la génèèèseeeeu...ça voulait dire, qu'on est des pieux...} (*)

Comme il l'avait chanté il y a peu, c'est vêtu d'une bure quasi neuve et d'une étole immaculée que le père Blaise, avait fait sonner les cloches de Saintes Lucie pour appeler les paroissiens a fêter d'une façon vaguement religieuses les fêtes de la Saint-Noël.
Le cloches avaient battu le rappel des fidèles et l'office pouvait commencer
.

Le moine se tenait devant l'autel, les mains jointes attendant que chacun regagne sa cathèdres ou les bancs, voir même pour les plus nécessiteux, prennent appui sur une des colonne.
Quand ceci fut fait, il regarda l'assemblée avec un sourire de circonstances
 :
- Mes amis, mes enfants, mes frères...il marque un temps...bienvenu dans la maison de celui qui vous accueille aujourd'hui...il lève pieusement les yeux au ciel...en ce jour si particulier.
Le tonsuré met les bras en croix et d'une voix de stentor..Moi, père Blaise, confesseur du Couvent des Cordeliers et de l'ordre des helèninnes je crois en lui...et comme LUI c'est moi, je crois en moi ...aaaaaAAAAAAALLEELUUUUIIIIIAAAAaaaaaaa !!

Quittant l'autel, le moine monte en chaire, et ouvre son exemplaire du livre des vertus chargé d'annotations personnelles dans les marges et entre les enluminures avant de le poser sur le lutrin près de lui :
- Mes enfants, si nous somme réunis en cette pieuse nuitée de la Saint-Noël c'est pour avoir la joie de célébrer tous ensemble la naissance de Christos, loué soit son nom,...qui je vous le rappelle est sensé être un exemple pour vous !! car, si vous suivez la voie de Christos sans changer de files dés qu'une embûche viendra testée votre foi, alors...il ouvre grand les bras...alors vous serez admis au paradis solaire, et vous pourrez passer le reste du temps a boire de l'hypocras en entendant les anges vous jouer de la lire dans les oreilles et vous faire masser par des nymphes pulmonaires et bien en chaire …. fait mine de prendre sa propre poitrine en main , et se rendant compte de son geste se reprend...S'cusez moi....Donc, le royaume des cieux vous est offert, mais si le Très- Haut en surveille la porte,...il regarde le parterre de fidèles d'un œil sadique...C'est moi qui donne les clefs !!

Il fait un signe de la main :
- Vous pouvez, vous lever...dit-il cérémonieusement...je vais vous faire à l'occasion de la Saint-Noël une brève évocation de la naissance naissance de Christos...il se racle la gorge...En ce temps là, des Hautes d’Écosse jusqu'au désert de Judée, le monde tremblait sous la puissance d'un seul homme : Le puissant Oscar, empereur des Romains....et voici, mes amis, mes enfants mes frère, l'histoire qui nous concerne....le moine marque un temps, et tourne une page du livre des vertus...Le père vivait bien tranquille, bon ouvrier, bon arisant, il n'avait pas son pareil en ville pour faire les chaises et les bancs...montrant l'assemblée...comme chacun de vous, tôt, le matin dans son échoppe, avec le bois de l'olivier, par le rabot et par la varlope il ennoblissait son métier....il lève un sourcil,...ça concerne pas QUE les charpentiers du village hein ?! Si vous êtes boucher, vous changez d'outils c'est tout !...il reprend...L'histoire est simple, et plutôt belle : Un jour, il rencontre une femme, jeune jolie douce et fidèle, et il décide de lui consacrer sa vie...il marque un temps..le voilà alors qu'il installe meubles et tapis dans sa maison, passe a la chaux les murs de la salle et met des plumes aux édredons...un vague geste de la main, et l'index se lève...un jour, dans leur bonheur un ange passe, et dit a la femme étonnée «  Je vous salut pleine de graisse », car oui, elle avait les mains pleines de saindoux...et vous annonce un héritier qui va naître, sans toit, sans âtre prêt d'un bœuf qu'on va abattre et d'un âne qu'on à battu. (**)

Le moine les regarde, certains ont la mine perplexe, d'autres sont déjà dans les bras de Morphée ou pensent à la dinde fourrée au marrons dont ils vont se remplir la panse dés la fin de l'office.

(*) La bohème – Aznavour
(**) Inspiré par «  il est né le divin enfant » - Jean Yanne
--Pere_blaise


Office de la Saint- Noël, suite …

Et bien soit les paroissiens étaient devenus muets, soit ils étaient plongés en pleine méditation transcendantale et tutoyaient le Très Haut.
D'ici que certains se permettent de manger en tête à tête avec lui un canard à l'orange après l'office dominicale,...

Le tonsuré toise les ouailles Sarladaises du haut de sa chaire, avant de reprendre le cours de son saint office. Il fait un geste invitant les fidèles a s'asseoir, et tourna d'un index humide quelques pages du Livre des Vertus  avant d’entamer d'une voix qui résonnât dans les colonnades de Sainte Lucie

Je meeeeeets ♪ mon esppooouuUUÂÂÂÂÂââââr ♪
En ♪AaaaaaaaAAAAARRRRISTOTE
C'est ♪ pas des ♪ booooooobards
c'est mon♪ poooôôôôôô - ôôôôôôôteuuuu !! ♪


Il laisse un ange passer le temps que les dernier murmures cessent et après s'être éclairci la voix, il dit, jetant un œil sur l'assemblée.
- L'histoire de Saint-Noël telle qui nous la livre les Saintes Écritures est sommes toutes un floue...un léger toussotement, et il regarde les yeux ahuris des paroissiens...en fait on a rien, aucune date, aucun lieux précis...Il y a de quoi y perdre son latin !!...Il hausse les épaules ...on dit qu'il serait...le moine insiste sur le conditionnel...qu'il serait né dans un chariot tiré par des cerfs dressés par son père : Le fameux père d'Noël...le moine grimace...une enfance douloureuse, au point que tout le monde ne lui donnait pas quinze ans d’espérance de vie..le tonsuré marque un léger temps...Vers cet age, alors qu'il n'avait jamais étudié, il racontait l'histoire de Christos que son arrière grand père avait transmis a son grand père et qui l'avait lui même transmis a ses enfants et petits enfants...le moine regarde l'assistance et demande, sceptique...si ça c'est pas la définition d'une rumeur !?!...bref,...reprenant le cours de son office....le Saint homme, a ce que nous raconte le livre des vertus, passait son temps a aider « les malheureux »  au sens large du terme : Riches comme pauvres....car comme on dit, l'argent ne fait pas le bonheur....il jette un œil en direction des cathèdres et ajoute caustique...'devriez écouter !! et en prendre de la graine


Il invite à la réflexion d'un geste ample les paroissiens:
- Méditons ensemble ces quelques paroles....
--Pere_blaise


Office de la Saint-Noël, suite...et Fin.

[...Vœux de silence...]

Pendant que la plèbe médite ces pieuses paroles, le père Blaise s’accroupit rapidement en chaire, disparaissant du champ de vision des fidèles.
Allez hop, un coup de vin de messe derrière l'étole pendant, du moins l'espère-t-il, personne ne le regarde, histoire de s'hydrater un peu. On dirait pas, mais c'est que ça dégage une certaine chaleur un cierge : Alors pensez ! Quand il y en a plein la nef....
Le tonsuré repose délicatement sa coupe au sol, et se relève
.

Faisant mine d'être plongé dans une profonde réflexion, les mains jointes, il laisse son regard courir dans la petite église un instant, avant de tourner d'un index préalablement humidifié d'une langue râpeuse, et de reprendre le cours de l'office.
- A l'age où nombre d'entre vous sont considérés comme des vieillards, soit environ une trentaine de printemps...Saint-Noël, qui a sûrement dut hérité d'un appui non négligeable de certains est élevé au rang d'évêque ce qui lui permet de mettre un peu de beurre dans ses épinard, mais,...il lève un doigt, attirant l'attention,...il n'en n'oublie pas ses origines modestes aidant encore et toujours ceux qui en avaient besoin. Aussi je vous invite tous à...
C'est a ce moment que le bedeau qui assistait à l'office depuis la sacristie remarqua un détail qui semblait avoir échappé au moine. Discrètement, le serviteur du serviteur du Très-Haut se glissa dans l'église, se faufila derrière l'autel et a pas de loup, arriva au pied de la chaire.

Un œil aiguisé aurait put le voir faire des signes au Tonsuré qui lui hélas, portait son attention ailleurs
.
- Pssss !!!! ….mon Père....
Sur le visage du moine se lit la surprise, voir la stupéfaction:
- M...moi ?!
- Oui !! vous mon père !!!
Le moine n'en croyait pas ses oreilles.
- ari ?!...son regard incrédule se posa sur le plafond de la chapelle...ARI ME PARLE !!!
- Nonononononononononononon mon père !!! ...dit l'autre....C'est moi,...le bedeau...
- Vous ? ….le moine baissa les yeux et regardant au pied de la chaire....Briseur de foi !!! HERETIQUE !!!...pesta le tonsuré...qu'est-ce que vous voulez ?
- R'gardez un peu mon père !!...le bedeau fit un geste montrant la nef....la moitié à quitté les lieux et l'autre dort....
- Ils méditent...
- Vous jouez sur les mots là !!...vous leur réciteriez la recette de la soupe au choux auvergnate ou leur liriez les comptes du castel qu'ils s'en fouteraient pareil !!
- 'tention hein ?!! vous frisez le blasphème là !!
- Mon père !! ouvrez les yeux !!! ...soupire l'autre de rage...'voyez bien que y'a personne non ?!
- Aristote est partout...
- Lui oui....les autres sont chez eux !!!
-

Force est de constaté pour le moine que, et ce bien avant de se partager une dinde rôtie, quelques Blanc-mangés et douceur les périgourdin étaient déjà en pleine crise de foi.
Lentement et la mine dépité, le tonsuré referma le livre des vertus, et descendit les quelques marches qui le rapprochait théoriquement des hommes.
Déçu, le tonsuré accompagna le bedeau jusqu'à la sacristie, jetant des temps en temps un œil sur les bancs vides.
Chemin faisant il demanda:

- Dites...le Diacre,...il fait comment ?
- Ah ben !!! il se casse moins la tête que vous hein...répond le Bedeau, réfléchissant...en fait, il fait rien !!
- Même pour la Saint-Noël ?
- Surtout pour la Saint-Noël !!! Mais bon c'est de notoriété public : A ce qu'on dit c'est pas un cadeau...Vous aimez la dinde ?
- Fourrée ?...A l'Ostie ?
- Euh...on va trouver de quoi la remplir !!
Valmer
Valmer poussa vivement la porte de l'église de Sarlat, s'engagea dans la nef et appela à voie basse le curé à plusieurs reprises. Personne.

Il laissa un mot et repartit.


Citation:
Mon Père,

Je suis venu en notre église en des heures exceptionnellement sombres pour Sarlat. Une épidémie très contagieuse frappe notre communauté et plusieurs de ses âmes sont déjà atteintes dans leurs corps.

Les habitants sont confinés chez eux, bientôt les champs et les échoppes seront délaissés, le marché déserté, les miliciens quitteront leur poste de garde pour aller lutter contre les fièvres. Le péril est grand, sur tous les plans.

Je vous saurais infiniment reconnaissant de bien vouloir dire des messes en faveur de la rémission de nos malades, en faveur de la préservation de notre cité. Puisse, par nos actions de grâces et nos prières, Notre bien aimé Aristote nous épargner les souffrances et le trépas.

Valmer
--Pere_blaise


{...les voies du Très-Haut sont impénétrables, mais un jour, on inventera le suppositoire...}

L'enfant de chœur était arrivé en courant comme un dératé, affichant un regard soulagé en voyant le tonsuré faire quelques pas sur le parvis de l’église Sainte Lucie de Sarlat.
Le gamin essoufflé s'épongea le front dans son aube en dentelle avant de lui tendre le mot que le maire avait laissé près des objets du culte.

Le moine leva un sourcil incrédule en regardant alternativement et le parchemin, et le gamin dont le visage était aussi rouge qu'une robe de cardinal
.
- Prier pour la grippe ?
- Naaaaan !!! pas « pour », mais « contre » en fait...
- Certes....j'entends bien mon enfant...dit le tonsuré...mais bon il ne s'agit que d'une grippe...C'est pas non plus une épidémie du mal noir ni une invasion de barbares venus d'outre-Rhin... il relit le parchemin et tapant du dos de la main dessus il ajoute avant de le rendre au gamin....Et puis ça concerne le curé de Sarlat : pas moi …
- Mais l'père ben y'dit qu'z'êtes le seul calotin qu'on peut croisé dans ce comté de cré....
- Tsssssss..dit le moine en mettant une main sur la bouche du môme pour le faire taire....Allons, pas de Blasphème et un peu de respect.
- L'père y dit qu'sont tous aussi fêlés les uns que les autres....
- Et le Très Haut a dit : «  Heureux les Fêlés car ils laissent passer la lumière »
- Ameeeen
- C'est ça....

Le tonsuré se tripota ….le chapelet histoire de concentrer son esprit sur la question qui, visiblement, tenait en grand soucis le Bourgmestre,
Il ne s’agirait pas non plus de laisser le comté, et en l’occurrence les terres de Calédonie, subir les assauts de ce mal. Imaginez un peu l'image qu'un comté de souffreteux pourrait donner au Royaume.
Le prestige du Périgord, déjà bien mit a mal, risquait de ne pas s'en remettre
.
- On prie mon Père ?
- Oui...mais pas pour le comté : Pour le Maire.
- Bah... et les autres ?
- Si tu veux mon avis, le Bourgmestre souffre du syndrome de Roseline....le moine prend un air navré et lève les yeux au ciel...un mal quasi incurable plus connu aussi sous le nom de «  Bâche l'eau » car on dit qu'une des méthodes pour combattre au mieux les fièvres est de couvrir les tonneaux et autre réserves liquides d'une bâche.
- Haaaaaaannnnn !!! vous en savez des choses !!!
- C'est l ' métier mon fils...c'est l'métier dit le moine pas peu fier.
- Bon alors...on prie ?
- On prie,.... de toutes façons ça ne fait pas de mal...mais on va aussi conseiller au Maire de suivre les préceptes de Sainte Rita de Zaraïe pour lutter contre les maladies...
- Oh ?!!!! une nouvelle Sainte ?
- Non....juste une connue de certains initiés
- Et...le gamin regarde le moine avant de se mettre a genoux.... elle dit qu'il faut faire quoi ?
- De se tremper le fessard deux fois par jours dans une bassine d'eau fraîche...
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