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[RP] église Sainte Lucie

Pattricia
Traversant la place, je grimpe les marches du parvis de Sainte-Lucie et accroche la copie d'un courrier adressé par Monseigneur Odoacre à la Permanence Comtale.

Citation:
Sire Comte, mon très cher fils,

Dames et Sire du Conseil, mes chères filles et mes chers fils,

Je ne doute pas un instant que toutes vos lettres de soutien ont dû s'égarer sur les routes terriblement dangereuses reliant Rome et le Périgord, ou qu'elles sont encore en route, aussi je vous envoie mes plus sincères et chaleureux remerciements.

J'en profite par ailleurs pour vous annoncer que mon procès a été clos, et qu'il ne reste plus qu'à attendre la Sentence, qui sera très probablement prononcée lors d'une cérémonie en la Basilique Saint Titus et accompagnée d'un sermon comme le veut la coutume.

Priant Dieu vous donner longue vie bonne santé,

Odoacre de Corinthe, évêque de Périgueux, représentant des évêques de France près l'Office romain du Grand Camérier et plus grand Théologien du monde connu.


Au moins les Sarladais comprendraient pourquoi plus personne ne leurs faisait la messe...
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Poignedefer
Capo entre dans l'église se signe et va se mettre dans un coin pour prier

Aprés la prière il se lève allume un cierge et sort.
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Tamacha
Tamacha pousse la porte, entre dans l'église et se fige. Ses yeux balaient l'édifice, impressionnant. Elle cherche un bénitier, y plonge ses doigts et se signe. Elle se fige de nouveau et cherche une place. Une place qui pourrait devenir sienne, où elle aimerait à venir se recueillir. Où son amour viendrait la rejoindre les jours d'office, les jours de joie, les jours d'épreuves. Elle aperçoit à mi-chemin de l'entrée et de l'hôtel, non loin d'un pilier, une place qui lui conviendrait. Elle s'y installe, scrutant toujours l'édifice, s'imprégnant de l'odeur, de la fraicheur, du calme des lieux. Elle s'agenouille et joint ses mains devant ses lèvres.
Une longue prière s'ensuit, mêlée de larmes et de sourires, un recueillement à la mémoire de ses amis, de ses amours, de son passé. Un espoir infini l'envahit alors. Elle se redresse, jette un dernier coup d'oeil aux fresques, aux statues et se dirige vers la sortie.
Une dernière fois elle se signe, sourit et sort..
Pattricia
Nous sommes encore entre chien et loup, j'arrive sur la place et grimpe les marches jusqu'au parvis. La grande porte me résiste un peu et s'ouvre en grinçant. Tout est bien sombre, plus un cierge ne brûle et cela sent l'humidité et la désertion...

Décidément cet évêque aura fait bien du mal, il est temps que tout reprenne sa place, la guerre est terminée !

J'entre plus avant prend un des cierges sur le présentoir de l'entrée et l'allume... Je me signe et file sur la droite, vers mon pilier, les cierges, l'encens...
Une fois un peu de lumière apportée, je cherche les torches et lanternes et les allume également. Un peu d'encens par ci et par là et notre merveilleuse Sainte-Lucie reprend vie...

Il est temps que chacun retrouve le chemin...

Je me dirige vers ma place de prédilection et m'agenouille...

Merci de nous les avoir ramenés
Merci de nous avoir protégés en leur absence
Veillez sur nos enfants
Veillez sur leurs parents...
Merci....


Rester là dans le calme et le silence, juste le crépitement de la cire qui brule, le léger parfum de l'encens qui se répand, juste être soi...

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Vonafred
A peine arrivé dans sa bonne ville de Sarlat, le Capitaine laissa ses soldats pour aller se recueillir dans sa chère église. Il n'y était pas revenu depuis des lustres...

Entrant par une porte latérale, il s'agenouilla au fond de la nef et à la manière Teutonique, déposa son épée et son heaume face à lui.
Les bras écartés, le visage serein il déclama d'une voix basse...


-"Seigneur Dieu de qui descend toute noblesse et toute chevalerie, apprenez-

nous à servir noblement.

Que notre fait ne soit point parade ni littérature, mais loyal ministère et sacrifice

coûteux.

Tenez nos âmes hautes, tout près de Vous, dans le dédain des marchandages,

des calculs et des dévouements à bon marché, car nous voulons gagner notre

paradis, non pas en commerçants, mais à la pointe de notre épée, laquelle se

termine en croix et ce n’est pas pour rien.

Nous avons fait de beaux rêves pour Votre amour. Dans l’obscurité des

journées banales, préparez-nous aux grandes choses par la fidélité aux petites,

et enseignez-nous que la plus fière épopée est de conquérir notre âme et de

devenir des saints. Nous n’avons pas visé moins haut Seigneur, et nous sommes

bien ambitieux, mais heureusement nous sommes faibles et cette grâce, nous

l’espérons de Votre miséricorde, nous conservera humbles.

Demandez-nous beaucoup, et aidez-nous à Vous donner davantage. Et puisque

nous sommes livrés à Vous ( au jour de notre adoubement ), ne Vous gênez pas

pour nous prendre au mot et pour nous sacrifier, nous Vous le demandons

malgré le tremblement de notre chair, car nous voulons n’avoir qu’une crainte,

celle de ne pas Vous aimer assez. Et quand au soir de notre dernière bataille,

Votre voix de chef sonnera le ralliement de Vos chevaliers, faites Seigneur, c’est

notre suprême prière, faites que notre mort serve à quelque chose et accordez-

nous la grâce de mourir debout".


Puis il chuchota...
-L'armée est rentrée saine et sauve pour cela je vous loue.
Faites Seigneur que toujours elle soit employée sur le chemin de la justice et de l'honneur du Périgord Angoumois.
Faites que jamais elle ne tombe entre de mauvaises mains.
Accordez-moi la grâce de votre pardon car j'ai péché.
Seigneur donnez moi de votre force car je faiblis.


Une larme perla quand il évoqua le souvenir de ses amis disparus à jamais
Otto Von Diesenach,Ewald d'Auestedt et son frère, pour toujours dans son cœur.

Il se releva, se couvrit la tête de nouveau et sortit en paix.

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Pattricia
Je partais en croisade, si l'on m'avait dit cela il y a six mois... J'allais au devant des ennuis, je ne savais pas vraiment si je voulais revenir d'ailleurs, les enfants... Oui... Mais ne seraient-ils pas mieux avec une nouvelle mère, plus gaie, plus heureuse, plus présente, plus...

Je grimpe les marches, pousse cette porte qui mène à celui que je vais aller défendre et pourtant j'ai le cœur lourd, le cerveau en ébullition, le moral au trente-sixième dessous... L'église est éclairée et l'encens laisse un parfum qui me restera et auquel je repenserai avec nostalgie...

Je caresse le siège à côté duquel il s'agenouille quand il vient prier et je me dirige vers le mien près des cierges... Je m'agenouille.

Seigneur,
Je pars me battre en ton nom et je le fais de bon cœur, mais je ne saurais te mentir, il est brisé ce cœur, fatigué... mort...
J'espère que tu ne m'en tiendras pas rigueur, je fais vraiment des efforts pour t'honorer, respecter ton enseignement, mais je ne suis que l'ombre de moi-même... rien qu'une ombre.
Protège mes enfants et si je ne devais pas revenir... donne leurs une mère digne de ce nom. Je n'ai pu leurs offrir ce qu'ils étaient en droit d'attendre de la vie et je m'en sens honteuse alors juste au cas où, fais qu'ils aient enfin leur dû, des parents, une enfance heureuse...

Seigneur, je ne demande rien pour moi, mais si tu peux le convaincre de rester de ce monde, même si il part, même si il aime ailleurs, mais garde le sur notre belle terre, je ne supporterait pas qu'il abandonne, je ne supporterai pas un monde sans lui... même si je ne devais plus le revoir... Ne le rappelle pas près de toi, laisse-le encore œuvrer...


Je resterai là jusqu'à mon départ, le cœur vide à jamais et le cerveau en bouilli... Juste un dernier baroude d'honneur et plus rien... Vivre sans lui ce n'était pas vivre de toute façon...

_________________
Odoacre
Armé d'un lourd maillet, l'évêque tout juste revenu de Rome après son long procès devant l'Inquisition cloua trois parchemins sur les portes de l'église


Citation:
NOus, Odoacre de Corinthe, par la Grâce des Energies Célestes, évêque de Périgueux et moultes autres choses très sainctes,

Nommons l'érudit et théologien Constan Corteis Archidiacre du diocèse de Périgueux, avec pouvoirs de délivrer tous les sacrements presbytéraux inhérents à sa charge et lui adjoignons privilège d'établir de son scel des certificats authentiques pour attester desdits sacrements validés.

Fait à Rome le jeudi 10 décembre de l'an I du Cardinalat de SE Seriella.








Citation:
Nous, Odoacre de Corinthe, par la Grâce des Energies Célestes, évêque de Périgueux et moultes autres choses très sainctes,

Confirmons le Père Lotx dans son état de Curé de Bergerac auquel l'amène tout naturellement sa nature de prêtre.

Fait à Rome le jeudi 10 décembre de l'an I du Cardinalat de SE Seriella.







Citation:
Nous, Odoacre de Corinthe, par la Grâce des Energies Célestes, évêque de Périgueux et moultes autres choses très sainctes,

Destituons le Père Fraegor de toutes charges, offices et missions pastorale dans le diocèse de Périgueux qu'il aurait pu s'attribuer par la violence ou qu'un pair évêque lui aurait attribuée ou qu'un pair archevêque possédant uniquement une tutelle de contrôle aurait par la violence, sans droit et sans permission attribué, ou que moi même aurais attribué, ou que quiconque dans son droit aurait attribué,

Déclarons que s'il est désormais toujours prêtre, il ne peut plus délivrer aucun sacrement sur le territoire du diocèse de Périgueux,

Décrétons à lui même une interdiction de prêcher sur le territoire du diocèse de Périgueux jusqu'au jour où il nous aura prouvé par devant nous en notre palais son orthodoxie pleine et entière ainsi que sa compétence pastorale et liturgique et intellectuelle,

Enfin et ce jusqu'à sa renaissance en Dieu, guéri de ses maux et lavé de ses tares, flétrissons son nom et ses actes : que tout fidèle du diocèse de Périgueux ayant prétendument reçu un sacrement par la médiation du prêtre Fraegor devra en obtenir ratification spirituelle et épiscopale de notre sceau, et que si nous confirmerons les sacrements délivrés par le fait de sa rébellion pour des raisons de paix spirituelle, nous invalidons tout support matériel qui ferait office d'attestation ou de certificat et qui serait signé de sa main, ou qui le serait par un autre moi ou l'archidiacre Constant et qui ferait état de sacrements délivrés par le prêtre Fraegor durant le temps de la tutelle bordelaise,

Que cela soit proclamé et cloué avec de petits clous dorés qui seront achetés grâce au prix de la fonte des petits montants en or incrustés dans le fauteuil du presbytère de Castillon.

Fait à Rome le jeudi 10 décembre de l'an I du Cardinalat de SE Seriella.




Odoacre
Puis, sans mettre les pieds dans l'église, il laissa une note sur la porte indiquant que les personnes désirant se faire baptiser devaient se rendre en place comtale périgourdine.


Pour rajouter quelque chose, il existe la touche " éditer". {CC}
Odoacre
Le lendemain, le vieux Grec rentra cette fois-ci dans l'église et entreprit de la nettoyer.

Certes il détestait les offices et les sacrements mais mine de rien, après tout ce temps passé à Rome, même s'il ne l'avouerait jamais, la simplicité de la mission pastorale lui manquait un peu.

Armé d'un palais - bâton avec une botte de brins de paille -, dégagea la poussière accumulée.

Il purifia l'air pur en enfumant les lieux de l'odeur âcre d'encens qu'il affectionnait temps...

Il testa enfin le son des cloches...





DONG DONG DONG.....


Satisfait, il poussa un tabouret contre l'autel et ouvrit un sac sur la surface du mobilier sacré.... vin, pain, paté, cornichons, poulet... le vieux Grec entreprit de casser la croûte bruyamment et assez salement sur ledit autel.... après tout il l'avait bien mérité !
Ephear
Ephear entendit sonner les cloches de l'Église Sainte Lucie.

Lui qui n'avait que très peu l'habitude de s'y rendre fut piqué d'une sorte de curiosité.
Il se dirigea vers l'Église, gravit les quelques marches qui le séparait de la grande porte puis ne sachant quoi faire en lieu Saint, il frappa simplement mais lourdement sur cette dernière.

C'est là que Ephear aperçut la petite note laissée sur la porte.

Oui c'est ce qu'il voulait, se faire baptiser...
Brygh_ailean
Qui a dit qu'à clocher, clocher et demi...
C'est pourtant bien le sentiment qu'elle avait ce matin en passant la porte de Ste Lucie. Elle était allée jusqu'à Bordeaux pour demander le baptême en l'absence prolongée du vieux bouc et le miracle avait eu lieu... Il était réapparu en Périgord... Pas le jour même non... Le lendemain... Selon un principe très royaumesque que tout le monde connaît... La MAJie ! A non ! Vous croyez, l'évêque en perdition retrouvé ne se produit pas dans un atelier en une journée... Vous avez raison : on en aurait des évêques et des curés, si ça fonctionnait comme ça... Et c'est pas le cas...

C'est donc ainsi que la grande revînt à Sarlat et passa la porte de Ste Lucie pour y déposer son parchemin noirci ! Et non raté...
Z'avaient décidé de la faire cavaler partout, les curés... Fallait retourner à Périgueux, qu'elle venait juste de quitter. Elle laissa quand même son mot au cas où.


Bryn a écrit:

Monsignore,
J'aimerais être initiée par vos soins au dogme aristotélien en vu d'être baptisée. Bon retour en Périgord.
Brunhilde



J'ai supprimé le post en doublon
{CC}

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Isalineardais.
Avant laudes !
Elle s'était levée avant laudes pour être certaine car elle ne connaissait pas l'heure de la messe.
Elle était entrée dans l'église aux premières lueurs de l'aube, avait choisi une chaise proche de l'autel, y avait attendu patiemment le son des cloches appelant les fidèles à l’office.

Hélas, prime et tierce avaient passé sans que ne survint le moindre mouvement à l'intérieur de l'édifice.
Elle avait somnolé, dormi même, tassée sur son siège inconfortable.

Peu avant sixte, une vieille entra et s'affaira du côté des confessionnaux, allumant sans doute encore une chandelle à la Vierge.
Elle s'approcha d'isaline et lui dit sans se présenter :
-Si c'est pour la messe, inutile, Damoiselle. Il n'y a pas de curé à Sarlat.
A ces mots, isaline se mit debout et jura à haute voix.
-Crénom de crénom, … putentrailles …

Prise de colère elle se tourna vers l’effigie d’Aristote et hurla :
-Toujours la même chose, diable !!! … Devrais-je me saouler à nouveau pour avoir un peu de bonheur ?
Elle envoya à l’effigie ce geste que les hommes appellent « un bras d’honneur », s’excusa auprès de la vieille – « Pardon, Dame » - pivota sur ses talons et d’un pas précipité, au bord des larmes par dépit, se dirigea vers le fond de l’église.

Il est d'ailleurs appréciable que la lourdeur des ventaux de chêne empêche qu’on les claque comme un quelconque battant …
Fostine
en ce dimanche pluvieux,fostine se endit a l'eglise,bien que sachant qu'il n'y aurai pas d'office,faute de curé

elle marcha d'un pas rapide ,gravit les quelques marches et ouvrit la grosse porte en chêne mouluré

l'endroit etait desert,fostine s'avança dans la nef centrale et alla s'assoir a gauche de l'autel

elle se recueillit quelques minutes,puis se signa et ressorti de l'eglise et se rendit directement a la mine
Odoacre
Avec un gros maillet, Odoacre alla clouer sur les portes de l'Eglise une annonce laconique

Citation:
Cher un curé pour Sarlat

Adressez vous à Odoacre, évêque de Périgueux

Toute personne désireuse de servir l'Eglise et de la faire vivre le peut, quelle que soit sa condition.
Maurice
Maurice , etait sur le depart ; d'ici deux ou trois jours il quitterait sarlat à jamais et il trouva que le moment etait bienvenue d'aller se reccueillir en l'eglise qu'il n'avait que trop peu frequenté... il poussa la lourde porte et se retrouva vite au millieu de ce grand edifice , sans aucun bruit , juste le vide qui faisait peser sur ses epaules un grand poid.

Arrivé au milieu de l'eglise , il se demandait ce qu'il faisait là; il faillit rebrousser chemin mais un je ne sais quoi l'en empecha...il s'avança donc jusqu'à l'autel.. s'assit sur la p'tite marche juste devant et se mit à parler avec Aristote ...


ben...j'avais rien d'particulier à vous dire... j'pars , voila tout!! j'suis bien triste mais j'pense que c'est juste passager... vous allez me redonner plein d'moments d'joie! j'le sais...


juste...



juste , pour l'moment , j'voulais vous r'mercier d'mavoir guidé jusque Sarlat... cette page de ma vie sera une page heureuse ...

Maurice , se releva le coeur un peu plus leger et , oubliant tout l'reste , ne pensa plus qu' à aller boire un verre en taverne...s'en retourna donc bien vite sans se retourner..
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