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[RP ouvert] Palmipède en maraude.

Finn.
Ouvert aux pantins et pnj de tous bords sous réserve de cohérence.



Baluchon à l'épaule, soulagé à l'excès, le volatile se précipita hors de sa mare le coeur léger. La fange craonnaise patienterait jusqu'à son retour. S'y vautrer suffisait, un jour caneton prend son envol. Première sortie hors du nid sordide mais ô combien douillet pour notre homme.

S'éloignant pas à pas du cocon bienfaiteur de sa nouvelle famille, l'Irlandais espérait que son stock de viande séchée suffirait à apaiser l'estomac qu'il portait constamment dans les talons. En ce qui concernait l'éthylique, bien sot serait-il d'envisager en posséder jamais assez. Bien heureux était-il à présent d'avoir pallié au manque quelques heures plus tôt en s'engorgeant la panse d'eau-de-vie originaire de sa lointaine contrée. Evidemment, la charité d'un bon samaritain de fortune ne se verrait pas boudée, au contraire...

A cet égard, le rudimentaire gourdin épinglé à sa ceinture ne manquerait pas de chaleur envers l'âme généreuse. Vertu qu'il rendait au centuple sans la moindre gêne. Rien que ne puisse régler une ferme poignée de main dont il avait l'allonge impulsive du côté droit. Armé de sa toute personnelle bonne volonté, le canard cheminait inlassablement dans une brume opaque. Point trop n'en fallu au gaillard pour loger sa palme au mauvais endroit. De l'ignoble relent qui s'en échappa ou de la tiède mollesse qu'il palpait du talon, nul n'aurait su dire ce qui l'avertit en premier de la regrettable tournure des évènements. Tandis que ses sens s'en disputaient le mérite, l'Irlandais promit mille tourments à l'équidé ayant osé semer son crottin sur sa route.

Outre la promesse de bonne fortune, un enseignement était tout de même à tirer de cette misérable expérience: le coin était fréquenté. La perspective d'un quidam à la hauteur de son sens de l'accueil réjouit l'Irlandais dont les enjambées s'accrurent. D'une fange à l'autre il n'y a qu'un pas.

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Canard d'un tube digestif monarchique.
"Kiss me, I'm Irish!"
Alienor_von_strass


La jeune fille se hâte vers sa destination. Par tous les Saints aristotéliciens que la route lui parait longue ! Pour tout compagnon de voyage, elle n'a que son âne qui supporte ses quelques frusques et parfois son postérieur à elle. Lorsque la nuit approche, elle se trouve un lieu approprié pour dormir, quand elle en trouve. Les auberges ne sont pas forcément des plus reluisantes, et la soupe souvent maigre, mais lorsqu'on a peu d'écus, on fait avec... ou sans ! Qui plus est, une jeune fille, seule, sur les chemins... ce n'est guère prudent, mais bon. Elle n'a guère le choix. Il y a quelques minutes, elle a laissé son âne sur le bord du chemin, dûment attaché après un noisetier endormi par l'hiver, afin de satisfaire un besoin tout autant naturel qu'impérieux. C'est donc "à croupeton" derrière un buisson qu'elle entend des pas sur les cailloux du chemin, suivit de près d'un juron tonitruant. Elle se rajuste rapidement, et levant les yeux par dessus les broussailles, aperçoit un homme qui secoue son pied et sa chausse... Il vient d'écraser un crottin malencontreux de son Jupiter ! Il n'a pas encore vu son âne mais cela ne saurait tarder... Vu son état de colère sourde, il vaut mieux qu'elle s'avance afin de protéger soit son âne, soit le voyageur lui-même, car Jupiter n'a pas que le nom de guerrier ! Lorsqu'on veut lui faire son affaire ou qu'on le contrarie, il a la ruade aisée le bougre d'animal. Le bas de son dos à elle en porte encore les marques.

- Pardonnez messire... c'est mon Jupiter qui a laissé traîné ceci... Voulez-vous que je vous soulage, que je vous décrotte ?

"Mais quelle idiote !"songe-t-elle, s’assommant elle même ainsi d'un surnom charmant, "... ta spontanéité te joue toujours des tours ma fille ! Que va-t'il imaginer de tes propos à double sens ?"

Souriante, quoique rouge comme pomme à l'automne, elle s'avance, ayant pris la précaution de ramasser quelques rares feuilles sèches afin de nettoyer les chausses du personnage.
--Gauvain.


Pouahahahahahahahahah ! Maman ‘agard’, y’a marché dans le cacaaaaaaa !

L’avantage, quand on a deux ans et des brouettes, c’est qu’un rien vous amuse. Et ça, c’est important quand on a une Maman qui voyage tout le temps. Enfin, tout le temps, c’est vite dit. Mais entre les fois où elle va livrer des robes et celles où elle va vendre des robes à Paris, résultat, on fait beaucoup de route. Et la route avec une roulotte, un beau papa et une ‘tite sœur qui pue du cul, c’est pas toujours top marrant. ‘reusement, y’a la nounou Ida puis sa fille Graine aussi. Sont rigolottes, mais pas autant que se balader avec Maman sur le Gros. Le Gros, c’est son ami, depuis… toujours. Il est tout noir, et lui ce qu’il aime par-dessus tout, c’est courir entre ses jambes et lui tirer la queue. Le Gros il dit rien, il est content, il joue avec lui. Des fois avec les crins de sa queue il lui chatouille le visage et ça le fait éternuer, c’est rigolo.

Le Gros aussi il fait des crottins, mais pas celui là, celui là c’est le cheval de la dame qui l’a fait, pas celui de Maman. Mais tout de même, ça c’est rudement marrant, de voir el monsieur marcher dedans.


‘Agardeuh Mamaaaaaaan !

Tiens, c’est bizarre, elle a les joues un peu rouge Maman. Ptet c’est pasque il fait un peu plus chaud que avant quand ils avaient fait la bataille de boules de neige. Mais ça c’était y’a longtemps.
Il se tortille sur le dos du Gros, s’accrochant à Maman pour mieux voir le monsieur et ses pieds crottés.

Décidément, qu’est-ce qu’on s’amuse en voyage !

____________

Finn.
Trop occupé à pester contre une poisse tenace, le gueux crotté ne remarqua la jeune frimousse qui venait de quitter l'intimité de ses fourrés qu'au moment où sa voix parvint à percer le flot continuel de malédictions beuglés à l'égard de sa monture. La chausse ballottante s'immobilisa. La surprise de cette soudaine apparition poussa Finn à jauger l'inconnue, interdit. Son estimation temporelle de l'excrément enveloppant son peton délabré se trouvait remise en cause. A l'évidence plus fraîche qu'il ne l'aurait cru. La datation fécale, ça ne s'improvise pas!

Soulager? Décrotter? Les deux, oui...

Abandonnant sa chausse à la responsable de sa souillure, Finn braqua sa trogne à double-face sur la femelle soucieuse de réparer sa faute. Le sourcil se fronça tandis que la prunelle qui la toisait s'illumina d'un reflet suspect.

Alors, comment comptez m'la remplacer, hein? Hein?

La chausse se remit à frétiller avec insistance entre les feuilles sèches. Finn renifla bruyamment, la blaire exagérément retroussé. Le soulier empestait encore à tel point qu'il n'eut pas à forcer son talent scénique.

Vous qui l'avez profané, vous qui payez!

Souffrant de multiples pathologies, l'homme se mettait parfois à brailler sans prévenir, pour se calmer aussitôt. Cette fois ne dérogea pas à la règle. Le vermillon teintant les joues de la jeune femelle n'échappa à son attention suspicieuse, de même que ses paroles à la portée licencieuse. Qu'il n'en fit cas laissait à présager le pire pour la suite.

Pouahahahahahahahahah ! Maman ‘agard’, y’a marché dans le cacaaaaaaa !

Le visage fermé, il resta figé dans la contemplation de la responsable de son malheur dans un silence soulignant son humiliation...
Ces gens, toujours là quand il fallait pas!

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Canard d'un tube digestif monarchique.
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Alienor_von_strass


La jeune fille n'a pas apprécié le ton du crotté... Mais son âne étant fautif, elle lève sourcil, sourit, et le plus gracieusement du monde prend la chausse fort emmerdée, et la frotte avec conscience. Elle crotte les mains, mais qu'importe, les mains se lavent ! Elle fait des aller retour entre une mare à quelques mètres de là, frotte, lave, décrotte et fait tant et si bien que la chausse parait comme neuve... si ce ne sont les trous qui ne sont pas dus au crottin. La chausse se répand mollement dans la paume de la jeune fille... Qui la regardant, éclate de rire...

- Oh messire regardez ! Elle fait penser, à pendre ainsi, a quelque... chose... en pleine déconfiture. Mais ne portez pas peine : j'ai ce qu'il me faut dans une sacoche là, je crois bien.

La jeune fille plante là le ronchon et file chercher dans sa sacoche de quoi réparer la chausse. Assise au bord du chemin sur une pierre, elle s'atèle à recoudre les accrocs divers.
Finn.
Inégalement déchaussé, l'Irlandais patientait, prolongeant parfois son regard par-delà les broussailles en direction de la mare. Ses chausses lui avaient déjà été dérobées auparavant lors d'une sieste au bord de la route, sauf qu'il était bel et bien éveillé cette fois ci le bougre. Dur d'en croire ses mirettes à voir une inconnue lui cirer les pompes. Il songea éventuellement qu'elle puisse vouloir à tout prix échapper à ses réprimandes et s'appliquait donc à la tâche sans broncher.

Soudain, elle lui dit de regarder, ce qu'il fit naïvement, avant d'éclater d'un rire gras et spontanément sonore. Adepte de la gaudriole, elle avait vu juste. Un demi-sourire graveleux se peignit sur la partie animée de ses traits.

Vous m'l'avez astiqué comme une pro' pourtant. Alors la voir mollir, lamentablement, comme ça...


Finn s'interrompit en l'apercevant embarquer sa godasse et déballer son attirail en le plantant comme un benêt. La patte traînant dans la poussière, il se rapprocha du caillou sur lequel s'était perchée la donzelle. Curieux de son ouvrage, ses émeraudes suivaient avec attention les indescriptibles allées et venus de ses doigts sur le cuir vieilli.

Après une accalmie prolongée, bénéfique à son humeur versatile, l'homme reprit la parole avec un élan de familiarité.

C'est bien beau d'me tripoter l'godillot, l'apprenti cordonnière, mais qu'est-ce tu comptes faire pour mon traumatisme?

Mmh?

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Ayant fini enfin son "rapetassage" de chausse, elle regarde le résultat. Bon, ce n'est pas tout neuf, mais le godillot ressemble enfin à quelque chose de plus... tenu. La question de l'homme la laisse perplexe quoiqu'elle ait presque envie de rire... " d'me tripoter l'godillot " !!!
" Il voudrait peut-être que je lui tripote autre chose..." se dit-elle... "...rêve mon bonhomme !"


- Voyons, pour votre traumatisme, je vous donnerai bien... je ne sais pas. Parce que des écus, je n'ai point. Lorsque j'aurai rejoins mon frère, Perceval Von Strass, j'aurai quelques écus mais là...

Brusquement, elle sursaute, lâchant l'objet dans les mains du sire.

- Ah... je sais !

Elle file à nouveau vers son âne, qui l'accueille d'un "hiiiiiiiiiiiihan" voulant sans doute dire : "bon, quand tu auras fini de jouer avec les chausses de cet homme, on repartira ?" ... et revient avec un sac de jute. Et elle en sort une pomme...

- Vous la voulez ? C'est de bon coeur vous savez !


Elle est tout sourire la jeune Alienor... L'âne proteste : elle lui avait promis de la partager avec lui. Alors, il décide que la plaisanterie a assez duré. Il parvient en tirant de toutes ses forces, à casser la longe, et arrive en trottant et hochant la tête vers le couple.
--L_ane
L'Ane en avait ras les oreilles d'attendre.

Décidément faut toujours qu'elle aide tout le monde ..... hiiiiiiiiihaaaannn.....bon, quand tu auras fini de jouer avec les chausses de cet homme, on repartira ?...


L'Ane attendait patiemment jusqu'au moment où elle pris Sa pomme.

Alors là Non j'suis pas d'accord.

Il tira de toutes ses forces.......HIIIIIHAAAANNN....... cassa la longe et arriva trottant et hochant la tête vers le couple. Il regarda ensuite la pomme et avant même la réponse de l'homme il s'en empara et repartit tout tranquillement et fièrement ver son arbre. Il était bien décidé à la garder, Sa pomme.
Finn.
S'apprêtant à discuter le maigre dédommagement de son lourd traumatisme, la pomme lui fut soufflée sous le museau.

Ma.. ma pomme... PUTAIN!

L'Irlandais se précipita aussi sec vers l'âne en quête de justice. La godasse raide claqua sur la gueule de la bête qui n'en perdait pas son appétit pour autant. Ses coups de savates n'y changèrent rien, l'objet du litige avait été ingurgité, et probablement digéré. Ce qui n'empêcha pas l'homme en pétard de dégainer un couteau de son doublet de cuir, prêt à récupérer son dû aux tréfonds de l'animal.

Ta calamité d'âne bâté, v'là mon prix!

Ses prunelles folles se braquèrent sur la jouvencelle comme mille feux follets dans l'attente impatiente d'une réponse de celle-ci. Même si l'annonce se passait volontiers du consentement de l'intéressée. Après tout, un trône ambulant, voilà de quoi prévenir ce genre de mésaventure pour ses chausses.
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Là, la jeune fille voit rouge aussi : qui ose toucher à son âne s'expose aux pires désagréments...

- Quoi ? Tu menaces de me voler mon âne maraud ? Et bien tiens, voilà pour toi.

Elle te lui colle un pain dans le nez digne des pires soudards qui existent, et mue par sa colère, saute sur le dos du bougre d'assassin d'âne en lui labourant le dos de coups de badines bien secs.

- Hue dia ! crie-t-elle... avance sale bête ou je te transforme en salamis d'âne... Car plus âne que toi, il n'y a guère !... Même mon Jupiter est plus intelligent que toi ! Allez avance ou je te découpe le fondement et le reste : par derrière et par devant, je trancherai net ! As-tu compris bougre de manant ? Je vais t'en donner moi, et tout ça pour une pomme et de malheureuses chausses ? AU VOLEUR ! A L ASSASSIN ! MA CASSETTE.... euh non ... MON ÂNE MON ÂNE ! ON ME VEUT VOLER MON ÂNE ! MARÉCHAUSSÉE ! A L'AIDE ! A L'AIDE !



Plop, smiley retiré, cf règles d'or

M.
Finn.
L'Irlandais chancela, laissant choir chausse et surin, la goutte carmine au bord du blaire. En voilà un qu'il n'avait pas vu arriver. Ces femelles et leurs petites humeurs! La situation lui échappait sévèrement. L'inconnue qu'il pensait inoffensive était parvenue à le monter et lui cravachait la couenne en vociférant ses menaces entrecoupées d'appel au secours.

Craignant surtout ces derniers, l'Irlandais prit ses jambes à son cou sans déloger la brailleuse de sa selle improvisée. Ses foulées prirent la direction du bosquet. S'éloigner de la route étonnamment passante, et aviser ensuite, et ce au plus vite. Les alentours ombragées leurs offraient là un asile à la hauteur du grain qu'ils semblaient partager.

Pas brailler!

Sa retraite à travers les bois les avait coupés des éventuels promeneurs arpentant la route et lorsqu'il se jugea suffisamment à l'abri des appels désespérés de sa cavalière, l'Irlandais effectua une brusque ruade. C'en était trop! Un dos en lambeaux, un pif cassé, sans parler de sa chausse manquante. En équilibre instable, sa victime désarçonnée à ses pieds, Finn fulminait sévère.

Immobile, il se mura dans son silence, les méninges en ébullition. L'âne avait-il suivi la cavalcade? Les cris de la femelle s'étaient-ils heurtés à quelque oreille attentive? Tant d'interrogations auxquelles il n'avait pas l'once d'une réponse. Dans l'état actuel des choses, cette inconnue était d'avantage encombrante. S'en débarrasser? Il y songeait, mais il faudrait le faire proprement. Sans heurt ni bavure, car son sens de la propreté était à vrai dire inexistant. Là n'était pas chose aisée maintenant qu'il n'avait plus de lame sous la main. Lui défoncer le crâne à coup de gourdin trouvait son charme dans l'esprit du bougre. La réflexion macabre se poursuivit dans le mutisme le plus total, surveillant de biais la donzelle au cas où ses jambes commenceraient à fourmiller d'impatience.

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"Kiss me, I'm Irish!"
Damefrenegonde


Une crinière flamboyante scintillante sous l'astre de feu, des émeraudes malicieuses à l'affût, une monture propre et brossée couleur miel. Frénégonde de Caolan, noble Artésienne arpentait le chemin sur le dos de son fidèle Caramiel. La future médicastre profitait de cette journée quasi printanière pour chercher quelques plantes utiles à ses décoctions. Elle appréciait cet endroit qui n'était que peu fréquenté et qui proposait un choix abondant et varié de simples. Bercée doucement par le pas lourd du cheval, la rousse d'un regard expert scrutait les bords du sentier en quête d'une trouvaille. Son regard s'illumina alors lorsqu'elle aperçut non loin un buisson regorgeant d'orties, plante dont elle connaissait les vertus contre les infections urinaires. Elle y mena donc sa monture et avec un sourire de satisfaction aux lèvres, mit un pied à terre. Besace sous le bras, couteau en main, la rousse avec précaution commença le dépeçage du buisson. Sous les mains habiles le fourré fut mis à nu en quelques secondes et la besace remplie de feuilles. Mais loin de se satisfaire de sa trouvaille, la jeune femme décida de chercher encore et de s'aventurer plus loin dans le bosquet. Elle jeta un œil à Caramiel qui broutait tranquillement quelques touffes sans se soucier d'elle. Rassurée elle s'enfonça donc dans la profondeur végétale. Ses yeux ne cessaient de s'agiter tant l'endroit regorgeait d'herbes en tout genre. A petits pas Frénégonde arrachait une brindille, sentait une feuille inconnue, toujours plus émoustillée par les trésors qui s'offraient à elle. Mais elle n'était pas seule... Du mouvement attira son attention alors qu'accroupie elle grattait le sol. Lentement elle se releva et tendit l'oreille, son cœur cognait fort dans sa poitrine. Elle ne savait pas pourquoi mais elle était apeurée et se sentait mal à l'aise. Pourtant le ciel était dégagé, l'endroit semblait tranquille et serein mais malgré tout l'angoisse montait en elle. Coincée elle se demanda alors ce qu'elle devait faire. Une certitude : ne pas se faire remarquer, éviter de s'aventurer dans des histoires rocambolesques, une habitude depuis un certain temps. Elle fit un pas discret en se reculant mais hélas son pied écrasa un bout de bois mort qui craqua sous son poids. Dans une grimace elle se mordit la lèvre en maudissant sa maladresse...

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Alienor_von_strass


Alienor s'est retrouvée le fondement dans les broussailles. Ça devait arriver ! Elle soupire et s'aperçoit que l'âne.... euh non, l'homme, la regarde avec un oeil assassin.

"Bon... ben me voilà bien ! Et l'autre imbécile de Jupiter qui se contente de croquer sa pomme dans son coin ! Viendrais pas lui coller une ruade non ? Pfff... On ne peut décidément pas compter sur les mâles, qu'ils soient humains ou non."

C'est à ce moment précis qu'elle s'aperçoit que dans sa course... euh... comment dire... ben... l'homme à force de gigoter dan,s tous les sens a délasser ses braies... doucement, mais alors tout doucement, ces dernières glissent. Si ça continue, il va se retrouver dans une posture délicate... Voilà qui la détend. Etant d'une nature plutôt joyeuse, elle se met à rire avec de bons soubresauts, imaginant "messire oeil noir" les braies aux chevilles... Elle rit, elle rit, se couche sur le dos car elle ne tient plus assise; ses côtes lui font mal; ses yeux sont larmoyants. Chaque fois qu'elle se rassoit, tentant de se calmer, ses yeux sont toujours là où il ne faut pas. Et elle repart de plus belle... Mais elle essaie tout de même de parler, faut bien le prévenir !


- Vos... hahaha... braies... hihi hoho... elles glissennnnnnnnnnnnnnt.... hihihihi...
Finn.
L'hilarité ambiante le fit émerger de sa torpeur. Tout d'abord, il crut que la jeune frimousse avait malencontreusement heurté une branche lors de sa chevauchée à dos d'Irlandais, ce qui ne manqua de lui arracher un rictus mauvais.

-Vos... hahaha... braies... hihi hoho... elles glissennnnnnnnnnnnnnt.... hihihihi...

Respire bonhomme, respire...

La mare qui servit à nettoyer sa grolle crottée ne devait pas être bien loin. L'image de la jeune emmerdeuse flottant sur le ventre à la surface de l'eau, en paix, lui apporta le réconfort dont il avait besoin. Mais un tracas en chassant un autre, le son d'une présence inopportune résonna par dessus les éclats de rire excentriques de son tourment en chef.

D'un manque de pudeur certain, l'Irlandais n'accorda pas la moindre importance à la chute de ses braies tant qu'elles n'entravaient pas ses mouvements. La paluche se plaqua durement contre la bouche dont il voulait étouffer les éclats de voix. De l'autre main il traînait nonchalamment la jouvencelle au sol, l'attirant derrière un arbre. Il tendit l'oreille, profitant du répit salutaire qu'il venait de s'offrir. La rude étreinte de l'homme anticipait tout débordement de sa captive.

Les sens à vif, il guettait leur malhabile visiteur. A l'instant où il parvînt à distinguer l'aristocratique rouquine entre deux branchages, son sort fut scellé. Ce bois débordait d'opportunité décidément. Parfois empoisonnée, certes...


'Coute moi, tu vas t'rendre utile cette fois, tu m'dois bien ça. Attire l'attention d'la godiche et j'me charge du reste.

Directives murmurées au creux de l'oreille, sans appel.

Essaie d'm'enfler et j'te fais bouffer les couilles d'ton âne avant d'le buter.

Lentement, il la relâcha
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Canard d'un tube digestif monarchique.
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Damefrenegonde


Frénégonde était restée pétrifiée, le souffle court et le cœur palpitant. Elle s'attendait à être découverte mais un rire enfantin résonna à travers les fourrés. Un instant elle se sentit désappointée car ses angoisses s'avéraient être sans fondement. Apparemment il ne s'agissait que de quelques jeunes gens qui badinaient à l'abri des regards indiscrets. Soulagée, la rousse relâcha sa garde et souffla un bon coup en évacuant la pression qui tiraillait ses muscles. Or le silence qui s'abattit suite à l'éclat de rire lui parut pesant et bizarre. Quelques feuilles froissées, un murmure échappé d'une voix masculine, puis plus rien. L'Artésienne entendait cette petite voix au fond d'elle qui lui ordonnait de s'enfuir mais sa curiosité était bien trop importante. Elle avait l'envie de voir, de se rapprocher. Alors elle recula en prenant soin de ne pas rompre le silence et se cacha derrière un tronc épais. Une main posée sur le pommeau de son épée par réflexe, elle se risqua à passer sa tête pour distinguer la scène. Elle ne vit qu'un regard sombre qui la guettait à travers des branchages. Un regard qui vous glace le sang tant il semblait sévère et profond. Démasquée Frénégonde cala sa tête contre le tronc, les yeux clos en respirant à vive allure. Non il ne s'agissait pas de quelques jeux anodins entre adolescents...

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