[RP] L'Auberge "Au repos du voyageur"

Joriane avait depuis le matin très tôt fait tout le village pour trouver un endroit agréable ou faire son auberge, elle s’était perdu depuis son départ de sa terre natale, déménagement après déménagement, elle en avait fait de la route pour trouver enfin un endroit ou elle pourrait vivre tranquillement, les gens avaient été très accueillant mais elle le avait déjà car elle s’était arrêté plusieurs fois à Saint Aignan.

De ruelle en ruelle elle se retrouva enfin en retrait du village devant une bâtisse en pierre et en chaume, une petite rivière coulait juste derrière et la forêt pas loin alors là oui c’était plus que parfait, il y avait écrit à vendre sur une pancarte avec une adresse accroché à la porte, elle n’hésita pas et fila à l’adresse inscrite, donna ses économies de voyage au messire qui vendait..

Il fallait à présent prévenir Janneton et Gaston acheter quelque babioles pour arranger le tout, quelle journée ce fut, pour Joriane de courir au marché dans toute les échoppes possible pour trouver de quoi arranger la futur auberge..

Jane et Gaston l’avaient bien aidé sur ce coup, heureusement qu’ils étaient là avec elle toujours présent dans sa vie…

Quant elle entra dans les lieux il y avait poussière et toiles d’araignées en veux tu en voila, Ils se mirent tout les trois à la tâche, la futur auberge prenait forme, il y avait quelques chambre au dessus, elle en choisit une pour elle, Gaston et Jane en avait pris une il restait donc 5 chambres pour les voyageurs, cela suffirait, au pire ils agrandiront après, il y avait aussi une grange, là Joriane fit un sourire en y pensant, elle avait dit à Gaston que cela servirait pour les chevaux des voyageurs, il allait pouvoir y mettre des boxes, Gaston adorait les chevaux..

Janne et elle étaient à l’étage enfin en train de ranger les chambres, demain l’auberge pourrait ouvrir, il manquait encore quelque truc par ci par là, des détails que Joriane arrangerait plus tard…La nuit venait de tomber alors elle alluma la cheminée mis le cadre au dessus celui de sa famille, seul souvenir qu’il restait à Jo..

Voila l’Auberge était prête à recevoir les voyageurs et les villageois, Jo ne connaissait que deux métier, Aubergiste et lavandière, une nouvelle vie s’ouvrait à elle, un nouveau chemin un autre destin…

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Du pain frais de la cochonailles, un peu de fromage et une bonne soupe chaude, voila ce qu'ils avaient pu faire pour ce soir, Gaston activait la cheminée, Janne préparait la table, Jo faisait ses comptes..

Il faisait si bon dans l'auberge dehors le froid et la neige encore, le Berry était plus froid que la bourgogne, elle en frissonna en pensant à ce froid, Jo caressait ses loups qui déjà avait prit leur place devant l'âtre de la cheminée..

Ils avaient l'air heureux, ils n'aimaient pas être trainé de droite à gauche comme ça, Jane et Gaston non plus ils detestaient ne pas savoir ou ils allaient, Jo ne pouvait pas enore leur affirmer si ici allait être chez eux, elle essayait de faire de son mieux, depuis le depart de Bourgogne plus rien n'allait, elle voyait bien l'agacement de son oncle et sa tante, mais ils voulaient pas la laisser seule.. Déjà la pauvre Bonemine était toute seule à Nevers , Jo avait le pincement au coeur pensant sa cousine loin, sa soeur et son frère aussi Philotée et mandy si loin d'elle si loin qu'elle ne pouvait plus sentir leur coeur battre ni entendre leur rire aux éclats.. Un moment assombris les prenelles gris vert, mais elle retint ses larmes pour ne pas inquieté les deux vieux et par fierté car elle était un peu coupable de la situation, Jo en avait lourd sur le coeur mais le montrait jamais....

Quand elle entendit taper à la porte elle fut des plus surprise, qui pouvait bien venir à cet heure tardive ? la nuit ? ... Un vagabon qui a faim ou une personne qui cherche une âme charitable...Elle se leva et fut stupéfaite en ouvrant la porte, ses yeux se firent tout rond de surprise ...

Mmmmessi... Mmmessire Nathan ? mais que faite vous la nuit tout seule loin du village ? Entrez venez vous rechauffer vous avez l'air gelé..


Elle se tourna vers Janeton..

Prépare un couvert pour messire Nathan...

Elle se retourna vers Nathan et lui indiqua d'entrée tout en parlant, elle ferma la porte...

Voulez vous partager nostre maigre diner avec nous ? Juste un peu de fromage quelque cochonaille, du pain frais et une soupe, je ferais mieux demain pour l'ouverture..

Elle esperait bien qu'il reste un moment car dehors avec ce froid et surtout on savait pas qui on pouvait croisé la nuit surtout en dehors de la ville comme ça...
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Nathan regardait en l'air lorsque la porte s'ouvrit et là ! Là se trouvait Joriane quelque peu confus de la voir en ces lieux il n'eut pas le temps de dire Bonsoir que déjà on lui proposait de souper -c'est ça d'être aimé ^^- !

Il entra et admira la beauté des lieux, tout étais arrangé avec goût bref du beau travail quoi, il resta au milieu de la pièce ne sachant quoi dire c'est quand il apprit le menu qu'il eut une réaction et dit :

"Du... pain ... fromage soupe ... euh ouais attendez une petite minute hein vous le voulez bien ... merci"

Il ne pouvait pas refuser, ne pas vexer Joriane ... Et là une chandelle s'est éclairé dans sa tête , Il sortit de l'auberge rattrapa de justesse son domestique qui avait déjà prit la route, prit un paquet contenant des morceaux de viande et rentra à l'auberge, et donna les morceaux de viande à Joriane avec un grand sourire, sachant qu'aujourd'hui, il avait fais une bonne action ! En espérant que le Très-haut l'ait vu ! Il savait que ces quelques morceaux de viande allaient ravir les estomacs des personnes présentent qui avaient durement travailler en cette froide journée d'hiver, il regarda Joriane avec insistance pour qu'elle accepte sans rechigner.
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Nous sommes encore fermé mais je ne vais pas vous laisser dormir dehors donc pour ce soir comme c'est fermé votre chambre vous sera pas compter et puis vous me payerez quand vous partirez sinon ça sera gratuit pour ce soir, pour l'instant venez donc manger avec nous, je vous présente messire Nathan, Jane ma tante et mon oncle Gaston, la bas au pied devant la cheminée se sont mes chien loups...

Un repas gratuit ne se refuse jamais. Surtout quand on se nomme Magaline, que l’on rêve de pouvoir un jour nager dans une fontaine d’écus dorés et que le simple geste d’ouvrir sa bourse est source de douleurs à l’estomac. Mais quand le repas et le lit sont offerts aussi généreusement l’accepter sans rechigner vous donne malheureusement l’aire mal élevé dans l’esprit étriqué de la plus part de la société. Quelle idée !
La jeune femme proteste poliment pour la forme mais tombe vite les armes face au sourire bienveillant de son hôtesse, se consolant à l’idée de laisser un pourboire conséquent.

Arc de cercle de circonstance visant à contourner les deux chiens et la donzelle s’en va se réchauffer auprès de ses charmants tenanciers.

Jo, Messire Nathan, Madame Jane, Gaston …. Moi c’est Magaline Hansreudi. Un signe de tête pour chacun et les présentations sont faits. Je vous remercie de l’accueil, j’avais grand besoin d’un peu de repos.

Sieur Gaston ? Lance-t-elle, dans une pensée pour bourriquet. Votre nièce dit que vous vous occupez des cheveux. J’ai une monture dehors accroché à la devanture qui apprécierait je crois la chaleur d’une écurie pour la nuit. Mais il n’est pas très commode, il me faudrait y aller avec vous pour l’amadouer.

Le vieil oncle Gaston remercié d’un sourire, la rouquine s’excuse auprès des autres les abandonnant un instant.

Dehors, fidèle au rendez-vous, bourriquet était toujours là occupé à ronger sa corde de ses trois derrières dents cariées. L’animal, traumatisé 5 ans plus tôt par sa rencontre avec un brigand en Artois lance un regard plein de haine au pauvre Gaston.
Son poils se hérisse, sa queue s’agite venant frapper ses flancs amaigris tandis que de la vapeur de condensation s’échappe soudain de sa seule narine encore fonctionnelle.
Magaline, habituée aux humeurs de la monture s’approche lentement sortant une carotte de sa poche.

Là ! Là ! Tout doux mon vieux, mange voilà, goute comme c’est bon. Il n’y a que ça qui le calme fini t elle a l’intention de Gaston. J’en ai un sac plein à votre disposition en cas de besoin. Filez lui les plus vieilles et molles uniquement, ses dents le supportent mieux.

S’en suit une longue liste de recommandations sur le chemin des écuries. Allant de ce que l’âne préfère déjeuner jusqu’au nombre d’heure minimum de sommeil qui lui sont pessaire en passant par rituel quotidien de ses caresses d’avant couché.
Barrée ma rouquine ? Que nenni, lorsque l’on a eu qu’un seul et unique ami fidèle tout de long de sa vie, on le cajole.

De retour à l’intérieure, prenant soin à ne pas laisser les chiens loups l’approcher de trop près pour la renfiler, la rouquine s’y emploi pour eux. Humant l’aire elle goute avec délice le parfum, de viande grillée et de fromage fondu, embaumant la pièce principale. L’eau lui monte instantanément à la bouche et la jouvencelle reconnaissante ne se fait pas prier pour tendre une assiette en même temps que les autres convives.

Vous m’avez l’aire qu’une cuisinière de génie demoiselle Jo. Le repas est des plus appétissants

Avec la délicatesse qui la caractérise, Magaline croque alors, affamée, dans le morceau qu’on lui tend. Toutes canines dehors et la déchiquette et la broie.

Un vrai déliche, articule-t-elle alors qu’une goutte, vite chassée de revers de la main, lui glisse sur le menton.
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Magaline Hansreudi

Le repas s’était fini asses rapidement ce soir-là. Magaline, bien qu’appréciant la compagnie de ses hôtes ne s’était pas attardé très longtemps au près des quarte Berrichons. On l’avait conduit à sa chambre où elle s’était de suite écroulée sur le lit.

[Éclipse des quelques jours suivants]

CLAC !

C’est de bien méchante humeur que nous retrouvons Magaline en cette nuit du 8 au 9 Février. Pour de nombreuses raisons, toutes oubliés depuis, dont nous tairons les détails, la donzelle n’avait cessé de voir son émotion noircit durant la soirée. Et bien que légèrement adoucie a sa sortie de taverne, la crise d’égocentrisme qui s’en suivit sur le chemin du retour la montrait a présent sous son véritable jour : hystérique !
Porte d’entrée claquée, quelques paroles froides lancées à Gaston, escaliers montés en trombe et nouvelle porte claquée, puis la rouquine finie affalée sur son lit. Rageuse et moribonde. En proie à une véritable colère dirigée avant tout contre elle-même.


Toc toc toc
-Quoi !
Petite princesse se croit chez elle et en oublie que cette pauvre Janne n’est pas à sa domestique. Oubliant du même coup qu’elle en a déjà été une elle-même.
-J’ai une missive pour vous mamzelle, arrivée plus tôt dans la journée.
-Glissez-la sous la porte. Et laissez-moi en paix ! Clame-t-elle en proie d’oublier toutes ses bonnes manières si difficilement acquissent.

Lettre glissée et aubergiste trop polie partie, la jouvencelle lâche avec difficulté l’édredon qu’elle s’apprêtait à déchiqueter pour passer ses nerfs et se concentre sur le bout de papier. Le cachet maladroit trop bien connu attirait son attention depuis l’autre bout de la pièce. Hansreudi !
Traversant la chambre en deux enjambés la demoiselle s’en saisit impatiente.



Le message était clair et concis. Aucune discussion ne serrait permise. Rien de quoi adoucir l’humeur le la rouquine.
Autant dire que la nuit ne fut pas à la hauteur des autres passées en Berry. Agitée de cauchemars tous plus abracadabrantesques les uns que les autres : Elle est dans me noir, couchée confortablement quand soudain une violente douleur à a la gorge lui fait ouvrir les yeux. Alors elle se rencontre qu’elle commence à manquer d’aire. Elle est couchée là, dans un cercueil de verre et son corps est redevenue enfant. Deux chien loups se tiennent à ses pieds et l’observe la bave aux lèvres. C’est son enterrement et tout le monde pleure. Tout le monde sauf la statue de saint jean penchée au-dessus d’elle. Un saint aux trais méditerranéens. Santa Giovani, qui lui sourit. A sa vue, son corps se met à changer, à grandir jusqu’à en devenir méconnaissable. A l’étroit dans son petit cercueil les parois l’oppressent de partout, elle cherche à en sortir mais ne parvient plus à en bouger un muscle. Puis apparait un visage au rictus sadique, c’est le croque mort une plume a la main qui vient vérifier si elle est encore vivante. Drôle de cercueil que voilà, il en retire la paroi contre ses pieds. Lui offrant ainsi la seule sortie dont elle ne veut pas, une sortie piégée. Les deux chiens se jettent sur ses pieds pour les léchouiller ….. Elle se réveille en sursaut.
Et ainsi de suite jusqu'à en perdre l’envie même de trouver le sommeil.


Avant même le levé de coq au petit matin l’insomniaque est déjà prête, rechignant à réveiller Joriane, honteuse de ses emportements de la veille, elle se contentera de laisser un petit mot à son attention


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Magaline Hansreudi

Raph venait de recevoir un pigeon de la part de Joriane l'invitant à la fête donnée pour l'inauguration de son auberge Au repos du Voyageur.

Après un début de rencontre mouvementée, il avait pu se rendre compte que la belle brune avait fort caractère et ne s'en laissait pas compter.

Il sourit en repensant qu'il l'avait accueuilli en la menaçant de la mettre en geole avant de passer une soirée en taverne et de rire autour de quelques verres. Joriane était d'ailleurs ivre ce soir là.

Tout à ses pensées il se retrouva devant la porte de l'auberge et apperçu l'ecriteau devant la porte. mmhmm tourtes à la viande ! elle ne m'a donc pas menti ! Il entra donc d'une demarche assurée dans l'etablissement.

Holà il y a du monde pour remplir un ventre affamé ??

ah ben c'est pas l'tout d'envoyer des invitations humm .... bien sur que je veux boire du bon vin si vous avez ?

Raph s'installa a la table qu'elle lui avait designe. L'odeur des mets s'echappaient en de doux fumets.

vous avez l'air de connaitre votre metier Joriane, rien que l'odeur me met l'eau a la bouche, et si personne ne se precipite j'engloutirais toute la tourte !! des perdrix hummm .... j'les prefere au sanglier .... !! sourit en coin

Vous avez fait un sacre beau travail en installant votre auberge. J'suis persuade que vous allez attirer beaucoup de clients. Votre sourire fait plaisir à voir !

elle lisait et relisait le menu, hésitant sur ce qu'elle allait commander. Il faut bien dire qu'elle n'avait pas fait un repas digne de ce nom depuis presqu'une semaine, depuis son départ de Honfleur à vrai dire. Se réjouissant à l'idée de déguster une tourte aux pommes et au miel, elle se décida à entrer dans l'auberge et s'adressa à une femme qui s'activait derrière le comptoir

Bonjour aubergiste ! j'aimerais prendre un bon repas avant de continuer ma route. Cela est il possible ?
Il faisait bien chaud et Johane habituée depuis quelques jours à s'emmitoufler dans plusieurs épaisseurs de vetements, dénoua les liens qui retenaient sa cape et la plia sommairement

la jeune femme derrière le comptoir leva la tête et proposa le menu à Johane. Celle ci fit mine de réfléchir, n'osant avouer qu'elle avait lu et relu le menu affiché devant l'entrée et après quelques secondes de réflexion répondit

je gouterai avec plaisir une perdrix rotie puis une tourte aux pommes et au miel. Je vous remercie pour votre hospitalité, je me reposerai en effet volontiers quelques heures avant de reprendre la route.

la dame semblant aimable et Johane n'ayant pas eu l'occasion de parler avec qui que ce soit depuis plusieurs jours enchaina

je viens de Normandie et je me rends en Limousin. Un vin chaud... non merci, il fait bon chez vous, je me contenterai d'une bière. J'ai vécu en Limousin autrefois, j'y suis née d'ailleurs, mais les évènements ont fait que j'ai déménagé vers le nord ouest, je m'y plais bien la bas, mais j'ai quelques affaires à régler en Limousin...

tout en continuant de parler, Johane retira sa cape et la posa sur un siège puis s'installa à la table

il est vrai que les nuits sont encore très fraiches, mais aujourd'hui, le soleil est magnifique !

Johane dégusta la perdrix, ne laissant aucune miette, il faut dire que le pain commençait à rassir et à la lasser. L'aubergiste se présenta et Johane fit de meme.

moi, c'est Johane. C'est amusant, nos noms sont proches.
l'aubergiste lui tendit la clef de la chambre où elle pourrait faire une sieste avant son départ. Johane la remercia et une fois son repas terminé, s'éclipsa dans la chambre où elle dormit du sommeil du juste durant quelques heures.
Une fois éveillée, un brin de toilette et elle descendit pour rendre la clef à l'aubergiste qui était toujours là, préparant les tablées pour le soir.

dur travail que le votre ! je vous remercie encore pour l'accueil.

Johane déposa sur le comptoir de quoi payer son couvert et son gite et quitta l'auberge, non sans saluer une dernière fois Joriane

au plaisir Dame Joriane !

La cliente venait de partir Jo profita pour ranger l'auberge, ce qu'elle ne savait pas c'est qu'elle allait avoir un sacré coup à son coeur, depuis combien de temps elle avait quitté la Bourgogne ? elle n'en savait plus depuis, partagé entre peine et manques famillial... Elle avait fait par obligation une croix sur ce qu'elle tenait le plus et elle devait vivre avec cette croix toute sa vie à présent, personne ne savait à quel point Jo souffrait en son intérieur, personne ne savait non plus qu'au fond d'elle il y avait une Jo sensible et fragile qui se cachait, malgré son apparence forte la jeune femme était un grand coeur, une femme pleine d'amour et de tendresse..Et tout ça elle l'avait caché au plus profond d'elle pour ne pas souffrir plus encore..

Elle était dans ses pensées sur le bord du lac de Nevers, pensée secrète d'une nuit d'été de frissons et d'amour, quand elle entendit la porte s'ouvrir et crier ...

Jooooooooooooooooo, toi ici ?????Oh, quel bonheur !

Un grand sursaut qui laissa Jo surprise ? Oh que oui vous n'imaginez même pas comment...Par le trés haut non ce ne pouvait être elle cette voix chaude et rassurante, cette amie qui avait été là souvent, Lou c'était oui la voix de Lou, petite coquine de Nevers, elle était là..

Jo se tourna le coeur battant la chamade, les visages défilaient devant ses yeux, les visages d'amis perdus, d'amour passé...

Lou !.. Elle n'eut peu de temps pour réagir que la rouquine au caractère de feu était déjà sur elle, elle bascula et se retrouva vite les seants qui s'écrasait sur le sol, le balais qu'elle avait dans les mains vola au loin, manquant éborgner un pauvre client qui mangeait...

Espèce de folle tu m'as fait peur... Mais les sentiments d'amitié trés fort firent vite oublier la doucleur du séant sur le sol, les embrassades, serrage dans les bras..

Mais bon sang elle avait pas changé la rouquine, toujours aussi bavarde, mille mots sortaient de sa bouche en quelques segonde... Elle avait l'air bien fatigué, Jo lui proposera une chambre..

Elle posa une mains sur sa bouche pour la faire taire...

Mais enfin! tu va me laisser en placer une un peu pipelette...

Elle était contente Jo de la voir, un peu de sa bourgogne était près d'elle, comme ce petit lien qu'on ne veut pas couper, ce qui vous rattaches à vos proches si loin de vous..

Elle rigola quant elle vit comment Lou se présentait aux gens, c'était bien elle ça, impulsive vive comme une éclair qui vous entraines dans un troubillon, sans compter que Jo savait que ce soir elle serait dans un sale état...

Tu arrives bien ma belle, demain soir je me baptise, alors raconte moi Nevers ? Ma soeur Philotée , mon frère Mandragort ? tu l'es a vue comment ils vont ? Et sinon toi comment tu vas ?

Elle aussi n'en finissait plus de questions, mais certaine qu'elle évita pour ne pas refaire surgir sa peine ni celle de son amie...


Sur le coup elle entraîna à une table avec une bonne bouteille de vin et deux choppe..

Vient buvons à ton arrivée..
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Assise à table en train de parler des bons moments passés v'la que Zeb arrive, il avait promis de passer chose faite, Jo se leva en faisant une breve excuse à Lou d'un signe de tête, elle accueillit Zeb..

Bonjour! Zeb vient donc à notre table veux tu boire quelque chose ?

Jo l'entraina vers la table d'un geste de main pour lui indiquer de venir les rejoindre.. Je te présente Lou mon amie de Nevers elle est comme une petite soeur pour moi..

Jo fit un grand sourire elle se sentait bien de mieux en mieux, petit à petit elle revivait....
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On est dézà rarrivés, Poppa ? C'est bien là ?

Le petit blondinet tourna la tête vers son père , quêtant son approbation.
Ce dernier hocha la tête affirmativement , tenant la porte ouverte , pour laisser passer le reste de sa maisonnée devant lui.

Valérien posa sa besace sur un banc , puis siffla son chien avant de lui déposer une petite caresse sur le dessus de la tête , puis interpela , un grand sourire aux lèvres , les deux femmes et l'homme , attablés un peu plus loin :

Bonzour...
Ze m'appelle Valérien et z'ai six ans.

Puis, désignant le chien jaune , Chouchen , qui avait posé sa tête dans la coupe de ses mains :

Et ça, c'est mon ssien...Ssoussen , mon meilleur ami , avec ma topine Soazig , restée à Vannes.

Le gamin se dirigea alors vers la table où se tenait la dame qui semblait être l'aubergiste et demanda d'un ton assuré :

Ze pourrais avoir un verre de lait ssaud , sitiplé, madame ?

Domdom avait à peine refermé la porte d'entrée sur sa maisonnée, qu'il vit son ainé de diriger vers l'endroit où Joriane , Zeb et une dame inconnue étaient attablés.

Après avoir aidé ses autres enfants ainsi que leurs nourrice et gouvernante à s'installer à une grande table, il alla retrouver Valérien et les autres convives, un petit sourire en coin :

Bien le bonjour à vous , messire et dames.
Je vois que mon fils n'a pas perdu de temps pour se présenter...

Restant debout en bout de table , il fixa Joriane :

Vous souvenez vous de moi ?
Je suis Domdom , le conteur

Puis, après avoir désigné du doigt sa famille nombreuse , assise un peu plus loin :

Avez vous de quoi restaurer quatre enfants et trois adultes, Dame Joriane ?
Tous plus ou moins morts de faim et de soif ...

Puis, après un petit rire :

J'ai entendu dire que vous aviez aussi des chambres à l'étage.
Si vous en aviez trois de libre , ce serait parfait pour héberger une famille de gens du voyage comme la nôtre.

Toujours en bout de table , le passeur d'histoires s'accroupit puis posa ses avant bras sur le bois de la table , considérant les trois personnes attablées d'un air entendu.
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Que de monde ! Que de monde dans cette auberge . Lou n'en était pas trop surprise , Jo avec sa bonne humeur et sa bonne cuisine savait attirer les clients .

Lou était entrée en trombe et sa pauvre Jo avait faillit mourir d'apoplexie , puis l'instant de surprise passée elles s'étaient bisouillées à n'en plus finir . Il faut dire que le temps avait été long sans Jo ... Toutes ces soirées en taverne à boire et à refaire le monde; elles en avait refait des mondes et pas qu'un !

Puis Jo l'invitait carrément :
Tu arrives bien ma belle, demain soir je me baptise, alors raconte moi Nevers ? Ma soeur Philotée , mon frère Mandragort ? tu l'es a vue comment ils vont ? Et sinon toi comment tu vas ?

Tu te baptise ? mais ...je croyais que tu l'étais depuis longtemps ...
Ton frère ? Ta soeur ? Non ...je n'ai vu personne , il faut dire que Nevers n'est plus comme avant tu sais .
Je le fuis , je le hais ce nevers que je ne reconnais plus ...Voilà pourquoi je suis ici . J'ai pris la route et me voilà pour quelques jours parmi vous .

Lou souriait et blablatait comme une pipelette qu'elle était .

Puis des gens entrèrent , Jo présentait Lou à tout le monde , elles riaient et chacun levait son verre .

Quelle belle journée ! Lou exténuée demanda sa chambre à Jo et monta se coucher .
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Ebouriffant au passage les cheveux de son fils, le grand Normand de Bretagne avait salué les différents convives puis s’était relevé et était revenu à la table où sa petite sa petite famille était installée , en attendant que l’aubergiste en aie fini avec ses interlocuteurs :
Quand elle put enfin se libérer ,il la vit venir à eux , son éternel sourire aux lèvres :

Merci pour votre accueil , dame Joriane , mais ne vous forcez pas à l’exil pour nous.
Nous ne sommes pas exigeants et nous contenterons de ce que vous avez .
Par contre , nous sommes sept et bientôt huit même , car ma compagne doit nous rejoindre ici aujourd’hui.

Petit sourire en coin de l’encapuché à l’évocation de sa douce Eva :

Il nous faut donc au minimum deux chambres.

Le conteur se releva et examina sommairement la salle commune de l’auberge.
Elle ressemblait à sa propriétaire : simple, mais chaleureuse .
Si les chambres étaient du même tonneau , nul doute que le Vannetais et sa famille passeraient un bon séjour ici.

Il ajouta :
Pour moi , se sera un bon vine chaud au miel …

Puis, après avoir consulté sa petite famille :

Et pour le reste de ma tablée, je pense qu’un bol de lait bien fumant sera le bienvenu

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Après avoir bu son lait chaud d'un trait et engouffré trois bonnes tranches de brioche que lui avait tendu Mary , la gouvernante , Valérien , quêtant d'un regard l'approbation paternelle , se glissa furtivement hors du banc, le chien Chouchen bientôt sur les talons.

Il commença à fureter de dextre à senestre dans la salle commune de l'auberge , à la recherche d'un nouveau jeu ou d'une nouvelle aventure.
Ah...Il en avait connu des auberges , toujours balloté de comté en duché, de village en village par son père !

A six ans et demi, il avait dû passer plus de temps sur les routes que dans les maisons où ils avaient habité , que ce soit à Bayeux, à Craon, Fougères ou Vannes.

Mais qu'il l'aimait cette vie , même si sa copine Soazig et leurs aventures à l'arsenal de Vannes lui manquaient beaucoup .

Ne trouvant rien d'intéressant à faire , à part tirer la queue du chien Chouchen ou embêter ses frères et soeurs qui jouaient dans un coin, à côté de la cheminée,il se rapprocha de la table où l'aubergiste parlait avec ses amis et lui demanda :

Dis madame ...
T'as des enfants qui pourraient zouer avec moi ?

De passage à Saint-Aignan, Arnaud décida d'aller remettre le bonjour à une vieille connaissance. Après s'être renseigné auprès des villageois, il se rendit en direction d'une auberge bien particulière. Une fois sur place, il donna un grand coup de botte dans la porte qui trembla de tous ses gonds !

Hola ??? Il n'y a donc personne dans ce boui-boui ? fit-il en pénétrant.

Il attendit la réponse un grand sourire aux lèvres...
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