--Tristan_de_sombre_maux
De longs chours sans voir maman parait quelle est malade, oui mais moi che voulais quand même la voir. Et pi ce matin ya ma gouvernante elle a dit quil fallait que che mhabille bien pour aller dans sa chambre, pff cest maman même avec lhabit de la nuit che peux, lest bête des fois mais comme che veux être avec ma maman alors che la laisse me saper comme le dimanche. Che suis tout surexcité, cest que che vais en avoir des choses à lui dire moi à ma maman passe que ca fait longtemps. Peut être quelle ma apporté un cadeau avant de tomber dans la maladie passe que maman elle mapporte touchours quelque chose.
Quoi ? Faut que che décheune, non mais oh che veux voir maman, même que cest elle qui la dit quelle veut me voir, Lison dis à la sotte que che veux voir maman ménerve les adultes y sy comprennent rien mais moi vais le dire vous allez voir et pi la rousse quand elle se met en colère cest pas pour du faux tiens faudrait ptêtre le dire à Lucas quon va aller voir maman, non ? Boarf tanpis che lui dirai après, dabord cest moi passe que chui le plus grand.
Sapé comme un cardinal ma nourrice vérifie une dernière fois ma tenue comme si chavais eu le temps de me salir quelle idiote celle-là. Che me demande si maman elle serait daccord pour me la changer, passe que cest pas elle qui a inventé la machine à moudre le blé, bah quoi che connais pas dautres invention hein, ché que huit ans.
Elle tape à la porte de la chambre et sans attendre de réponse elle sincline vers moi et me chuchote :
Tu vas être sage. Ta maman est encore fatiguée
Che vois ses épaules saffaisser mais avec elle faut se méfier faut touchours quelle en rachoute des tartines. Pour me débarrasser delle che dodeline de la tête comme si challais lécouter, elle peut touchours y croire. Un baiser sur mon front et elle séclipse.
La porte souvre sur maman qui est près de la fenêtre, à coté ya un fauteuil avec des coussins et un plaid mais maman elle en a pas besoin hein.
Che me sens tout bizarre quand elle pose ses yeux sur moi, elle est pas comme dhab Che reste tout droit comme le piquet en attendant quelle mouvre ses bras, ce quelle ne fait pas. Alors che mapproche doucement et comme un homme che regarde par la fenêtre, ya rien dintéressant mais cest ce que font les hommes hein.
Cest bête hein mais quand maman pose sa main sur moi ché des frissons dans tout le corps, pour sur quon est grand tous les deux et cest pas besoin quelle me serre dans ses bras, ca cest pour quand chétais petit, maintenant che suis grand alors cest pas pareil enfin chaurai s quand même aimé une ptite accolade un câlin quoi
Che nai rien compris ! Che vais voir maman tout content quelle soit relà et elle me dit quelle va partir, fin elle la pas dit mais cest tout du pareil. Charrive pas à rester calme, pourquoi quelle veut partir ? Non elle a promis !! Elle peut pas partir, maintenant on a une maison, des petits frères, un papa !! Non de non elle repartira pas sans nous, une promesse cest une promesse, maman elle a quune parole ! Elle a pas le droit de partir Che serre mes poings en colère contre maman, men fiche que ma mèche elle est devant mes yeux, men fiche si elle est pas contente, elle a promis ! Che la laisserai pas partir sans nous passe que si elle part ce sera pour longtemps et che veux plus ! Une morsure dans ma choue pour me calmer et la regarder. Che me recule, mes yeux souvrent en grands passe que maman elle est à terre. Che mapproche elle relève la main pour pas que che mapproche.
Che voulais pas te crier fort maman, pardon Elle est à ce point fâché pour ne plus vouloir de moi ca picote au bord de mes cils mais chui un homme cest rien.
A la place de maman che vois Elise, pourquoi che vois mon ancienne nourrice, elle est morte et pas maman ! Che vois plus rien quune tâche brune
Che sors de sa chambre comme si chavais le diable au derche, chouvre toutes les portes en criant che cherche son médecin, che sais pas comment quil sappelle mais il doit aller voir maman. Tout le monde il sort parce que che crie mais pas lui !! Non mais où quil est ? Ma maman elle est elle Quand enfin che le trouve il est tapi dans le noir, che crie quil faut quil aille la chercher, che le secoue pour quil mécoute, que font deux petits bras face à un adulte ? Chenrage passe quil mécoute pas, passe que che suis pas assez fort pour la protécher de la maladie.
Che me retrouve dans ma chambre, che sais pas qui ma mis là, che vois plus rien après que lautre il est sorti du bureau. Cpas ma gouvernante qui a pu me prendre. Toute cette colère en moi que charrive pas à calmer, que che ne contrôle pas. De ma chambre che ne vois que des objets qui me servent à rien et qui très vite finissent sur le sol, cassés, déchirés, che dévaste tout, absolument tout sans pouvoir marrêter, sans que personne ne vienne men empêcher. Pourquoi che fais ça ? Che suis méchant, cest passe que che suis méchant que maman veut partir che suis un démon alors elle ne veut plus de moi
Che me cache sous mon lit passe que che suis un méchant mais surtout passe quune averse inonde mon visage, de leau comme che nen avais pas vu depuis que che suis un homme, un torrent qui brouille ma vue et mouille mes habits. Che tremble, de colère peut être et lorsque la pluie sintensifie mon petit corps est tout secoué.
Che ne comprends pas, pas ce quil se passe et che métonne de voir que ma colère est partie, che nai même pas la force de sortir de là mes paupières sont lourdes che veux voir mam