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[RP] Campement de l'Ost dans la campagne guyennoise.

Xenac
Ce Rp est relativement fermé, Vous pouvez toutefois intervenir en envoyant un MP ou en me contactant sur MSN, avant de poster.

Merci.



Les routes de Guyenne boueuses, après des longues journées pluvieuses. Une troupe de soldat crotteuse progressait vers l’armée franche qui sétait mise en tête de déstabiliser le Duché. Comme s’il y avait eu besoin de ça, en ces temps troubles et incertains. La rage de ces soldats, et l’envie d’en découdre avec ceux qui avaient tués les frères d’armes n’avait pas faiblie.
Le vent avait cessé lui aussi…ce vent qui vous cinglait le visage et vous sifflait dans les oreilles aurait pu rendre fou le plus sain des esprits. Qu’importe les avaries, il leur fallait avancer encore.

Un croassement lugure attira l’attention de la rouquine, Draugar, corbeau du Maître freux, son instinct l’avait poussé à les suivre. Regard de la rousse posé sur le soldat, dans l’azur de ses yeux on y voyait l’angoisse, la peur … pour lui..pour elle, pour ceux qui les avaient suivis dans cette campagne.

La troupe s’arrêta sur les hauteurs, près d’une ancienne bergerie en ruine qui surplombait les remparts d’un village guyennois. La rouquine s’en remit au coup d’œil expérimenté des plus anciens, le campement serait planté là, à proximité du village, la forêt à proximité et la rivière en contre bas en faisait le lieu idéal.

Les taches furent réparties pendant que certains inspectaient la bergerie, pour y débusquer vagabonds et voleurs de grand chemin, d’autres se chargeraient de préparer leur maigre pitance, il leur fallait pour cela faire du feu, et de l’eau pour cuire les quelques légumes et morceaux de viandes en leur possession, rien de suffisament consistant pour une troupe de soldats.

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Isambre
Une méchante bourrasque vint déranger le minutieux imbroglio d'une tresse à moitié défaite. Agacée, la cavalière éperonna inconsciemment sa pauvre monture. Le sursaut de l'animal surprit le corps fourbu par le trajet et c'est à grand renfort de jurons intempestifs que la bête parvint à se calmer.
Le regard ambré se posa sur la petite troupe qui n'avait pas assisté à l'évènement. Depuis le début du fastidieux voyage, elle gardait une certaine distance avec le groupe de soldats qu'elle accompagnait.
Le galop mitigé du cheval rattrapa péniblement son retard.
Au loin, les remparts d'une ville titillaient de leurs crénelons le ciel menaçant. La prochaine étape était en vue...


Le croassement d'un charognard rafraîchit le soulagement d'Isambre. Son ventre se plaignit abondamment en un grognement tonitruant. La faim, cela faisait bien longtemps qu'elle n'y avait pas été confrontée.
Sa main gantée lâcha un instant les rênes, pour rabattre l'illusoire protection d'une capuche. Isambre remarqua avec consternation, que les hurlements de la bestiole n'étaient en rien altérés par la barrière de la grosse toile. Elle allait vraiment finir par le tailler en pièce.


Brusquement, on s'arrêta. Fermant la marche, la jeune femme ne s'était pas aperçue de l'ascension qu'ils avaient tous effectuée. Elle estima rapidement les lieux: quatre murs décharnés, un toit en perdition et un sol détrempé. Encore une confortable nuit en perspective...

Les talons s'enfoncèrent dans la terre ruisselante en un bruit fangeux. Une petite grimace secoua les commissures de sa bouche et sa main droite se porta rapidement sur la cuisse gauche. Péniblement, elle attacha l'animal près de l'arbre, dont les branches accroupies flirtaient avec le toit de leur pauvre abri.
Ne prenant pas vraiment garde à l'activité qui l'entourait, le capuchon passa le linteau qui avait dû être portégé d'une porte, dans ces belles années. Du fourrage souillé, de la boue dans le coin droit...
Le sourcil droit se rapprocha dangereusement du cuir chevelu. Il fallait faire du feu...


Une grande vague de découragement déferla de concert avec une douleur aiguë. Isambre s'assit précipitamment sur le reliquat d'un muret qui avait sans doute tenu une cloison. Elle abandonna son visage aux remparts protecteurs de ses mains jointes en coupe.

Foutu pays...


S'il vous plait... Ce RP est conçu avec un scénario bien précis. Pour des raisons de difficultés diverses et variées de connexion et d'accès au forum, le démarrage est un peu long, certes!
Mais pour ne pas empêcher son bon déroulement, soyez gentils et contactez nous avant de poster! Merci...
Tomalebrave
L'armée de Guyenne, les pieds dans la boue faisaient route vers le campement, les deux tiers du chemin était déjà accomplis. Lorsque Toma remarqua quelque chose. Il leva les yeux vers la cime des arbres : un souffle de vent venait de faire bouger les feuilles. Une tempête allait bientôt s'abattre sur le groupe, elle allait certainement les ralentir dans cette marche longue, difficile et dont l'escalade était réservée à des soldats accomplis. Durant près d'une journée, ils luttèrent contre se vent qui leur arrivait en pleine face.

En début de soirée, ils arrivèrent à destination et mirent en place le campement autour de cette bergerie abandonnée, envahit par les ronces et les arbres sauvages. L'accès semblait visiblement très difficile. Une poignée de soldats entreprirent de dégager la porte d'entrée qui était complètement obstruée par cette végétation afin qu'un maximum de camarades puissent s'entasser à l'intérieur.

Toma attendait maintenant la répartition des taches

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W.winner
Ne sachant pas vraiment où il était dans cette pénombre, ce vent, et tous les bruits de la forêt non loin, le jeune homme suivait toute fois, la lueur de ce qui semblait être un campement.
Son allure de vagabond surpris la troupe déjà installée, les pieds rougies, le tremblement de ses membres ainsi que la crasse dans ses cheveux ne lui donnait guère autre allure.
Il avait commencé son voyage avec d'autres, mais son ignorance de la région lui avait fait perdre du temps, c'est donc seul qu'il approcha de cette bergerie en ruine.
Tout en marmonnant dans sa barbe de quelques jours et en saluant légèrement de la tête chaque personne qu'il croisait, il se dirigea vers le seul endroit où il n'y presque pas de vent, le temps de s'installer et il s'assoupi presque immédiatement.

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Charlyfelger
Fureur... Voilà l'état dans lequel était Charlyfelger... Il bouillonnait encore de la nouvelle qu'il avait appris il y a quelques jours...

Un vagabon de passage chez les hôtes où Charlyfelger était hébergé, leur avait raconté qu'une attaque avait eu lieu non loin de Bazas et certains soldats étaient tombés au champ d'honneur... Le vagabond lui-même avait vu les cadavres de soldats rapatriés vers la garnison la plus proche... En entendant ce récit, une boule s'était nouée dans le creux du ventre du soldat. Pendant que Charlyfelger s'accordait quelques jours de repos, ses frères d'armes se battaient... Il s'en voulait de ne pas avoir été auprès d'eux à ce moment...
Dès qu'il avait su cette nouvelle, il avait pris rapidement ses affaires et s'était dirigé au galop sur sa monture vers la garnison la plus proche.
Le Sergent de cette garnison lui avait narré ce qu'il savait de l'attaque et lui avait indiqué qu'une troupe était en marche pour traquer ces sales marauds... Après avoir laissé une missive à transmettre au subalterne de sa garnison et prit quelques provisions, Charlyfelger était rapidement reparti pour retrouver la troupe en marche.

Cela faisait maintenant plusieurs heures qu'il marchait dans les traces de ce qu'il pensait être la troupe de soldats... Effectivement, vu les empreintes laissées dans la boue de la route, seule une troupe de plusieurs personnes avaient pu passées par là. Ce pouvait être aussi la troupe de marauds, mais la route était trop exposée pour qu'il puisse emprunter cet itinéraire. Le vent soufflait toujours autant, la pluie battait toujours aussi fort le poitrail de sa monture. Charlyfelger porta son regard au-delà de la route. Il vit, là-haut sur les hauteurs, non loin d'un village, un groupe qui stationnait... Il sut que c'était les soldats qu'il recherchait depuis plusieurs jours. Vu leur position, ils préparaient sûrement un campement... Il fit accélerer son cheval et s'approcha rapidement de ses frères d'armes.
Xenac
C'était décidé ils s'arrêtaient là, la rouquine pose son attirail militaire, contre le mur de la bergerie, un soupir de soulagement au délestage, quelques mouvements d'assouplissement pour ses membres endoloris par cette longue marche, qui elle le savait n'était que le début d'une autre.
L'azur de ses prunelles se pose sur ses compagnons, tous aussi croteux les uns que l'autres, fatigue sur les visages, de cette fatigue vite balayée par une nuit de repos, l'intensité de leur regard, elle, ne faiblissait pas face à ce qui les attendait demain.

La rouquine, yeux plissés, assiste à l'arrivée d' Isambre restée en retrait de la troupe, canasson attaché, elle pénétre dans la bergerie...regard sur le groupe qui se rassemble, en attendant les ordres elle suit le capuchon aux bottes de cuir à l'intérieur. Une grimace s'affiche sur le visage de la rousse, une bonne nuit de repos...rien n'était moins sûr, entre la boue et le foin souillé, ils allaient être aux petits oignons les soldats...

Xen fronce les sourcils devant le tableau qui s'offre à elle, une Isambre visage caché dans ses mains, prise en proie au découragement, Isambre qui d'ordinaire, derrière son arrogance et ses railleries affichait sa force. Le soldat s'approche d'elle, pose une main sur son épaule, dans un geste réconfortant,pas sûr, d'ailleurs il n'était pas certain que cette femme accepte la compassion aussi sincère soit-elle.

" Eh...pas le moment de baisser les bras ma belle, on y est pas encore. d'ailleurs il va falloir trouver de quoi nourrir la troupe, c'est pas avec les quelques légumes et les deux morceaux de viande qu'on va trouver à se rassasier."
Se concentrer sur l'essentiel, pour ne pas laisser l'esprit vagabonder à des pensées funestes. " On est passé près d'une ferme tout à l'heure, la basse cour semblait bien garnie" . Regards et sourires entendus entre les deux femmes.

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Isambre
Le grouillement de voix, aux alentours, aurait pu être réconfortant, tant l'activité de la troupe redonnait vie à cette journée terne.
Le crissement de la paille, sous les chausses de l'intruse, n'alerta pas davantage le capuchon, trop concentré à se recomposer un visage serein dans ses mains, pendant ces quelques instants de solitude. Détente des sourcils crispés, respiration lente, muscles des pommettes et de la mâchoire relâchés... Les picotements du froid, sur ses joues, semblèrent s'échapper entre les interstices noueux des phalanges osseuses.

Le contact d'une main sur son épaule, détourna soudainement de son petit jeu, l'attention de la jeune femme.
Isambre resta un tantinet éberluée par le geste de la rousse qui venait, qui plus est, d'engager la conversation. Surpris, son regard ambré fouilla un instant les yeux du soldat.

Cela ne faisait pas bien longtemps qu'elles se connaissaient. Elles n'avaient pas beaucoup parlé d'elles d'ailleurs, le voyage ne s'y prêtait pas vraiment...
Isambre n'écoutait pas ce que Xenac lui racontait. Sans trop se demander pourquoi, elle cherchait dans le visage féminin un indice de son âge. Puis, elle remua vaguement sa mémoire, tentant de réunir les bandelettes dispersées de ses derniers souvenirs de Montauban. Une taverne peut être... Oui c'était là qu'elles s'étaient vues pour la première fois...
Les méandres de son esprit commençaient à emmener Isambre bien trop loin de la situation présente, ce dont elle prit laborieusement conscience.

Le regard un peu halluciné se porta sur la bouche du soldat. Elle parlait. Isambre se concentra sur ses paroles et rassembla ses idées.
La ferme... La cour... Le poulailler...
La brune sentit que sa conscience la titillait vaguement. Les yeux malicieux de Xenac et son sourire balayèrent aussitôt cette fugace hésitation.


Isambre laissa échapper un rire franc.
Ses doigts grattèrent un instant le muret qui s'effritait, puis s'y appuyèrent avec force et le corps moins douloureux se releva, ragaillardi par la perspective d'un repas chaud.


-Je vous suis, Xenac.

N'accordant absolument pas le geste et la parole, elle se dirigea, sans attendre la rousse, vers l'entrée.
Shota
Cela faisait déjà quelques jours maintenant que la troupe faisait marche vers leur destin résolue à en découdre. La nuit s'annonçant orageuse, les soldats prirent la décision de se chercher un coin où ils pourraient dresser leur campement et se ravitailler quelque peu.

Avançant doucement dans la pénombre grandissante, Shota vit apparaitre à l'horizon des vestiges d'une bâtisse qui semblait avoir été une bergerie dans le passé. S'approchant de celle-ci, elle fit rapidement le tour du propriétaire afin de voir si le lieu se prêterait à ses intentions.
Elle inspecta minutieusement les parois et le peu de toiture encore en place. Un reste de paille trônait dans un coin. L'humidité semblait l'avoir épargné à son grand plaisir. Cela assurerait une couche plus confortable pour chacun que la rudesse du sol jonché de cailloux.

Elle ressortit alors des ruines pour regarder rapidement les alentours. Le terrain semblait bien dégagé.


Hum! l'emplacement n'est pas mauvais! cela nous permettra de voir venir si le danger veut nous caresser les côtes durant la nuit

Une seule chose l'ennuyait un peu. La présence de cette forêt à proximité qui semblait les narguer. Elle laissa son regard s'éterniser en sa direction guettant le moindre mouvement suspect mais rien ne vint.

Elle se détourna alors et se rapprocha a nouveau de la vieille bergerie.

Bien! Nous pouvons nous installer ici pour la nuit!

Tout en disant cela, elle déchargea de son paquetage sa jument Morrigan qui en piailla d'aise. La bête appréciait grandement de pouvoir enfin goûter à un repos bien mérité et surtout de se rassasier l'estomac d'herbe tendre.

Une fois les soldats débarrasés de leurs affaires, Shota s'adressa à eux:

Bon le temps est venu de nos répartir les tâches!

Elle se retourne vers mexicatl et kal et leur désigna deux hâches.

Vous deux, vous allez vous charger de vous occuper d'aller nous chercher du bois afin de nous faire un feu.

Puis elle se tourna vers Tomalebrave.


J'ai cru entendre une rivière coulée non loin de l'endroit où ma jument
se trouve. Pourriez -vous vous charger d'aller nous chercher de l'eau tandis que moi- même et charlyfelger nous occupons de remettre quelque peu en état la bergerie?

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W.winner
Le jeune Kalakh s'était assoupis depuis peu, mais les allées venues des soldats ne lui laissaient guère le choix.
les vent était fort, la pluie n'avait cessé de tomber, et cela l'empêcha d'entendre correctement les dires des occupants du campement.
Il savait que l'endroit était sûre et qu'il pouvait compter sur eux.
Encore grelottant, il s'allongea dans la paille humide en pensant aux amis qui avait commencés le voyage avec lui, l'inquiétude lui traversa l'esprit.
Du coin de l'oeil il aperçu au moins deux des soldats ce diriger vers l'entrée de la ruine.
Personne ne lui avait donner d'ordres, et semblait être invisible aux yeux des autres, cela lui convenu car bien que affamé, sa fatigue était bien plus grande.
Il se tourna et ferma les yeux.
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Mexicatl
mexicatl était complètement frigorifié,, il soufflait dans ses mains jointes pour essayer de les réchauffer, la troupe arrassée venait de s'arréter, il regarda alentour et gromella en voyant une batisse en ruine

hum voilà qui promet une nuit des plus agréables...

mexicatl posa son derrière sur un gros caillou, le contact froid de la pierre lui suggéra l'idée de préparer un bon feu, la présence d'un bois à proximité devrait faciliter la recherche de bois mort.

[i]il se retint de mettre à éxécution son projet, il était dans l'armée maintenant, si ses supérieurs estimaient qu'il était dangereux d'allumer un feu , il se devait d'obéir [/i, il attendit donc que la troupe finnise d'arriver et d'explorer les lieux
Xenac
La rouquine esquisse un sourire alors qu'Isambre est déjà presque dehors après lui avoir dit qu'elle la suivait, elle prend une profonde inspiration, se concentrer sur l'essentiel, c'est ce qu'il y a de mieux à faire maintenant. Un dernier regard circulaire dans la bergerie, un soupir, à l'abri de la pluie, du vent certainement, pour ce qui était du confort, ce serait autre chose.

Elle sort de la bergerie, coup d'oeil au groupe qui s'organise, les taches sont réparties, elles pourront s'éclipser en quête de nourriture, ses glandes salivaires se mettent en actions et emplissent sa bouche de sécrêtions acides, sensation de picôtement dans les machoires, elle serre les dents pour faire passer cette sensation désagréable.

L'azur cherche son gris acier, léger sourire à leur apparition, elle s'approche du soldat et maître freux d'un pas rapide, une main discrètement posée dans la sienne, quelques mots chuchotés à l'oreille, cachotteries, mots doux...non, juste l'informer du plan des deux femmes, et un prétexte au rapprochement des corps,regards croisés, sourires fugaces et complices, elle tourne les talons pour suivre le capuchons aux bottes de cuirs.

Elle presse le pas pour rejoindre Isambre sur le chemin encore détrempé, à la hauteur de la brune, elles marchent de longues minutes sans mots dire. Ses prunelles se posent au loin sur la ligne d'horizon, là bas vers Montauban, l'image de son fils vient à son esprit, une boule au ventre fait son apparition...Elle secoue légèrement la tête comme pour la chasser de son esprit. La ferme en vue, lui arrache ses dernières pensées, voilà ...se concentrer sur le moment présent. Elles longent un champ cloturé d'une barrière de bois et arrivent enfin dans la cour de la ferme, coup d'oeil à la basse cour et ses quelques gallinacées, elle sourit au chant du coq..." chante, chante, pauvre coq, ce soir tu sera sur la broche".

La fumée sort de la cheminée, le paysan n'est surement pas loin... La rouquine attirée par les meuglements d'une vache, entre dans l'étable mitoyenne à l'habitation. Elle s'approche doucement de la bête lui caresse le flanc, au sol un seau rempli de lait encore fumant, elle ne résiste pas s'empare de l'écuelle baignant dans le lait et la porte à ses lèvres. Le liquide tiède et doux, fait naitre sur le visage de la rouquine un sourire de satisfaction, d'un revers de manche elle efface les traces blanches laissées par le lait. Elle remplit l'écuelle de lait et la tend à Isambre...

" Bon et pour le poulet on procède comment? " Les poches vides d'écus...difficile de négocier, les yeux plongés dans ceux la brunette, une grimace sur le visage du soldat. Il n'y a pas beaucoup de solution, pas de quoi tergiverser du moins, et pas question de revenir sur le camp sans rien.

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Isambre
Dans la grange:

Et voilà... On y était en plein dedans. Isambre rabaissa doucement le capuchon qui ne lui avait jamais vraiment servi à rien et qui s'avérait d'autant plus inutile,maintenant que la chaleur de l'étable venait caresser gentiment ses mimines.
L'image du petit nid douillé, d'un quadrupède ruminant son foin, se heurta méchamment avec la perspective peu alléchante des conditions de séjour des soldats en vadrouille.

Isambre s'attendait presque à voir surgir de sa botte de foin, un joli pâtre tout rose et son pendant féminin, minaudant quelques mièvrerie en vers.
Elle tiqua. Fréquenter Chanteclair devenait vraiment de plus en plus malsain. Il n'y avait personne d'autre que lui pour lui avoir mis ce genre d'idée en tête.


Isambre avisa l'allure de la bête grassouillette et estima mentalement le nombre de morceaux de viande qu'on pourrait en tirer. Trop gros... Le bovin serait difficile à planquer sous un manteau.
Apparemment, les conflits de Guyenne ne laissait pas tout le monde sur la paille. Isambre se perdit mentalement en invectives, contre ces paysans qui attendaient confortablement qu'on défende leur terre, sans lever leur petit doigt potelé. S'il lui restait une once de mauvaise conscience pour le futur larcin, cette petite visite édifiante l'anéantit totalement.

Elle accepta d'un sourire l'écuelle du soldat et dégusta lentement le breuvage chaud. Tout en se léchant les babines, la jeune femme réfléchit à la situation. Son regard fit le tour du propriétaire et se posa sur Xenac qui attendait visiblement une réponse.

-Je suppose que si nous allons poliment déposer notre requête, nous ne serons pas bien reçue. Je vous propose donc une petite "réquisition" discrète...

Isambre avait désormais oublié toutes les difficultés passées de la route, amusée par ce petit épisode de dévergondage. Elle ponctua sa phrase à l'adresse du soldat, par un franc sourire.
D'un signe théâtral de la main elle engagea Xenac à revenir sur ses pas, en direction de la basse cour.
Tomalebrave
Deux cent mêtre plus bas, au bord de la rivière...


Les consignes furent ennoncé par Shota,

Toma était maintenant fint prêt à se rendre utile, il ramassa deux seaux empilés les uns sur les autres, puis glissa un bâton dans les anneaux afin que ses seaux se situent aux deux extrémités. Ensuite, il descendit à la rivière qui avoisine la bergerie.

En bas, la jument de Shota broutait paisiblement de l'herbe soyeuse. On ne pouvait que ressentir le calme, un souffle léger lui caressait le visage, le sergent respira profondément cette brise aux effets relaxants, se pencha, puisa de l'eau dans ses deux mains jointes et se rinça la figure barbouillé de crasse avec cette eau qui sentait la fraîcheur de la forêt.

Il fallait à présent penser aux groupes, L'homme remplit les seaux un par un. Une fois fait, il se remit debout et renfonça le bâton dans les anneaux. Puis souleva le tout jusqu'en haut du dos tout en pliant les genoux, les bras tendus derrière dont les mains tenait les extrémités du bâton. Toma remonta comme ça jusqu'au campement. Mais se n'était pas assez alors se fut reparti pour lui en direction de la rivière avec deux autres seaux vides

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Sancte
On s'habitue à tout. C'est la vie qui l'dit.
On s'habitue au froid, à la faim, à la solitude, à l'abstinence ... Mais on s'habitue jamais à la boue. Cette fange dégueulasse qui vous colle aux bottes et vous aspire les talons à coups de "schpouick schpouick" spongieux.

Mais pour ces dames, cravacher 20 lieues sous un temps de merde suffisait visiblement pas. Fallait aussi que les filles se collent en tête une idée à la con, sans ça, elles égayeraient pas leur journée.
Pauvrettes.

La journée décline mais le crachin persiste sous le ciel chargé qui s'assombrit. Une poule au pot ou un coq au vin, voilà leur projet. Shota aurait pu lui donner un ordre, une consigne, quelque chose à faire. Mais non. Quedalle Iohann. T'vas rester là comme un naze et les regarder faire, ou bien les aider à chercher du bois mort ou porter d'la flotte. Autant pisser dans une barrique et brûler une masure, ça lui f'ra moins loin et ça lui détendra les braies autrement plus avantageusement.

La belle rousse et la brune austère s'enfoncent dans les petits sentiers de campagne, à la recherche de l'habitat autochtone ... Pourtant, l'idée d'se choper une poule ne devrait pas lui déplaire. Ça non. Mais il trouve ça encore trop petit bras, ne comprenant pas pourquoi la paysannerie ne leur ouvrait pas tout simplement leur porte plutôt que de les laisser moisir dans une bergerie au toit à moitié en vrac dont pas même les marcassins en voulaient. Dans ces conditions, s'il avait eu à diriger l'escouade, il serait rentré dans la baraque direct et aurait réquisitionné ce dont ils avaient besoin, toutes proportions gardées. Ya pas d'raisons.

Mais il connaît les paysans du genre cossus. Oh ouais. Il sait également à quel point ces chiens engraissés portant la marque du collier peuvent être salopards quand il s'agit de protéger leurs bêtes et c'est donc par mesure de prudence qu'il suit les deux femmes. La Xenac est inexpérimenté. L'Isambre boîteuse. Et quoi qu'il en soit, homme de ferme ne respecte interlocuteur que s'il se trouve face à un homme. On changera pas ça.

Bras en croix sur sa lance qu'il tient en équilibre sur sa nuque à l'instar d'une palanche, il suit les donzelles dans leurs pérégrinations. A bonne distance, mais point trop. Il guette alentours. Rien d'anormal. Son visage oblique de nouveau vers les femmes. Elles nous la jouent "Produits Laitiers, sensations pures". Il s'autorise un sourire licencieux. Foi d'soldat, c'pas du lait qu'elles mérit'raient d'avoir sur les lèvres.

Trêve de bagatelle. Il les sent déterminées à agir. Il s'appuie sur sa lance, et attend, en bonne sentinelle. Car le problème de ces putains de poules, c'est qu'elles peuvent pas s'empêcher de caqu'ter quand on les chope. Et ça, mortes burnes, c'est toujours aussi discret qu'les mouflets d'une cavalerie Gasconne ...

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"Si tu donnes un poisson à un homme, tu le nourriras un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il ira aux putes."
Soldat Sancte Iohannes
W.winner
La douleur était vive, et être sorti de son sommeil par un coup de pied, n'était pas facile à gérer pour un cadet.

Le Caporal nous a donné des ordres Cadet!
Il nous faut aller chercher du bois dans la forêt!
Tiens! voilà une hache, suit moi!!!


Kal se frotta les yeux, des mots en pagaille sortaient de sa bouche, aussi incompréhensible que la lune noire en plein jour, mais il emboîta quand même le pas, vers la forêt.

Il faisait sombre, le vent n'avait cessé de geindre, glaciale et humide.
Mexicatl sa hache sur l'épaule, avançait droit devant lui, les ronces ne semblait pas le déranger, Kal suivait le soldat sans difficulté, sa hache empoignée bien fortement, il adorait la forêt et ses méandres, chaque bruit, chaque son d'animaux, étaient pour Kal comme une musique apaisante.
les deux soldats s'arrêtèrent devant un arbre couché et visiblement pourri, les branches étaient vertes de mousse, le tronc troué, et cela semblait être idéal pour un feu de camp. Les haches des deux compères frappèrent fort et droit sur le bois sec, cela ne pris pas longtemps aux hommes déterminés, pour venir à bout de leur mission.
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