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[RP] Vassal et Suzeraine, mais surtout enmerdeurs

Aymeric
RP semi-ouvert : contactez moi ou LJD Aurile si vous voulez intervenir.


Qui a dit que les voyages forgeaient le caractère ?
Il a pas dû voyager dans la lance d'Isatan.


C'est quand qu'on arrive ? demanda Aymeric d'un ton lassé par ce long voyage sous un soleil blanchâtre.

Pour seule réponse, les sabots des chevaux. Le seul bruit qu'on entendait depuis un moment, mis à part les ordres braillés par la meneuse. Tour à tour, il regarde ses compagnons de route. Tous semblent enfermés dans leur petit monde, l'esprit ailleurs. Son regard se porte sur Aurile, et aussi sur son kilt retroussé pour être plus à l'aise. Si c'est ça être son écuyer, servir à transporter ses affaires sur sa monture et se contenter de suivre, il allait pas s'amuser tous les jours. Elle avait même pas voulu lui confier son épée, sois-disant parce qu'elle en aurait besoin si des brigands attaquaient : et lui, il se défendrait avec quoi ? D'ailleurs, la première chose qu'il demandera lorsqu'elle aura enfin reconnu sa juste valeur de chevalier, c'est une épée faite sur mesure. Et une armure. Mais en attendant, fallait sortir de cette léthargie collective qui commençait à l'agacer.


Pssst... Il approche sa monture de celle de la jeune fille et se penche vers elle pour lui murmurer : Je pars devant. Puis il ajouta, taquin : J'm'ennuie avec toi.

Selon elle, il était en période de test pour savoir s'il méritait de devenir son vassal, mais jusqu'à maintenant, elle n'a pas prouvé qu'elle méritait sa loyauté éternelle. Il allait voir si elle pouvait se rattraper ou s'il avait à faire à une fifille qui ne quittait jamais les jupons maternels.

A plus tard.

Tout en disant cela, il resserra ses jambes sur les flancs de son cheval et fit claquer les rênes, ce qui eut pour effet de surprendre l'animal qui hennit avant de se lancer au galop. En passant à côté d'Isa, il ne put s'empêcher de lui lancer :

On s'retrouve en ville ce soir si tes nénés sont pas trop lourd pour ton ch'val ! Ahah !

Il n'attendit pas la réponse de la Jarretière et continua son chemin, droit devant.
Aurile.
C'est une soirée douce, comparée aux dernières. Pas de neige, des températures plus clémentes...La pestouille Ang’vine en profite pour pousser sa monture sur les ch’mins du royaume, s’arrêtant parfois dans une auberge… comment garder l’humeur que tout l’monde lui connais alors que ses derniers temps la vie la blesse, mais après tout, n’est pas c’la la vie, apprendre et faire avec tout les jours ! Est ce cela grandir... Attention ! Les trahisons et la mort rodent trop souvent en ce moment autour de la p’tiote pour qu’elle donne confiance de suite.

L’index vient gratter la fine griffure d’sa joue, jamais faire confiance, ça elle l’sait d’puis elle c’est pris une torniole pas son grand père « première leçon d’vie » qu’il disait, Vadikura magnifique éducateur d’mini Penthos. Elle reste méfiante tout d’même sur la route qu’ils prennent a la nuit tombé c’est qu’elle veut vérifier si les rumeurs de son éventuel passage crée du remous. La route s’fait tranquill’ment hormis…Lui. 'tain mais qu’est ce qu’elle avait choisie d’l’emmener aussi hein forcement il s’ennuyait c’pour ça…
Tss chevalier, chevalier… mais chevalier de quoi et qui d’abord ?



Je pars devant. .. J'm'ennuie avec toi.

Et de le voir essayer de faire l’homme en resserrant ses cuisses sur sa monture, de le claquer avec les rênes avant que celui-ci se lance au galop. La mioche qui fronce les sourcils « p’tain il corrige l’animal alors qu’il a rien fait, t’va voir si t’va partir d’vant… » Et la mioche a son tour qui de son pouce et son index tire doucement sur l’une des rênes pour que sa jument partent sur la gauche. Le talon de sa botte donnant un léger coup sur l’un des flancs pour lui signifier d’augmenter légèrement le trop… Le regard bleuté qui scintille de malice… La monture monte lentement le vallon qui jouxte la route qu’ils suivent puis l’Aurible Pestouille remonte légèrement ses étriers d’un côté puis de l’autre…tout en murmurant… "t’veux jouer t’va être servie j’vais t’calmer moi… la prochaine fois t’gardera tes forces pour aut’chose… Tss tous les même ses jeunes fou-gueux !"


Et de resserrer ses cuisses pour faire corps avec sa jument tandis que d’une impulsion elle lui signifie de partir au gallop, l’arrondie du vallon est traverser et son regard se pose sur la silhouette du jeune homme qui s’approche bientôt d’un petit ruisseau…. Han elle va pas l’faire…si ?... Nan… ?



Et d’à nouveau plus pousser sa monture, ses petites menottes se serrant sur les rênes tandis que ses bras sont légers et souple pour donner la cadence à sa monture… Elle est presque arrivée à sa hauteur… le kilt vole autour de ses cuisses couvertes de braie de peau, le petit corps de l’Aurible Pestouille se redresse, le vent froid fouette les joues qui se rosissent alors que son regard se fait déterminé sur sa cible… hum… et si on f’sait genre le saut d’l’ange mon grand ? L’une de ses mains maintient les rênes alors que ses bottes se délogent des étriers pour se poser sur la croupe de sa jument, puis qu’elle se relève pour que dés qu’elle se trouve non loin du jeune soit disant chevalier, elle saute sur lui pour essayer de le désarçonner… Et de lui faire prendre un bain d’eau froide dans le ruisseau plus bas, prenant ensuite les rênes de la monture du jeune homme pour la ralentir, alors que la sienne file plus loin d’eux…


Alors c’est ça c’que tu es ? Un lâcheur ?

C’est ça ta parole de savoir protéger ? T’pense qu’a ton p’tit séant moi j’dis !

Tu laisse les autres au détriment de les mettre en danger ! De te mettre en danger !

Tu t'ennuie 'vec moi ? alors qu'est ce t'attends pour t'barrer ?

Hein sans dire genre j'vous attends c'soir ?



Elle est jeune certes, mais elle sait c’qu’elle veut pas, a default d’savoir c’qu’elle veut…Elle ne le défie du regard, il vient de la décevoir alors qu’il souhaite sa confiance…Tss les hommes…Et les Ados alors l'a pas finit la jarretière.
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L'Aurible Pestouille~14 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Aymeric
Et dans sa course folle, un sourire béa orne son visage, il lui semble entendre Isa râler, il imagine l'étonnement général sur les visages de ses "compères". Le chemin s'ouvre devant lui comme un tapis de terre, sa cape claquerait dans l'air s'il en avait une -encore un truc à demander à la suz'-. Il se sent fort, il se sent grand, une lueur de grandeur brille dans son regard. Pendant un instant, il se sent chevalier galopant vers de nouveaux dangers pour sauver la veuve et l'orphelin, et mettre en déroute les hordes de brigands sanguinaires sous la bannière royale.

Mais très vite, un intrus s'immisça dans son rêve. Il tourna la tête sur le côté pour voir derrière lui la cavalière à ses trousses. Une lueur malicieuse illumina son regard, c'était l'occasion de lui montrer qu'il était bon cavalier, et aussi de s'amuser un peu.

D'un coup sec, il fait de nouveau claquer les rênes pour pousser sa monture. Il n'était pas dit qu'il perde une course contre une fille, ce serait la honte !


Rattrape moi si tu peux ! Ahah !

Il continua de battre énergiquement sa monture, comme si elle ne se donnait pas à fond, comme si son souffle rauque et ses narines dilatées n'était qu'un simulacre. Mais Aymeric ne pensait qu'à gagner, peu importe le prix. Il ne cherchait pas à éviter les troncs d'arbre et les bosses, de peur de réduire la distance entre les deux cavaliers.

Mais bientôt, son cheval commença à réduire l'allure, fatigué de cette course effréné, retranché dans ses limites. Les coups et les cris rageurs du jeune homme ne changeait rien à cet état de fait. Il jeta un coup d'œil par dessus son épaule et aperçut Aurile jouer les acrobates tandis qu'elle s'approchait dangereusement de lui.


Gné ?

Le temps qu'il comprenne son intention, ses pieds n'étaient déjà plus dans les étriers, il roulait sur la pente qui l'amena droit dans le ruisseau en contrebas. Il se redressa précipitamment, s'écorchant les mains sur les petits cailloux immergés. Il releva la tête vers la route et observa à travers ses mèches mouillés la silhouette triomphante de la jeune fille, tandis que lui était dans une posture pitoyable, les fesses dans l'eau.

Les yeux fixés sur la menue poitrine mise en valeur par la position victorieuse d'Aurile, il ne prêta pas vraiment attention à ses remontrances, du moins au début, jusqu'à ce qu'il remarque ses deux sourcils froncés qui lui donnaient un certain charme.


J'suis chevalier, moi, pas garde du corps. M'faut d'l'action.

C'est tout ce qu'il répondit, ne comprenant pas pourquoi elle faisait toute une histoire pour si peu. Était-elle susceptible ? Peut-être.

Le jeune homme se releva, trempé des pieds à la tête, sous le regard courroucé de la jeune Penthièvre. Sachant d'avance qu'il aurait de toute façon tort avec elle, il remonta sur le chemin en ne prêtant pas attention à elle, puis s'approcha de la cavalière avant de finalement poser son regard sur elle.


Tu m'laisses une place ?


Ca avait l'air d'une question, mais ça n'en était pas une.
Aurile.
Elle maintient a grand les sourcil froncés un bon moment, essayant de penser autre chose que c’qui c’présente d’vant elle, elle a réussie a le faire tomber finalement, il est trempé et dégoulinant d’eau légèrement boueuse…un bref instant son regard bleuté se détourne du jeune homme pour éviter la crise de fou rire qu’elle sent monter en elle…Oh elle les étends presque d’ici les « vieux » grogner « bande de sales gosses »…Son regard se fait amusé lorsqu’elle regarde aux alentours si les autres sont en approche, apparemment ils ne sont que tous les deux, petit haussement d’épaule avant de reposer son regard sur lui, les sourcils froncés ne sont plus et c’est un sourire malicieux qui commence a se dessiner sur ses lèvres. Puis sa petite main s’élève pour que son pouce et son index vienne former un rond et de se loger entre ses lèvres pour siffler sa jument qui se trouve plus loin.



Tu m'laisses une place ?


Rêves! Cette fois le sourcil se hausse de surprise alors qu’un instant plus tôt elle a bien vue le regard insistant du jeune homme …Elle a même du mal a déglutir sa salive, elle ne laisse jamais personne l'approcher...si prés... surtout après la claque sur les fesse qu'elle a reçue du colosse suivit d'une remarque outré de sa mère, juste pour vérifier que la ceinture ferré etait bien toujours là bien entendue Tss... Lentement Elle déloge son pied de l’étrier avant que sa jambe droite s’élève pour passer par-dessus la croupe de la monture du brun et qu’elle se glisse souplement au sol, peu de distance les sépare, laissant sciemment son corps presque frôler le sien au passage sans le toucher… Atypique accoutrement pour la jeune Penthiévre, un kilt, des bottes ferrées des coudières ferrées parsemé de pointe qu’elle a forgé elle-même dans la forge abandonnée de son père… Faut dire que la môme a grandit en logeant dans la taverne d’Aye et Néa au milieu des Libertads et des Zokoistes…Atypique aussi son choix d’être la filleul d’une belle blonde et d’un borgne d’affectionner la chèvre que sa tante lui confiait plus petite pour repousser d’éventuel prétendant trop entreprenant…


Un soupire, un sourire amusé et un regard planté dans celui du jeune homme avant qu’elle passe la pointe de sa langue sur ses lévres et de lui répondre en posant ses mains sur chacune de ses hanches, les siennes a elle nanmais!


Euh... 'tends j'ai dû mal comprendre...

T’pense quand même pas j’vais t’laisser monté juste tout prés d’moi ?

A moins j’t’attache tes mains baladeuses…Hum ?!



Et de se faufiler entre le jeune homme et sa jument pour rejoindre la sienne qui vient de s’pointer pour se remettre en selle Puis de lui adresser un signe de tête…


Aller viens on va trouver une Auberge dans l’coin qu’tu puisse t’laver et t’changer, j’ai reçue une invitation..

Qu’tu sois présentable…

'fin, t’viens si tu promets t’plus partir comme tu viens d’le faire…




Sur la dernière phrase ses lèvres forment un bref instant une moue boudeuse avant de se reprendre. Les sabots de sa jument trépignent d’impatience, ils tapent au sol en élevant de petits nuages de poussières avant qu’elle donne un léger coup d'talon a sa jument et de repartir au galop… Elle savait qu’il mourrait d’envie de v’nir a c’genre d’invitation…ou pas…peut être l’appel de l’auberge serait sa motivation… à savoir s’il élancerai sa monture a la suite de la sienne.
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L'Aurible Pestouille~14 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Aymeric
Les yeux levés vers elle, il fut tenter pendant un court instant de baisser la tête et de reculer pour ne pas se prendre un coup de botte sur le coin du nez. Et puis quoi encore ? Il n'était pas un chien errant qu'on écarte de son chemin parce qu'il est au mauvais endroit au mauvais moment. Il resta donc bien planté sur ses pieds, le visage presque insolemment relevé tandis qu'elle glisse devant lui comme une robe en soie et qu'elle se redresse comme un fouet brandit dans les airs.

Aurile, douce et dangereuse.
Aurile, désir et douleur.
Aurile, Amour et Haine.
Aurile, passionnément.

Que pouvait faire un fils de paysan, un atypique du tiers-état qui à l'agriculture préfère les combats, un puceau, devant elle ? Elle, noble de sang et bientôt de titres, une jeune femme aux allures de guerrière et à l'aura de mangeuse d'hommes.

Il se redresse de toute sa stature pour qu'elle soit obligée de lever les yeux vers lui ; mais au fond, il sait qu'il n'est rien comparé à elle. Elle pourrait l'abandonner au bord du chemin en emportant les chevaux, ou bien continuer de lui procurer cette sensation étrange qui fait qu'il se sent à l'étroit dans ses braies usées. Pourquoi elle le regarde fixement comme ça ? Pourquoi ce bout de langue qui se trémousse sur ses lèvres ? Pourquoi ces mains qui mettent en valeur ces hanches harmonieuses ? Pourquoi il ne peut pas tout simplement lui rire au nez ? C'est pas drôle ce jeu. Elle triche, c'est pas possible !


Mais j'ai jamais baladé mes mains sur toi !

Il s'offusque, il proteste, il boude, mais maintenant qu'elle le dit, il s'imagine bien le faire. Il les voit tous les deux en taverne, seuls, il lui attraperait le bras et il lui ferait des bisous. Sur la bouche. Il la tiendrait serrée contre lui pour sentir sa chaleur. Il respirerait l'attirante odeur de ses cheveux. Peut-être même qu'elle se laisserait faire. Et puis ensuite, ils...

Pourquoi tu parles d'ça ?

Une nouvelle question qui restera sans réponse, elle s'éloigne déjà en lui laissant l'envie de la toucher. A croire qu'elle fait exprès.

Attends moi ! J'ai pas envie d'faire la course !

Sa phrase finit comme la poussière, balayée par le vent. Sans perdre de temps, il glisse son pied à l'étrier et fais claquer les rênes aussi fort qu'il a envie de tenir les poignets de sa Suz', parce qu'elle va forcément se débattre s'il essaie de se coller contre elle. Le cheval, pauvre être soumis aux pulsions adolescentes de son cavalier, s'appuie sur ses pattes arrières pour faire un brusque bond en avant avant d'entamer un galop enragé pour rattraper la jument et son humaine, objet de la convoitise du p'tit brun qui s'énerve sur son dos et le pousse à courir alors qu'il était encore essoufflé de sa précédente course.



[Un motel sur la route du port, un soir banal...]

Fin d'après-midi, les chevaux sont arrêtés devant une grande auberge rustique. Il n'a jamais réussi à la rattraper, mais elle a eu la "gentillesse" de l'attendre. Et maintenant, il ne la regarde plus comme avant. Elle a dû s'en rendre compte. Furtivement, il la regarde comme il ne l'a jamais regardé : ses épaules, les formes de sa chemise, ses hanches, ses jambes. Il a envie de la saisir et de l'embrasser, mais aussi d'être indifférent à son charme. Il n'aime pas se sentir ainsi tenu en laisse. Et puis, qu'est ce qu'elle a de plus que les autres femmes qu'il peut croiser ? Pourquoi il a refusé d'aller avec cette jeune fille qui lui souriait, préférant rester près d'Aurile ? C'est pas juste. Lui, il a jamais réussi à lui faire ça. C'est toujours elle qui recule, et lui qui avance. Si c'est ça être grand, c'est nul.

J'te laisse aller parler au tavernier, j'surveille les ch'vaux...

En vérité, il a surtout peur de pousser la porte et de tomber dans une pièce enfumée par des hommes balafrés et édentés avec des femmes à moitié nue sur leurs genoux, le tout sous le regard inquisiteur d'un tavernier géant avec un grand couteau à la ceinture. C'est elle la noble après tout, c'est à elle de s'occuper de ça.
Aurile.
La p’tite brunette a ralentie sa jument en apercevant au loin une auberge non loin d’une capitale. Un frisson parcours le dos de la pestouille, elle a des appréhension dés qu’elle s’trouve dans c’comté...pourquoi ,allez savoir, une seule chose fait peur a l’ado…Jamais elle ne va l’avouer, mais elle recule tellement dés que le sujet est abordé que certains commence a l’apercevoir…Le mariage synonyme de prison a telle point que pour le moment elle préfère encore même la compagnie de la culotte ferré que ses parents lui ont fixé !


Un petit sourire amusé accueil l’arrivée D’Aym…si sa mère savait... Sourire qui se fige quelque peu alors qu’elle surprends le regard du jeune homme et qu’elle détourne vivement le visage pour qu’il aperçoive ses joues qui rosissent. Lentement, elle en profite pour faire pivoter son corps et de descendre de sa jument en l’observant a son tour a la dérobée... Jeu dangereux tout deux… Grand, brun, le regard curieux de tout et aiguisé..ah ça…Elle étudie sa carrure un peu trop fine a son goût pour le moment mais au vue de ses épaules déjà bien carré et dessinée cela devrai venir avec le temps comme disent les vielles.. Elle s’arrête un instant sur cette bouche un peu trop grande pour son visage encore, pour sur avec le regard il a l’air gourmant, la pestouille reste donc sur ses gardes..Son menton ne lui donne pas une allure bien déterminer m’enfin il est jeune encore et pis elle préférer voir par les actes…Et là..


J'te laisse aller parler au tavernier, j'surveille les ch'vaux...



Un rire presque encore enfantin éclate...Puis Aurile hausse les épaules préférant penser qu’il prend a cœur son rôle d’écuyers, de soigner leur monture… Un pas est engagé.. Puis une autre plus hésitant, et finalement elle se lance pour se diriger vers une des fenêtres de l’auberge. Le minois se rapproche pour venir observer l’intérieur et qu’elle note qu’il y a personne, ou alors cacher dans les coins, seul l’aubergiste trône derrière son comptoir. Elle se retourne pour faire face à Aymeric, inspire profondément.

Bon j’vais y aller toute seule,
t’as raison occupe toi d’prendre soin des ch’veaux t’es d’jà tout sale.
Pis tu m’rejoins à l’intérieur…


Ne lui laissant pas le temps de répondre, elle se retourne a nouveau et se dirige vers la lourde porte pour la pousser, d’observer a nouveau l’intérieur avant de se diriger vers l’aubergiste. Discrètement se racle la gorges, bien parler sinon ça va s’voir de suite qu’elle est Ang’vine et en générale les aubergistes sont méfiant. Elle déloge de sa taille une bourse pleine d’écus et la pose devant l’aubergiste. Là ,pos’ra pas d’question et prendra les écus.

Bonjour,
J’voudrai deux chambres, une pour moi une autre pour mon écuyers qui arrive.

Envoyez moi aussi votre femme de chambres je souhaite prendre un bain, Pour l’écuyer ce sera son tour qu’âpres !


L’aubergiste acquiesce en souriant et soupesant la bourse qu’il saisie a pleine main, tends la clef de la chambre a la pestouille sans lui demander son nom, l’pouvoir des écus… celle-ci grimpe les escaliers menant aux chambres pour aller se refugier dans la sienne. Quelques instants plus tard une femme de chambre viendra taper discrètement à la porte avant d’entrer respectueusement.


Cunégonde ! Mam’zelle

Ravivant le feu dans l’âtre…Préparent le bain chaud avant que la pestouille s’y plonge tandis qu’elle lui demande ensuite de la laisser tranquille et d’aller voir si son écuyers pour qu’elle lui fournisse des vêtements de rechange…

Hey !!! Cuné machain ?

Dites a l’aubergiste que nous avons b’soin d’un repas bien chaud…
Pris en bas dans la salle bien sûr !


Elle se replonge dans l’eau chaude, ne se doutant mais alors pas du tout et de très loin de ce que ce Comté, Le Périgord qu’elle appréhende tant a chaque fois… allait lui faire vivre… en cette Mi février…
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L'Aurible Pestouille~14 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Aymeric
Il regarde son doux visage rougir peu à peu, autant que le sien sûrement. Pris la main dans le sac comme un voleur, il regarde le sol pour qu'il ne soit plus surpris entrain de l'admirer. Quel mal existe-t-il à trouver une femme séduisante ? C'est plutôt flatteur, pour elle. A moins qu'elle ne pense qu'à ses yeux, elle n'est qu'un fruit de luxure en braies ? Il la regarde penchée vers la fenêtre. Il a envie de lui dire que s'il ne la quitte pas du regard, c'est parce qu'elle est la seule à lui donner l'impression que tout lui est acquis, sauf elle, seul objet de son désir.

A très vite...

Les mots sont lâchés dans un soupire mélancolique. Elle est partie sans lui faire un sourire, ni une tape amicale, ni un dernier regard complice. Elle le déteste, c'est sûr maintenant. Il se mord la lèvre pour ne pas crier son nom, mais il a envie de capter son attention. Il attrape les rênes des chevaux dans chaque main et les guide vers les écuries de l'auberge. Là-bas, ils furent pris en charge par un palefrenier, aussi jeune que lui, peut-être plus encore.

Fais attention à c'lui-là, c'est l'cheval d'ma suz'raine... Trouve lui un boxe propre, d'la paille fraiche et du bon foin. Faut aussi la protéger d'l'humidité pour éviter qu'elle s'enrhume. Nan, pas la suz', sa jument j'parle. J'viendrai plus tard voir si tout bien. Tu monteras les sacs dans notre chambre. Gare à toi si tu la voles, j'suis son écuyer-chevalier-champion : j'te battrais moi-même.


Le mioche hoche la tête, pas très convaincu par son histoire, mais assez pour ne pas mettre la monture avec des bourrins puants en rut ou pour voler une miche de pain rassis.

Aymeric repartit à grandes enjambées pour retrouver Aurile. Aujourd'hui était un jour très spécial, c'était la Saint-Valentin. A cette occasion, il avait écris une lettre, à la lueur des chandelles, tandis que tous les autres scellaient et chargeaient les chevaux. Il espérait qu'avec ces simples mots, elle comprendrait la complexité de ses sentiments pour elle. Le poème est enroulé autour de la tige de la rose rouge qu'il tient dans sa main. Son cœur bat la chamade à l'idée de lui donner -il n'aura jamais le courage de lui lire.

Dans les escaliers menant aux chambres, il croise la servante qui l'interpelle, lui accordant un moment de répit.


- C'vous l'écuyer d'la mam'zelle ? M'a d'mandé d'vous donner des vêtements propres alors...
- Posez les dans ma chambre, j'viendrai les chercher.

Sans lui laisser le temps de l'avertir que sa suzeraine ne doit pas être dérangée, il continue son chemin. Le couloir est parcouru d'un pas rapide, presque en courant. Il aperçoit le numéro sur la porte : 6. Sa main légèrement tremblante saisit la poignée, et là...

Il pourrait se glisser dans la chambre, à patte de velours. Aurile le regarderait avec de grands yeux étonnés, elle s'enfoncerait dans l'eau, les joues rouges de honte. Il lui sourirait doucement, rassurant, avant de refermer la porte derrière eux et de s'asseoir sur le bord de la baignoire. Elle le suivrait du regard, silencieuse et gênée. Il glisserait ses doigts dans l'eau pour en jauger la température, il lui proposerait de remettre de l'eau chaude puis de lui frotter le dos. Ça, c'est s'il était romantique.

Il pourrait aussi pénétrer dans la chambre d'un pas décidé, et la surprendrait entrain de prendre son bain, telle une nymphe dans la rivière. Elle lui demanderait de sortir, furieuse. Il refermerait alors la porte derrière lui, il laisserait tomber à terre le poème et la rose, il se déshabillerait à la hâte et viendrait se glisser dans l'eau fumante. Leurs deux corps se frôlant dans un espace aussi réduit, son regard de braise dans son regard qui s'adoucirait, et il viendrait l'embrasser fougueusement, leurs deux corps collé l'un à l'autre sous l'eau. Ça, c'est s'il était bourrin.

En vérité, il va être tellement impatient de lui faire son cadeau qu'il va ouvrir brusquement la porte et surprendre Aurile entrain de se détendre dans son bain. Le temps de comprendre la situation, son pied s'est pris dans un pli du tapis et il s'est retrouvé tête la première dans l'eau, se tapant alors la tête contre quelque chose de métallique. Essayant de se relever, paniqué, il tendit les bras et s'aggripa à quelque chose de mou. La rose git sur le sol, seule témoin de la scène. Le parchemin s'est déroulé, laissant apparaitre les quelques lignes du poème.


Citation:
Accepte cette rose rouge, à ton image.

Le rouge de la passion, comme la robe en soie que ta mère voudrait que tu mettes. Si tu la portais à l'occasion d'un bal, tous les yeux seraient rivés sur toi : tous des yeux inconnus, sauf les miens qui te regardent depuis notre première rencontre. Le rouge de la passion qui m'anime à chaque fois que je suis près de toi.

J'espère ne pas avoir user ses pétales en les caressant, mais elles étaient si soyeuses que je les comparais à tes lèvres ; alors mon doigt les effleurer doucement, tendrement. J'ai respiré son parfum comme je respirerais tes cheveux, et j'ai posé délicatement mes lèvres sur les pétales comme si j'embrassais tes lèvres.

Si les épines sont toutes intactes, c'est pour te correspondre d'avantage : lorsque j'ai effleuré la tige du bout des doigts, je me suis coupé ; tout comme je me blesserais à te caresser. Une goutte de sang a perlé sur la pulpe, c'est le prix à payer pour profiter de la beauté de la rose. Et toi, quel est le tribut que tu demandes pour rester à tes côtés ?


Saint-valentinement tiens,
Aymeric
Aurile.
Le calme, l’eau chaude d’où s’échappe les vapeurs de l’huile essentielle qu’elle a prit soin de rajouter tandis que la servante versait l’eau brulante dans le grand baquet…Tellement rare les moments tel que celui-ci qu’elle s’accorde, toujours seule bien entendue…Les doigt d’pieds en éventail , la nuque reposé et détendue sur le rebord, la brunette se délasse sereinement persuadé que la servante a pris soin de refermer a clef la porte derrière elle avant de partir. Les paupières fermées, elle est a demi somnolente quand le bruit de la porte qui s’ouvre se fait entendre . Elle a juste le temps d’apercevoir une carrure masculine trébucher et de plonger la tête la première dans son bain avant que les mirettes s’ouvrent de surprise tandis qu’une main empoigne sa cuisse….

Sans hésitation le corps de la jeune fille se redresse, ses mains s’abattent sur la tête encore sous l’eau pour l’enfoncer d’autant plus, ouais autant l’noyer. Ses jambes se replis avant qu’elle se relève et que de ses mains elle prend appuie sur cette tête qu’elle laisse sous l’eau avant de sortir d’un seul coup du bouillon qu’est devenue ce qui devait être son bain reposant.

Enjambant le rebord avant que deux pas soient vite enchainés pour rejoindre son lit où est déposé sa chemise blanche et de l’enfiler le corps encore gouttant d’eau. Puis que d’une main elle saisisse le coutelas helvète offert par son cousin Aimbaud pour se défendre de se genre d’agression, prête a le planter et dessiner un huit dans le postérieur qui se présente a présent devant elle… le regard bleuté enflammé de colère d'avoir été dérangé par un intrus.

C’est alors qu’elle découvre au sol une rose rouge et une missive ouverte… ne quittant pas du regard l’intrus elle s’agenouille lentement pour venir rapidement les saisir et d’en lire le contenue… Lèvres de la brunette qui s’arrondissent pour former un « O » de surprise au fil des mots puis d’incliner le visage pensivement en le regardant…

La jeune fille est persuadé que l’amour tue, c’est l’début d’la fin, le mariage étant une prison dorée, la cerise sur le gâteau étant le poison … Sa respiration est calme, Aurile réfléchit ? Surement à choisir ses mots …Lentement elle se dirige vers la fenêtre tandis que dans l’élan le coutelas est finalement lâché a côté sur la commode. .. long silence qui elle le sait bien crée le doute dans l’esprits du brun, elle connait ses motivations, ce qu’il veut devenir…alors ayant continué ses pas a travers la pièce, elle se retrouve prés de l’âtre et se retourne pour de loin lui faire face…

Finalement un sourire se glisse sur ses lèvres, elle ne le dira pas mais la lettre la touché, seulement elle restera tout de même sur ses gardes, les hommes sont prêt a tout pour avoir ce qu’il convoite, d’autant plus si la cible est difficile a atteindre, qu’elle résiste et qu’elle n’a jamais été obtenue pas quiconque auparavant.

Dans un premier temps elle se fait taquine…histoire d'essayer de prendre un air détaché, genre il est impossible d'être amoureux d'sa suz'.


T’es v’nue m’faire lire une lettre que tu destine a une futur conquête ?
D’puis l’temps j’te dis d’aller faire ton expérience…



Puis finalement elle se reprend, plisse légèrement le nez avant que son index vienne effleurer la fine griffure féline tracé sur sa joue, comme a chaque fois qu’elle se rappel les mots de son oncle et qu’elle a un choix a faire…


Plus sérieusement…
Aymeric,
J’ te demande pas de rester, c’est le choix que tu as fait.
Le tribut sera celui que tu t’inflige ou pas… à souhaiter rester a mes côtés.
J’suis moi, comme j’suis et j’chang’rai pas.
Alors pas d’jalousie, pas d’prise de tête et tout ira bien…


Évasive au possible la Pestouille, évitant ainsi pour l’avenir les éventuels reprochent, l'essentiel pour la jeune fille etait qu'elle tienne la seule promesse qu'elle avait faites a ses parents et seul sujet où ils s'entendaient d'ailleurs… Aymeric partirait’ il a la suite de ses mots ou pas…


Désolé d’avoir pris du retard pour poster la suite

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L'Aurible Pestouille~14 ans~Fibre naturelle d'un kilt et d'une jarretière~~
Aymeric
Il s'appuyait sur les jambes d'Aurile pour se relever, mais il sentit deux mains appuyer fortement sur sa tête. Le nez plaqué contre le fond du baquet, il ne chercha pas à comprendre pourquoi elle faisait cela. Dans ce genre d'instant de panique, il perd facilement son calme, c'est pourquoi ses mains se crispèrent sur les cuisses nues tandis que ses jambes brassaient l'air, renversant tous les objets à leur portée. De temps à autre, d'énormes bulles d'air remontaient à la surface. Il avait beau crier, personne ne l'entendrait.

Les cuisses de sa suzeraine glissèrent sous ses doigts, mais elle continuait de lui maintenir la tête sous l'eau. S'agrippant au rebord, il avait essayé de sortir sa tête de l'eau, mais elle se mettait à appuyer de tout son poids. Face à cette mauvaise posture, il n'eut d'autre choix que d'avoir une courte prière silencieuse vers le Très-Haut. Il n'aurait jamais pensé finir noyer dans un bain, mais il fallait croire que son heure était arrivée.

Finalement, avant qu'il ne se mette à boire l'eau parfumée du bain, il se sentit libérer de l'emprise des doigts fins dans ses cheveux. Aussitôt, il sortit sa tête de l'eau et se laissa tomber à côté du baquet, victime d'une forte toux qui lui faisait recracher les tasses d'eau qu'il avait dû boire. Il s'essuya rapidement les yeux et les ouvrit péniblement. Un regard d'incompréhension se posa sur Aurile. Et elle, debout près de la fenêtre, vêtue d'une simple chemise trempée et transparente, lui souriait. Aymeric ne comprenait plus si elle voulait juste l'empêcher de la voir dans son intimité ou si elle a essayé de le tuer, car elle avait bien failli réussir.

Le visage dégoulinant et le souffle rauque, il se redressa tout en l'écoutant, sans l'interrompre. Il lui répondit de la même manière, d'abord taquin, puis sérieusement.


J'vais aller voir les catins, c'sera moins dang'reux...

Mais tellement moins plaisant, pensa-t-il.

Pas d'jalousie, c'est beaucoup me demander ; mais si tu gardes tes épines pour d'autres, alors je resterai avec toi...

Il remarqua cependant qu'elle ne lui parlait plus de faire ses preuves pour devenir son écuyer, c'est qu'elle aimait sa compagnie, finalement. Il décida donc de rester avec elle, pensant que même s'il pouvait devenir écuyer d'une personne largement plus titrée, Aurile était unique, et ce qu'il ressentait pour elle, il ne le ressentirait pour aucune autre.

Tu devrais t'changer, t'vas attraper froid, dit-il avec un sourire taquin, reluquant ce que la chemise laissait voir de ses cuises et de ses formes.
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