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[RP][quais de Seine] Atelier DECO : tailleur parisien

Alatariel

Elle avait monté le projet depuis plusieurs mois déjà, mais les divers imprévus du genre guerre en Anjou avaient retardé son avancée.
Alatariel était de manière incontestable la plus grande couturière de France, elle habillait les Cours de France, de Bretagne, de Castille et du Saint Empire, et il était impensable qu'elle continue à œuvrer ainsi sans une échoppe digne de ce nom à Paris.

L'Angevine avait choisi une belle bâtisse sur les quais et non loin du Louvre, où elle était Grand Maitre de la Garde-robe. Celle-ci comportait trois étages. Au rez-de-chaussée, une cour et les entrepôts pour les draps et autres étoffes. Au premier on trouvait la boutique à proprement parler, toute en boiseries. Enfin au dernier étage, sous les combles, on trouvait l'atelier et les chambres.

- Mais vous allez vous le bouger vostre crépion, Tudieu ! Les males, c'est au premier, les rouleaux d'étoffes au rez-de-chaussée.

Et si une seule de ces étoffes touche le sol de cette cour, je vous fiche en pal, compris ?


- Bien, Mestre.

Acheter un atelier, c'était bien, mais il fallait encore l'installer et déménager les cottes, chaisnes et autres pièces que la Baronne et les autres artisans avaient réalisées.


Après trois jours où les charrettes et les insultes se succédèrent, tout était fin près.


On trouvait au premier étage, dans une pièce réservée à cet usage, tous les modèles présentés par Alatariel de Penthièvre, la maitre couturière de l'atelier et fournisseuse royale, Camille Tamirel qui était en train de réaliser son chef d'œuvre, les artisans Marymetal et Tomblaireau et enfin, les tenues de l'apprentie Elisel .





[hrp : il s'agit là que de "l'antenne" couture de DECO. Pas de commande de bannières, thèmes de forum ou signatures ici. Les galeries des artistes sont en liens sous leur nom, pour ne pas surcharger le forum.
Bon jeu à tous ]

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Merci Sylvinia
Mary
Les dernières missives d'Alatariel réchauffèrent le coeur de Mary, car l'ennui de son village la pesait.. Elle savait qu'elle devrait monter pour Paris dans le nouvel atelier qu'allait ouvrir la grande couturière, mais ne savait vraiment quand.
Mais le jour où la dernière lettre fut ouverte, Mary sauta de joie et alla embrasser sa fille pour lui annoncer son départ.
Celle-ci fit tout ce qu'elle put pour persuader sa mère de l'emmener avec elle, mais elle refusa tristement. C'était un atelier, pas une auberge !

Elle prépara donc ses bagages, le strict nécessaire cette fois, puis courut vers Candice, sa fidèle jument afin de l'atteler. Elle se préparait à quitter le grand enclos quand elle se rendit compte d'une chose.


Hin! J'allais oublier! Paris n'est pas n'importe quelle ville, si j'm'y montre habillée en souillon... Mary courut se changer, à bien regarder sa robe était vraiment peu présentable, heureusement qu'elle y avait pensé à temps!
BON ! Aelyce, je compte sur toi pour les champs, tu sais comment ça fonctionne maintenant? Je te dis à bientôt ma chérie ! Et pas d'bêtises!

Rhaa c'est bon maman !

Sur ce, Mary mit les voiles, direction, PARIS !
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Elisel
Depuis quelques mois, les doigts d'Elisel la démangeaient pour prendre l'aiguille plus que la plume. Et l'envie s'était faite de plus en plus pressante au fil des jours. Une envie de toucher les étoffes, d'épingler, de couper, de coudre, d'ajuster les plis, d'assortir les couleurs, le tout pour correspondre au mieux aux modèles. Plaisir de la vue et du toucher, plaisir de créer, plaisir de faire plaisir, fierté aussi pour chaque vêtement confectionné et porté, par soi-même ou par d'autres.

Le temps de démissionner de ses fonctions, de trouver un remplaçant, de le former, de lâcher le poste avec un petit pincement - une page de sa vie qui se tournait - et elle pouvait se consacrer entièrement à sa passion, celle qu'elle avait senti grandir dans son coeur au fur et à mesure qu'elle s'y consacrait.

Travailler pour l'atelier DECO avait été un de ses rêves, une chose qui semblait inaccessible, quand elle en avait poussé la porte la première fois pour simplement feuilleter les catalogues et s'offrir le luxe de quelques tenues simples. De la couture dans son coin, des journées passées sur son métier à tisser à se casser le dos, des heures sur son tambour à broder des points en s'usant la vue, et puis une lettre qui l'avait décidée à postuler, à tenter sa chance.
Et le rêve était devenu réalité. Continuer à coudre, mais cette fois-ci entourée d'artistes confirmées, surveillée par la Grand Maître de la Garde Robe en personne, avec des conseils pour s'améliorer, un éventail de tissus bien plus important, des matières, des soieries, des accessoires qu'elle n'aurait pas pu travailler avant. Et maintenant, le comble, la vitrine sur les quais de Paris !

Elle était déjà passée plusieurs fois dans la capitale. Tout dernièrement pour des festivités à Vincennes, mais également de grands mariages, et des adoubements. Heureusement, ou malheureusement, le plus souvent, elle ne côtoyait que ses connaissances proches, le cercle restreint de ses amis, avec qui elle se sentait en confiance.
Immergée dans Paris, sans personne d'autre que des DECOratrices, plongée dans un monde inconnu finalement, est-ce que la baronne s'y ferait...?


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.cammille.
Elle avait du user du vélin la Grand Maître de la Garde-robe, parce que la jeune auvergnate avait elle aussi reçu missives. Et elle y avait répondu avec de plus en plus d'entrain du fin fond de son ennui champenois.

Depuis la mort de sa marraine elle n'avait plus vraiment sut où était sa place. Celle qui lui avait tant appris en couture venait de lui redonner un endroit où elle se sentirait vraiment dans son élément: au milieu des étoffes et des aiguilles.

Des mois elle avait attendu la lettre qui l'inviterait à venir en la capitale, à venir travailler, Ô classe, Ô raffinement, à Paris!

Et enfin, une après-midi le parchemin était arrivé. Plus vite qu'elles n'avaient été défaites ses malles avaient été remplies, puis chargées sur une charrette. Les au-revoirs furent bref, il faut dire qu'elle quittait seulement une personne...

Alors commença la route vers l'aventure parisienne!
Courte route durant laquelle Cammille, sans faire aucunement attention au paysage qui défilait, eut le temps de faire mille et un projets sur la comète, puis de se perdre dans le dédale des rues de la grande ville.

Et enfin, enfin, là sur les quais de Seine elle le vit.
Une vitrine étincelante, trois étages se dressant fièrement au bord de la rue et accrochée au dessus de la porte, l'enseigne de l'atelier délicatement ouvragée.

Les lèvres de la couturières s'étirèrent en un sourire enchanté, le vert de ses yeux brillât d'un éclat émerveillé et elle arrêta son chariot devant l'échoppe...
Elena_Ruth, incarné par Alatariel
La Comtesse attendait à nouveau dans l'atelier DECO. Elle avait demandé à être reçue par la Baronne Alatariel, puisque précédemment c'était elle qui s'était occupée de la Comtesse et celle-ci avait été satisfaite du résultat.
Mais cette fois-ci elle n'était pas là pour demander un vêtement pour elle, mais l'un pour la Reine Ximena I de Trastámara de Castille et du Léon, et un vêtement pour le Roi de Castille et du Léon, don Lope Díaz de Haro.

- Oh, pardon...

- Excusez-moi, mais je ne peux pas vous accéder à votre demande - répondit une dame qui allait et venait en courant.

- Je suis la Comtesse d'Alba de Tormes. Je viens faire une commande pour Leurs Majestés, les monarques de la Castille et de León. - elle insista, espérant être reçue plus rapidement.- Je voudrais qu'Alatariel m'accueillît. La fois antérieure elle m'a surpris avec son habileté fabuleuse. Pourriez-vous lui dire que je désire faire une commande ?

Je vous laisse ici un modèle pour la Reine de la Castille et du Léon.
Pour le Roi : il n'avait pensé à rien. Et naturellement je voudrais que les deux commandes fussent quelque chose d'exclusif.
Pourriez-vous prendre en compte ma demande?
Alatariel
Une commande pour le Roy et la Reyne de Castille du Leon ? La Grand Maitre de la Garde Robe, bien qu'habituée à habiller le Roy de France, sursauta lors qu'on le lui annonça. Elle avait déjà été sollicité par la Ruth Elena Boja d'Azaiir et pour d'autre noble de la Cour de Castille et du Léon, mais de là à habiller la Couronne... il y avait un pas. La baronne descendit pour recevoir l'Espagnole avec les manières les plus affables qui soient.


- Buenas dias, Comdessa. Soy encantada de ver usted de nuevo. Me parece impensable que les vestidos para la realeza no sean exclusividades. Los reis son reís por la voluntad de Deos y todo lo que lors toca a les personna es sagrado...
¿Quando usted quiere que los vestidos sean acabados ?*

Sa maîtrise de la langue espagnol laissait vraiment à désirer... mais l'époque où l'angevine étudiant les langues pour devenir diplomate était révolue depuis longtemps.

Alatariel regarda les croquis qu'avait donnés la Comtesse et hocha légèrement de la tête. Décidément la Comtesse était une femme de goût. Il lui faudrait du cendal carmin pour le premier jupon, du velours de soie damassé au fil d'or pour la robe, toute la passementerie coordonnée et de l'hermine pour les manches. Alatariel haussa un sourcil en réalisant que la Reyne de Castille allait porter de la fourrure. On disait que la Castille était un pays horriblement chaud, et l'hermine n'était pas ce qu'on faisait de plus léger.




    *Le bonjour Comtesse. Je suis enchantée de vous voir a nouveau. Il me semble impensable que les tenues réalisées ne soient pas des exclusivités. Les rois sont rois par la volonté de Deos, et tout ce qui touche à leur personne est sacrée. Quand souhaitez vous que les tenues soient prêtes ?

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Merci Sylvinia
Alix.de.vaisneau
Clap clip clap, petit pluie fine.
Le ciel ombragé de la capitale ne présageait guère une bonne journée pour la miniature qu'était Alix. Voilà quelques mois déjà qu'elle n'avait point remis ses petons sur les dalles de Paris afin de faire quelques achats utiles pour la Fronsac, c'est qu'elle avait à faire Boucle d'Or. Entre ses fonctions nouvelles en Orléanais et la préparation de son mariage.
D'ailleurs en parlant de mariage, son cher et tendre promis avait eu la brillante idée de l'accompagner jusque ce lieu fortement attirant pour les mirettes de l'adolescente.

Le voyage s'était déroulait calmement dans un coche qui ne cessait de secouer le pauvre estomac de la vicomtesse, le teint diaphane et le ventre barbouillé, Alix n'osa point poser ses jades sur la petite boite où logeaient ses friandises. Alix sans manger de pâtes de fruit? Ce n'est pas Alix. Ou alors quelque chose la chiffonnait fortement pour qu'elle puisse détourner le regard de son péché mignon.. Mouvement de tête vers la droite, un rideau barrait sa vue. Par toute les saintes du royaume, devait-elle se cacher continuellement lorsqu'elle prenait ce moyen de transport? Ah ça oui, elle avait accepté de suivre le Boeuf ducal mais de là à supporter les quelques gardes qui suivaient le cortège pour protéger leur Duc..


Vostre Grâsce, sommes nous bientôt arrivés?

Ses mirettes détaillèrent le visage du Sorel, les traits qui dessinaient le Boeuf lui étaient familiers à présent, Alix avait eu le temps d'apprendre à le connaistre un peu mieux, bien que ses amis et son entourage l'encourageaient à baisser les barrières de son petit coeur, cette mission là lui était impossible. Elle l'appréciait, ha ça oui. Mais de là à dire de la vicomtesse qu'elle était amoureuse, c'est comme dire d'un enfant qu'il aime les légumes. C'est irréel. Ou alors bien optimiste.

Pensez-vous qu'Elisel attend nostre venue?
Avez-vous envoyé une missive pour lui dire que nous venions tout deux?


Petite respiration de Boucle d'Or, elle l'assaillait de questions pour mieux faire disparaitre le noeud naissant en son sein. Bah quoi? L'idée de venir commander une robe l'enchantait en règle générale mais là, c'était sa propre robe de mariage dont il était question. Quelle idée saugrenue avait eu sa mère à vouloir la marier à tout prix? Pourquoi diantre avait elle suivit les idées saugrenues de son monstre de frère?

Désirez-vous une friandise peut-être?

Quelques temps plus tard alors qu'Alix avait appris à se taire pour faire plaisir à son promis (oui il lui arrive d'être gentille), le coche fit ralentir les chevaux. Etaient-ils arrivés? Le séant vicomtal pourrait-il se remettre des secousses dûes aux ruelles de la capitale?
C'est avec un sourire à la commissure de ses lèvres qu'Alix posa ses jades sur le lieu de sa convoitise. L'atelier DECO se trouvait sous ses yeux d'adolescente presque femme.

[Quand une Vicomtesse se met à rêver.]

Pour éviter que vous petits lecteurs vous vous endormiez, la descente du Boeuf sera masquée. De plus cela permettra à vos jolis yeux de ne point être perturbés.
Alors que ses petons la guidèrent à l'entrée de l'Atelier, ses jades elles tentaient de voir son promis. Que faisait-il? Pourquoi mettait-il autant de temps à avancer?
Oh Saperlipopette, tout deux ne devaient point voir leurs tenues, ah ça non Alix ne voulait guère dévoiler l'intérêt qu'elle portait aux robes, bien qu'il le sache déjà.


Excusez-moi, nous cherchons une couturière du doux nom d'Elisel, se trouve-t-elle icelieu?
Voici le Duc d'Orléans, Bourguignon de Sorel, et je suis la Vicomtesse de Fronsac, Alix de Vaisneau. Nous venons tout deux pour passer une commande auprès de la jeune Dame que nous cherchons.


Boucle d'Or n'avait point laissé parler son promis, en mesme temps il était quelque peu en retrait à faire je ne sais quoi. C'est avec quelques parchemins que l'adolescente s'était présentée en ce lieux. Elle devait expliquer de son mieux quelles étaient ses attentes.
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Blasonnement en cours.
Elena_Ruth, incarné par Alatariel
La Comtesse s'est beaucoup réjouie aussitôt qu'il a vu arriver à la Baronne.

- Me alegra veros, Baronesa. Es todo un placer para mí que hayáis accedido a atenderme, más aún si me recibís hablando en mi idioma. Me gustaría que los pedidos estuviesen hechos para el domingo como muy tarde, puesto que los Reyes darán una fiesta en la Corte. Me gustaría también dejar a vuestra elección la ropa del Rey de Castilla y León, pues confío en vos y vuestro gusto. También quisiera hacer un pedido para mí, aunque no tengo prisa por él, por lo que podréis entregarlo cuando queráis.*

Elena sourit. Il lui plaisait réellement de recommencer à voir Alatariel. Sans plus attendre, elle prit un petit livre et montra comment elle voulait que fût son vêtement puis un bijou qu'elle voulait aussi que la baronne inclût.



    * - Je suis heureuse de vous voir, Baronne. C'est un plaisir pour moi que vous ayez prêté attention à ma demande, d'autant plus que vous me recevez en parlant ma langue. Il me faudrait queque les commandes fussent faites pour le dimanche au plus tard puisque le roi et la reine donneront une fête à la Cour. Il me plairait aussi de laisser à votre choix les vêtements du Roi de la Castille et du Léon, puisque j'ai confiance en vous et votre goût. Je voudrais aussi passer commande pour moi même, même si je n'ai pas de délai... vous pourriez la livrer quand vous voudrez.
Alatariel
[une semaine après ]
La baronne n'avait pas dormis plus d'une heure par nuit pour pouvoir finir les tenues qui avaient été demandées. Et cela n'avait pas suffit, car elle n'avait pas encore commencé la tenue pour le roy. Autant dire que la nuit suivant serait elle aussi longue.
Alatariel arriva au comptoir pour présenter son travail à la Comtesse Ruth Elena.


- Buenas dias Comdessa. He terminado el vestido para Su Majestad Ximena... y Su Majestad Lope Díaz de Haro*.
L'Angevine claqua dans ses mains et un valet apportât deux mannequins sur lesquels étaient présentées les tenues. La première était celle de la reine et la deuxièmecelle pour le roi.

- Espero que usted gusta estos.**
Puis deux personnes firent leur entrée. La baronne reconnut rapidement le Duc d'Orléans, pour l'avoir côtoyé un temps à la diplomatie. Elle fit une révérence discrète.

- Votre Grâce, Vicomtesse, c'est un plaisir de vous voir icelieu. Je vais faire chercher la jeune Elisel tout de suite.

Nouveau claquement de mains, qui fit réapparaitre le valet.

- Va dire à Elisel que le Duc d'Orléans est là pour lui passer commande... et dépêche-toi, ils ne doivent pas attendre.


    * Le bonjour Comtesse. J'ai finie les tenues pour Leur Majesté Ximena et Lope Diaz de Haron.

    ** J'espère que cela vous plait.

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Merci Sylvinia
Alatariel
La Baronne Alatariel l'avait fait quérir, et c'est très impatiente de voir le résultat que la comtesse se présenta à l'atelier.

- Mon Dieu! Il est parfait! Ils sont parfaits!
Je crains que je reviendrai et ferai plus de commandes.
Et par rapport à mon vêtement, ne se préoccupez pas, ce n'est pas urgent, vous pourrez le travaillez quand vous voudrez.

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Merci Sylvinia
Mary
Quel tempérament avait-elle ! Elle était pressée d'arriver à Paris, mais elle n'avait pas prévue que sa jument ferait des siennes ! Rha cette satanée bête ! Qu'avait-elle à s'arrêter brouter tous les quarts d'heures?
C'est donc avec une bonne petite semaine de retard que Mary arriva dans la capitale.

Quelle surprise eut-elle en avançant dans les dédales de rues et ruelles ! Tous ces gens, bien ou moins biens habillés! Que de mouvance ! Cela la changeait de sa malheureuse cité..
Elle décortiquait de ses yeux verts tous les murs, les panneaux, les pavés, tout était différent, et grand !

Elle se perdit vite dans cette grandeur d'ailleurs. Mais, elle se souvint que l'atelier était sur les quais de la seine ! Quelle sotte! Il suffisait de longer cette rivière!
Le paysage était très beau, et Mary n'eut finalement pas trop de mal à trouver la haute bâtisse. Des lettres aux couleurs d'or illuminaient la large porte d'entrée.

Un atelier digne de ce nom se dit-elle ! Elle respira un bon coup, et se mit à décharger ses malles de transport, et s'engouffra dans l'atelier. Déjà, ses consoeurs s'activaient à leur ouvrage, la maitre couturière supervisait, et rangeait un peu les tissus qui trainaient.


Bonjour mesdames ! Aah, ça nous faisait longtemps. Humm, où sont nos appartements? Je vais m'installer tout de suite!
Elisel
Le Duc et la Vicomtesse ne devaient pas attendre, certes. Mais si le valet avait été un peu plus futé, et avait cherché directement l'apprentie dans les réserves de tissus, occupée à toucher émerveillée tous les draps et les soieries - lieu idéal et parfaitement logique pour une couturière, non ? - si ce valet donc avait été un peu plus diligent, Elisel n'aurait pas fait attendre la fine fleur de Blois.
Elle arriva légèrement rougissante à l'entrée, autant pour avoir couru après s'être extirpée des étoffes que pour une légère, mais très légère gêne. Tout était de la faute du valet après tout, pas de la sienne...

Les autres artisans étant à papillonner autour, le salut se devait d'être correct. Légère révérence...

Salut, Ta Grasce, bonjour Al... Vicomtesse ! - Oups, le protocole ! Rattrapé de justesse, à peu près -
Je suis heureuse de vous revoir icelieu ! Je me demandais si vous aviez finalement renoncé à vous marier, ou pire, n'étiez pas partis commander chez une autre couturière !

Rapide coup d'oeil à la Fronsac, qui tenait des parchemins. Avec tout ça, il n'y avait pas qu'une tenue à faire, si ? Gloups...

Je vous en prie, entrez plus avant. Je crois que je vais avoir du travail, autant commencer prestement...
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Bourguignon
Encore un voyage en direction de la Capitale des capitales, vraiment la charge de Duc commençait à devenir pesante, sans cesse à faire des aller et retour en coche pour signer un papier ici, donner des ordres la, faire actes de présence ici, conseiller la ... heureusement pour le Boeuf cette journée qui s'annonçait devait servir à tout autre chose que les affaires d'Etat... enfin esperons le ...

Parti avec sa Boucle d'Or, le tyran d'Orléans ne disait pas grand chose, comme à son habitude lors des trajets, il resta calme à songer, songer à son mariage surement avec la jeune Fronsac qui lui faisait face et qui contrairement à son habitude ne parlait pas ni même ne touchait le petit coffret de ses gourmandises. En posant ses yeux sur la boite aux merveilles le Boeuf eu une envie soudaine de prendre une de ces friandises qu'il avait appris à apprécier. Il tendit le bras pour se servir dans le précieux coffret quand la Boucle d'Or décida enfin à prendre la parole.
Coupé dans son élan le Duc s'arreta...


Vostre Grâsce, sommes nous bientôt arrivés?

Pensez-vous qu'Elisel attend nostre venue?
Avez-vous envoyé une missive pour lui dire que nous venions tout deux?


Oh de dieu ... la voila lancée dans ses questions ... comment l'arreter ?
Si le tyran le savait croyez bien qu'il l'aurait déjà fait ...
Bon reprenons les questions une à une, le Boeuf écarta le rideau qui cachait la vue du coche pour se reperer, petite mou sur son visage ... il restait encore un peu de temps à voyager ...


Encore une peu de patience ... nous arriverons bientôt dans Paris ... si le cocher décide de prendre une route en meilleur état ...

Et pour ce qui est de notre venue ... je ne pense pas avoir besoin de nous annoncer mais Elisel était au courant de notre venue ... j'espère qu'elle s'en rappelera


Pensant en avoir terminé, Bourguignon se réinstalla sur la banquette et attendit la fin de la route c'est à ce moment que la jeune Vicomtesse lui posa une ultime question... LA question, celle qui le hantait depuis le début de ce trajet. Désirez-vous une friandise peut-être? Ouvrant grand les yeux, il se redressa...

Volontier ...

Il attendit que la jeune femme lui ouvre le coffret pour y glisser ses doigts et en sortir la friandise tant esperée...
Après plusieurs minutes les secousses changèrent brutalement; c'était le signe que l'on rentrait dans Paris, encore quelques minutes de patience et la jeune Alix pourrait enfin sortir et commander les robes qu'elle désirait après tout le Duc lui avait promis de lui offrir les robes qu'elle désirait lorsqu'elle l'avait accompagné pour son hommage au Roy il devait donc tenir sa parole.

Le carosse s'arreta et un garde ouvrit la porte, Le Duc sortit le premier et attendit sa promise avant d'entrer dans l'Atelier, une fois les portes franchies il la laissa et se mit en retrait, saluant au passage les couturières et autres personnes qu'il croisa

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Keridil
Une fois n'est pas coutume dit-on souvent. Se marier, on peut en effet dire que ça n'arrive qu'une fois et qu'il vaut mieux ne pas en faire coutume. Exploit rarissime, le Chambellan d'Orléans avait bougé son séant des ambassades et l'avait monté jusqu'à Paris.
Paris Paris Paris. Il avait ouï dire que cette chère Elisel à qui il avait succédé y avait migré, et qu'elle passait son temps ciseaux à la main, filant et défilant.
D'ailleurs, elle lui envoyait de temps à autre des cartes fort bien peinturlurées, puisqu'elle maniait très bien le pinceau aussi.
Mais peu importe la peinture, Keridil était monté pour de la couture. Avoir vu la Duchesse d'Orléans le jour de ses noces si belle, et le Duc si bien paré lui avait donné envie de se parer aussi bien le jour de ses propres épousailles.
A chaque fois qu'il était monté à la capitale, le brun avait pris son brave Qantor et avait galopé cheveux au vent. Cette fois, quitte à aller jouer au dépensier, puisqu'il passerait un peu aux Lafayotte aussi, l'Excellence se la jouait clinquant, en carrosse s'il vous plaît et en pseudo tenue officielle.
Descendant de voiture, l'Orléanais prit le temps d'admirer les alentours, les lieux. Il lui faudrait un hôtel parisien tiens. C'est que la diplomatie ça payait dites donc ! Et puis en bon radin, le jeune fiancé avait un pécule conséquent.
Entrant dans l'Atelier, il vint s'adresser à la première damoiselle venue.


Maistresse couturière ? Le bonjour. Pourriez-vous m'annoncer à Maistresse Elisel, elle ne doit guère attendre ma venue mais je serais ravi de la voir un moment.
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Mary
Mary accueillit le sir avec gentillesse, sourire aux lèvres. Celui-ci quémandait sa consoeur pleine de talent! Elisel. Elle lui avait d'ailleurs confectionné une robe qui lui allait à merveille! Elle allait surement la porter dans les jours qui suivraient.
Elle fit assoir le sieur dans un fauteuil de satin soyeux, finement ouvragé, et monta les marches de l'escalier quatre à quatre.

Arrivée devant la porte de la chambrée commune, Mary cria (doucement) et toqua.


ELISELL ! On t'attend en baaas !
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