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Info:
Le plus célèbre Hostel de Limoges

[RP] Hostel de Louvières, tanière Ysengrin de Limoges

Attila_caligula
[Limoges après la mi-journée, entre chien et loup]

Ça n'avait pas été facile. L'Ysengrin ne connaissait pas la ville, ou peu, et ce qu'il cherchait était oublié de toute une génération. L'officier civil qui tenait registre à l'Hôtel de ville avait été à la limite du méprisant, avant de prendre le poing du vicomte sur le nez. Enfin il avait obtenu un bout de parchemin, légèrement tâché de sang, où figurait une adresse.

Voici donc l'Hôtel de Louvières.
Au dessus de la vaste porte, assez haute pour un cavalier et large pour un coche, un blason de pierre qui réchauffe l'humeur du rejeton de la famille.




Le leu pousse la porte qui grince sur ses gonds rouillés, puis franchit la petite cour intérieure. Tout est clos, calfeutré, barricadé. Sauf une porte visiblement fracturée et grande ouverte.
Une fois à l'intérieur, le regard jaune fouille la pénombre. Saccage et amoncellement de débris, poussière et mobilier en capharnaum. Du moins ce qu'il reste du mobilier.
Le vicomte franchit l'entrée, vestibule et arrive au salon, en piteux état. Rien n'a été épargné. Ni les chandeliers, no les boiseries, tentures, tapisseries, fauteuils et guéridons, jusqu'à la table immense, vandalisée et renversée.
D'un pas lent, Ysengrin va à la fenêtre et enlève le lourd panneau de bois qui la maintenait scellée. La lumière faiblissante du couchant jaunit encore la décrépitude des murs, mais révèle un dernier trésor.

Là bas, après le salon, le Hall Ysengrin.

Le visiteur s'y rend d'une foulée pressée, et se retrouve entouré des portraits de sa famille disparue. Tétanisé, la truffe levée vers le mur généalogique, il ne peut arracher son regard de celui de ses aïeux, qui semblent le toiser de leur haute position, l'évaluer, avant de l'accueillir comme l'héritier ou le foudroyer comme l'usurpateur.



Aredius d'Ysengrin, l'ancêtre, curé de Vantadour et grand joueur de cornemuse devant l'eternel. Premier vicomte de St Pardoux, l'érudition brutale de la Foi la plus médiévale. Adepte des machines teutones.



Almedra, frère cadet du premier, "Noncle", à moitié fol, médicastre de la famille, à moitié fol, répétition qui tient à son gâtisme et qui fait de lui un fol entier.



Voici Martial, dit Balrog, terreur sur le champ de bataille, pour ses ttroupes autant que pour ses ennemis, qui éleva la bavure au rang des arts nobles, la sauvagerie en art de vivre, et la brutalité en monument.
Le leu ne peut retenir un frisson en voyant devant lui son père jamais connu. Un bienfait, du reste, puisqu'il n'était guère porté sur l'amour paternel. Ni aucune forme d'amour non plus.
Et immédiatement à son côté, évidemment...



Dhéa de Gizeux, épouse Ysengrin, Mère aux mille vertus, si l'on prend vertu comme synonyme de "petit grain". Dont le moindre ne fut pas de céder à la cour très personnelle de Balrog, la vie chevillée au corps, Dode merci, éclatante des charmes les plus suaves, auréolée de sainteté.... bref.. Mère!
L'oeil du vicomte se mouille subitement, tandis que son oreille droite, la plus martyrisée dans son enfance, le démange légèrement.

D'un pas soudain lent comme un pas de sapeur, il continue sa visite.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Le Hall se poursuit, avec à la place des habituelles armures de son enfance à Droux, les cornemuses du châtelain précédent. Et toujours ces visages figés pour l'histoire, aux poses sévères ou moqueuses, tous inconnus du jeune Ysengrin, orphelin de quasiment toute sa meute.



Voici son cousin Blaise Raynal de Volpilhat-Ysengrin, dict "Bendalf", au verbe précis comme sa lame, artisan du plus pur joyau Limousin, la Poire de son domaine, seule boisson alcoolisée à trouver grâce aux papilles du rejeton. Disparu lui aussi, avec son épouse Hermelyne et ses trois renardeaux.




Et la vicomtesse de Panazol, sa demi soeur. On lit le sangfamilial dans ses yeux jaunes et ses petites canines qui pointent de si Adorable façon. Quasi seule survivante de la famille jusqu'à ce que lui, Attila Caligula, atteigne l'âge d'homme et qu'elle se laisse mourir.




Icarasht Louvelle-Ysengrin, seul membre de la famille à avoir atteint le trône comtal... "jusqu'à présent" songe le jeiune héritier. Fougue, malice, rouerie et finalement emportement catastrophique transparaissent sous la crinière blonde et dans le rictus carnassier. Lui non plus ne peut renier son sang.




Eusèbe de Volpilhat-Ysengrin, dict « Kervin Malpertuis » et "Monsieur Je-suis-d'accord", qui s'illustra en Bretagne en prenant une ville pendant la grande guerre hivernale. Fait chevalier par le roi avec terres en Ile de France s'il vous plait. Et à coté, n'est ce pas Christian Auguste Bichot, dict Crillus Charlerin d'Ysengrin? Encore vivant lui! et son discret vassal. Indéniable parenté. Qu'il va falloir sortir de sa silencieuse retraite.




Haigwepa Taurhol et son épouse Annlor De Rien, barons de Chateauponsac, et le frere, Miltiades Taurhol, entrés dans la famille par le mariage de leur soeur Hermelyne avec le cousin Bendalf.... ça commençait à devenir compliqué, même pour qui avait évouté les histoires familiales des lèvres délicates de la matriarche, Dhéa, sainte entre les saintes.
Mais on arrivait à la fin de la galerie, une dernière cornemuse, celle qui, dit on fut sauvée miraculeusement de l'incendie qui emporta la Meute, en ces lieux mêmes, reconstruits depuis.

L'Ysengrin, Attila Caligula, fier de son arbre généalogiquen murmure de nouveau une promesse faite il y a longtemps, de ne pas laisser ces titres, ces terres dont il n'est que le dépositaire temporaire, échoir en de mauvaises mains, entendre sortir de la famille.

Voilà qui d'ailleurs lui rappelle le but de sa visite: préparer l'un des appartements pour accueillir Némo de Boleyn, comme il se doit, dans un confort acceptable pour celle qui lui fait si grand cadeau: une descendance, certes bâtarde, mais réelle, et finalement en parfait accord avec les pratiques passées de ses ancêtres.
D'un pas vif il monte à l'étage, ouvre grands volets et fenêtres, découvre les housses des meubles cossus, renifle une literie moisie et commence la longue liste des aménagements à entreprendre.

- Bordel cette engeance commence déjà à me coûter!
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Attila_caligula
Le lendemain, les lieux sont méconnaissables. Payés à coups de menaces, gueulantes, invectives, injures et finalement oboles accordées de mauvaise grâce, quelques manoeuvres et journaliers se sont présentés dans les lieux sous l'oeil vigilant d'un homme du guet de Limoges et ont balayé, aéré, chauffé, rangé, épousseté et ravitaillé l'Hostel.
Les commis de divers commerces ont amené fournitures, linges et vaisselle, mobilier léger et chandelles, équipement de cuisine et viandes diverses, vivres et épices, même l'énorme baquet dans lequel Bendalf aimait à se tremper fut sorti d'une remise, récuré, frotté et lustré. Les boiseries furent cirées, les cuivres polis et décapés, les bronzes brossés.

Au soir, le bataillon de laborieux harassés passe en file indienne devant le contremaître qui répartit les gages confiés par le maitre des lieux.
Evidemment, sur le pécule déjà maigre à lui confié pour ce faire, il met à gauche une partie non due, et répartit le reste confinant à l'indigence aux gueux voués à la famine.
Monde cruel, monde rapace, et sans panache.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
N3mo.f
[L'arrivée]

Le périple fut long pour atteindre le Limousin. La grossesse, elle, continuait aussi son chemin. Plus le temps passait, plus le corps de la jeune brunette s'étirait au niveau de son bassin. Beaucoup trop à son goût mais elle refusait de le reconnaître ou alors, elle y trouvait des excuses comme "c'est un Ysengrin, faut qu'il prenne la place qui lui est due" ou "ce n'est rien, il doit bien se nourrir à l'intérieur !" avec un petit rire niaiseux à souhait.

La fin se faisait sentir. Ayant rejoint Attila et sur ses terres qui plus est, elle fut conviée dans un des appartements de l’Hostel de Louvières de la famille du Leu. Elle y avait trouvé tout le nécessaire à sa situation. A croire que la lettre qu'Attila avait envoyée à sa mère à l'annonce de sa grossesse avait vraiment été prise au sérieux. Puis comme l’Ysengrin avait légèrement été bourru à sa façon, pour ne pas changer, de sorte à ce que tout soit prêt en temps et en heure…

Lui avait-il dit un peu auparavant de prendre rendez vous avec une certaine Dame Arthaud pour le suivit de sa grossesse jusqu‘à la délivrance, de chercher une bonne, des cuisiniers, quelques gaillards qui serviraient de gardes, bref du personnel qui entreraient totalement à sa charge.


- Quel homme gracieux ! … pensa-t-elle sur un ton ironique, un sourire au coin de ses lèvres rosies.

Bref, quelques affichettes placardées par-ci, par-là et avec la plus grande des réticences, le futur personnel de sa « petite grâce » affluait.

Heureusement Emily était à ses côtés. Cette jolie dame de compagnie qui, au fil des mois, avait tissé un certain lien d'amitié avec la N3. Elle se chargea elle-même de distribuer les rôles à chacun, ainsi que leur pension et autres.

Se baladant dans les divers couloirs de l'Hostel, la brunette tomba dans une grande salle où se trouvaient accrochés maints tableaux.


- Ouaaah Emy ! Vient vite ! Regarde un peu ça ! Les ancêtres du Leu tu penses ?!

Emily ne répondit point, elle scrutait le mur généalogique sourcils froncés alors que la petite brunette, main sur son ventre, avançait et détaillait chacun des portraits. Dire qu'elle va être la mère de l'enfant qui entrera sûrement dans cette si grande famille. Rassurant ou terrifiant ? Pour le moment elle ne savait trop quoi penser...


[A l‘Hostel de Louvières]

Plusieurs jours passés déjà et cela lui changeait bien de ses nuits dans les auberges, à dormir sur des paillasses salles, infectées de bestioles et autres grouillant dans le matelas de paille sur lequel un drap, la plupart du temps bien usé, était tendu.

Aux aurores, encore dans un demi sommeil, elle était bercée par la chaleur diffuse provenant de l'âtre de la cheminée surdimensionnée dans laquelle quelques braises craquaient. Soudain, elle fut réveillée par le bruit des rideaux glissant sur la grande bar en bois qui surplombait l'immense fenêtre. Une odeur vint lui chatouiller le bout du nez, c'était celui d'un petit déjeuner que la bonne lui apportait. Décidément, ce n'était vraiment pas dans ses habitudes.

Elle se redressa, bien mal à l'aise, et comme chaque matin, elle demanda à la dame au doux visage de laisser le plateau sur la petite table et de la laisser se préparer elle-même. La femme s’exécuta puis sortit. La brunette se traîna, elle et son gros bidon, or du lit afin de voir ce qui était étalé sur le plateau. Il y avait des fruits, ce qui coûte si cher en ce moment … mais dont elle raffolait tant de par sa grossesse. Un morceau de lard, des œufs et un verre de lait frais étaient aussi au menu.

Elle s’installa mais, ce matin là, ne fit que picorer. Voilà qu’elle se dirigeait maintenant vers sa nouvelle garde robe, elle tourna un instant avant de choisir sa tenue. Emily, non rassurée sur ce manque d'appétit, la surveillait du coin de l’œil.

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Petite rose, piquée par ses propres épines...
Arthaud
Arthaud avait chevauchée sans répit depuis que le vicomte était venue en personne lui demandait de venir au chevet de ... ne sachant pas trop comment la nommer si ce n'est maitresse du vicomte au vu de ce qu'il avait dit surla futur progéniture

Le voyage lui avait paru long encore tout bouleverser par la mort soudaine de son ami wayl intervenu juste au moment où elle s'apprétait à prendre la route et qui avait retardé son départ de plusieurs heures

Elle esperait ne pas arrivée trop tard pour cette personne.

C'est donc une arthaud légérement épuisée qui cogna à la porte du lieu qu'on lui avait désigné .

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--Emily.



Emily était d’un tempérament calme, posé. Un joli brun de fille elle aussi, à peu près dans les mêmes âges que N3.

Elles se rencontrèrent en Alençon, peu de temps avant qu’elles ne partent pour le Limousin. N3mO l’avait engagée pour être à son service jours et nuits. Au début, Emily ne pouvait s’empêcher de mépriser la brunette. Elle, enceinte, à qui on cède à ses moindres caprices, quelle plaisanterie !! Quoi que par « on » , il faut entendre « il » …

N3 ne se laissa pas leurrer de la façon dont Emily pouvait la regarder. Finalement c’est elle qui fit le premier pas envers la petite blonde. Elle se mirent à discuter de tout et de rien, de ce qui pouvait la déranger chez elle, et du fait qu’elle n’était traitée en petite princesse que parce qu’elle se trouvait en possession du bien le plus précieux du Vicomte. Emily changea ses opinions sur la brunette et très vite, elles sympathisèrent jusqu’à devenir inséparables. Ce qui l’arrangeait bien !

Mine de rien elle avait été choisie pour cela. « Veiller sur la jeune femme enceinte » qu’on lui avait dit, « au péril de sa vie s’il le fallait » , et surtout « que rien n’arrive à l’enfant!! »

Ooooh non, rien à l’enfant, surtout pas! Prendre toutes les précautions nécessaires pour que la fin de la grossesse se déroule pour le mieux, puisque c’était souvent à ce moment là que certains drames pouvaient se passer, si ce n‘était pas au début…

Emily s’y appliqua, elle veilla sur N3mO le jour et resta à son chevet, tout près d’elle la nuit lorsque le Vicomte Attila ne la veillait pas lui-même.

Ce matin là ne commençait pas comme les autres.

Elle qui raffole tant des fruits, elle n’en a à peine touché deux… remarqua-t-elle alors que N3mO se dirigeait maintenant vers sa garde-robe.


- Qu’y a-t-il, ça ne va pas ? Vous ne vous sentez pas bien ?
N3mo.f
N3 se retourna vers Emily.

- Mais oui, bien sur que oui tout va pour le mieux ! Ne t’en fait pas Emy, juste que je n’avais pas très faim ce matin … Mais pourquoi t‘inquiètes-tu ainsi ?

- D’habitude vous ne laissez que noyaux et pépins de ces mets que vous appréciez tant!

- Ce n’est pas si terrible que cela puisse paraître. Je vais bien, le bébé gigote fortement ce matin, m’appuyant un peu partout. Viens voir !

Emily se rapprocha de N3, posa ses mains sur le ventre rebondi et sourit en sentant les petits martèlements que faisait subir le petit Ysengrin à sa mère.



- En effet, il est très agité ...

- Voilà pourquoi je n’ai pas faim pour le moment. Je grignoterais plus tard, quelle importance ! Bien ! Je crois que quelqu‘un a frappé à la porte peux-tu aller voir ?!

A contre cœur, Emily laissa la brunette un tout petit instant pour aller ouvrir.
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Petite rose, piquée par ses propres épines...
--Emily.
Tout va bien ! Tout va bien ! ... Elle feignait la brunette et Emily le savait que trop bien. Elle sourit, elle rassure mais elle n'a pas mangé, se tient le ventre, et sous son sourire on pourrait presque apercevoir une grimace de douleur.

Voilà qu'on frappe à la porte. Qui cela pouvait-il être ? Elle traversa le hall, arriva non loin du salon puis encore après, la lourde porte. Elle la fit pivoter sur ses gonds et voilà qu'une femme se tint devant elle, malette à la main, déboussolée, affolée, quelque peu décoiffée. Une médicastre ? Quel soulagement si cela s'avérait être le cas ... Elle se sentirait bien plus à l'aise en sa compagnie s'il arrivait quoi que ce soit à N3mO.


- Bien le bonjour à vous. Vous êtes venue pour ...

Alors qu'elle fronçait les sourcils attendant que celle-ci daigne se présenter, Emily l'invitait déjà à pénétrer dans la demeure.
Arthaud
Une jeune femme vint lui ouvrir au vu de ses atours surement dame de compagnie

«Bonjour je suis dame arthaud medicastre de mon etat même si mes atours peuvent vous sembler un peu poussiereux . Le vicomte est venu me querir a gueret me demandant de venir au plus vite icilieu m occupait d'une jeune dame sur le point d'accoucher »

Arthaud penetra dans la demeure comme la jeune l'y avait invite
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--Emily.
- Sur le point d'accoucher dites-vous ? Il est plutôt précoce le Vicomte ! Elle ne va certainement pas accoucher dans les heures qui suivent mais en effet je pense que cela ne saurait tarder. Une pièce est à votre disposition si vous voulez vous rafraichir quelque peu avant d'aller voir ma maîtresse.

Elle joignit le geste à la parole en indiquant de continuer dans le couloir rejoignant les diverses chambres.

- Le Vicomte ne devrait certainement pas tarder à rentrer. Il devrait rester ici pour cette nuit. En attendant, il me tarde que vous examiniez sa compagne. Elle m’inquiète! Elle n’a rien avalé ce matin si ce n’est deux fruits. Pour l’avoir suivi pendant ces longs mois, je sens qu’elle me cache quelque chose… Alors je vous prierai de faire au plus vite vos premières constatations.

Elle s’arrêta soudainement.

- La pièce qui vous est attribuée se trouve ici.

Rien de bien extraordinaire, une petite chambre de bonne avec un lit, une commode et un bureau. Elle n’était pas là non plus pour se complaire dans la luxure mais pour s’occuper de N3mO, ce qui préoccupait beaucoup plus Emily.
Edlweisss
Un chemin , deux chemins , trois chemins et enfin !
Enfin j'apercevais ce foutu paysage.
Quelque peu séquestrée volontairement et pour pas grand chose en Poitou , il était temps que j'aille voir de plus prés ce qui se passait là où j'étais censée arriver mais les détours se faisaient parfois plaisants.
Alors voila j'arrivais un peu en retard avec déjà en tête ma prochaine étape avec un retour ..
Tout ça devenait un brin compliqué même pour ma tête de brunette pas trop mal faite.
Et puis j'avais faim. Une faim de loup. Hé oui les chemins me donnaient appétit. Les rencontres aussi. C'était ainsi, c'était trés bien.
Fleur de Savoir j'étais , et il n'était pas question de flétrir par manque de nectar si délectable.
Une ville, deux villes , trois villes et enfin!
Limoges.

Hum, j'observais avec attention les portes de la ville. Mouai , jusque là rien de particulier. Une ville comme tant d'autre en France, ça manque de relief pour sur.

A voir si l'habitant valait le détour. Parceque bon , c'est pas le tout de le rejoindre mais d'après leur conversation , il était fémininement trés entouré et je n'avais pas l'intention de m'ennuyer à attendre son bon vouloir .. mais plutôt d'imposer le miens.
D'abord parceque c'était bien plus drôle et ensuite parceque j'en avais décidé ainsi .
Je ramassais mon baluchon de voyage que j'avais posé le temps d'observer les aller et venues à l'entrée de la ville , je me joignais à la file de badaud, marchant et autre paysans allant vendre leur récolte au marché. Pendant que je faisais du charme de mes yeux bleus translucides comme un lac de mes montagnes chéries à un paysan à qui j'avais emprunté une pomme dans un panier de sa charrette, j'entrais dans Limoges. Le paysan que je saoulais de milles mots savants pour expliquer mon geste , décida finalement qu'il avait mieux à faire que de m'en vouloir pour une pomme empruntée et que j'étais prête à lui rendre.. et je filais vers la grande place de la ville moitié demandant mon chemin , moitié suivant la cohue qui semblait se diriger vers un seul et unique endroit. C'était toujours ainsi.

Le nez en l'air, la crinière de mes cheveux indisciplinée au vent, moi la fleur sauvage, je prenais la mesure de l'endroit. Je n'étais ni admirative ni déçue pour le moment, j'étais en phase d'observation, bien que l'impression première était toujours celle qui revenait à la fin. Mais j'avais pour credo de laisser une chance à ce que je découvrais, parfois la surprise était de mise au final.

Je m'enquérais au bout d'un moment de la rue où se trouvait mon Graal. il m'avait fait parvenir moultes explications. Soit pour me perdre dans le dédale des venelles , soit pour être sure que je trouve. Avec lui allez savoir. Y penser me fit sourire.
Et soudain j'étais arrivée. Comme toujours j'observais un moment avant d'approcher. Ma défiance m'avait sauver la vie une fois ou deux, à moins que ce ne soit trois ou quatre fois. Toujours était il que les allées et venues étaient souvent révélateur.
Tout semblait calme. Le maistre de maison ne devait pas être présent.
Le meilleur moyen de le savoir était de s'approcher de toute façon.
Poussiéreuse et hirsute je me présentais donc à la grande porte. Et comme souvent on allait me dire que l'entrée du personnel était derrière , qu'on ne cherchait personne, blablabla .. une fois de plus il faudrait se lancer d'en d'interminables discussions. Je n'avais pas cette patience aujourd'hui je le sentais alors même que je faisais claquer le heurtoir de fer forgé sur la porte.

Un domestique ouvrit la porte et me regarda d'un air dégoûté.


Eh voila ça commence, je poussais un soupir et je sortie rapidement ma dague effilée comme un coupe choux que je portais à la ceinture. C'était bien plus pratique et rapide qu'une épée ces petites choses. Je forçais donc le passage en le bousculant contre le mur , le prenant par surprise et lui plaquant ma lame contre son cou. Mon regard furibard planté dans le sien.

Surtout ne t'avise pas de m'interdire l'entrée sinon je t'égorge !


Aussi rapidement sortie , aussi rapidement disparue. La dague reprit sa place à ma ceinture ma main non loin pendant que de l'autre je lâchais mon paquetage sur les pied du valet. Le poids de mes quelques biens actuels lui firent ouvrir des yeux ronds et pousser un cri de douleur qui me fit sourire.

Fait savoir à ton maitre que sa douce fleur est arrivée. Et porte mes affaires dans la plus belle des chambres pour que je puisse y prendre un bain et me faire belle pour lui. Pendant que je parlais j'observais la galerie de portrait affiché dans le hall d'entrée avant que mon attention ne se reporte sur l'ouvreur de porte.

Et dépêche toi avant que l'envie de te planter ne me reprenne! j'ai une faim de loup!

Je débordais d'une énergie que je ne pouvais contenir. Peut être était il malgré tout dans l'Hostel. Je partie donc faire le tour du propriétaire sans plus de façon en criant de ma voix chaude.

Mon Louuuuppppppppp !!!! où êtessss vousssss???!!!!
là ou pas là c'était pareil, il fallait que je m'exprime.

J'arrivais dans le salon suivit par le majordome claudiquant et me menaçant de milles maux mais surtout d'appeler la garde si je ne disparaissais.
Eclatant de rire je me laissais tomber sur une banquette qui appelait à la paraisse.


Fait donc vil gueux ! je tripotais à nouveau ma dague en le regardant méchamment de mes yeux à présent bleus glacier. Mais n'oublies pas mon bain!!!! criais je alors qu'il disparaissait en courant.
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N3mo.f
N3 se trouvant dans sa chambre entendit bien trop de boucan à son goût au loin, à l’entrée. Ne voyant pas Emily revenir, elle se trouva bien décidée à aller à la rencontre de la braillarde qui venait visiblement de faire son entrée en ses lieux réservés.

Malgré la douleur qui lui tenaillait le ventre, elle reprit bonne figure, se força à se tenir droite et se dirigea au salon. En s’y rendant elle croisa le pauvre majordome ayant l’air complètement paniqué, tenant un baluchon pour le moins douteux.


- Qu’y a-t …

Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que le majordome pointa l’entrée du salon du bout de son doigt tremblotant.

- Un bain … Il faut que je lui prépare un bain ! Veuillez m’excuser …

Petite courbette et le voilà presque aussitôt or de vue pour assouvir les désirs de celle qui lui faisait une peur bleue. Seule, ne voyant toujours pas Emily, était-ce vraiment une bonne idée que de jouer la curieuse et découvrir ce qui se tramait là bas ?! Quoi que l’on se trouve dans les propres lieux du Leu alors que craignait-elle ?

Elle prit une bonne bouffée d’air, se rassura elle-même et, instinctivement, posa ses petites mimines sur son ventre comme pour protéger sa progéniture.

Dans l’encadrement de la porte donnant sur le salon, elle vit une femme étalée, affalée sur une des banquettes. Qui était-elle et surtout qu’avait-elle à crier au Loup comme elle le faisait ?! Cherche-t-elle Attila ?

Sans vraiment le sentir, la jalousie prit le dessus et ne pouvant se retenir, elle lui cracha ses paroles sur un ton qui se fit plus froid que neutre.


- Il n’est pas en ces lieux. Que lui voulez-vous ?!

Elle qui d'ordinaire se situait plus dans la neutralité, de peur certainement des conséquences que pourraient engendrer cette méfiance accrue envers l'intruse, crispa ses doigts sur son bidon. ("Mode auto défense" ON )
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Petite rose, piquée par ses propres épines...
Edlweisss
Je bondis sur mes deux pieds alors que l'on venait avec douceur de m'apostropher . Je souris et rangeais ma dague sans répondre et en m'avançant vers la nouvelle venue.

Bien le bonjour à vous aussi. Aucune animosité dans mon regard mais de la curiosité. Un autre de mes vilains défauts dont je m'accommodais fort bien. J'observais ce ventre rebondit avec intérêt.

Vous ne seriez pas arrivé il y a peu de La Flèche par hasard?

Je m'approchais un peu plus près pour l'observer elle et lui tournait un peu autour, un peu comme on guette une proie mais toujours sans agressivité. Les louves se battent entre elles mais je n'étais qu'une fleur sauvage et je n'enviais en rien sa rondeur et sa lourdeur. J'avais déjà accouchée des amies et savait que le moment n'était pas loin où la douleur la transpercerait bien plus durement que ma dague ne pourrait le faire.

Vous devriez prendre place et vous détendre. Je lui indiquais la banquette que je venais de quitter. M'éloignant pour me poster près de la fenêtre , je ne la quittais pas des yeux.

Mon bain ne va pas tarder à être prêt. Voulez vous que je vous en fasse préparer un de même ? c'est fort bon dans votre état et la crispation dont vous faite état en l'instant n'est pas de bon aloi. A moins que vous ne souhaitiez partager le miens ? je souris amusée. Ah .. aussi , il faudra penser à faire congédier ce valet , il ne me plait guère.
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Arthaud
Arthaud remercia la jeune femme et asquiesca elle voulait effectivement se raffraichir avant d'aller voir sa futur patiente
" pourriez vous annoncer à la jeune dame que je viendrais l'examiner des qu'elle en eprouvera le désir et vous avez raison il est fort inquiétant qu'elle n'ait rien manger ce matin surtotu si son appétit est bon d'ordinaire

"pourriez vosu si cela ne vosu dérange pas demander aux cuisine qu 'on me fasse bouillir grande eau afin que je nettoye mon materiel avant d'ausculter la jeune dame

Sur ce arthaud s'installa dans la chambre qu 'on lui avait réserve nprneant le temps de se rafraichir et de changer de vêtement quand elle entendit un grand tohu bohu .Surement le vicomte etait il arrivé
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--Dhea
Les nouvelles courraient vite en Limousie. Dhéa s'était remise de son malaise (mais laissons le soin au Fils prodigue de le raconter) quand elle apprit qu'une jeune femme portant gros ventre avait été installée à Louvières, à l'Hostel familial. LA faute avait porté ses fruits.
Petit pincements de coeur...Louvières si cher à son coeur et si honni à la fois. Peut être que les Ysengrins laisseraient la nouvelle bâtisse mais bon les connaissant ils devaient s'accrocher aux murs reconstruits comme une moule sur son rocher.

Le coeur léger, Dhéa fit sceller ses malles. Elle quitta Droux pour aller s'installer en SON Hostel particulier de Limoges. Il fallait qu'elle soit là pour son louveteau. Un louveteau d'Attila et d'Arégonde. Elle lui en voulait toujours pour LA faute mais bon il restait son petit.
Comme toujours avant chaque départ elle laissa ses ordres à sa maisonnée. Ses gens savaient qu'ils devraient lui rendre des comptes sur la tenue du domaine. La Vicomtesse de Droux tenait sa maisonnée d'une main de fer et ses terres prospéraient bien.

La route de Droux à Limoges se fit sous un rayon de soleil à croire que le Très Haut l'accompagnait et bénissait LA faute et son fruit.

Toute guillerette elle entra dans SON hostel. Elle aperçut le majordome qui partait en courant. Celui-ci s'avisa du coin de l'oeil de l'entée de la Vicomtesse et jura pour lui même
: Nom de Dieu ! V'la autre chose ! V'la la Reine Mère!! Il risque d'y avoir de l'animation...

Dhéa traversa le long couloir. Elle s'arrêtata devant le portrait de feu son népoux, Balrog. Qu'il avait fière allure. Plutôt bel homme. Elle sourit en voyant sa croûte et se rappela la commande que Balrog en avait fait avant de l'épouser.

- Arééééégooooooondeeeee ma Chériiiiiiieeeee, où êtes-vooooouuussss ??? C'est mooooiiiiii votre future Jolie Mamaaaaaan...

Elle tomba nez à nez avec deux jeunes femmes qu'elle ne connaissait pas. L'une portait gros ventre, la pauvre elle ne devrait pas continuer à travailler en son état sauf s'il s'agissait de la future nourrice du petit Roi.

- Arég....Mais... Qui êtes-vous ? et que faites vous chez moi? Savez-vous où se trouve la future primipare ?
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