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[RP] Hostel de Louvières, tanière Ysengrin de Limoges

Arcaja
Voyant un sieur embêter sa pauvre Olga, Arcaja intervint :

Hé Monseigneur ! Que fabriquez-vous avec ma pauvre petite ?

Le serviteur, fort impressionné par le ton autoritaire de l'étrangère, balbutia avec des mots indescriptibles. Ce petit semblait être sans voix au moment où il apprenait que la bête qu'il essayait de tuer a été apprivoisée.

Mais alors, parle ! Si tu touches à un de ses poils, tu auras affaire à moi, suis-je bien claire ?

Le serviteur, présenté sous le nom de Firmin, fit un oui de la tête. Mais il tremblait, se demandait qui était cette drôle de femme qui se tenait devant lui. Arcaja haussa son sourcil droit, et soudain elle sourit. Ce sourire ne le réjouit pas du tout, au contraire lui faisait encore plus peur.

Alors, tu veux vraiment me faire connaissance ? Je suis Arcaja du Saule-Vanah,

L'Argentanaise, L'Araignée, L'Artichaut

Fille de feu de Kendoleona du Saule-Vanah issue du 18ème Clan de la 4ème et dernière des Déesses de Lune, mon pays de jadis.
Et à coté de cela, Fruit du viol de la part d'un gueux de Terre, un Français sans doute.


Agacé, Firmin, quoique un peu hébété par les origines incertaines de son interlocutrice, n'avait nullement envie de faire connaissance. Il disait qu'il ne faisait que son travail, et...

Oui, oui, continue comme ça ! Mais n'oublie pas ce que je viens de te dire ! Je te tiens à l'oeil !

Arcaja siffla, et l'oiseau bizarre entra. C'était un milouin, une sorte de canard à plumage noir, aux ailes blanches et à tête écarlate. La jeune femme étrange lui demanda de surveiller Olga.
Et sur ce, la femme quitta la pièce, laissant derrière elle le serviteur bouche bée, ne pouvant plus aplatir cette parasite enfin protégée par une autre !

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Dhea
Firmin avait été ébahi par l'arrivée soudaine et impromptue de cette femme qui se disait propriétaire/maîtresse/amie de la bestiole à huits pattes. Il avait fait oui de la tête mais avait dit non avec son coeur. Il aait tenté de lui expliquer où elle était et chez qui elle était hébergée mais il n'avait rien pu dire. La Folle ne lui en avait pas laissé le temps.

Il réfléchit rapidement et décida de faire comme s'il était d'accord avec les propos divagants de la Folle. C'est qu'il ne la connaissait ni d'Eve ni d'Adam et il avait bien plus peur de la Matriache Ysengrin que d'une parvenue. Il avait connu le Seigneur et Maître et même sil n'était plus, celui-ci inspirait encore peur, crainte, effroi et sueurs froides à la maisonnée ysengrine. A croire qu'il était encore là. Et même s'il n'était plus là, la Vicomtesse avait conservé la Joaillerie du Vicomte à Droux et rien que ça c'était méga flippant. Les boules grave.
Il avait pas tout compris à ce qu'elle racontait, ça ne devait pas tourner rond dans son ciboulon.

Faisant comme si et faisant fi de la Folle. En partant il marmonna si bas que personne n'entendit ses propos
:
Manquait plus que ça ! Une Folle qui murmure à l'oreille des oiseaux et des araignées? Ca a des oreilles ces bestioles ?? Encore une SUPPOsitoire de Satan !!

Firmin alla raconter à sa Maîtresse ce qu'il s'était passé, il avait bien trop peur de finir aux Oubliettes de Droux.
Dhéa écouta, Firmin recula, il avait trop peur de la réaction de sa Maîtresse. C'est qu'elle avait épouser le Vieux Leu Ysengrin et c'est qu'elle avait du caractère !

Dhéa n'explosa pas même si l'envie était très forte. Elle sourit à Firmin, lui demanda de faire vérifier la tension de l'arc de son arbalète. Il était probable que la Vicomtesse se mette en chasse...Et la Vicomtesse exelait au tir à l'arbalète, elle était pas mal aussi au tir à l'arc (il fallait voir comment elle avait mis sa patée à Juju GMF à l'époque).


- Firmin, aller informer Cuisine qu'aujourd'hui j'ai envie de manger des artichauts ! Vous lui demanderez ces recettes. Dhéa griffona rapidement les plats qu'elle souhaitait voir servis à sa table. Merci. Vous pouvez disposez maintenant.

Citation:
-Flan d'artichauts
-Poulet aux artichauts
-Artichauts au foie gras
-Caviar d'artichauts
-Ragout d'artichauts farcis

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Vicomtesse compte Double
Arcaja
Inquiète, Arcaja avait saisi la réaction de la Vicomtesse, celle-ci se remettait sans doute en chasse.

Une chasse !

L'horreur, Arcaja en était entièrement contre. Elle se précipita soudain au bon petit coin, le plafond lequel Olga hébergeait confortablement, fièrement protégée par Rosa, le milouin, ou mieux L'Oiseau Bizarre.

Décidément, Arcaja n'avait pas le choix. Pour la vie de ses fières amies, elle sema et récolta des Tomates, Symbole de la Trésorerie Vivante, et les mit en cachette dans tous les recoins de la pièce. Elle avait sacrifié ses chères Tomates, au nom de la Vie !

Les Tomates, piègent les pieds ennemis dans l'eau
Les Tomates, défigurent les guerriers mortels à l'air libre
Les Tomates, engloutissent la bouche des assassins affamés



Et quant à L'Artichaut, son Saint-Esprit sacré en lien avec son Moi L'Argentanaise (Mère) et Olga L'Araignée (Fille)

L'Argentanaise, L'Araignée, L'Artichaut

Avec L'Artichaut bien nommé, Arcaja bénit en avance la future et potentielle Bataille (Evénement), et ainsi que la Pièce où logeaient ses amies (Lieu), et la Chasseresse en approche (Ennemie).

Jamais on ne bénit que deux, mais trois !
Jamais maudire ses prochains, toujours bénir ses ennemis !



Et par conséquent, Ceux qui mangent et mangeront L'Artichaut sous ce toit, sont et seront Bénis, et ne voient et verront plus le droit au privilège d'ôter la Vie, le Bien Sacré, Précieux et Irréversible, de ses Amies Bien Bénies. Sinon, le Sacrilège leur poursuit et poursuivra jusqu'à la fin de leurs jours !
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Dhea
Firmin était dans les parages, il suivait, il surveillait, il espionnait la Folle.

Ah ah ah l'était vraiment un SUPPOsitoire de Lulucifer.
Elle était là à regarder le plafond et à parler à sa bestiole. Elle avait sorti d'on ne sait trop où des tomates. Des tomates en cette saison !! Sorcière !!

Ni une ni deux, Fidèle Firmin alla raconter à sa Maîtresse ce qui se passait chez elle. Elle lui ordonna d'aller porter une certaine missive taupe secrète à une certaine personne. Il fallait faire vite et surtout se faire discret.
La Sorcière avait l'étrange facilité de connaître les pensées de la Vicomtesse.

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Vicomtesse compte Double
N3mo.f
N3 se trouvait dans la chambre avec la médicastre pendant qu’Arcaja s’occupait d’Olga et de son drôle d’oiseau, face à la mère du Leu.

Dame Arthaud ferma la porte, N3 s’installa et les questions commençèrent.


- Pour ne rien vous cacher, je me force à manger un minimum, l’enfant gigote beaucoup trop et je me trouve bien fatiguée. Je n’en peux plus … Je suis exténuée … Je ne suis point rassurée, je pense, du moins non, je suis sûre de ne pas être la bienvenue ici.

Elle baissa la tête, bien mal, et une douleur aigüe piqua au vif dans son ventre. Douleur qu’elle s’efforça à cacher, comme à chaque fois qu’elle la ressentait. Elle se leva soudain.

- Je ne dois pas rester ici … Je … Je vais prendre le peu d’affaires dont je dispose et je vais m’en aller dès ce soir ! Ma décision est prise. Je vous remercie Dame Arthaud mais, d’après ce que j’ai compris, il y a visiblement une autre personne dans le même état que moi et bien plus importante qu’une simple gueuse pour laquelle on me prend.

Elle tourna en rond un instant, ne sachant trop par quoi commencer. Enfin elle avouait ce qu'elle avait sur le coeur, le fait de se retrouver trahie ... Après tout, qu'attendait-elle de la part du Leu?! Cela devait bien arriver ... Qu'était-elle pour lui ?! Pas grand chose, juste une distraction jusqu'à ce qu'il arrive au Limousin. Peut être un peu plus distrayante du fait de l'état dans lequel elle se trouvait.

Elle attrapa à la volée deux robes qu’elle lança sur le lit. Un vertige la saisissait, elle tomba genoux à terre, se cramponnant le ventre.

Non, elle ne pouvait pas ! Pas maintenant ! Il ne fallait pas ! Partir, partir loin de cette maison de noble, voilà ce qu’il fallait !

Mais la douleur se fit ressentir à nouveau, beaucoup plus forte qu’il y a quelques minutes. Ne voulant pas crier, elle serrait les dents, se cramponnait toujours plus fort à son ventre et les larmes commencèrent à perler le long de ses joues. Elle étouffa les quelques mots qui sortirent de sa bouche.

- Non je ne veux pas !! Je ne veux pas rester ici …
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Petite rose, piquée par ses propres épines...
Arcaja
L'étrangère vint dans La Pièce Bénite, « Le nouvel antre d'Olga ».


L'atmosphère du domaine des Ysengrin avait à peine changé, il en régnait une petite, et étrange, lueur mystérieuse. Douce et inquiétante à la fois, d'une couleur indécelable, claire comme la brume du midi mais glauque comme les marais sous la lune.
D'une faible lumière d'une ambiance angoissante, en même temps il en régnait une très légère obscurité rassurante, assoupissante.


C'était, et ici-même, tout autour de La Pièce Bénite, au plafond, sur les murs et même sur le sol, poussaient inexplicablement des Tomates les plus insolites jamais admirées.
D'un rouge sang, ces fruits étranges, d'une taille de crâne humain à celle de citrouille, semblaient dangereusement gonflés, avec la peau très fine, si délicate qu'ils menaçaient de s'éclater au moindre contact.
Ces lumières étranges semblaient provenir de ces fruits mystérieux, rougeoyantes combinées avec la bénédiction de L'Artichaut qui lui donnait de sa part des lueurs verdâtres. Une lumière violente et harmonieuse de ces légumes opposés.


Fière de sa création, Arcaja vint contempler ses résultats dans tous les coins semés.
Intriguée, la personne dite Folle ou Sorcière par les habitants de la demeure des Ysengrin, remarqua la zone stérile. C'était le seul endroit semé qui n'avait pas éclot. Au lieu de cela, il poussait des frondaisons noires et tortueuses.
Ce furent des mauvaises herbes qu'Arcaja décida de les arracher. Sous les racines frêles de Tomates stériles surgirent le sable de perles de tailles variées, éblouissantes d'un blanc nacré au gris argenté. Des cristaux de verre et de diamant accompagnaient ces inattendus trésors, la poussière d'argent avec des grains caillouteux de métal d'argent véritable. Une merveille, mais surtout familière !



« Ma foi, s'exclama Arcaja, fascinée. Mais que font ces trésors de mon pays natal dans ce trou paumé ! »

Et une voix résonnait rêveusement dans son esprit :

« Arcaja, dit une voix douce et maternelle, la voix de Kendoleona, sa mère bien-aimée. Accepte, en gage de notre Bonté, cadeau béni de notre Déesse, la dernière des quatre Déesses, Déesse de la Justice et de la Vie Eternelle, Connue et Bien-Aimée pour sa Divine Bonté, offre la part généreuse de notre fortune à ta humble hôte. »

« Ma Mère, fit silencieusement Arcaja, heureuse d'entendre la voix familière qui avait rempli toute son enfance. Ma foi, vous m'avez tellement manquée ! En tout cas, d'ici où vous êtes, vous savez toujours ce que je fais sur Terre. Mais permettez, ma Mère chérie, donnez-moi quelconques nouvelles de La Lune, je vous en supplie ! »

Soudain, une petite secousse sous la poussière merveilleuse attira l'attention d'Arcaja. Celle-ci mit sa main à la recherche de la source du mouvement et en sortit une bête.

Une tortue !
Mais il était tôt pour la sortir de l'hibernation...


« Arcaja, reprit la voix. Tu as splendidement apprivoisé Olga, dompté Rosa à merveille. Elles sont liées à toi, psychiquement et émotionnellement. Il est temps que tu ais une amie qui te met en lien avec nous, avec La Lune. Et tu comprendras ! »

Kendoleona prit congé de sa fille. Celle-ci prit malgré tout la tortue et la baptisa, sans prendre le temps de réfléchir, Zoé !
De son écusson, D’argent échiqueté de sable au canard de gueules chargé d’épée d’or pointe en bas, Arcaja ajouta la nouvelle compagnie dans son Ordre de L'Oiseau Bizarre, en compagnie d'Olga et de Rosa.



« La Vicomtesse va être contente ! »
Ce qu'espérait Arcaja, maintenant qu'elle aille léguer la partie de sa fortune familiale à son hôte en guise remerciement de son hospitalité, bien qu'elle ne l'avait pas demandé son avis.


Mais soudain, l'étrangère sentit la détresse de son amie. Elle quitta son étrange Pièce Bénite en se précipitant vers la chambre de N3.
Troublée.

En allant, elle avait laissé derrière elle le trésor argenté, en désordre sur le sol à la vue des yeux fascinés de Firmin, caché en biais d'une pièce d'à coté.

« Qu'importe, le don de ma famille restera ici. Je n'en ai pas à m'en soucier ! »
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Arcaja
Après voilà une semaine environ que le silence pesait sur la tension entre Arcaja et la Dame Dhea d'Ysengrin, l'étrangére se surprit de constater que le trésor de sa famille n'avait point été touché dans La Pièce Bénite.

« Peut-être ont-ils peur que ce soit une piège d'une quelconque sorcellerie, quels trouillards ces gens ! »


Arcaja se tourna vers la Tortue nouvelle-née, Zoé, et lui demanda à quoi bon elle pourrait lui servir à mettre en contact avec La Lune.
Mais comme répondu à ses réflexions, le sol s'ouvra soudain sous elle, lui imprégna d'une intense lumière éblouissante. Arcaja lâcha par surprise Zoé et disparut dans les profondeurs flamboyantes.
Les dalles luisantes se refermaient et la lumière fut très vite atténuée. La Pièce Bénite demeura inchangée comme un instant auparavant.

Il ne restait dans la salle Olga, stupéfaite ; Rosa hébétée en couinant d'inquiétude ; et Zoé gémit à la perte de sa maîtresse volatilisée.
Autour d'elles, les Tomates géantes pourrissaient progressivement.


« Que la Déesse protège Arcaja, firent les trois bêtes affolées. Qu'elle nous protège aussi ! »


D'un autre coté, Arcaja entreprit un voyage étrange qui débutait sous ses pieds.
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Arthaud
Arthaud vit que sa patiente était dans un état émotionnel au dela de ce qui pouvait être prescrit pour quelqu'un dans son état . Elle ne pouvait que trop la comprendre au vu de la discussion à laquelle elle venait d'assister

le visage de la demoiselle se crispa sous la douleur et des des larmes coulèrent le long de ses joues
s'asseyant prés d'elle elle la regarda et sourit
. je suis désolée je comprends que trop bien ce que vous ressentez mais je crois que ce n'est guère le moment de vous enfuir damoiselle car au vu de ce que je vois et de ce qui m'a etait dit sur votre état de puis ce matin , je crains qu ele travail n'est commence .Laissez moi vous examiner pour vérifier je ne peux vous autorisez à prendre la route ainsi ."Elle lui sourit lui caressant doucement les cheveux d'un geste rassurant " et si le travail a commence et que vous ne voulez accoucheé ici on vous transprtera au dispensaire de guéret si tel est votre désir ;je m'occuperais de vous tout se passera bien et bientot vous tiendrez un merveilleux bébé dans vos bras et vous oublierez tout ce qui n'est pas lui
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Arcaja
L'étrange péripétie prit fin.


La femme au visage lunaire surgit des dalles qui s’écartèrent soudain. La Pièce Bénite fut emplie de lumière douce et harmonieuse. Le sol se referma sous les pieds, Arcaja se retrouva dans la même salle qu’elle avait quittée elle ne savait pas combien de temps.

Et tout à coup, Olga, Rosa et Zoé lui vinrent dans ses bras. Elle leur avait quittées pendant deux jours alors qu’elle n’avait séjourné qu’un petit instant !


« A présent, je vais tenter de jeter un sort, enfin je ne sais pas le faire, mais je sais que j'ai de la magie dans le sang ! »
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Dhea
Toujours dans son bureau, la Vicomtesse vaccait à ses occupations.
Elle décida que le moment était venu tel la bise et elle ne la prendrait pas au dépourvu.

Elle entendit un BOUM au salon. Qu'est ce que c'était encore ??
Elle se précipita dans l'entrée du salon et ce qu'elle vit la stupéfia.
Non mais c'est quoi encore que ça ??????

Devant elle au sol, l'invitée mystère du Souci était au sol en train de rouler d'un côté sur l'autre en faisant de drôles de bruits :

CCRRRAAAAACCCC Oh nooon le plancher s'ouvre !
OOOHHH je vois...je vois une lumière
AAAHHH AAAHHH je tombe dans le trouuuuu...
Et de gesticuler comme une possédée.

Bon voilà aut'chose. Dhéa n'avait pas le temps de s'en occuper. Pour cela elle avait besoin d'aide. Elle l'attendait.
Dhéa se signa et fila en direction de la chambre du Souci.

Une fois devant celle-ci elle s'arrêta. Elle ne savait pas si la barbière était toujours là. Tant pis.
Elle toqua à la porte.

TOC TOC TOC
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Vicomtesse compte Double
Eloin
Il vous faut venir très rapidement exorciser, purifier, désensorceler, marabouter/démarabouter notre demeure.

L'injonction de la vicomtesse de Droux aurait pu la faire sourire, mais Eloin n'était guère rassurée, lorsqu'elle prit la direction de l'hostel de Louvières. Elle ne connaissait point la mère du Leu, du moins point autrement que par les rumeurs, et les proches de la moniale savaient qu'elle n'accordait que peu de crédit aux racontars en tous genres. Elle n'avait donc que les quelques mots couchés sur le parchemin que luy avait délivré le valet de la vicomtesse, pour se faire une idée de ce qui l'attendait en la tanière des Leu les plus célèbres du Limousin. Elle avait bien été tentée de répondre qu'elle n'était point exorciste, et qu'elle ne pourrait guère faire grand chose s'il y avait effectivement une sorcière ou une quelconque possédée en la demeure ; mais s'était ravisée, poussée par la curiosité et l'envie de voir, par ses propres yeux, ce qui pouvait bien se tramer à Louvières...

Traversant d'un pas rapide les rues de la capitale du comté, le visage protégé du froid par la capuche d'une cape dont elle serrait les pans contre elle, offrant ainsi le moins de prise possible aux glaciales rafales de vent de l'hiver, Eloin ne tarda point à parvenir devant l'hostel que détenait la mesnie Ysengrin en plein Limoges.
Elle resta un instant immobile, admirant l'architecture soignée de la demeure, avant de s'approcher de l'entrée. Elle donna deux coups brefs de son poing sur le bois de la porte, et attendit qu'un serviteur ne vienne ouvrir.

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Héraldique
Dhea
Firmin faisait les cent pas près de la porte. Sa Maîtresse lui avait dit d'attendre laDiaconesse. Dès son arrivée il devait la faire entrer et aller la chercher. Il en allait de la sécurité de tous en l'Hostel.

Firmin était donc devant la porte à bailler aux corneilles, une fois n'est pas coutume dirait Firmin quand il entendit deux coups brefs sur la porte. Il alla ouvrir et reconnut la Dame Diaconesse.
Il s'inclina et la guida à travers l'Hostel.
Il passèrent devant la Galerie aux Horreurs, galerie où étaient accrochées les croûtes familiale.

Il fit signe à la Diaconesse de bien vouloir l'attendre, non loin du Lieu où opérait la sorcière et courut chercher la Vicomtesse.

Celle-ci attendait devant la porte de la jeune femme engrossé par le jeune Seigneur.
Voyant Firmin tout essoufflé, Dhéa comprit que son invité était enfin arrivé.

Tant pis pour le Souci, elle attendrait bien encore un peu. De toute façon il y avait plus urgent, il fallait exorciser l'Hostel et faire brûler cette sorcière !

Voyant la Diaconesse près du lieu du crime, Dhéa s'adressa à elle en chuchotant pour ne pas effrayer la Bête.


-Ma Mère ravie de vous rencontrer mais navrée que cela soit en ces circonstances.
Vous voyez cette femme gesticulant au sol ? Je crois que c'est une sorcière, un suppositoire de Satan ! Elle parle à une espèce d'oiseau et à une ENORME araignée. De plus elle a fait pousser des tomates dans mon salon ! Des tomates en cette saison !! C'est l'oeuvre du Malin ça !
Il faut faire quelquchose, l'exorciser ou la brûler ou les deux...

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Vicomtesse compte Double
Arcaja
Discrète mais excitée, Arcaja se tenait en coin, écoutant à peine la conversation tenue par son hôtesse et la visiteuse. Elle n'avait rien compris d'elles.

Fort heureusement, Olga avait réussi à s'infiltrer ni vue ni connue au plafond sous lequel les propos de la Vicomtesse avaient été prononcés. Cette « Bête ENORME à huit pattes » vint rapporter à son amie et protectrice ce qu'elle avait entendu.



« J'en étais sûre ! Elle me prend vraiment pour une sorcière ! Mais... »

Arcaja réfléchit. Mais qu'est-ce dont ce "Satan" dont elle était censée être son "suppositoire"
Un "Malin" ?
Arcaja ne sut point de quoi cela s'agirait.


Quand à se faire "exorciser" ou pire se faire "brûler", Arcaja se frissonna à cette idée macabre, l'idée de voir sa propre chair dévorer par la flamme ardente


« En tout cas, on a pas fini avec vous, je pensais bien faire pour vous, au lieu de me remercier, vous me faites ce trsss-trsss je ne sais pas quoi ! »




Elle sortit alors dans le jardin de la Vicomtesse. Ce fut un bois de pins et de quelques arbres, encerclant le petit étang. Armée d'un grand panier d’osier dans sa main gauche, Arcaja ramassa des pommes de pin éparpillées dans tous les coins, abritées sous les frondaisons des arbres. Le soleil d’un or flamboyant descendit lentement vers l’horizon empourpré.
Son panier fut rempli, la jeune femme au visage lunaire vint vers l’étang. Elle admira l’environ, de sa main droite elle prit la première pomme de son panier. D’un geste déterminé, elle la lança vers le centre du bassin.

Rien n’y fit, Arcaja répéta son geste.

A la troisième tentative, le phénomène fit alors son effet. L’étang vira soudain au bleu limpide, clair et pur.
Après la quatrième pomme, le bassin s’éleva de niveau de plus de quelques doigtés tandis que les fleurs surgirent des arbres, ensuite des feuilles malgré la saison de fin d’hiver.
Au cinquième geste, le ciel crépusculaire devint gris, l’or du soir fut masqué par les tristes nuages.
A la sixième pomme, le bassin devint encore plus brillant et le ciel de plus en plus sombre se chargea de quelques orages.
A la septième lancée, le ciel fut noir, criblé de foudres menaçantes, et le bassin devint lumineux.

Des pommes surgirent soudain de la surface, au lieu des fruits de pin, c'étaient ceux de pommier. Elles étaient sept, mais de couleurs différentes, insolites. La première était la plus proche de l’originale, d’un rouge sang, la seconde à la couleur de l’orange, la troisième citron, la quatrième avocat, la cinquième de couleur bleu, la sixième mauve et la dernière couleur prune violacée.

Ces fruits flottaient de façon mystérieuse comme si elles étaient remplies d’air, jusqu’à l’instant où ces pommes touchaient à peine la surface du bassin, étrangement lisse comme un miroir, sans aucune trace d’onde. Les pommes s’élevèrent alors dans les airs, progressivement et arrivèrent à la hauteur d’Arcaja.




D’un geste de la main, la jeune femme prononça distinctement
« Lundi ! »

La pomme violette s’éclata, comme une bulle d’air.
En ce jour-là, le premier jour de la semaine vint la pluie torrentielle écrasant la région entourant l'Hostel de Louvrières, provoquant un déluge de toute une journée entière.

De part son esprit étroitement lié à la Nature, des grenouilles et des crapauds de toutes couleurs surgirent de la terre boueuse. Des petits coassements stridents envahirent l'air ambiant du jardin submergé par l'averse violente, accompagnées des odeurs pestilentielles de bouse et de moisi.



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Eloin
Eloin remercia le valet qui la fit entrer dans la demeure, le suivit sans mot dire, et adressa une brève mais respectueuse révérence à la vicomtesse lorsqu'icelle vint l'accueillir.
Elle resta silencieuse lorsque la matriarche Ysengrin luy expliqua plus en détails la situation, non sans hausser un sourcil.


Des tomates ? Par ma foy je ne connais point cette plante, madame, je serais curieuse de voir à quoi cela peut bien ressembler.

Elle ne put s'empescher, cependant de secouer la teste en oyant la vicomtesse réclamer un bucher pour l'intruse ayant investit sa demeure.

Si bûcher ou exorcisme il devait y avoir, sachez que ce ne serait point de mon ressort, madame. Je vais tâcher de discuter un peu avec elle, mais il est fort possible que je doives faire appel à l'Officialité Épiscopale, ou pire, à la Saincte Inquisition...

A ce moment, le fidèle Firmin leur fit signe, et leur désigna de la main la cour intérieure de l'hostel. Eloin gagna donc l'endroit aménagé de fort belle manière, et suivit silencieusement le manège de l'étrange femme.
Au fur et à mesure de l'avancement du phénomène, la moniale fronça les sourcils, croisa ses bras contre sa poitrine, et finit par secouer la teste, au moment où une pluie diluvienne s'abattait sur la teste de tous ceux se trouvant dans la cour de l'ostal de Louvières.

Sérieusement agacée, Eloin fit quelques pas en avant, n'ayant que faire de l'eau qui détrempa en un instant sa vesture de moniale, et s'adressa à ce qu'elle pensait estre une véritable demeurée.


Joli spectacle ! Bien qu'un peu trop païen à mon goût... Et maintenant, jeune fille ? Que comptez-vous faire ?
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Héraldique
Arcaja
Le sort est jeté !

Arcaja admirait son oeuvre pluvieuse, la première étape du sortilège de sept jours. Devant elle flottaient dans les airs six pommes restantes.

Dans la cour détrempée par la pluie diluvienne, la jeune femme au visage lunaire vit arriver une moniale qui tentait tant bien que mal de protéger sa veste de la boue. Elle lui parla.



« Ma foi, dit Arcaja. Un très joli spectacle, je l'avoue. Moi que fais-je ? Rien de méchant. »

Arcaja sourit, ne comprenant pas pourquoi une femme d'église était venue la voir. Pour lui faire une morale, non ?

« Ma foi, reprit Arcaja. A mes yeux, votre Vicomtesse comptait persécuter ma pauvre Olga, cette "grosse bestiole à huit pattes" autant qu'elle veuille l'appeler ! Alors j'ai poussé des Tomates pour la protéger tout simplement.
Ensuite, je comptais offrir mes dons de fortune familiale à cette charmante hôtesse qui n'avait pas eu la décence de l'accepter. Sans me remercier, vous voilà devant moi, c'est curieux n'est-ce pas !?
Et puis, pour finir, voyez mon spectacle. J'ai en effet appris que j'ai un certain pouvoir maîtrisant la Pomme. Et donc j'ai décidé de m'entraîner à cet incroyable capacité. Whaou, voyez, j'ai réussi à prolonger mon "sortilège" pour une semaine !
»

Derrière Arcaja dansaient joyeusement les six pommes, tellement hâtes de participer à une seconde étape du sortilège de sept jours.
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