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[RP] Hostel de Louvières, tanière Ysengrin de Limoges

Eloin
Pour son malheur, la jeune femme semblait fort charmante. Pour son malheur, oui, car Eloin avait bien du mal à voir en cette illuminée une personne dangereuse, ce qu'elle n'avouerait point à la douairière Ysengrin sans en estre certaine, bien sur.
Resserrant un peu plus contre elle les pans de sa cape, maigre rempart contre la pluie battante qui tombait sur la cour, elle ne pu retenir un sourire.


Je me nomme Eloin, je suys la diaconesse de Bourganeuf.

Elle laissa passer un court instant de silence, avant de reprendre.

Donc Lundi, c'est pour la pluie. Qu'est-il censé se passer les autres jours ? Et pourquoi une pomme pour représenter une journée, plutost qu'un autre symbole ?

La moniale ne savait guère elle-mesme, ou cela allait la mener, mais, mieux elle cernerait son interlocutrice, mieux elle saurait comment présenter son cas à qui de droit, le moment venu...
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Héraldique
Arcaja


Comme répondu à la question de la diaconesse, la pomme rouge s'éclata suite à la parole d'Arcaja :

« Mardi ! »

En ce second jour de la semaine, arriva alors la chaleur torride. La terre boueuse se sécha rapidement, la canicule pesa lourdement dans la région et la soif fut soudain abondante.

Sur les arbres assoiffés se perchèrent des corbeaux et des corneilles, accompagnés de leur croassement lugubre. Des scorpions de petite taille vagabondèrent sur le sol séché.


Devant les cinq pommes restantes, enjouées, Arcaja se tourna vers la moniale et se présenta :


« A mon tour de me présenter, je me nomme Arcaja du saule-Vanah.
J'appartiens au dix-huitième Clan de la quatrième et dernière...

Arcaja hésita.
J'appartiens à la Reine du Clan du Saule, l'un des vingt et un Clans de la...
Arcaja hésita de nouveau, soucieuse de ne point la choquer.
Je suis une vraie personne pour mon pays. Mais ici, je ne suis qu'une personne ordinaire et incertaine, ne fait que passer en cet humble royaume. J'espère le quitter très bientôt aussitôt que je pourrais ! »


Mais Arcaja ne sut répondre concernant la Pomme, en effet pourquoi elle avait choisi la Pomme plutôt qu'une autre. Et d'une façon irréfléchie, elle lança :

« Mais la Déesse l'utilise pour sauver des Vies, alors je l'imite ! »



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Eloin
A l'explosion de la seconde pomme, Eloin se retint d'arborer une moue sceptique, ce qui froisserait certainement la jeune femme qu'elle avait face à elle.

Et, lorsque l'intruse de Louvières se présenta, la moniale se souvint d'un voyage qu'elle avait fait, des années auparavant, en forêt de Brocéliande. Ce souvenir luy permit d'orienter sa réponse.


Le Clan du Saule... C'est une famille de Bretagne, ou d'un autre pays druidique, tels l'Écosse ou l'Irlande ?

Puys Eloin s'approcha un peu plus de la jeune fille, et déclara à voix basse, comme une confidence.

Je ne sais d'où vous venez, damoyselle, mais il vaudrait mieux, en effet, que vous ne restiez point trop longtemps en cet endroit. La maitresse de maison, dauna Dhea, ne goutte guère vostre démonstration de magie, et si je ne connaissais point un peu la culture celtique, je penserais, comme elle, que toutes vos expériences sont œuvres de sorcellerie...

Nous sommes, en ce comté et dans nombre d'autres endroits, des aristotéliciens convaincus, nous croyons en Dieu, en Aristote et en Christos. Connaissez-vous ces trois entités ?

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Héraldique
N3mo.f
Toujours dans la chambre avec la médicastre, n3 soufflait encore et toujours, tentant en vain de reprendre une respiration normale. Le travail avait commencé mais bisarement, elle ne sentait que trop mal ce qui pourrait se passer.

Bisarement une pluie diluvienne s'était abattue sur l'Hostel, s'en suivit une forte chaleur... Mais qu'est-ce donc que cela ?!? De la sorcellerie ?

Cela avait le don pour fatiguer de plus en plus l'ancienne bourgmestre. Une journée entière que le travail avait commencé et toujours rien. Dame Arthaud et Emily restaient à ses côtés. Petit soucis supplémentaire se faisant, la brunette commençait à être fiévreuse, ce qui était très mauvais signe... A tel point que part moment elle divagait et parter dans des délires qui lui étaient propre.

La chaleur de ce jour ne faisait rien pour arranger la situation. N3, dans un moment de lucidité, marmonna a qui voudrait bien l'entendre.


- Où est-il ?! Où est Attila ? J'aimerais le voir ...


Emy, qui se trouvait non loin d'elle, vint s'accroupir à ses côtés, lui pris la main et lui chuchota.

- Chuuut... Ne vous inquiétez pas... Tout ira pour le mieux... Voulez-vous que je le fasse quérir?

La brunette mal en point fit un petit signe de tête et tenta de se redresser lorsqu'elle entendit frapper a la porte. Peut être était-ce la Vicomtesse?!...
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Petite rose, piquée par ses propres épines...
Dhea
Dhéa était avec la Diaconesse et la Sorcière. Apparement les choses se passaient bien ou mieux, enfin la Folle faisait toujours démonstration de ses pouvoirs.
L'Eglise est dans la place, tout baigne. C'était entre les mains d'Eloin et d'Aristote. La Vicomtesse ne pouvait rien faire de plus, têtre une tite prière à Sainte Blédina quand même, ça n'avait jamais fait de mal.

Dhéa devait s'occuper de l'autre Souci.

Elle se précipita devant la chambre du Souci et retoqua à la porte. Cette fois-ci elle attendit qu'on l'invite à entrer.

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Vicomtesse compte Double
Arcaja


L'espoir se lisait sur le visage d'Arcaja à l'évocation d'une famille du Clan du Saule. Mais cela persista en l'entendant se situer dans la Bretagne, ou autres pays celtiques.

Arcaja eut soudain une envie irrésistible d'y aller. Mais n'est-ce pas là une réponse à son besoin brûlant de rentrer à La Lune, son pays d'origine ?


Mais autre réflexion l'intriguait : cette trinité de "Dieu, Aristote et Christos" évoquée depuis peu par la sainte femme d'église lui fit soudain froid dans le dos. Elle pâlit.

« Non, Dame. Je ne connais pas ces trois entités. Mais par pitié, n'évoquez pas ce nom de, comment dites-vous, Aritoste.. non Artisote.. non mince je ne sais plus le prononcer ! »


Mais soudain, la femme au visage lunaire regretta son geste. Elle était contrainte de prononcer cette formule, feignant à taire à son envie de crier. Mais ce fut la voix dans son esprit qui le fit à sa place :

« Mercredi ! »


Et soudain, la pomme jaune qui s'explosa. Le troisième jour reçut le vent violent, chassant les corbeaux et les corneilles qui émirent le croassement de mépris. Ce terrible bourrasque claqua les fenêtres mal fermées. Les quatre pommes restantes dandinaient dehors, menaçantes.


« Non, non je regrette, se gémit Arcaja. Mais alors, la Vicomtesse a raison, je suis une sorcière ! »

L'étrangère se frissonna à la pensée du bûcher qui l'attendait certainement.
Mais fort heureusement, elle réussit à éloigner le nouvel invasion animale, au nom de la soudaine sympathie pour l'hôtesse, la femme qui disait vrai.

Réputée dans son pays pour ses illusions et son imagination perfides, grâce à l'ouragan soudain qui l'avait secouée à peine, Arcaja se réalisa que la cour de pins, d'arbres et d'étang n'avait jamais été existée.
Sonnée.

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Arcaja


« Jeudi ! »

La pomme bleue disparut à son tour. Après la petite et violente brise tempétueuse, vint la neige.
De part de la forte volonté d'atténuation d'Arcaja, le froid ne fut pas si persistant et la neige, en effet, avait à peine tombé, le givre ne fut visiblement très peu apparent.

Décidée avec une telle humilité, Arcaja vint dans le salon infesté de Tomates pourries. Elle débarrassa la « Pièce Bénite » de ces légumes rouges, nettoya de son mieux, espérant que le salon brille comme on le dit sur Terre.
Puis elle ramassa avec révérence la poussière de diamant, de perle, de verre et d'argent. Et, d'où sa réputation dans son pays natal, vit une vase vide mais décorative, Arcaja déversa la poussière de merveille dedans. Peut-être que cette vase n'existait pas dans le salon, mais la femme lunaire ne sut point faire la différence !
Mais elle, parce que c'est du « Arcaja », la « Très à la Arcaja », en tout cas c'est « Arcaja » tout simplement. Elle avait négligé de débarrasser le salon des toiles d'araignée. En tout cas, elle n'avait pas la conscience de son défaut personnel. Mais fort heureusement Olga n'en avait pas laissé une bonne quantité vu le stress qu'elle avait subi.


La femme lunaire vint s'agenouiller au milieu du salon, fit ce qu'elle n'avait songé auparavant : la prière ! Mais d'une posture un peu particulière, à genoux certes, mais ses bras étaient tendus en l'air, d'une même façon qu'elle tenait un bébé à la vue de la foule ou de la même manière d'un enfant qui réclamait les bras maternels. Et sa tête n'était point penchée mais levée fièrement vers le jour.


« Ma Déesse Bien-Aimée avec sa Divine Bonté, se psalmodia-t-elle dans son esprit. J'ai bien vu les merveilles que vous avez faites avec vos Pommes. J'avais bien cru comprendre que vous m'avez dit de m'en servir à mon bon escient. Mais cela n'allait pas comme je le souhaite. Ma magie continue alors que je veux rompre cet enchantement. Je suis une sorcière, mais bonté divine, dites-moi que ce n'est pas vrai !? J'espère que c'est simplement parce que j'ai ton sang dans mes veines, de part de mon point de vue logique. »
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Eloin
La jeune femme ne sembla point réagir lorsqu'Eloin luy parla du Très-Haut et de ses prophètes. Ou plutôt, si, il y eut réaction, mais point celle que la moniale espérait. Un froncement de sourcils luy échappa donc en voyant une lueur de crainte s'allumer dans les yeux de son interlocutrice, en mesme temps que sa curiosité grandissait.
Ainsi elle semblait craindre Aristote... Intéressant. Cela luy donnait, peut-estre, un moyen de la faire revenir à la raison, ou de luy enseigner la bonne parole. Car, après tout, peut-estre la damoyselle n'avait jamais reçu de cours d'aristotélisme, ce qui expliquerait son ignorance !

Une nouvelle pomme explosa, sans prévenir, faisant sursauter la diaconesse, qui commençait à se lasser de ces bombes fruitières. Mais elle n'eut guère le temps de ressentir le froid ou le vent de ce nouveau phénomène que l'illuminée retournait à l'intérieur. Eloin la suivit, et la regarda procéder au ménage de la pièce dans laquelle la vicomtesse l'avait trouvée, intriguée par son manège, et par les poudres qu'elle rangea dans un vase agréablement décoré.

Eloin fut plus surprise encore, de la position dans laquelle la dénommée Arcaja se mit à prier, et, tout en écoutant les mots que la jeune femme déclamait à celle qui semblait estre "sa déesse", la moniale remarqua un de ces étranges légumes, à quelques pas d'elle. Avec grande précaution, elle se décala donc vers sa senestre*, puys se saisit de la tomate oubliée par la jeune femme, qui, par chance, n'était pas pourrie comme les autres. Et elle observa le légume à la texture si différente des habituels panais, topinambours et autres choux qui composaient les légumes de bases du petit peuple, dont la moniale avait longtemps fait partie.

D'où pouvait bien venir ce légume ? Se demandait-elle, tout en gardant un oeil sur la drôle d'invitée de Louvières.

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Héraldique
Dhea
Firmin, fidèle serviteur guettait, surveillait, épiait la Diaconnesse et la Sorcière. Son sang bouillait en ses veines, la colère, la peur et l'effroi montaient petit à petit.
Cela ne pouvait plus durer !
Puisque la Diaconnesse n'agissait pas, lui allait le faire ! Il profitait du fait que sa Maîtresse était occupée avec la dernière conquête engrossée de son Jeune Seigneur et Maître.

Firmin alla dans le cellier, là où toutes les provisions de l'Hostel étaient stockées. Il avisa les précieux sacs et s'en empara de deux.
La Vicomtesse le ferait flageler quand elle l'apprendrait mais tant pis. Il supporterait. De toute façon si le Vieux Seigneur et Maître avait été encore là il l'aurait embroché et aurait foutu le feu lui même à la Sorcière.

Firmin avec ses deux sacs se balada dans tous l'Hostel. Il jettait dans tous les coins et recoins de la demeure du sel. Superstition Non il savait de par son enfance en Berry que le sel était un bon bouclier contre le Sans Nom. Il en mis aussi devnt les bas de portes et sur les fenêtres.
Hum...tout ce sel...au prix où il coûte...c'est sûr qu'il va lui arriver des bricoles quand la Vicomtesse va s'en rendre compte...Oups. Cuisine l'avait d'ailleurs fustigé quand elle avait vu tout ce sel répandu un truc du genre : Nan mais ça va pô ! T'es Ouf ! T'es pas bien dans ta tête !! La Vicomtesse elle va te maraver ta gueule quand elle sera r'viendue d'en haut !!

Firmin avait fait un détour par les écuries où il avait récupéré une fourche, il était suivi des jeunes garçons. Cuisine avait pris sa pelle à pain et suivait les gars avec quelques servantes.
La panique s'était emparé des serviteurs de Louvières. C'était à celui qui embrocherait et ferait rôtir l'Artichaut.


-Dehors !! A mort !! Sorcière !! Suppositoire de Satan !! Au bûcher !! Laisse Lucie faire !! Sorcière ! Sorcière, prends garde à ton derrière !!

La foule s'approchait dangereusement de la Diaconnesse et d'Arcaja...
Une folie meurtrière se lisait dans leurs regards.

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Vicomtesse compte Double
Arcaja
Enfin il était temps, se disait Arcaja. Tout ce brouhaha qui acclamait à l'extérieur. L'étrangère vint à la grande fenêtre du salon et vit, avec stupeur et curiosité à la fois, la foule rapprochant de L'Hostel, pleine de haine.
Mais...

Point de fenêtre, c'était le mur en face duquel se tenait Arcaja, le clameur venait en réalité de derrière, la porte s'ouvrit soudain à la volée. Et la foule en colère se tenait en face d'elle, présidée par l'intrépide Firmin, la fourche à la main. Le peuple vociféraient avec violence :


Dehors !! A mort !! Sorcière !! Suppositoire de Satan !! Au bûcher !! Laisse Lucie faire !! Sorcière ! Sorcière, prends garde à ton derrière !!


Tranquille mais indignée, L'Artichaut se tint de son mieux. Elle put lire la peur dans leurs regards. Firmin s'apprêta soudain à l'embrocher, suivit des autres.

A l'instant même, la pomme verte s'éclata après avoir prononcé la formule magique :


« Vendredi ! »

Toute la foule fut aveuglée par la brume d'une violente lumière qui inonda tout Louvrières. A l'aveuglette, la fourche de Firmin et les autres instruments de ses suivants rencontrèrent contre le vide, voire même le mur d'en face chargé de précieux portraits de la famille Ysengrin qui furent malheureusement embrochés !


Mais d'où sort ce brouillard, pleine d'effroi la foule n'osa un mouvement de plus. La lumière éblouissante occupait tout leur champ de vision. Ce fut un long instant angoissant, les sueurs perlèrent sur leur front et sur leur dos.
La brume se dissipa, L'Hostel retrouva peu à peu sa clarté.

Arcaja avait disparu.
Olga n'était plus dans son coin préféré du plafond ; Rosa n'était plus là pour la protéger ; Zoé était complètement volatilisée.
Pas une tomate ; pas une toile d'araignée.
Pas une poussière merveilleuse.
Rien !

Arcaja a disparu !

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Eloin
Ce fut tout d'abord une rumeur, puys un bruit de pas, qui sortit la diaconesse de son muet conciliabule avec la tomate. Elle n'eut guère le temps d'échanger un regard avec Arcaja qu'une horde de serviteurs furibonds enfonçait la porte, avec la ferme idée de faire débarrasser le plancher à l'illuminée, mais à leur manière !

Le coup de la pomme pour faire diversion ? Elle s'y attendait, bien évidemment, mais l'aveuglante lumière qui illumina brusquement la pièce l'obligea à baisser les yeux, de sorte qu'elle ne vit point l'étrange jeune fille disparaître sans laisser aucune trace.

Ce qu'elle vit parfaitement, en revanche, ce furent les doigts d'une fourche qui frôlèrent son visage, et qui durent toucher son voile, vu la raideur soudaine du tissu habituellement souple. Tout en plongeant se plaquer contre un mur, la prude et réservée moniale ne put retenir un cri de frayeur, qui dû retentir dans toute la maisonnée...

Lorsque l'épais brouillard s'estompa, Eloin découvrit quelques portraits défigurés par les fourches et autres armes de fortune des serviteurs ; son voile gisant à quelques pas d'elle, nettement troué en deux endroits ; mais plus d'Arcaja.

*Ils sont fous, ils vont me tuer !* Songea-t-elle en voyant les mines hargneuses qui luy faisaient face. Elle ramassa son voile déchiré et se releva avec précaution, avant de porter un regard froid sur Firmin, qui semblait estre le meneur du groupe.


Je vous conseille de me laisser passer, ou vous aurez la mort d'un clerc de la Saincte Église sur la conscience !

Elle se retint d'ajouter "bande d'abrutis", se rappelant au dernier moment que ce n'était point digne d'un prêtre de se confondre en injures, mesme lorsque la situation pouvait excuser pareil expression.
Et elle s'avança, lentement mais surement face à la mesnie armée, souhaitant au plus vite, quitter cette demeure de malheur...

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Héraldique
--Emily.
Emily ne savait trop que faire. Paniquée, affolée... Elle enviait terriblement dame Arthaud qui gardait son calme malgré le fait que la brunette se trouvait bien mal en point. N'ayant aucune instructions de la part de la médicastre, elle n'avait rien de mieux a faire que se ronger les sangs.

C'est alors que l'on toqua a la porte de la grande chambre, faisant sursauter la jeune femme. Elle accourut aussitôt pour ouvrir mais sans quitter N3mO des yeux.

La porte vacilla sur ses gonds laissant apparaître le visage sec de la Vicomtesse. Emily eut un léger sursaut (un de plus) lorsqu'elle se tourna vers cette dernière. Un léger coup d'oeil avisé a la brunette puis elle laissa entrer la Dame des lieux en effectuant une courbette comme a l'accoutumée.
Dhea
La Boniche du Souci lui ouvrit la porte.
Dhéa entra et avisa la situation : une Souci tout rouge et se tordant de douleur, la médicastre terriblement calme et la boniche. Venant d'en bas, le Vicomtesse entendi des cris mais pas le temps de s'en occuper, elle verrait plus tard.


-Euh...je crois que je dérange non ? Je peux reviendre plus tard ? Vous vous sentez bien ? Vous avez l'air mal en point, sur le point d'exploser. Euh...Dame Artaud, il faudrait peut être faire quelquechose : l'aide, la soulager, abréger ses souffrances...

Note de l'auteur : l'auteur a regardé tous les épisodes de Docteur Quinn, Femme médecin, elle a des draps à fleurs, c'est grave s'ils sont pas blancs ?, de l'eau chaude, des cuillères pour faire office de forceps, de ciseaux ou une pince coupante. Nous pouvons dire qu'elle peut faire face à l'éventualité d'un accouchement.
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Vicomtesse compte Double
Arthaud
désolé pour ma réponse tardive mais au milieu des textes de l 'illuminé j'étais un peu perdu et n'avait point lu les douleurs soudaines de la patiente et non pour les drap pas grave le blanc c'est juste parce que c'est moins cher mais là n'est pas le soucis


Arthaud vit sa patiente se courbait et gémir sous la douleur . Elle ne pouvait plus gardait le visage impassible qu'elle avait jusqu'à présent son visage se crispa

Arthaud garda son calme alors que la demoiselle a coté commençait à paniquer


"ne vous inquietez pas je pense que le travail a commencé mais il faut que je vous examine
émily pourriez vous allez querir au cuisine de faire bouillir une grand bassine d'eau chaude et faite aussi infuser les plantes que voici .il s'agit d'une décoction qui soulagera la douleur ."


devant le regard inquiet de la demoiselle

"ne vous inquietez pas je suis là pour la soigner par pour l'empoisonner "

petit sourire rassurant ,aide damoiselle nemo à se coucher apres lui avoir fait oter sa houppelande trop lourde pour ce qu'il allait se passait là . la jeune femme vétue d'une tenue de nuit beaucoup plus légére que les franfreluche ,s'allonge

"je dois vous examiner maintenant je sais que cela n'est pas des plus agréables .cela ne vous dérange pas que dame dhéa soit ici ?
voyant la jeune femme se crispait sur une douleur qui revenait .Arthaud se dit que le travail devait être bien avancer .enemo avait du cacher ses douleurs toute la matinée.
"regardez moi et ecoutez moi quand vous sentirez la prochaine douleur monter inspirez profondement et ensuite soufflez tout doucement en l'accompagnement vous verrez cela soulage un peu

Arthaud sortit ses outils de sa sacoche .petite pensée vers son homme qui lui avait fabriqué il ya tellement longtemps maintenant
elle avisa un brot à eau et alla s'y laver les mains en attendant que nemo se positionne pour favoriser l'examen. Espérant en son fort intérieur que l'accouchement ne serait pas aussi difficile que prévu par le leu et que l'intensité des douleurs lui faisait présentir

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N3mo.f
Alors que dame Arthaud l'aide à se coucher, les douleurs la prennent jusqu'à ses entrailles. Un cri étouffé, des larmes perlaient en même temps que quelques goutelettes, ruisselant de son front à ses joues d'un rouge presque cerise.

On s'affairait autour de la brunette. Emy était partie quérir de l'eau bouillante, tandis que la médicastre lui ayant retirer sa houppelande, sortait les outils pour le moins effrayants, tous, aussi bien les uns que les autres. La mère du Leu se trouvait là elle aussi, à quoi bon ? Vérifier si par un miracle inattendu elle rendrait la vie en mettant au monde un batard non voulu au sein de cette si grande famille ? Quel bon débarra ce serait ...

La douleur la tenaillait mais la brunette résistait. Ses deux petites mains, comme par réflexe, allèrent se poser sur un ventre secoué de crispations.

Dame Arthaud lui parlait, mais ses paroles n'avaient guère de sens. Tout se troublait, l'ouïe, la vue ... Cela l'effrayait au plus haut point. La douleur, toujours plus ténue, l'empêchait de se concentrer, ni même de répondre à la médicastre. Elle jetta en outre un regard froid vers Dame Dhéa, ne souhaitant pas réellement sa présence dans un moment pareil. Mais a-t-elle vraiment le pouvoir d'exiger une telle chose ? Et comment lui dire alors que toute son attention se reportait maintenant vers ses contractions...

"regardez moi et ecoutez moi quand vous sentirez ..."

Mais déjà une autre douleur. La brunette n'avait rien écouté de ce que la médicastre disait. Trop accaparée par cette souffrance qui lui déchirait les entrailles. Ce n'était pas un enfant mais un démon qu'elle mettait au monde. Elle comprenait maintenant le sens des paroles qu'Attila avait prononcé. Elles raisonnaient en elle "une grossesse Ysengrine n'est pas de tout repos"... Le pire étant surtout de le mettre au monde !

Encore une ... Elle essayait de se remémorer la naissance des ses jumeaux il y a de cela bien longtemps. Elle avait beau chercher, elle ne se souvenait pas que c'était aussi épuisant.

Soudain, une déchirure ... Un cri de la brunette ... Une douleur insuportable ...

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Petite rose, piquée par ses propres épines...
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