Elainedetroy
[Dans l'aile des proriétaires du château de la Rabatelière]
- Ces migraines passeront-elles ?
- OUIIIINNNN !!!
- Manon, Pârys a-t-il mangé ?
- Que oui, Dame Elayne, et plus qu'il n'en faut.
- Est-il propre ?
- Oh oui ! Je viens de le changer.
- OUIIIINNNN !!!
- Mais qu'a-t-il donc à pleurer ainsi ?
- Ses soeurs lui manquent.
- Ses demi-soeurs !!!
- Ses demi-soeurs, ma Dame
- Comment Damoiselles Mahaut et Orkaange peuvent-elles manquer à quelqu'un ? Elles ne nous manquent pas à nous ! Depuis qu'elles ont décidé de voyager, nous n'avons jamais été autant heureux. Le calme règne enfin en ce château ...
- OUIIIINNNN !!!
- Oui ... enfin ... si ce n'est les hurlements quotidiens de cet enfant. Manon, prends mon fils et suis-moi dans les appartements du Comte.
- Du Comte Valnor ?
- Il n'y a qu'un Comte icelieu à ma connaissance. Il est temps qu'il prenne ses responsabilités.
Et voilà Elayne et Manon portant l'hériter des terres d'Aubeterre, parties dans les couloirs du château.
Pour une meilleure compréhension de la suite du récit et pour ceux qui ne connaissent pas (encore) la famille Aubeterre, voici un petit résumé de leur histoire.
Je passerai rapidement sur la jeunesse aventurière et sulfureuse du Comte d'Aubeterre au cours de laquelle son chemin croisa (malheureusement) deux filles de taverne, une blonde et une brune. Des quelques jours qu'il passa avec elles, naquirent deux bâtardes, une blonde et une brune (comme par hasard !), dont il n'eut connaissance qu'une quinzaine d'années plus tard (ben voyons !).
Entre temps, il rencontra la délicieuse, adorable, aimable, merveilleuse Elayne de Troy. Il tomba immédiatement amoureux de cette douce personne. Sa sensibilité, son éducation, sa beauté, son charme eurent tôt fait d'attendrir ce guerrier valeureux, plus habitué aux champs de bataille et aux tavernes qu'aux nobles jeunes filles. Celle-ci, quant à elle, avait pressenti que, sous les fourrures dont s'enveloppait Valnor de Lande Morte, se cachait un homme qui, de par toutes ses qualités, pouvait changer la face du Comté et même celle du Royaume. Aussi le poussa-t-elle à se dévêtir et à endosser une cape bordée d'hermine afin de pouvoir accéder à sa couche ... sous le regard bienveillant d'Aristote, il va sans dire. Elayne n'était pas une fille de taverne, elle ! Leur mariage fut célébré royalement et il devint le Premier Pair de France. Leur héritier, Pârys, naquit le jour où Valnor annonça publiquement que Orkaange (la bonde) et Mahaut (la brune) étaient ses filles. Enfin, il serait plus honnête de préciser que Pârys naquit suite à cette annonce. De là vint certainement son caractère coléreux. Trahi par son propre père ! Ah ! Les traumatismes émotionnels des nourrissons !
Elayne poussa la porte des appartements de Valnor sans ménagement et entra d'un pas rapide. Elle s'arrêta médusée devant l'immense bac fumant où son époux se prélassait, les doigts de pieds sur le rebord et en éventail en plus.
- Je suis fort aise de vous trouver vous baignant, mon Ami. Tout va-t-il pour le mieux pour vous ? Avez-vous besoin de quelque chose ?
Et avant que Valnor n'ait eu le temps de répondre, Elayne fit signe à Manon d'approcher.
- Ne fais pas ta timorée, Manon. Il se dit à travers le château que damoiselle Mahaut t'a surprise dans le bain de son propre fiancé, un Vicomte en outre ! Donc tu as déjà vu un noble nu ! Déshabille Pârys et porte-le au Comte.
- OUIIIINNNN !!!
- Et fais-moi taire cet enfant. Il me donne mal à la tête.
Pendant que Manon obéissait, Elayne s'approcha du bac, tâta l'eau avec la main, fit un grand sourire.
- Elle est parfaite ! Pârys pourra s'amuser tout son soûl avec vous, mon Aimé. Il a tant besoin de son papa ! Surtout prenez-en bien soin, il a la peau fragile. Et veillez à ce qu'il ne hurle point. Je vais me reposer en mes appartements.
Elle prit l'enfant des mains de la servante et le posa délicatement dans celles de son père. Pârys eut un gloussement de joie et commença à éclabousser Valnor en tapant dans l'eau . C'est qu'il avait déjà la force d'un futur chevalier, ce petit !
- Manon, ne reste pas bêtement là, à regarder ton maître ... même s'il est fort beau. File me préparer une tisane.
Avant de sortir, Elayne se retourna et envoya un baiser.
- Amusez-vous bien, mes Amours et le plus longtemps possible.
- Areeeeuuuhhh ...
C'est quand même beau la famille !
_________________
- Ces migraines passeront-elles ?
- OUIIIINNNN !!!
- Manon, Pârys a-t-il mangé ?
- Que oui, Dame Elayne, et plus qu'il n'en faut.
- Est-il propre ?
- Oh oui ! Je viens de le changer.
- OUIIIINNNN !!!
- Mais qu'a-t-il donc à pleurer ainsi ?
- Ses soeurs lui manquent.
- Ses demi-soeurs !!!
- Ses demi-soeurs, ma Dame
- Comment Damoiselles Mahaut et Orkaange peuvent-elles manquer à quelqu'un ? Elles ne nous manquent pas à nous ! Depuis qu'elles ont décidé de voyager, nous n'avons jamais été autant heureux. Le calme règne enfin en ce château ...
- OUIIIINNNN !!!
- Oui ... enfin ... si ce n'est les hurlements quotidiens de cet enfant. Manon, prends mon fils et suis-moi dans les appartements du Comte.
- Du Comte Valnor ?
- Il n'y a qu'un Comte icelieu à ma connaissance. Il est temps qu'il prenne ses responsabilités.
Et voilà Elayne et Manon portant l'hériter des terres d'Aubeterre, parties dans les couloirs du château.
Pour une meilleure compréhension de la suite du récit et pour ceux qui ne connaissent pas (encore) la famille Aubeterre, voici un petit résumé de leur histoire.
Je passerai rapidement sur la jeunesse aventurière et sulfureuse du Comte d'Aubeterre au cours de laquelle son chemin croisa (malheureusement) deux filles de taverne, une blonde et une brune. Des quelques jours qu'il passa avec elles, naquirent deux bâtardes, une blonde et une brune (comme par hasard !), dont il n'eut connaissance qu'une quinzaine d'années plus tard (ben voyons !).
Entre temps, il rencontra la délicieuse, adorable, aimable, merveilleuse Elayne de Troy. Il tomba immédiatement amoureux de cette douce personne. Sa sensibilité, son éducation, sa beauté, son charme eurent tôt fait d'attendrir ce guerrier valeureux, plus habitué aux champs de bataille et aux tavernes qu'aux nobles jeunes filles. Celle-ci, quant à elle, avait pressenti que, sous les fourrures dont s'enveloppait Valnor de Lande Morte, se cachait un homme qui, de par toutes ses qualités, pouvait changer la face du Comté et même celle du Royaume. Aussi le poussa-t-elle à se dévêtir et à endosser une cape bordée d'hermine afin de pouvoir accéder à sa couche ... sous le regard bienveillant d'Aristote, il va sans dire. Elayne n'était pas une fille de taverne, elle ! Leur mariage fut célébré royalement et il devint le Premier Pair de France. Leur héritier, Pârys, naquit le jour où Valnor annonça publiquement que Orkaange (la bonde) et Mahaut (la brune) étaient ses filles. Enfin, il serait plus honnête de préciser que Pârys naquit suite à cette annonce. De là vint certainement son caractère coléreux. Trahi par son propre père ! Ah ! Les traumatismes émotionnels des nourrissons !
Elayne poussa la porte des appartements de Valnor sans ménagement et entra d'un pas rapide. Elle s'arrêta médusée devant l'immense bac fumant où son époux se prélassait, les doigts de pieds sur le rebord et en éventail en plus.
- Je suis fort aise de vous trouver vous baignant, mon Ami. Tout va-t-il pour le mieux pour vous ? Avez-vous besoin de quelque chose ?
Et avant que Valnor n'ait eu le temps de répondre, Elayne fit signe à Manon d'approcher.
- Ne fais pas ta timorée, Manon. Il se dit à travers le château que damoiselle Mahaut t'a surprise dans le bain de son propre fiancé, un Vicomte en outre ! Donc tu as déjà vu un noble nu ! Déshabille Pârys et porte-le au Comte.
- OUIIIINNNN !!!
- Et fais-moi taire cet enfant. Il me donne mal à la tête.
Pendant que Manon obéissait, Elayne s'approcha du bac, tâta l'eau avec la main, fit un grand sourire.
- Elle est parfaite ! Pârys pourra s'amuser tout son soûl avec vous, mon Aimé. Il a tant besoin de son papa ! Surtout prenez-en bien soin, il a la peau fragile. Et veillez à ce qu'il ne hurle point. Je vais me reposer en mes appartements.
Elle prit l'enfant des mains de la servante et le posa délicatement dans celles de son père. Pârys eut un gloussement de joie et commença à éclabousser Valnor en tapant dans l'eau . C'est qu'il avait déjà la force d'un futur chevalier, ce petit !
- Manon, ne reste pas bêtement là, à regarder ton maître ... même s'il est fort beau. File me préparer une tisane.
Avant de sortir, Elayne se retourna et envoya un baiser.
- Amusez-vous bien, mes Amours et le plus longtemps possible.
- Areeeeuuuhhh ...
C'est quand même beau la famille !
_________________