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[RP] A dada sur mon bidet

Alceste
Voyage serein, la monture allant à une allure raisonnable, cela permettait à la brune aux boucles rebelles de constater que les arbres reprenaient vies, leurs jeunes pousses étaient de ce vert qu’elle appréciait le plus, tendre, doux et qui s’harmonisait si bien avec le ciel encore d’un bleu pale de début de printemps.
Elle franchit les portes d’Angoulême, et partit à la recherche de ses compagnons de voyage, pour finir le reste de la route ensemble.
Elle huma l’air du pays retrouvé, elle ne s’avouait pas qu’il lui avait manqué.

Une silhouette reconnaissable entre toute et une descente de cheval des plus souple la fit se retrouver face à son amie Luaine.
Flot de questions diverses et variées et réponses toutes aussi variées et diverses.


Merci, pour ma mine retrouvée, une grasse matinée et tout repart…
Non je n’ai pas mangé des fleurs, j’aime po !! Par contre une petite tartine au miel avec une bonne tisane avant de prendre la route…


Stoïquement elle se laisse regarder le fond de l’œil.

Oui je vais bien, je m’en étais rendu compte tu sais…

Et une Saint Germain qui marmonne un brin.

Mais non tout va bien, je suis en pleine forme, je t’assure….

Et d’écouter son amie, vive comme le vent, comme toujours.
Elle se sent blêmir quand elle se met à parler de Coucou, car elle ne comprend toujours pas son étrange lettre où il voue aux gémonies l’ex-chancelière.
Un brin de réponse s’amorce, apparemment un échange de missives de haute volée a du ce faire entre les deux, les connaissant suffisamment pour leurs forts caractères, cela n’a pas du ce faire dans la dentelle, elle commence à un peu mieux saisir l’affaire.
Quand Luaine lui parle d’un éventuel « jeter de dévolue », elle ne peut s’empêcher de sourire, qui s’arrête net quand elle lui parle de sa réponse, « qu’elle aurait passer la nuit avec un homme » elle, Alceste.
Yeux qui se font noirs comme la braise.


Moiaaaa avec un homme !! Tu es folle, je ne suis pas ainsi, tu le sais bien, je tiens fortement à ma réputation de certes « sainte nitouche », mais j’aime mieux cela que de passer pour une « marie couche toi là ».
Je suis apparemment pas tendance, car il me semble de bon aloi, en ce moment de courir d’homme en homme, mais je préfère me « conserver » pour le bon, ou alors si il ne vient pas et bien ce sera pour Aristote…
En ce qui concerne Coucou, je ne pense pas qu’il me lorgne, car il me semble que son cœur s’épanche vers Sandreen, il m’avait dit partir à sa recherche dans une missive.
Bon ce n’est pas grave, parlons d’autre chose…
Tu as revu un peu de tes connaissances en tavernes ?
Et si on allait faire un tour, prendre une bonne tisane ?


Eclat de rire cristallin qui se perd dans le brouhaha de la ville fourmillante de gens vaquant à leurs occupations quotidiennes.
Coucou
Coucou attendait avec impatience le retour de la souris et aussi bien sur celui de la Montford..... Déjà pour savoir qu'ils ne leur étaient rien arrivés et aussi pour râler, plus pour se donner bonne conscience que pour autre chose car au fond il l'aimait bien la Luaine avec son air de je sais tout et je dirai rien.... Déjà oui effectivement elle savait beaucoup de choses et sur beaucoup de choses mais pour ce qui est de rien dire hé hé hé il savait comment faire pour la faire parler et jamais elle ne pouvait résister à des bisouilles bien humides sur ses joues....... Ne vous sauvez pas vous allez bientôt comprendre^^

Quand à Alceste, leur amitié, leur connivence était très forte, elle datait du temps ou elle était procureur et qu'il allait lui rendre visite une amitié solide comme un roc et puis, haaaa elle avait des yeux hummmm des yeux à vous faire fondre. Mais une amitié moins forte quand même que celle qui liait les 2 chipies; il est vrai qu'elles en ont fait ensemble et beaucoup de mâles s'y sont brisés les dents et la queue aussi ....

alouette je te briserai.........
je te briserai la queue ..... et la queue..... et la queue
alouette


Alors qu'il errait dans les rues de Sarlat, au détour d'un chemin et passant devant la taverne municipale il aperçut les 2 complices en pleine discussion
Ni une ni deux il entra aussitôt dans la taverne et sa réaction première était déjà le soulagement de les voir en parfaite santé et resplendissante de beauté

Ahhhhh vous voilà enfin, Pfff je me suis fait un sang d'encre si vous saviez. Qu'est ce qui vous a pris de partir comme ça ?

Il se dirige droit sur le duo et embrasse très chaleureusement la souris

Tu vas bien Alceste? oui oui je sais que ton acolyte pour pas dire ton alcoolique de copine t'as lâchement abandonné... Enfin il parait que tu as trouvé l'amour dans les bras d'un charmant matou heinnn

petit clin d'oeil complice à Luaine

Enfin le plus important est que tu sois là en pleine forme

Se tournant vers la Walsh- Montford pffff un nom pareil c'est pas idée; je vous avez dit qu'elle aimait les bisouilles

Il se rapproche d'elle, le regard complice et taquin

Bonjour Luaine... tu vas bien et avant qu'elle n'est pu lui répondre il emprisonne ses bras et la bisouille sur les joues et mordille ses lobes d'oreilles dans un grand rire

la réponse ne se fit pas attendre

Fichtre - bougre - mais t'arrete heuu - ça va pas - j'aime pas - bon sang - mais défection - bip - bip -bip pour les personnes sensibles ses mots ont été simplement supprimés mais c'est pire que ce que vous croyez
Bien fait tu n'avais qu'à pas perdre la souris en route na !!!

Elle lui lança n regard noir de chez noir, mais avec un flegme pas possible et aussi une bonne dose de culot il lui répondit de sa plus belle voix

Moi aussi je t'aime Luaine petit sourire coquin

Bon allez racontez moi ce qu'il s'est passé Mesdames
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Luaine
[Représailles sur Sarlat....ou pas!!!]

Les retrouvailles brunesques sur Angoulême furent des plus chaleureuses entre bigoudi et bigouden.
Luaine avait retrouvé un ancien ami sur Angoulême, un dénommé Thammas Thworn. Il avait été le premier a recevoir une lettre d'elle même, alors tribun, où tout du moins le premier à lui avoir répondu. Ils avaient une profonde sympathie depuis.
Passé les retrouvailles, il fallait avancer sur Sarlat car le groupe était à nouveau recomposé.

De duo ils se retrouvèrent quatuor.
La route ressemblait à une récréation et le temps fila si promptement, qu’ils étaient enfin sur la ville d’eau.
Le lac étendait sa nappe bleue sous le soleil printanier. Les rayons frappaient la surface de l’eau lui donnant l’éclat de milliers de diamants. Un regard eut du mal à se détacher de ce lac si merveilleux. Jamais elle n’avait pensé à partir de ce lieu féerique.
Quand le soleil était de la partie, les branches des arbres dessinaient des arabesques ombragées sur l’étendue azurée et par temps humide des nappes de brumes s’agrippaient à la cime des arbres, créant un décor presque fantomatique. A n’importe quelle saison, ce lac était d’une beauté envoutante. Il était une perle cristalline dans un écrin de verdure. Un vrai bijou…
Le plus beau que la brune n’avait jamais vu jusqu’à lors.

Bientôt le bruit des sabots des montures firent leur apparition dans la ville. Ce n’était pas les quatre cavaliers de l’apocalypse et le Comté n’avait pas besoin de ça en plus pour rajouter au désespoir ambiant.

Les soucis commençaient à remonter à la surface. La Montfort allait devoir s’atteler à la tâche tant elle avait des choses à faire. Ranger ses affaires et laisser bientôt sa petite bicoque si chaleureuse. Dire au revoir à ses amis de peur de leur dire adieu. Il fallait que l’optimisme reprenne le dessus et puis rien n’était grave sauf la mort.

Un coup de menton vers la jolie taverne municipale. Surement quelques piliers habituels et surtout quelques amis seraient probablement là. Elle voulait montrer à son ami capturé sur Angoulême et au frère d’Heimdal la belle ville de Sarlat et son accueil si unique.
Les portes ouvertes furent comme une bouffée d’oxygène en doux mélange de bois, d’éclats de voix et de houblon. Luaine ferma les yeux un bref instant, sentant des souvenirs liés à ses odeurs lui revenir en mémoire aussi clairement que si c’était la veille.

Les lieux furent investit aussi vite qu’une place forte par temps de siège et bientôt trônait sur la table, quelques chopines et une tisane pour l’ex procureur.
Une voix résonna dans l’enceinte de la grande salle comme une campane sur un clocher. Un trublion, LE trublion de Sarlat était là. L’expéditeur du pamphlet qui fit trembler les murs de Jéricho, ou peut être juste les dents de Luaine. Naviguant entre la douceur de la dentelle et le froid de l’acier, Luaine se positionnait plus du côté acier en entendant ce bramement coucouresque.

Bonjour Luaine... tu vas bien.

De son minois couleur coquelicot émanait des volutes de fumée comme un dragon. Ses yeux céladon aux zébrures d’or semblaient s’embrasser. Il risquait une combustion spontanée. Les mots qu'elle voulait prononcer n'auraient rien d'amicaux.
La brune posa les paumes de ses mains sur le plateau de la table comme pour s’aider à se relever mais elle ruminait sa vengeance à savoir si c’était un pied qui devait partir sur son auguste séant, son poing sur son nez ou son genou magique dans ses bijoux de famille à en jouer des castagnettes sur un air de flamenco.

Aucunement le temps de réagir à une parade barbare car Coucou fut plus rapide et répliqua d’une façon inattendue. Un énorme câlin gastéropodien lui fut donné comme un cadeau.
Les yeux fermés et un rictus d’aversion se figea sur son minois. Coucou le savait que Luaine détestait les collés serrés et les baisers baveux. Elle n’aimait pas qu’on la touche sauf quelques rares exceptions, c'est-à-dire quand elle le voulait bien.

C’était sa façon de lui dire qu’il regrettait ses mots et s’excuser. Il était bien trop fort en gueule pour lui demander un pardon en bonne et due forme.
Elle aurait pu le pousser d’un geste rageur en lui donnant une correction, mais elle n’en fit rien. Le Coucou avait bon cœur sous ses airs provocateurs et Luaine n’était pas du style à ruminer… quoique !!!! Si elle l’était mais tout était relatif, et elle décida de passer l’éponge sur leur sérénade animée mais le repoussa énergiquement en s’essuyant la joue.

Beuuuukk…..Arrête de me bavasser dessus, je ne suis pas un truc qu’on suçote.

C’était aussi sa façon de dire qu’elle ne lui en voulait pas, du moins pas assez pour la castrer et lui jeta un regard faussement noir quand il lui fit sa pseudo déclaration.

Tssss, assis toi au lieu de dire des bêtises. Je vais te commander à boire au moins la bouche pleine tu éviteras de dire n’importe quoi.

Luaine se rassit devant sa chope et lui en commanda une.

Raconter ? Et bien le voyage fut très bien. Nous n’avons pas rencontré de brigands. Alençon est un comté très agréable, les gens ne grognent pas et ne mordent pas. Ils sont polis….Quelle changement du PA.

Elle évita de lui dire que sous peu, elle ne serait plus ici. Prendre ses amis de cours était délibéré. Personne n’aurait le temps de réagir et d’un coup de baguette magique, elle ne serait plus là comme dissoute à jamais.

Et tu vois ta souris et en pleine forme…Regarde sa mine toute rose et radieuse. Ce voyage lui a fait du bien aussi. ELLE EST EN UN SEUL MORCEAU HEIN!!!!

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Luaine
[Exodus- quelques temps après]

« Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort. Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port »…C’est ce qu’aurait pu dire notre narrateur si elle était née du côté du vieux port marseillais mais la vérité était plutôt qu’ils furent une petite poignée en arrivant dans le limousin. Ce qui en soit, n’était déjà pas si mal.

Pourquoi une charrette traversa la mince frontière entre les deux Comtés du Périgord et de l’Angoumois pour celui du Limousin et de la marche ?
L’histoire était longue pour certains protagonistes et plus courte pour d’autres mais tous avaient de bonne raison de quitter le lion gueule et or.

La route s’ouvrait devant eux pleine d’un nouvel élan, lançant derrière eux quelques désillusions.
Il fallait savoir partir sans se retourner, sous peine de tomber sous les coups, où les plaies n’étaient pas toujours mortelles ni même visibles, dans un première temps, puis à force de saigner, on perdait trop de ce liquide vermeil jusqu’à en disparaitre. Son âme devenait aussi pure et légère qu’une bulle de savon pour soudain, d’un claquement de doigt, s’évaporer.

Le mythe était mort, il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Il restait une seule issue à part de regarder les ruines pour y trouver les morts, et c’était l’exil forcé. Partir un jour ou partir toujours qu’importe le temps, on partait le cœur en berne de laisser fatalement quelque chose de cher derrière nous. Un ami, un amant, une terre, une maison, des regrets, des souvenirs, tout ce qui bâtit une vie.

Il n’était pas aisé de reconstruire et encore moins de tourner une page. D’une main fébrile en fermant les yeux, on la retournait pourtant puis quand on rouvrait les yeux larmoyants, on examinait cette page vierge avec la boule au ventre, en se demandant alors si la décision ne serait pas tantôt regrettée, si cette page sera mieux remplit que la précédente mais toujours avec cette envie de vivre malgré tout…

Tant de questions en suspens qu’elles se bousculaient sans trouver de réponse.
Le visage fermé de la Montfort exprimait le tumulte incessant qui assaillait ses pensées comme autant de vagues qui se fracassaient contre une falaise. On ne pouvait pas arrêter cela ni même le contrôler.

Trop de fois elle était tombée sous les coups, trop de fois elle s’était relevée. Le coup de grâce avait été fatal et décisif pour cet exode. Quand le meilleur s’est retiré et qu’il ne reste que le pire, le compte était simple et malgré tout cela, elle cachait ses larmes derrière des sourires forcés à demi cachés par sa capuche visée sur le devant de son minois.
Arrivait-elle à leurrer ses compagnons ? Elle l’espérait en tout cas.

Un maelstrom de sentiments incompatibles résonnait en elle. Elle avait envie de mourir et de vivre, de pleurer et de rire, d’aimer et de haïr, de crier et de se taire….

Ils étaient plusieurs mais elle se sentait seule avec cette impression d’être une paumée dans un désert à la recherche d’une oasis. Un havre de paix, une terre promise, voilà ce qu’elle voulait.
Une certaine appréhension de ne trouver le repos sous l’ombre d’aucune dune et de traverser ce désert sans fin à la recherche incessante d'un mirage. Pourtant elle, l’apatride, avait trouvé sa terre promise dans ce comté lion. Puis le silence s’était fait dans son cœur jusqu’à ce que le poids trop lourd, tel un fardeau, fût posé. Elle était devenue naufragé voguant sur la houle de sa destinée.

C’était comme si, au petit matin, la brune avait remonté la couverture sur son amant, un dernier regard sur son visage pour ne jamais oublié cette image, le cœur encore plein de lui avec les larmes aux yeux, puis avait refermé la porte qui mettait le point final, sans un revoir, ni même un adieu. L’espoir s’éteindra comme une chandelle se consume quand elle est arrivée au bout, sans heurt, comme vivait Luaine.

Une seule chose la rendait heureuse de partir en exil, c’était pour son ami Dionis qui déprimait. Le mal du pays le gagnait et la brune savait que cette arrivée sur ses terres allait le galvaniser. Il lui avait fait l’amitié de la suivre partout…La Bretagne, le Périgord, sans jamais se plaindre. Aujourd’hui, elle avait l’opportunité de lui rendre la pareille, de lui faire plaisir et de lui prouver que son amitié était importante.
Un jour, il a bien longtemps, il lui avait dit qu’il la suivrait mais qu’un jour lorsqu’elle aurait vu ce qu’il y avait à voir, elle devrait le suivre à son tour. La promesse fut dite un jour qui avait valeur de toujours car la brune n’avait qu’une seule parole.

Le petit groupe d’exilés serait bientôt sur les terres limousines pour semer les graines de leur futur qu’elle espérait radieux.

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Leanice
C'était les dernières heures ou elle verrait Sarlat, elle espérait n'en garder aucun souvenir bientôt et penser qu'elle avait vécu un horrible cauchemar, elle qui avait cru que la chance avait enfin tournée se retrouvait à son point de départ .. encore des villes a traverser, des Comtés, des Duchés ... elle en avait tant fait qu'elle savait dans son for intérieur qu'elle allait se retrouver à l'endroit même qu'elle avait fuit quelques années plus tôt ..
Ne dit-on pas que l'on revient toujours a ses premières amours ? humm amours ... amours ... elle ne savait plus ce que ce mot voulait dire, avait-il encore ou aurait-il encore un jour une signification pour elle .. elle n'y croyait plus .. babiole, baliverne, broutille, enfantillage, fadaise, frivolité, insignifiance, mondanité, niaiserie, puérilité ... et pire encore !!

Les malles étaient prêtes, remplies à craquer .. ce qui là fit sourire quand elle vit sa fidèle servante sauter de toutes ses forces afin d'arriver à fermer la dernière, elle ne s'était même pas rendu compte que de simples toilettes pouvaient prendre autant de place.

Elle en était là de ses pensées tout en attendant son amie Luaine avec qui elle allait commencer une nouvelle vie, se disant que cet épisode l'avait endurci, son coeur était meurtri et fermé pour un long moment, il y avait encore trop de haine au plus profond d'elle et elle savait qu'elle allait avoir du mal à refaire confiance, à croire à de belles paroles .. tout n'était que mensonges sur cette terre.

Elle allait revoir son Limousin pour lequel elle avait tant donné... l'avenir lui dira ce qu'allait être son destin ...

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Luaine
[GOODDddd morning Limouuuuuuuuuuu]

Voila le jour dominical, celui on va à confesse en habit sombre et dentelle sur la tête en bonne pécheresse mais quand on voyage on n'avait rarement le pouvoir de faire venir une église à soi dans la cambrousse. Elle n'était pas Dieu le père et d'ailleurs elle n'était rien ni personne.
Le petit convoi avançait doucement mais surement tandis que Luaine pestait dans son coin. Elle regardait le croupion du baudet qui tirait la charrette en imaginant de la charcutaille débité de sa croupe.

Je te dis qu'il servirait mieux en saucisson cet âne....Il avance pas il dort. On va arriver l'année prochaine, ma grosse cape en laine est dans une malle et on va être coincée par les premières neiges.

La pauvre celte au sang aussi bouillant qu'un petit geyser, voulait être dans un bourg pour la messe mais au final, elle zieutait le croupion d'un baudet. Sur l'instant, la carotte elle ne rêvait pas qu'à lui mettre devant le nez pour le faire avancer plus vite.
Voilà à quoi l'ancienne chancelière en était réduite.

Bon s'en est trop......

La Montfort sauta de la charrette non sans voir tirer dessus comme une sourde et attachée les liens à la planche en bois qui tenait lieu de siège tout à fait inconfortable.
Un pied au sol, elle fit un tour d'horizon puis commença à marcher vers un endroit un peu isolé sous le regard médusé de la troupe.

Elle se tourna vers eux.


Quoi? C'est Dimanche hein!!!!

Quelques pas de plus et la brune sortit son épée de son fourreau et la planta dans le sol gras et noir de la terre limousine avec facilité.
Devant elle la garde de son épée, la lame et la fusée, traçaient une croix métallique.
Un genou au sol, elle bascula sa tête en signe de dévotion et pria, les yeux fermés.

Si Luaine n'allait à l'église alors l'église irait à Luaine.
Aussitôt son confiteor terminé, elle se releva et ôta l'épée de la terre. Un coup sur le méplat de la lame sur ses braies déjà sales, pour la nettoyer.
Tout en marchant vers ses acolytes, elle rangea sa lame dans son fourreau.

Deux prunelles émeraudes et un haussement d'épaules leur donna le ton.


Espèce d'impies!!!! On peut voyager et ne pas oublier de prier. Les épées ont bien d'autres fonctions que d'occire même si c'est ce qu'elles font le mieux.
Pffffffffffff....

Elle secoua la tête et remonta sur la charrette dont la vue imprenable donnait toujours sur le croupion.
Saturation....


Non c'est plus possible de voir ce truc en face de moi, j'ai l'impression qu'il me nargue de l'arrière train. JE VEUX MON CHEVAAAAAAAAAAaaaaaaal!!!!!

Elle n'était pas vaniteuse ni même arrogante mais elle donna les courroies à la servante de Léa, assez lâchement.

Excusez moi mais je retourne sur mon frison. Je viendrais vous relayer plus tard.
Beaucoup plus tard.....

Et Hop!! La voila enjambant son Bacchus avec l'agilité d'une escuyère et un sourire conquérant aux lèvres. Son séant allait soudain mieux et son panorama encore mieux. Son humeur vira subitement du sombre au clair. La brune n'aimait pas les ânes bâtés.
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Kamui.fuma
Kamui n’avait rien qui le retenait a Sarlat… malheureusement… il était venu rejoindre Léanice la bas pour sortir de ses études et reprendre un peut gout aux choses il était tout juste installé que déjà Léa repartait. Il ne comptait pas rester la sans personne pour lui tenir compagnie. Il prit donc la décision de suivre son amie. Apparemment la destination lui était connu et même bien. Le limousin… il y avait vécu longtemps il avait même participé a la vie de ce comté. Mais c’était presque dans une autre vie. Une vie avant qui ne retrouve ca famille… avant qu’il ne retrouve son nom. FUMA et qu’il abandonne ce nom ridicule qu’il c’était donné après la perte de sa mémoire… crispy…. Un retour aux sources comme on dit. Peut être retenterai t’il un peut de politique… non « peut être » c’était de trop… « Surement » était de rigueur.

Il était à l’arrière du groupe laissant un d’écart grandir tout en rêvassant et réfléchissant a l’avenir. Il sortie de ses songes quand le groupe s’arrêtât. Le vieil instinct de soldat laissa glisser sa main sur Oril. Il fit partir sa jument a la toison noir sur le coté pour remonté le long du convoi et voir ce qu’il se passé. Il jeta un œil à chacun des membres de ce groupe

Il était 5 dont deux qu’il ne connaissait pas… deux hommes un certain Dionis et l’autre se nommait Elso si ses souvenir était bon. Mais il n’avait pas vraiment la mémoire des noms enfin surtout ceux des hommes aller dont savoir pourquoi… au moins les femmes avait trois chevalier servant pour les défendre encore que la blonde n’avait pas vraiment besoin de décence et le rouquain n’aimerai pas l’avoir en face en combat singulier.

Pour ce qu’il en était de Luaine il ne la connaissait pas assai pour jugé. La seule chose qu’il savait c’est que le regard vert de celle si était hypnotique pour lui et s’il ne se forcé pas a l’évité il en perdait sa langue. Il n’avait pas vraiment eu le temps de mieux se connaitre après son arrivé a Sarlat car elle était rapidement partis en voyage. Elle avait sans doute autant la bougeotte que la blonde… pas étonnant qu’elles s’entendent bien…

C’était justement la jolie brune qui avait arrêté le groupe pour faire semble t’il sa prière du dominicale. Aucun danger… sa main s’écarta de l’épée et il profita de l’instant pour mettre pied à terre. Un mouvement attira son regard dans les taillis ou la nature reprenait vie avec le redoux des températures. Il flatta la croupe de Tiamat avant d’aller jeté un œil à ce qui mettait en mouvement l’herbe haute. Ecartant les herbes il découvrit une couleuvre encore engourdit par la fraicheur de la nuit qui cherché le soleil pour sortir de sa torpeur.

Il retourna à sa jument. Luaine avait apparemment terminé son œuvre pieuse mais elle n’en pouvait plus d’être sur la charrette elle monta sa propre monture. Kamui laissa passé tout le monde pour reprendre sa place a l’arrière glissant un mot a Luaine en croisant légèrement les deux émeraudes de son regard avant de détourné le siens

Tu es très pieuse Luaine. Je m’en veux parfois de ne pas l’être autant.

Il lui sourit, repris le silence habituel qui le caractérisé et ce plaça en retrait sont regard se portant au loin de droite à gauche pour se prémunir en cas de gue tapant…
Luaine
L'ami de Léanice qui accompagnait la petite troupe, était peu connu de Luaine. Elle l'avait croisé quelques rares fois en taverne mais elle partit peu après son arrivée, pour un long voyage sur Alençon. Les deux inconnus liés par Léanice, se jaugeaient un peu.
Tout ce qu'elle savait de lui, c'est que quand elle le fixait de ses prunelles vertes, il perdait un peu ses moyens et cela la faisait sourire. Elle trouvait cela adorable, comme surement toute femme qui se respecte.
Prenez un grand costaud, regardez le devenir intimidé et détourner le regard, et si vous êtes une femme alors vous vous en amuserez en plus, même si ce n'était pas méchant mais plutôt taquin.

Son humeur de baudet avait pris la poudre d'escampette sitôt que son séant fut en contact avec sa selle et même si l'équipage allait au trot, c'était fichtrement bien plus commode de dominer la situation sur son promontoire équin.

Sa piété semblait donner lieu à un grand étonnement alors que Luaine était simplement une fidèle aristotélicienne, pieuse mais pas bigote. La brune avait bien sentit quelques regards mais Léanice et Dionis la connaissaient et ne pipèrent pas mot.

Leur monture se croisèrent et Kamui osa affronter le regard sinople. Luaine se fit un malin plaisir à planter ses yeux dans les siens et attendre de savoir si les mots du blond/roux allaient sortir en douce logorrhée. Elle sourit quand elle entendit parler distinctement. Voilà qu'après quelques jours de voyage en sa compagnie, il semblait
moins timide à son contact.


Je le suis Kamui. J'ai été éduquée dans la tradition aristotélicienne et baptisée par un cardinal en Bretagne.

Elle repenserait éternellement à ce baptême si amusant pour elle et beaucoup moins pour l'éminence.

J'aime cela....

Et depuis qu'elle avait perdu sa mère puis son père, il lui semblait que par la communion, elle se rapprochait d'eux.

...prier me permets de ne penser qu'à l'essentiel. As tu eu des soucis? Ou des périodes qui te plonge dans un brouillard opaque sans fin?
Quand tu prie, alors ce vide en toi se remplit et le voile se lève. Tu ressens cet amour si fort que tu peux parfois en avoir les larmes aux yeux.
La prière et la foi sont importantes.
Tu as vécu à Sarlat aussi et bien mon confesseur le Père Franck a été ma planche de salut bien des fois.

Elle tâcha de regarder la route se dérouler comme un tapis bronze et se concentrer dessus pour ne pas devoir refouler quelques larmes d'avoir laissé son confesseur et quelques rares amis sur la ville. Ses billes vertes remontèrent vers Kamui.

Si tu veux quand nous serons installés, je viendrais te chercher pour aller à la messe, si par bonheur un prélat y est en fonction. Tu apprendras, tu constateras que c'est salutaire et apaisant.

Un sourire en coin vint ponctuer la phrase.
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Leanice
Altivo, les naseaux frémissants avait senti le départ... il ne tenait plus en place.
Nous avions déjà couvert une belle distance. Mais après une long galop, nous avions décidé de marcher un peu.. après tout, nous n'étions pas pressés.
Luaine avait décidé de s'installer un moment dans la charette aux cotés de Briana, mais elle commença déjà à pester sur la lenteur de la mule.
Elle se retint néanmoins de rire et de lui présenter une carotte afin de là faire avancer plus vite mais elle n'osa pas ...
Mais voila qu'elle sauta de la charette sans prévenir et qu'elle se mit a aller prier dans un coin ... Léa surprise tira brusquement sur les rênes d'Altivo qui stoppa net ...
Elle là regardait bouche bée ne sachant ni quoi dire ni quelle réaction avoir, elle dut réprimer non sans mal un fou rire quand elle l'entendit leur servir une phrase qui en disait long ...

Citation:

Espèce d'impies!!!! On peut voyager et ne pas oublier de prier. Les épées ont bien d'autres fonctions que d'occire même si c'est ce qu'elles font le mieux.
Pffffffffffff....


Léa jeta un coup d'oeil à Kamui qui resta figé un instant pour reprendre lentement la route légèrement à l'écart.
De fait, le petit groupe pénétra dans un sous bois en longeant une petite rivière sauvage parallèle au chemin que nous empruntions. L'endroit était magique et ce petit coin de paradis ressemblait à un paysage de conte de fées... Pour peu, on s'attendrait à voir surgir des elfes et fées des bois...

La rivière s'élargit un peu à un coude formant un petit bassin aux rives bordées de galets... de temps à autre, un éclair argenté fugitif et subtil témoigne de la présence de poissons.

Le soleil est encore haut dans le ciel et cela l'arrangeait, elle avait une sainte horreur de monter un campement dans le noir. De plus, il faisait une chaleur moite en cette fin de printemps et la proximité de l'eau rafraîchissait quelque peu l'atmosphère.
L'endroit était idéal pour bivouaquer.


-Luaine .. Kamui .. Dionis euhhh Elso... Si on s'arrêtait ici pour la nuit ?... La rivière semble poissonneuse, une friture changerait un peu notre ordinaire... non ?

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Kamui.fuma
La jolie brune usa encore de son regarde pour le déstabilisé mais il commençait a s’habitué il lui sourit

Pour la messe nous verront cela je ne suis pas en grand habitué de ses lieux.

Ils reprirent la route. Kamui se demandait ce qu’il pouvait se tramé derrière ses émeraudes. Une femme un peut extravagante probablement mais quoi d’autre… il découvrirait cela bientôt peut être…
La journée passa la route était longue rien ne pressé leur pas pour arrivé plus vite. Même si kamui préférai ne pas trop trainer sur les routes les bandits de grand chemin était partout. Une petite escarmouche ne lui aurai pas déplus pourtant, Oril avait soif et ceux depuis trop longtemps. Cette pensé lui rappela de vielle image de la guerre en Bretagne… la sueur… la boue… le sang… les hurlements des mourants… les cris de rage des survivants… un frisson dans son dos lui fit chassé cette pensée.
Le convoi stoppa de nouveau et la blonde les interpela tous


Luaine .. Kamui .. Dionis euhhh Elso... Si on s'arrêtait ici pour la nuit ?... La rivière semble poissonneuse, une friture changerait un peu notre ordinaire... non ?


Kamui regarde le lieu indiqué il avait l’air parfait même si dans le ton de la voir de Léa il sentit qu’il allait être de corvée de pèche.

Ca a l’air pas mal Léa pour moi je suis d’accord de passé la nuit la

Joignant le geste à la parole il sauta au sol et dirigea Tiamat par la longe pour l’attaché à un des arbres.
Il sortit un peut de grain d’un sac et tendit sa main devant le museau de la jument qui le dévora sans demandé son reste.

Tien ma belle régal toi.
Il lui tapota le cou avant de retirer sa main vidé de son contenu. Dessella la bête posa ses sacoches au pied de l’arbre. Il s’étira avant d’aller vers la charrette
Léa tu me passe une canne que si on veut manger quelque chose ne faudrait pas trop perdre de temps
Il lui tira une langue amusé…
Leanice
Elle ne prit même pas la peine d'attendre une réponse que déjà elle avait sauté de sa monture et là laissait aux bons soins de Kamui, qui soudain les pieds à terre, avait, il lui semblait, une drôle de démarche ..elle se retint néanmoins de rire ou de faire la moindre remarque, bien qu'elle imagina très rapidement le pourquoi de ce déhanchement .. un léger malaise au niveau de son postérieur sans doute .. peut être la selle qui devait être fatiguée ..

Elle abandonna donc ses compagnons qui se chargeraient bien d'installer leur camp de fortune pour la nuit, et se précipita, jupons relevés, vers la rivière .. la fraicheur et le plaisir de cet instant lui fit pousser un profond soupir .. de l'eau à mi-cuisses, elle plongeait ses mains et s'aspergeait le visage laissant ce liquide bienfaiteur couler le long de son cou ...

Elle en était là de ce plaisir divin quand elle entendit un ....


Citation:
Léa tu me passe une canne que si on veut manger quelque chose ne faudrait pas trop perdre de temps ...


Naméo se prenait pour qui là ?? Elle avait repéré une liane qui pendait d'un arbre et venait caresser la surface de l'eau, aussitôt germa dans sa petite tête une fantaisie de son invention ... elle s'en approcha lentement et tira dessus d'un coup sec, .. aussitôt elle fit en sorte de pouvoir la lancer tel un lasso vers son grand ami Kamui qu'elle réussit à déstabiliser par les pieds, la liane s'étant enrouler autour de ses cuisses, et toute fière de sa prise s' écria ...

- Regardez la belle prise, çà c'est un gros poisson ou je ne m'y connais pas ... prise d'un énorme rire elle tira encore plus fort et le poisson tomba dans l'eau dans un grand PLOUUUUUUUUUUUUUUFFFF ...
_________________
Luaine
Kamui annonça qu'il partait sur l'heure chercher du poissons. Dans la tête de Luaine c'était comme une douce mélodie. Elle n'aimait pas pêcher, ce qui consistait à se mettre en mode plante verte et attendre qu'un foutu poisson vienne bouffer un ver.
L'inactivité tuait la brune et la rendait un brin nerveuse, si bien qu'elle aurait pu casser la canne sur son genou après quelques heures....En fait juste une seule aurait suffit à la rendre dingue. L'ami de Léa s'en chargeait pour son plus grand soulagement. Elle alla ôter la selle de son frison noir comme la nuit, ainsi que les sacoches sur ses flancs. Elle tira sur sa courroie pour amener ses sabots dans le lit de la rivière et lui jeta de l'eau dessus pour enlever sa sueur. Il s'ébroua la crinière, la mouillant au passage.


D'accord Bacchus....Un partout. Tu m'as aussi arrosée.

Elle ôta les mors, les brides et la têtière pour le laisser libre de toute entrave.
Elle laissa son cheval boire quand un bruit la fit se tourner et ce fut pour voir Léa qui faisait mumuse avec les lianes pour en faire un lasso et attraper Kamui.
Luaine se mit à rire de voir la scène si amusante.


Incorrigible. Tu sais que tu n'as pas besoin de tendre un filet pour alpaguer un homme ma Léa, ton charme naturel est bien plus persuasif qu'un lasso. Puisque vous êtes tous les deux à la pêche au gros, je vais chercher du bois. Ne vous faites pas mal les enfants...Jeu de mains, jeu de vilains!!!

On évitait souvent de dire cela à l'âge adulte car c'était tout le contraire bien souvent.

Elso, le frère d'Heimdal, qui l'avait suivi depuis Alençon, promettant à son frère de veiller sur la brune. Il avait un fort esprit protecteur pour Luaine et il l'accompagna tout naturellement chercher du bois. Ils en profitèrent pour parler du Limousin que Luaine connaissait assez bien, puis d'Heimdal, ce qui remplit de joie l'ex chancelière.
Une fois au campement de fortune avec les bras chargés de bois pour toute la nuit, ils firent le feu avec un briquet et une mèche d'amadou.
Bientôt les poissons pêchés porteraient leur effluve dans les environs, les laissant dormir le ventre pleins et la tête pleins de rêves de leur future vie.


Mais avant de dormir, Luaine profita d'une veillée pour raconter une histoire comme on le faisait dans les campagnes. Elle prit un visage sérieux en commença son histoire.

Ce soir je vais vous raconter une légende celte. La bas très loin dans une forêt magique vivait un peuple de lutins. Ils vivaient en harmonie avec des fées et autres personnages mystérieux de cette forêt.
Mais un jour la reine des fées, les voyant toujours en train de rire, interrogea le grand chef des lutins.

- Ô grand lutin, dites moi pourquoi ton peuple rit toujours. Cela nous mets de bonne humeur et nous rions volontiers de vous entendre. C'est vraiment très bien d'être un peuple aussi gaie et heureux de vivre.

Le chef des lutins se mit à rire.

- Ma belle fée, nous ne pouvons pas nous en empêcher car nous sommes tout petits et l'herbe nous chatouille nos parties.

Depuis ce jour, les fées veillèrent à ce que l'herbe soit toujours à la bonne hauteur pour faire rire les lutins dans la forêt.

Un sourire en coin, Luaine regarda les visages à la lueur du feu qui dansait, reflétant des vagues d'or et de sang puis elle se mit à rire.

Je vous jure que je ne suis pas un lutin qui marche dans l'herbe.
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Kamui.fuma
kamui reclamé une canne s'approchant de rivierre il ne recus pas vraiment ce qu'il attandait une liane c'était enroulé autour de ses cuisses. il eu la presence d'espris de s''arrété pour ne pas tombé mais c'était sans compte sur les idées a la noix de léa. elle le tira fort il perdit l'équilibre dans grand

HHHAAAA LEEAAA


il roula sur le sol et finit dans la rivière. il se débatit pour sortir de sa chaine vegetal et se mettre sur ses pieds l'eau était glacé il en eu le soufle coupé. il poussa un hurlement quand sa tête réaparu or de l'eau

PPPPOOOOOAAAAa c'est c'est glassé


il se présipita vers la rive pour sortir le plus vite possible


au purré c'est froid


il monta sur la rive, dégoulinant.

il se mit a grelotté


super lea je vais attrapé la mort avec tes betises


il partit vers ses sacoches pour cherché de quoi se changé avant de vraiment attrapé la mort
[/b]
Luaine
[Le premier jour du reste de ta vie]

La cuivré et l’ébène voyageaient avec leur vie dans une charrette telles deux bohémiennes. Les deux femmes avaient cumulées à elles deux quelques nombreux déménagements dans tout le royaume. C'est-à-dire le temps qu’il faut pour faire une estimation du pourcentage de véreux qui peuplaient une province. Quand l’estimation dépassait les soixante dix pourcent, il fallait mettre les voiles sous peine d’être contaminées par la vermine qui proliférait vitesse grand V.

Leur état d’esprit était tel qu’elles voulaient croquer la vie à belles dents et vivre intensément avant que le rideau ne tombe en funeste révérence sur une vie inachevée, leur laissant ce goût amer d’inaccomplie, sur leurs lèvres. Elles laissaient les crétins, les doucereux, les fumistes, les perfides, les fourbes, les traitres, les menteurs, les machiavéliques…..La liste était longue et non exhaustive.

Heureusement que dans ce tableau sombre, quelques rayons de soleil était venu frapper leur vie pour leur apporter chaleur et réconfort. Luaine laissait un bourgmestre, un confesseur, un cousin, une brune, un farceur….une toute petite poignée de personnes compte tenu du temps où elle était restée.
Tous ces rayons ne sortiraient jamais de sa vie et de ses pensées. La Breizh se liait peu mais quand elle aimait c’était pour longtemps. N’avait elle pas connu Léa il y avait….tant d’années et celle-ci était toujours là et son ami Dionis…..
Luaine la loyale, la dévouée, la fidèle. Celle dont ceux qui l’aimaient, le lui rendaient bien.

L’essai, pour un départ dans une nouvelle vie, fut transformé. Ils voulaient le calme, la plénitude amnésique, savoir qu’on pouvait se dire bonjour sans s’envoyer des horreurs à la face ou subir des persiflages dès qu’on avait le dos tourné. La province des escobars était derrière eux.
Le limousin n’avait pas bonne réputation en Périgord mais Luaine lors de ses nombreux voyages avait pu s’y faire de très bons amis et où la douceur de vivre n’avait pas de prix.

La flèche du clocher de Bourganeuf culminait au dessus des toits des maisons. La forêt de Chabrières s’étalait comme une nappe verte tout autour de la ville. Même les oiseaux semblaient leur faire un chant d’accueil. Les fleurs qui parsemaient les arbres, trouaient cette nuée verte que formait le feuillage des arbres, les faisant ressembler à une exquise broderie.
L’équipage avait accosté et déplié leurs voiles au milieu du bourg. Il restait tant de chose à découvrir. Elso repartirait bientôt rejoindre son frère tandis que les quatre restants, déballeraient leurs affaires.

Luaine avait des projets, ce qui ne lui était pas arrivée depuis tellement de temps. La pétillante brune avait perdu toute saveur, toute joie de vivre et enfin maintenant elle pourrait être à nouveau elle-même, sentant cet air salvateur.
Elle prit une grosse inspiration comme la première d’un nouveau né hors du ventre de sa mère. Sa tristesse s’était muée au cours du voyage en espoir. Elle s’était fait une raison, elle savait qu’elle reverrait sa petite poignée d’amis car ils peuplaient son cœur. Mais pour l’heure elle se tourna vers Léanice, un sourire guerrier aux lèvres.

Une fois installée, je fais le tour du village puis je vais en caserne. Mon épée me démange, autant que mon bras serve. Tu vas me laisser y aller seule ?
Imagine deux fiers soldats de la COLM….Epée rutilante et sourire carnassier. Le tableau me plait.


De nouveau elle se sentait en vie. Elle voulait penser un peu à elle, à ses désirs, ses aspirations. Léanice ne la laisserait pas seule à partir dans une nouvelle aventure.

Ce qui fut dit, fut fait et elle laissa ses compères, chacun s’installant à leur rythme. Un petit tour en taverne pour prendre la température et déjà elle se faisait deux amis.
Deux hommes qui attestaient des ravages de la consanguinité. Joute verbal en règle comme les aimait la brune, même à deux hommes contre elle. Sa langue n’était pas rangée dans sa poche et ils en firent les frais. Après leur avoir leur avoir proposé de leur offrir des grelots pour orner leur chapeau de bouffon, car quitte à n’avoir rien dans la tête, ils auront au moins quelque chose dessus, les deux hommes s’en allèrent sans demander leur reste.
Elle finit de boire son calice jusqu’à la lie, se présenta à quelques bourganiauds sans histoire et s’en alla faire un tour du côté de la caserne. Là encore qu’elle ne fut pas sa surprise de se trouver en face d’un soudard qui la prenait pour une espionne à la solde du PA. Lors d’un bref moment, cela la fit rire puis quand le soudard pensait à désolidariser sa tête de son corps, là les choses ne furent plus les même.
Léanice arriva et en tant que noble limousine, elle fut son sésame car l'histoire semblait mal évoluer avec la brune qui sentait la moutarde lui monter au nez. Puis le vieux garde se mis en tête pour une très très courte période, de vouloir les fouiller partout mais au vu des deux tornades, il se ravisa.
Il n’en perdait pas une….

Le reste de la journée se passa sans encombre pour la plus grande joie de Luaine qui était désormais soldat de la COLM.
Nul défaite quand on se bat avec honneur était la devise martiale de ce corps d’armée. Cette devise était honorable.

Les premières graines de sa nouvelle vie furent semées, elle serait une abeille. Cette fois elle viserait la lune, car même en cas d’échec, elle atterrirait dans les étoiles…
Tel un petit poucet passionné, la brune traçait son chemin vers une aube inconnue.

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Heimdal
Heimdal entrait chez lui à Argentan, son armée était à la porte de la ville. Depuis
quelques jours, il a été promu capitaine royale d'Alençon. Cette tâche lui prenait une
grande partie des ses journées. Une autre tâche était son épouse. Sa maladie le
préoccupait et le procureur sentait une fin assez proche de son épouse. En tant que
médecin de l'Hostel-Dieu, il connaissait les limites du corps humain.
Ses sentiments se balançaient entre la tristesse et le soulagement. La tristesse de voir
disparaitre une personne dont on a partagé sa vie pendant quelques années. Pour le
soulagement est de savoir qu'elle ne souffrira plus lorsqu'Aristote l'aura accueilli au
paradis.
Il entra dans la chambre et s'assoit auprès de sa femme, il lui posa sa main sur la sienne.
Il la regarda et pensa qu'il sera auprès d'elle jusqu'à la mort. Cette promesse, il la
tiendra. Depuis quelques jours, son épouse n'avait plus rien mangé. Elle n'avait même
plus la force de prendre une retraite spirituelle. Avec ces conditions, Joe était dans le
coma.
Il quitta la chambre pour rejoindre celui de ses enfants. Les petits de 8 mois dormaient à
poing fermé. Le capitaine se posait beaucoup de question à leur sujet dans sa tête. Sur
leur avenir sans leur mère, ou bien sont-ils prêts à accepter une autre personne. Mais à
leur âge, ils ne doivent pas trop pensées à ce genre de chose. C'était depuis leur
naissance que l'état de santé de son épouse s'était empiré. Après leur avoir souhaité une
bonne nuit, le procureur se dirigea vers son bureau.
La lettre qu'il avait reçue de Luaine était posée sur le pupitre. Il l'avait lu des centaines et
des centaines de fois. Le médecin s'assoit devant son bureau et sort un parchemin
vierge. Il était temps pour lui d'écrire à cette femme dont il avait des sentiments
amoureux. Il ne l'avait jamais pensé possible, mais lors du passage de l'ex-chancelière
du Périgord, il fut subjugué par la bonté de cette femme. Lorqu'il commença à écrire les
premiers mots, il ne savait pas comment commencer.


Citation:
Chère Luaine,

Le temps s'est écoulé entre nos courriers qui ont pu nous permettre de déclarer nos
flammes mutuelles. J'aimerai d'abord te remercier de ta réponse. Ce parchemin est
précieusement conservé car il représente un trésor de vie et d'espoir. Aujourd'hui, je me
retourne vers toi pour trouver à nouveau un soutien. J'ai besoin d'aide de la part de cette
femme merveilleuse et pleine de bonté que j'ai rencontré en Alençon. Ce réconfort me manque.
La situation a changé ses derniers jours. En effet, elle ne s'alimente plus et se trouve
dans un sommeil profond, dont j'ai peu d'espoir qu'elle se réveille. Elle n'a même plus la
force d'aller entreprendre une retraite spirituelle. Elle lui reste quelques jours à vivre.
Mes sentiments sont actuellement s'en dessus-dessous. La tristesse, le soulagement et
l'espoir prédomine, et je vais t'expliquer le pourquoi.
La tristesse de voir disparaitre à petit feu une personne dont on a partagé sa vie. Le
soulagement car ses souffrances prendrons fin. Et l'espoir d'avoir une nouvelle vie pour
elle auprès d'Aristote et pour moi auprès de la personne dont mon cœur s'est ouverte à
elle.
Je ne sais pas quoi faire maintenant, à part la regarder mourir et ceci est très difficile à
supporter tant comme mari, tant comme médecin. Que puis-je faire?
J'aurais voulu t'écrire une lettre plus belle, mais le temps ne s'y prête pas.
J'espère que tu m'apportes meilleures nouvelles afin d'avoir quelques éclaircies pour ces
prochains jours.

Je t'embrasse et prends soi de toi.
Heimdal.



Il aura voulu encore écrire sur la fin de la lettre un petit "je t'aime",
mais il jugea que ce n'est pas le bon endroit pour l'écrire. Il relut la lettre
et espérait que Luaine lui apporte un peu de soutien et de lumière.
Ensuite, il refit appel au coursier de la dernière fois. Le jeune homme
partit très vite et heureux de pouvoir à nouveau travailler pour le
procureur.

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