Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, 9   >   >>

[RP] A dada sur mon bidet

Luaine
[Jeu de mains...Jeu de coquins]

Il ne fallait pas être devin pour connaitre les pensées d'Heimdal quand il s'était retourné pour voir sa brune, dans le plus simple appareil et flottant dans l'eau comme une nymphe. Le sourire qu'il avait en disait long sur ses envies.
Cela fit rire Luaine qui n'était pas une vierge effarouchée. Elle aimait l'envie qu'elle suscitait chez l'homme qu'elle aimait et surtout après tant de temps avant de pouvoir se toucher, s'embrasser et....s'aimer.

Il la regarda, surplombant la baignoire naturelle, et la couvait du regard ou plutôt la dévorait du regard. Il ne fut pas long pour se dévêtir sur son invitation. Le beau procureur de son coeur, avait un corps digne d'un Dieu. Elle en frémit, ne pouvant détacher son regard de cet homme. Un léger hâle rouge teinta ses joues mais qu'il était beau. Inutile de rajouter que son envie pour elle, était largement visible. Ils étaient deux adultes, libre de s'aimer et il avait bien compris la teneur de son appel. Luaine n'aurait jamais appeler un homme, nue, dans une source si belle, sans avoir envie de succomber.
Comment pourrait on résister?
Entre son désir et le cadre enchanteur, il était impossible de résister, et bien elle jeta aux orties les bons préceptes pour laisser libre cours à ses envies.

Le savon dans ses mains, il s'approcha d'elle et elle nagea vers lui. Un brin pudique, elle m'aimait pas spécialement se montrer, mais ici, avec lui, elle osa.
Une fois à proximité de son aimé, elle prit posa ses pieds sur une pierre plate dans l'eau et sortit jusqu'a la taille. Une cascade d'eau dégringola de son corps blanc et velouté à souhait. Seul son dos était visible et elle lui présenta....
Il avait eu le loisir de la voir de face quelques instants auparavant, submergée par l'eau comme Aphrodite.
Luaine, regarda Heimdal par dessus son épaule en souriant. Son dos attendait de sentir la main de son procureur. D'un geste gracieux, elle ramena ses longs cheveux noirs sur le devant de son corps.

Voilà mon dos....Tu peux.
Quand tu auras terminé, il faudra me dire qu'elle autre partie de mon corps tu désires savonner.


Sa peau frémit déjà, attendant le premier contact de sa main sur sa peau nue.
_________________
Heimdal
Le capitaine royal était vraiment dans un rêve et si c’était le cas, il n’avait pas du
tout envie de se réveiller. La sirène était à porter de main ou plutôt de savon. La nuque
découverte à son regard, elle lui présenta son dos pour qu’il puisse la savonner. La
voix de Luaine retendit et fit un parcours de frisson le long de son corps. Heimdal
introduit le savon dans l’eau et le mélange entre ses mains. La mousse blanche
apparut. Puis il s’approcha de son oreille pour répondre à la demande de
l’ex-chancelière à douce voix.


Tu es à croquer, ta nuque est à proximité de mes dents.

Il posa alors un doux baiser à la limite du cou et de l’épaule de la déesse. Il
rajouta ensuite en souriant:


Si cela tenait qu’à moi, je te savonnerai bien tout ton corps.

Lorsqu’il jugea qu’il pouvait lui masser le dos, le capitaine posa sa main droite sur
l’épaule de Luaine et frotta avec l’autre main et le savon sur le dos de la sirène. Sa
main gauche bougea soigneusement le long du dos de la sirène. Il continua de la
frotter le moindre recoin du dos de Luaine.

Le dos était maintenant recouvert de mousse, il était temps maintenant au procureur
d’enlever cette mousse. Heimdal prend un peu d’eau dans la main droite et de versa
sur l’arrière de l’épaule. Le savon coula. Il fit cela plusieurs fois. Le savon avait complètement
disparu de dos de la déesse. Ensuite le procureur se colla contre son amour, l’encercla
avec ses bras et croisa ses mains devant au niveau du ventre avec le savon. Un autre
baiser est posé au bas du cou.


Voilà mon ange, j’ai fini avec ton dos, j’en ai pris le plus grand soin. Veux-tu que je
poursuive pour le reste de ton corps?


Il était heureux d’être avec elle. Toujours collée contre le dos de la Limousine, il
espère que la journée ne se termine jamais.

_________________
Luaine
Elle sentit le baiser de son amour entre sa nuque et son épaule. Tout son corps se mit à répondre à ce sublime baiser inattendu. Les yeux de la brune se fermèrent un instant pour savourer ce moment qu'elle attendait tant. Elle était à lui corps et âme maintenant.
Sans ouvrir les yeux, elle sourit quand elle l'entendit parler.

Et puis ses caresses savonneuses promenèrent sur tout son dos. La main de son ange était sur sa peau. Elle était statufiée. Envolé toute envie de se reposer, envolé fatigue, tout s'envola....Elle ne désirait qu'une chose!!! LUI.
Il fit couler de l'eau pour la rincer et à peine terminé, il se colla à elle pour l'enlacer. Elle sentit combien il la désirait et en était très fière. Ce désir était largement réciproque.


Si je veux que tu poursuives? Je veux juste que tu n'arrêtes jamais.

Elle fit volte face et se retrouva contre lui et passa les mains autour de ses larges épaules pour l'embrasser langoureusement.
Quand elle arrêta, elle le regarda droit dans les yeux et se jeta en arrière splash bruyant, lançant une gerbe d'eau.

Entièrement immergée par le vol, elle nagea a la surface en plaquant sa longue chevelure nuit en arrière.

Un large sourire malicieux et un regard plein brillant, l'invitèrent à la rejoindre.


J'ai besoin de bras secourables autour de moi, pour ne pas me noyer.

Son visage rentra sans l'eau et elle ressembla à un prédateur marin dans sa posture où seuls deux yeux verts clairs sortaient de l'eau. Puis sa tête sortie enfin.
Tous les moyens étaient bons pour l'amener à proximité d'elle et plonger dans le bain ensemble.

La brune lui sourit quand il plongea la rejoindre. Puis le couple se trouva une immense esplanade fait d'un roc plat et lissé par l'érosion de l'eau pour se donner l'un à l'autre dans une passion ardente.
Elle était à lui et rien qu'à lui. Enfin elle assouvissait son envie de l'aimer sans parler tandis que son corps lui murmurait tous les mots d'amour.

Le soleil chauffait leur corps nus et alangui de s'être aimé.
Ce moment fut à jamais gravé dans la mémoire de Luaine comme le plus beau des moments d'amour.
Après quelques caresses et baisers pour clore ce moment divin, le couple s'habilla enfin.


Ta servante va se demander si on n'est pas mort noyés.

Un rire cristallin s'éleva. La servante, surement pas dupe, devait bien se douter de leur activité nautique.
Main glissant dans la sienne, ils marchèrent jusqu'à la demeure d'Heimdal.

Tout le séjour se fit sous les même augures. Ils s'aimèrent sans relâche, se découvrirent. Les instants qu'ils passèrent sur Augnax étaient magiques.
Outre le fait qu'il la couvrit de bijoux et de robe, il lui avait concocté un emploi du temps de princesse entre balade romantique et repas aux chandelles.
Luaine était amoureuse d'un homme merveilleux et elle savait la chance qu'elle avait. Elle espérait être sienne pour le reste de sa vie.
Jamais elle ne pourrait oublier Augnax et leurs moments intimes.

_________________
Heimdal
Après s'être donné l'un à l'autre avec passion, amour, sensualité auprès de la cascade,
la journée et le séjour se poursuivaient. Le couple s'était donné avec une incroyable
énergie d'amour. Le capitaine royale venait de connaitre le veritable amour et la
signification de n'être qu'un entre deux personnes qui s'aiment.
Le séjour s'était poursuivit par un repas en tête-à-tête, d'une nuit sans pareil et
également d'un pique-nique lors d'une ballade sur les terres d'Augnax.
Durant ce pique-nique, Heimdal avait fait le voeux auprès de Luaine de la présenter
auprès du chef de famille Theudric Von Strass. Le procureur général voulait
la demander en mariage, mais il devait d'abord obtenir la bénédiction de son cousin.

Bien sur, Luaine avait donné son accord pour cet entretien. Heimdal avait pris la
décision, que lorsqu'il rentrerait d' Augnax, il écrirait à Theudric pour obtenir une
audience à Bléré. Le séjour fut un moment inoubliable entre les deux amoureux,
ils avait appris encore mieux à se connaitre et surtout passer des moments magiques
d'amour, de sensualité et d'intimité entre eux.

Malheureusement toute bonne chose à souvent un fin, le séjour arrivait à son terme
et Luaine devait retourner dans le Limousin. Heimdal devait quand à lui reprendre son
poste à la tête de l'armée qu'il s'occupait.
Nous arrivons maintenant sur le moment du départ, les coffres de Luaine étaient
dans le carosse. Le couple était devant les roues. Le cocher perdait patience pour
prendre le départ alors que la gouvernante, qui avait dû passer souvent derrière pour
ranger les quelques tissus qui trainaient ou qui avaient été oubliés par le couple, se
trouvait sur les escaliers avec une petite larmes à l'oeil.


Luaine, voilà, je te remercie pour ta présence pour les jours passés à Augnax. Je vais
garder ce séjour comme le plus beau de ma vie. Je t'écrirai dès que j'aurais une
réponse de mon cousin.....


Le procureur l'embrassa avec amour et passion longuement. Il ne voulait pas qu'elle
reparte, malheureusement les tâches de chacun allaient les séparer pendant un
moment. Durant ce baiser, le procureur vit défiler les moments sensuels des derniers
jours.


Tu me manques déjà.


Il n'avait pas envie qu'elle parte. Heimdal ouvrit la porte du véhicule à contre coeur
et aida sa belle entrer. Un soupire se fit entendre et un sourire crispé et triste se
vit sur le visage du capitaine. Le bruit de la porte se fit entendre et permit à Heimdal
de donner un dernier baiser sur les lèvres de sa Schätzli.


Je t'aime.

Il n'avait pas fait la même scène qu'Alençon, mais son coeur saignait de la même
manière voir un peu plus. Mais il savait qu'il la verrait au plus tard à Bléré pour la
présenter à son cousin.
Le cocher fit avancer le véhicule en claquant le fouet afin de donner l'ordre aux
chevaux d'avancer. Le carrosse s'éloigna petit à petit de la vue du procureur.
Heimdal resta ainsi jusqu'à que le carrosse disparaisse complètement de sa vue.

_________________
Luaine
Il avait jeté sur sa vie une pluie incessante de pétales de roses, la rendant plus heureuse et amoureuse que jamais durant ce séjour.
Si elle avait eu un doute quand à leur amour, et bien plus rien ne pouvait subsister que le désir profond de lui appartenir encore et toujours.
Augnax était et resterait le lieu privilégié qui avait vu la concrétisation de leur passion.
La liste non exhaustive des qualités de son aimé avait accru. Elle pouvait rajouter "divin amant" et ce n'était pas un vain mot.

Heimdal lui avait divulgué son dessein d'écrire à son cousin Theudric, chef de la famille Von strass pour avoir son consentement. C'était la dernière étape avant de possible épousailles. Le sésame pour qu'ils s 'unissent avec l'approbation de la famille.
La Belleville se sentait heureuse qu'il veuille faire cette démarche, heureuse et en même temps inquiète. Elle ne voulait être la femme par qui le scandale arrive dans la famille. Il fallait que Theudric accepte leur liaison et par cela même leur mariage. C'était d'une importance capitale pour leur avenir.

La brune avait profité de chaque moment passé à ses côtés, si le mot "moment présent" existait c'était bien pour rappeler que le présent était un cadeau. Pourtant à l'heure des au revoir, Luaine sentait une boule envahir son estomac. Cette satanée boule avait la faculté de lui brouiller la vue tant ses yeux devenaient humides.
Elle ne devait rien lui montrer et surtout ne pas pleurer. Il fallait qu'elle garde tous ces moments heureux qu'ils avaient passés jusqu'aux prochains.
Elle remercia Cunégonde pour son accueil si gentil et ses bons petits plats. La servante d'Heimdal semblait aussi un triste de la voir partir et de voir son maitre affligé après l'avoir vu si heureux.

Devant le carrosse qui l'avait amené, elle était prête pour le départ. Sa vie quotidienne l'attendait en Limousin et Heimdal aussi avait sa vie sur Alençon. Cet éloignement les rapprochait encore plus car elle n'avait de cesse de penser à lui et maintenant qu'elle avait goûté à ses lèvres, aux réveils dans ses bras, ce sentiment allait s'accroitre encore.
Elle se serra dans ses bras et l'embrassa avec ferveur. Il fallait qu'elle se rappelle de ses baisers dans les jours, les semaines et surement les mois à venir sans lui. Elle refoula ses larmes et lui fit un large sourire par la fenêtre de la voiture funeste qui l'amenait loin de ses bras et de son amour.
Bientôt ils n'auront plus que leurs lettres pour attester de leur amour jusqu'à leur prochaine rencontre.

Quand le carrosse s'éloigna, elle sortit la tête et hurla....


JE T'AIME!!!!!

Elle espérait que ses derniers mots résonneraient longtemps et s'enfouit sur le siège du carrosse à vagabonder vers toutes les images de tout ce qu'ils avaient vécu.
_________________
Luaine
[Loin de lui]

Sur le chemin l'amenant vers Augnax, la joie et la légèreté faisaient maintenant place à la mélancolie de l'avoir quitter. Enfoncée dans le fauteuil du carrosse elle regardait le paysage défiler. Elle aurait voulu descendre et partir le rejoindre pour ne plus jamais le quitter mais la vie devait reprendre ses droits et elle devait mettre son coeur en suspend.
Qu'elle soit méchante, douce, chieuse, sauvage, une femme restait une femme et même si il était parfois difficile de l'avouer, quand celle-ci avait donné son coeur, elle devenait vulnérable. L'amour était ainsi fait. On perdait pied et on se sentait affreusement dépendante. Ce sentiment d'abandon n'était pas très agréable surtout quand la vie avait frappé déjà avant.
Plus le coeur était meurtri, plus on retenait sans lâcher prise, le plus longtemps possible.

La brune avait mis de l'espace mais il avait comblé le vide. Elle avait jalonné des embûches mais il avait réussit à les éviter. Puis à force de persévérance, il avait fait tomber les barrières et Luaine avait lâché prise.
Maintenant amoureuse comme jamais elle ne l'avait été, c'était difficile d'être assise et de savoir que dans quelques jours, elle serait à des milliers de lieues de lui.
Elle ne pouvait, ni voulait se morfondre et de longs soupirs vinrent remplir la voiture vide car son âme était resté sur Augnax où tout au moins près de lui.

Le seul sourire qui pouvait venir fendre son visage taciturne fut la pensée qu'il lui avait demandé de l'accompagner sur Bléré pour voir son cousin et patriarche pour avoir l'approbation familiale en vue d'un mariage.
Il l'aimait, elle en était sûre comme jamais elle ne fût sure de rien avant.

Les jours défilèrent au gré des questions du valet qui conduisait et qui s'inquiétait pour Luaine. Si à l'aller, elle était gaie et enjouée, il voyait bien qu'elle avait perdu sa joie de vivre et que ses sourires étaient forcés. Elle s'en était excusée plusieurs fois et l'homme, compréhensif, avait bien compris.

Le carrosse arriva enfin dans le petit bourg limousin, devant la maisonnette de la brune. Il l'aida à décharger ses malles et s'en alla.
Elle le regarda partir avec l'envie de s'y accrocher.
La vie devait prendre le dessus et une seule personne pouvait lui redonner le sourire et balayer ses pensées sombres. Luaine se morigéna elle même car elle devait penser à tous ses merveilleux moments qu'elle avait vécu en se disant que bientôt sa vie ressemblerait à cela avec Heimdal.

Il n'était pas encore assez tard pour une visite de courtoisie et surtout pour aller chez son amie de toujours. Elle savait que sous peu, elle s'amuserait. Seule, cette prodigieuse cinglée pouvait la faire rire.
Léa sa chère amie.....
Bientôt sa main toqua à la porte.

_________________
Leanice
Elle était bien la cuivrée les pieds dans une bassine à demie allongée dans le creux de son fauteuil préféré quand elle entendit quelqu'un frapper à la porte !! qui pouvait, qui osait venir là déranger alors qu'elle était en pleine méditation ... eh oui çà lui arrivait de temps en temps et il fallait dire de plus en plus souvent ces temps-ci .. de vieux souvenirs revenaient là hanter et elle devait y faire face ne trouvant aucun moyen de les chasser et plus elle réfléchissait plus elle se disait qu'elle n'aurait pas dû revenir en Limousin ... il faut savoir oublier .. il faut savoir tire un trait mais elle n'y arrivait pas .. et en toute franchise elle savait qu'elle ne le voulait pas vraiment non plus ... elle continuait à ruminer toujours les pieds dans l'eau quand les coups redoublèrent .. un grand soupir et elle se releva .. faillit s'étaler sur le sol mouillé et se dirigea vers la porte en grommelant .....

- j'arriiiiiiiiiiiive !! bon sang qui ose venir à cette heure .. elle ouvrit brutalement la porte pour se retrouver nez à nez avec sa brune .. SA brune était là en chair et en os et même en sourire et les yeux pétillants, si pétillants que si elle lui demandait de défiler devant elle elle l'aurait fait en remuant de la croupe .. elle n'eut même pas le temps de respirer qu'elle l'accueillit dans ses bras devant se rattraper au chambranle afin de ne pas se retrouver le fessier à terre ayant toujours les pieds mouillés, d'ailleurs on aurait pu la suivre à la trace jusqu'à la bassine !!

- EHHHHHHHHHHHHH... du calme !! fichtre que tu es jolie toi, si je ne savais pas d'où tu viens je l'aurai deviné .. fais moi voir çà ..

Elle lui prit une main, l'attira au milieu de la pièce et en fit le tour en émettant un long sifflement ...

- mais dis donc ma jolie on dirait que tu as pris enfin gout aux dentelles et aux frous frous ... ne me dis rien .. laisse moi deviner .. toi tu t'es fait piquer par .. elle ne put s'empêcher d'éclater de rire en voyant l'air déconfit de son amie ... donc tu t'es fait ENFIN piquer par la flèche de .. euhhh ... il s'appelle comment déjà ? ah oui çà me revient .. CUPIDON .. je l'avais oublié celui là tiens, je ne sais même plus si il existe .. nonnnn ne fais pas cette tête je ne suis pas prête pour rentrer au Couvent loin de là, disons que je suis dans une période de jeun .. de diète quoi !!

Elle là tira vers le sofa, là fit asseoir et prit place à ses côtés après avoir demandé à sa fidèle Gouvernante de préparer le thé ...


- allez ma Belle je veux tout savoir .. tout tout tout, enfin certaines choses tu peux abréger quand même je pense ...
_________________
Luaine
Personne ne répondit, il fut impossible pour Léanice de dormir à l'heure des poules. Sa main tapa une autre salve de coups tonitruants sur la porte de bois.
Un amant!!!!! Elle était avec un homme, et c'est pour cela qu'elle ne répondait pas!!!!
Soudain la porte s'ouvrit et voila que c'est le coeur déjà plus léger que Luaine sourit en voyant sa belle amie.....Seule.....un pan arrière de sa robe relevé vers l'avant et accroché vers son ventre, en passant entre ses jambes.

Ravissante culotte bouffante ma chérie.

A peine elle passa la porte que les questions fusaient. Evidemment qu'elle avait envie de savoir. Les commérages entre filles étaient vitales. N'en déplaisent aux hommes, elles parlaient de tout. La pieuse brune éviterait tout de même de lui parler de la taille élogieuse....Ainsi que deux ou trois bricoles toutes personnelles, afin d'éviter de faire baver son amie.

Luaine regarda la bassine d'eau et les marques de pieds mouillés jusqu'à la porte. Elle comprit le pourquoi du comment de la robe attachée à la "la mords-moi-le-nœud".

Ah bain de pieds....C'est si harassant la garnison? La rousse te donne pas trop de fil à retordre?

Luaine se sentait responsable de Léa et de son humeur. C'était la brune qui l'avait poussé pour vivre en limousin, l'ancienne province de Léanice mais il semblait que la cuivrée ait du mal à s'y faire.

Tu me diras quand tu passes au bain de siège, je pense qu'il sera temps qu'on parte du limousin, ça voudra dire que tu te fais chier.

Il suffisait de les mettre en présence pour que tels deux électrons libres, elles sautillent dans tous les sens en étant heureuses. En présence de son amie, le moral de la brune allait déjà nettement mieux.
Elles s'installèrent dans un fauteuil confortable et Léonie en fut quitte à servir du thé.


Cupidon oui c'est bien de cela dont il s'agit mais j'ai aussi croisé Aphrodite, Vénus, Dionysos, Eros. Crois moi ils étaient tous là.

Luaine sourit largement à son amie, le cil qui frétille et l'oeil pétillant.

Tout te dire, non ma chérie la décente veut que je ne te dise pas tout au risque d'en rougir jusqu'à la racine des cheveux.

Un léger soupir ponctua la fin de phrase, du à la remémoration de certaines images.

Bon je commence par le début....

Elle se cala dans le fauteuil en gigotant.

....Dès qu'on s'est vu, on a sauté dans les bras l'un de l'autre et on s'est embrassé, c'était....

Autre soupir.

Notre premier baiser fut merveilleux. Etre dans ses bras s'était comme se blottir dans un nuage.
Ensuite, il m'a demandé si on partageait sa chambre pour y faire monter mes bagages et j'ai dit non.


Luaine se mit à rire.

Ne me regarde pas comme ça, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ca. Mais attends la suite avant de te fâcher. Tes dentelles ont bien servi....

Léonie arriva avec le thé et Luaine arrêta son histoire, la laissant servir et repartir. Les servantes pouvaient avoir de bien grandes oreilles et des langues plus longues encore.

Donc....Je lui ai demandé de quoi me rafraichir car le voyage m'avait fatiguée et il me conduisit à ce moment, près d'une cascade merveilleuse. J'avais toute une cascade pour me baigner.
J'ai fini nue dans l'eau et il est venu me rejoindre.


Luaine sourit comme une petite diablesse.

Je te passe les détails de ce bain hummmmmm......affreusement sensuel, voluptueux, érotique, libertin et charnel.....
Après cela je pouvais bien partager sa couche tu t'en doutes. Ses mains....HUMm...sa langue.....hummm......tout est hummmm....J'ai attendu mais pas pour rien.


Dans sa petite caboche, elle revoyait ses moments en même temps qu'elle les racontait.

Le reste du séjour fut assez souvent de même nature mais avec en plus des moments de joies et des rires. Il m'a offert une merveilleuse robe lilas et un collier avec cinq diamants.

Il veut me présenter à son patriarche Theudric pour avoir son approbation pour un prochain mariage.


Son sourire ne pouvait plus s'étirer d'avantage car elle n'était pas élastique et de toute façon un sourire au delà , pouvait faire peur et engendrer des séquelles irréversibles.

Tu as eu droit à la même chose...Une rencontre avec Theudric?

Oui, Léanice fut une Von Strass. La brune avait rencontré Heimdal lors du mariage de Léanice avec Albérius, le cousin d'Heimdal, il y avait très longtemps. Elle habitait encore en Bretagne à cette époque.

_________________
Leanice
Elle surveillait la brune entrain de regarder la bassine et avait une grande envie de lui rafraîchir les idées ou du moins faire baisser la pression qui l' habitait, et en plus elle se moquait ouvertement d'elle ..
C'est en râlant qu'elle lui répondit ..


- oui parfaitement un bain de pieds, si tu crois que c'est drôle de surveiller tout ce joli monde et OUI aussi la rousse me fait hérisser les quelques poils que je peux avoir que ton épilation a oublié d'ailleurs, mais je ne dis rien pour l'instant je laisse venir .. je m'aperçois simplement et sans beaucoup d'étonnement que rien n'a changé en Limousin et je peux te dire que je ne vais pas tarder à passer au bain de siège !!


Elle dut s'arrêter de parler de tout çà un instant et laisser sa petite Léonie leur servir le thé qu'elle gratifia d'un sourire, son service était toujours impeccable ...

- Merci Léonie, tu peux disposer de ta journée .. et elle se tourna vers son amie ..
-donc tu as croisé tous ces gens là !! petit sifflement ... je comprends que le dessous de ton joli regard ressemble a des malles et si tu avais eu une seule petite pensée amicale pour moi quand tu as croisé Eros tu aurais pu me l'envoyer ... histoire d'échanger quelques idées ...

Elle écoutait attentivement sa Luaine qui n'avait jamais eu un si beau sourire, elle respirait l'amour, elle ....... elle eut un sursaut ..

- quoiiiiiiii ? nue dans l'eau ? toi ??? pinces moi stp.. mais au point ou tu en es ... affreusement charnel, libertin, érotique et j'en passe avec des mains partout et une langue à tête chercheuse .. je crois que tu ne m'as rien épargné et avec ce programme tu as intéret à te marier ..

Elle du même prendre le petit mouchoir en dentelles qu'elle conservait toujours dans son corsage et vint tapoter le bord des lèvres de la brune ...

- excuse moi mais tu es tellement dans ton récit que tu en baves .. mais je dois reconnaître qu'il y a de quoi te laisser songeuse ...


Puis au bout d'un moment et après au moins 2 tasses de thé, Léa due se préparer à répondre à sa question sur la famille VonStrasse ..

-bien sur ma chérie que j'ai eu droit à la rencontre avec le patriarche, mais ne t'inquiète pas celà s'est très bien passé il n'est pas si effrayant que tu pourrais le penser .. et en parlant de çà tu sais que je ne sais meme pas si je suis encore mariée ou non !! je voudrai tant arriver à effacer certains passages de ma vie parfois pour en garder que le meilleur ..
_________________
Luaine
Au ton employé par la cuivrée, Luaine sut qu'elle n'était pas dans une forme éblouissante. Elle, la vaporeuse, l'insouciante, la frivole, devenait contrariée et préoccupée. Le bain de pieds avait des allures d'ablutions purificatrices pour se laver des souillures infligées.
Luaine se sentait responsable d'elle. N'avait elle pas débauché Léa pour la faire revenir en Limousin, lui infligeant un lavage de cerveau digne des plus grand gourou...
A force de persuasion, Léa avait cédé et elles avaient apponté leurs amarres.

On sentait le début de la fin.....et de plus Luaine sentit son sadisme quand elle lui jeta son bonheur au visage.
Avaient elles inversé les rôles?

La brune prit sa Léa dans les bras et la serra.


Je te jure que si je recroise Eros, je lui donne ton adresse perso, avec tes parfaites mensurations.

Léanice avait accusé le coup grâce à la force de son caractère et par cette façade de rire insouciant, mais sa vie avait pris des allures de cauchemars depuis le Périgord. Elles avaient encore des évènements communs dans leur vie.

Je sais que ton divorce....Euh enfin je crois que tu es divorcée....
Enfin bref, tu es un modèle du genre. Tu es forte et maligne et aussi pleines de charmes. Bientôt tout rentrera dans l'ordre dans ta vie.
Tu as connu bien plus de malheurs que moi et surement plus de bonheur aussi.
Ils nous en restent une flopée à découvrir....


Son sourire s'étira quand elle s'éloigna des bras de son amie pour la regarder.

Si pour cela nous devons encore parcourir les routes pour savoir ce que l'avenir nous réserve et bien soit!!!!
Mais tu sais que si je pars du limousin, j'aimerais tout autant me rapprocher de qui tu sais.

Un clin d'oeil complice vint accompagner ses dernières paroles.
Alençon allait surement posé un autre soucis...La province était le fief des Von Strass et Léanice était une ex futur Von Strass avec une ancienne belle famille très ancrée sur le duché mais elle avait un va-tout en la personne de sa brune.

Tu sais que si Heimdal fait une demande officielle avec genou à terre et tout le toutim, tu vas devoir venir à un mariage Von Strass!!!

A y penser, la situation était amusante car Heimdal et Luaine s'étaient rentrés lors du mariage de Léa et du cousin d'Heimdal, Albérius. Non à vrai dire imaginer Léanice devant affronter un par terre de Von Strass n'était peut être pas si comique mais Luaine essayait de dédramatiser.

J'ai rencontré l'homme de ma vie lors de ton mariage, tu rencontreras peut être le tien, au mien!!!!! Mais nous n'en sommes pas là.


Léa était son amie depuis si longtemps et Luaine ne comptait pas qu'elle parte de son horizon.

_________________
Leanice
Elle était heureuse du bonheur de sa brune, c'était un enchantement pour les yeux et pour les oreilles aussi, tout en elle respirait la joie de vivre ... enfin .. elle avait trouvé sa voie et elle espérait qu'elle était sur la bonne route ...

- jure moi juste encore une fois que tu m'enverras Eros car je suis sur que tu vas le recroiser très bientôt au train ou vont les choses .. et elle finit sa phrase avec un grand sourire, un clin d’œil et pour finir un gros bisou sur la joue de son amie .

La cuivrée n'avait toujours pas lâché la main de Luaine et d'une voix enjouée elle lui dit ..


- nous avons encore du chemin à parcourir et nous allons le faire d'ici peu, plus je reste là et plus je me dis que le Limousin est mort pour moi, il faut tourner la page et j'en partirai sans doute avec mes souvenirs du bonheur que j'y ai trouvé et essaierai d'en oublier les malheurs .. je veux vivre autre chose, repartir à zéro et je sais que toi seule pourra m'y aider .. au moins un peu ..


Elle s'arrêta brusquement de parler de ce passé en secouant la tête comme si elle voulait s'en débarrasser et eut un petit rire quand la brune lui fit part de son désir

Citation:
Tu sais que si Heimdal fait une demande officielle avec genou à terre et tout le toutim, tu vas devoir venir à un mariage Von Strass!!!


- comment peux tu douter de ma présence, mais j'irai à ton, mariage c'est sur et certain et même plutôt deux fois qu'une, tu sais je n'ai rien contre la famille Von Strass, rien du tout, oh peut être Sepa me regardera de travers mais en fait je l'aime bien et puis tu sais que j'ai toujours apprécié les joutes verbales ... hummmm j'ai hâte tiens !!


Elle savait que son amie allait devoir repartir pour quelques jours mais elle savait aussi et surtout qu'elle reviendrait et ce jour là elles seraient à nouveau ensemble pour partir .. ailleurs .. elle l'entoura de ses bras, restant un instant sans rien dire et finit par là libérer après l'avoir embrasser ..

- Vas vite ma chérie et je te demande encore une chose ... pour ton mariage avertis moi assez tôt afin que ma couturière puisse me confectionner une robe à la hauteur de cet évènement .. puis d'un ton plus bas .. je lui commanderai aussi tes dessous, tu sais que tu peux me faire confiance ..

et la Cuivrée commença à partir en faisant quelques pas de danse et on put entendre son rire cristallin qui en disait long sur ses pensées ...

_________________
Heimdal
Une semaine s'était écoulée alors qu'Heimdal rentrait d'Augnax. Il avait pu passer par la Tourraine et
laisser un message à son cousin Theudric pour lui présenter comme il se devait, sa future femme.
Le procureur était resté sur son nuage, il avait passé un séjour idyllique, même divin. La nuit, il rêvait
d'elle et la journée il pensait à elle.
Puis deux jours après son arrivée en Alençon, la capitaine royale reçu enfin la réponse de son cousin
qui était ravi de la rencontrer. Dès que la réponse tomba, Heimdal se précipita au bureau pour écrire
sa lettre pour Luaine afin de l'inviter à venir à Bléré en Tourraine.


Citation:
Mon rayon de soleil,

Je vais commencer par te remercier du merveilleux moment que nous avons
passé à Augnax. Je suis sur un nuage encore, je pense à toi jour et nuit. Ton
absence pèse lourdement sur mon coeur.
Afin de palier à ce vide, je me dis que cela vaut la peine car je sais que dans un
avenir très proche je serais auprès de toi.
Je reviens sur l'autre raison de cette lettre. En effet, j'ai reçu la réponse de
Theudric. Mon cousin sera ravi de te rencontrer à Bléré. Je te propose qu'on se
retrouve au castel de mon cousin en Tourraine dans 10 jours. Je me réjouis
d'avance de te revoir et de pouvoir te serrer entre mes bras.

Je t'aime
Ton humble chevalier servant et amoureux..


Heimdal transmis le courrier au coursier qui parti immédiatement en direction du Limousin. Puis
ensuite, Heimdal fit demander qu'on lui prépare ses affaires afin qu'il puisse se
rendre à Bléré le plus rapidement possible.

_________________
Luaine
Quelques jours après son arrivée au Limousin, Luaine un peu nostalgique en pensant à Augnax, reçu un pli de son aimé.
Elle décacheta la lettre dans prendre le temps d'un soin particulier, tant elle se languissait de lire les mots d'Heimdal.
Tant de lieues les séparaient, qu'elle préférait ne pas trop y penser, se concentrant sur leur prochaine rencontre.

Il était l'homme qu'elle avait toujours rêvé et son séjour sur les terres d'Heimdal, l'avait réconforté dans cette idée. Heimdal lui même semblait conquis et durant ce voyage sur Augnax, il lui avait touché deux mots sur son envie de la présenter au patriarche de sa famille en vue d'un mariage. La brune voulait qu'il fasse une demande en bonne et due forme, et ne pas le presser. Elle le laisserait faire à son rythme sans jamais qu'il se sente contraint de le faire.
Un mariage était une chose importante, de son côté elle était sûre de le vouloir mais elle préférait se taire.
Elle pensait qu'il ne fallait jamais harceler un homme de le faire sous peine de se retrouver, à terme, avec un homme contrarié et délaissant son épouse.
Même si ce n'était pas le cas, elle semblait faussement détachée de cette question de noces.

Quand elle lut la missive de son amant, elle vit avec joie que ses paroles n'étaient pas vaines mais qu'il avait effectivement pris les devant pour la présenter officiellement. Son coeur battit plus fort dans sa poitrine avec un large sourire assorti.
Elle garda sous le coude le coursier envoyé d'Alençon pour qu'il ramène un pli à son destinataire.


Citation:

Mon adoré, Mon chevalier servant,

Tu sais combien, je m'efforce de rester coi sur notre futur mais j'ai vu avec bonheur que tu avais mis tes paroles à l'exécution pour obtenir un rendez vous avec ton cousin.
Quand, sur Augnax, tu m'as parlé de ce désir, je n'ai rien dit. J'attendais que tu décides par toi même et voilà que tu ne tardes pas à le faire dès notre retour dans nos provinces respectives.

Je serais tout à fait ravie de rencontrer Theudric. J'ai pris quelques renseignements par Léanice. Cela te fera surement sourire.
Il fallait que je me rassure un peu sur l'ogre que je m'étais imaginé, ce qu'à fait Léa en me disant qu'il est tout à fait charmant.
J'espère faire bonne impression. Tu sais combien je t'aime et je ne voudrais pas qu'il te refuse le droit de m'épouser et que tu aies à choisir entre moi et ta famille.

Je croise les doigts pour que tout se passe bien, une fois à Bléré.
Par contre je ne te garantie pas d'arriver sous une décade car toutes les provinces entre le Limousin et la Touraine inclus, sont à feux et à sang.
Je vais faire le voyage en me faisait toute petite mais je te garantie d'arriver en un seul morceau.
Habiter en Limousin, de sang breton et noble poitevine offrent bien des avantages non négligeables auquel je n'avais pas pensé avant.

Par contre tu connais ma droiture et une fois en Touraine, ne me demande pas de prendre les armes contre le ponant, dont font partis les Poitevins. J'ai fait un serment et je m'y tiendrais. Je resterais neutre et ne prendrais pas les armes contre l'un ni contre l'autre. Mon voyage sera d'agrément et n'aura pas d'autre but.
Je sais que tu comprendras que je suis entre le marteau et l'enclume et que je ne peux faire autrement par fidélité.

Maintenant il me languit de te voir de nouveau et de me blottir dans tes bras.
Vivement le temps où nous pourrons vivre ensemble car ta présence me manque à chaque instant.

Je t'aime mon procureur adoré.

Ta brune


La lettre fut transmises au messager alençonnais. Puis elle commença à songer aux préparatifs pour partir sur Bléré à la rencontre du cousin, patriarche de la famille Von Strass.
Outre sa demande de congés, elle devait aussi demander des laisser passer et préparer ses affaires pour ce long voyage, qui ne serait surement pas de tout repos.

_________________
Heimdal
Entretemps Heimdal avait reçu la lettre et un sourire apparut sur son visage,
après l'avoir lu. C'était une nouvelle étape a passé et une grosse étape. Le
procureur la relut, puis le cacha dans sa chemise pour la garder précieusement
auprès de lui pour la relire sur le chemin. La route pour le capitaine fut plus
simple que pour la dame de Belleville. Il n'avait pas trop eu de problème à
traversée la Maine et la guerre était au porte de la Tourraine. Heureusement
pour lui, il n'a rencontré aucune armée. Le procureur était arrivé quelques jours
avant Luaine à Bléré en Tourraine. Il avait fait préparer un lieux où le couple
pourrait être tranquille. L'ex-capitaine avait tout prévu dans le moindre détail.
Il savait exactement ce qu'il devait dire auprès de son cousin et il s'était mis
dans la tête plusieurs scénarios. Mais les journées pour le procureur furent
longue. Il les passait à préparer une surprise à la belle Luaine. Cette femme qui
lui donnait des ailes. La nuit, il rêvait d'elle et le jour il n'avait qu'une pensée
c'était de pouvoir la serre dans ces bras. Le procureur général se remémora le
séjour de l'amour à Augnax. Il en fit des soupires qui était suivi d'envie de
l'embrasser et de l'aimer. Mais elle n'était pas encore là, mais Le lendemain
serait enfin le jour. Le procureur se mis au lit en pensant à cette réjouissance du
prochain jour.

_________________
Luaine
[Au nid des Von Strass sur Bléré]

Route chaotique dans un carrosse confortable et quelques soupirs qui en sortent à mesure qu'il se rapproche du fief de la famille Von Strass. Luaine savait ce qu'était le poids d'une grande lignée, elle savait le pouvoir inhérent au chef. Il pouvait caresser ou gifler, accorder ou refuser.
La visite était courtoise mais quelque chose de sous-jacent se cachait derrière ses soupirs.

Assise, la brune penchée à la fenêtre, essayait désespérément de regarder le paysage pourtant magnifique, pour chasser cette boule au ventre, mais sans y parvenir.
Ses doigts se nouaient pour mieux se détacher et s'en tortiller de nouveau. Tous les signes d'une nervosité présente étaient apparents.
L'attendrait il à l'entrée?
Elle s'imaginait une scène surréaliste où le patriarche trônait derrière un immense bureau, Heimdal derrière lui en retrait, n'ayant pas le droit au chapitre. Luaine devait passer cet examen.....
Voilà comment elle voyait la chose et son anxiété ne faisait que croire depuis le Limousin.

A peine le pont levis fut franchit qu'elle sentait un regain d'énergie au niveau de son coeur qui frappait la poitrine avec force. Elle ferma les yeux et essaya de se calmer.
Elle posa un oeil sur sa toilette qu'elle voulait parfaite, il fallait qu'elle fasse un très bon effet au maistre du palais. La jeune Dame de Belleville Sur Vie, ne la ramenait pas large mais elle reprit un semblant de couleur pour relever fièrement sa tête. Elle n'avait pas à rougir de sa personne, ni de son parcours et il devra bien se rendre à l'évidence.
Dans son for intérieur, elle se répétait que tout se passerait bien et qu'il était surement un homme fort simple et aimable.
La carrosse termina sa course. La brune garda sa réserve naturelle pour ne montrer aucune inquiétude et une sérénité parfaite. Son ancien poste de chancelière lui avait au moins apprit quelques astuces pour paraitre.

La porte s'ouvrit et avec élégance, Luaine descendit du carrosse pour voir un homme l'accueillir.


Bonjour je suis Luaine, Dame de Belleville Sur Vie, je pense que je suis attendue.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)