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[RP] A dada sur mon bidet

Heimdal
Des visiteurs qui attendaient derrière la porte, entrèrent, une voix inconnue
se fit entendre. Le Baron se retourna afin de prendre connaissance de ces visiteurs. Il reconnu Heimdal qui était accompagné d’une jeune femme élégante. Theudric alla au devant de la jeune femme, qui se relevait et de son cousin.

Le Baron tendis son bras, pour saluer Luaine et Heimdal

Le maître des lieux fit un geste, un serviteur referma la porte en sortant.
Theudric indique les sièges à ses inivités.

Le garde-chasse sortit avec la tête des mauvais jours. Luaine avait les yeux d'un enfant qui avait
peur de se faire manger par un ogre. Mais Heimdal avait la conviction de vouloir vivre avec elle. Luaine
avait été sa source, sa bombe d'oxygène ses derniers jours. Ils devaient maintenant aller de l'avant
pour leur avenir en commun. Cela devait obligatoirement passer par ce bureau. La dame de Belleville-
sur-vie présenta elle même à son cousin. Theudric vint les réceptionner vers l'entrée du bureau et le
salua de manière conviviale.


Je suis heureux également de vous revoir cher cousin. Je viens de voir la garde-chasse avec la
mine des mauvais jours.


Le baron emmena Luaine par le bras vers un siège: Heimdal constat qu'elle allait beaucoup mieux.
Elle avait été mise à l'aise par son cousin. Le procureur général esquissa un sourire. La journée avait
déjà bien commencé puisque le Chancelier de France lui avait demandé de s'occuper de la procure
pour 2 procès à la Haute cour de Justice. C'était pour lui une nouvelle consécration. Bref, il n'était
pas pour cela. Non, il était là pour parler de l'avenir de Luaine et de la sienne auprès du chef de
famille. Heimdal était confiant et il devait expliquer certains points avec Theudric. Pendant que
son cousin allait prendre place sur un autre siège, Heimdal regarda Luaine avec attention et
amour. Devait-il directement exposer les faits à son cousin ou bien devait-il au contraire lui
poser la question et de répondre en conséquence. Quelques soit la méthode utilisée Theudric
sera au courant de tout. Le capitaine royal s'assit à ce moment.


Mon cher cousin, je vous remercie de nous recevoir aujourd'hui et de pouvoir discuter de
l'avenir que je voudrais partager avec Luaine dont mes deux frères sont déjà tombés sous
son charme.
Je voudrais donc vous présenter Dame Luaine de Walsch-Montfort, dame de Belleville-sur-vie.

_________________
Luaine
Le sourire n°3 avait fonctionné à la perfection, la voix alors sanguinaire du Baron devint calme et presque douce, et son attitude courtoise.
Quand la brune se releva, son bras l'attendait pour la conduire vers un siège.
Toutes les images qui l'avaient alors perturbée s'étaient évaporées....Plus de lycanthrope aux crocs acérés, plus d'ogres des carpates, plus de croquemitaine, plus de bourreau à la cagoule noire brandissant une hache.

Elle avait devant elle un homme charmant qui n'était plus de prime jeunesse mais dont les traits étaient encore gracieux. Il avait du charisme et lui fit bonne impression.
Luaine se sentait beaucoup mieux et elle en informa Heimdal par un sourire que lui seul pouvait décrypter, tant il la connaissait depuis tout ce temps.


Je suis aussi heureuse de faire votre connaissance. Inutile de vous dire que votre cousin ne tarit pas d'éloges sur vous.

Le Baron la guida vers un siège et elle s'assit avec aisance et raffinement. PAF!!!! Re-sourire n°3.

Heimdal devait aussi être un tantinet anxieux quant il prononça son nom. Cela la fit sourire mais elle se retourna machinalement sur Theudric. Il était de notoriété publique qu'il n'aimait pas les bretons. Elle l'était et son sang ne pouvait mentir et ne pouvait le trahir. Jamais elle ne pourrait renier ses parents mais son histoire singulière l'avait éloignée de la Breizh pour qu'elle fasse sa vie en territoire de France.

La brune connaissait une bonne partie de la famille. Elso, Claubert et l'épouse de celui-ci, avaient été rencontrés sur Alençon et Luaine les avait trouvé bien sympathique, d'ailleurs Elso l'avait escorté d'Alençon en PA où elle fit ses bagages pour partir vivre sur le Limousin.
La quasi-totalité de la famille dont elle avait fait la connaissance, se trouvait être des personnes fort agréables. Un léger point noir subsistait cependant en la personne d'un Von Strass.

Theudric avait parfaitement entendu le nom de Luaine malgré qu'elle ne soit pas reconnu officiellement par son père. Il n'était pas facile pour elle d'avoir été une bâtarde toute une partie de sa vie.

Ses deux émeraudes scrutèrent le chef, à la recherche d'un signe de mauvais augure ou au contraire, un regard placide.

Le chien du baron, Olaf, fut caresser par son maître, comme pour se détendre machinalement. Theudric parla d'une voix calme et sans ambage, il annonça la couleur.
Il se doutait bien que leur venue n'avait rien d'un hasard mais qu'ils attendaient une approbation. Theudric voulu en savoir plus sur la famille de la brune.
Heimdal s'interrogeait aussi sur cette partie bretonne qu'il ne connaissait pas et rafraichit aussi la mémoire de son cousin en lui rappelant que Luaine et lui s'étaient vu au mariage d'Albérius Von Strass et de l'amie de Luaine, la cuivrée Léanice.

Luaine écoutait les deux cousins discuter, presque comme si cela ne la concernait pas et en quelque sorte cela ne la concernait pas puisqu'il s'agissait de sa famille. Quelle histoire singulière que la sienne. Elle un léger soupir se fit entendre.

Effectivement elle était bretonne : -1
Effectivement elle était l'amie de Léanice: -1
Effectivement elle était noble poitevine: -1
Effectivement elle s'était accrochée avec Eudes: -1

Mais aussi,

Elle aimait Heimdal plus que sa vie: +2
Elle avait rencontré le reste de la famille et les avait trouvé sympathique: +1
Elle avait eu le courage d'affronter le grand manitou de la famille: +1
Elle vivait en Royaume de France: +1
Tous ces fonctions n'avaient servi que les intérêts de la France: +1

En somme, elle avait plus de point positif à son actif que de point négatif.

Messire Baron....Mes rapports avec ma famille sont quasi-inexistants.

Elle prit une légère inspiration, car cela créer en elle beaucoup de peine malgré tout. Elle chercha la main de son aimé pour la serrer en guise de réconfort et narra son histoire familiale avec la mort de sa mère en Dauphiné, son départ pour la bretagne à la recherche de ce père tant désiré puis sa rencontre et le monastère qui fut le tombeau de ce père aimé et trop tôt disparu.
Puis vint son arrivée en PA, ses fonctions et toute la suite de son histoire.

Ses sentiments envers la Bretagne et la famille étaient très conflictuels, c'était de l'amour mêlé à de la haine. La perte si prématurée d'un père qu'elle venait de connaitre l'avait plongée dans la mélancolie.
Ses prunelles vertes descendirent vers le sol un peu tristement. Son histoire n'était pas très heureuse. Son côté parfois asocial venait sans doute de son enfance heureuse, mais il était parfois difficile d'être raillée par les enfants du village qui faisaient une ronde autour d'elle en la traitant de bâtarde.
Luaine se reprit et essaya d'esquisser un sourire pour donner le change et releva un regard franc vers le chef de famille.

En ce qui concerne notre mariage, et bien il n'est pas d'actualité. Je pense qu'aujourd'hui est la première étape. Nous en aurons d'autres avant de pouvoir marcher jusqu'à l'autel. Surtout qu'il y a d'autre mariage Von Strass, il me semble.

Seule cette idée lui donna du baume au coeur, que bientôt Heimdal et elle seraient unis devant le très haut.

_________________
Heimdal
Le Baron pris place sur son siège. Il signala à Heimdal qu'il avait quelques
soucis avec les braconniers qui volaient du gibier sur le domaine de Bléré.

Theudric caressa légèrement son chien de chasse Olaf qui s’assit à ses cotés cotés.
Tout en scrutant la jeune damoiselle aux yeux verts. Porta son gobelet de vin
que venait de servir un serviteur, en écoutant son cousin Heimdal. Visiblement
Theudric constatait qu'ils se connaissaient depuis quelque temps.

Heimdal avait compris ce qu'il se passait avec le garde-chasse et acquiesça.
Il devait maintenant se concentrer sur la discussion. Theudric mena les débats
par ces questions sur les alliances familiales. Mais le procureur voulait mettre
également en place le décor.


Vous savez, mon cousin, vous avez déjà rencontré Luaine et s'est aussi à
et ce moment que je l'ai vue pour la première fois.


Heimdal laissa quelques secondes à son cousin pour qu'il réfléchisse où.

Elle était présente au mariage d'Albérius et je vous ne le cache pas, Léanice
est sa meilleure amie.


D’une main caressant Olaf, écoutant son cousin tout en regardant tantôt
Heimdal tantôt Luaine, le Baron réfléchissait et analysait ce qu’il entendait.


*au mariage d’Alberius… je me souviens.* pensa Theudric

Une gorgée de vin. Après Heimdal, Luaine pris la parole. Theudric arrêta les
caresse, Olaf partit se coucher plus loin. Le Baron écouta avec attention. A la fin
de son élocution Luaine paraissait légèrement troublée, puis se ressaisissant elle
présenta un regard franc a Theudric.

Le Baron plongea littéralement dans le regard de Luaine, lui laissant apparaître
aucune haine mais une volonté implacable.

Le baron trouva le parcours de Luaine très chaotique et expliqua sa méfiance envers
les Bretons. Il rajouta également qu'elle devait s'accrocher car elle allait faire partie de la
famille des Von Strass et cela ne sera pas une promenade de santé. Et en épousant
Heimdal, elle allait devenir une Von Strass.


Le Baron se leva de son siège, tandis la main a son cousin et donna sa bénédiction

Puis s’approcha de Luaine lui déposa un baiser sur le front et lui souhaita la bienvenue


Heimdal aurait voulu rajouter que le chef d'armée Breton qui s'était baladé dans le royaume
de France il y a quelques semaines, c'était Luaine qui l'avait gravement blessé. Mais il n'avait
plus besoin de le dire. Heimdal entendit la bénédiction de son cousin avec soulagement.
Plus rien ne pouvait les opposer à la suite des événements.


Je te remercie mon cousin de la confiance que tu as à mon égard.

Heimdal leva son verre de vin que le serviteur leur avait servi au début de la discussion.

Je propose de lever nos verres. Aux amours, aux futurs mariages et aux Von Strass.

Puisqu'il avait également sepa qui devait se marier. Heimdal regarda alors avec amour sa future fiancée
qui lui faisait signifier par son regard la joie qu'il avait en lui et en même temps qu'il l'aimait de toute son âme.
Il devait maintenant prendre quelques dispositions.

_________________
Luaine
Le chef dit grand manitou, commença sa tirade et Luaine l'écouta révérencieusement. Il avait combattu les bretons comme beaucoup de provinces francoyses. Elle était encore jeune, en Dauphiné, quand le conflit éclata. Elle voyait juste sa mère s'inquiéter pour les siens, pour le père de sa fille...Luaine ne comprenait pas vraiment si elle devait être du côté des bretons ou des françoys. Le cul entre deux chaises, elle s'interrogeait.

Elle se sentait francoyse avant tout autre chose mais disait des mots en bretons, peu de mots malgré tout, car sa mère voulait qu'elles s'intègrent en Dauphiné. La petite brune savait que son sang était celte mais elle était d'ici. Alors dans sa tête d'enfant, elle se dit qu'elle serait pour les deux côtés comme ça elle ne serait jamais déçue quelque soit l'issue.

Le timbre de voix de Theudric était calme et doux. Il n'avait pas besoin d'élever la voix pour être entendu. C'était ça l'apanage des grands.
Quand elle l'entendit dire qu'il ne désirait pas d'une alliance avec une famille bretonne, le sang de Luaine fit un tour.
Tout bascula...
La brune ne voulait de dissonance entre Heimdal et sa famille. Cet accord était crucial pour leur futur. Le visage de Luaine devint plus blême que d'ordinaire mais soudain Theudric se leva et l'embrassa sur le front.
Elle était la bienvenue et ils avaient son acceptation.

Sous le coup de l'émotion, les pommettes de la Belleville devinrent rouges. Elle fit un large sourire à Theudric et se tourna vivement sur Heimdal.
Ils venaient de poser une pierre pour ériger leur avenir ensemble.

Au final, elle se dit que cette entrevue avait trouvé une issue très favorable. Elle s'était imaginée devoir faire ses yeux de chien battu pour avoir les faveurs du patriarche. Elle voulait vraiment qu'ils aient ce consentement.
Dire qu'elle était heureuse à cet instant aurait été une euphémisme. Elle aimait Heimdal et voulait faire sa vie avec lui et maintenant rien ne pouvait l'empêcher. Il fallait attendre maintenant que son aimé lui fasse une demande en bonne et due forme mais elle savait combien il l'aimait et qu'il ne tarderait pas à le faire de jolie manière.


Merci Messire Baron. C'est un grand honneur pour moi de la confiance que vous me faites.

Le visage de la brune était radieux et Heimdal semblait aussi heureux qu'elle. Luaine inclina sa tête respectueusement.
Ils levèrent un verre à la santé de Von Strass.

Au Von Strass!!!!

Après tout, si tout se passait bien, elle serait probablement une des leurs sous peu.

La famille Von Strass allait considérablement s'agrandir avec trois mariages en perspective, la brune espérait qu'il n'y ai pas un enterrement. Les trois hommes Von Strass allaient prendre épouses, cela présageait bien des fêtes en perspectives. Luaine se dit qu'elle devra faire la connaissance de tout le clan en espérant y faire bonne impression comme avec les frères d'Heimdal et le chef de famille.

Le coeur de la jeune femme fut tout de même nettement plus léger qu'à son arrivée. Un coup d'oeil vers Olaf, qui semblait en état d'apathie et l'incarnat de ses lèvres trempa dans le breuvage de la même couleur.

_________________
Heimdal
Une nouvelle étape avait été franchie pour les deux amoureux, une étape très
important. Le procureur général avait remarqué que la vie leur donnait tous les coups
de pouce à chaque fois quand il le fallait.
Heimdal avait passé quelques jours à Bléré en compagnie de Luaine qui lui montra le
domaine des Von Strass. Pour le couple, il était tant de retourner à leur domicile,
chacun de leur coté. Mais le procureur décida le dernier jour de lui faire une grande
surprise. Il avait fait préparer un pique-nique très spécial. Heimdal avait dit à Luaine
qu'il allait faire une ballade en cheval. Le temps était magnifique, le ciel était d'un bleu
très clair, les oiseaux chantaient.
Il avait encore en tête ce séjour de Luaine dans son domaine où le pique-nique
également très somptueux et très charnel. Cela faisait très longtemps qu'il voulait faire
ce qu'il avait actuellement en tête, mais cela ne fut jamais le moment importun. Mais
aujourd'hui, il devait absolument le faire, son cœur battait très fort. La journée sera
une nouvelle journée pour le jeune couple. Le seigneur avait donné rendez-vous à la
Dame de Belleville-sur-vie à l'écurie pour une ballade très spéciale, mais il n'en avait
pas dit plus. Très nerveux, il regarda encore une dernière fois sa poche. Les deux
chevaux étaient maintenant près. Il ne restait plus que la personne la plus importante
qu'elle vienne…Luaine.

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Luaine
[Dernier jour sur Bléré]

Aucun nuage triste ne viendra en ce jour s'accrocher à quelques idées noires de le quitter. Elle avait pris le parti de profiter de ce jour comme si c'était le dernier et de mordre la vie comme un fruit qu'on a volé. Carpe diem.

Un rendez vous avait été pris la veille pour une balade équestre. Heimdal savait plus que n'importe qui combien Luaine aimait monter.
Parée de son habit de cavalière émérite, une cravache à la main, Luaine, arriva devant les écuries du Domaine de Bléré.
Le Baron devait avoir de sacrées bonnes montures. La brune choisissait toujours un coursier au détriment des palefrois, même pour une balade. Il n'était pas rare qu'elle pique un galop endiablé, sur un coup de tête.

Quand elle fit face aux écuries au détour d'un box, elle vit Heimdal qui l'attendait. Il semblait nerveux. A courte distance elle pu effectivement constater que quelques signes d'agitation trahissaient son émotion. Dans un premier temps, ceci intrigua la jeune femme puis elle pensa que lui aussi devait se faire déborder par ses sentiments puisque c'était leur dernier jour en amoureux avant plusieurs semaines voir mois.

Quand il la vit arriver, elle fut accueillit avec le plus charmant des sourires. Son préféré, celui de son aimé.
Sans entendre son du, elle monta sur ses pieds, pour l'embrasser en l'agrippant par la nuque. Luaine et ses baisers passionnés, tout un programme. Elle fit aller son index de la pomme d'adam à l'encolure de la chemise de son aimé, dans un geste sensuel.
La sauvageonne au coeur pur s'était laissé dompter par le plus doué des amants et le plus doux des compagnons.


Tadammm me voilà!!!!

La Belleville lui lança un sourire taquin en s'éloignant un peu et en tournant sur elle-même pour se laisser admirer comme une aguicheuse qu'elle aimait être pour lui.

Puis un regard moins frivole admira le cheval que Heimdal tenait par la courroie. Un magnifique destrier à la robe brillante. Luaine qui aimait les chevaux, ôta son gant pour venir flatter son encolure.

Il est magnifique.

Sa main libre vint se mettre en visière au dessus de ses yeux et elle regarda le ciel qui leur faisait grâce. La chaleur bienfaitrice régnait encore et un léger vent chaud et bien agréable venait soulever quelques mèches de cheveux noirs.

Pour ce der.....Nous allons avoir beau temps. Le ciel nous gâte.

A peine avait-elle entamé le début de la phrase, qu'une boule invisible avait pris possession de sa gorge. Balayer, oublier, omettre qu'aujourd'hui était le dernier dans ses bras. Elle devait et voulait profiter des heures qui s'égraineraient toujours beaucoup trop vite en sa compagnie. Carpe diem.

J'espère que ce pique nique sera aussi délicieux que celui d'Augnax.

Le sourire se fit plus large et les pommettes de la brune, plus rosées, en repensant à ce pique nique si voluptueux.
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Heimdal
La voilà enfin pensa-t-il. Heimdal voulait profiter de la présence de Luaine
chaque seconde. Le destin déciderait de leur prendrela vie, mais
jusqu'à ce moment, il vaudrait être au maximum auprès d'elle. L'accueil qu'elle
fit au procureur fut un émerveillement des sens et du désir.
Elle lui donnait tellement de son être qu'il avait l'impression qu'il ne lui donnait
pas suffisamment.

Luaine était magnifiquement habillée, il restait toujours le souffle coupé lorsqu'il
la regardait. Le pique-nique d'Augnax était un festin de plaisir. Il s'en rappelait
très très bien.


Tu verras bien comment cela se passe. Je dirai que cela ne me déplairait
pas.


Le visage tourna au rouge et fit en même temps un sourire coquin. Il se
mordrait également les bas des lèvres tellement que ce pique-nique fut bien
sensuel. Bref, il n'avait pourtant pas la tête à cela. Bien au contraire, il avait
d'autres pensées pour l'instant mais cela pouvait très bien se terminer
ainsi


Madame, je vous prie de bien vouloir monter.

Heimdal prépara le cheval de Luaine afin qu'elle puisse monter avec aisance
et un homme galant est la pour aider la gente dame.
Lorsqu'elle fut sur son cheval, le procureur monta à son tour sur le sien. Luaine
devait surement se poser
la question pourquoi Heimdal n'avait pas de panier avec lui.


Bien nous pouvons allez.
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Luaine
Là, devant les montures à l'attendre pour l'aider à monter, elle le regardait....
Sans mot dire, elle songeait à la chance d'avoir un homme comme lui.
Quand elle repensait à leur rencontre, jamais elle n'aurait pu imaginer leur futur mais bien souvent lorsqu'on a un trésor devant les yeux, on ne le voit pas immédiatement.
La brune était capable de monter d'un seul élan en balançant sa jambe mais elle aimait qu'il lui serve de chevalier servant et elle mit la main au pommeau, en sautillant pour prendre élégamment l'impulsion nécessaire pour se retrouver sur la selle, aider par son compagnon, qui tenait les courroies.
Il les lui donna une fois bien installée sur le destrier.


Merci beaucoup....

Décidément, au fond de soi, elle le sentait bien étrange aujourd'hui. Son visage montrait une certaine inquiétude. Comme un voile léger qui passe, presque invisible mais pourtant présent.
Les femmes étaient dotées d'un sixième sens, mettant en alerte cette aptitude à ressentir les choses. Mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Elle imputait à cela, ce dernier jour fatidique, qu'ils passaient ensemble, essayant de passer à autre chose.

Heimdal fut à son tour installé sur sa selle. Si elle connaissait maintenant Augnax en long et en large, elle connaissait nettement moins Bléré et cette promenade serait l'occasion de voir les environs.
A quelques encablures de la Loire, le domaine devait être verdoyant en cette saison.


Je te suis, montre moi Bléré. Mais tu sais que je pourrais te suivre jusqu'en enfer.

Elle la pieuse, lui sourit, accentuant sa plaisanterie par un clin d'oeil malicieux.
D'un léger coup de talon dans les flancs du cheval, la brune avançait sur le sentier terreux, serpentant vers les pâtures du pays Tourangeaux.
Bientôt, ils arrivèrent dans un vallon exposé vers le soleil, où les pieds de vigne, lourds de grappes, rayaient le paysage. Les vendanges viendraient vite ponctuer la vie des villageois.

La brune déambulait sur un petit raidillon surplombant une rivière, quand ils bifurquèrent pour descendre en direction d'un tout petit pont de bois.
Heimdal lui expliqua qu'ils prendraient un sentier vers le Nord, vers Amboise où se dressait une magnifique forêt du domaine royal.


Oui mais bon, t'oublie pas qu'on est pas là pour chasser hein? C'est la période où les cerfs sont en rut et j'ai pas envie de me faire encorner par un mâle dominant. Tu les as déjà entendu bramer? C'est impressionnant.
Tu comptes m'inviter pour une chasse? Fallait me dire je serais venue avec un arc.
On évite les hardes....Je veux pas finir en descente de lit.
Je préfère autant passer près de la rivière que m'enfoncer dans la forêt.
Quand je t'ai dis que je te suivrais jusqu'en enfer, ne prend pas mes paroles au pied de la lettre, c'était une figure de style. Je nous préfère vivant, amoureux et ensemble.


La brune était courageuse mais pas folle à lier. Partir dans la forêt en pleine période de reproduction des cervidés, c'était assez dangereux pour sa carcasse, surtout sans arme. Ce n'était pas les mains nues qu'elle pourrait trucider un grand cornu.

Pis je pense que Theudric risque de ne pas être très jouasse si on revient avec une de ses montures embroché.

Elle lui fit une grimace plutôt hilarante, cela lui arrivait parfois de faire le pitre. De plus, elle ne voulait pas se frotter aux cerfs et encore moins à Theudric.

_________________
Heimdal
Heimdal savait exactement où l'enmener, il avait fait plusieurs fois diversion afin
qu'elle ne se rende pas compte de ce qu'il voulait faire.


Tu as peur des cerfs, on fait trop de bruit, ils vont fuir.

Le procureur général cherchait un lieu parfait pour faire sa déclaration. Et ce lieu se
présenta enfin devant leurs yeux. Une clairière fleurie avec un petit ruisseau qui coule le
long du bois. Ce petit coin de verdure était tapissé de diverses fleurs qui donnaient au
lieu un cadre idyllique proche du paradis. Le procureur descendit du cheval et l'attacha à
un tronc. Il se dirigea auprès de Luaine qui devait se poser des questions.


Je te propose une petite pause pour admirer les lieux.

L'amoureux aida sa dulcinée à descendre du cheval, mais quelque chose se produisit.
Un envol d'oiseau provoqua un sursaut du cheval. Les deux amoureux tombèrent à la
renverse. Aucune blessure heureusement à déplorer.


Est-ce que ça va ?

Mais le procureur paniqua un peu, oui, sa petite boite est-elle toujours présente? Il se
releva très vite par maladresse en oubliant d'embrasser sa princesse.
Le procureur regarda si sa petite boite était toujours présente en se tâtant par-dessus
ces habits. Ensuite, il regarda autour de lui avec quelques sueurs de stress qui
apparaissaient. Où était-il passé ce bijou ? Il le retrouva enfin juste sous le pli des habits de
Luaine. Heimdal remarqua enfin qu'il n'a pas prêter beaucoup d'attention à son amour.
En l'aidant à se relever, il profita de ramasser de manière discret l'anneau. Rassuré, le seigneur
d'Augnax embrassa sa déesse de l'amour.


Avançons un peu…………….mmmmmmmhhhhhh………voilà ici c'est bon. Je te prie de
rester ainsi. Je voudrais te demander quelque chose.


voilà le moment tant attendu, ce moment où il devait faire sa demande à lui. Il était
complètement pas sur de plus. Il espérait qu'elle accepte. Arrivera-t-il à faire sa demande
sans bégayer? Est-ce cela sera-t-il parfait ? Sa maladresse de l'instant allait-il lui prêter
préjudice? Le pauvre procureur qui était submergé de questions.


eeuuuuuhhhh

Le cadre était idyllique pour une demande à la partenaire parfaite. Heimdal racla sa
gorge une dernière fois et récita le poème qu'il avait préparé depuis un long moment
pour cet instant exceptionnel.



Depuis le jour de notre première rencontre,
Mes sentiments envers toi étaient déjà au centre.
Au fil du temps, tu hantais mes rêves
et cela me poursuivit sans trêve.

Jour et nuit, tu m'apportes tant de bonheur,
que tu as fait chavirer mon cœur.
Le désir intense de partager ta vie
pour porter tes peines et soucis.

Depuis le jour où nos lèvres se sont touchées,
Un vent d'amour souffle jusqu'à l'infini.
Dans tes bras, je pars m'envoler
Jusqu'au porte du paradis

Un genou à terre devant tes pieds, je suis à toi,
Par ce geste romanesque, tu es ma reine et moi ton roi
Ma main sur le cœur, il t'appartient,
Pour une offrande fusionnelle afin de s'accorder au tien

Ce poème me permet de déclarer
La flamme de mon cœur en chanson
Cet anneau est la pour prouver
Le célébration de notre future union.

Je viens ainsi te déclarer
combien je t'aime et te désire
Veux-tu ma déesse m'épouser
Pour le meilleur et pour le pire?


Pendant sa poésie, il avait fait chaque geste pour animer les vers. Heimdal était
maintenant devant Luaine avec un genou à terre et une main tendue vers la sirène avec
un anneau à son extrémité.

_________________
Luaine
Un timbre de voix aussi fuyant que le regard et des gestes confus qui trahissaient un certain émoi. Non décidemment quelque chose n’allait pas!!!!
Il lui avait toujours donné l’air d’une personne assuré aussi bien dans ses propos que dans sa conduite. Elle ne voulait surtout pas gâcher le peu de temps qu’il leur restait à vivre ensemble en se morfondant lamentablement.

Quand il arrêta les montures pour lui faire visiter un écrin de verdure, là elle se dit qu’il préparait un traquenard.
Trop absorbée dans ses pensées, elle ne vit pas la volée de serins qui se dispersa dans les airs en nuée noire.
Sa monture se cabra, cela ne lui serait pas arrivé avec Bacchus, son cheval, mais celui-ci lui était inconnu et, entre la tête à ses pensées et l’imprévisibilité du destrier, Luaine se fit avoir comme une cavalière débutante.
Sans pouvoir y faire grand-chose, elle fit une culbute arrière et ses fesses passèrent par-dessus sa tête. Elle tomba sans grande grâce dans un bruit sourd en salto arrière exécuté avec brio.
La terre humide absorba sa chute mais un instant cependant, elle fut sonnée.

Qu’elle ne fût pas sa surprise de se voir son amant, penché sur elle à la tâter de tous les côtés.
Il avait perdu la tête ?
Elle venait de tomber et lui pensait à batifoler….

Puis soudain, il se leva droit comme un I pour venir lui tendre la main et l’aider à se relever. Luaine fit une rapide check-list de son corps. Tout semblait en état de fonctionner et elle n’éprouvait qu’une légère douleur au séant, qui l’avait amortie.
Une fois debout elle se frotta le c…. l’arrière train, pour faire tomber la terre, puis le reste de son habit qui n’était plus aussi immaculé.
Quand sa bouche s’ouvrit enfin pour lui demander s’il trouvait cela normal de venir la peloter alors qu’elle venait d’effectuer une merveilleuse cascade, il vint écraser ses lèvres sur les siennes.
Comme il avait eu des réactions un peu étranges depuis le début, elle se dit que c’était probablement dans la continuité et profita d’un baiser langoureux juste après l’avoir rassuré sur son état.


Non ça va mes fesses ont amorti la chute, fort heureusement y’a du rembourrage.

Il la prit par la main pour la guider à un endroit précis dans la clairière, comme un artiste choisissant l'endroit parfait pour y croquer sa muse.

Ici c’est bon ?

Ses sourcils s’arquèrent d’interrogations et sa tête pivota pour chercher en quoi c’était bon.
Il était vrai que l’endroit était merveilleux. Le soleil passait au travers les feuillages des arbres encore verts, étendant ses rayons comme des fils de lumière jusqu’au petit ruisseau qui scintillait comme des éclats d’or. La prairie était recouverte d’une nappe de pâquerettes, de mauves, de pensées sauvages…Toute une palette de couleurs qu’aucun peintre n’aurait pu capturer sous son pinceau.


Effectivement l’endr…..

La voix de son aimé la fit retourner la tête vers lui, pour l’entendre lui réciter un lai de sa composition. La mâchoire de la brune descendit d’un cran et son regard resta figé, planté sur son amant. Kékésé????
La Belleville l’écouta attentivement et un étincelant sourire se matérialisa sur son visage.

Quand le poème fut terminé, elle le vit mettre genou à terre, une bague entre ses doigts tendue vers elle. C’était le genre d’évènements qui s’inscrit à jamais dans la mémoire avec une clarté parfaite.
Il lui demandait de l’épouser….Elle avait bien entendu, mais fut un peu sonnée, pour la deuxième fois!!!
Son cœur fit un bond dans sa poitrine, il semblait que son palpitant voulait fuir hors de son corps tant il cognait fort et un papillon d’excitation sur mit à battre des ailes dans son ventre.
Elle devait peser quelques grammes, prête à s’envoler à la moindre brise, au moindre souffle.
Enfin l’explication de la curieuse attitude de Heimdal, fut percée à jour.

Sa réaction fut brève et sans grand éclat. Elle porta les mains à sa bouche sous le coup de l’émotion qui la submergeait, pour lancer un « oui » à peine audible. Ce qui rendait le « oui » totalement muet si on ajoutait les mains devant la bouche.
Ses yeux parlaient pour elle et devinrent brillants de larmes.
Bien sûr qu’il lui avait déjà parlé mariage, mais elle ne s’attendait pas du tout à cela aujourd’hui, là, dans cette prairie bucolique aux allures de jardin d’Eden.
Elle regarda la bague puis son aimé, son aimé puis la bague. Elle ôta enfin son paravent de pognes devant sa bouche, pour lui lancer un « OUI » parfaitement audible, à deux doigts d’un cri, comme si Heimdal était sourd.
Enfin, pour clore sa réponse, elle se jeta sur lui, le propulsant dans le champ de fleurs, pour l’embrasser de tout son soûl.
A chaque baiser qui se terminait, elle disait un « oui », un autre « oui et « encore oui ».
Quand enfin, allongée sur lui, elle remonta sur ses bras, dominant son amant, Luaine, rayonnante, le dévorait des yeux.

Je t’aime et je veux être ta femme.
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Heimdal
Heimdal était soulagé d'avoir pu faire sa demande et sa nervosité était retombé d'un
cran. L'amoureux pouvait voir qu'elle était sous le choc. Le procureur était satisfait, il
pensait avoir fait sa demande au bon moment et au bon endroit. Par contre, il ne
s'attendait pas qu'elle saute à son cou. Le couple tomba à la renverse et au même
moment Heimdal lâcha la bague suite au choc de son coude sur le sol. Il était submergé
de baiser tellement, elle était heureuse qu'il avait enfin fait sa demande. Le procureur
voulait que tout soit en place avant de faire sa demande et que plus rien ne puisse l'en
empêcher. Ce fut le cas maintenant. La bague tomba dans la prairie fleurie pendant que
le procureur apprécia les baisers de sa dulcinée. Lorsque le moment merveilleux fut
passé, on passa dans un moment de stress pour retrouver la bague.


Luaine, je ne peux plus mettre la bague à ton doigt, je l'ai perdu en tombant. Nous
devons maintenant le rechercher.


Après de longues minutes de recherche, l'amoureux trouva afin la bague. Cette
alliance était en or où l'on pouvait distinguer deux mains qui étaient liées par un coeur.


Puis-je avoir ta main afin de sceller notre pacte pour notre futur mariage?

Toujours les deux, assis sur le sol, la belle sirène donna la main pour que le procureur
puisse lui enfiler la bague sur le doigt. Le visage radieux qu'elle aie accepte, Heimdal
regarda Luaine dans son regard.


Je te fais la promesse de me marier à toi et de partager ma vie avec toi, ma princesse.
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Luaine
Parfois nous traversons la vie dans les brumes d'un rêve où à moitié lucide, on devient spectateur puis un jour quelqu'un surgit et nous savons....
Cette personne vous sort de cette torpeur invisible pour qu'enfin vous puissiez vivre.
Heimdal était cette personne. Elle voulait l'aimer comme si ils devaient mourir demain.
Aucune femme n'avouera la faiblesse de son coeur épris, toutes se disent si courageuses et si indomptables mais il est si illusoire de le croire. Une femme amoureuse pouvait offrir l'or même de sa vie par amour pour un homme.
Luaine n'avait pas ce côté arrogant, ni orgueilleux à nier l'évidence et bien souvent lui révélait ses vérités pudiques, avec un simple "je t'aime" ou un regard emprunt de tout l'amour de son coeur.
La femme de trempe devenait simplement une femme entre les bras de son aimé et ce jour là plus qu'un autre jour.

Nullement vénale, elle n'avait pas prêté attention à la disparition de la bague, trop absorbée dans un premier temps à l'embrasser. Puis il y eut le deuxième effet!!!
Sa bague, celle qui allait symboliser ce jour particulier tout le reste de sa vie...Il fallait remettre la main dessus, ou plutôt SA main pour y glisser son annulaire.
Légèrement ennuyée, Luaine s'en voulu d'être si expressive et commença l'exploration champêtre à la recherche de sa bague. Elle farfouilla et écarta les herbes folles en pestant de ne pas la retrouver.

Quelle merdier!!!!!

Heimdal, nettement plus patient qu'elle, trouva l'anneau et lui glissa au doigt tel un chevalier qu'il était à ses yeux.
Elle zieuta l'anneau et le contempla, ce qu'elle n'avait pas eu l'occasion de faire avant.
Il avait capturé l'essence de la brune en choisissant ce bijoux.
Simple avec toute une symbolique autour de cet anneau, comme un coeur enlacé entre deux mains.
Un même coeur qui bat, ne faisant qu'un. Heimdal était un poète, un poète pas un barde!!!!!! Un homme, un vrai avec en plus un côté romantique et si tendre qu'il pouvait faire fondre la banquise. Certaines femmes vous diront que cela est désuet mais sachez qu'elles mentent aussi!!!!
Jamais la brune n'aurait pu imaginer si parfait amour.

Après avoir admiré sa bague de fiançailles, elle releva ses prunelles émeraudes sur lui. Mille et une étoiles y brillaient et son sourire aurait désarmé une escouade de mercenaires.
Même assis face à face, ils regardaient dans la même direction pour construire leur futur.


Cette bague est magnifique, si j'avais dû la choisir, j'aurais choisi celle-ci. Juste un anneau d'or avec un coeur et nos deux mains liées.
Je t'aime mon étoile et je serais ta femme....très très bientôt.
Madame Luaine Von Strass....ça le fait non!!!!


Heimdal était son étoile, elle avait pris l'habitude de l'appeler comme cela. Depuis qu'il était rentré dans sa vie, celle-ci était éclairée depuis, d'une toute autre lumière et ses pas étaient guidés enfin vers un chemin sûr et rassurant.

A partir de ce jour, ils avaient enclenché les hostilités pour cette préparation. Luaine s'était toujours dit qu'elle voulait un petit mariage avec ses proches, voir ses très très proches. Mais il fallait trouver le lieu, la date, le prélat qui les marierait et tout le saint frusquin.
La vision du père Franck la fit sourire. Elle se tairait pour le moment, laissant Heimdal reposer sur un nuage avant d'avoir peur à la simple évocation du nom du vicaire.
Ils profiteraient de cet instant, dans la prairie du domaine de Bléré où Heimdal s'était mis à l'unisson du coeur de sa belle. Si certains hommes ne savaient pas apprécier la femme qu'il possédait, et bien lui en était conscient.
Le couple fêta cela dignement, sans grand apparat ni ostentation mais seuls dans la clairière à s'aimer. Seuls les pâquerettes, les pensées et autres végétaux du coin, eurent la joie d'être les témoins muets de leur étreinte passionnée.

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Luaine
RP bouclé, merci à tous les protagonistes. J'adooooooooore terminer un rp.

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