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[RP] Une couronne sous la coupole

Lysesl


Elle emboîta le pas à son collègue, sirotant son verre de vin, et sourit à sa remarque sur sa tenue.

Je vous remercie. Il est vrai que je porte normalement des robes plus légères et mieux adaptées à l'ouvrage. Vous êtes vous-même d'une grande élégance.

Sur l'entrefait arriva la nouvelle GAR qui se joint à eux.
Les gens arrivaient graduellement et elle vit le regard de dame Anne se diriger vers la porte. Elle reconnut sans peine dame Marie Alice, maintenant Grand Maître de France, mais ne pouvait en dire autant de son compagnon, quoi que son visage lui semblait vaguement familier. Elle entendit Anne le nommer Walan.


Dame Marie Alice, messire, soyez les bienvenus à l'Académie.

Une autre personne se dirigeait vers eux et elle reconnut une des copistes de l'institut des Belles-Lettres. Elle ne s'attendait pas à voir arriver ses copistes, par contre. Suite aux problèmes récents dans les salles de travail, ils avaient encore fort à faire avec la vérification des documents, notamment les entrées du dictionnaire.

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En mémoire d'Elegie.
Beatritz
[Jour J, lieu L, heure H]

La Reine arriva à l'Académie, où elle n'avait jamais posé les pieds encore.
Le pied qu'elle posa était chaussé de menu vair, car il faisait froid à l'extérieur. L'hiver battait son plein, et elle n'avait pas trop d'une lourde cape de lapin pour supporter le trajet entre le Louvre et l'Académie Royale.
Lorsque son pied à la pantoufle de vair gravit le perron de l'Académie et y pénétra, la jeune Reine eut soudain bien chaud et dégrafa sa cape. Sa capuche bascula en arrière, révélant un rubis sur son front d'albâtre, d'une valeur appréciable. A son cou, des joyaux d'or blanc et de rubis qui, elle n'osait le dire, lui serraient un peu la gorge et lui rappelaient qu'elle avait mal aux dents, surtout à gauche, où elle sentait le bas de sa joue enfler.
Après trois pas dans l'Académie, accueillie avec sa suite de serviteurs par les personnes préposées à cet office, elle eut assez chaud pour estimer opportun de dégrafer et laisser glisser sa cape. Cela révéla une robe d'un rouge ardent, des meilleurs étoffes, brocardées d'or.



Ainsi parée à paraître officiellement, au seuil de l'antichambre, elle se fit annoncer :


-« Sa Majesté, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reine de France ! »
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[J'ai oublié de répondre quelque part ? Un MP IG et ça repart !]
Elianor_de_vergy
En r'tard, en r'tard.... Comme d'habitude, la miniature avait trop tardé à se préparer et elle risquait maintenant de manquer le début de la cérémonie. Voilà ce que c'était d'être trop coquette, et d'avoir mis plus d'une heure pour choisir vêture et parure!

Et puis évidemment, comme un désagrément ne vient jamais seul, la poupée n'avait jamais mis le bout de la poulaine à l'Académie. Autrement dit, elle ne connaissait pas les lieux et, avec ce talent rare qui n'appartenait qu'à elle, elle s'était égarée.

A la parfin, remise sur la bonne voie par un huissier miséricordieux, elle trouva enfin la salle où devait avoir lieu la cérémonie à laquelle Eoghan l'avait invitée. Elle pressa un peu le pas avant de piler net. Sa Majesté se tenait sur le seuil tandis qu'on l'annonçait. Et il était bien entendu hors de question de griller la politesse à sa souveraine! Profitant donc de ce répit inattendu, la quintefeuille lissa nerveusement les plis de sa robe et se joignit discrètement à la suite de la Reyne, attendant son tour de pénétrer sous la coupole.

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Cali
[ Un , deux , trois soleil ! ]

Puisque Dame de Culan l'avait vue, il ne lui restait plus qu'à la saluer de suite. C'était la moindre des politesses. D'un pas alerte elle se dirigea donc vers elle mais....

-« Sa Majesté, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reine de France ! »


Elle resta figée sur place en entendant une voix forte annoncer la Reine.

- Euh....Un , deux , trois soleil !

" Une idée vite !" La jeune femme se trouvait en plein centre de la salle comme un oeuf frémissant dans sa poêle . Elle regarda devant.
Le groupe formé par les académiciennes et autres personnalités était trop loin, leurs visages à présent tournés vers la porte où la reine allait faire son entrée d'une second à l'autre.
En plus ça n'était pas vraiment le moment de se mettre dans leurs pattes.
Petit coup d'oeil furtif vers son point de départ. Mauvaise idée, elle tournerait le dos à la salle et à Sa Majesté en essayant d'y retourner.
Cali arrêta son choix dans la pointe triangulaire de l'évidence et opéra un stratégique repli en reculant, suivant une ligne oblique tout en gardant un oeil sur la porte d'entrée.

" Si la Reine entre et pose son regard sur toi alors que tu es au beau milieu de la salle, en pierre tu te transformeras " . Enfin c'est l'impression qu'elle ressentait.
Quelque pas en arrière et enfin elle s'arrêta à distance honorable , ni trop près, ni trop loin.
En regardant sur les côtés la Thouarsaise se dit que "ça , de l'aisance dans les mouvements elle en avait. C'est pas les conversations des murs qui allait la gêner ".
De plus, l'espace étant dégagé, elle avait une vue imprenable sur l'ouverture de la porte où l'on venait d'annoncer Sa Majesté.
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Chevalier de la Plume d'Or - Championne du Poitou - Eprise de son Pierrot-Yoyo
Sindanarie
Sindanarie, ou le paradoxe temporel. Si elle avait été Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, on lui aurait probablement attribué un surnom de ce style. Car, malgré toutes ses précautions, malgré les marges qu'elle s'était imposé, malgré tout ce qu'elle avait prévu ou anticipé, la Carsenac était en retard. Alors qu'il s'agissait d'une occasion probablement unique, qu'elle n'aurait manqué pour rien au monde. Et ce n'était pas le temps de se préparer qui l'avait décalée, non. Passer ce qu'elle avait prévu de porter (une simple robe noire au col et au bout des manches rehaussés d'une fie frise de broderies d'argent, pour les curieux) dans son bureau de l'Académie - oui, son bureau, maintenant qu'elle n'en avait plus qu'un seul - lui avait pris quelques instants à peine, ajuster sur ses épaules son manteau vert d'Académicienne était devenu un geste si habituel qu'il ne prenait plus guère plus de deux ou trois battements de coeur.

La cause de son retard était toute autre, et majoritairement due à la masse de courrier qui s'accumulait où qu'elle aille. Et c'était la rédaction d'un dernier brouillon ("Oh, allez, j'ai sans doute encore le temps, ce sera le dernier et après j'y vais...") qui avait fait s'effondrer l'édifice patiemment aménagé que constituait l'emploi du temps de la jeune femme. Et elle se retrouva à dégringoler précipitamment les degrés qui devaient la conduire vers la Coupole, lieu ô combien symbolique de l'Académie royale, naturellement choisi pour la visite de la Reyne par la jeune dame de Culan.

Le bruissement des voix, porté par l'eceptionnelle acoustique de la salle, atteignait tout juste Sindanarie sur les derniers degrés de l'escalier quand elle entendit annoncer la Reyne. Deux pas de plus, chancelants, et elle apercevait la silhouette qu'elle avait gravé dans son esprit et sa mémoire pendant le sacre. Elle crut défaillir alors que deux mots s'imposaient à elle. "En retard". C'était dur, très dur, comme circonstances d'arrivée. Mais heureusement, pour ainsi dire, une jeune fille (ou une jeune femme, elle n'aurait su deviner son âge en la voyant ainsi de dos, et la taille était parfois trompeuse) était exactement dans le même cas de figure qu'elle. En retard, et derrière la souveraine qui se tenait à l'entrée de l'espace ménagé par la Grande Académicienne sous la coupole. Ne restait plus qu'à espérer qu'elle pourrait se glisser, aussi discrètement que possible, dans l'espace défini pour la réception pendant qu'Anne mènerait la cérémonie et la visite avec le doigté et la délicatesse qu'on lui connaissait.

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Eoghan
    ~ Erreur 404 Not Found ~


Splock. Bug. Képasa ? On'n'ny'é'oul'à ? Dzzzzz. Pauuuuse. Recule. Euh nan, pas trop. Avance rapide. Re-Pause. Ahhh, c'est bon, tout est re-situé, retour temporel effectué avec succès. Que voulez-vous pov' gens, c'est à un blond que vous parlez, faut le temps de compréhension qu'il faut. T'es bête mon pov' Eo. Hmpf. Excusez l'écriteur (oui oui ça existe, c'est un néologisme !) pour ce petit moment de digression cérébro-philisophico-machinchose.

Donc, petit retour en arrière.

Scène de démarrage :
Anne de Culan d'une manière assez subtile, fait comprendre à son collègue Eoghan que ce n'est ni le moment ni le lieu de parler de la Maintenon.


Subtilement donc, nous disions. Concept que le Dénéré-Malines, malheureusement, ne saisissait toujours pas. Que voulez-vous, la perfection n'est pas son crédo. Mais bien que fort dispensé de cette qualité qui vient d'être évoquée, heureusement, il n'était pas dépourvu d'une certaine intelligence, ou du moins d'une faculté de compréhension minimale, qui lui permit de saisir que sa collègue toute récemment élue Grande Académicienne mettait fin à cette conversation du fait de la présence d'une autre copiste en lieux. Réaction tout à fait logique en somme, puisque les discussions et avis des membres du Collèges Académiques ne devaient nullement influencer les pensées du personnel académique. D'un regard appuyé, il fit comprendre à Anne qu'il n'insisterait pas, et termina l'évocation des difficultés relationnelles Collège Académique/Grand Chambellan sur un vaporeux :

À la Grandeur du Royaume, oui oui...

N'exagérons rien. Même si le blondinet comprenait l'intérêt et la raison de l'arrêt de cette conversation, il ne fallait non plus lui demandait d'être trop convaincu. Un Dragon reste un Dragon, quoi que l'on fasse.
La Culan eut d'ailleurs la merveilleuse idée, en racontant l'une de ses anecdotes, de rassurer Eoghan quant aux évènements qui allaient se produire. Et puisque de toute façon l'arpentage de la Salle des Pas Perdus par les trois Académiciens fut interrompu par l'arrivée de deux personnes qu'il ne connaissait absolument pas, il remercia sa collègue autant que pour sa dernière phrase que pour son anecdote par un léger mais sincère :


Merci.

L'adolescent chercha à identifier leur visage, mais n'y arriva pas. Il ne les avais jamais vu. D'ailleurs, regard émeraude posé sur l'homme arrivé. Messieurs ? Certes, Eoghan n'était pas assez imposant pour paraître plusieurs hommes, et aucune des personnes présentes ici, que cela soit ses deux collègues ou la jeune copiste ne faisait assez masculine pour paraître autre chose que des femmes. Mais bon, après tout, on s'en fout non ? Y'a qu'Eoghan pour remarquer ce genre de choses inutiles de toute façon. Il passe donc l'erreur de l'homme pour observer l'autre femme. Une certaine assurance en plus que de la beauté ressortait de l'impression qu'elle faisait au Dénéré-Malines. Et pour cause. Marie-Alice. L'un des prénoms les plus en vogues dans les chaumières du Royaume de France ces temps-ci, pour sûr, puisqu'il s'agissait là de la Grand Maître de France en personne. Rien que ça. Immédiatement, réflexe de timidité oblige, le Breton sent ses joues rosirent lorsqu'Anne le présenta à son amie. Que dire ? Que faire ? Une révérence ? Non, ça fait trop pompeux. Une danse spontanée de bienvenue ? Non, trop excentrique. Un baise-main ? Non, trop proche, trop de contact. Alors, le jeune Académicien opte pour la solution la moins dangereuse, à savoir une légère inclinaison du buste et de la tête - manquant de faire d'ailleurs tomber sa couronne de seigneur au sol mais rattrapée in extremis - en direction de prime abord l'Alterac, puis de l'homme l'accompagnant. Tout cela ponctué par un courtois mais réservé :

Votre Seigneurie, messire, honoré et enchanté de vous rencontrer.

"Mais d'un banal. C'est d'un nuuuuuuuuul comme présentation. Non mais franchement, t'as que 14 ans mon poulet, mais tu fais déjà dans le rasoir. Ridicule. Lamentable. Pitoyable. Affligeant." Bref, auto-flagellation intellectuelle en règle tandis qu'un regard d'alerte se pose sur Lys, implorant une quelconque aide providentielle.
Bien entendu, il ne put que remarquer que sa bretonne Duchesse de mère et sa presque-princesse de petite sœur avaient choisi ce moment-là de solitude pour faire leur apparition dans la salle. Naturellement, il ne pouvait quitter les deux arrivants pour rejoindre sa famille, cela aurait fait sans doute très mauvais effet. Il se contenta d'un très discret signe de la main en direction de sa soeurette, espérant qu'elle en saisirait le sens, c'est-à-dire "Calez-vous par là, je vous rejoins après !". Mais finalement, il se rendit compte que c'était peut-être une mauvaise idée, Medb ne comprenant que ce qu'elle voulait bien comprendre.

Et tandis que la Reyne se fait annoncer, le Dragon eut comme le pressentiment d'un désastre imminent ou presque.

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    Chlodiwg a dit : "Vous êtes le 1000ème homme à déclarer votre haine envers notre famille.
    Pour vous féliciter, nous vous remettons le tribididik d'honneur."
Mariealice
Sourire à Anne puis au reste de la petite assemblée, saluant chacune des personnes présentes.

Dames, Messire. Enchantée de vous rencontrer et de vous revoir.

Bah oui, elle connaissait Lysesl donc de la revoir. Forcément. Attentive aux visages, si seulement elle pouvait se souvenir de ceux qu'elle voyait pour la première fois, histoire de les reconnaitre ultérieurement. Fichue mémoire des noms qui lui faisait oublier de relier ceux-ci aux visages et qui la trahissait trop souvent. Bon, pour sa défense, elle avait croisé tellement de monde que le contraire serait étonnant.

La Reine fut annoncée et la brune se ploya dans une révérence, attendant l'entrée de celle-ci pour se redresser et ensuite apercevoir du monde derrière, dont Sindanarie.

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Maeve
Hein, mais... Mais... On est où, en fait ? A Paris ?!
Paris ou pas, c'est la classe, ici. Depuis notre descente du coche, mes yeux dévorent les alentours. Nantes a décidément grand besoin des services d'un décorateur...


C'est par là!

J'hoche vaguement la tête, baragouinant un petit "Moui". Je ne l'écoute pas vraiment, en fait. On est perdues ? Tant mieux, on verra d'autant plus de merveilles ! J'essaye de mémoriser tous les détails des sculptures, tableaux, tapis et autres éléments de décor que j'aperçois. Mon projet ? Transformer Bubry en une réplique de cet endroit, bien sûr !
Mais c'est pas l'moment, on dirait. D'abord, faut aller voir Eo. Tss, il peut pas attendre, celui-là ?


Ooooh !

C'est joli ici, dis donc ! Y a une grande coupole en haut, et pis plein de gens en dessous. Mère se met sur la pointe des pieds, sans doute pour tenter d'aperçevoir son petit Aedhan... Moi j'essaye même pas. Ils sont tous grands, c'est nul.
Alors je tire sur la manche de Mère.


Dis, tu le vois ? Il est où ? Oh là-bas, regarde !

Oui ! Entouré de plein de dames, tout beau tout propre, se tient mon grand frère. Je lui fais un grand sourire, mais reste plantée là. On a le droit d'aller le voir, ou pas ?

Il nous a vu ! ... Oh, il nous fait coucou ! Il veut nous présenter aux nobles qui l'accompagnent ! Viiiiiiite, faut y aller !

Je prends un bref instant pour retoucher ma coiffure, prend un joli sourire et m'avance. Y a sûrement des baronnes, comtesses ou duchesses dans le lot ! Eo a sûrement deviné qu'il me serait utile d'avoir des contacts dans la noblesse française -bah oui, c'est toujours utile !-. Quelle délicate attention de sa part... Ca me donne envie de lui faire un bisou, tiens.

Alors j'avance, oui, et me voilà rendue au centre de la salle quand...


« Sa Majesté, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reine de France ! »

Hein, quoi ? La Reyne, c'est-à-dire... LA Reyne ?
Je me pince les lèvres, fais volte-face, hoquette. J'fais-quoij'fais-quoi-j'fais-quoi ! Révérence, agenouillement ? C'est quoi, la règle ? On m'a rien dit à moi !
La fuite est sans doute la meilleure solution.


Eooo !

Vite, très très vite -comme si j'avais un Naoned aux fesses-, je cours me réfugier derrière mon frère. La Reyne n'est pas encore entrée. Les nobles ? Bah elles ont le nez par terre... Ah non, pas toutes ? Zut. Je rosis vivement, planquée derrière le blondinet.

Allô Maman ? Bobo !

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Walan
Face à Anne et sa soudaine rougeur, les lèvres de Walan esquissèrent un très léger mouvement que seules celles qui le connaissaient bien dans la pièce, à savoir Anne et Marie Alice, pouvait prendre pour le sourire qu'il était. Il connaissait la jeune femme après tout, et bien qu'il soit toujours régulièrement surpris des changements survenus depuis qu'elle était mère, il n'en conservait pas moins de forts doutes sur l'origine d'une telle rougeur.

Tandis que la Grande Académicienne leur présentait les autres personnes présentes, le vicomte eut une légère inclinaison de tête à chacun, et seul un
"Enchanté" eut le temps de franchir ses lèvres avant que ne soit annoncée la Souveraine.

Ce serait la première fois qu'il verrait la Reine depuis son sacre, et surtout la première fois en comité si restreint, mais après tout il avait suffisamment fréquenté de Conseils pour rester calme -et puis après tout, Walan n'était il pas
toujours (trop) calme ?-. Se tournant donc vers les portes tranquillement, Sans Repos posa sobrement un genou à terre, guettant l'arrivée de la royale personne.

Une agitation proche fit néanmoins s'écarter son regard gris des portes l'espace d'un instant, le laissant se poser brièvement sur le jeune homme qu'on venait de lui présenter et une jeune fille tâchant apparemment de se dissimuler derrière lui.
La voix d'un calme sobre et assuré, quoique teintée d'une pointe d'amusement, il glissa à mi-voix.


L'on s'agenouille devant sa Souveraine, jeunes gens.
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Deedlitt
[Le 14 Février]

La Comtesse et son époux avaient répondus à l'invitation de leur vassal. Pas peu fière de venir voir les avancées dans le monde de ce dernier.
Pour l'occasion elle avait sortit sa tenue d'apparat, une robe émeraude, accordée à ses yeux, les cheveux remontés comme à son habitude et la croix de Sainte-Illinda autour du cou, la comtesse était parée.

Quand elle arriva elle vit que la Reyne était déjà là, d'ailleurs il faudrait qu'elle s'entretienne avec elle sur les affaires Bretonnes en cours.

En parlant d'affaire bretonne, elle aperçût son acolyte diplomatique Chimera accompagnée de sa jeune fille, elle les salua d'un large sourire, ne voulant interrompre personne elle resta en retrait.

C'est quand elle essaya de prendre place qu'elle tomba presque nez à nez avec une autre acolyte, mais cette fois du domaine royal, Lysesl, mais elle aussi en discussion. Elle ne l'interrompît pas non plus, une impression de ne pas savoir ou mettre les pieds aujourd'hui.

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Anne_blanche
Tout allait bien, tout était calme, serein, y compris la néo Grand Académicien.
Et soudain, tout se précipita.
Au moment précis où l'on annonçait Sa Majesté, la demoiselle Cali se précipitait vers le centre de la pièce, la tête de Dame Sindanarie apparaissait derrière une tapisserie, une foule d'inconnus se pointaient en retard... Mais qui donc étaient tous ces gens ?
Avant d'offrir à la souveraine une parfaite révérence, fruit d'une longue habitude, Anne eut le temps d'apercevoir une damoiselle effarouchée se lancer à toute vitesse dans les jambes de Messire Eoghan, sous l'oeil amusé - si si, il souriait ! - du vicomte Walan.

Reprendre les choses en mains, et vite ! Après tout, c'était elle, la maîtresse de maison. Et que ladite maison fût surmontée d'une coupole, ou que parmi ses hôtes figurât la reine de France en personne n'y changeait rien.
Regard circulaire : bon, la copiste avait trouvé juste à temps une cache stratégique près du mur, Dame Marie-Alice était aussi ployée qu'elle-même, Messire Walan gardait la jeune garde sous contrôle, les autres restaient suffisamment à l'écart, et suffisamment silencieux, surtout, pour que la voix d'Anne, qui n'avait jamais été bien forte, se fît entendre de tous.
Genou toujours au ras du sol sous sa blanche robe de deuil, buste droit légèrement penché en avant, manteau épanoui en demi-corolle dans son dos, grâce au savant coup de talon qui l'avait obligé à se tenir tranquille, les yeux fixés, comme il se doit, sur le menton de la souveraine, Anne fouilla sa mémoire à la recherche de la phrase de bienvenue prép.... norf de norf ! Elle n'avait rien préparé du tout, en fait. Le constat avait de quoi lui emballer le cœur. Mais même sans se tâter le pouls, elle devait bien admettre qu'il n'en était rien. Hop ! Improvisation.


Dame, c'est par ma voix toute l'Académie Royale de France qui souhaite à Votre Majesté la bienvenue sous la Coupole. L'honneur consenti par Votre Majesté à notre institution rejaillit sur tous ses membres. Daigne, Dame, Votre Majesté se trouver ici chez Elle.


De sa place dans le Soleil, aux côtés d'Aristote à qui il avait appris, selon un vieux rêve d'Anne, à jouer aux fléchettes, feu le Grand Académicien Valatar devait être fier de sa progéniture. Ladite progéniture, malgré de légères tensions le long de la colonne vertébrale, attendit patiemment que la reine lui enjoigne de se relever.

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Pouilleux
[Le jour J, quelques minutes avant l'arrivée de la Reyne - y en a qui ont de la chance]

Boudiou, il s'était bien foutu de lui, le suzerain. "Direction Paris, qu'il avait dit, tu vas en mon nom à l'Académie Royale." Tout de suite en plus, même pas le temps de passer à Grenoble, à Dié ou à Lyon, mais direction Paris, de jour comme de nuit, et au trot s'il-vous-plait.

Il allait encore être en retard en plus. Il le sentait. C'était une cérémonie importante, et dans une cérémonie importante, il arrivait toujours en retard.

Arrivé à Paris, moulu, fatigué, crevé, même pas le temps de prendre un bain et de dormir une nuit, parce qu'il était en retard. Bingo.
On le mena jusqu'à la Coupole ... Lui qui n'avait jamais visité la capitale, il était impressionné, le Antoine.
Il s'annonça aux gardes comme le représentant du Vicomte de Clermont en Trièves, et pénétra dans le majestueux bâtiment. Un bref coup d'oeil autour de la salle, il repéra la dame de la Mure, qui semblait trop occupée pour qu'il l'importune, mais aussi le Vicomte d'Ancelle, qui lui semblait être ici plutôt en touriste. Il se dirigea donc vers lui, avant d'être coupé dans son élan par l'arrivée royale.

Là, panique. Rester en place. Pas se faire remarquer. Un genou à terre, comme tout le monde, avant qu'elle voit qu'on est debout. Là, c'est bien, tu fais un bon petit vavavassal.

Ca fait mal, en fait, de rester à genou. Une Reine, normalement, ça fait pas un geste pour dire de se relever quand elle a vu assez de courbettes ?

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Gnia
[Cérémonie Plantes Vertes et Potiches - Cuvée 1459 - Bouteille n°002 - A la santé d'Eoghan.]

Un regard bienveillant coula jusqu'à l'autre occupante du coche qui brinqueballait sur les pavés parisiens depuis l'auberge cossue où la Saint Just avait pris ses quartiers - L'Hostel Saint Paul lui étant momentanément fermé. Un fin sourire pour rassurer la chancelière de Guyenne qui semblait pleine d'angoisse à l'idée d'une cérémonie où l'on attendait la Reyne.

Le regard détailla encore une fois la robe prêtée tantôt et rapidement ajustée pour mettre en valeur le joli teint de nacre de Mayouche. Un beau rouge sombre, aux manches et à l'encolure carrée bordées d'un taffetas or. Simple mais seyant et qui faisait office d'écrin à la petite perle qui la revêtait. L'on avait pioché dans les robes des damoiselles de compagnies de la Saint Just, la Comtesse ayant diamétralement opposé à celui, menu, de la chancelière.

Le coche s'arrêta enfin devant les locaux qui abritaient l'Académie Royale de France et tandis qu'elle posait le pied sur le marchepied avancé, Agnès contempla pour la première fois la bâtisse. Elle lissa d'une main discrète les plis probablement invisibles de sa riche vesture sombre et, May sur les talons, se laissa guider vers la salle des pas perdus.

Sachant qu'elles n'étaient pas en avance, la Saint Just avait pressé le pas et s'arrêta in extremis, genre freinage d'urgence, pile avant de buter sur l'arrière d'une Duquesita miniature. Relevant les yeux, elle aperçut la raison de cet embouteillage et se plaça sagement dans la file de droite à l'arrière de la suite royale tout en chuchotant un salut de circonstance à Sa Grâce Elianor de Vergy.

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Argael
[Une invitation à honorer avec plaisir, ou comment faire bonne figure, malgré la situation]

Le vélin ne faisait assurément aucun doute, l’académie royale se rappelait à son bon souvenir. Le Très Haut en était témoin par deux fois déjà le temps et les circonstances l’avait retenu éloigné de sa volonté de venir saluer ces officiers émérites, portant haut les connaissances et la culture du Royaume de France.

Depuis sa précédente visite, combien de choses avaient changé en le Royaume de France et pour l’Académie même. Les plus évidentes, un nouveau souverain pour la Couronne et une nouvelle Grande Académicienne succédant à l’un de ses vassaux.

La partie visible de la glace, dont la partie immergé était toujours bien plus importante, bien qu’invisible aux yeux de la plus grande majorité. Ce jour, serait il au moins l’occasion de retrouver nombres de connaissances avec plaisir certains….

En ce 14 février de l’an de grâce 1459, comme prévu, il était la en tenue d’apparat, portant tous ses attributs de Premier Secrétaire d’Etat, de Pair de France, et ses armoiries. En ce 14 février de l’an de grâce 1459, comme prévu, il était la en tenue d’apparat, portant tous ses attributs de Premier Secrétaire d’Etat, de Pair de France, et ses armoiries. Cheveux et moustache lissés, il se tenait la ou le protocole l’exigeait, derrière la Reyne bien sur. Parmi les personnes notables déjà présentes se trouver le Grand Mestre de France. Non loin de Sa Seigneurie Marie Alice Jagellon Alterac, comme un ombre bien que tout de même plus visible, se tenait une vielle connaissance ; « Sans Repos ».
Un sourire, à quelques pensées fugaces, le plus sincèrement du monde, il lui avait exprimé son avis, et bien qu’il en doutera toujours, « le fier » au final ne souhaiter pour l’homme que le plaisir de retrouver l’amour et le plaisir de vivre. En ce sens, sa présence en tant que membre de la Licorne, si elle l’avait surprit en prime abord, se révélait il le pensait une excellence nouvelle pour le Vicomte d’Ancelle. Peut être un jour, finiront ils par se comprendre même, l’espoir en filigrane n’était il pas disait on la raison de vivre des Hommes.

Un peut plus loin se trouver pêle-mêle, Sa grandeur Lys Monty de Saint Pierre souhaitant la bienvenue, la Vicomtesse Elianor de Vergy, Dame Sindanarie Carsenac sa vassale, Dame Anne de Culan son successeur à la tête de l’Office, Sa grandeur Deedlitt de Cassel d’Ailhaud, Messire Antoine de Sevillano…

Pour tous ici, des connaissances parfois des amis qu’il saluait d’un signe de tête entendu. Assurément les voir, leur parler, serait l’occasion trop rare de prendre de leur nouvelles, de mesurer le chemin parcourut depuis parfois bien longtemps.

En attendant, le protocole voulait, imposait une retenue. Sa Majesté allait se faire présenter l’Office, et il n’était pas dans ses habitudes de contrevenir à l’etiquette. Silencieux et intéressé par l’invitation, il écoutait en l’instant silencieux attendant la suite de la journée.

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Maeve
L'on s'agenouille devant sa Souveraine, jeunes gens.

Un peu calmée -j'ai opté pour la technique "Inspire-Expire", ça marche !-, je me tourne vers le monsieur d'à côté. S'agenouiller ? Mais je risque de froisser ma robe !

Mais c'est pas ma souveraine, à moi. Je dois quand même me mettre par terre ?

Dilemne. D'autant que si je m'agenouille, je la verrais pas, la Reyne. Comment, alors, pourrais-je m'inspirer de sa tenue, de sa façon de se tenir, de sa façon de se coiffer ?
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