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[RP] La mort d'un samourai,la mort d'une union!

Katsumoto


Voilà des heures que le vaillant clan Hosokawa assiégeait une forteresse dirigé par des brigands,tenant tête depuis des semaines au clan qui tentait de sécurisé les routes.Voilà qu'ils avaient trouvé le lieu ou ils se cachaient.Ainsi donc,Katsumoto rassembla ses hommes,300 ashigaru,des hommes maniant aussi bien le katana que le yumi était en marche vers la dite forteresse,dans une prairie en bordure de montagne.Il y a de cela des semaines,le clan Hosokawa avait rencontré des brigands sur les routes,ayant mal supporté d'être attaqué,après avoir infliger une défaite aux brigands,ceux-ci refusèrent de se plier devant leur défaite et refusèrent d'effectuer un hara-kiri.Étant insulté de cet affront,le seigneur traqua tout les brigands jusqu'à en trouver le repaire,solidement protégé et garni d'hommes armés de naginata,tantô et autres objets subtiles digne des brigands.Son jeune frère et aussi,samourai daisho du clan,avait préparer une belle stratégie,il était le stratège émérite du clan!Un brave guerrier,aussi intelligent que puissant.Mais cela allait changer.Le bataillon était prêt,ils attendaient devant la forteresse.Certains brigands fuyaient pendant qu'ils en avaient encore le temps,d'autres lançaient des insultes et provoquaient les guerriers du clan.Alors que d'autres,non trop sûre d'eux mais n'ayant pas l'allure de fuyards,restaient en position,malgré leur forte envie de détaller.S'avançant avec son samourai daisho et le samourai du clan,le seigneur,monté sur son pure sang,lança a l'ennemi.

- Oh du chateau!Rendez vous et aucun mal ne vous sera fait,dans le cas contraire,préparez vous au combat!

Il ne fût pas longtemps pour que ces brigands se mettent a huer le seigneur,lui balançant tout objet pouvant servir de projectile.Il n'allait pas en demeurer là,cet affront sera sévèrement puni.Ces hommes n'aspiraient qu'a une chose après tout,l'argent...Retournant rapidement dans les rangs de son bataillon,le patriarche ordonna la charge.La première ligne accouru jusqu'aux portes,tandis que les yumi-gumi les couvraient a l'arrière,créant des pluies de flèches sur le rempart ennemi,abattant tout brigand qui tenterait d'abattre ses hommes.La première ligne allait tomber sous peu et le patriarche le savait,il espérait que les cavaliers de la famille qui lui avait prêté serment arrivent a temps.Mais les craintes du seigneur se dissipèrent petit a petit,il semblerait que malgré leur hargne et leur puissance,les brigands n'en soit réduit qu'a des lopettes ayant peur d'affronter,de vrais samourais!Tel était le prix à payer pour osé tenir tête a un clan qui réclame l'ordre pour le bien du peuple.La porte était enfin enfoncé!Les ashigaru pourraient désormais entrer dans la forteresse.

- OSHIKAKERU! Hurla-t-il aux ashigarus,qui,dans un élan de confiance,se lancèrent a l'assaut de la forteresse qui était a leurs merci.Seuls quelques uns d'entre décidèrent de rester en retrait pour couvrir une éventuelle retraite.

Son frère menait l'assaut dans la forteresse,tandis que le seigneur combattait les derniers résistants a la porte.Les katanas volaient dans tout les sens,les brigands tombaient un a un,certains ashigaru tombaient également,le nombre d'ashigaru était passé de 300 a 114,le nombre avait dramatiquement chuté,mais le nombre de brigand,qui au début devait bien frôler le millier,en était réduit a une bonne petite centaine.Un majorité avait fuit tel des couards devant le danger,d'autres avaient péris soit sous la pluie de flèche,soit sous le lourd tranchant des katanas du clan.Mais le seigneur était loin de s'attendre a ce qu'il allait apprendre.Un des maitres du clan arriva et lui murmura a l'oreille que son frère était souffrant,qu'il avait été grièvement blessé.Le seigneur ouvrit de grands yeux.

- Emmenez moi ou il est,maintenant!

Sans attendre,le maitre le conduisit au lieu ou son frère gisait,respirant les derniers brins d'air de sa vie.Le sol était taché de sang,des flèches,des tantô et des naginatas transperçaient le corps de son frère de toute part.Les murs avaient pris une couleur de gris pierre a rouge sang,des corps vide de vie décorait la pièce.Le seigneur s'empressa de retirer son kabuto et le tendit au maitre qui l'avait accompagné.A genou,le patriarche regarda droit dans les yeux son frère.

- Aldario-chan,te sens tu capable de terminer cette bataille ou est-ce ton heure?

- Katsu...Keufff...moto-sama...Je ne serai...pas en position...de continuer...L'on m'appelle autre part...Keuff keuff...La forteresse est a terre...Cette...Victoire est vôtre mon...seigneur...Je ne re...Keuff...grette pas mes actes...

- Repose en paix mon frère...Nous nous retrouverons un jour dans le champs de cerisier,ou nous contemplerons de nouveau les fleurs comme nous le faisions autrefois...

Tel était le dernier soupire de son frère.Le seigneur malgré les émotions qui voulait le forcer a pleurer,ne le fit pas.Ce n'était pas le moment,il ferma les yeux de son frère qui avait désormais rejoins Amaterasu.Malgré sa victoire,une mauvaise nouvelle l'attendait,Aldario-san étant désormais mort,l'union entre ce dernier et Ashikaga no Ailisha-chan ne pourrait avoir lieu...Il fallait être fort,les brigands avaient peut-être rendu les armes,mais le combat ne serait sans doute pas terminé de si tôt...


Ashigaru : Soldat de pied
Samourai Daisho : Haut rang de l'armée,considéré comme général
Yumi: Arc
Yumi gumi : Archer
Oshikakeru : A l'assaut!
Naginata : Sorte de lance recourbée
Tantô : Couteau très tranchant,équivalent de poignard

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Ashikaga_ailisha
    « Mort? Et je devrais être triste peut-être? »

    Faire comme si de rien était. La lettre était formelle, le pauvre homme, peut-être que le ciel lui avait rendu un grand cadeau en lui épargnant une union de la sorte.
    Mais quelle chieuse.


    « Tu ne m'aides pas du tout. »
    « J'ai dix ans. »
    « Et alors?! »


    Moue agacée de la prêtresse des namagashi.
    Son fiancé était décédé, en portant haut ses couleurs certes, mais ça, elle s'en fichait, carrément même.
    L'amour personnifié refusait tout bonnement de se marier, mais elle refusait tout bonnement de mourrir vieille fille, le paradoxe était total. Sans perdre pour autant la face elle regarde le doux visage enfantin du petit, c'est moins paradoxal au moins.

    La mort n'est pas redoudable mais plutôt gênante pour ceux qui reste, à dit un jour une grande doctrine bouddhiste, et elle avait raison, qu'est ce que ça pouvait la gêner la Ai! Mais pas trop tout de même, car quelques principes plus longs les veuves devaient se couper les cheveux en signe de renoncement aux plaisirs. Mais elle n'était pas veuve! Quelle chance!
    Heureusement qu'il est mort avant de la rendre veuve.
    Ce n'était pas une fin mais une renaissance, une renaissance qui l'emmerdait, un peu, disons que l'annonce de ce décès la mettait d'une humeur encore plus certaine que d'habitude.

    Quelle couleur choisir pour ce deuil? Blanc, ou noir?


    « Mais on devait se mariiieeer... »
    « Triste. »
    « Avoir des enfants! »
    « C'est un mal pour un bien. »
    « Je voulais qu'il m'offre un sing...QUOI? »
    « Je veux juste dire que, ce qui me plait chez vous, c'est que vous n'êtes pas ma mère. »


    Pauvre petit enfant des écuries qui pense trop vite.

    « Je voulais qu'il m'offre un singe! »
    « ... »


    Visiblement ça ne lui faisait rien. Visiblement, son manque d'esprit maternel ne lui faisait rien à elle non plus.
    Si elle arrêtait de penser à ses zori, elle penserait à la mort d'une union entre clan.
    Mais Ai' ne faisait que penser à ses zori, et le Colocolo, bien que peinée de devoir porté le deuil pour les 49 jours qui allait suivre cette terriiible annonce, venait de choisir entre blanc et noir.

    Ce ne sera donc pas sa fiancée veuve, ou pas, avant l'heure, qui pourra honorer la mémoire d'un guerrier aguerrit sauvé d'une vie avec une peste par une mort précoce.
    C'était un mal pour un bien, mourrir pour son clan reste mieux que mourrir en compagnie d'une chieuse. Mourrir sur un champ de bataille, c'était tout à son honneur.

    Elle portera du blanc, c'est plus virginal.

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La Lalattitude a sa raison que la raison n'a pas !
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