RPartage - [RP]Cérémonie de l'ODM - Quand deux dames sont à l'honneur

[RP]Cérémonie de l'ODM - Quand deux dames sont à l'honneur

Korydwen

RP ouvert à tous bien naturellement, j'ai pas encore pourri vos boîtes à MP au château, ce n'est qu'une question de temps... Bon jeu, c'est l'essentiel après tout

Plusieurs mois, semaines, jours que Korydwen préparait cette cérémonie, la dernière s'était déroulée en Novembre et depuis ce beau jour de novembre, une candidature lui était arrivée et une suite à son mandat, les deux dames avaient été prévenu en première, histoire de savoir si elles étaient disponible pour recevoir leur collier, si elles l'acceptaient bien entendu. Des pigeons venaient à peine de partir pour avertir les personnes, viendraient qui pourraient, Korydwen ne s'en faisait pas. Elle remonta dans ses appartements pour se préparer, sa fille l'y attendait, elle hésitait entre deux robes, Korydwen lui glissa une douce bise dans les cheveux et la regarda avec tendresse. Sa fille unique, son mini-elle, sa douceur parmi les trois mecs, celle avec qui elle pouvait parler des heures des dernières tenues à la mode.

Tu devrais mettre la bleue ma chérie, cette couleur te va merveilleusement bien et il me semble que tes rubans viennent tout juste d'être arrivée à la maison.

Korydwen se dirigea vers son cabinet de travail, elle avait reçu le matin même la venue d'un tisserand, elle dénoua le jolie noeud, ouvrit la boîte et la porta jusqu'à Eléa, un sourire sur le visage de sa fille, Korydwen se dirigea vers sa penderie pour choisir sa robe du jour... Longue réflexion, elle ne savait jamais de toute façon quelle robe choisir, elle en avait trop, Eléa se faisait coiffer, elle ne put s'empêcher de regarder du coin de l'oeil, si petite fille et pourtant si grande, elle se revoyait la porter dans ses bras, la câliner, ses premiers pas, ses premiers mots... Elle se prépara rapidement, enfilant sa belle robe violette.

Korydwen attendit un instant sa fille, enfilant son collier d'Intendante, elle lui prit ensuite la main pour se diriger vers la salle des fêtes, les méritantes et puis les invités et le peuple du BA pourrait les y rejoindre, les portes grandes ouvertes...

Une bonne odeur de nourriture lui chatouilla le nez, Elise et Cuistot avaient fait une fois de plus les choses en grand, de quoi boire était installée aussi, elle grimpa sur l'estrade et observa les deux colliers qui attendaient d'être portés... Qui viendrait en premier ?
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

Koslov

Vladimir venait de recevoir missive de la part de Dame Korydwen...C'etait une invitation pour assister à une ceremonie de remise de collier de merite...

Bonjour Dame Korydwen... comme promis , je suis present ...

J'espere que vous allez bien...on dirait bien que je suis le premier...

Le colosse en profita pour admirer les dicts colliers..

Et bien, ils sont rudement beaux ... dites moi que faut il faire pour mettre quelqu un à l'honneur d'etre distingué par ces colliers...
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Fabien74

Fabien était là naturellement, et c'est tout souriant qu'il entra dans la salle des cérémonies de l'Ordre du mérite.
Il salua Kory et le chef de port.

Ma cousine! Cette cérémonie va encore être des plus réussies à n'en pas douter!

Puis:

Messire Koslov, mes hommages.

Il sourit.
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Korydwen

Patientée, mais pas longtemps un pigeon arriva, une réponse de Koslov bien rapide, le géant avait décidé de venir, à peine le pli terminé que le voilà. Bien efficace ce géant. Sourire en le voyant arriver, en premier comme la dernière fois.

Bonjour Koslov ! Oui, en pleine forme, j'ai l'impression que toi aussi ! Et oui, t'es encore le premier, comme la dernière fois il me semble.

Koslov profita sans doute du peu de monde pour poser une question, et vaste question. Korydwen réfléchit un instant, la réponse bateau du "travailler pour le duché" c'était un peu flou...

Et bien. Il faut aimer ce que l'on fait et mettre du coeur dans son ouvrage sans attendre de récompense. Travailler dans le bon sens, montrer de quoi l'on est capable... Faire des choses qui ne soient pas banal... Le fait de cumuler un certain nombre de postes ou de mandats n'est pas gage de qualité... Ce n'est pas exhaustif, c'est simplement pour te donner une idée.

Korydwen espérait avoir été assez clair, difficile d'expliquer ce concept si, elle le comprenait et l'appliquait du mieux possible, mais expliquer, c'était une autre paire de manche. Toujours est-il qu'il fallait le faire et le sentir en fait... Trouver ceux qui se vantent le moins et qui travaillent dans l'ombre, tâche difficile.

Pis l'cousin Fabien arriva et elle ne put s'empêcher de lui sourire.

Merci mon cousin ! Mais dis-moi ! T'as perdu ton épouse ?

Un clin d'oeil et un sourire, sans doute Noéline se préparait pour se faire belle, c'était un jour particulier, il en va sans dire. Elle fit signe à un laquais pour qu'il serve quelques rafraichissements aux deux premiers invités, la dernière fois le banquet avait été ouvert à la fin, cette fois, tout se ferait en même temps, cela donnerait un côté plus convivial et amusant.
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

Anyenka

Une tête de déterrée… C’est tout ce qu’elle pouvait voir dans le miroir qui lui renvoyait une image plutôt décevante. Ses cheveux blonds semblaient de plus en plus hirsutes, s’emmêlant sans la moindre grâce. Elle pestait, sourcils froncés, mâchoire crispée alors qu’elle s’afférait à les rendre plus présentables. Un chignon ? une tresse ?

Abandonne vieille bourrique tout le monde sait que tu ressembles à un mouton pas tondu.
Tssss…

La robe gainée lui donnait une allure presque chétive, ses balafres rappelaient les années passées. Durant une période de sa vie, elle avait eu honte de son visage marqué, de cette ligne nacrée qui traversait son arcade, de celle à son cou. Et puis elle s’y était faite la blonde, tout aussi surement qu’elle avait accepté bien des changements dans sa vie. Elle décidé qu’elle était prête à un moment ou son reflet lui paru presque convenable.

Peu importe.
Tu dois faire honneur aux tiens
Ils savent qui je suis

Les pensées continuaient à marteler sa tête quand elle se rendit rapidement dans la pièce d’à côté où Tof et Elric se préparaient eux aussi. Ils étaient beaux tout les deux, même sans lien de sang, elle eu cru un père et un fils… Le petit ressemblait à Alan, beaucoup trop, de caractère comme de visage, dans le maniement des armes, dans sa façon de monter. Elle sourit à cette pensée. La militaire se tenait droite dans l’entrebâillement de la porte, à les observer encore quelques instants avant de s’approcher pour voler un baiser à ces deux hommes.

Eliot ne viendra pas ?

La réponse n’avait pas besoin d’être prononcée. Eliot ne sortait plus du domaine depuis bien longtemps. Le petit lui raconterai tout elle n’en doutait pas.

Je pars devant … vous n’aurez qu’à me rejoindre là bas.

Dire qu’elle était quelque peu nerveuse aurait été pour elle reconnaitre une faiblesse. Elle ne se l’autoriserait jamais. Alors elle quitta ses deux hommes avec un sourire, ils ne la retinrent pas.

Elle sorti de l’auberge où ils avaient prit appartement pour se préparer, marchant d’un pas déterminer vers les écuries où son vieux Rousseau l’attendait. Le hongre était déjà sellé. Elle fronça à nouveau les sourcils, cherchant du regard autour d’elle qui s’était occupé du vieux frison.

Personne…
Elle soupira et vérifia que tout était bien attaché avant de grimper et de prendre la route pour la cérémonie. Elle aurait pu marcher mais le plaisir de chevaucher malgré la robe était sans comparaison.

Elle prit l’adresse qu’on lui avait indiqué, elle n’avait pas changé depuis toute ces années et puis … elle gagna le lieu, laissant sa monture aux soins des gens chargés à cet effet, gardant sa tête droite. Elle entra sans un mot, la gorge un peu nouée. Elle n’aimait pas les mondanités, n’y était pas à l’aise. Pourtant… elle se devait d’être là. Autour d’elle quelques visages familiers, il lui fallait les saluer. Alors elle fit un geste de la tête, une main crispée sur le tissu de sa robe.

Détend toi vieille folle !
Facile à dire, j’ai l’air d’une potiche
T’avais qu’à venir en uniforme
Pas faux.

Benoit560

le Capitaine avait réussi a quitter la caserne de la Coba, et arriva a son tour a la Cérémonie de la remise des colliers de l Ordre du Mérite, paré de son beau uniforme de parade officielle, il était dans les premiers arrivés.

Certes Benoit n aimait pas trop ce genre de cérémonie, mais il avait fait une demande de mérite pour une personne, non pas pour avoir un titre, mais juste recevoir une considération de dévouement reconnue a son Duché. Il était temps pour certaines personnes de sortir de l ombre et d etre récompensé de leur travail.

Maréchaux, Soldats,,Maire, etc...., combien de personnes mériterait ce mérite, n oublions pas toutes ces personnes qui se donnent a fond pour faire vivre le BA.

une fois arrivé, il salua Kory, Fabien et son ami et dévoué Koslov

Bien le bonjour, ravi de vous revoir, ah je vois que pour une fois que je suis pas en retard!!

il se retourna vers le Sénéchal Anyenka

Bonjour Any, eh bien tu est en toute beauté ce jour, ca te change de ta tenue militaire, il faudrait penser venir un jour comme cela a la Coba!!
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Patrocle34

Patrocle entre 2 matchs de soule vint à l'ODM pour faire plaisir à Kory.

Il suppose qu'on va remettre le collier à Dame Noeline mais il se demande qui sera la ou les autres personnes au moment où un pigeon vint à ses pieds déposés un mot.

Il le lit, et continue sa route vers le bureau de l'ODM en sachant maintenant les nommés aux colliers.

Il n'est toujours pas à l'aise dans ce bureau, se sentant comme un intrus. Il n'est ni noble, ni méritant comme l'ensemble des personnes présentes.

Il salue de la tête les personnes qu'il connait pas ou peu et oralement celle qu'il connait ^^

Bonjour Dame Kory, Sire Fabien.

Les récompensées ne sont pas encore arrivées?
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Noeline

Leontiiiine !!!! Léontiiiiiiiinneeuh !!!!!!!!!!!!!!!!

Tsss je rêve ! pas même une coup de main pour enfiler cette maudite robe !
La vicomtesse pestait, comme toujours lorsqu'il s'agissait de se préparer, entre les coffres qu'elle vidait sans détour et ses cheveux à emprisonner dans les coiffes toujours plus difficiles à porter, entre les rubans à nouer et les chausses en enfiler, entre les robes à choisir et les parures à arborer .... misérable condition de la noblesse, les paysannes n'avaient elles pas la chance au moins de ne rien avoir à choisir dans leur garde robe ?

Fabien ?

Pas de réponse non plus. soupir, gros soupir ! Elle se demandait bien ce qui se passait dans la tête de son époux en ce moment, il était toujours devant elle partout, cérémonies, mariages, baptêmes, devenait elle vieille tout simplement pour ne plus réussir à suivre le rythme ?
La Dame secoua la tête en un refus catégorique.

Quelques longues minutes plus tard, elle arriva dans la salle de l'Ordre du mérite, tout sourire comme toujours, c'était sa marque de fabrique après tout.

Ah Fabien, tu es là ..., mon Fab tu pars toujours sans moi en ce moment ....
Bonjour Kory, merci de cette invitation, Messire Koslov, ravie de vous revoir également.

Puis arriva la Sénéchal Anyenka, leurs contacts n'étaient pas vraiment amicaux mais au moins elles avaient eut l'intelligence de ne pas sombrer dans l'acharnement lorsqu'un sujet difficile avait été abordé à la Coba durant son mandat de Duchesse.

Bonjour Any, comment allez vous ?

Puis Benoit, son ami volcanique comme elle aimait à le surmonter.

Benoit je suis contente que tu sois là même si ce n'est pas pour moi ! sourire en coin.

Puis Patrocle, elle n'avait pas assisté à ses messes à Bourbon mais il était là pourtant.
Messire Patrocle, le bonjour à vous.

La salle se remplissait doucement, Kory avait préparé quelques amuse bouche et boissons, bonne idée la cousine !!
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Thibantik

Thib suit Patrocle pour aller au bureau de l'Odm. Encore des médailles, des récompenses pour des personnes œuvrant pour le bien du BA. Il y aurait tant et tant de méritant qui ne l'ont pas pourtant .... Difficile d'arriver a récompenser tout le monde, surtout que pour ce collier, puisqu'il s'agit aussi de récompense sur le long terme.

- Bonjour Kory

, je n'arrive pas trop en retard cette fois dis donc ^^ Bonjour Fabien

, Koslov

, Capitaine ca fait un moment que nous ne nous sommes croisés

, bonjour Dame

.

Puis elle rejoint Patrocle et en profites pour lui demander quelque chose.

- Coucou Pat

! Garde donc pas tout les verres pour toi, j'ai besoin d'un remontant

. Dis moi, a tu vu que Bill est au plus mal ? Les médicastres sont incapable de le sauver

. Tu passeras le voir et nous lui ferons une place a coté de son aïeul, Bretonous lorsque ce sera le moment ....
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Anakin01

Ayant quitter mon bureau de la COBA, je me rend à la cérémonie pour une remise des colliers de l'Ordre du Mérite. Uniforme impéccable, bien repassé^^.

Arrivée sur place, il y avait le capitaine, le Sénachal Anyenka, Noeline, Fabien et bien d'autres.

Bonjour tout le monde, Alors que fêtons nous????

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Galswinthe

Deux nouvelles récompenses, pour deux grandes dames bien différentes.
Galswinthe s'était rendue à la salle des fêtes où tout avait été somptueusement préparé. L'intendante était là, radieuse, et depuis son arrivée l'Ordre du Mérite avait repris un nouveau départ, un peu comme une renaissance après des mois de léthargie.
Puis surtout, de belle récompenses, notamment pour des personnes qui œuvraient pour le duché depuis des années dans l'ombre.

Déjà l'on commençait à arriver pour la remise des médailles, de nombreuses connaissances. Son regard fût immédiatement attiré par l'arrivée d'Any, à peine reconnaissable.

Ne sachant trop qui saluer en premier, puisqu'elle connaissait plus ou moins chacune des personnes présentes, elle se contenta de sourire et lança un simple :

Bonjour !

Patrocle34

Patrocle à peine arrivé fut rejoint par Thib

Citation:

- Coucou Pat ! Garde donc pas tout les verres pour toi, j'ai besoin d'un remontant Razz. Dis moi, a tu vu que Bill est au plus mal ? Les médicastres sont incapable de le sauver . Tu passeras le voir et nous lui ferons une place a coté de son aïeul, Bretonous lorsque ce sera le moment ....

Il tend une choppe à thib (demandé si gentiment ^^) puis lui répond

Oui, j'ai appris pour Billbok, il ne nous reste plus qu'à prier pour qu'il se remette sinon vous avez pensé à FT?
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Korydwen

Korydwen voyait le monde arriver, contente, une fois de plus il faut bien l'avouer, heureuse de voir cet ordre vivre enfin surtout revivre, penser à de nombreuses choses, sourire tout simplement, même si ce n'était pas toujours évident de motiver les troupes l'on arrivait toujours à quelque chose. A coup de pigeons, jamais de coup de gueule, enfin sauf un, Althiof avait du en subir un, une fois, elle avait râlé du manque d'enthousiasme, mais ça. Entre ceux qui étaient occupés ailleurs et ceux que l'on ne voyait presque plus...

Une première dame arriva, Korydwen mit un peu de temps à la reconnaitre, à quand remontait la dernière fois qu'elle l'avait vu ? Durant son mandat de capitaine ? Ou encore avant peut-être dans une taverne de Thiers ou de Montbrisson ? Elle ne savait plus, mais cela correspondait au portrait que l'on lui avait donné pour préparer la cérémonie. Elle lui sourit et s'inclina devant elle. Bien qu'étant maitre de cérémonie, elle n'en restait pas moins dans l'ombre par rapport aux deux futures décorées et cela lui convenait tout à fait...

Et puis, la "filleule" étant arrivée, le "parrain" pouvait tout à fait faire son entrée, un sourire.

Bonjour ! Et non, mais je crois savoir que tu as hâte de profiter de ta douce et de ton voyage.

Un petit sourire en coin avant d'entendre la remarque, Althiof sort de ce corps... Puis Patrocle arriva comme à son habitude, bien peu friand de ce genre de fête "mondaine" mais Korydwen espérait casser cette idée que beaucoup avait, certes il y avait la noblesse et les médaillés, mais le duché ne serait pas ce qu'il est sans tous les villageois... D'ailleurs elle avait eu une nouvelle idée par rapport à la dernière fois et espérait que cela amuserait les invités.

Bonjour Patrocle ! Et bien vois-tu, Dame Anyenka est déjà arrivée et j'imagine que Noéline ne tardera pas.

D'ailleurs en parlant du loup on en voyait la queue, Noéline arriva et se jeta presque sur son époux, un sourire à la cousine, attitude typiquement Marigny, Althiof fut un temps partait toujours sans elle, mais il s'était arrangé et maintenant ne perdait pas une occasion d'arriver aux fêtes avec sa belle accrochée à son bras, fier époux qu'il était, aurait-il seulement le temps de venir aujourd'hui ? Elle ne savait point, mais l'espérait toujours de toute façon. Souriante.

Bonjour Noéline ! Quand à l'invitation et bien de rien ! Tu es ravissante !

Et puis Thib qui arriva à son tour, toujours là quand il s'agissait de l'ODM, toujours là même si parfois occupée ailleurs.

Bonjour Thib ! Et non pas en retard ! Bien au contraire, tu es parmi les premières !!

Et un autre soldat, un ! La COBA allait débarquer, avait-elle assez prévu assez à manger ? Elle ne le savait point, heureusement qu'Elise veillait au grain, elle irait chercher de quoi manger et boire aux cuisines de toute façon et puis... Ce n'était pas le duché qui payait, c'était Mirefleurs, enfin officiellement, officieusement cela sortait des poches d'Althiof, mais chut... Il ne devait rien savoir et rien connaître des "folles" dépenses de bouches de son épouse... Quoi que l'idée de... Et non vous ne saurez rien. Et puis Gals arriva, fraîche médaillée de la dernière promotion...

Bonjour Gals !

Et puis enfin ! Sa surprise arriva ! Sa troupe de troubadours ! Ah voilà qui rendrait plus joyeuse la cérémonie et divertirait le monde surtout !! Voilà qu'ils prennent place sur l'estrade, la mine enjouée de Korydwen veut sans aucun doute tout dire. Elle les avait écouté ces musiciens, convoqués après avoir passer annonce...

Ils commencèrent par une Saltarelle qui laissa le temps à Korydwen de s'éclipser discrètement quelques instants, juste le temps d'aller chercher ses parchemins. Juste le temps pour les troubadours de s'arrêter qu'elle était de retour sur son estrade.

Bonjour à toutes et à tous. Bon, avant de commencer en elle-même la cérémonie, des fois que nous ayons quelques retardataires. Vous aurez sans doute remarquer les troubadours ? Un petit peu musique en attendant que les médaillés n'arrivent sur l'estrade ne peut être qu'agréable et puis cela change de la dernière fois. D'ailleurs cette fois-ci, le buffet est ouvert dès le début et ce afin de vous éviter de baver dessus.

Ceci dit, elle se tourna vers Benoit et reprit la parole.

La première de ces dames à recevoir son collier sera Dame Anyenka. Je tiens d'abord à présenter mes excuses à Benoit et indirectement à Anyenka. Le dossier nous est parvenu, il y a de nombreuses semaines, j'irai jusqu'à dire mois, les discussions n'ont pas été longue, mais ayant été très prise pour diverses raisons, la remise en a été que trop retardé. Donc mon cher Benoit, j'espère que tu ne m'en veux pas trop.

Elle le regarda avec un grand sourire, puis continua en regardant Anyenka.

Anyenka, vous l'aurez donc compris, votre parrain se trouve donc être Benoit. Je vous invite tous deux à me rejoindre sur l'estrade.

Cela ferait sans doute arriver les derniers et le temps que les deux se pointent, il y avait encore quelques minutes.
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

Xelia69

Noeline allait reçevoir une belle distinction, toute comme elle était venue pour la cérémonie de Lamalice, elle s'y rendait pour celle de Noeline...Cela lui faisait très plaisir que l'épouse de son seigneur soit récompensée de la sorte...

Les quelques visages déjà présents elle le connaissait, elle ne manqua pas de saluer Anyenka, Benoit, Kory...Et surtout Noeline avec un grand sourire confiant et rassurant, signifiant qu'elle avait méritée de porter cette distinction.

Peut-être irait-elle lui parler plus tard...Allez savoir...Quoi qu'il en soit elle attendait avec impatience la remise du collier...

Elle se demanda si Jrag passerait, elle prît le temps d'écrire un parchemin très rapidement, qu'elle roula d'un fil, et qu'elle accrocha à la patte de son pigeon qui ne volait jamais loin d'elle...Le pigeon partit dans les airs, à la recherche de son destinataire, Xelia levait les yeux au ciel, admirant son envol...
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Benoit560

la salle de cérémonie commençait a se remplir, puis Kory fit l annonce concernant Noeline et Anyenka, il l écouta avec attention

Citation:

La première de ces dames à recevoir son collier sera Dame Anyenka. Je tiens d'abord à présenter mes excuses à Benoit et indirectement à Anyenka. Le dossier nous est parvenu, il y a de nombreuses semaines, j'irai jusqu'à dire mois, les discussions n'ont pas été longue, mais ayant été très prise pour diverses raisons, la remise en a été que trop retardé. Donc mon cher Benoit, j'espère que tu ne m'en veux pas trop.

Ne t inquiète pas ma chère Kory, mon mandat n est pas encore terminé et je quitterais le BA qu une fois que la cérémonie sera finie.

Citation:

Anyenka, vous l'aurez donc compris, votre parrain se trouve donc être Benoit. Je vous invite tous deux à me rejoindre sur l'estrade.

Le Capitaine se retourna vers Any, et lui tendit son bras

Sénéchal, si vous le permettez....., c est a votre tour aujourd hui

Benoit monta sur l estrade en compagnie de la première des deux femmes qui allait recevoir le Collier du Mérite
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Cérémonie de l'ODM - Quand deux dames sont à l'honneur

Korydwen

RP ouvert à tous bien naturellement, j'ai pas encore pourri vos boîtes à MP au château, ce n'est qu'une question de temps... Bon jeu, c'est l'essentiel après tout

Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

Koslov

Fabien74

Korydwen

Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

Anyenka

Benoit560

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Patrocle34

Noeline

Thibantik

, je n'arrive pas trop en retard cette fois dis donc ^^ Bonjour Fabien

, Koslov

, Capitaine ca fait un moment que nous ne nous sommes croisés

, bonjour Dame

.

Puis elle rejoint Patrocle et en profites pour lui demander quelque chose.

- Coucou Pat

! Garde donc pas tout les verres pour toi, j'ai besoin d'un remontant

. Dis moi, a tu vu que Bill est au plus mal ? Les médicastres sont incapable de le sauver

. Tu passeras le voir et nous lui ferons une place a coté de son aïeul, Bretonous lorsque ce sera le moment ....
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Anakin01

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Galswinthe

Patrocle34

Patrocle à peine arrivé fut rejoint par Thib

Citation:

Korydwen

Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

Xelia69

Benoit560

la salle de cérémonie commençait a se remplir, puis Kory fit l annonce concernant Noeline et Anyenka, il l écouta avec attention

Citation:

Ne t inquiète pas ma chère Kory, mon mandat n est pas encore terminé et je quitterais le BA qu une fois que la cérémonie sera finie.

Citation:

Anyenka, vous l'aurez donc compris, votre parrain se trouve donc être Benoit. Je vous invite tous deux à me rejoindre sur l'estrade.

[img]

Arthurdayne

[Moulins, bureau du maire, derrière un tas de parchemins...]

Invitation à la chancellerie... non... Lettre d'insulte quant à la hausse d'impôt... répondrait plus tard... Invitation au mariage de... gné? et gné? Connaissait pas... Ou s'en souvenait pas... Marchand ambulant... Oui, tu peux vendre, mon gars... Votez Volcan... T'as raison... Votez BAR... On verra... Bilan du maire... Tiens, il se l'est envoyé à lui même... Sont couillons, ces pigeons... Invitation... Ordre du mérite... Invitation... Ordre du mérite...

Quoi? Deux invitations? Marrant, ça... Elle lésinait pas, Korydwen, qu'il connaissait essentiellement par l'équipe ducale de soule... De quoi ne pas mettre le parchemin sur la pile des "je verrai demain"... Les yeux survolent... Pas la première fois qu'il est invité, mais il aime pas trop les réunions officielles dans ce genre là, Arthur. Mais là, un nom lui arrache un demi sourire.

Anyenka.

Son cap'taine des Bourrins pour l'éternité, même si elle était repartie pour Thiers depuis belle lurette. Songeur, Arthur gratta sa joue qu'hérissait une barbe sans cesse renaissante. Allez... ça lui ferait prendre un peu l'air... Collant d'office toutes les autres missives sur la pile des "parchemins j'verrai demain", Arthur alla seller Althaïr, et prit la direction de Clermont.

[Sur place]

Bon, bah à la bourre. Et pas vraiment habillé pour l'occasion. Pas rasé non plus, mais ça, hein... Se faufilant le plus discrètement possible, saluant poliment les têtes connues et moins connues, Arthur se mêla à l'assistance. Juste à temps pour voir Benoit mener Anyenka à l'estrade, au devant de Korydwen prête à lui remettre le collier de l'Ordre.

Pfiiuuu... Juste à temps...
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."

Ranya

Ranya se rendit à la prévôté tôt comme souvent et ce matin elle était de service pour la douane , le temps pour elle d'établir son rapport et d'y faire les contrôles nécessaire quand elle eut fini et referma le dossier elle vit deux plis trainant encore là depuis quelques jours , arf elle avait oublié les invitations de Kory , décidément elle ne se sentait pas des plus en forme en ce moment sans compter les préparatifs du départ, départ qu'elle espérait ne pas devoir reporter ....

Elle déplia les parchemins pour se rappeler de quelles invitations il s'agissait Dame Anyenka et dame Noéline , deux femmes à l'honneur...

Ayant terminé son travail et espérant ne pas être trop en retard elle se rendit sur place , en arrivant sur les lieux elle put apercevoir du fond de la salle que Benoit se trouvait déjà sur l'estrade en compagnie du Sénéchal Anyenka ainsi que Kory, puis d'autres têtes qu'elle reconnaissait de loin , mais c'est au bout de la pièce qu'elle s'installa pour suivre la suite restant discrète pour ne pas perturber la cérémonie .
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Sergent Chef garnison de Moulins.

Legowen

[avant ]

Passant au château pour se rendre dans le bureau de liaison Coba / Prévoté pour y déposer son rapport , puis en chambre des nobles pour écouter les débats , très.......... instructifs sur certains points ...Leg vit qu'un, non, deux courriers de Kory l'attendaient
Elle décacheta les plis , ah oui, fallait aussi qu'elle passe aux vestiaires de la soule , puis un sourire se fit sur son visage
Deux grandes Dames à l'Honneur , Noeline qu 'elle connaissait pour avoir travailler avec elle et qu'elle appréciait et aussi et cela la ravit tout simplement :Anyenka , Any son amie depuis .... et bien depuis un certain temps déjà
La COBA encore à l'honneur , Any enfin récompensée pour tout ce travail fait , elle ne pouvait manquer ça

[salle de l' ODM ]

elle arriva juste à temps avant que la cérémonie ne commence , les deux impétrantes étaient déjà sur place ainsi que Benoit . Elle porta ensuite son regard sur les présents , Ranya et à côté ?? mais oui Arthur , qui fuyait d'habitude les cérémonies mais avait sans doute voulu être là pour Any

Elle s'approcha d' eux en souriant laissant tomber le grade pour la jeune femme qui était en même temps son amie , on n'était pas à la caserne

Bonjour Ranya , alors fin prête pour le grand départ ?

Puis à Arthur auquel elle fit une bise spontanée

Aïe , tu piques ^^ en tout cas , je suis contente de te voir , je suis sure qu'Any en sera ravie aussi et appréciera

Puis elle s'interrompit , la cérémonie allant commencer

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Guy_kdr

C'est après réception de pas moins de....deux...trois...quatre missives

que notre bon Guy fusa en direction de l'Ordre du mérite, bottes lustrées, son propre collier au cou et tout le tintouin, pour assister à la remise de médaille d'une part de Noe, régnante sortante qu'il avait appris à connaître comme porte-parole durant la Régence puis à l'U2F, et d'autre part, de la blondasse de soeurette, marraine et collègue quotidienne, j'ai nommé Nyny.
Deux personnes au caractère bien différent, mais toutes deux depuis longtemps au service du Duché.

Avisant sa petite femme qui rentrait dans la salle, le Baron héla du bout du couloir mais elle ne l'entendit point (pfff, depuis le mariage, elle le regarde plus comme avant

le début de la fin ^^).

Le colosse entra donc sur ses talons, saluant tout le monde, coucou à l'intendante, sourire à Noéline, petit clin d'oeil encourageant à Any, petit bisou à Leg, accolade à Arthur et tout un tas d'autres bonjours sous formes diverses et variées dans l'assistance de la cérémonie.

Et les voilà qui montent sur l'estrade !
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Legowen

Au bisou trop petit à son gout , Leg noua ses bras autour du cou de son époux pour répondre à son baiser , toujours aussi amoureuse ( si si , même plus mais elle va pas lui sauter au cou à longueur de journée , quoique .....

)

je ne pensais pas que tu pourrais arriver si tôt , aussi t'ai je devancé

un gris souriant , une main glissée dans la sienne et les voilà prêts pour assister à la cérémonie

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Beths

[Presque à l'heure, aile ouest]

Un dossier lui donnait particulièrement du fil à retordre et lui faisait avoir les yeux grands comme trente écus. Mazette, mais quelle était donc cette bizarrerie, il y avait là cachalot sous rocher, comme elle aimait à le dire parfois, cela sentait l'affaire louche à plein nez, le mensonge à pleine dent sauf ... qu'elle ne trouvait pas où attaquer ce qui lui semblait être un faux émail de vertu et d'honnêteté.

Et lorsqu'elle avait un dossier en tête, les cris pouvait retentir, à moins réellement d'un cri d'urgence, de détresse ou d'attaque, les heures pouvaient passer, elle ne bougeait pas tant qu'elle n'avait pas torturé dans tous les sens ledit dossier.

Sauf que cette fois là une part, une toute petite part de lui esprit lui lançait des signaux. Des Yoouhou, t'oublies pas un truc là ? , qu'elle essayait de chasser sans parvenir à ses fins. Ou encore des tu vas être en retard maréchale qu'elle dégageait d'une tête, par un mouvement de secousse horizontale.
Ce ne fut que lorsque la voix se fit plus fote Wo! Debout la d'dans! C'est d'Any et de Noeline dont on parle! que ...

Any ? Noeline ?

Beths se mit alors à réfléchir à tout allure, quel jour ? Heure ? Lieu ? Repas du soir ? Gni ? Non rien à voir, mais ... mérite oui !!!

AAAAAAHHHH l'ODM!!!!

Plantant là son dossier, attrapant simplement son couvre chef, Beths se précipita dans les couloirs du château pour gagner la salle de cérémonie

[Presque en retard, salle de cérémonie]

Arrivant essoufflée, d'un oeil avisée elle constata qu'elle tombait pile. Anyenka et Benoit montaient sur l'estrade ! Il était temps, largement.
De nombreuses personnes étaient déjà sur place, et ce fut naturellement qu'elle se rapprocha de sa marraine qui embrassait langoureusement son géant ... tssss ... était-ce bien le lieu ? Cette pensée fit sourire la maréchale car oui tout lieu était bon à prendre pour les langoureux baisers, d'ailleurs si Marty pointait son nez ... Ahem ... Donc elle se rapprochait des amoureux, ainsi que de Ranya et d'Arthur. Et avant que la cérémonie ne commença par les discours ...

Bonjour Leg et Guy, vous êtes tout simplement adorables, je ne me lasserai jamais de vous voir ainsi

Un sincère sourire accompagnait ses paroles

Ranya tu es resplendissante, c'est le mariage qui te réussit ainsi ?

Et Beths se mit à rougir

D'ailleurs toutes mes félicitations, je .... je regrette de n'avoir pu me déplacer le jour J pour vous féliciter tous les deux ... et ... je te prie de bien vouloir m'excuser.

Une mine penaude accompagnait ses paroles, mais malheureusement son cheval n'arrivait pas à la conduire dans tous les lieux qu'elle souhaitait. Et puis un salut au dernier

bonjour Arthur, c'est toujours un plaisir
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A venir

Ranya

Ranya vit arriver Leg qu'elle salua ,

Legowen a écrit:

Bonjour Ranya , alors fin prête pour le grand départ ?

Bonjour Leg ,petit rictus en entendant la question puis guy arriva au bon moment ce qui lui évitera une réponse .

Une voix la fit sursauter derrière elle c'était Beths qui faisait son entrée , petit sourire dans sa direction.

Bonjour Beths .

Beths a écrit:

Ranya tu es resplendissante, c'est le mariage qui te réussit ainsi ?

La jeune femme se demandait si c'était bien à elle qu'elle parlait , resplendissante ? elle avait bien du mal à le croire vu la situation ou alors elle avait bien réussi a cacher ses cernes.

Beths a écrit:

D'ailleurs toutes mes félicitations, je .... je regrette de n'avoir pu me déplacer le jour J pour vous féliciter tous les deux ... et ... je te prie de bien vouloir m'excuser.

Ranya lui sourit ,

Merci Beths pas de soucis ne t'inquiète pas je ne t'en veux pas .
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Sergent Chef garnison de Moulins.

Tridant

Une invitation? Woaa cool^^, enfin le Montpensiérois n'était pas vraiment habitué à ce genre de cérémonie, mais les deux noms des deux femmes qui seraient à l'honneur lui sont agréable, raison de plus pour venir les voire dans se jour si important.
Cependant il restera en retrait, pas tellement à son aise dans se genre de cérémonie, aussi belle soit-elles^^. Tridant arriva comme à son habitude un peu en retard, les deux femmes d'honneur montant déja sur l'estrade, et pas mal de personnes étaient déja présentent. En tout cas, il était heureux pour les deux jeunes femme, l'une qu'il adore, par son savoir vivre, sa gentillesse et son travail homnis présent à la COBA, Any...Tout aussi agréable et charismatique, Noéline, qui a même porté la couronne! Et bien entendu, elles toutes les deux aussi ravissante. Tridant se mit dans un coin et regarda la cérémonie en souriant.
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Anyenka

Elle avait presque chaud dans sa robe. Ce n’était pas son habitude d’être stressée mais ses mains moites auraient puent la trahir. Sa tête droite néanmoins cachait cette gêne, il lui suffirait de ne pas présenter sa main aux personnes qu’elle croiserait. Ses yeux d’émeraude traversaient la pièce répondant avec un sourire aux salutations de quelques personnes connues. Comme pour la rassurer la voix familière de son capitaine vint lui souffler quelques compliments qui ne manquèrent pas de lui étirer un sourire bien plus grand encore.

Bonsoir Benoit. Je te remercie mais je crois que si je venais ainsi à la COBA je perdrais une grande partie de ma crédibilité.

Elle lui fit un clin d’œil entendu, elle se souvenait de son passage à l’élection de miss COBA en tenue à la fois guerrière et féminine. Une fois par an… cela devrait suffire pour les distractions. Son attention fut rapidement détournée par une voix autrement familière, peut être moins amicale pour qui avait connu les deux femmes se tenant tête mutuellement, mais elle se tourna vers Noéline et la salua à son tour avec un sourire sincère.

Bonsoir Noéline.

Elle l’observa juste une seconde, sa grâce plutôt charismatique… et puis reprit.

Je trouve la situation plutôt amusante de partager cette cérémonie avec vous, aussi permettez moi déjà de vous féliciter et de vous dire que c’est un plaisir.

Alors que de nouvelles personnes entraient, Kory prit place sur l’estrade annonçant les festivités avec un savoir faire qui trahissait son expérience. Any écoutait avec intérêt, ne voulant se montrer discourtoise ce soir, mais en gardant l’œil sur les personnes qui entraient, certains la saluant alors qu’elle prenait le bras de Ben, invitée à monter rejoindre le mestre de cérémonie.

Une barbe naissante sur un visage qu’elle appréciait, elle regarda l’entrée de son vieil ami Arthur. Elle n’avait pas le temps d’aller à sa rencontre déjà, mais elle espérait grandement avoir le temps de le rejoindre plus tard pour le remercier de sa présence. Il était de ses personnes qui avaient marqué son passage à Moulins. Et puis Guy, son chieur de frère et filleul … Leg et Ranya… Anak…

Beths…

La duduche était là. Aie ! Vérification discrète à sa tenue. Ne surtout pas faire honte à sa suzeraine.

Tu parles qu’elle s’en fout.
C’est ça et demain t’auras une soufflante pour un motif ou l’autre.
Pffff

Rassurée elle se permit de prendre la marche vers l’estrade jusqu’à arriver à la hauteur de Kory. Toujours aucune trace de son époux et des enfants… Elle ronchonnait intérieurement de ce retard mais ne pouvait le laisser transparaître. Il fallait faire bonne figure. Il fallait se montrer digne de la reconnaissance.

Gypsie

Oulàlà... l'allait pas être content le tyran de l'Odm, comme on aimait le surnommer amicalement là bas... Pfiou... ça allait barder... Et tout le monde connaissait bien les courroux, l'ire même, du chef. S'en rappelle encore de Montbrison... A terroriser tout le monde, elle en avait fait fuir des gens ! Encore plus qu'Assunto et Foulke réunis !!

Se retenant de rire à ses pensées, mais pas très à l'aise dans ses ba.. bottes, arrive enfin l'adjointe du tyran de l'Odm...
Pas de robe bleue. A éviter lors de cérémonies avec la chef dont le bleu est préféré pour l'une comme pour l'autre. La chef et l'intendante.
Mais numéro deux n'aime pas le vert, ni le rouge, ni le jaune, ni le noir. Alors va pour un doux bordeaux...

Ainsi entre l'adjointe, balaye la pièce du regard, salue tout le monde d'un sympathique sourire, avant la suite de la cérémonie.
Gypsie admire les tenues de ces belles et méritantes dames mises à l'honneur aujourd'hui, et se réjouit pour elles.
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Toflegrand

Tof était sortit des remparts de Thiers c'était un miracle car on ne le voyait plus beaucoup mise a part dans les couloirs de la maréchaussée et ou a l'université de temps en temps.

Il était la avec Elric à ses cotés, enfin sa muse allait recevoir le collier de l'ODM, il était fier le vieux rustre qu'il était devenu oui tres fier de sa belle qui était toujours aussi active et impliqué dans la COBA.

Tof était heureux de voir tous ses visages familier cela lui fit prendre conscience qu'il était devenu un rustre qui ne sortait plus ni n'allait embêter amis (es) ni même offrir ses gourmandises cela lui rappela que son amie Sakura lui en avait fait la remarque il y a peu.

Voila une occasion de revenir à la vie mondaine.

Tof regardait sa belle au bras de Benoit et il vit sa Suzeraine il en profita pour aller la saluer sans faire de bruit pour éviter un regard assassin de la grande Kory.

Bonjour Beths comment vas tu ?
T'as vu elle est superbe Any

Tout en discutant avec Beths, Tof aperçu Gypsie qui faisait bonne figure car elle était comme lui un peu en retard cela le fit sourire cela devait être une habitude Montluçonnaise
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Korydwen

[Sur l'estrade]

Korydwen se tenait droite, fière, en véritable tyran qu'elle était à l'ODM, fouettant les décorés pour qu'ils travaillent. Meuh nan ! Elle était gentille, elle envoyait juste très régulièrement des pigeons chez eux pour les réveiller rien de plus en somme. Et puis ils l'aimaient tous beaucoup, la preuve ils l'élisaient et la ré-élisaient avec des scores qui feraient pâlir les prétendants au trône suprême et royal... Et ouais, un score de Reyne sans avoir un royaume à gérer... Comme quoi, finalement, il vaut mieux servir son duché avant de viser plus haut au risque de se faire mal et de tomber de son trône. Elle se tenait donc bien droite et son regard ne quittait pas les pâtisseries et autres sucreries qui composaient le buffet, buffet qui allait encore revenir cher à la Seigneurie de Mirefleurs, Grind allait râler.

Si bien qu'en se tournant elle tomba sur Benoit et Anyenka, elle manqua de pousser un hurlement, surprise et subitement sortie de ses pensées, douces pensées... Enfin il y en a des plus douces encore, mais que l'on développera point ici. D'ailleurs son adjointe est arrivée, elle retient son bras, elle aurait bien lancé un grand coucou, mais restons conventionnel ! Conventionnel mais pas coincés ! Coincés, c'est beaucoup plus au Nord, quoi que, certains font venir des éléphants... Et oui, jusqu'où ira l'orgueil mal placé des gens ? Nan mais comme si elle, elle arrivait à dos d'éléphant ! Et dire que cette personne était de l'Eglise, les valeurs semblaient se perdre ! Dans quel monde vivons-nous ?

Elle fit un pas en avant d'attraper le parchemin de présentation d'Anyenka.

Bonjour à tous !

Oui, elle recommençait pour les retardataires, un tyran gentil ! Pis de toute façon, fallait bien saluer la foule en délire ?

Laissez-moi vous conter les mérites d'Anyenka.

Elle déroula le parchemin qui alla jusqu'à... Vous inquiétez pas, il ne va pas jusqu'à la porte d'entrée, simplement aux pieds de Kory ! Mais non, il s'agit d'un parchemin de taille on ne peut plus normal, de toute façon c'est pas la quantité qui fait la qualité ! Ca c'était dit, on passe au suivant...

Citation:

Anyenka

Officier du mérite militaire

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Ducal :

Juillet Aout 1456 : Capitaine de la COBA

*.....*
*

Sécurité :

Parcours Militaire :

11 décembre 1454 : Entrée à la COBA.

Janvier 1455 : Première Classe de Thiers.

Février 1455 : Promue Brigadière.

Avril 1455 : Nommée sergent de Thiers.

Juillet 1455 : nommée sergent Chef de Thiers

Avril 1456 : Nommée Sénéchal de la COBA.

Novembre 1456 : Démission de la COBA & Nommée Conseillère Militaire.

Aout 1457 : Demande de réintégration à la garnison de Thiers. Nommée Sergent.

Septembre 1457 : Nommée Sergent Chef de Thiers.

Janvier 1458 : Nommée sénéchal de la COBA.

Mission militaire :

Février 1455 : Conflit Anjou, restée en défense pour gérer la garnison de thiers.

Avril 1455 : Défense de la ville contre des hérétiques.

Mai 1455 : Escorte de la Duchesse Themisladouce en BA.

Aout – Septembre 1455 : Défense de Moulins dans l’opération Berrichon poilu, dans l’armée Mega Louve du sénéchal Oya.

Mars 1456 : Défense de Thiers lors d’une nouvelle attaque hérétique qui mena au décès d’alan Varthak.

Septembre-Décembre 1457 : Campagne du Berry.

1er Mai 1458 : Participation à la défense de Clermont durant plus d’un mois en tant que volontaire, plus organisation à la COBA.

*.....*
*

Animations :

Janvier 1455 : Conseillère à l’animation.

*.....*
*

Municipal :

Janvier 1455 : « Conseillère aux niveaux 0 » ( ancien tribun).

Mars 1455 : Maire de Thiers.

Avril 1455 : Maire Adjoint de Thiers.

Mai 1455 : Maire Adjoint de Thiers & Porte parole de la COBA à la Mairie.

Juin 1455 : Conseillère municipale.

Octobre 1455 : Maire Adjointe de Thiers.

Novembre – Décembre 1455 : Maire de Thiers.

*.....*
*

Religion :

Baptisée

*.....*
*

Divers :

Janvier 1455 : Entrée dans l’équipe des Couteau de Thiers à la Soule.

Octobre 1455 : Vice Capitaine des Couteaux de Thiers.

Septembre 1456 : Capitaine de l’équipe de soule les Bourrins de Moulins.

Janvier 1458 : Capitaine des couteaux de Thiers.

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Citation:

Lettre de présentation auprès de l'OdM :

benoit560 a écrit:

Bonjour Membre de l'ordre du mérite,

J'aimerai ce jour vous apporter la candidature à l'ordre du mérite de Dame Anyenka de Marcenat pour son dévouement pour sa ville, Thiers et son Duché

j'avoue que je suis pas très doué pour faire une lettre de recommandation envers quelqu'un, mais je pense que cette personne mérite toute votre attention concernant son mérite, certes certains la critiqueront sûrement mais la n'est point le sujet, on ne juge pas ici le caractère d une personne mais son dévouement pour son village et son Duché.

En tant que Capitaine j'ai appris a connaitre cette personne, et je vois une personne qui se sacrifierait pour son Duché, il est temps pour ma part de faire sortir cette personne de l'ombre de la Coba afin que les habitants du BA puissent reconnaitre son mérite.

Je vous joints toutes les choses accomplies par cette personne.

Citation:

Arrivée à Thiers en Octobre 1454
Entrée à la COBA le 11 décembre 1454
Janvier 1455 : Première Classe de Thiers. Entrée dans l’équipe des Couteau de Thiers à la Soule.
Nommée « Conseillère aux niveaux 0 » ( ancien tribun) et conseillère à l’animation.
Février 1455 : Conflit Anjou, restée en défense pour gérer la garnison de thiers. Promue Brigadière. Baptisée par Motarde d’Alascon
Mars : Maire de Thiers
Avril : Maire Adjoint de Thiers, Défense de la ville contre des hérétiques. Nommée sergent de Thiers.
Mai : Maire Adjoint de Thiers, Porte parole de la COBA à la Mairie. Escorte de la Duchesse Themisladouce en BA
Juin : Conseillère municipale
Juillet : nommée sergent Chef de Thiers
Aout – Septembre : Défense de Moulins dans l’opération Berrichon poilu, dans l’armée Mega Louve du sénéchal Oya.
Octobre : Maire Adjointe de Thiers, Vice Capitaine des Couteaux de Thiers
Novembre – Décembre : Maire de Thiers
Mars 1456 : Défense de Thiers lors d’une nouvelle attaque hérétique qui mena au décès d’alan Varthak
Avril 1456 : Nommée Sénéchal de la COBA
Mai : Déménagement à Moulins
Juillet Aout 1456 : Capitaine de la COBA sous la régence du Duc Martymcfly
Septembre : Capitaine de l’équipe de soule les Bourrins de Moulins
Octobre ( je crois) : Anoblissement par Martymcfly, duc de Billy qui me remit le Fief de Marcenat.
Novembre : Démission de la COBA
Nommée Conseillère Militaire.
Aout 1458 : Demande de réintégration à la garnison de Thiers, déménagement après avoir payé mes dettes à la mairie de Moulins ( impôts non payés). Nommée d’emblé Sergent
Septembre : Départ pour le Berry, participation active au front. Nommée Sergent Chef de Thiers.
Octobre, Novembre – Décembre : Toujours au Berry
Janvier : Nommée sénéchal de la COBA pour une seconde fois. Capitaine des couteaux de Thiers
1er Mai : Participation à la défense de Clermont durant plus d’un mois en tant que volontaire, plus organisation à la COBA

Vie Personnelle :
Baptisée en Février 1455
Mariée à Alan Varthak le 20 juin 1455
Adoption d’Eliot, le 10 Juillet 1455
Naissance D’Amaelle et Roderic-Nath Varthak le 18 novembre 1455
Décès d’Alan Varthak en Mars 1456
Naissance d’Elric-Alan Varthak le 16 avril 1457
Adoption d’Yvan en Avril 1458
Mariage à Toflegrand de Chamblet le 4 juillet 1458

Marraine devant Aristote :
Marraine à l’Eglise de Balder_sangreval (défunt) et Ekaterina, Guy_kdr, Arthur75, Lucylle, Anfa ( Défunt)

Je vous remercie de tenir compte de ma proposition concernant cette personne, et vous remercie par avance d'avoir pris le temps de lire ma demande.

Cordialement

Benoit560
Capitaine du BA

Citation:

benoit560 a écrit:

Citation:

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Acceptée le 29 novembre 1458 10 Pour ; 1 Contre ; 5 Sans Avis

Comme vous l'aurez deviné, il s'agit du mérite militaire ! Pis j'l'ai dit alors si vous saviez pas c'est que vous n'avez pas écouté.

Elle se tourna ensuite pour aller chercher le collier du mérite militaire afin de le remettre à Benoit qui le cas échéant et si elle l'acceptait le passerait au cou d'Anyenka. Heureusement que ce n'était pas des bagues d'ailleurs, sinon il y aurait eu des scandales !

Benoit, je te laisse maitre de la cérémonie.

Elle se recula de quelques pas et maudit le fait qu'aucun buffet n'ait été installé sur l'estrade !! Note à elle-même, en plus des troubadours la prochaine fois, un banquet pour elle-même sur l'estrade !
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

Levio

Il était là.. si si.. juste à temps.
Silencieux et discret, mais il était là le Levio.

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Benoit560

Benoit écoutait avec attention Kory les mérites d Anyenka, il était heureux pour elle, qui malgré quelques petites altercations entre eux était devenue une amie au fil du temps.

La, Benoit fut surpris par cette phrase, hein quoi.... maitre de cérémonie qui moi... encore un discours.....pfffff, lui qui croyait en avoir terminé avec tout ceci soupira un grand coup a l intérieur de lui même tout en souriant a Kory. L e Capitaine se redressa, toussota, et se plaça face a Any avec le collier a la main!

Sénéchal Anyenka!!

euh pardon,

Any, me voila devant toi ce jour pour te remettre ce collier de l Ordre de Mérite militaire que tu mérites tant pour ton dévouement pour la Coba et surtout pour le Duché!

Any, je t ai connu lors de mon mandat de Prevot, et depuis notre amitié n a fait que de s amplifier et se confirmer.

Quand je suis arrivé a la Coba, il y a 4 mois en tant que Capitaine , toi et le reste de l Etat Major m avait accueilli et avait eut la patience de me guider a travers cette Institution Militaire, et je vous dis merci a tous, et te dis merci a toi aussi personnellement

j ai vu une femme se démener, s investir au maximum qu elle pouvait pour le bien etre de la Coba, et en me renseignant a droite et a gauche j ai appris tout ce que tu avais fait pour le Duché hors Coba.

d autres personnes méritent aussi ce collier de mérite, mais aujour dui c est ton tour de sortir de l ombre et de faire connaitre aux habitants du BA tout le mérite qui te revient!

Benoit tendit le collier vers Any pour que cette dernière l accepta de l accrocher autour de son cou.

je te remets aujourd’hui avec honneur et fierté le Collier de l Ordre de Mérite Militaire !!

Benoit lui accrocha, tout en lui faisant une bise amicale

il se recula d un pas en arrière, et la salua une derniere fois

Sénéchal Anyanka! un petit mot peut etre?
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[img]

Semias

Le Balsac avait ses traditions, ses coutumes propres, et ses habitudes, parfois bonnes souvent fâcheuses. Il était, à titre d'exemple, toujours d'une humeur exécrable le matin, au réveil. Il montait toujours sur son canasson par le flanc gauche du bestiau. Il détestait les tartines sur lesquelles "on" n'avait pas su déposer l'épaisseur adéquate de confiture. Ou bien encore se vêtait-il la plupart du temps de rouge. C'est ce qui, en somme, faisait de lui une personne exceptionnelle, unique... "Pour le plus grand bien de l'humanité" iraient jusqu'à ajouter certaines personnes mal avisées. Ou bien étaient-elles finalement hautement sensées ?

Mais, parmi tous ces talents cachés, ces dons de la nature, ces traits de caractère si particuliers dont il était affublé, celui auquel il fit honneur ce jour était son sens inné pour le retard. Car plus l'occasion était symboliquement importante, plus il était en retard. Bien souvent, pas de sa volonté propre. Par exemple, pour le jour qui nous concerne, le pauvre Lahire qui lui servait de valet avait osé présenter cinq fois de suite des nuances de rouge qui, de toute évidence pour le Balsac, ne pouvaient décemment pas convenir à pareil évènement. Bien sûr, l'oeil du néophyte n'y aurait pas vu grande différence, entre un rouge un peu plus pâle, et un autre un poil plus vif. Et finalement, le nobliau en avait choisi le plus consensuel, sans aucun doute. Ce qui, rappelons-le, l'avait tout de même mis en retard.

Il passa donc la porte de la salle où se tenait la remise des médailles en chocolat avec, comme chaque fois qu'il était à la bourre, un pas paisible, et un air sérieux et conquérant. Il s'était pourtant juré que la première fois où il mettrait les pieds à cette cérémonie, ce serait pour sa propre décoration, n'y voyant aucun autre intérêt, si ce n'est celui de pouvoir s'y nourrir gratuitement. Et encore, l'invitation n'en faisait nulle mention. Il avait simplement foi en les talents d'organisatrice de sa vieille (mais préférée) tante Kory.
Non, en réalité, ce qui l'avait surtout décidé à venir, était l'affiche qu'on avait pu leur proposer. Il ne connaissait guère la femme au Varthak, mais avait eu vent de son tempérament bien trempé. Il maîtrisait bien plus la description du caractère de la Marigny. Et puis il se souvenait de ces nombreux rapports de discussion de la Compagnie d'Ordonnance qu'il avait pu lire lorsqu'il était Conseiller, la rage et le désespoir mêlés de Noeline lorsqu'elle s'était crêpée le chignon avec la Sénéchale... Oui, la soirée pouvait devenir bien vite animée. Et il n'aurait pas manqué pareil spectacle !
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Anyenka

Kory avait laissé à son parrain le loisir de lui remettre le collier lui-même. Parain… c’était étrange de regarder Benoit et de mettre ce mot sur l’ami qu’il était. Elle-même avait été marraine de tellement de monde… elle avait prit sous son aile ceux en lesquels elle avait cru et puis… elle n’avait jamais été parrainée. C’était bien la première fois qu’on lui attribuait un parrain. Elle le dévisageait presque alors qu’il prenait la parole, n’entendant pas tout à fait ce qu’il prononçait, lisant plutôt ses lèvres, déchiffrant un message qu’elle ne comprenait pas tout à fait. Pourquoi avait-il choisi de lui faire cet honneur ? Pourquoi maintenant ? Ben était plein de surprise et longtemps encore après son départ elle savait qu’elle l’appellerait capitaine.

Et puis reprenant peu à peu le fil du discourt, elle comprit qu’il était arrivé le moment où il allait lui passer le collier autour du coup. Un peu perdue, elle déglutit. Elle avait l’impression d’être une bête de foire qu’on dévisageait, là debout sur cette estrade. Elle devait néanmoins se plier au jeu, aux règles de la cérémonie et s’inclinant légèrement, autant par signe de reconnaissance que pour lui laisser passer la chaine à son cou, elle ne le quitta pas des yeux.

Quand elle se redressa elle remarqua qu’elle était en apnée ce petit laps de temps, comme pour arrêter chaque seconde durant laquelle elle avait courbé le dos. L’air regagna ses poumons avec une violence à laquelle elle ne s’attendait pas. Il ne fallait pas montrer cette douleur qui avait saisit sa poitrine au moment même où elle avait respiré. Elle se contint, tant bien que mal.

Mal c’est le cas de le dire !
Tais-toi et fais bonne figure
Tu dois parler justement, tu as oublié
Ah oui… alors parle….

Elle tourna son visage quelque peu crispé vers les personnes assemblées qui étaient venu assisté à la cérémonie, constatant l’arrivée de son fils et de son époux, sans doute pendant les discours. Et puis ce visage particulier, un air quelque peu familier lui aussi, arrogant dans son costume rouge. Elle avait du le croiser une fois… c’était le fils de Themis à n’en pas douter. Lui aussi elle irait le saluer, peut etre prendre des nouvelles de sa mère.

Plus tard…

Elle prit la parole, cherchant le regard de Tof pour se rassurer. Les yeux de son fils étaient emplis d’une fierté qui la troublait. Ce tout petit homme … Elle sourit à nouveau avant de s’éclaircir la gorge.

C’est avec un très grand honneur que je reçois à ce jour ce collier qui représente tant et si peu à la foi.

A premier œil, ce n’est qu’un bijou, plutôt banal, et puis quand on en connait la valeur, il représente tellement.

Je n’ai pas assisté à beaucoup de cérémonie de l’ordre du mérite, et pour tout avouer j’ai presque hésité à venir aujourd’hui. La seule fois où j’ai vu quelqu’un recevoir cet honneur, c’était lors de la toute première remise, il y a de cela tant d’années.

Elle regarda Kory, puis Ben…

Benoit, Mon capitaine, mon ami. Ta présence, ton geste m’honorent encore plus que ce bijou. C’est avec le temps que nous avons apprit à travailler ensemble, dans une confiance et une estime mutuelle. Je ne puis que te remercier…

Elle inclina à nouveau la tête face à celui qui était désormais son parrain.

Je voudrais également remercier les membres de l’ordre du mérite qui m’ont acceptée parmi les leurs. Je sais que je ne sors que trop peu de ma caserne, que je ne prends pas vraiment le temps pour le reste et que lorsque je le fais, c’est bien souvent pour faire entendre ce que j’ai à dire, pas toujours de façon très agréable pour tous. Aussi je suis touchée de votre confiance, de votre égard.

Soyez assuré que cette distinction ne changera néanmoins pas ma façon de travailler et que je m’acharnerai toujours à ce que je considère le plus important.

Cet honneur je le dois aussi aux soldats sans qui je n’aurais aucune raison d’être là au final… C’est pour eux que je me bats, que je suis si dévouée.

Elle sourit à nouveau. Les mots ne venaient plus. Un nouveau regard à son fils, au visage d’Alan qu’il portait, malgré cette jeunesse, cette naïveté infantile…

Guy_kdr

Toujours au bras de sa femme (toujours aussi parfaite d'ailleurs, précisons-le), c'est non sans émotion que Guy assista à la remise de cette médaille. Ca, elle le méritait, la soeurette.
Cette femme, si importante à ses yeux, demeurait en cet instant fidèle à elle même. Aristote savait le caractère de cochon qu'elle pouvait afficher, leur vision des choses différait parfois, ce qui leur valait un gentil accrochage de temps en temps à l'EM, mais finalement sur des points de détail ou des façons de faire, et toujours ils se rejoignaient sur les choses essentielles.
Le colosse, petit Thiernois devenu grand, devait son essor et sa passion à ce qu'il était, bien sûr, mais aussi beaucoup à la confiance qu'on avait placé en lui à ses débuts, aux personnes d'une rare qualité qui lui avaient montré le chemin, à la mairie de Thiers, à la caserne. Des gens passionnés et investis comme Alan_Varthak, comme Any, comme Elly, comme Beths. De ces personnes, deux était encore de ce monde, et une, là sur cette estrade.

Resserrant sa main sur la hanche de Leg, le Baron attendit la fin du discours et lança un

BRAVO !
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Korydwen

En retrait, une fois de plus, il était rare qu'un tyran songe à se mettre en retrait pour laisser la place aux autres, et bien c'était un tyran de la sorte qui dirigeait l'ODM. Ouais enfin, diriger était aussi un bien grand mot. Elle pouvait donc fixer le magnifique buffet maintenant, ce n'était pas donné à tout le monde d'avoir une vue si plongeante dans le buffet. Elle écouta les quelques mots de Benoit, puis d'Anyenka, heureuse de voir que cette grande dame acceptait le collier, le bijou.

Entre temps son cher neveu était arrivé, elle lui sourit, point de grand signe de main, ne pas troubler l'instant présent. Anyenka la regarda et puis continua son discours, discours qui s'arrêta, sans doute que les mots ne venaient plus, ce genre de cérémonie était bien souvent accompagné d'un mélange de sentiment et parler devenait aller difficile.

Korydwen s'avança à son tour, un trousseau de clés à la main.

Benoit merci pour ce discours et à vous aussi Anyenka. Je suis sincèrement heureuse que vous ayez acceptée. Voici vos clés.

Elle les lui tendait, une femme de l'ombre qui aujourd'hui passait dans la lumière sans doute furtivement. Elle lui sourit et les laissa descendre de l'estrade. Korydwen se tourna et regarda Noéline, sa très chère cousine.

Noéline, ma chère cousine, si tu veux bien me rejoindre sur l'estrade.

Dans ce cas-là, il n'y avait pas réellement de parrain, c'était l'ordre du mérite qui remettait le collier à Noéline, dernièrement dans le cas de Gals, Rick avait aidé et puis pour Guy, Gypsie avait lancé la discussion, pour Noéline ce fut Linoa, mais Linoa n'était pas là, aussi ce serait elle. Korydwen pour la seconde fois remettrait un collier de ses propres mains. Noéline en aurait de la chance.
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

Noeline

Noeline assistait, légèrement en retrait, à la remise de la médaille du mérite militaire pour Anyenka. Proposée par Benoit, la jeune femme avait terminé son discours et avait reçu les applaudissements et félicitions de chacun, comme il se devait.

Noéline, ma chère cousine, si tu veux bien me rejoindre sur l'estrade.

Quelques pas en avant, elle s'arrêta devant la Sénéchale.

Dame Anyenka, au delà de nos querelles passées, je tiens à vous remercier pour votre dévouement et vos actes qui n'ont d'autre intérêt que servir notre Duché, j'ai pu apprécier par moi même, je dois dire ... sourire forcé,Vous méritez cette distinction, je vous félicite sincèrement.

Un instant d'hésitation suivi, devait elle ajouter autre chose ? Elle sourit et décida de rejoindre Korydwen sur l'estrade.

Me voici !
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Korydwen

Perchée sur son estrade, elle attendait sa très chère cousine de Marigny, lui laisser le temps de monter et aller chercher la fiche narrant les mérites de cette ancienne duchesse. Un grand honneur pour Korydwen ! Elle s'approcha de sa cousine qui s'annonçait, elle semblait aussi enthousiaste qu'elle.

Korydwen se tourna vers sa cousine, un grand sourire aux lèvres, avant de finalement se tourner vers ceux qui écoutaient encore et qui ne s'étaient pas encore jeter sur le buffet tel des pillards. L'est beau l'BA nan ?

Bien ! Je vais vous lire rapidement la fiche de Noéline.

Et voilà qu'elle commença tranquillement.

Marquant une petite pause, elle se tourna vers Noéline tenant dans ses mains le magnifique collier du mérite civil.

Diriger un si grand duché n'est pas une chose aisée, tenter de ménager la chèvre et le chou comme on dit, ne pas trop avantagé les uns par rapport aux autres. Grande charge... C'est pourquoi l'ordre du mérite s'est prononcé à l'unanimité. Acceptes-tu ce collier ?

Les yeux brillants, un grand sourire aux lèvres, Noéline avait beaucoup travaillé à Aurillac avant de s'intéresser au duché et finir duchesse était quelque chose de magnifique.
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

Noeline

Debout devant Kory qui énumérait les différentes charges qu'elle avait occupé par le passé lointain ou non, Noeline se tenait droite comme un cierge.
L'ancienne Duchesse n'avait jamais cherché les honneurs, les récompenses ou les bravos, ce qu'elle avait fait c'était par conviction, amour parfois et toujours de manière désintéressée.

Elle sourit et répondit à sa cousine.

Kory et vous tous ici présents, je suis bien entendue flattée de cette distinction dont vous m'honorez aujourd'hui.
Certains ici le savent plus que d'autres, je ne fais jamais rien pour moi même et ceci fait que je suis d'autant plus touchée par ce collier, qui est superbe d'ailleurs en passant ...

Toutes ces années, au départ pour ma ville Aurillac puis ensuite pour notre Duché, je me suis consacrée à ma tâche avec un réel plaisir et je pense avoir toujours été là lorsqu'on a eut besoin de moi mais il n'y a jamais eut de contrainte pour ma part.
Partout, dans toutes nos Institutions, j'ai rencontré des personnes qui m'ont toujours aidé et avec qui j'ai pu travailler en intelligence même si parfois ... enfin rien n'est facile n'est ce pas ?

J'accepte ce collier avec beaucoup de joie donc et je voulais ajouter encore une petite chose.
Les seuls qui pourraient se plaindre sont certainement Fabien et les enfants qui ont du souffrir de mes absences répétées en notre maison.
Je les remercie d'ailleurs d'avoir eut la patience nécessaire.

Vous allez surement me trouver partiale mais si aujourd'hui je suis là, cette récompense entre les mains, c'est avant tout grâce à Fabien, mon complice de toujours et époux attentionné qui a su me donner confiance et qui m'a toujours montré le chemin.

Voilà, merci de m'accepter parmi vous Membre de l'Ordre du Mérite et j'espère ne pas avoir été trop longue mais vous savez tous que j'aime m'exprimer, en même temps j'ai conscience que le buffet préparé par notre chère Kory ne peut attendre d'avantage.
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Korydwen

Korydwen laissa la parole à sa cousine, se reculant légèrement, le collier entre les mains, cette cérémonie était bien plus courte et Korydwen ne s'en plaignait pas, ils pourraient d'autant plus profiter de la fête et discuter tranquillement. Long discours, l'on sentait de l'émotion, de la joie, Noéline en définition, Korydwen passa le collier autour du cou de sa cousine.

Une fois de plus chère Noéline, félicitations à toi.

Elle se tourna une nouvelle fois et attrapa le dernier trousseau de clés qu'elle avait fait préparé.

Voici tes clés, tu pourras nous rejoindre lors de nos nombreuses discussions.

Elle les lui tendit et se tourna ensuite vers l'assemblé.

Mes dames, mes sires, laissez-vous tenter par ce fabuleux buffet et festoyons en l'honneur de nos deux médaillées !

Elle resta encore un peu sur l'estrade, le temps de mettre un peu d'ordre.
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

--Le.gueux

Il commençait à en avoir sérieusement marre de tout cela. Certes, il était né gueux et il resterait gueux jusqu’à sa mort, comme ses parents avant lui et sûrement comme ses enfants et petits-enfants. Et puis on savait bien lui montrer que c’était qu’un va-nu-pieds, tout juste bon à nourrir ses aristos qui se pavanaient dans leurs magnifiques tenues avec des souliers si épais, qu’ils ne devaient pas sentir le froid rigoureux auvergnat. Et puisque rien ne changeait, quitte à finir sur l’échafaud, il allait leur montrer ce que c’était de vivre dans la défection, comme lui, jour et nuit... Ah c’est sûr que ces nobles là, ils devaient pas connaître l’odeur ou la texture de cela et ils devaient sûrement se boucher le nez, en traversant la cour de leur château, si tant est qu’un cheval ait déféqué devant les écuries.

Alors lorsqu’il l’avait entendu dire qu’elle se rendrait à la cérémonie de remise de leur ordre du mérite, il avait décidé de se venger à sa manière. Il s’était entretenu avec un de ses voisins paysans. Tous ses beaux messieurs et ses jolies dames avec des tenues plus jolies qu’il ne pourrait en offrir à sa gueuse, ils recevaient une médaille pour quel honneur ? Celui d’avoir porté les couleurs de leur duché ? Ah la belle rigolade que celle-ci... Et lui et tous ses amis gueux qui n’hésitaient pas à faire couler leur sueur, leur sang ou même leurs larmes pour une terre qui ne leur appartiendrait jamais, pour le seul motif qu’ils n’étaient pas nés nobles... Pour eux quelle était leur médaille ? Pas même un sac de farine supplémentaire lors des récoltes pour pouvoir faire du pain pour nourrir les gosses, pas même un de ces bons vins qu’ils avaient aidés à ramasser durant la fin de l’été... Et le pire dans l’histoire c’est qu’elle, la châtelaine, elle avait utilisé leurs bénéfices pour s’acheter encore une robe... Il était bien curieux de savoir combien elle en avait dans son château ? Et sa fille, cela devait être pareil à tous les coups. Mais à sa fille à lui, elle portait la même, été comme hiver, avec juste une laine par dessus par temps froid, lorsque la Francine, elle réussissait à chaparder un peu de laine pour faire un pull. Sa fille, elle portait même les robes que sa sœur avait eu avant elle. Pas le cas de la demoiselle du château, assurément.

Il s’était donc glissé le matin de bonne heure avec un seau et il s’apprêtait à partir sur les chemins, se moquant de la distance entre les deux, lorsqu’il s’aperçut que la charrette du château s’apprêtait à partir avec le vin de Mirefleurs. Intéressant ça ! Sûrement pour aller abreuver les nobliaux du coin qui iraient fanfaronner devant les méritants qui restaient bien au chaud dans leurs châteaux douillets pendant que lui et ses comparses luttaient contre le froid. Il se proposa pour aider l’employé à charger les caisses et se proposa même pour venir décharger à Clermont avec lui. Et ni une, ni deux, notre gueux se trouva avec son voisin en route pour la capitale. Il avait amené un seau avec lui

- C’est y pour quoi faire le seau, l’ami ? C’est y pour l’envoyer sur le Duc ? Lui demanda en riant le conducteur

Le gueux se mit à rire de son rire gras et édenté

- V’la que t’as raison, l’ami ! C’est y p’r f’re un’ tentat mais chuuuuu c’est y un s’cret !

Puis reprenant son sérieux pour ne pas alarmer l’homme il lui répondit !

Non j’va juste ramasser le crottin du cheval p’r f’re p’sser les f’aises cet été ! Rien de mieux que l’eng’ais natu’el ! Pis c’me ça les capitaliens ils met’ont pas les souliers v’nis dedans.

L’homme parlait souvent vite, mâchant la moitié de ses mots mais il avait pas le temps de discuter alors il avait pris la mauvaise habitude. Puis ils s’étaient tous les deux mis à rire. Chose promise chose dûe, l’homme aida le vin de Mirefleurs à être déchargé et lorsque la tâche fut terminée, il prévint son compagnon de voyage qu’il partait à la recherche de son trésor naturel. Et voilà que le gueux, un seau sur son bras, qui se dirigea vers le lieu de la cérémonie. Il demanda son chemin aux passants en leur disant que sa châtelaine lui avait demandé de venir nettoyer le crottin devant la salle accueillant la fête pour que cela fasse plus chic. Aucun des clermontois ne trouva cette idée farfelue, sûrement habitués que des petites mains viennent nettoyer derrière eux...

Après plusieurs minutes de marches et plusieurs indications, il arriva sur la grande place où de nombreux carrosses stationnaient, attendant leurs propriétaires. Il commença alors sa lourde tâche et lorsqu’un des conducteurs d’attelage l’interpella, il lui répondit
- C’est ma maît’esse, la Dame de Millefeu’ qu’m’a demandé de nettoyer le crottin... Elle a dit c’pour éviter qu’une de ses amies se casse la f’gu’e en d’cendant d’son che’al...

Le seau était maintenant bien plein et le visage du gueux s’éclaira d’un sourire. Il allait leur montrer à tous ces invités ce que c’était que de mériter une médaille. Ils voulaient aider leur duché, ben ils allaient devoir apprendre à aimer leurs terres aussi. Le gueux pénétra dans la pièce. Sur l’estrade, il y avait deux femmes dont sa châtelaine, la Dame de Mirefleurs. Son seau à la main, rempli de crottins de cheval, il se fraya un chemin parmi les nobles gens qui fronçaient des sourcils, sûrement incommodé par l’odeur.

Ohé ! Vous voulez mériter une médaille ? Alors voilà la seule que nous autres pauvres gueux, on a le droit... Mais comme j’suis généreux, v’là que j’partage avec vous autres...

Et l’homme se mit à balancer son seau en direction de Korydwen et de Noeline... Il savait qu’il avait commis l’irréparable... Il avait osé affronter sa châtelaine...

Korydwen

Perchée sur son estrade, elle patientait, attendant que sa chère cousine descende pour finalement fermée la marche et la cérémonie, la bonne humeur régnait et une drôle d'envie de sucrerie se faisait sentir, mais ce n'était pas une odeur de friandise qui se faisait sentir, plutôt une odeur de... De bouse ? Du crottin... Peut-être quelqu'un qui avait marché dans le crottin, avec tout ce monde, il devait y avoir un certain nombre de chevaux dehors... Mais pas le temps qu'une voix s'élève, la dame fixe la silhouette, bien mal habillé, un gueux, mais pas n'importe quel gueux, un gueux de gueux... Sans doute celui qui occupait la plus basse place de l'échelle sociale, mais ô combien importante pour n'importe qui. Sans les gueux, les nobles ne seraient rien...

Ohé ! Vous voulez mériter une médaille ? Alors voilà la seule que nous autres pauvres gueux, on a le droit... Mais comme j’suis généreux, v’là que j’partage avec vous autres...

L'odeur se fit plus forte, le seau quitta les mains du gueux pour finir à ses pieds dans un grand bruit, Noéline eut le temps de s'écarter, si bien que la seule touchée dans l'histoire fut bien Korydwen. Le crottin se répandit partout sur sa robe et sur l'estrade. Le regard furieux, posé sur le gueux, un claquement de doigts et les gardes comprirent qu'il fallait bloquer la porte le gueux ne devait en aucun cas quitter la pièce. La ridiculisant ainsi, devant bon nombre d'auvergnat, un affront, à sa personne, à son nom, à sa famille. Son époux n'était pas là, fort heureusement pour le gueux.

Droite, sans le quitter des yeux, son index le pointant, le ton sec.

D'où venez-vous ?
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

Noeline

La cérémonie touchait à sa fin, le moins qu'on puisse dire c'est que ça ne passionnait pas les foules finalement et après tout ça n'était pas plus mal.
Mais Kory se donnait du mal pour faire bouger un peu les choses et animer cette remise de médailles et voir les personnes présentes roupiller dans un coin était somme toute dommage pour l'Intendante qui était dévouée à l'ODM.
Noeline prit le collier et embrassa sa cousine en la remerciant. Elle venait de terminer son accolade et s'était légèrement écartée pour se diriger vers le buffet dressé à quelques pas de là, lorsqu'un homme surgit de nulle part se dirigeait vers l'estrade et répandit un seau de crottin aux pieds des Dames.

Kory furieuse pointa les gardes du doigt leur signifiant de bloquer les portes.
Tout s'enchaina très vite, l'homme fut sommé de décliner son identité.
Interdite Noeline s'en tirait avec quelques éclaboussures mais la colère s'installa très vite.

Comment avez vous pu entrer ici surtout ? Vous serez châtié soyez certain de ça !
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--Le.gueux

Et voilà, le gueux était bel et bien dans la mouise. Le crottin qu’il avait étalé devant ses deux nobles n’était rien comparé à celui dans lequel lui il se trouvait. Il n’y avait pas à dire, il s’était jeté la tête première dans la gueule du loup. Mais après tout, n’était-ce pas mieux ainsi ? Ces nobles se devaient de savoir ce que c’était de vivre dans la misère. Il les regarda une à une, fièrement, droit dans les yeux. Il n’allait pas baisser les bras ni les yeux devant ses bourreaux. Car il le savait en les regardant, aucune d’elle, ne laisserait passer cet affront. D’ailleurs, sa châtelaine faisait déjà le nécessaire et il entendait les gardes refermer les portes. Avait-elle donc peur qu’il recule ? Il avait bien compris que cette place était sans issue et qu’il ne lui restait qu’une seule chose désormais, son arrogance.

D'où venez-vous ?

Et là, le gueux se mit à rire, comme pour en rajouter encore à cette image qui serait sûrement la dernière drôle de sa triste vie : les deux dames crottées, l’une plus que l’autre, l’air pincé, ridiculisées devant l’assemblée. Il prit dans sa main, son couvre-chef des plus sommaires, en toile de jute, qu’il avait découpé dans un sac de pommes de terre. Puis, il se mit à imiter les nobles hommes en faisant une révérence, se courbant le dos et faisant épousseter son chapeau, le sol de la pièce. Puis prenant l’air pince qu’il connaissait aux hommes, regardant avec affront les deux femmes, il répondit à sa châtelaine.

M’dame est ben trop bonne et ben trop p’ccupée à s’amuser avec les nobles de ce royaume ou à s’acheter des robes p’r savoir qui s’ccupe de faire prospérer ses vignes.

Il la regarda bien droit dans les yeux puis il regarda l’assemblée qui serait sans doute médusée lorsqu’elle aurait compris la triste réalité

Je travaille les vignes de Mirefleurs, dix huit par jour, sept jours sur sept... Pour votre compte ma châtelaine... Mais j’me plains pas... J’suis juste pas né du bon côté du mur du château... V’la la raison...

Nouvelle révérence ironique avant d’entendre la seconde voix s’élever et sentir la colère contenue dans cette simple phrase

Comment avez vous pu entrer ici surtout ? Vous serez châtié soyez certain de ça !

Nouveau rire de la part du gueux, puis il se tourna vers l’entrée, surveillée par des gardes armés, ne laissant aucune chance de sortie. Et même s’il ne l’envisageait pas, il blêmit en voyant cette sécurité.

Oh mais c’est t‘y pas compliqué, ma bonne Dame... J’suis pit-être gueux, malod’rant, quoi que vous ce n’est guère mieux, si vous me permettez ma bonne Dame. Vous v’lez que j’vous fasse couler un bon bain chaud ?

Le gueux secoua la tête avant de reprendre après avoir reniflé ouvertement, la tête tendue dans leur direction, dans un geste fou et désespéré

Oh mais mais mais vous m’vez posé une interrogative. Le maître s'adresse au gueux ? Le maître veut que le gueux que je suis réponde ? Donc, j’vavoir la’pathie de vous r’pondre... Ma bonne Dame, je suis pit-être gueux, mais j’sais encore à quoi que ça sert une porte et comme que je sais l’utiliser. 'Fin ici dans le monde d'en bas, c'est c'mme ça qu'on entre quequepart... Pas dans un château ? E’puis vous s’vez, y a pas plus bête qu’un ga’de.

Regard ironique en direction de ceux qui bientôt le mettraient au cachot, non sans l’avoir passé à tabac, pour cette simple phrase, il le savait, mais il mourrait ainsi en martyr pour la cause gueux

Il s’fit de le dire qu’ma chât’aine a besoin d’peu d’engrais pour qu’ils passent. C’est tellement facile avec eux de faire un attentat... Et je dois bien avouer que toucher deux femmes comme vous, fut un régal.

Le pauvre paysan regarda l’ancienne duchesse du B.A.

Z’avez fait quoi p’r nezautres quand z’étiez notre Reyne ? Encore tout pour les nobles ? Vous v’lez ma tête, j’le sens bien ! Alors app’lez le v’tre bourreau... F’tes un procès masca... Masqua... Masqu’à... Enfin un faux p’ocès... Z’avez l’bitude vous les nobles...

Korydwen

Le reste des invités était muet, heureusement pour elles que le gueux ne souhaitait pas les tuer, sinon elles seraient mortes sous les yeux de tout le monde... Bon... Bein, deux nobles recevaient de la bouse qui plus est l'Intendante d'un Ordre qui devenait de plus en plus visible et personne ne bougeait ? Situation étrange et particulièrement énervante pour les deux dames. Noéline l'avait rejoint et l'interrogeait également, dommage, elle n'avait pas son épée, elle ne pouvait pas régler le problème seule et rapidement, c'est généralement ce que faisait les seigneurs, un serf qui se rebellait et hop, il atterrissait au trou et finissait pendu... Malheureusement, là...

Elle regarda l'assemblée et quelle ne fut pas sa surprise en entendant le gueux.

M’dame est ben trop bonne et ben trop p’ccupée à s’amuser avec les nobles de ce royaume ou à s’acheter des robes p’r savoir qui s’ccupe de faire prospérer ses vignes.

Je travaille les vignes de Mirefleurs, dix huit par jour, sept jours sur sept... Pour votre compte ma châtelaine... Mais j’me plains pas... J’suis juste pas né du bon côté du mur du château... V’la la raison...

Les yeux qui s'écarquillent, le regard noir et haineux envers ce gueux qui de toute façon n'avait plus que quelques heures à vivre... Courroucée, elle plaqua ses mains sur ses hanches.

La colère... La colère n'était pas bonne conseillère, mais si un gueux ne prenait pas la peine d'aller aux "réunions" qu'avaient organisé Grind l'Intendant du domaine ! Combien avait fait remonter les problèmes ?

Et... Tu n'as pas trouvé bon de participer aux réunions qu'organise Grind, l'Intendant de Mirefleurs ? Depuis ce jour d'aout où vous avez fait irruption dans mon château ? Beuglant comme des fous que vous vouliez la tête de mes enfants ?

Le regard de plus en plus noir, elle fixait l'homme. Se devait-elle de connaître les dizaines de serfs que comptait la seigneurie ? Elle avait des tords, mais elle prenait en concertation avec son intendant des mesures !

Et la mesure, une robe contre des morceaux de viande ? Ne te souviens-tu pas ? Une robe en moins dans mes placards contre presque 60 morceaux de viande en plus dans vos maisons ? Et le vin de Mirefleurs qui se vend comme des petits pains ? N'as-tu pas pensé une seule seconde que nous avions avec Grind l'intention de reverser quelques écus aux serfs s'occupant de cette partie de Mirefleurs ?

Ce gueux était complètement à l'ouest, sans doute à la maudire elle et sa famille, à maudire ce qu'elle représentait, état-ce réellement elle ou bien son rang ? Elle ne saurait le dire... Mais là, la ridiculiser devant les nobles et les bourgeois du duché alors qu'à Mirefleurs ils tentaient de maitriser la grogne et ce depuis aout !

La carrière ! Le carrière du puy Saint-André !! N'a-tu pas entendu les cris du duché ?! Ce besoin de se rendre à la mine ! Que peux-tu faire de plus dans mes vignes !! La carrière est source de revenus !! Mais ça... Vous autres serfs, finalement, vous vous en foutez de ce qu'on peut vous dire, de ce que l'on peut faire pour vous ! Quoi qu'il se passe et arrive... Vous jugerez toujours les nobles !! Simplement parce que vous n'êtes pas nés du bon côté.

Elle le fixa de nouveau, tendant son index droit devant-elle.

Quand à venir me juger ici devant la crème des crèmes du duché... Tu passeras au tribunal de Mirefleurs ! Pour l'heure... Tu iras dans les cachots de Mirefleurs ! Voilà bien longtemps que les rats n'ont pas reçu pareille visite !

Il s’fit de le dire qu’ma chât’aine a besoin d’peu d’engrais pour qu’ils passent. C’est tellement facile avec eux de faire un attentat... Et je dois bien avouer que toucher deux femmes comme vous, fut un régal.

La parole de trop et alors qu'il faisait une remarque à Noéline, elle se jeta sur lui, attrapant le bout de guenille qui lui servait de chemise, elle le poussa contre le mur.

Tu pourras même hurler à tes acolytes lors de ton retour à Mirefleurs. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant qui osera se soulever contre l'autorité de Mirefleurs sera châtié... A différent degré !

Elle relâcha la pression, ce misérable... Bientôt, il pendouillerait au bout d'une corde... Elle se recula, son regard méprisant ne quittait plus l'homme. Qu'il aille au diable ! Que sa veuve et ses enfants le pleurent ! Elle s'en fichait !

GAAAAaaaaaaaaaarde !
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

Arthurdayne

La petite cérémonie avait pris un tour bien surprenant. Any avait reçu son collier après que Leg, Beths et Guy soient arrivés et l'ai salué, réprimande sur sa barbe pour l'une, accolade virile pour l'autre, et salut empli de courtoise sympathie pour la dernière arrivée. La première récipiendaire descendue de l'estrade, la seconde prit sa place. Arthur en profita pour aller féliciter Any de vive voix. Une bise piquante plus tard, et alors que le second collier vînt ceindre le cou de Noëline, une arrivée singulière attira l'attention d'Arthur.

Pour sûr, ce type là n'était pas un habitué des cérémonies. Et surtout, il apportait avec lui une odeur bien particulière... Pas le temps de se poser davantage de question que le gueux balançait le contenu du seau qui l'accompagnait sur la maitresse de cérémonie, arrosant au passage sa voisine.

Stupeur tout d'abord, puis, sans qu'il puisse l'empêcher, un éclat rieur qui lui monta aux yeux. Vraiment, il aurait été dommage de la manquer, cette cérémonie. Et ça donnait envie de venir plus souvent...

Non pas qu'il se réjouissait de voir Korydwen ainsi baptisée. Bien au contraire, il portait la soeur de Rick en haute estime, même s'il la connaissait assez peu personnellement... Mais il en avait entendu suffisamment de bien, par des bouches de confiance, pour savoir sa valeur.

Mais la situation était des plus cocasses. La fureur se dessina sur les visages des arrosées, et le dialogue qui s'en suivit était délectable. Pour sûr, le gueux ne manquait ni d'aplomb, ni de gouaille. Pourtant, la tirade de Korydwen montrait qu'il n'avait guère de raison d'en vouloir à sa maîtresse. Il était sans nul doute, dans le duché, bien d'autres cibles plus méritoires des griefs de l'homme...

Tandis que la cheftaine de l'ODM appelait à la garde, après avoir condamné le perturbateur à tâter du cachot pour lui apprendre les bonnes manières, Arthur s'approcha discrètement du buffet. Les autres convives, muets de surprise et de stupeur, semblaient pétrifiés. Revenu à sa place avec quelques pâtisseries en main, Arthur attendit la suite.

Au moins, ça c'était du spectacle...
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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."

--Le.gueux

Et... Tu n'as pas trouvé bon de participer aux réunions qu'organise Grind, l'Intendant de Mirefleurs ? Depuis ce jour d'aout où vous avez fait irruption dans mon château ? Beuglant comme des fous que vous vouliez la tête de mes enfants ?

Le gueux se mit à rire à ses propos. Il se souvenait de ce mois d’août où ils avaient presque réussis à renverser les Seigneurs et à devenir maître de Mirefleurs. Il en avait été l’un des investigateurs mais ses comparses avaient vite cédé aux menaces des nobles. Peur de perdre ce qu’ils n’avaient pas certainement. Lui avait continué dans l’ombre à tenter, sans succès hélas, à fomenter des projets contre Eux...

La tête de vot marmaille ? M’Dame est ben trop bonne... On v’lait juste leur apprendre la dure vie à ses bienheureux. Et vos réunions, vous me faites ben rire avec vos réunions. Eh kiké va laller f’re les travail des champs, p’dant qu’on tape la causette avec le Grind ? Croyez quoi vous autres nobles ? Qu’il suffisont d’se réunir pour qu’on obtienne c’qu’on veut ? Croyez quoi vous autres nobles ? Qu’une journée de parlotte ça va s’ratt’aper c’me ça ? Mais faut arrêter de croire à toutes ses sornettes de b’ne femme. C’est bon pour les gueuses de se payer une tranche de langue ave la voisine. Nous zotres gueux z’avont pas le temps à ça...

Voilà maintenant qu’elle parlait du vin et de la viande

M’Dame est ben trop généreuse d’offrir à ses gueux une robe contre d’la viande. Mais vous croyez quoi ? 60 morceaux dites vous ? Y en avait pas autant et pis on les a tous donné aux nôtres de marmots. Croyez quoi ? Qu’on va les laisser c’ever la dalle comme ça ? Et pis les légumes, p’quoi qu’on a pas le droit à part une ou deux fois l’an ? Hein p’quoi ! L’autre jour, on a dû mettre en terre le vieux Marcel, atteint du scorbut. Pis même pas un trop de cureton pour le bénir. C’est quand que M’dame s’occupera de nous en faisant comme pour Cournon ? Nous on a pas le droit à la visite du cureton ?

Se tournant vers les autres nobles, il s’aperçut d’un qui riait, en mangeant des pâtisseries.

Hep Toi, le noble ! Profites ben d’ces gâteaux tant que t’as encore des chicots ! Toi tu dois en avoir des bons légumes, tu crèveras pas du scorbut et t’auras pas les dents qui vont se gâter et tomber comme celles du Marcel...

Il se mit à cracher devant cet homme qu’il ne connaissait et qui avait juste eu le malheur d’être là au mauvais moment et d’être noble. Il n’écoutait même plus les propos de sa châtelaine qui était en colère. Jusqu’au moment où...

Quand à venir me juger ici devant la crème des crèmes du duché... Tu passeras au tribunal de Mirefleurs ! Pour l'heure... Tu iras dans les cachots de Mirefleurs ! Voilà bien longtemps que les rats n'ont pas reçu pareille visite !

Le gueux fit une nouvelle révérence en sa direction

M’dame est ben trop bonne ! Vous m’offrez le gite et le couv’rt ! En plus, M’dame m’offre la viande. V’là ben longtemps que j’ai pas croqué un p’tit rat.

Et alors qu’il continuait à se moquer d’elle ouvertement. Voilà qu’elle se jeta littéralement sur lui et l’attrapa par la chemise, le collant au mur. Ses yeux montraient la colère noire qui l’habitait. Il savait à ce moment-là, encore plus que d’auparavant qu’elle ne le laisserait pas en vie? Pas maintenant qu’il avait osé faire cela devant ses amis. Alors perdu pour perdu alors qu’elle lui expliquait que la révolte serait forcément châtiée et qu’elle appelait la garde, il passa ses mains sous ses bras et lui serra le cou. Elle voulait sa mort, alors il allait tout faire pour s’en débarrasser avant. Et peut-être qu’il aurait le temps de la tuer avant que les gardes n’interviennent.

--La_future_veuve

La future veuve, ou du moins avant le drame, la femme du gueux s'approcha, alors qu'elle cherchait son mari, elle ne le vit pas immédiatement mais elle l'entendit crier.

"Mais faut arrêter , de croire à toutes ses sornettes de b’ne femme. C’est bon pour les gueuses de se payer une tranche de langue ave la voisine. Nous zotres gueux z’avont pas le temps à ça... "

Ils en reparleront ce soir de cette petite phrase non mais ! Elle bouscula la foule pour rejoindre son époux. Quand elle arriva enfin à sa hauteur, elle vit la châtelaine Korydwen de Marigny lui sauter presque à la gorge !

Non mais faut pas se gêner, V'la ti pas que la bourgeoise avait pas assez avec son époux ! Lui fallait le sien en plus ! Tandis que M'dame de Marigny se reculait enfin, la Gueuse lui sauta dessus la plaquant au sol !
Maintenant presque assise sur la noble, elle lui cria,

Ché mon Népoux ! Qu'je te vois plus lui tourner 'tour ! Ché clair ?!

Elle postillonnait bien évidemment sur la pauvre femme...

Thibantik

Trop stupéfaite lorsque le gueux a lancé le seaux, Thib n'a pas bougé.

Puis Kory a repris la situation en main et passé un savon mémorable au gueux, et donc Thib c'est détourné pour parler a l'une de ses connaissance, lorsque tout a coup elle entend hurler

Elle se retourne et reste pantoise ! Le gueux est en train d'essayer d'étrangler Kory pendant que la gueuse l'a fait tomber et c'est assise dessus.

Les gardes, évidement jamais ou il faut quand il faut, brillent par leur absence.

Tout en hurlant

A MOI !!! LA GARDE !!!!!

elle attrape une cruche sur une table et assène un grand coup sur la tête de la femme qui roule sur le coté. Plus qu'a trouver autre chose pour déloger le gueux, mais enfin elle voit un garde s'approcher ........
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--Pierrotlefou

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Ben, oui les banquets, les mariages, c'est son dada a Pierrot, alors a chaque attroupement, il ne peut se refuser un petit diner, coup a boire offert, a la grâce des bon gens, il refuse rien, a la bourse des nantis il leur refusent rien, prenant même sur lui l'effort de se laver quand cela devient nécessaire, un brin de lavande derrière chaque oreille, c'est pour l'hygiène, de la menthe a mâchouiller entre deux chicots, c'est pour l'odeur, pour la vue aussi, car l'art est de caler les feuilles de menthe dans les trous, une pierre deux coups ca donne meilleure haleine et ca fait croire a des dents...vertes....

Puis la cérémonie, lui va bien, elle bat son plein, on y trouve de tout, de la bourgeoise parfumé au croupion lunaire, au gueux du coin camarade d'infortune, cependant vu la scène mémorable qui se passe en ce moment même sous ses mirettes, le Pierrot il a du mal a y croire, ca se crêpe le chignon comme chez Huguette, quelle misère c'était sensé être du chiqué, du dentelé de première et voila le résultat.

Mais la petite dame qui organise et nourrit son monde, lui semblait bien sympathique, belle a croquer, bon bien sur elle n'égalait pas sa Baile, mais quand même, navrant de voir un moribond étalé la langue dehors lors du repas, alors le Pierrot n'écoutant que la grogne venant de son estomac et accessoirement son courage se jette sur le gueux qui devait sentir aussi fort que lui, il l'attrape par le cou et commence a serrer fort en criant d'une voix de sauveur.

Tenez bon ma biquette, il va lâcher prise, votre croupe ne mérite pas de tomber elle peut encore servir.

Guy_kdr

Incroyable. C'est parti en quenouille d'un coup, quelque chose de bien.

Le seau de purin, sympathique comme tout ^^, avait laissé tout le monde un peu interloqué. Se calquant probablement inconsciemment sur la réaction de la principale intéressée qui pencha pour le dialogue plutôt que la geole sans passer par la case départ, ils restèrent tous calmes et écoutèrent l'échange entre l'Intendante et le gueux.
Bien sûr on allait pas plaindre les nobles de leur niveau de vie, mais tous n'étaient pas riches loin de là, tout comme tous n'étaient pas nés nobles, loin de là. C'était d'ailleurs le cas d'Althiof et Kory, anoblis pour leurs mérites. Ils savaient ce que c'était que d'être gueux, comme beaucoup d'entre eux, et la façon de traiter leurs employés et les populations vivant sur leurs terres s'en ressentait souvent énormément.

D'un geste de la main, le Mestre de Camp recommanda aux gardes de rester à leur place et écouta l'échange avec intérêt. Le pauvre hère, qui semblait au bout du rouleau, n'irait de toute façon pas bien loin.

C'était sans compter sur la fureur de Kory et l'énergie du désespoir de son interlocuteur. Ils se jetèrent l'un sur l'autre, masqués par une rangée de badauds et de nobles. Le colosse réagit sur l'instant mais durant les trois secondes qui lui furent nécessaires à se frayer un chemin, une bonne femme avait sauté sur la Baronne et un autre gueux empoignait déjà le serf de Mirefleurs. Il l'avait déjà vu celui-là d'ailleurs...Pierrot ou un truc du genre.

Curieuse chaîne que celle là, tu m'étrangle, je l'étrangle, on s'étrangle.

Sans une once de ménagement le Baron envoya un coup de butoir dans le ventre de l'agresseur rendu fou de désespoir, ce qui additionné à l'action de l'autre gueux, lui fit lâcher prise sur Kory.

Son mouvement suivant le plaqua au sol tandis que Pierrot lâchait prise à son tour, un genoux sur la carotide.

Les gardes les avaient rejoints, avait maîtrisé la mégère et aider l'Intendante à se relever, s'assurant qu'elle allait bien.

Guy laissa un garde prendre la relève et ligoter le gueux, avant de se tourner vers Pierrot.

C'était moins une on dirait ! Merci pour ton aide.
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--Pierrotlefou

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Alors que sous ses doigts boudinés il sentait craqueler les vertèbres du pas beau agrippé, un mouvement vers l'avant le projeta, l'intendante atterrit au sol, un genoux l'empêcha de se vautrer sur le ventre, il zieuta alors la croupe de celle que l'on nommait kory, ne répondant de plus rien , si celle ci s'aventurait a remuer de trop.

Malheureusement pour lui, et comme dans bien des cas, c'est ce type arrivé tel un flambant et présentant bien sur lui qui allait hériter des glorioles, assez grande taille, Pierrot leva le regard sur lui, un sourire du parfait innocent affiché a sa face, il avait déjà vu ce type, lui semblait bien qu'il faisait partie de la troupe de la COBA, les comédiens ambulants, fin pas des rigolos. Il se hasarda a lui taper sur le ventre, façon bon copain en échangeant un sourire complice, puis se retourna aussitôt vers la belle a la croupe de feu qui semblait se remettre de ses émotions.

Cette fille avait vraiment de quoi faire tourner la tête de n'importe quel taureau en rut, il sentait des émotions contenus ressurgir en lui, comme le jour ou dans la grange de son village, il avait surpris la biquette en train de dormir tendrement dans la paille, sur qu'il lui avait fait son effort a l'animal endormi, la plaquant au sol par le cou, tout en s'activant sur sa fourrure non tondu.Un filet de bave s'échappa de la commissure des ses lèvres, il approcha de l'intendante, en se dandinant tel le paon, un regard lubrique et la bouche en cul de poule imitant le bruit du baiser.

Le baiser du sauveur ma douce?

Korydwen

Voilà où en était la pauvre Korydwen, le gueux avait décidé de la gaver en parlant et parlant, diable où avait-elle rangé cet objet de torture, ce casque avec ce petit piquet qui servait à trouer les langues des bavards ? Zut... Elle en aurait eu grand besoin avec ce gueux de malheur, forcément cela tombait sur elle et encore plus forcément quand son époux ne serait pas là, heureux il serait d'apprendre les évènements de l'ordre du mérite... Mais voilà, pensant avoir réussi à maitriser la situation, l'intendante...

Forcément, jamais deux âneries sans trois, voilà que le gueux se jetait à son tour sur elle et qu'il ? Qu'il... L'étranglait, elle sentait ses mains pleines de terre et puante serrer son pauvre cou qui n'avait rien demandé, la sueur perlait à son front alors que son visage prenait une teinte bien pâle... Sans doute trop pâle, les belles couleurs, le rouge que son époux se plaisait tant à faire surgir n'importe où disparaissait petit à petit pour laisser la place à un teint plus que livide... Sa respiration se coupait doucement, un faible souffle s'échappa une ultime fois de sa bouche, un mal de tête commençait à se faire sentir, un ultime appel de son cerveau qui manquait d'oxygène, sa vision se troublait petit à petit pour finalement... Terminer dans le noir complet, le corps se ramollissant doucement, une poupée de chiffon... Le gueux allait-il gagner la partie ?...

Mais voilà qu'une personne se glissa entre elle et le gueux, la poussant violemment au passage, Korydwen libérée de l'emprise du gueux put instinctivement prendre une grande bouffée d'air, ses esprits n'étaient pas encore retrouvés, elle toussa longuement, se cambrant avant de se faire plaquer au sol par une gueuse complètement folle. Sa tête heurta violemment le sol, elle ferma les yeux, de nouveau ailleurs, alors que la folle lui crachait dessus... Cela donnait envie de donner de son temps au bon fonctionnement d'une seigneurie... Puisqu'ils étaient si mal traités, ils se passeraient d'elle... Elle rendrait sa seigneurie ne voulant plus vivre de pareille situation dans le futur.

Mais voilà qu'une amie, Thibantik arriva visiblement avec un objet en terre et frappa la pauvre gueuse, elle se sentait moins écraser sous le poids de la femme et le bruit du choc ne pouvait être qu'un indice quant à la nature de l'objet. Alors qu'elle se finissait par se relever fébrilement, elle entendit une voix, voix inconnue ? Non, elle l'avait entendu... Quand ? Où ? Cournon d'Auvergne, le mariage de Théa... Sa croupe ? Tremblante elle porta sa main à son front, assise par terre, elle observait la scène, sa vision était encore légèrement flou. Guy aussi semblait avoir aidé, en fait, elle ne savait plus très bien ce qui lui avait permis de se libérer du gueux. Enfin, il lui sembla bien que le colosse de Thiers, elle s'appuya sur son bras avant d'attraper de sa main libre le premier dossier de siège qui s'offrait à elle. La première fois qu'une cérémonie prenait une telle tournure. Elle posa sa seconde main sur le dossier et respira tranquillement et doucement, le temps de reprendre contenance. D'ailleurs le second gueux, le gentil, celui qui l'avait sauvé avec l'aide de Thib et de Guy.

Il n'y a qu'un baiser que je saurai recevoir, celui de mon époux. Cependant puisque vous m'avez sauvé la vie avec deux de mes amis Guy et Thib... Peut-être qu'une simple bise vous conviendrait ?

Même si il puait et bavait... Après tout... Une bise n'engageait à rien et puis comment remercier des personnes qui viennent de vous sauver la vie ?

Un tonneau de vin vous plairait-il ?
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.

--Pierrotlefou

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Fallait t'il encore qu'il tombe sur une effarouchée sous prétexte d'une quelconque union devant Aristote et ses seins, s'en foutent les bêtes dans la pâturage de celui a qui on les prédestinent, parfois un petit coup vite fait , c'est du ni vu, ni connu, c'est pas qu'il la demandait en mariage non plus, rien qu'un baiser de bouche, c'est sur que le grand costaud a coté aurait fait moins de manières, d'ailleurs.....Bien qu'en le regardant sur le biais, après tout pourquoi pas, bien bâti l'homme, encore dans la force de l'âge, surement des reins en parfaits états et des mains a.......

Un tonneau de vin vous plairait-il ?

Je prend, je prend la bise le vin et l'homme.

Pas besoin d'y réfléchir a deux fois, l'homme fera l'affaire, il se rapprocha d'un pas a ses cotés épaules contre épaules, glissant son bras sous le sien, en roulant des yeux, fourrant son nez sur son bras , son front appuyant contre le tissu, d'un mouvement oscillant il remonta sur sa pointe des pieds, venant murmurer au creux de l'oreille du grand costaud.

Toi, moi la lune, la paille tu vois la scène?

Sa main, descendit le long de son corps, pour venir saisir la cuisse de l'homme, il exerça une légère pression en exagérant sa respiration rauque, dans les préliminaires d'étables bien souvent la femelle, appelle a l'accouplement par des petits cris distinct, se soumettant ainsi a la copulation par instinct naturel.

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[RP]Cérémonie de l'ODM - Quand deux dames sont à l'honneur