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[RP]Cérémonie de l'ODM - Quand deux dames sont à l'honneur

Anyenka
Kory avait laissé à son parrain le loisir de lui remettre le collier lui-même. Parain… c’était étrange de regarder Benoit et de mettre ce mot sur l’ami qu’il était. Elle-même avait été marraine de tellement de monde… elle avait prit sous son aile ceux en lesquels elle avait cru et puis… elle n’avait jamais été parrainée. C’était bien la première fois qu’on lui attribuait un parrain. Elle le dévisageait presque alors qu’il prenait la parole, n’entendant pas tout à fait ce qu’il prononçait, lisant plutôt ses lèvres, déchiffrant un message qu’elle ne comprenait pas tout à fait. Pourquoi avait-il choisi de lui faire cet honneur ? Pourquoi maintenant ? Ben était plein de surprise et longtemps encore après son départ elle savait qu’elle l’appellerait capitaine.

Et puis reprenant peu à peu le fil du discourt, elle comprit qu’il était arrivé le moment où il allait lui passer le collier autour du coup. Un peu perdue, elle déglutit. Elle avait l’impression d’être une bête de foire qu’on dévisageait, là debout sur cette estrade. Elle devait néanmoins se plier au jeu, aux règles de la cérémonie et s’inclinant légèrement, autant par signe de reconnaissance que pour lui laisser passer la chaine à son cou, elle ne le quitta pas des yeux.

Quand elle se redressa elle remarqua qu’elle était en apnée ce petit laps de temps, comme pour arrêter chaque seconde durant laquelle elle avait courbé le dos. L’air regagna ses poumons avec une violence à laquelle elle ne s’attendait pas. Il ne fallait pas montrer cette douleur qui avait saisit sa poitrine au moment même où elle avait respiré. Elle se contint, tant bien que mal.

Mal c’est le cas de le dire !
Tais-toi et fais bonne figure
Tu dois parler justement, tu as oublié
Ah oui… alors parle….


Elle tourna son visage quelque peu crispé vers les personnes assemblées qui étaient venu assisté à la cérémonie, constatant l’arrivée de son fils et de son époux, sans doute pendant les discours. Et puis ce visage particulier, un air quelque peu familier lui aussi, arrogant dans son costume rouge. Elle avait du le croiser une fois… c’était le fils de Themis à n’en pas douter. Lui aussi elle irait le saluer, peut etre prendre des nouvelles de sa mère.

Plus tard…

Elle prit la parole, cherchant le regard de Tof pour se rassurer. Les yeux de son fils étaient emplis d’une fierté qui la troublait. Ce tout petit homme … Elle sourit à nouveau avant de s’éclaircir la gorge
.

C’est avec un très grand honneur que je reçois à ce jour ce collier qui représente tant et si peu à la foi.

A premier œil, ce n’est qu’un bijou, plutôt banal, et puis quand on en connait la valeur, il représente tellement.

Je n’ai pas assisté à beaucoup de cérémonie de l’ordre du mérite, et pour tout avouer j’ai presque hésité à venir aujourd’hui. La seule fois où j’ai vu quelqu’un recevoir cet honneur, c’était lors de la toute première remise, il y a de cela tant d’années.



Elle regarda Kory, puis Ben…

Benoit, Mon capitaine, mon ami. Ta présence, ton geste m’honorent encore plus que ce bijou. C’est avec le temps que nous avons apprit à travailler ensemble, dans une confiance et une estime mutuelle. Je ne puis que te remercier…

Elle inclina à nouveau la tête face à celui qui était désormais son parrain.

Je voudrais également remercier les membres de l’ordre du mérite qui m’ont acceptée parmi les leurs. Je sais que je ne sors que trop peu de ma caserne, que je ne prends pas vraiment le temps pour le reste et que lorsque je le fais, c’est bien souvent pour faire entendre ce que j’ai à dire, pas toujours de façon très agréable pour tous. Aussi je suis touchée de votre confiance, de votre égard.

Soyez assuré que cette distinction ne changera néanmoins pas ma façon de travailler et que je m’acharnerai toujours à ce que je considère le plus important.

Cet honneur je le dois aussi aux soldats sans qui je n’aurais aucune raison d’être là au final… C’est pour eux que je me bats, que je suis si dévouée.


Elle sourit à nouveau. Les mots ne venaient plus. Un nouveau regard à son fils, au visage d’Alan qu’il portait, malgré cette jeunesse, cette naïveté infantile…
Guy_kdr
Toujours au bras de sa femme (toujours aussi parfaite d'ailleurs, précisons-le), c'est non sans émotion que Guy assista à la remise de cette médaille. Ca, elle le méritait, la soeurette.
Cette femme, si importante à ses yeux, demeurait en cet instant fidèle à elle même. Aristote savait le caractère de cochon qu'elle pouvait afficher, leur vision des choses différait parfois, ce qui leur valait un gentil accrochage de temps en temps à l'EM, mais finalement sur des points de détail ou des façons de faire, et toujours ils se rejoignaient sur les choses essentielles.
Le colosse, petit Thiernois devenu grand, devait son essor et sa passion à ce qu'il était, bien sûr, mais aussi beaucoup à la confiance qu'on avait placé en lui à ses débuts, aux personnes d'une rare qualité qui lui avaient montré le chemin, à la mairie de Thiers, à la caserne. Des gens passionnés et investis comme Alan_Varthak, comme Any, comme Elly, comme Beths. De ces personnes, deux était encore de ce monde, et une, là sur cette estrade.

Resserrant sa main sur la hanche de Leg, le Baron attendit la fin du discours et lança un


BRAVO !
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Korydwen
En retrait, une fois de plus, il était rare qu'un tyran songe à se mettre en retrait pour laisser la place aux autres, et bien c'était un tyran de la sorte qui dirigeait l'ODM. Ouais enfin, diriger était aussi un bien grand mot. Elle pouvait donc fixer le magnifique buffet maintenant, ce n'était pas donné à tout le monde d'avoir une vue si plongeante dans le buffet. Elle écouta les quelques mots de Benoit, puis d'Anyenka, heureuse de voir que cette grande dame acceptait le collier, le bijou.

Entre temps son cher neveu était arrivé, elle lui sourit, point de grand signe de main, ne pas troubler l'instant présent. Anyenka la regarda et puis continua son discours, discours qui s'arrêta, sans doute que les mots ne venaient plus, ce genre de cérémonie était bien souvent accompagné d'un mélange de sentiment et parler devenait aller difficile.

Korydwen s'avança à son tour, un trousseau de clés à la main.


Benoit merci pour ce discours et à vous aussi Anyenka. Je suis sincèrement heureuse que vous ayez acceptée. Voici vos clés.

Elle les lui tendait, une femme de l'ombre qui aujourd'hui passait dans la lumière sans doute furtivement. Elle lui sourit et les laissa descendre de l'estrade. Korydwen se tourna et regarda Noéline, sa très chère cousine.

Noéline, ma chère cousine, si tu veux bien me rejoindre sur l'estrade.


Dans ce cas-là, il n'y avait pas réellement de parrain, c'était l'ordre du mérite qui remettait le collier à Noéline, dernièrement dans le cas de Gals, Rick avait aidé et puis pour Guy, Gypsie avait lancé la discussion, pour Noéline ce fut Linoa, mais Linoa n'était pas là, aussi ce serait elle. Korydwen pour la seconde fois remettrait un collier de ses propres mains. Noéline en aurait de la chance.

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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.
Noeline
Noeline assistait, légèrement en retrait, à la remise de la médaille du mérite militaire pour Anyenka. Proposée par Benoit, la jeune femme avait terminé son discours et avait reçu les applaudissements et félicitions de chacun, comme il se devait.

Noéline, ma chère cousine, si tu veux bien me rejoindre sur l'estrade.

Quelques pas en avant, elle s'arrêta devant la Sénéchale.

Dame Anyenka, au delà de nos querelles passées, je tiens à vous remercier pour votre dévouement et vos actes qui n'ont d'autre intérêt que servir notre Duché, j'ai pu apprécier par moi même, je dois dire ...
sourire forcé,Vous méritez cette distinction, je vous félicite sincèrement.

Un instant d'hésitation suivi, devait elle ajouter autre chose ? Elle sourit et décida de rejoindre Korydwen sur l'estrade.

Me voici !
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Korydwen
Perchée sur son estrade, elle attendait sa très chère cousine de Marigny, lui laisser le temps de monter et aller chercher la fiche narrant les mérites de cette ancienne duchesse. Un grand honneur pour Korydwen ! Elle s'approcha de sa cousine qui s'annonçait, elle semblait aussi enthousiaste qu'elle.

Korydwen se tourna vers sa cousine, un grand sourire aux lèvres, avant de finalement se tourner vers ceux qui écoutaient encore et qui ne s'étaient pas encore jeter sur le buffet tel des pillards. L'est beau l'BA nan ?


Bien ! Je vais vous lire rapidement la fiche de Noéline.

Et voilà qu'elle commença tranquillement.



Marquant une petite pause, elle se tourna vers Noéline tenant dans ses mains le magnifique collier du mérite civil.

Diriger un si grand duché n'est pas une chose aisée, tenter de ménager la chèvre et le chou comme on dit, ne pas trop avantagé les uns par rapport aux autres. Grande charge... C'est pourquoi l'ordre du mérite s'est prononcé à l'unanimité. Acceptes-tu ce collier ?

Les yeux brillants, un grand sourire aux lèvres, Noéline avait beaucoup travaillé à Aurillac avant de s'intéresser au duché et finir duchesse était quelque chose de magnifique.

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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.
Noeline
Debout devant Kory qui énumérait les différentes charges qu'elle avait occupé par le passé lointain ou non, Noeline se tenait droite comme un cierge.
L'ancienne Duchesse n'avait jamais cherché les honneurs, les récompenses ou les bravos, ce qu'elle avait fait c'était par conviction, amour parfois et toujours de manière désintéressée.

Elle sourit et répondit à sa cousine.

Kory et vous tous ici présents, je suis bien entendue flattée de cette distinction dont vous m'honorez aujourd'hui.
Certains ici le savent plus que d'autres, je ne fais jamais rien pour moi même et ceci fait que je suis d'autant plus touchée par ce collier, qui est superbe d'ailleurs en passant ...

Toutes ces années, au départ pour ma ville Aurillac puis ensuite pour notre Duché, je me suis consacrée à ma tâche avec un réel plaisir et je pense avoir toujours été là lorsqu'on a eut besoin de moi mais il n'y a jamais eut de contrainte pour ma part.
Partout, dans toutes nos Institutions, j'ai rencontré des personnes qui m'ont toujours aidé et avec qui j'ai pu travailler en intelligence même si parfois ... enfin rien n'est facile n'est ce pas ?

J'accepte ce collier avec beaucoup de joie donc et je voulais ajouter encore une petite chose.
Les seuls qui pourraient se plaindre sont certainement Fabien et les enfants qui ont du souffrir de mes absences répétées en notre maison.
Je les remercie d'ailleurs d'avoir eut la patience nécessaire.

Vous allez surement me trouver partiale mais si aujourd'hui je suis là, cette récompense entre les mains, c'est avant tout grâce à Fabien, mon complice de toujours et époux attentionné qui a su me donner confiance et qui m'a toujours montré le chemin.

Voilà, merci de m'accepter parmi vous Membre de l'Ordre du Mérite et j'espère ne pas avoir été trop longue mais vous savez tous que j'aime m'exprimer, en même temps j'ai conscience que le buffet préparé par notre chère Kory ne peut attendre d'avantage.

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Korydwen
Korydwen laissa la parole à sa cousine, se reculant légèrement, le collier entre les mains, cette cérémonie était bien plus courte et Korydwen ne s'en plaignait pas, ils pourraient d'autant plus profiter de la fête et discuter tranquillement. Long discours, l'on sentait de l'émotion, de la joie, Noéline en définition, Korydwen passa le collier autour du cou de sa cousine.

Une fois de plus chère Noéline, félicitations à toi.

Elle se tourna une nouvelle fois et attrapa le dernier trousseau de clés qu'elle avait fait préparé.


Voici tes clés, tu pourras nous rejoindre lors de nos nombreuses discussions.

Elle les lui tendit et se tourna ensuite vers l'assemblé.

Mes dames, mes sires, laissez-vous tenter par ce fabuleux buffet et festoyons en l'honneur de nos deux médaillées !

Elle resta encore un peu sur l'estrade, le temps de mettre un peu d'ordre.
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.
--Le.gueux
Il commençait à en avoir sérieusement marre de tout cela. Certes, il était né gueux et il resterait gueux jusqu’à sa mort, comme ses parents avant lui et sûrement comme ses enfants et petits-enfants. Et puis on savait bien lui montrer que c’était qu’un va-nu-pieds, tout juste bon à nourrir ses aristos qui se pavanaient dans leurs magnifiques tenues avec des souliers si épais, qu’ils ne devaient pas sentir le froid rigoureux auvergnat. Et puisque rien ne changeait, quitte à finir sur l’échafaud, il allait leur montrer ce que c’était de vivre dans la défection, comme lui, jour et nuit... Ah c’est sûr que ces nobles là, ils devaient pas connaître l’odeur ou la texture de cela et ils devaient sûrement se boucher le nez, en traversant la cour de leur château, si tant est qu’un cheval ait déféqué devant les écuries.

Alors lorsqu’il l’avait entendu dire qu’elle se rendrait à la cérémonie de remise de leur ordre du mérite, il avait décidé de se venger à sa manière. Il s’était entretenu avec un de ses voisins paysans. Tous ses beaux messieurs et ses jolies dames avec des tenues plus jolies qu’il ne pourrait en offrir à sa gueuse, ils recevaient une médaille pour quel honneur ? Celui d’avoir porté les couleurs de leur duché ? Ah la belle rigolade que celle-ci... Et lui et tous ses amis gueux qui n’hésitaient pas à faire couler leur sueur, leur sang ou même leurs larmes pour une terre qui ne leur appartiendrait jamais, pour le seul motif qu’ils n’étaient pas nés nobles... Pour eux quelle était leur médaille ? Pas même un sac de farine supplémentaire lors des récoltes pour pouvoir faire du pain pour nourrir les gosses, pas même un de ces bons vins qu’ils avaient aidés à ramasser durant la fin de l’été... Et le pire dans l’histoire c’est qu’elle, la châtelaine, elle avait utilisé leurs bénéfices pour s’acheter encore une robe... Il était bien curieux de savoir combien elle en avait dans son château ? Et sa fille, cela devait être pareil à tous les coups. Mais à sa fille à lui, elle portait la même, été comme hiver, avec juste une laine par dessus par temps froid, lorsque la Francine, elle réussissait à chaparder un peu de laine pour faire un pull. Sa fille, elle portait même les robes que sa sœur avait eu avant elle. Pas le cas de la demoiselle du château, assurément.

Il s’était donc glissé le matin de bonne heure avec un seau et il s’apprêtait à partir sur les chemins, se moquant de la distance entre les deux, lorsqu’il s’aperçut que la charrette du château s’apprêtait à partir avec le vin de Mirefleurs. Intéressant ça ! Sûrement pour aller abreuver les nobliaux du coin qui iraient fanfaronner devant les méritants qui restaient bien au chaud dans leurs châteaux douillets pendant que lui et ses comparses luttaient contre le froid. Il se proposa pour aider l’employé à charger les caisses et se proposa même pour venir décharger à Clermont avec lui. Et ni une, ni deux, notre gueux se trouva avec son voisin en route pour la capitale. Il avait amené un seau avec lui


- C’est y pour quoi faire le seau, l’ami ? C’est y pour l’envoyer sur le Duc ? Lui demanda en riant le conducteur

Le gueux se mit à rire de son rire gras et édenté

- V’la que t’as raison, l’ami ! C’est y p’r f’re un’ tentat mais chuuuuu c’est y un s’cret !

Puis reprenant son sérieux pour ne pas alarmer l’homme il lui répondit !

Non j’va juste ramasser le crottin du cheval p’r f’re p’sser les f’aises cet été ! Rien de mieux que l’eng’ais natu’el ! Pis c’me ça les capitaliens ils met’ont pas les souliers v’nis dedans.

L’homme parlait souvent vite, mâchant la moitié de ses mots mais il avait pas le temps de discuter alors il avait pris la mauvaise habitude. Puis ils s’étaient tous les deux mis à rire. Chose promise chose dûe, l’homme aida le vin de Mirefleurs à être déchargé et lorsque la tâche fut terminée, il prévint son compagnon de voyage qu’il partait à la recherche de son trésor naturel. Et voilà que le gueux, un seau sur son bras, qui se dirigea vers le lieu de la cérémonie. Il demanda son chemin aux passants en leur disant que sa châtelaine lui avait demandé de venir nettoyer le crottin devant la salle accueillant la fête pour que cela fasse plus chic. Aucun des clermontois ne trouva cette idée farfelue, sûrement habitués que des petites mains viennent nettoyer derrière eux...

Après plusieurs minutes de marches et plusieurs indications, il arriva sur la grande place où de nombreux carrosses stationnaient, attendant leurs propriétaires. Il commença alors sa lourde tâche et lorsqu’un des conducteurs d’attelage l’interpella, il lui répondit

- C’est ma maît’esse, la Dame de Millefeu’ qu’m’a demandé de nettoyer le crottin... Elle a dit c’pour éviter qu’une de ses amies se casse la f’gu’e en d’cendant d’son che’al...

Le seau était maintenant bien plein et le visage du gueux s’éclaira d’un sourire. Il allait leur montrer à tous ces invités ce que c’était que de mériter une médaille. Ils voulaient aider leur duché, ben ils allaient devoir apprendre à aimer leurs terres aussi. Le gueux pénétra dans la pièce. Sur l’estrade, il y avait deux femmes dont sa châtelaine, la Dame de Mirefleurs. Son seau à la main, rempli de crottins de cheval, il se fraya un chemin parmi les nobles gens qui fronçaient des sourcils, sûrement incommodé par l’odeur.

Ohé ! Vous voulez mériter une médaille ? Alors voilà la seule que nous autres pauvres gueux, on a le droit... Mais comme j’suis généreux, v’là que j’partage avec vous autres...

Et l’homme se mit à balancer son seau en direction de Korydwen et de Noeline... Il savait qu’il avait commis l’irréparable... Il avait osé affronter sa châtelaine...

Korydwen
Perchée sur son estrade, elle patientait, attendant que sa chère cousine descende pour finalement fermée la marche et la cérémonie, la bonne humeur régnait et une drôle d'envie de sucrerie se faisait sentir, mais ce n'était pas une odeur de friandise qui se faisait sentir, plutôt une odeur de... De bouse ? Du crottin... Peut-être quelqu'un qui avait marché dans le crottin, avec tout ce monde, il devait y avoir un certain nombre de chevaux dehors... Mais pas le temps qu'une voix s'élève, la dame fixe la silhouette, bien mal habillé, un gueux, mais pas n'importe quel gueux, un gueux de gueux... Sans doute celui qui occupait la plus basse place de l'échelle sociale, mais ô combien importante pour n'importe qui. Sans les gueux, les nobles ne seraient rien...

Ohé ! Vous voulez mériter une médaille ? Alors voilà la seule que nous autres pauvres gueux, on a le droit... Mais comme j’suis généreux, v’là que j’partage avec vous autres...

L'odeur se fit plus forte, le seau quitta les mains du gueux pour finir à ses pieds dans un grand bruit, Noéline eut le temps de s'écarter, si bien que la seule touchée dans l'histoire fut bien Korydwen. Le crottin se répandit partout sur sa robe et sur l'estrade. Le regard furieux, posé sur le gueux, un claquement de doigts et les gardes comprirent qu'il fallait bloquer la porte le gueux ne devait en aucun cas quitter la pièce. La ridiculisant ainsi, devant bon nombre d'auvergnat, un affront, à sa personne, à son nom, à sa famille. Son époux n'était pas là, fort heureusement pour le gueux.

Droite, sans le quitter des yeux, son index le pointant, le ton sec.


D'où venez-vous ?

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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.
Noeline
La cérémonie touchait à sa fin, le moins qu'on puisse dire c'est que ça ne passionnait pas les foules finalement et après tout ça n'était pas plus mal.
Mais Kory se donnait du mal pour faire bouger un peu les choses et animer cette remise de médailles et voir les personnes présentes roupiller dans un coin était somme toute dommage pour l'Intendante qui était dévouée à l'ODM.
Noeline prit le collier et embrassa sa cousine en la remerciant. Elle venait de terminer son accolade et s'était légèrement écartée pour se diriger vers le buffet dressé à quelques pas de là, lorsqu'un homme surgit de nulle part se dirigeait vers l'estrade et répandit un seau de crottin aux pieds des Dames.

Kory furieuse pointa les gardes du doigt leur signifiant de bloquer les portes.
Tout s'enchaina très vite, l'homme fut sommé de décliner son identité.
Interdite Noeline s'en tirait avec quelques éclaboussures mais la colère s'installa très vite.

Comment avez vous pu entrer ici surtout ? Vous serez châtié soyez certain de ça !
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--Le.gueux
Et voilà, le gueux était bel et bien dans la mouise. Le crottin qu’il avait étalé devant ses deux nobles n’était rien comparé à celui dans lequel lui il se trouvait. Il n’y avait pas à dire, il s’était jeté la tête première dans la gueule du loup. Mais après tout, n’était-ce pas mieux ainsi ? Ces nobles se devaient de savoir ce que c’était de vivre dans la misère. Il les regarda une à une, fièrement, droit dans les yeux. Il n’allait pas baisser les bras ni les yeux devant ses bourreaux. Car il le savait en les regardant, aucune d’elle, ne laisserait passer cet affront. D’ailleurs, sa châtelaine faisait déjà le nécessaire et il entendait les gardes refermer les portes. Avait-elle donc peur qu’il recule ? Il avait bien compris que cette place était sans issue et qu’il ne lui restait qu’une seule chose désormais, son arrogance.

D'où venez-vous ?

Et là, le gueux se mit à rire, comme pour en rajouter encore à cette image qui serait sûrement la dernière drôle de sa triste vie : les deux dames crottées, l’une plus que l’autre, l’air pincé, ridiculisées devant l’assemblée. Il prit dans sa main, son couvre-chef des plus sommaires, en toile de jute, qu’il avait découpé dans un sac de pommes de terre. Puis, il se mit à imiter les nobles hommes en faisant une révérence, se courbant le dos et faisant épousseter son chapeau, le sol de la pièce. Puis prenant l’air pince qu’il connaissait aux hommes, regardant avec affront les deux femmes, il répondit à sa châtelaine.

M’dame est ben trop bonne et ben trop p’ccupée à s’amuser avec les nobles de ce royaume ou à s’acheter des robes p’r savoir qui s’ccupe de faire prospérer ses vignes.

Il la regarda bien droit dans les yeux puis il regarda l’assemblée qui serait sans doute médusée lorsqu’elle aurait compris la triste réalité

Je travaille les vignes de Mirefleurs, dix huit par jour, sept jours sur sept... Pour votre compte ma châtelaine... Mais j’me plains pas... J’suis juste pas né du bon côté du mur du château... V’la la raison...

Nouvelle révérence ironique avant d’entendre la seconde voix s’élever et sentir la colère contenue dans cette simple phrase

Comment avez vous pu entrer ici surtout ? Vous serez châtié soyez certain de ça !

Nouveau rire de la part du gueux, puis il se tourna vers l’entrée, surveillée par des gardes armés, ne laissant aucune chance de sortie. Et même s’il ne l’envisageait pas, il blêmit en voyant cette sécurité.

Oh mais c’est t‘y pas compliqué, ma bonne Dame... J’suis pit-être gueux, malod’rant, quoi que vous ce n’est guère mieux, si vous me permettez ma bonne Dame. Vous v’lez que j’vous fasse couler un bon bain chaud ?

Le gueux secoua la tête avant de reprendre après avoir reniflé ouvertement, la tête tendue dans leur direction, dans un geste fou et désespéré

Oh mais mais mais vous m’vez posé une interrogative. Le maître s'adresse au gueux ? Le maître veut que le gueux que je suis réponde ? Donc, j’vavoir la’pathie de vous r’pondre... Ma bonne Dame, je suis pit-être gueux, mais j’sais encore à quoi que ça sert une porte et comme que je sais l’utiliser. 'Fin ici dans le monde d'en bas, c'est c'mme ça qu'on entre quequepart... Pas dans un château ? E’puis vous s’vez, y a pas plus bête qu’un ga’de.

Regard ironique en direction de ceux qui bientôt le mettraient au cachot, non sans l’avoir passé à tabac, pour cette simple phrase, il le savait, mais il mourrait ainsi en martyr pour la cause gueux

Il s’fit de le dire qu’ma chât’aine a besoin d’peu d’engrais pour qu’ils passent. C’est tellement facile avec eux de faire un attentat... Et je dois bien avouer que toucher deux femmes comme vous, fut un régal.

Le pauvre paysan regarda l’ancienne duchesse du B.A.

Z’avez fait quoi p’r nezautres quand z’étiez notre Reyne ? Encore tout pour les nobles ? Vous v’lez ma tête, j’le sens bien ! Alors app’lez le v’tre bourreau... F’tes un procès masca... Masqua... Masqu’à... Enfin un faux p’ocès... Z’avez l’bitude vous les nobles...

Korydwen
Le reste des invités était muet, heureusement pour elles que le gueux ne souhaitait pas les tuer, sinon elles seraient mortes sous les yeux de tout le monde... Bon... Bein, deux nobles recevaient de la bouse qui plus est l'Intendante d'un Ordre qui devenait de plus en plus visible et personne ne bougeait ? Situation étrange et particulièrement énervante pour les deux dames. Noéline l'avait rejoint et l'interrogeait également, dommage, elle n'avait pas son épée, elle ne pouvait pas régler le problème seule et rapidement, c'est généralement ce que faisait les seigneurs, un serf qui se rebellait et hop, il atterrissait au trou et finissait pendu... Malheureusement, là...

Elle regarda l'assemblée et quelle ne fut pas sa surprise en entendant le gueux.


M’dame est ben trop bonne et ben trop p’ccupée à s’amuser avec les nobles de ce royaume ou à s’acheter des robes p’r savoir qui s’ccupe de faire prospérer ses vignes.

Je travaille les vignes de Mirefleurs, dix huit par jour, sept jours sur sept... Pour votre compte ma châtelaine... Mais j’me plains pas... J’suis juste pas né du bon côté du mur du château... V’la la raison...

Les yeux qui s'écarquillent, le regard noir et haineux envers ce gueux qui de toute façon n'avait plus que quelques heures à vivre... Courroucée, elle plaqua ses mains sur ses hanches.

La colère... La colère n'était pas bonne conseillère, mais si un gueux ne prenait pas la peine d'aller aux "réunions" qu'avaient organisé Grind l'Intendant du domaine ! Combien avait fait remonter les problèmes ?

Et... Tu n'as pas trouvé bon de participer aux réunions qu'organise Grind, l'Intendant de Mirefleurs ? Depuis ce jour d'aout où vous avez fait irruption dans mon château ? Beuglant comme des fous que vous vouliez la tête de mes enfants ?

Le regard de plus en plus noir, elle fixait l'homme. Se devait-elle de connaître les dizaines de serfs que comptait la seigneurie ? Elle avait des tords, mais elle prenait en concertation avec son intendant des mesures !

Et la mesure, une robe contre des morceaux de viande ? Ne te souviens-tu pas ? Une robe en moins dans mes placards contre presque 60 morceaux de viande en plus dans vos maisons ? Et le vin de Mirefleurs qui se vend comme des petits pains ? N'as-tu pas pensé une seule seconde que nous avions avec Grind l'intention de reverser quelques écus aux serfs s'occupant de cette partie de Mirefleurs ?

Ce gueux était complètement à l'ouest, sans doute à la maudire elle et sa famille, à maudire ce qu'elle représentait, état-ce réellement elle ou bien son rang ? Elle ne saurait le dire... Mais là, la ridiculiser devant les nobles et les bourgeois du duché alors qu'à Mirefleurs ils tentaient de maitriser la grogne et ce depuis aout !

La carrière ! Le carrière du puy Saint-André !! N'a-tu pas entendu les cris du duché ?! Ce besoin de se rendre à la mine ! Que peux-tu faire de plus dans mes vignes !! La carrière est source de revenus !! Mais ça... Vous autres serfs, finalement, vous vous en foutez de ce qu'on peut vous dire, de ce que l'on peut faire pour vous ! Quoi qu'il se passe et arrive... Vous jugerez toujours les nobles !! Simplement parce que vous n'êtes pas nés du bon côté.

Elle le fixa de nouveau, tendant son index droit devant-elle.

Quand à venir me juger ici devant la crème des crèmes du duché... Tu passeras au tribunal de Mirefleurs ! Pour l'heure... Tu iras dans les cachots de Mirefleurs ! Voilà bien longtemps que les rats n'ont pas reçu pareille visite !

Il s’fit de le dire qu’ma chât’aine a besoin d’peu d’engrais pour qu’ils passent. C’est tellement facile avec eux de faire un attentat... Et je dois bien avouer que toucher deux femmes comme vous, fut un régal.


La parole de trop et alors qu'il faisait une remarque à Noéline, elle se jeta sur lui, attrapant le bout de guenille qui lui servait de chemise, elle le poussa contre le mur.

Tu pourras même hurler à tes acolytes lors de ton retour à Mirefleurs. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant qui osera se soulever contre l'autorité de Mirefleurs sera châtié... A différent degré !

Elle relâcha la pression, ce misérable... Bientôt, il pendouillerait au bout d'une corde... Elle se recula, son regard méprisant ne quittait plus l'homme. Qu'il aille au diable ! Que sa veuve et ses enfants le pleurent ! Elle s'en fichait !

GAAAAaaaaaaaaaarde !
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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.
Arthurdayne
La petite cérémonie avait pris un tour bien surprenant. Any avait reçu son collier après que Leg, Beths et Guy soient arrivés et l'ai salué, réprimande sur sa barbe pour l'une, accolade virile pour l'autre, et salut empli de courtoise sympathie pour la dernière arrivée. La première récipiendaire descendue de l'estrade, la seconde prit sa place. Arthur en profita pour aller féliciter Any de vive voix. Une bise piquante plus tard, et alors que le second collier vînt ceindre le cou de Noëline, une arrivée singulière attira l'attention d'Arthur.

Pour sûr, ce type là n'était pas un habitué des cérémonies. Et surtout, il apportait avec lui une odeur bien particulière... Pas le temps de se poser davantage de question que le gueux balançait le contenu du seau qui l'accompagnait sur la maitresse de cérémonie, arrosant au passage sa voisine.

Stupeur tout d'abord, puis, sans qu'il puisse l'empêcher, un éclat rieur qui lui monta aux yeux. Vraiment, il aurait été dommage de la manquer, cette cérémonie. Et ça donnait envie de venir plus souvent...

Non pas qu'il se réjouissait de voir Korydwen ainsi baptisée. Bien au contraire, il portait la soeur de Rick en haute estime, même s'il la connaissait assez peu personnellement... Mais il en avait entendu suffisamment de bien, par des bouches de confiance, pour savoir sa valeur.

Mais la situation était des plus cocasses. La fureur se dessina sur les visages des arrosées, et le dialogue qui s'en suivit était délectable. Pour sûr, le gueux ne manquait ni d'aplomb, ni de gouaille. Pourtant, la tirade de Korydwen montrait qu'il n'avait guère de raison d'en vouloir à sa maîtresse. Il était sans nul doute, dans le duché, bien d'autres cibles plus méritoires des griefs de l'homme...

Tandis que la cheftaine de l'ODM appelait à la garde, après avoir condamné le perturbateur à tâter du cachot pour lui apprendre les bonnes manières, Arthur s'approcha discrètement du buffet. Les autres convives, muets de surprise et de stupeur, semblaient pétrifiés. Revenu à sa place avec quelques pâtisseries en main, Arthur attendit la suite.

Au moins, ça c'était du spectacle...

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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
--Le.gueux
Et... Tu n'as pas trouvé bon de participer aux réunions qu'organise Grind, l'Intendant de Mirefleurs ? Depuis ce jour d'aout où vous avez fait irruption dans mon château ? Beuglant comme des fous que vous vouliez la tête de mes enfants ?

Le gueux se mit à rire à ses propos. Il se souvenait de ce mois d’août où ils avaient presque réussis à renverser les Seigneurs et à devenir maître de Mirefleurs. Il en avait été l’un des investigateurs mais ses comparses avaient vite cédé aux menaces des nobles. Peur de perdre ce qu’ils n’avaient pas certainement. Lui avait continué dans l’ombre à tenter, sans succès hélas, à fomenter des projets contre Eux...

La tête de vot marmaille ? M’Dame est ben trop bonne... On v’lait juste leur apprendre la dure vie à ses bienheureux. Et vos réunions, vous me faites ben rire avec vos réunions. Eh kiké va laller f’re les travail des champs, p’dant qu’on tape la causette avec le Grind ? Croyez quoi vous autres nobles ? Qu’il suffisont d’se réunir pour qu’on obtienne c’qu’on veut ? Croyez quoi vous autres nobles ? Qu’une journée de parlotte ça va s’ratt’aper c’me ça ? Mais faut arrêter de croire à toutes ses sornettes de b’ne femme. C’est bon pour les gueuses de se payer une tranche de langue ave la voisine. Nous zotres gueux z’avont pas le temps à ça...

Voilà maintenant qu’elle parlait du vin et de la viande

M’Dame est ben trop généreuse d’offrir à ses gueux une robe contre d’la viande. Mais vous croyez quoi ? 60 morceaux dites vous ? Y en avait pas autant et pis on les a tous donné aux nôtres de marmots. Croyez quoi ? Qu’on va les laisser c’ever la dalle comme ça ? Et pis les légumes, p’quoi qu’on a pas le droit à part une ou deux fois l’an ? Hein p’quoi ! L’autre jour, on a dû mettre en terre le vieux Marcel, atteint du scorbut. Pis même pas un trop de cureton pour le bénir. C’est quand que M’dame s’occupera de nous en faisant comme pour Cournon ? Nous on a pas le droit à la visite du cureton ?

Se tournant vers les autres nobles, il s’aperçut d’un qui riait, en mangeant des pâtisseries.

Hep Toi, le noble ! Profites ben d’ces gâteaux tant que t’as encore des chicots ! Toi tu dois en avoir des bons légumes, tu crèveras pas du scorbut et t’auras pas les dents qui vont se gâter et tomber comme celles du Marcel...

Il se mit à cracher devant cet homme qu’il ne connaissait et qui avait juste eu le malheur d’être là au mauvais moment et d’être noble. Il n’écoutait même plus les propos de sa châtelaine qui était en colère. Jusqu’au moment où...

Quand à venir me juger ici devant la crème des crèmes du duché... Tu passeras au tribunal de Mirefleurs ! Pour l'heure... Tu iras dans les cachots de Mirefleurs ! Voilà bien longtemps que les rats n'ont pas reçu pareille visite !

Le gueux fit une nouvelle révérence en sa direction

M’dame est ben trop bonne ! Vous m’offrez le gite et le couv’rt ! En plus, M’dame m’offre la viande. V’là ben longtemps que j’ai pas croqué un p’tit rat.

Et alors qu’il continuait à se moquer d’elle ouvertement. Voilà qu’elle se jeta littéralement sur lui et l’attrapa par la chemise, le collant au mur. Ses yeux montraient la colère noire qui l’habitait. Il savait à ce moment-là, encore plus que d’auparavant qu’elle ne le laisserait pas en vie? Pas maintenant qu’il avait osé faire cela devant ses amis. Alors perdu pour perdu alors qu’elle lui expliquait que la révolte serait forcément châtiée et qu’elle appelait la garde, il passa ses mains sous ses bras et lui serra le cou. Elle voulait sa mort, alors il allait tout faire pour s’en débarrasser avant. Et peut-être qu’il aurait le temps de la tuer avant que les gardes n’interviennent.

--La_future_veuve
La future veuve, ou du moins avant le drame, la femme du gueux s'approcha, alors qu'elle cherchait son mari, elle ne le vit pas immédiatement mais elle l'entendit crier.


"Mais faut arrêter , de croire à toutes ses sornettes de b’ne femme. C’est bon pour les gueuses de se payer une tranche de langue ave la voisine. Nous zotres gueux z’avont pas le temps à ça... "

Ils en reparleront ce soir de cette petite phrase non mais ! Elle bouscula la foule pour rejoindre son époux. Quand elle arriva enfin à sa hauteur, elle vit la châtelaine Korydwen de Marigny lui sauter presque à la gorge !

Non mais faut pas se gêner, V'la ti pas que la bourgeoise avait pas assez avec son époux ! Lui fallait le sien en plus ! Tandis que M'dame de Marigny se reculait enfin, la Gueuse lui sauta dessus la plaquant au sol !
Maintenant presque assise sur la noble, elle lui cria,


Ché mon Népoux ! Qu'je te vois plus lui tourner 'tour ! Ché clair ?!

Elle postillonnait bien évidemment sur la pauvre femme...
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