[RP] Echange de bon procédés

Mai

[A son bureau du château de Nantes]

Elle en était à sa troisième relance des clients de la banque bretonne.
Troisième relance c’est à dire, au 1500eme courriers en un mois.
Autant vous prévenir que son bras était un peu engourdie et qu’elle commençait a avoir besoin d’une pause de toute urgence.
Et c’est à ce moment propices que Gauvin débarqua un air étrange lui collant au visage.

-Y a... Y a...
-Yaya?
- ...
- J’connais pas de Yannick, désolée.
- Il...

La blonde s’agace mais n’a pas le temps de le renvoyer sur les roses, quelqu’un frappe à la porte.
Arcage de sourcils parfait vers Gauvin, l’air de dire «bah ouvrez ispices d’abruti».
Le valet du Grand Duc s'exécute pour laisser apparaitre Cassius, le petit fils de ce dernier.
Un brin surprise de le voir ici, la demoiselle se redresse, replante avec un plaisir non feint sa plume dans l’encrier.
Elle a déjà noté qu'il porte la tenu qu'elle lui a faite lors de sa dernière venue.
L'a-t-il mise exprès pour lui faire plaisir ? Bonne question...

-Demat Sire Cassius. Comment allez vous ?

Sourire timide, poli aussi.
Autant Elfyn ne l'impressionnait pas, autant Cassius lui, il l'a mettait mal à l'aise...
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Son rapport sur les Osts de Bretagne rédigé, il plia le vélin, le cacheta et fit appeler son escuyer qui ne tarda point à faire son entré

Arneg, délivre ce papier à sa majesté et en personne, mon sceau est apposé, on te recevra sans difficulté!

Pour délivrer des messages de telle importance, Cassius ne faisait confiance aux pages du château, seul son escuyer avait cette confiance

Bien Maître! Je m'y rends sur le champs!

Son planning était surchargé ce jour, le "Trente" n'avait même pas trouvé un moment pour s'entraîner... Il le ferait ce soir avant sa garde car ces soldats ne laissait passer une seule journée sans s'entraîner intensivement, quelque soit les charges à réaliser autour, il fallait rester en forme et les sens en alerte

Il décida de prendre donc un peu de temps pour lui, il y a quelques jours Marie, la banquière Grand-Ducale avait réalisé pour le jeune Cassius une tenue de grande qualité, il y désirait quelques retouches, c'est donc en laissant toute sa paperasse s'entasser qu'il demanda de se faire annoncer à Marie de Kermorial

Le Montfort longea les profonds couloirs en directions des bureaux de la dites jeune femme espérant ne point la déranger

Il frappa deux coups secs...

-Demat Sire Cassius. Comment allez vous ?

Cassius inclina légèrement la tête

Demat Damoiselle Marie! J'espère ne point vous déranger, le cas échéant je pourrais repasser ultèrieurement

Le "Trente" attendit réponse avant de prendre aise voir faire demi-tour si la demoiselle était fort occupée, chose probable connaissant son office
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Mai

Marie se leva d'un bon et lui fit une courte révérence
comme elle se devait de le faire avec tout noble qu'elle côtoyait.
Puis lui désignant un siège, elle l'invita à prendre place près d'elle.

- Vous ne me dérangez absolument, je travaillais pour votre esclavagiste de grand-père.
Sourire taquin de la jeune femme.
Elle désigne du menton la pile de courrier qui trône sur son bureau.
- Mais je pense avoir mérité une pause.
Je compte sur vous pour rien lui dire, hein !
Elle se rassoit et sort une bouteille et deux verres, avant de se tourner vers lui.
- Qu'est se qui vous amène en mon humble bureau ?
Un soucis avec votre tenu?
Ils ne se connaissait que par ce biais là, et a moins qu'il ne veuille placer sa fortune à la banque,
la raison de sa présence ne pouvait être qu'une histoire de couture raté.
Elle leur sert à chacun un verre, c'était un jeune homme et un Montfort qui plus est, il fallait donc l'hydrater comme il se doit.
- Une couture à lâché ?
Elle regarde les deux verres dans ses mains pâles.
- Vous allez bien boire avec moi...
C'est du Chianti que j'ai piqué dans les caves de votre grand père.
Sourit innonence de Marie, Tu lui diras pas à grand papa hein ?
Elle pose un regard sur son invité.
Il était quand même diablement beau le jeune Montfort, enfin bon...
Diablement fiancé aussi, il parait.
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Le Montfort prit place suite à l'invitation de la demoiselle

Sa Majesté a la réputation d'être un homme exigeant, cela fait parti de ses qualités je dirais, moi même officiant pour lui au niveau militaire, un peu de repos ne fait pas de mal parfois

Cassius d'habitude de marbre, déclina tout de même un léger sourire

La jeune femme parla de la tenue confectionnée quelques jours auparavant...

Votre réputation a désormais fait le tour de mes proches Marie, vous avez des doigts de fée, d'ailleurs lorsque vous aurez un moment je souhaiterais une ou deux retouches au niveau des épaules notamment, si cela n'est trop vous demandez bien sûr

Tout en discutant la jeune banquière et couturière à ses heures, sorti une bouteille... Et se retrouva bientôt 2 verres à la main...

Arborant sur son visage un deuxième sourire, le Montfort rétorqua

Vous savez parler aux hommes, j'accepte volontiers un verre de ce breuvage qui m'a l'air délicieux qui plus est

Les caves du Grand Père...

Si en plus ce chianti sort des caves de sa majesté alors j'accepte plutôt deux fois qu'une, J'aime pour ma part m'y rendre aussi parfois, j'ai mes entrées disons

Saisissant le verre tendu à sa portée, il le leva en la direction de la jeune femme

Aux caves royales d'Elfyn! Et aux gardes de ces dernières si pervertibles!

Le "Trente" approcha le verre de son visage et baigna ses lèvres dans le délicieux liquide, n'avalant plus qu'une seule gorgée appréciant ce vin léger avec l'acidité élevée et des aromes légèrement amers mais fruités de goût et de baie

Vous n'avez pas choisi le plus mauvais en plus!
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Mai

Elle lève son verre avec lui.
-Aux caves de sa majesté et à leur gardes!
Qu'ils puissent resté toujours troublés par un décolleté un tant soit peu profond.
Elle lui sourit, puis trempe ses lèvres dans le verre de vin avec délices.
-Vous me voyez ravie que la tenue que je vous ai faite ai plus à votre entourage.
Si vous le souhaiter je peux retouché votre manteau tout de suite.
Il fallait bien avouer que malgré la carrure impressionnante du jeune homme, la blondine avait fait les épaules un chouille trop large.
Son nécessaire à couture la quittait rarement.

Marie se leva et contourna le bureau pour l'inviter à lui redonner l'espace d'un instant son manteau.
Elle tendit ses mains vers lui pour recevoir le vêtement.
-J'en ai pour une minute si vous permettez.
Vous pouvez reprendre un peu de vin, le temps que j'arrange votre manteau.
Elle posa un regard sur la bouteille lui signifiant qu'il pouvait faire comme chez lui.
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Le Montfort accepta la proposition de Marie concernant la retouche immédiate de son mantel

Cassius se leva, ôta son mantel, laissant apparaître son doublet civil et le tendit à la jeune femme

Je vous en remercie Marie!

Elle l'invita à se servir à nouveau tandis qu'elle s'afférait à son office

Je n'abuserais pas des bonnes choses, je suis en service et je dois m'entraîner tout à l'heure, un autre verre serait mal venu

Le Montfort reprit place, à l'aise même, regardant la jeune femme prendre son air sèrieux afin de s'appliquer à sa tache

Je vais commencer à vous être sacrément redevable, je ne sais si je pourrais m'en acquiter à force

Le "Trente" esquissa un sourire, ne souhaitant la déconcentrer outre mesure
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Mai

La jeune femme le regarde se déshabillé (^^ juste son manteau hein, aller pas vous imaginez des trucs!) et ses yeux tombe sur l'épée à sa ceinture.
Les brigand pouvait attaquer la banque il les aurait tous tué d'un seul coup avec un machin pareil.
La blondine retourne s'installer, les bras chargé du lourd mantel,
et entreprend de reprendre les épaules alors qu'il refuse un autre verre prétextant son service.

Y a pas de quoi, vous ne me devez rien...
Ses yeux retournèrent sur l'épée qui ne le quittait pas.
Cependant y a bien une chose qui...
Elle trempa une nouvelle fois ses lèvres dans le vin italienne et reprit sa couture.
Un silence envahit la pièce quelques secondes.
Je suis soldate de l'Ost de Rieux, mais nous n'avons pas de cour sur le maniement des armes actuellement.
Un rayon de lumière rendait sa lame étincelante.
Ne serais ce pas trop vous demandez que de m'apprendre.
Elle resta concentré sur les épaules du mantel, ayant trop peur de croisé son regard et de le découvrir gêné ou offensé par sa demande.
Une soldate n'a pas a recevoir des cours de l'élite des soldats, elle devrait demandé a sa hiérarchie plutôt.
Enfin prête a encaisser un refus de la part du Montfort, Marie releva doucement la tête et le regarda.
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Le "Trente" fut surpris par la demande... il ne s'attendait pas à ce que cette jeune femme soit attirée par le mêtier des armes...

Et bien, vous apprendre est un bien grand mot Marie

Posant sa main sur le pommeau de sa bastarde au baudrier

Il faut parfois de nombreuses années pour apprendre à manier correctement cet art, mais je ne peux du moins vous refuser quelques bases d'enseignement

S'occupant depuis peu de la réforme en temps que conseiller militaire de la couronne, le Montfort savait que l'enseignement de cet art était limité à l'armée, seul les "Trente" pouvaient se vanter d'avoir à leurs têtes les 2 meilleurs mestres d'arme de Bretagne en la personne du Maréchal et du Mestre Lancéor

Ouvrir une école militaire fait partie de ce que je compte faire mettre en application dans chaque Ost, mais en attendant, lorsque vous en aurez terminé avec mon mantel, je vous invite si vous en avez le temps à aller vous changer et nous nous rendrons en salle d'arme du chateau

Cassius déclina un sourire

J'étudierais votre niveau!
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Mai

L'aiguille dans les mains de la jeune femme fit plusieurs aller retour entre le tissu et les airs.
Ce n'est pas parce qu'elle était impatiente d'apprendre qu'elle allait bâcler son travail.
Plusieurs minutes passèrent, durant lesquelles Marie lui posa quelques questions sur les "trente" qui l'intriguait énormément.
Voss avait voulu y entrer, mais ils n'en n'avait pas parler plus que ça ensemble. Et maintenant...bref.
Au bout d'un moment, Marie se redressa avec un sourire, alla contempler sa couture à la lueur du jour.

- Je crois que ca doit être bon. Pourriez-vous...?
Sans un mot Cassius se leva. Elle tendit le mantel par les épaules pour qu'il le passe.
Quelques ajustements plus tard elle le regarda, se concentrant plus sur les détails de l'habit que sur l'homme qu'elle "décorait".
Le Montfort était le genre d'homme à qui tout allait, il avait le même maintien que son grand père. Droit, fière.
A force d'habiller toute la famille, la demoiselle s'était faite à cette allure particulière qu'ils revêtait tous.
- Si cela vous va, j'irai me changer pour mon cours.
Sinon je recommencerai...

Elle lui sourit.
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Le Montfort enfila le mantel, laissant Marie régler quelques détails... Quelques mouvements plus tard, il donna son avis...

Et bien, je pense que vous pouvez aller vous préparer pour notre passe d'arme, car le mantel lui est parfait! Je vous en remercie encore!

Je vous propose de me retrouver en salle d'arme, je vais faire préparer les équipements

Le Montfort attendit la réponse et prit ensuite la direction du lieu de rendez-vous...
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Mai

Sourire kermorialesque. Autant parce que le mantel plait, que parce qu'elle va avoir le droit à son cour.
Elle ne montra tout de même pas trop sa joie jusqu'à ce que la porte se referme, puis ne peut réprimer un petit "HHHIiiiiiiiiii!!!" de joie.
Marie file aussitôt dans la pièce adjacente pour enfiler une paire de braies noire et une chemise.
La petite banquière attache ses boucles blondes au sommet de son crâne et passe le grand manteau d'hermine que sa fonction lui offre.
Surtout pour que personne ne la voit ainsi vêtu quand elle rejoindra la salle d'armes.
Deux tours de clés plus tard la voilà partie.

[Trois couloirs plus tard, la salle d'armes]

La joie d'apprendre avait laissé place à la curiosité et la timidité envers ce monde qu'elle ne connaissait pas.
Cassius était au fond de la salle, le dos tourné, et n'avait pas du l'entendre entrée. La blondine quitta son manteau et ses chausses.
Même si elle n'aimait pas perdre les quelques centimètres qui la mettait à l'égale des homme, elle ne se voyait pas combattre en talon.
Et de toute façon elle avait pas les bonnes chaussures pour aller avec ses braies.
Elle voulait savoir manier l'épée, mais avec une certaine classe tout de même.

- Je suis prête, Prince.
Gentille taquinerie pour lui signifier sa présence. Un sourire pour ne pas qu'il lui en veuille.
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

[En salle d'armes]

Le Montfort se retourna et la vision face à lui le fit sourire...

Vous combattez nue pied dans votre ost? Ca promet!

Aprés avoir pris soin de connaître la pointure de la jeune femme, le "Trente" sorti une paire de bottine d'un bac de rangement, ces dernières sentaient la mort, une profonde envie de rire lui monta ce qu'il retint bien évidemment et l'air des plus sèrieux les donna à la demoiselle

Enfilez ça vous voulez bien, je ne voudrais pas vous sectionner un orteil!

Seule la sécurité était importante, le côté estéthique de la tenue ne comptait point dans ce genre d'office, la jeune Kermorial l'apprenait à ses dépends

Marie, enfilez ce armet et ce doublet armant que je vous ai mis à disposition et rejoignez moi au centre de la pièce

Le Montfort alla s'équiper à son tour, saissant deux épées mouchetées et attendit que la jeune femme soit fin prête...

Lorsque ceci fut fait, il s'approcha d'elle un sourire aux lèvres qui en disait long, lui tendant une des épées mouchetées

Je veux connaître votre niveau avant toute chose

Cassius prit du recul

En garde demoiselle et frappez!
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Mai

Un sourire moqueur apparue sur le visage du soldat d'élite.
Il se foutait clairement de sa gueule. Heureusement que Marie savait rire d'elle même.

Ça se voit que vous avez jamais porté de talon, mon cher Cassius. C'est beau mais instable.
Il lui fila des chausses qui avaient une odeur aussi délicate que celle d'un rat mort...
Il pensait vraiment qu'elle enfilé ca??! Nan mais sérieusement???
Je ne voudrais pas vous sectionner un orteil!
Heiiin!!! Marie était soldate à Rieux depuis bientôt un mois desormais,
mais elle n'avait jamais trop prit conscience qu'elle pourrait en mourir un jour...
Ou du moins en perdre un orteil. Elle posa un regard sur ses adorables doigts de pied
et d'une moue dubitative se résigna a enfilé les "rats morts".

Mon dieu qu'est se qu'il ne fallait pas faire pour savoir se battre dans ce pays...
Et tout ca devant un prince de Bretagne en plus, bonjour la réputation. Heureusement ils étaient seuls.
La banquière enfila les deux autres machins qu'il lui avait préparer. Armet et doublet armant. Retenons! Retenons!
Elle pourra faire sa fière auprès de Voss en rentrant ce soir (car à cet instant il était encore envie et entier son amoureux)
Qu'est se qu'il ne fallait pas faire pour plaire à son capitaine de fiancé.

- Je suis prête Cassius! Enfin je crois..
Un peu craintive elle s'avança face à lui, les deux mains sur la garde de l'épée à mouche.
Un pied en avant, les genoux légèrement fléchis, la tête rentrez dans les épaules, c'est comme ça qu'elle se mettait en garde.
- Vous me faites pas mal, hein!
Et c'est comme ca qu'on se rend compte que la fille du capitaine de Bretagne est une lopette!
Bon courage, Prince Cassius!
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

La jeune Kermorial se mit en position...

- Vous me faites pas mal, hein!

Cette remarque fit sourire le Montfort sous son armet

Sa garde était comment dire "spéciale"... Mais la demoiselle était novice et faut dire que c'était normal, mais la garde était une base dans cet art et il ne fallait point laisser cela sans enseignement, aller plus loin était inutile...

Le "Trente" ôta son armet

Je présume que vous ne connaissez les différentes gardes! Vous les enseigner dans leurs intégralités serait trés long mais je peux vous en enseigner une

Le Montfort posa son épée mouchetée et se plaça dans le dos de la jeune Marie, apposant sa tête au niveau de son épaule proche de la sienne et prit ses mains tenant la lame dans les siennes... il la guida...

Pardonnez ce rapprochement, mais l'enseignement pour une novice n'en sera que plus complet

Je vais vous enseignez la garde du toit dites "Von Tag"

Cassius la guida dans ses gestes

La garde de votre épée doit se trouver au dessus de votre visage prête à porter un coup de haut en bas car les différentes gardes amène à une frappe précise entres autres une attaque de taille dite un "taillant" ou une frappe d'estoc

Dans ce cas ce sera une attaque de taille, de haut en bas

Le Montfort lui fit appliquer la frappe au ralenti tout en restant sur place

Maintenant sachez que cette frappe s'effectue d'un pas en avant dans un mouvement complet du corps, il faut créer une impulsion dans vos épaules, puis dans vos bras, puis dans vos mains pour finir dans la pointe de votre épée... Il faut avec un peu d'entraînement terminer votre frappe au même instant que votre pas...

Cassius prit du recul et se plaça à nouveau face à elle, en garde du fou, dite "alber"

Les bras tendus vers le sol, les mains à hauteur du bas-ventre, la pointe presque à terre en direction de l'adversaire

Frappez maintenant!
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Mai

Marie prit peur quand son professeur se redressa et enleva son casque.
Elle avait fait quelques choses de mal ? Elle l'avait déçu? Le cours était fini ?
Maï était un cas désespérée ? Trop nulle pour apprendre sans doute...
Puis avec un léger sourire moqueur, il vient se placer derrière elle.

Pardonnez ce rapprochement...

Voila qui lui faisait un remake de Ghost façon passe d'armes... Musique maestro !
Marie passer la surprise, essaya de rester concentrée de son mieux.
De faire abstraction de la joue du jeune homme contre la sienne.
De ses mains qui entourent les siennes pour la guider.
De son torse appuyé contre son dos, de ses hanches... Hummm! Bref, je m'égare.
Marie essayait surtout de ne pas imaginé Maira la coursant pour la tuer a coup de hache!
La blondine l'écouta détaillé les mouvements qu'elle devait effectué.
Répétant intérieurement la leçon qu'il lui enseignait, savourant silencieusement le souffle chaud de ses paroles dans son cou.
Puis il la quitta et se replaça devant elle.

Frappez maintenant!
D'accord... Mais faites attention à vous, hein.

Oui oui elle avait peur de lui faire mal.
Pas qu'elle le croyait pas capable d'arrêter son attaque, mais elle avait peur que son épée lui échappe et le blesse malgré elle.
Là, Maira et sa hache refirent une courte apparition dans l'esprit de Marie.

Et la jeune femme leva l'épée mouchetée et d'un pas en avant l'abattit sur le jeune homme.
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Echange de bon procédés

Mai

Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Mai

Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Mai

Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Mai

Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Mai

Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Mai

Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Mai

Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Mai

Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Dans un mouvement lourd, Marie frappa... Le coup était annoncé et bien évidemment l'esquive voir la riposte serait aisée à mettre en application

De sa garde du "fou", le Montfort esquiva la lame d'un déplacement avant dextre afin de rentrer en distance d'engagement, distance à laquelle les lames sont assez proches pour toucher l'adversaire sans devoir se déplacer

Les deux bras de la jeune femme en continuité de sa lame, la pointe à même le sol, dans un mouvement vif, rapide et précis, Cassius riposta d'un taillant large au corps au niveau des aisselles de la jeune femme stoppant sa lame à fleur de sa peau

Cette risposte avait pour avantage d'éviter réplique de la part de l'adversaire

Le Montfort se mit en distance de retrait reculant d'un pas, enlevant son armet

Quelle force! Vous êtes bien la fille de votre père!

Cassius déclina un léger sourire, Sharlnak le père de la jeune Kermorial était un fidèle ami du "Trente"

Voilà ce que l'on appelle l'esquive et la riposte, cela s'apprend, et l'entraînement est long mais avec le temps, cela devient naturel

Si je peux vous donner un conseil, n'oubliez jamais qu'un combat ne se doit pas d'être beau, il faut que les échanges soient court et ne dépassent pas deux voir trois échanges, en règle générale... Ils ne sont pas dépassés... Votre but est d'occir votre opposant le plus rapidement possible et faisant en sorte de veiller à rester en vie...
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Mai

Il avait esquivé, of course ! Avec une aisance déconcertante.

Vous êtes bien la fille de votre père!

La fille de son père... oui surement... mais lequel?
Sharlnak sans doute. Le seul qui lui en collait une quand elle allait mal.
Le militaire des trois papas qu'on lui avait fournit à la naissance.

Pas sûr pour mon père... mais bon.
La blondine ne comptait pas en rester là,
elle rabaissa l'armet sur ses yeux bleu et se remit en position.
En garde, Prince !

Marie attaqua de nouveau, en essayant de corriger son geste, d'anticiper la riposte.
Elle n'aimait pas perdre, à ça non, elle n'aimait vraiment pas !
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Ne désirant rester sur un échec, la jeune Kermorial se remit en "Von Tag" et ne tarda point à renouveler son attaque

Voilà l'esprit d'un combattant plaisant à voir, ne jamais rester sur un échec et continuer jusqu'à maîtriser sur le bout des doigts, la maîtrise de cet art est signe de survie sur champs de bataille... La jeune femme avait encore beaucoup à apprendre mais elle avait le tempéramment qu'il fallait...

Le Montfort se mit en garde du boeuf, dite "ochs", à dextre, les mains au dessus des yeux, la garde de l'épée précédant le visage, le plat de la lame à la verticale, les bras croisés, la pointe vers l'adversaire

Etant en distance d'approche et souhaitant la laisser frapper la première, il ne frappa point d'estoc mais frappa au fer, étant de force supèrieure à la jeune femme il n'eu point de mal à détourner la trajectoire de la lame côté senestre, dévoilant ses flancs sous la rotation de son bassin, en combat réel Cassius aurait frapper d'un puissant coups de pieds d'estoc brisant avec certitude les côtes ennemis, mais c'était un enseignement, il se devait donc d'être démonstratif, dans un mouvement rapide mais soutenu il posa le plat de son pied sur le flanc droit de marie afin qu'elle comprenne seulement ce qui aurait pu arriver

Rapellez vous toujours qu'en combat singulier, vous devez vous servir de tout se qui est en votre possession pour vaincre, votre épée mais aussi chacun des membres de votre corps, ils peuvent être votre salue en finalité

Marie avait affiné sa frappe, son mouvement était plus fluide, moins brusque et plus maîtrisé, elle apprenait vite...

A moi maintenant d'attaquer, montrez moi de quoi vous êtes capable
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Mai

Marie s'était appliquée, avait fait de son mieux.
Mais de nouveau le Prince l'avait repousser avec une impressionnante facilité.
Alors qu'il écartait sa lame avec la sienne son pied était venu se poser sur ses côtes.
Marie compris que lors d'un vrai combat elle serait déjà morte...
La guerre n'était pas chose facile.

Toujours planté sur une jambe, il lui expliqua qu'il n'y avait pas que sa lame qui pouvait la sauver,
Mais que son corps tout entier le pouvait. Nouvelle leçon retenue !
Montrez moi de quoi vous êtes capable.
Ah oui? C'est vraiment se que tu veux ?!

Au combat tout les coups sont permis parait il...
Ni une ni deux, sans réfléchir ni laissez le temps à Cassius de réagir,
Maï lâcha l'épée à mouche et se saisit à deux mains de la jambe du Montfort toujours contre son flanc.
La petite blonde le poussa de toutes ses forces pour le faire tomber à la renverse.
Et s'agenouilla sur lui, vu le gabarit de Cassius elle ne risquait pas de lui faire mal.
Puis un grand sourire aux lèvres se contenta de dire.
J'ai gagné !

Elle n'était pas bien grosse, et pas tellement musclée non plus, mais elle avait des idées, c'était déjà ca.
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Joli réactivité de la part de la jeune Kermorial qui ni une ni deux mis en application directe le dernier conseil donné par le "Trente"

Ce dernier senti tout le poids de la jeune femme le faire basculer en arrière n'ayant pas ses appuys sur ses deux jambes, il tomba lourdement à même le sol, Marie s'agenouilla sur son torse... La position était comment dire... ambigû... Si quelqu'un était rentré à ce moment là, il n'osait imaginer les rumeurs qui auraient fusé à travers tout le royaume...

Le Montfort fit pression sur sa ceinture abdominale afin de lever le torse, ce qui la fit basculer en arrière à son tour

Autre enseignement, toujours rester sur vos appuys car même un adversaire avec deux fois moins de force que vous peut aisément vous faire manger la poussière si vos appuys sont mauvais, mais là c'est vous qui avez été plutôt démonstrative

Le Montfort se mit à rire sous cette dernière passe...

Mais bien joué en tout les cas
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Mai

Comment pouvait on avoir autant de muscles au centimètre carrée.
Le trente se redressa d'un coup, expédiant le poids plume sur le coté sans le moindre effort.
Allongée sur le dos Marie souriait bêtement.

Diantre, j'ai mit un Montfort à terre tout de même.
La prochaine fois je me fais le Morrigan-Montfort et je l'explose le colosse.
Oui ! Quoi ? Pas possible ??!! Faut bien rêver dans la vie.
En vrai Mael lui filait une frousse incroyable,
c'était bien l'une des rares personnes à laquelle Marie ne disait pas bonjour
de peur de le froisser et de s'en prendre une.
Marie, 1m50, 40 kilos, des défis pleins la tête.

La blondine se releva avec difficulté,
c'est qu'elle avait pas l'habitude et commençait à être moins fraîche qu'au début.
Elle posa le bout de l'épée à mouche sur la joue du Prince toujours à terre,
prenant soin de ne pas abimer le futur marié.
Vous vous avouez vaincu mon Prince ou on continue ?
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Le Montfort ne pu empêcher un fou rire en entendant la jeune femme oser s'imposer le défi d'exploser le Maréchal avec ses 1m90 - 90 kilos de muscles forgés dans l'acier...

Il vous faudra encore vous entraîner chère demoiselle, j'ai eu l'honneur de partager une passe d'arme face à lui et croyez moi il connait son office bien plus qu'il ne peut le clamer lui même

Marie se releva, tandis que le Montfort allait suivre la marche lorsqu'il senti la lame froide de l'épée mouchetée se poser sur sa joue

Cela le fit sourire

Vous vous avouez vaincu mon Prince ou on continue ?

Et bien je dirais...

Il ne prit la peine de continuer sa réponse, qu'il dégaina rapidement et discrêtement sa dague et frappa la mouchetée d'un coup sec laissant glisser la lame jusqu'à la garde de l'épée afin de garder la maîtrise sur le geste, puis d'un mouvement vif il se leva et apposa sa lame sur la trachée de la jeune Kermorial

Vous disiez?
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Mai

Le trente était d'une rapidité incroyable. La blonde avait du mal à suivre.
Alors qu'il était au sol quelques secondes plus tôt, le voila debout, face à elle.
La surplombant d'une bonne tête, sa lame froide sur la gorge de la jeune femme.

Vous disiez?

Ses yeux bleu se plantent dans les siens, le défiant presque de l'égorger.
La jeune femme avait le souffle court, quelques gouttes perlaient sur son front pale.
Elle n'avait pas l'habitude d'être autant malmené.
D'un regard elle le sonda, cherchant à savoir comment elle pouvait s'en sortir sans abdiquer.
Elle avança lentement son cou contre la lame, ne quittant le prince des yeux pour voir si il lui trancherait la gorge ou si il reculerait.

Seriez vous prêt à m'égorger ?

Sourire mutin.
La petite demoiselle peinait à reprendre son souffle, la tête lui tournait.
Elle devrait s"avoué vaincue, elle le savait, mais elle était trop fière pour cela.
Tant que ses jambes continueraient de la porter, la jeune femme tiendrait bon.
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Le Montfort n'avait bien évidemment nullement l'intention de faire du mal à la jeune Kermorial et sa réaction face à la situation le fit sourire

Vous égorgez?

Il retira sa lame de la gorge nouée, la fourrant à son lieu et place initial

Votre père ne me le pardonnerait point et puis, je n'abîmerais nullement un si joli minois sans réelles raisons, rassurez-vous...

Le "Trente" prit recul, fronça les sourcils le regardant sa dextre sur sur son menton l'air songeur

Vous avez quelquechose qu'il manque chez certains combattants... Malgrés votre manque d'enseignement, vous avez ce qu'il faut dans le tempérament pour faire une excellente combattante

Elle faisait partie de ces personnes emplis de fierté quitte à y laisser sa vie, le Montfort l'avait décelé dans son regard, pour des raisons louables comme protéger sa patrie ou une cause noble... une telle personne pouvait faire de grandes et belles choses
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Mai

Il avait reculé, elle avait gagné.

Il n'était même pas midi qu'elle avait mit au tapis et fait reculer un Montfort.
La classe et pourtant Marie ne souriait pas, son visage était pâle, la tête lui tournait.
Vous avez quelquechose qu'il manque chez certains combattants...
Elle l'entendait au loin... Une voix dans sa tête sortie quelques mots d'esprits.
*Faites les moi rencontrés vos mâles, je m'en occuperai...*
Elle aurait voulu sourire, sortir sa réplique pour le faire rire une fois encore.
Mais au lieu de ça la salle d'arme tournoyait et la blondine vacillât.
Elle n'était pas une combattante en effet, et la banquière s'écroula le souffle court.
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

La prestance habituelle de Marie commençait à s'échapper, son teint devenait blême, son regard était ailleurs... Cassius sentait qu'elle n'était point dans son état normal... Et soudain..

Ses jambes la lachèrent, ses paupières suivirent le mouvement et dans un élan, le Montfort eu le temps de passer son bras dans son dos, amortissant la descente à même le sol, il s'agenouilla, ôtant son doublet armant qu'il déposa sous la tête endormi de la jeune Kermorial

Marie... Marie... réveillez-vous...

il posa son oreille sur sa poitrine tentant de déceler les pulsations de son coeur... les battements étaient réguliers... Un coup de chaud certainement...

De sa dextre, il tapota délicatement la joue pâle de la jeune femme s'approchant par moment, écoutant si le souffle s'échappant de ses lèvres était lui aussi régulier...

Marie... vous m'entendez...
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Mai

Tout est floue et un bras la rattrape. La chute en est presque délicate.

Sous sa chevelure blonde le prince glisse un vêtement. Gentleman.
Mais Marie ne s'en rend pas trop compte, dans sa tête tout tourbillonne, elle a chaud.
Elle n'a pas conscience non plus de la tête princière sur son sein, de son visage si près du sien.

Marie... Marie... réveillez-vous...

Une voix lointaine l'appelle...
*non ca tourne trop encore j'peux pas*
Son corps tremble un peu et pourtant elle a chaud.
Le décor continue sa danse sous ses paupière closes.
*De quoi as-tu l'air jeune fille ! franchement ! Debout!*

Marie... vous m'entendez...

La voix se rapproche... Une main se pose sur sa joue avec douceur,
des gifles elle s'en était prises mais jamais d'aussi délicate.
*Ouvre les yeux morbleu !*
Elle se fait violence, et ouvre les yeux, éblouit.
Puis la mise au point se fait lentement sur Cassius.
Il l'a surplombe, l'air inquiet. Marie se dit à cet instant qu'il est très beau,
la lumière au zénith l'auréole, il est un ange.
La demoiselle sent son souffle sur sa joue. Étrange proximité qui ne lui déplait pas.
Mais elle n'arrive pas à respirer, tout virevolte encore autour d'eux. Son souffle est court.
Ses doigt glacé attrape le lien de sa chemise, tire un peu pour la sauvée de l'étouffement.

Sans grand succès.
- J'étouffe, j'ai chaud. Susurre-t-elle au prince entre deux souffles.
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

La jeune Kermorial revenait à elle peu à peu... ses yeux azurs s'ouvrirent légèrement mais son regard était ailleurs, au toucher de son visage, on sentait sa température corporelle s'élever... elle suffoquait...

- J'étouffe, j'ai chaud

Au moment où ces mots sortirent de ses lèvres, elle avait déjà défait quelques lacets de sa chemise tentant de chercher oxygène...

En d'autres lieux, en une autre époque passée, le Montfort en aurait sûrement profité... c'est qu'elle était agréable à regarder cette jeune femme et ses formes étaient plus que convenables, mais ce temps était révolu pour le jeune homme, il avait promis son coeur et sa chair à une autre... Et la droiture faisait partie désormais de son vocabulaire...

Mais un homme reste un homme pour certains ou plutôt certaines... Il se disait que tout homme était pervertible et ne pouvait rester fidèle indéfiniment... Etait-ce la réalité?...

Ne bougez pas...

Où voulez-vous qu'elle aille dans cet état... bref...

Cassius se leva, se rendit vers le tonneau d'eau non loin présent pour se rafraîchir aprés une passe d'arme, il saisit un gobelet, le remplit et revient s'agenouiller prés de la jeune femme...

Il plaça sa main sous sa tête et la releva, apportant la tasse à ses lèvres...

Buvez... cela devrait vous faire du bien...
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--.heden.

Il lui avait fallut du temps pour tomber sur Arneg qui s’entraînait seul dans son coin. Il espérait trouver le chevalier Cassius a ses côtés, c’étai urgent mais rien…Il avait apprit de son escuyer qu’il devait se trouver en salle d’arme pour un cours particulier. Fichu chevalier qu’est-ce qu’ils ont a être éparpiller partout comme cela aussi ? Et puis si sa maîtresse savait ce qu’il faisait, il en prendrait encore pour son grade mais bon…Si elle était moins bornée aussi celle là.

Enfin bref, finalement, il finit par tomber sur la salle d’arme en question. Il était temps, l’état de sa maîtresse le préoccuper et il ne savait pas a qui en faire part. Entrant dans la salle d’arme sans frapper comme a son habitude…Ben oui, une salle d’arme c’est libre d’accès tout de même…donc le jeune homme reconnu le chevalier Cassius de côté pencher au dessus d’une femme…

Le jeune escuyer se figea…Quelques mots raisonnèrent dans sa tête ! Une chevalier se devait d’obéir à des valeurs, d’être loyal et fidèle et tout un tas de qualité et là…celui qui selon lui incarné toute ces valeur était en train de fricotter avec une femme autre que sa fiancée. Il en était scandalisé !

Désolée du dérangement !

Sans lâcher un seul motde plus malgré toute les remarque acérées qu'il retenait, il tourna les talons et quitta la salle d’arme dont il claqua fortement la porte.

*BLAM*

Pas besoin de lui, il s’occuperait seul de sa maîtresse qui depuis quelques jours faisait des malaise, supporté des nausées et semblait devenir fiévreuse. Cependant, comme lui annoncer ce qu’il venait de voir, d’apprendre ? Un chevalier se devait d’être franc alors en tant que chevalier en devenir, il lui dirait sans détour.

Mai

Une main chaude se glissa sous sa nuque pour la redresser.
Un verre d'eau fraiche fut porté à ses lèvres... Et le voyage d'une goutte d'eau commença...

Il y a des gouttes d'eau qui font débordé le vase, celle qui partent à l'aventure aussi.
Au coin des lèvres tout d'abord, s'échappant du verre qui les retiens prisonnières.
Puis qui dévale la courbure d'une joue pâle pour s'arrêter un instant au sommet d'un menton.
Hésitation, faut il faire le grand saut? Vivre sa vie à fond et succomber à la tentation?
La petite perle d'eau dans un accès de courage sauta du menton pour atterrir sur la gorge de la demoiselle.
Lent voyage pour continuer sa route et venir mourir dans un décolleté accueillant...

Une porte s'ouvre puis claque. Marie ne comprend pas.
Elle cherche des yeux la porte par laquelle elle est entrée mais ne vois rien.
Le décor valse encore allégrement autour d'elle et de Cassius.
Il est là l'air inquiet, faisant en sorte que tout va bien.
Marie agrippe de nouveau les liens de sa chemise pour s'offrir un surplus d'air. Sans succès. Trop serré.

- Je suis désolée...
Elle ne comprend pas tout à fait pourquoi, mais elle sent qu'il faut qu'elle s'excuse.
Ses yeux bleus se pose de nouveau sur lui, heureusement qu'il est là.

- Merci...
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Apportant le verre d'eau fraîche aux lèvres de la jeune Kermorial, tentant de l'aider à reprendre son souffle... au même moment... quelqu'un entra au sein même de la salle d'armes... ce n'était autre que Heden, le jeune escuyer de Maira...

Son regard en disait long... et le claquement de la porte à sa sortie d'autant plus...

Il fallait qu'il arrive à ce moment celui-là... non pas que le Montfort avait quoique ce soit à se reprocher bien au contraire, mais la situation pouvait porter à confusion surtout pour une personne comme Heden... ce jeune homme ressentait quelque chose pour son chevalier, la belle Maira et ce dernier ne manquerait pas cette occasion pour tenter de porter la confusion dans l'esprit de la belle du Montfort...

Le regard du "trente" resta un instant fixé sur la porte close essayant d'imaginer la chute d'une telle confusion mais cela ne dura qu'un maigre instant, Maira avait confiance en son homme et ne prêterait nullement attention à telles divagations mais pour sûr l'escuyer subirait le courroux du chevalier si ses paroles dépassaient par mégarde l'entendement...

- Je suis désolée... Merci...

Les paroles de Marie attirèrent à nouveau le regard de Cassius...

Ne vous inquiétez pas pour cela...

Il continua à tenter de lui apporter assistance espérant que ce verre d'eau suffise à reprendre le souffle perdu et la ramène enfin totalement à elle...
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Mai

Ses yeux le scrute pendant quelques instants.
Elle fini le verre d'eau doucement, le liquide froid qui coule dans sa gorge lui fait du bien.
La salle d'armes arrête peu à peu de danser, Marie retrouve son instinct de survie. Fuir et vite... très vite!

La blonde se lève, s'aidant des bras de Cassius pour retrouver sa verticalité. Un pâle sourire comme excuses.
Mais c'est trop vite, elle chancelle, vacille et retombe à genoux, puis se relève malgré tout.
Il faut qu'elle atteigne son manteau, 10 petits mètres, ce n'est rien.
La blonde quitte les bras du Prince, fait quelques pas, trébuche un peu.
- Mon dieu aidez moi... Se murmure-t-elle à elle-même.

Il vaut mieux que l'on en reste là, Prince.
Ses pieds quitte les "rats morts" pour rester pieds nus.
Les talons dans son état ce n'est pas une bonne idée...
- Je suis désolée.
Assise sur son banc a côté de son manteau d'hermine la blonde se sent mal.
Et son petit bureau lui parait bien loin pour une tentative de fuite.
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Je narre, Elle parle, et généralement on vous emmerde!

Cassius

Le verre était vide, la soif avait été assouvis, la jeune blonde se leva soudainement prenant appuis sur le bras du Montfort, elle parraissait perturbé et encore légèrement dans le brouillard

Ni une ni deux, la voilà déchaussée, les pieds nus, cherchant la fuite, titubant légèrement cherchant la sortie la plus proche...

Le Montfort ne comprenait telle réaction, avait-il était irréspectueux à son égard?

Quelques instants plus tard, Marie se retrouvait assise sur le banc de la salle d'arme le regard vitreux...

Cassius jusque là stoïque, observant sans mot dire la scène qui se déroulait devant lui, pris place à ses côtés...

Que se passe-t-il Marie? Avez-vous besoin d'aide afin de rejoindre vos bureaux?
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Mai

Son malaise allait causé du tord au Prince, la blondine en était sûre, et s'en voulait.
Et pourtant le trente ne la fuyait pas, alors que tout homme aurait reculer de trois pas rien que par la surprise d'être prit sur le fait!
Mais pas Cassius. Il était là, juste à côté d'elle, sur ce banc de la petite salle d'armes.
Assis l'un à côté de l'autre, leurs bras, leurs cuisses se frôlaient. Troublante sensation.

La tête de la blondine se posa avec douceur sur l'épaule du soldat d'élite.
Vous allez avoir des problèmes avec Maira par ma faute...
Une larme perla aux coins des cils de Marie, elle n'etait bonne qu'a faire sourffir.
Toujours, tout le temps, à chaque fois...
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