Miramaz
[Nevers, Rencontre avec la Plaie de Bourgogne...]
Quelques jours que la Rasée était à Nevers et déjà elle ne supportait plus l'air ambiant, rajoutez à ça l'ennui qui ne la quittait pas, à peine repoussé par les brèves discussions avec un «oncle» borgne et vous imaginez l'humeur qui est la sienne.
Moral qui ne s'améliore qu'en compagnie d'une Rose dont elle s'amuse à faire tomber les épines pour profiter des doux pétales.
Soirée en taverne, le De Josselinière entre et la Rasée reprend espoir, sûr qu'avec ce gamin elle va pouvoir trouver un peu d'attrait à ce duché.
Présentations faites rapidement, elle sait qui il est et de son côté elle s'amuse à se présenter comme la nièce du borgne, léger mensonge qui devient habituel depuis quelques temps, bien pratique pour éviter de répondre à trop de question sur sa venue en Bourgogne.
Discussion qui se déroule correctement confirmant les espoirs de Mira, rapidement elle arrive à se faire promettre un séjour en geôles, l'insolence payant toujours avec ce genre d'individu.
Le temps passe et la discussion dégénère lentement, à force ce qui n'est que petites méchancetés sans conséquences se transforme en combat féroce.
Les coups s'échangent lentement sous les yeux d'une Baile, qui laisse faire les jugeant sûrement incapable d'en venir à se faire réellement mal.
C'était sans compter sur la stupidité de la «raclure de brigande» qui profère l'insulte de trop, sans pourtant penser à mal, le mot «bâtard» est lâchée, faisant référence aux origines métissés du jeune noble.
La réaction ne se fait pas attendre, et la mercenaire finit plaqué contre un mur, étranglée, malmenée par Aimbaud, ne se défendant que mollement vu son aversion pour les règlement de comptes, elle ne peut prendre le dessus sur lui.
Elle sent son souffle se raréfier peu à peu, lorsque la vie commence à prendre la tangente quand finalement le salut provient de la Blanche qui intervient pour la sauver, repoussant le fou dangereux qui les abandonne.
Plus tard, le Baron de Digoine vient réclamer réparation pour l'affront fait à l'un de ses hommes, et d'étranges négociations ont lieues, menée par la brune qui a à cur de protéger le corps de la Rasée. Résultat qui ne rassure pas la Mirette, les bourguignons sont vils, l'agressée doit s'excuser auprès de l'agresseur et se mettre à sa disposition corps et âmes pendant une journée..
[Lendemain, au petit matin, camp de l'armée bourguignonne]
Réveillée aux premières lueurs de l'aube par une missive lui enjoignant de devenir «écuyère» de son ennemi, elle se présente sur le lieu de campement des hommes du Baron.
C'est presque en sifflotant qu'elle part à la recherche de l'écuyer «habituel», ravie d'avoir l'occasion de revoir la pucelle à qui elle avait servi d'escorte, c'est qu'elle voulait juger de son allure en jeune jouvenceau, ne doutant pas de trouver ça amusant.
La progression entre les tentes, se fait au son de ses cris, s'en fichant totalement de déranger les soldats, ou plutôt espérant bien les déranger, si elle pouvait en agacer quelques uns sa journée serait parfaite.
Vic'.. Viiiiiiiiiic'? D'vines qui vient t'sauver?
Hep vous là bas.. z'auriez pas vu le Sénéchal?
J'cherche un écuyer blond.. une p'tite chose tout'maigre.. voyez d'qui j'parle?
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Quelques jours que la Rasée était à Nevers et déjà elle ne supportait plus l'air ambiant, rajoutez à ça l'ennui qui ne la quittait pas, à peine repoussé par les brèves discussions avec un «oncle» borgne et vous imaginez l'humeur qui est la sienne.
Moral qui ne s'améliore qu'en compagnie d'une Rose dont elle s'amuse à faire tomber les épines pour profiter des doux pétales.
Soirée en taverne, le De Josselinière entre et la Rasée reprend espoir, sûr qu'avec ce gamin elle va pouvoir trouver un peu d'attrait à ce duché.
Présentations faites rapidement, elle sait qui il est et de son côté elle s'amuse à se présenter comme la nièce du borgne, léger mensonge qui devient habituel depuis quelques temps, bien pratique pour éviter de répondre à trop de question sur sa venue en Bourgogne.
Discussion qui se déroule correctement confirmant les espoirs de Mira, rapidement elle arrive à se faire promettre un séjour en geôles, l'insolence payant toujours avec ce genre d'individu.
Le temps passe et la discussion dégénère lentement, à force ce qui n'est que petites méchancetés sans conséquences se transforme en combat féroce.
Les coups s'échangent lentement sous les yeux d'une Baile, qui laisse faire les jugeant sûrement incapable d'en venir à se faire réellement mal.
C'était sans compter sur la stupidité de la «raclure de brigande» qui profère l'insulte de trop, sans pourtant penser à mal, le mot «bâtard» est lâchée, faisant référence aux origines métissés du jeune noble.
La réaction ne se fait pas attendre, et la mercenaire finit plaqué contre un mur, étranglée, malmenée par Aimbaud, ne se défendant que mollement vu son aversion pour les règlement de comptes, elle ne peut prendre le dessus sur lui.
Elle sent son souffle se raréfier peu à peu, lorsque la vie commence à prendre la tangente quand finalement le salut provient de la Blanche qui intervient pour la sauver, repoussant le fou dangereux qui les abandonne.
Plus tard, le Baron de Digoine vient réclamer réparation pour l'affront fait à l'un de ses hommes, et d'étranges négociations ont lieues, menée par la brune qui a à cur de protéger le corps de la Rasée. Résultat qui ne rassure pas la Mirette, les bourguignons sont vils, l'agressée doit s'excuser auprès de l'agresseur et se mettre à sa disposition corps et âmes pendant une journée..
[Lendemain, au petit matin, camp de l'armée bourguignonne]
Réveillée aux premières lueurs de l'aube par une missive lui enjoignant de devenir «écuyère» de son ennemi, elle se présente sur le lieu de campement des hommes du Baron.
C'est presque en sifflotant qu'elle part à la recherche de l'écuyer «habituel», ravie d'avoir l'occasion de revoir la pucelle à qui elle avait servi d'escorte, c'est qu'elle voulait juger de son allure en jeune jouvenceau, ne doutant pas de trouver ça amusant.
La progression entre les tentes, se fait au son de ses cris, s'en fichant totalement de déranger les soldats, ou plutôt espérant bien les déranger, si elle pouvait en agacer quelques uns sa journée serait parfaite.
Vic'.. Viiiiiiiiiic'? D'vines qui vient t'sauver?
Hep vous là bas.. z'auriez pas vu le Sénéchal?
J'cherche un écuyer blond.. une p'tite chose tout'maigre.. voyez d'qui j'parle?
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