Sorianne
Voilà, le départ, et Zeji à quelques jours de marche. Un air décidé, et un sourire qui en disait long sur ce qu'elle espérait au final de cette cavalcade, la So trouvait par contre le temps infiniment long. Pourquoi les minutes s'égrainaient-elles aussi lentement? Elles avaient décidé de la torturer ou quoi? Puis pourquoi cette carne qui trainait -plus qu'elle ne tirait- la roulotte de Gaelante n'avançait-elle pas plus vite?
Ouvrant le panneau qui la séparait de la vieille femme qui conduisait l'attelage, la brune observa les alentours. Territoire pas inconnu, mais méconnu. Elle s'était déjà aventuré dans ce coin, mais vu qu'à chaque fois elle l'avait trouvé désertique à souhait, elle n'y était jamais restée bien longtemps. Et cela n'allait pas arriver cette fois alors qu'elle était pressée...
Gaelante, je te jure qu'au prochain village, je pioche dans mes économies et je rachète un canasson digne de ce nom. Ce truc que tu as, il n'avance pas! Tu pourras le laisser en pension là, et on repassera le prendre, mais par pitié, il faut qu'on aille plus vite!
Elle entendit la sorcière grommeler, ce qui la fit sourire malgré le fait qu'elle soit contrariée.
Tu n'as pas une potion magique à lui faire avaler? De quoi lui faire pousser des ailes? Ou lui mettre une catapulte au derrière?
So referma le panneau avant de se manger une rouste. Quand elle voulait, Gaelante n'était pas vraiment bien lunée! La brune traversa la roulotte bringuebalante, et alla s'asseoir à l'arrière, emmitouflée dans un manteau de laine, et remonta son col sur son menton avant de croiser les bras sur le ventre qui gonflait. Il y avait quelques passants di ce de là sur les chemins, mais pas l'ombre d'un bandit... Un hameau à quelques pas... Et la jeune femme fronça les sourcils à l'entente de quelques discussions.
Gaelante! Stoppe! Je reviens!
Sans même attendre que l'attelage soit à l'arrêt, la brune avait déjà sauté et avait boité jusqu'à la maison sur laquelle quelque chose était affiché. Et là...
Oyez, oyez,
au peuple de France,
moi, Loupphoque, compagnon des Lunes Pourpres, chef de l'armée Purpurae Lunae,
annonce avec le plus grand sérieux la sequestration par nos soins de la reyne Beatritz dans les murs de Mortagne en Alençon.
Ni les forces alenconnaises, ni la garde rapprochée de la reyne n'ont pu eviter les faits.
Dans la nuit du 15 au 16 février, la reyne, en arrivant a Alençon, a du ceder sous nos attaques. Serieusement blessée elle a trouvé refuge a Mortagne, dont nous assurons des a présent le siège.
La reine, bien que libre d'aller et venir dans Mortagne, ne peut s'en echapper ! Sa garde rapprochée a été dessimée.
Si mes propos sont faux, que la reine monte immediatement un corps d'armes a Mortagne, accompagnée de la duchesse, elle aussi dans la ville assiégée !
Pour les Lunes Pourpres, Loupphoque.
Non!! Non non non!!
Elle en aurait tapé du pied! Bon sang mais c'était pas possible! Alençon! Elle savait Tsampa duchesse de ce coin tout pourri, mais elle aussi devait y passer pour aller en Normandie! Elle avait compté juste! Et voilà que tout cela allait la retarder!
Noooooon! Mais pourquoi!?
Elle s'en arracherait les cheveux. Après tout le monde s'étonnait quand elle disait que la poisse ce n'était plus possible à ce niveau. Même son beau frêre ou sa belle soeur elle ne pouvait plus aller les retrouver pour leur dire : Coucou! J'suis vivante! Vous savez où je peux trouver Col? Pitiéééééééé!.......... La vieille l'ayant rejoint, elle lui expliqua la situation...
Est-ce que tu penses que je devrais leur écrire plutot que d'attendre de me présenter à eux? Ils ne vont jamais y croire... Ils vont trouver la plaisanterie de mauvais goût et jeter le mot au feu...
Un soupire lasse lui échappa, et les épaules de la demoiselle s'affaissèrent légèrement. Décidément, il était plus que temps d'aller trouver ces exorcistes...
_________________
Eloïce. // Une belle bannière?
Ouvrant le panneau qui la séparait de la vieille femme qui conduisait l'attelage, la brune observa les alentours. Territoire pas inconnu, mais méconnu. Elle s'était déjà aventuré dans ce coin, mais vu qu'à chaque fois elle l'avait trouvé désertique à souhait, elle n'y était jamais restée bien longtemps. Et cela n'allait pas arriver cette fois alors qu'elle était pressée...
Gaelante, je te jure qu'au prochain village, je pioche dans mes économies et je rachète un canasson digne de ce nom. Ce truc que tu as, il n'avance pas! Tu pourras le laisser en pension là, et on repassera le prendre, mais par pitié, il faut qu'on aille plus vite!
Elle entendit la sorcière grommeler, ce qui la fit sourire malgré le fait qu'elle soit contrariée.
Tu n'as pas une potion magique à lui faire avaler? De quoi lui faire pousser des ailes? Ou lui mettre une catapulte au derrière?
So referma le panneau avant de se manger une rouste. Quand elle voulait, Gaelante n'était pas vraiment bien lunée! La brune traversa la roulotte bringuebalante, et alla s'asseoir à l'arrière, emmitouflée dans un manteau de laine, et remonta son col sur son menton avant de croiser les bras sur le ventre qui gonflait. Il y avait quelques passants di ce de là sur les chemins, mais pas l'ombre d'un bandit... Un hameau à quelques pas... Et la jeune femme fronça les sourcils à l'entente de quelques discussions.
Gaelante! Stoppe! Je reviens!
Sans même attendre que l'attelage soit à l'arrêt, la brune avait déjà sauté et avait boité jusqu'à la maison sur laquelle quelque chose était affiché. Et là...
Oyez, oyez,
au peuple de France,
moi, Loupphoque, compagnon des Lunes Pourpres, chef de l'armée Purpurae Lunae,
annonce avec le plus grand sérieux la sequestration par nos soins de la reyne Beatritz dans les murs de Mortagne en Alençon.
Ni les forces alenconnaises, ni la garde rapprochée de la reyne n'ont pu eviter les faits.
Dans la nuit du 15 au 16 février, la reyne, en arrivant a Alençon, a du ceder sous nos attaques. Serieusement blessée elle a trouvé refuge a Mortagne, dont nous assurons des a présent le siège.
La reine, bien que libre d'aller et venir dans Mortagne, ne peut s'en echapper ! Sa garde rapprochée a été dessimée.
Si mes propos sont faux, que la reine monte immediatement un corps d'armes a Mortagne, accompagnée de la duchesse, elle aussi dans la ville assiégée !
Pour les Lunes Pourpres, Loupphoque.
Non!! Non non non!!
Elle en aurait tapé du pied! Bon sang mais c'était pas possible! Alençon! Elle savait Tsampa duchesse de ce coin tout pourri, mais elle aussi devait y passer pour aller en Normandie! Elle avait compté juste! Et voilà que tout cela allait la retarder!
Noooooon! Mais pourquoi!?
Elle s'en arracherait les cheveux. Après tout le monde s'étonnait quand elle disait que la poisse ce n'était plus possible à ce niveau. Même son beau frêre ou sa belle soeur elle ne pouvait plus aller les retrouver pour leur dire : Coucou! J'suis vivante! Vous savez où je peux trouver Col? Pitiéééééééé!.......... La vieille l'ayant rejoint, elle lui expliqua la situation...
Est-ce que tu penses que je devrais leur écrire plutot que d'attendre de me présenter à eux? Ils ne vont jamais y croire... Ils vont trouver la plaisanterie de mauvais goût et jeter le mot au feu...
Un soupire lasse lui échappa, et les épaules de la demoiselle s'affaissèrent légèrement. Décidément, il était plus que temps d'aller trouver ces exorcistes...
_________________
Eloïce. // Une belle bannière?